Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 08 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/445h990w54/
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DEUXIEME ANNEE. — N° 250. l'lAGe JUSTIFIg exfcMPLAiREs CïHèENTIMEB EDITION B MABDI8 jmN 1916 LE BRUXELLOIS ^ fcsosrwHia/iïîKr'xs : 1 an, 12 francs. - 6 mois, 7 francs. - 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs ci oxi.xM3.a,i Quotii en Zxs.c3.é]p<©3CLc3.®,3a.t: REDACTION, ADMlSTRATiON, PUBLICITE •4S, i"tue Heari ;etus, -4.S, Bruxelles ■aits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 h*u Petites annonces, la ligne 20 centimes CHRONIQUE D'ART Retour à l'Art vrai inen n'est Beau que le Vrai! Boileau. « L'art, a écrit M Marc de Salin (1), garde s «le es jusqu au milieu des ruines ; l'amour c I art se rit des contingences les plus doulourei ses et ne chôme jamais, même/devant le deu THU'lic universel ! » Aussi, tandis que loin d .Sff* la guerre sévit, ici nos regards sont il venu; admirer des œuvres d'art que -poursuivant des objectifs philanthropiques divei - des organisateurs officiels et autres, ont réu au? ZC Vlaif CyCle d'exP°sitiM1s successive q , toutes, sont un succès pour les infortune qu elles doivent aider à soulager Je me réjouis vivement de lès voir réussir i chacune de leurs tentatives. De même que la « Charité vraie » doit. f-nV abstraction des différences d'opinions religieuse. iLYv ques; la,'« Cha"«t-S par l'art » se doit de tenir ses portes larges ouvertes à toutes les Eco- u"'X,qi!1 0r"aai5PEt ce» exhibitions si uaiita.iles, il n appartient pas d'en écarter ceux ? 1 0,1 .;| ]alsses- Jusqu'ici, se fourvover sans leur ou,m les yeux. Ils ne possèdent pas plus ce droit que ceux qui — incapables de dompter rie « vieilles- -inimitiés , personnelles oseraient reluser de délier le, cordons d'une bourse gonflée ,1 avec les cens d'actrui (d'uu autrui uni-lerse qu: ne pense pas toujours comme eux, il est-ce pas?) bourse qui, le plus souvent d'ailleurs ne contint pas le moindre de leurs pro-près deniers a eux ! Mais, puisque la guerre, ainsi que je l'ai mon-Ue ici menie, doit être « régénératrice » en vu.ç ——I1'1 ! -n i": .'ni i -. P paix que nous smunimm» pi"' ««"»■. ™ — • ••"-*+ point l'instant") â présent d'inviter à « déposer à, jamais le pinceau » tous les bafouilleurs qui n'intéressent "as parce qu'ils ne font éprouver oue des sensations désagréables par 1 invraisemblance de leurs productions ! Le moment, n'est-il point propice pour leur faire comprendre qu'on ne plaisante pas avec l'Art et que le public, toujours bon prince, disposé à rire d'exhibitions burlesques et mystifiantes pourvu que la farce soit tôt finie, se fâcherait si elle se prolongeait? L'Art de la peinture, qui est presqu un sacerdoce pour celui qui en a reçu le don, est un Art SuVré. Il doit être « une extériorisation consciente du sens instinctif de la Beauté immanente, enclose dans l'Idée, la Vie et la Matière », dit M. Marc de Salin qui, pour mieux souligner cette assertion, remémore cette autre définition de l'Art, énoncée par le grand penseur anglais John Itusk'in : « l'Art est la religion de la Beauté! Il est l'acte d'adoration inassouvie de l'intelligence humaine devant la matière idéalisée par notre conscience de l'harmonie, ce fruit divm de 1 ordre et de l'unité. » II vous est arrivé, avant la guerre, d échouer en des Salons qui, sous quelques fallacieux prétextes de I vision », d'indépendance d'impressionnisme, que sais-je encore? voire de futurisme, ne sont rien moins que des exhibitions fantastiques de hurluberlus pseudo-artistes. On sent, pu pénétrant dans ces enclos ré"\ olutionnaii es, comme le souffle d'un vent de démence et l'on en sort à peu près comme d'un enfer, l'âme bouleversée. le cerveau et les yeux daltonisés, torturés, se demandant le pourquoi de toutes ces impressions heurtées et désagréables? Et il faut pourtant y répondre, car il n y a pas d'effet sans cause. Alors, quand la clarté se_ fait enfin dans notre cerveau,, on reste stupéfait de se trouvei (1) Voir article « La Pérennité de l'Art n, paru dans le Bruxellois, dimanche, 21 mars 191o. I VV*™» d',me sans foi ni loi, puisqu lien d[élémentaire n'y figure : ni ligne, ni de' »s ?! .1 ustesse de coloris, ni perspective et en e T' blenm°1?/ d esthétique. Car on a eu devan soi un primitif probablement antédiluvien, à e a i V , aj;rcs la représentation inexacte, défor rnee, des êtres et des choses : masques carnavales - rJTfW ' ' feS/ d6S vlsaS'es humains et teintu 1 le« fantaisistes des merveilles de la nature.. Un< S Paul Adirer? rQduit' suivant Ie df . am'11 effet d «Il spectre de a dégénérés- - cence visuelle » de la Matière défigurée." 5 , , . . application outrée du principe de la li-» berte vis-a-vis de toute dépendance 'logique et ^ presque le refus de dépendre d'aucune règle. opie, i.uision, car rien ne saurait s'édifier • Km°rnir S?US ^ f°ndamentales ratio" nel.es_ , pai conséquent, a toute création des rè- rie?comnlèfSeUt f £e,,peu'v.ént .i«™ais être abo-coinp.e.gment. Celles-ci sont susceptibles dp se métamorphoser à travers les siècles pour rester gMc"en7°LpU constituant, de la sorte, f' V V SvUe transformations dues à Fn% rt sai»°. sagement auto" Silmen rrfla'+SUPPreSSi0n' Ce serait ï'a- nn^i , T" ,l t0"î l)rIncIPe de raison et d'é-qU'lihre. L absence- absolue de toute régie et de tout bon sens est une utopie anormale, qui ne sau •ait perdurer, car une telle anarchie^'coiSff tue plus de l'art, mais du chaos, teux-ia ne sont point des artisies qui ont be ri1"'0 Jri,U'%d" boV,lé«r et de. déborder de pLiisn po,u. nue leur pinceau consente à cawg- -muafiasmes' ina!.?Slfi''lllie"pUie profonde, une reconnaissance infinie, eux, pour qui le bruit du canon et le récit de tant d'horreurs n'ont d'autre résultat que d'enkvloser leurs bras, vient-on récemment de déclarer vertement ! Le même, les peintres qui professent le mépris des règles saines et sages ne sont plus des artistes ou des artisans et partant ils ne peuvent plus guère se prévaloir de l'un ou l'autre de ccs titres enviés. Ce sont de plus ou moins habiles acrobates de la couleur ou de la ligne, se livrant à des exercices grotesques; répudiés par le bon goût et la simple raison. L'Art classique, qui est l'art suprême, ne peut, disent certains, à lui seul guider toutes les générations, sous peine d'arrêter le progrès devant une barrière infranchissable et, dès l'instant où l'on ne peut plus a faire mieux » le temps est venu de a faire autrement ». Cela me fait l'effet d'un sophisme décevant. Il vaut mieux rester dans le « statu quo » que de s'engager sur la route de la décadence nous menant vers la ruine du « Beau », en essayant grotesquement de lui opposer de chimériques élu-cubrations.ltien n'est beau que le Vrai, a dit Boileau. Voilà pourquoi l'Art Vrai, l'art proprement dit, l'art classique et esthétique, l'art tout court et sans épitliète, l'art qui sortit du génie des maîtres qui l'immortalisèrent par leurs chéfs-d'ceu-vres, restera éternel et immuable, s'imposant de lui-même, presque déifié par l'admiration de l'humanité de tous les temps. Et, devant cet art, tous les artistes, à quelque Ecole qu'ils appartiennent s'inclineront en lui demandant conseil et inspiration. C'est l'exigence de la loi du Beau et du Vrai, à laquelle nul « véritable artiste » ne peut se dérober sous peine d'hérésie et de renoncement. Loi indestructible, subsistant en dépit des évolutions d'un présent tourmenté, comme elle subsistera dans un avenir peut-être plus, agité, de même qu'elle a régi un passé laborieux qui l'a faite immortelle. ROBERT HORIL. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS Londres, 5 juin. (Reuter). — Le vapeur suédois Lan'and, en route pour- Middlesborough, a sombré à 55 mille» de Peterhead. L'équipage de 19 hommes et 4 femmes a été débarqué à Peterhead. Berlin, 4 juin. — Le Journal de Francfort annonce oue le 31 mai, un sous-marin allemand a fait sombrer un croiseur auxiliaire anglais de 12,000 tonnes près de l'île de Strato et que le 2 juin, un sous-marin allemand a torpillé uu croiseur-cuirassé anglais près de Tenedos. Londres, 4 juin. — Deux trawlers ont été coulés mardi soir par un sous-marin allemand. Le l'équipage de 10 hommes d'un des travlers, ( ont été tués par la torpille du sous-marin. Brest, 5 juin — Le vapeur Pinfcld, do Brest, a éti coulé, hier midi, dans la Manche par un sous-marin.L'é qui'pag.3 a été sauvé Londres, 5 juin. — (Router.) — Lo vapeur ïona 3,344 tannes, et '!e voilier Chyopras ont été torpillés jeu di t,T>r. s de l'île Fair. Ls équipages sont arrivés à Kirk wall. Deux voiliers do Powestoft ont été torpillés jeud dans la mer du Nord. Les équipages sont arrivés à Lo westoft. LA GUERRE Communiqués officiels F] ÇAIS e I P611'™} 4 juin (lô h is). — A l'Est de la su-c'elie de Souciiez noù ogres sons vers le village ce oucliez et avons 'vé un cabaret isolé que ennemi avait organi.nous avons fait une cinquantaine de pnsoniïi et pris 3 mitrailleuses ; sur ie reste du front, t bats d'artillerie. o ^]arJ',SyA ^ ïULn (là he s), — Dans la région au ua cl Arras, où Vacité de Vartillerie a été - y'ar\ e>- 'a lutte se pou t. Au Nord de la sucrerie de bouchez, nous n ; sommes emparés d'une Jane née ennemie et y t ns fait une trentaine de prisonniers. Dans A euville-St- Va ' une tentative de contre-attaque allemande été enrayée à coups de grenades. Dans le a Lab inthe », au Sud de Neu-vi e, nous avons encot gagné une centaine de mares. Les AJ.leiyi'andM. ivec une pièce tirant à ongue portée et visant rdun ont lancé quelques o us qui n ont -pas att ut leur objectif. Noits avons, de notre cote, t bardé le front Sud du camp retranché de Metz Les Allemands ont aussi envoyé sur Samt-Dié'■ uelques projectiles qui n ont causé ni pertes, ni légats matériels. ANC AIS Londres, 5 juin. — yl rréà&ial French annonce sous la date, du 4 court it$ Depuis la prise de que que's but/ments, n'ai u'c pendant la nuit du 'i,.ma.li cf'n^ de quel;/ne terrain du château iuitcle Ilooçje, à J h)t.\à l'Est d'Y près, nos fWm'w'iftiemsaU: hier soir nous les avons cependant repris. Au Nord-Est de Givenchy, nous avons chassé hier l'ennemi sur une distance de 200 m. de ses tranchées et nous fîmes 48 prisonniers. Au lever du solei\l il nous fut impossible de maintenir sous le feu de Vadversaire, les tranchées conquises la veille. RUSSES Pétrograde, 5 juin. — Dans la région de Schav-l-en, au cours dû 2 et 3 juin, des escarmouches eurent lieu, sans résultat essentiel pour aucun des deux partis. Au Bobr, l'ennemi bombarda dans la soirée du 2 juin la forteresse d'Ossowjetz avec l'artillerie lourde. Du front du Nareiv, ainsi que de la rive gauche de la Vistule, rien de nouveau. En Galicie nous avons eu quelques succès sur la rive gauche du San au delà de l'embouchure de la Wislolc, particulièrement au village de Nowo-salec, à l'Ouest de Rudnik. Sur la rive droite du San l'ennemi continue son offensive dans la vallée de la Wisznia. Le co-mbat se poursuit encore. Entre Przemysl et le Dnjestr, dans la région de Kruhemca, nous avons repoussé l'ennemi en lui infligeant de grandes pertes.Entre les, fleuves Tys-muiienica et Stryj, nos troupes se sont retirées, en arrêtant les progrès de l'ennemi, sur les têtes des ponts au Dnjestr. Pendant la nuit du 3 juin l'ennemi tenta d'enfoncer ces retranchements, en suivant de très près nos troupes. Il fut refoulé et laissa un grand nombre de morts devant, nus nositions. "rétrograde, 0 p un. — Dans la région aela co- ■ te, notre artillerie a détruit par un tir précis quel ques abris souterrains et quelques retranchements turcs. A Olti, feu d'infanterie dans la région de Tewe, sans importance aucune. Dans la région de Malasgert, les Turcs et Kurdes ont attaqué le village de Perilc. Egalement il'offensive des Tmes, exécutée de Aduldschewas, en même temps contre Karali et Liater, fut repoussée. Dans la direction de Wan nos troupes ont attaqué celles des Turcs, ces dernières occupent des positions sur les hauteurs au Sud de Rakor sur les cols, hauts de 3,000 mètres de la chaîne des montagnes de. Dschawlaba. jS; TURCS Consïantinople, 5 juin. — Au front des Dardanelles, dans la région de Sedd-ul-Bahr, l'ennemi, appuyé de renforts qu'il a reçus ces jours derniers, attaque violemment depuis hier après-midi, mais il fut repoussé var nos contre-attaques. Jusqu'ici nous nous sommes emparés de 5 mitrailleuses. Le combat continue également aujourd'hui très favorablement pour nos armes. Nos batteries de la côte, sur la côte de VAnatolie, bombardent efficacement, dès que le moment leur parait favorable, les colonnes d'attaques et l'artillerie de l'ennemi, ainsi que ses navires, s'ils se montrent. Un obus a touché le Braix. Près d'Ari-Burnu pas d'action, importante. Le 30 mai un sous-marin allemand a torpillé et coulé dans la nuit un navire ennemi près des îles Strato, au Sud de Lemnos. On n'a vu^diterminer de. nuel tniie iuult ^ n bris ont dérivé à la côte de Smyrne. Sur les autres fronts, rien d'important. Rotterdam, 5 juin. — Le Nieuwe Bolterdamschc Courant annonce : Un sous-marin allemand a coulé mercredi près des îles'Scilly, lo va-penr belge Delta, par environ 40 coups do canon. L'équipage do 11 hommes a été débarqué à Saint-Marys. SUR MER Paris, 5 juin. — Les journaux annoncent : Le torpilleur anglais Motia a heurté une mine dans la mer du Nord. Il put, malgré cela, atteindre le port le plus proche. BELGIQUE. — Repos de l'armée belge Zurich, 5 juin. — D'après une nouvelle du N eue Zuriclier Zaitung, une grande partie de l'armée belge a été retirée du front de combat de la Flandre, en vue d'un repos et a été remplacée par des Sénégalais français. BELGIQUE. — Les combats près d'Ypres TJn officier de la cavalerie de la garde écrit dans une lettre du front au Morning Post, en date du 27 mai : Il faisait un temps affreux. C'est un miracle que quelqu'un soit sorti vivant de l'enfer du feu d'obus. Ils ont raison, nous n'avons pas de canons réglés pour nous appuyer ; ce que nous avions, c'étaient des canons de campagne et deux soixante livres. Mais les canons de gros Calibre allemands pouvaient tirer de 4 heures du matin jusque dans la nuit. Maintenant, un certain nombre de gros canons et d'obusiers sont arrivés sur les lieux, mais trop tard pour sauver -nos hommes. Nous formons maintenant la réserve mobile près d'Ypres, et ce qui reste de nous sera probablement encore envoyé dans les tranchées. Je suppose que la cavalerie â occupé cette ligne pour que l'infanterie puisse se reposer; celle-ci a derrière elle une époque terrible et est complètement épuisée. Lans quelques cas, les tranchées étaient pendant 21 jours sous un feu d'obus terrible.La 5me Cinque Ports Territorial Bataillon du régiment Royal Suffolk a beaucoup souffert dans le combat du 9 mai. Le capitaine S. L. Courthope (membre du Parlement^ écrit au vicaire de Wadhnrst nue la compagnie a perdu 4 officiers. 120 sous-officiers et près de 150 hommes, ayant participé au combat. Le major E. S. Langham, commandant du bataillon,1 a été blessé et dit '••<£ une lettre : Lii poussée en avant commença après un bombardement de 40 minutes. Alors S'ouvrit le feu terrible de l'infanterie, des mitrailleuses et de,< ; sliraunells. Personne ne put avancer ni reculer Les hommes disent que le feu de Mons et d'il pre: ne peuvent être comparés à celui-ci. Nos hom mas étaient héroïques, mais abandonnés ; il n'a ' valent qu'à attendre la mort. Après des heures interminables, nous reçûme l'ordre de reculer, mais c'était plus tôt dit qu fait. Nombre d'hommes se trouvaient à 30' yards au devant de nos tranchées, la plupar blessés. Nous fûmes alors rappelés pour maintenir une tranchée. On devait reprendre l'attaque trois heures plus tard, à 12 h. 30. Ces ordres furent modifiés de temps en temps. Einalement, nous arrivâmes dans une autre tranchée, où l'on me dit d'appuyer au besoin des troupes qui devaient attaquer à 4 h. 45. Pendant tout ce temps, le feu d'artillerie fut terrifiant. Nous étions bombardés par 8 obusiers. ITALIE. — La désorganisation Zurich, 5 juin. — Lo comte Voltolini relève dans le Neue Zuricher Zaitung,les sentiments militaires de l'Italie et fait ressortir la situation difficile du gouvernement de devoir maintenir dans les masses par leurs .genres de manifestations, les sentiments guerriers et l'enthousias-mo national. Dans la campagne, les conséquence se font déjà sentir. Il y a pénurie de main-d'œuvre pour soigner la rentrée'de la récolte. L'absence de grandes masses do réservistes de l'Allemagne et de l'Amérique, a décidé dès maintenant le gouvernement d'appeler (partiellement la classe de 1895 et 1897, afin de compléter les formations de réserve, ainsi que la milice mobile, de manière qu'en ce moment tous les hommes de 18 à 32 ans se trouvent sous les armes. Pour combler les vides, le gouvernement dut même procéder au transport de l'infanterie de marine dans l'armée de terre. A cela s'ajoute quo les agriculteurs vendent maintenant tout ce qu'ils ont à n'importe quel prix pour ne pas devoir le livrer contre des bons de réquisition à la direction de l'armée. La réaction matérielle est également très déprimante. Partout on entend les pauvres gens se plaindre que l'argent qui leur était destiné par le gouvernoment ne leur sera pas remis encore cette fois-ci, comme les 30 millions do ,liie qu'il avait acordé pour atténuer la disette de îécollo, mais qui ne sont jamais parvenus aux intéressés. Les défauts dans l'organisation du service sanitaire, déjà constatés par dos experts, lors de la mobilisation, devient maintenant, comme on s'y attendait, très visible. I manque des ambulances, des médecins, des ambulanciers exercés et du personnel auxiliaire. Dans l'ensemble, le comte VoltoUini comprend que les agriculteurs commencent déjà maintenant leurs pèlerinages, non en faveur do la victoire, mais en faveur du retour de leurs aimés et de la fin de la guerre. ITALIE. — La persécution des Allemands Lugano, 5 juin. •—- La haine contre les Allemands prend toujours des formes plus violentes. Dans chaque allemand séjournant en Italie, on voit un espion. Même des gens à qui on avait assuré qu'ils pouvaient rester tranquillement eu Italie, ont été arrêtés. Deux professeurs d'origine allemande ont été arrêtés à Milan pendant l'instruction. Deux jours avant, leur habitation avait été pillée et tous leurs livres brûlés. Jeudi et vendredi de la semaine dernière, on attendait à Lu-gnno beaucoup d'Allemands qui avaient annoncé ' leur arrivée ; ils ne sont pas arrivés jusqu'ici. ITALIE. — Combats violents Zurich, 3 juin. — Les journaux du canton df 3 Graubuiiden annoncent qu'un violent combat : ? eu lieu dans le défilé de Stelvia, entre des avant ) gardes italiennes et autrichiennes et que les Ita t liens auraient subi des pertes considérables. ANGLETERRE. — Exploits des Zeppelins Berlin, 5 juin. — Dans la nuit du 4 au 5 juin, nos dirigeables navails ont exécuté des attaques contre l'embouchure fortifiée de l'Humber et contre 1© point d'appui do la flotte de Harwich. Les installations du port do Harwich furent inondées de bombes avec do bons résultats. On observa de nombreux grands incendies et des explosions, dont une très forte d'un réservoir d'huile ou d'un tank de pétrole. Une station de chemin de fer fut également inondée de bombes. Nos dirigeables ont été violemment bombardés, par des canons de terre et dea navires, mais ils ne furent pas touchés. Ils sont revenus indemnes. Londres, 5 juin. — Le Bureau de presse de Reuter publie i Des dirigeables ennemis ont visité les côtes sud-orienta-les et orientales de l'Angleterre. Us jetèrent des bombes à plusieurs endroits qui occasionnèrent quelques dégâts matériels. Le nombre d'accidents est extrêmement minime. ANGLETERRE. — La contrebande sur le « Lusitania » Londres, 5 juin. — On annonce de Washington au Daily Neios : Le comte Bernsdorff a remis o au secrétaire d'Etat, M. Bryan, quatre témoignages sous serment de réservistes allemands qui ont visité le Lusitania avant son départ et qui y virent des canons cachés. ANGLETERRE. — La guerre des fabriques de munitions Londres, 5 juin. — Lloyd George a déclaré dans un discours à Manchester : La guerre dépend maintenant des fabrioues de munitions. Les victoires allemandes en Galicie sont attribuées exclusivement aux provisions immenses de munitions et à la meilleure organisation des fabriques allemandes. Si on avait pu inonder les Allemands d'obus, comme les Allemands l'ont fait avec les Russes, les Alliés auraient déjà envahi l'Allemagne et la fin de la guerre serait proche ; par conséquent, tout le monde doit aider à procurer à l'armée les munitions nécessaires. Lloyd Georges conteste qu'il ait voulu introduire le service militaire général. Il y a plus de volontaires que des provisions d'armes. ANGLETERRE. — A propos du service général Londres, 5 juin. — Le Daily Chronicle commente les déclarations de Lloyd George, au sujet du service général et dit : S'il devient nécessaire et s'il est solennellement déclaré nécessaire par des ministres qui ont la confiance do tous les partis1, les patriotes l'acceptent ; s'il lui est imposé par le tapage de gens mal informés,ayant des préjugés et irresponsables, qui mettent en danger l'harmonie du peuple, nous ne l'acceptons pas. RUSSIE. — Grand Conseil de guerre Bâle, 4 juin. — Come l'annoncent, les Basler : Nachrichten, de nombreux généraux, anciens mi-i nistres et gouverneurs généraux qui sont les conseillers habituels du Tsar, sont arrivés à Saint-Pétersbourg. On croit qu'un grand conseil de guerre se réunira.

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