Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 14 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251h403/
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~y* Tllwg* BS.OOO •«•moisir** «MSVO mTION m MERDREM 14 iW \m Tnr n 1 il il ' iw in in in-rifT i)• nv i". -•■ -- y- '7~ -r^.^..,..,.^.^., -.-in^n | ra' '• ,J "•w w»w *■' • - ' • » «.- - > r-*r Ê®mmmmr jgmMÊm ABOWKîBSMHaWXS i 1 *n, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. 1 tnrtîe O aan^-g? ggsmMffîBK MÊÊÈHÈSBB MwfflBBU ^ | Journal quotidien Indépendant RÊDAÇTION, ADMINISTRAT)N, PUBLICITE <4S> Ruo Henri Mau«, 4i5, Bruxelles iLivivoivcBS : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes * jo Ajumua. 45j 2 I A niAiivûMianf j, • JUV Muurwuiwui Ui Jusqu'à présent on ne signalait que des peti bandes bulgares et turques en Macédoine sei et grecque. Les dernières dépêches officfclles Nich et de Sofia confirment l'existence d'<un me veinent révolutionnaire de premier ordre compi tant une extension assez grande et qui, cette fo ci, a éclate dans la région de Valai^clevo, Sud-Est de la nouvelle Serbie, entre lia frontiè bulgare, près de Stroumitza et la rivijjre Vardi La dépêche de Nich et une autre (Jfe Saloniq (de source grecque), nous apprenaient que c comitadjis, dont l'effectif atteint à, peu près ( lui d'un régiment, après avoir repcxussé les posl serbes, se sont emparés de toutes ïes hauteurs Valandero, qui dominent la valléfe du Vardar, long de laquelle passe le chemin de fer Saloi que-Uskub, et que, par conséqufent, la commui cation ferrée, par le télégraphe et le téléphon est coupée. L'Agence bulgare dément la communie tion serbe d une invasion de l'armée bu gare et déclare que c'est la population qi se révolte. Quoi qu'il en soit, il est incontestab qu il y a là un mouvement révolutionnaire € Nouvelle Serbie et qu'au, printemps ce mouv. ment a commencé à prendre une extension ph grande. Ce fait peut avoir de graves conséquenci pour les événements futurs dans les Balkans. I l'avis de plusieurs Bulgares et d'autres personnt au courant de lswsituattion, il faudrait s'attendi a un grand développement de l'insurrection pai tie de Valandevo. Sa région montagneuse est ff vorable aux opérations des comitadjis. Certain même inclineraient à croire que ce. .mouvemen aurait reçu son inspiration de Sofia à la suite de complications diplomatiques. On est fondé, dit on, à croire à la possibilité d'une guerre prochai ne entre la Serbie et la Bulgarie et à l'occu pation de la Macédoine par l'armée bulgare. E: attendant des détails précis nr.^a ......... . . .j —publication d(u présent article. Nous somme en mesure d'assurer que la Bulgarie ne cherch-pas pour le motnent à tirer parti de cette revoit pour envahir Ifci Serbie. La tendance dominante de la politique bulgar à l'heure actufslle, est d'agir avec sagesse, en s basant sur 1* leçons du passé et d'obtenir 1: réalisation de son idéal national avec le mini mum de sacrifices et en attendant un momen plus favorahïe. En effet, le 10 août, lorsque 1 tzar Ferdinfend fut obligé, le jour même de li signature iu traité de paix de Bucarest, de si gner le décret de la démobilisation de l'armée bul gare, il adressa à l'armée une proclamation con çue en ces termes : « Nos alliés nous ont trahis e volés ; ployons nos drapeaux en attendant le: jours favorables! » Le mouvement de Yalandevo poursuit troii buts : 1" de préparer une invasion bulgare ei Serbie; 2° de détacher une partie de l'armée ser be du front autrichien et 3° de démontrer cetti vérité que la paix de Bucarest est une paix im posée, instable, une « paix de voleurs i et qu'en fin la Macédoine est peuplée de Bulgares. Cela on le sait trop peu ou on ne veut pas 1< savoir en Europe. Par conséquent, la Bulgarie ni peut rester indifférente devant les massacres e les atrocités serbes perpétrés sur ses concitoyen! placés injustement sous la domination serbe e' grecque. Quoi qu'il en soit, aussi longtemps que la Bul. garie ne sera pas satisfaite par la restitution d( la Macédoine, les patriotes bulgares ne cesseroni pas d'employer tous les moyens, même la guerre pour la reprendre. Seul, le parti socialiste, mèn< en Bulgarie une campagne violente contre cetti idée de patriotisme impérialiste et espère, ce qu: est également notre opinion, la solution de lt question balkanique dans la création d'une con fédération de tous les pays de la péninsule. Cette idée, toutefois, a perdu beaucoup de ter-rnin depuis la paix forcée de Bucarest dictée 1< 10 août 1913. Après la paix et le déchirement di traité d'alliance serbo-bulgare (ce qui a provoqué la seconde guerre), les relations si étroite; qu'elles fussent devenues avant la guerre balkanique entre ces deux peuples, sont toujours restées si tendues qu'à tout moment elles risquenl d'être interrompues pour la moindre cause. La Serbie, de son côté, maîtresse de la Macédoine, peuplée de Bulgares, a procédé à une nationalisation brutale et forcée de ceux-ci pour se les assimiler. Elle les a enrôlés dans son armée, a arrêté les notables et exerce une pression inhumaine sur la liberté du peuple macédonien et a commis les atrocités les plus barbares. Quantité de Bulgares commencèrent alors à franchir la frontière et s» réfugièrent en Bulgarie. Les gardas frontières serbes les traquèrent et les poursuivirent en territoire bulgare, tirèrent sur eux et, provoquèrent sans cesse des incidents de frontière. Tons ces procédés vexatoires furent la cause nigaie m lïimcuuine tes des notes répétées du gouvernement bulgai be adressées au gouvernement serbe. Un beau jou de 400 Bulgares, des jeunes gens recrutés de forci >u- étaient massacrés dans la caserne de Kragouewai )r- parce qu'ils ne voulaient pas servir dans l'armé îs- serbe. au Depuis la paix boiteuse de Bucarest, les pc re pulations bulgares et turques vivent toujours e ir. état de guerre civile avec les Serbes. Le gouvei ue nement serbe, désirant à toute force serbiser, al es sorber et anéantir la nationalité de ces peuples >e- ne prit pas les mesures nécessaires pour empé es cher les massacres, les pillages, dont ces asservi Je sont victimes. Il se commît contre eux des atrc ]e cités que même les Turcs n'ont jamais commises j. Il^est tout naturel que ces gens se défendent eux i_ mêmes. C est 1 explication de la dernière révolt e, qui a pris une extension aussi menaçante. Ouvrez les journaux officieux et semi-offi a- cieux bulgares, vous ne verrez pas un numéri 1. dans lequel on ne relate pas des atrocités serbe, !i commises contre les Bulgares' en Macédoine [e Aussi la presse serbe ne cesse-t-elle d'accuser li n gouvernement bulgare d'avoir soutenu, en leui s. livrant libre passage par ses frontières, des pe iS tites bandes bulgares, ou encore d'avoir excitc >3 la révolté des Bulgares de Macédoine. e Sur ce point encore, la Bulgarie voulait d'aborc IS ne pas se rappeler le passé, si désastreux pour les e -Bulgares comme pour les Serbes, et tenter une - ®^tente et un rapprochement réciproques; aujour. d nui, au contraire, nous voyons qu'entre ceï s c'eux pays la guerre semble presque inévitable, t Los grandes puissances refusent toujours d'ad-s mettre une solution définitive de la question bal-_ ivamque parce que leurs intérêts d'expansion s'en-. tremêlent dans ces régions. La Russie, par exem-. pie, voulait créer une Grande Serbie contre l'Au. ! triche. C'est pourquoi toutes les iraiswi,n.,.I —i ,]â/.low: -r- j , w.arrfxr es" oeiiuitive, 3 seuls l'Allemagne et surtout l'Autriche-Hongrie ;. furent d'un avis différent. Vienne surtout sou-3 tenait la thèse d'une revision nécessaire de cette paix. La Roumanie a pris des territoires bul-; gares qui faisaient déjà partie de la Bulgarie telle 5 que l'avait construite le traité de SJan Stefano en i 1878 et elles les a donnés à la Grèce, à la Serbie et à elle-même. ^ Toute la littérature des pays balkaniques sa , prononce depuis longtemps en faveur du droit à t l'indépendance des nationalités. Très catégori-. quement elle proclame que teute population par-. lant la même langue doit constituer une unité nationale. Mais où sont les pays balkaniques qui veulent ^ réaliser cet idéal exprimé ainsi spontanément-dans la littérature, les le^endes et les chansons . de tous les peuples balkaniques ? Tous, au con-t traire, cherchent à possédler un certain territoire sans vouloir examiner si ce territoire est habité , ou non par leurs frères de race et cela sous "i'é-. i texte d'intérêts vitaux, économiques, etc., ou . i sous couleur de s'assurer une frontière stratégique. Aussi la paix de Bucarest a donné à la Bul-, ; garie une partie insignifiante de la Macédoine . orientale qui a été accueillie par une triste et violente protestation des Bulgares qui récapitu-, laient les hécatombes de victimes et les sacrifices matériels que la 'guerre de libération leur avait coûtés pour le pfrofit des autres. La Serbie s'est emparée de presque toute la Macédoine : elle a pris la partie la plus fertile et notoirement peuplée de Bulgares. Après eux, en effet, viennent les Turcs, puis les Albanais, ensuite les Ser-, bes et. enfin les Grecs. La Serbie s'efforce maintenant de s'imposer à ces populations, surtout aux Bulgares, en les massacrant ou bien en les transformant officiellement en Sorbes, car on va jusqu'à changer les noms bulgares terminés par off en vitch dans les noms, les enseignes, les magasins, etc. La Grèce a pris l'autre partie de la . Macédoine, avec Kavala, Drama, Seres, Doïran, . Vadena, Salonique, peuplés également de Bul-: gares, sauf sur le littoral de la mer Egée où l'on ! rencontre un élément grec plus dense et en Enire. Or, cette extension ne correspond pas non plus aux sacrifices que la Grèce a faits pendant la guerre. La Roumanie, sous prétexte de s'assurer une frontière stratégique, a, sans avoir fait le moindre sacrifice ni participé à la guerre de libération, prit la ligne Tautrakan-Baltchik,comme la Dobroudja, bulgare depuis 1878. Tous ces territoires sont peuplés de Bulgares, de Turcs et de Toherkesses. Voilà l'oeuvre injuste du traité conclu le 10 août 1913 à Bucarest, traité mort-né. Situation en effet anormale. La dernière insurrection est un indice certain que d'aatres beaucoup plus graves suivront. La Bulgarie attendra donc les j jours favorables j pour tourner ses yeux vers la Macédoine. P. HANTCTTEPP. "'■I j.11 Hiriii .n , „M|, — : 1 ——^^,arn...,.i. ■'■«il. I 1 TjA C3-T TlE:OJFt73 *2 4C^q| 62 •e i r? ALLEMANDS / Les combats entre la Moselle (la MeuBe ,z Rectification alk!oaie ô : Berlin, 10 avril. — On annoncdu grand quar j tier général : Un communiqué frcçais du 9 avri j (Tour Eiffel) donne, en terminât, un résum q ; c^es prétendus succès des troupes rançaises dan | les combats entre la Meuse et l Moselle (voi _ j communiqué français).Ces donnéefrançaises mé ; ritent d'être éclair des, car la fantisie de Vauteu _ de ces communiqués atteint vraiifint une <exagê s ) ration extraordinaire. Ncus devosidonc exami _ : ner séparément chacune des affimations de c x résumé : „ ' 1. Les hauteurs situées à VOues de V Orne de 3 | minant cette rivière, comme les vi'.ages Gussain I ville et Fromency, n'ont jamais êmen la posset . | sion des Allemands. Les attaques rançaises exe > ( cutées dans cette bande de terrain cit échoué san , | exception sous notre feu avec des fartes considt ■ rables. Cette avance malheureuse uenant des h ; î 9nes Çtui n °nt jamais été occupée s par nous seir> . j blent être considérées va.r les Françiis comme un i conquête; ; j 2. Sur le mot a presque », 'avec lequel le con. : muniqué réduit la. conquête de la Asition de ha% teur près Les Eparges, semble se faser le centr , ; de gravité. Les Français ne possèdent en réalii | aucune partie de la position de haiteur. Ils sot, j parvenus toutefois à pénétrer dahs\jwelques pai ' tie s de tranchées à la pente septentrionale en dei : soiis de la crêt-e des hauteurs: -y ■ i i ■ ■ > 3. Comme sous le 1°, les Français s'attrïbuen la conquête de ce qui n a jamais été en possessio des Allemands, car le terrain au Sud-Ouest de l - forêt d'Ailly se trouvait depuis t ou joui l dans leurs propres positions ; jamais, du côt & allemand, on n a essayé de conquérir ce terrai7 s Les combats de ces dernières semaines n ont e r lieu que dans la forêt d'Ailly même, où de p< tites parties de tranchées allemandes ont été m< r mentanément entre les mains des Français; 4. Dans les villages Regniéville et Feye-ei g Haye situés devant notre front de combat, il n' a jamais eu que des postes de stéréoscope qui fx rent retirés méthodiquement lors des attaqm françaises, attendu que sur cette partie de la l gne de combat les tranchées réciproques ne sot séparées que de 100 à 150 mètres. Comme noi s n avons rien perdu ici, il est mathématiqueme? impossible que les Français y aient conquis dt bandes de terrain d'une profondeur de 3 Jcilow ~ FRANÇAIS Paris, 10 avril (communiqué du 9 (Tour Ei fel). — En résumé, les attaques que nous avo? entreprises depuis le 4 avril entre la Meuse et ■ e, Moselle nous ont valu : e t 1. Dans la direction Nord-Est de Verdun, noi avons gagné, sur un front de 20 kilomètres de lo\ - gueur, une étendue de terrain de 3 kilomètres t profondeur. Nous avons occupé les hauteurs q t dominent la rivière de l'Orne et nous avons pris n les villages de Gussainville et de Fromency; a 2. Sur les hauteurs de la Meuse à Eparges, nous 's avons pris presque a Vensemble des positions é occupées par V ennemi sur le plateau qui domine C ombres et nous avons maintenu le terrain con-u quis malgré les contre-attaques nombreuses et très violentes; 3. Plus loin, au Sud, près de Saint-Mihiel, nous nous sommes emparés de tout le côte Sud occiden-tal de la forêt d'Ailly, où les Allemands s étaient fortement retranchés. L'ennemi n'a pu reprendre la forêt, malgré des contre-attaques toujours re-,s nouvelées ; i- 4. Dans la Woevre méridionale, entre la forêt Mont-Marc et le bois Le Prêtre, nous avons con-'s quis 3 kilomètres en profondeur sur un front ''t d'une longueur de 7 à 8 kilomètres. Nous avons >s enlevé à l'ennemi les villages de Fey-en-Haye et t>. Regniéville. Sur tous ces points, les Allemands ont subi des pertes considérables, dont l'importance* se mesure d'à,près le nombre de cadavres I trouvés à Eparges. \S Paris, 10 avril (15 heures). — Au communiqué a d'hier soir, rien de particulier n'est à ajouter. Des nouvelles complémentaires, arrivées pendant, ls la nuit, annoncent que les deux attaques qui nous i- rendaient maîtres hier des dernières positions aile lemandes à Eparges ont donné lieu à des combats li furieux. Usez en TROJSIÈM O À MH1 JLJLjL Wte grammes arrivés pendar la nuit» LE BLOCUS Londres, 11 avril. — Le capitaine du vapeur Thest arrivé ces jours-ci à Liverpool, dit au sujet de la chî qui a été faite à son navire par un sous-marin a mand dans la mer du Nord. Le 29 mai, on aperçut 3 milles do distance, un sous-marin allemand, à 40 i les au sud-ouest du phare de Bishoprock. Le capita fit toute vapeur, mais le sous-marin le rejoignit et somma de s'arrêter. On ne tint aucun compte du sigr le sous-marin le menaça alors de couler le navire ne s'arrêtait pas. Le feu fut ouvert avec une mitr leuse et un canon de 7.5 cm. Malgré une sommation à l'équipage de descen dans les canots, Je vapeur continua sa route à toute tesse. Le sous-marin essaya de s'approcher de l'arrii pont dans le but de torpiller le navire. Le capitai toutefois, changea souvent de direction, de manière i le sous-marin dut finalement abandonner la poursu Le Theseus est fortement endommagé. Londres, Il avril. — Un sous-marin allemand a co le voilier portugais I>ouro, en route de Cardiff à Opoi Le navire avait un chargement de charbon. L'équip; J a été sauvé et débarqué à Swansea. | Le traitement des officiers des sous-marins a { mands. — Berlin, 9 avril. — Comme suite à la nouv > de Londres, que les offioiers et les hommes des se | marins allemands, ont été transférés dans les pris ! maritimes et que Grey a déclaré que les équipages t sous-marins, ne peuvent pas être considérés comme | adversaires dignes, le Lokal Anzrtger écrit : « En ce qui concerne la dignité des officiers de : | sous-marins, nous ne négocierons pas avec l'Anglete | ni avec d'autres puissances étrangères. La protestât j véhémente que notre gouvernement a adressée con | cette affirmation, n'ayant pas eu de résultat, de-être suivie par des actes. Il est bien entendu, la n • en prison de prisonniers de guerre est en contra c | tion a,vec le droit des gens. » j Rotterdam, 11 avril. — Le vapeur anglais Helei j été poursuivi, à 7 milles de Derwich, par un sous-ma j allemand ; celui-ci n'abandonna la chasse que lorsqi atteignit presque le port de Derwich. j Hambourg, 10 avril. — On annonce de Copenha| j aux Hamburger Nachrichten : j Le vapeur danois Sunhold, en retour de Lisbonne j Copenhague, avec un chargement de cacao, vin et hu j a été amené par les Anglais. Le ministre des affai j étrangères du Danemark a protesté contre le déch | gement de ce vapeur. \ FRANCE. — Les prisonniers allemands en Frai Berlin, 11 avril. — On annonce de Rome l Tageblatt : Le sénateur français Sarnot signale j succès brillant obtenu par les travaux des prist j nier,s allemands dans le dessèchement des mar Ei en Auvergne. Les entrepreneurs louent le zèle ■ | la discipline des Allemands. Le succès doit êt: RUSSIE. — Les pertes russes dans la || bataille des Garpathes On annonce de Milan au Hamburger Fremde\ blatt : La Sera apprend que les pertes russes c ■n 15 au 31 mars, dans la bataille des Carpathe s'élèveraient à 108,000 morts et 212,000 blessé Il s'agit des victimes de la bataille des Carpatlie — L'aide de camp du Tzar, le général Sergii v. Shorve est tombé sur le champ de bataille de ' Pologne russe. RUSSIE. — On pend des traitres ifSe Rotterdam, 11 avril. — On annonce de Sof: Ue- au Deutsche Tageszeitung, qu'en dehors d , à colonel Miasiverdin, ckef de l'état-major de ! ail- 10° armée, déjà pendu, deux autres complices 01 ina été pendus. RUSSIE. — La guerre et la disette s'il ! Rotterdam, 11 avril. — La liusskoje Silowo ai ail_ nonce qu'il y a une grande disette de produi chimiques à Pétrograde.Voici les prix demandés ire Caféine, de 10 à 40 roubles ; formaline, 10 vi- 25 roubles; naphtaline, 1 1/2 à 15 roubles le kil ire- On importe de l'Amérique les produits suivants ne, Broomnatrium, phénacétine, quinine, caféin iUO sodium, salicytol et des thermomètres. ETATS-UNIS. — La paix se ferait j. faute d'obus et de balles •to , fabricant de munitions S. Lehmann, à Net ig6 York, a annoncé au New-York Times que ' guerre devra prendre fin vers l'automne faui lle. de munitions. Avant de quitter Liverpool, 1< ?Jle agents ont essayé de lui passer des ordres poi us- 700,000,000 d'obus, qui ne pourront être livré 3ns les usines ne pouvant produire plus. 3es jos ALLEMAGNE. — Une note à l'Amérique Berlin, 10 avril. — On annonce de Washinf aos ton à Reuter en date du 10 : L'Allemagne aura LTO euvoyé aux Etats-Unis une note dans laquel: ion elle se plaint de ce que les protestations de l'Ami t.™ rique auprès de l'Angleterre et- de la France coi 'ra tre le blocus des vivres pour la population civil me de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie sont re: 10" té es inefficaces et que les Etats-Unis n'aient pt fait valoir aussi énergiquement ses droits en h a veur de la fourniture de ces vivres que ses droii fie livrer des armes aux puissances de la Trinli 1 11 Entente. L'Allemagne insiste pour que l'Amér que respecte plus rigoureusement le sentiment d ;u# la neutralité. — 'i ETRANGER COLOMBIE BRITANNIQUE. — Les san. travail pillent. — Londres, 10 avril, — On ai lce nonce de Toronto au Times en date du T avril au A Vancouver un certain nombre de magasin le ont été pillés par des ouvriers sans travail, prir w- cipalement des étrangers; cinq personnes ont ét nis arrêtées. La police craint d'autres troubles. S ît c'est nécessaire, un corps monté sera constitué :e pour empêcher les troubles. ^ i , lx.. — /. ernarc te hlîëïfove. — Rome, 9 avril. — On annonce du Caire à l'Agence Stefani que l'homme qui a commis l'attentat 7 contre la vie du khédive, est un jeune Egyptien musulman, Mohammed Gabel, de Mansurah. Le khédive est indemne ; un Italien, nommé Gianot- s' ti, ayant fait dévier le revolver. s. Le Caire, 10 avril. — On écrit encore au su-' jet de l'attentat contre le Sultan : On vit le compagnon du Sultan traverser la rue; il appela un agent de police qui abattit le bras de l'homme quand il tira. La balle toucha la boiserie de la voiture. L'auteur fut arrêté sur-a le-ckamp. Aux questions, il répondit d'un ton irf-u différent et dit que le Sultan était un tyran et a qu'il méritait d'être tué. Il déclara ne pas avoii! it des complices. 11 vint au Caire pour tuer le Sul-i tan en raison de son avènement au trône, mais comme il y avait trop de monde dans la rue, il' attendit l'occasion pour s'approcher du Sultan. " La police croit à la possibilité que l'auteur ait agi ® sur ordre de la société secrète de Mansurah, mais les preuves manquent. Le prisonnier passera pro-a ba.blem.ent en jugement. Le neveu de l'auteur a '• été arrêté sous l'accusation de complicité. i CHINE. — U antagonisme des intérêts japo* nais et anglais. — On écrit de Pékin au Times i Plusieurs des réclamations japonaises, telles; qu'elles étaient formulées lors de leur présenta-" tion à la Chine, étaient incompatibles avec les principes de la porte ouverte et de l'égalité du a traitement; de plus, elles lésaient les intérêts an-;e glais établis. La nature de ces demandes a donné *s lieu à de longs commentaires parmi ceux qui ir ignorent les choses d'Extrême-Orient: ils ne pou-i, vaient concilier ces demandes avec les termes :lo la convention anglo-japonaise. On s'est d'ailleur» tout à fait attendu à ce que les Japonais modifiassent ces demandes, un peu hâtivement formu-: lées, aussitôt qu'ils se rendraient compte de leurs 1 effets réels, dans le cas où la Chine les eût ac-,e ceptées. Pour ce motif, on espère que les sentiments attribués au comte Okuma ne sont qu'ap-1 proximativement exacts et que le Japon a l'in-e tention de se borner à demander à la Chine ce qui est juste et raisonnable si l'on considère l'im- 8 portance des intérêts japonais dans ce pays. ^ Eutretemps, la situation en Chine est devenue critique. Le gouvernement chinois a fait défense r très stricte aux autorités civiles, militaires et na-vales, de se livrer à tout acte de nature à porter ombrage au Japon, ou à causer des troubles. Toutes les manifestations d'hostilité contre les Japonais qui se sont produites jusqu'à présent n'ont eu aucun caractère grave et ont été immédiatement réprimées. Néanmoins, les ennemis du gouvernement sont-nombreux, et la présence d'importantes forces japonaise® dans quatre provinces - différentes constitue une tentation permanente, : pour les instigateurs de troubles. s ^ En conséquence, la tension est considérable eti - l'on ne peut, escompter le retour de la tranquillité é avant le retrait. dp3 nouveaux contingents ifa >i troupes.

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