Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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04 September 1917
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s.n. 1917, 04 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639mw2w/
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*4°"' Année - N. 1053 • Ed. g lllt CENTIMES Mardi 4 Septembre 191? %gjupçgp«m. mt n ^goa ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de . 2 Mois 1 Mois Fr,3.00-Mk.2.40 Fr.l,50-Mk.l,20 TIRAGE : 850.©ûû PAR JOUR Le Bruxellois I Rédacteur en Chef : Keiaé Armand Journal luiliSlaa Indépendant i | Rédaction, Administration, Publicité, Vente : s | BRUXELLES, | AI\iNUW^E,3 » — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Les Lsiàreaïâîs du « OI?«JKËLLOIS » se tray^earï i^UE DE LA CASERNE, 33 et 3S, à Bruxelles (près de las plase A^ïieesssas). Les Finances il Guerre DE LA BELGIQUE Le journal flamand « Vrij Belglë », paraissant à La Haye, s'est demandié comment le gouvernement belge exilé se procure les ressources pour faire face aux dépenses de la guerre. Le journal en question déclare qu'i1 ressort des déclarations officielles faites par le ministère belge des finances, que ces ressources sont couvertes ; 1° pan' les recettes que l'Etat se trouve encore en mesure d'encaisser (sans préciser la nature de ces recettes qui ne doivent pas èire bien lourdes) ; 2° par les avances de la Banque Nationale de Belgique, et 3° par 'es avances consenties par les Alliés. Ce sont ces dernières qui jouent le rôle capital dans les recettes budgétaires belges depuis la guerre. A la date du 14 juillet 1917 les avances des Alliés à la Be'gique atteignaient le chiffre total de 2,913,387,000 fr. Sur ce chiffre, 237,500,000 fr. ont été consacrés au ravitaillement des parties occupées de la Belgique. Les avances des Alliés,fournies solidairement par l'Angleterre, la France et la Russie doivent servir exclusivement aux dépéri ses de guerre, aux subvenions accordées à la Commission de Secours belge, ainsi qu'aux frais d'administration des parties du royaume non occupées par l'ennemi. Pendant toute la durée de la guerre ces avances sont consenties sans qu'il soit exigé d'intérêts par les prêteurs. Depuis juin 1917, les dépenses occasionnées par le ravitaillement des parties occupées de la Be'gi-que sont couvertes au moyen d'avances consenties par les Etats-Unis au même taux d'intérêt que celui de l'emprunt dit de « la liberté », c.-à-d. à 3 1/2 p. c. Mais il est plus que probable que, d'ici peu, l'appui financier de l'Amérique s'étendra également à d'autres dépenses de guerre. Voilà la quintessence des informations fournis par le journal « Vrij België ». Elles suscitent quelques commentaires de la part des principaux organes de la presse hollandaise et allemande, que ncî-o so&uiiiviics ici. En premier lieu on esc frappe du chiffre élevé des dépenses soi-disant effectuée® pour le ravitaillement de la Belgique occupée. Ce chiffre de 237 millions parait exagéré. Il ne faut pas oublier que les contributions volontaires des citoyens belges atteignent, en moyenne, 1® chiffre de 30 millions de francs par mois, d'après les chiffres officiels. Cet argent sert à payer partiellement les achats effectués en Amérique pour le ravitaillement de la population, et il est vraiment surprenant qu'une somme aussi importante que célle mentionnée ci-dessus ait été nécessaire pour parfaire le compte, Mais en admettant même qu'il en soit ainsi, il en ressortirait clairement que les E ats-Ums se font larg-'ment payer leurs « bienfaits ». Malgré cela, on croit généralement en Belgique et à l'étranger, que la Commfeetoa atwé'rioafaei est) un organisme de pure bienfaisance, absolument désintéressé. Ce qui frappe également, c'est l'importance considérable des avances consentes par l'An-gleterre à la Belgique. Il est évident que les avances de la France, et surtout celles de la Russie ne pèsent pas bien lourd dans le plateau de la balance. L'Angleterre n'exige pas d'intérêts. Mais ce qu; est certain, malgré tous les démentis du gouvernement belge, ou plutôt justement en raison de ces démentis, c'est que l'Angleterre s'est réservé comme gage des biens territoriaux belges, en l'espèce le Katanga, objet de tant de convoitises et si riche en cuivre (et une promesse de mettre le railway belge en régie capitaliste). Msis comme aucun territoire colonial belge ne peut être aliéné au profit d'une Puissance étrangère, sans l'assentiment préalable de la France qui possède un droit d'option et de préemption sur tout le Congo belge, il faudra que cette dernière donne son conseste-ment. Or, il est plus que probable qu'après la guerre, la France ne sera pas de sitôt en état de consacrer de grosses sommes d'argent à l'acquisition de territoires coloniaux. Ce qui fait que les Anglais auront des chances réelles d'acquérir à vil prix, après la guerre, le Katar.ga et ses richesses minières qu'ils convoitent depuis 1836. Abstraction faite des intérêts matériels très considérables que les Anglais ont déjà engagés au Katanga, la possession de ce territoire leur permettrait d'achever enfin la construction d'une ligne ferrée du Cap au Caire, à laquelle il ne manque que la traversée du Katanga et le tronçon longeant le lac Tanganyka. Or, ce chemin de fer qui traverserait l'Afrique entière depuis son extrémité la plus méridionale jusqu'à la Méditerranée, ferait des Anglais les maîtres incontestés du Continent noir. (A. M.) LA GUERRE Csmmiinlf nés iflciels ALLEMANDS BERLIN, 3 septembre. — Officiel de midi .• Ïlieàtïe de la guerre à l'ouest. Par un temps d'ouragan et d'averses, la lutte d'artillerie a été intense dans certaines parties du iront en Flandre. Auprès des autres armées, à la Meuse également, généralement minime. A ta route C ambrai-Arras, une vigoureuse attaque anglaise a échoué. Près de la ferme d'Hutle&se. le gain de terrain des Français a été considérablement rétréci, au cours de combats de tranchée. [ Théâtre cle la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ielci-maréchal général * Orifice Lôopold da Bavière: < Après une préparation soigneuse, des divisions s allemandes ont franchi la Dwina le malin du 1er C septembre, des deux côtés aUxkull. Une intense n action de l'artillerie et des lance-mines a précédé s dans la iravrsée l infanterie qui, après un combat P de brève durée, a pris pied sur la rive septentrio- n noie au fleuve. D'énergiques attaques ont repoussé n les Russes là où Us opposaient de la résistance. r Les mouvements de nos troupes sont en cours et ' se déroulent méthodiquement. Sous l'effet de no- v ire progression, l'ennemi a abandonné ses posi- ] iions à l'ouest de la Duna. Là également, nos di- /' visions progressent au cours d'engagements avet h des arrière-gardes russes. D'épaisses colonnes de i■ toute espèce se pressent en toute hâte vers le nord- c est sur les routes rayoniumt de Riga; les bourga- a des et les fermes en flammes montrent le chemin & de l'aile occidentale en retraite de la 12e armée f> russe. _ n Front d'armée du général colonel archidue Joseph: L'action se ranime dans les vallées fluviales sur p la pente nord-est des Carpdhes boisées. Au sud de n la vallée du Trolus, plusieurs attaques roumaines r entreprises au D. Cosza et près de Grozesci, ont i échoué. d Groupe d'armée du leldmaréeiral généra! 4 voa Mackeœôn ; d Dans les montagnes, entre les iV'fëes êe> la i Susila et lie la Putna, nos régiments ont repoussé p de vigoureuses attaques russo-roumaines par des j, contre-attaques. En y comprenant les 200 prison- n niers tombés à cette occasion en notre pouvoir, s leur nombre s'élève pour ce champ de combat de- ç puis le 28 août à 20 officier ^ei 1,650 soldats, le e butin à 6 canons avec ajfùls, 60 mitrailleuses, de a nombreux lance-mines et véhicules d'armée. près n de Marasecti également, 1er Roumains ont attaqué q vainement. ■ p Front en Macédoine : " Ce matin, des attaques françaises se sent écroulées sous des pertes élevées près de Brcstinfel, au nord-ouest de Monaslir. Les Serbes ont subi de ; nouveau au Dobropolfe une défaite sanglante. BERLIN, 3 septembre. — Officiel d'hier soir ■' A l'ouest pas d'actions d'envergure. De s corps allemands ont franchi la Dwina au sud-ouest de Riga. Sous leur pression les Russes ont commencé à évacuer au plus vite leur tête de pont à l'ouest i de la rivière. ^ La guerre sous-marine. d BERLIN, 2 septembre. — Officiel : ( V Nouveaux succès sous-marins dans la Manche et ^ dans l'occan Allant.que ; 4 vapeurs et 2 voiliers jaugeant un total brut de 17,500 tonnes, notamment.-3 vapeurs armés à charge complète, le schooner français « Maria Alfred » chargé de sel pour Fé- ^ camp et « Pauline Louise », ainsi qu'un vapeur chargé de 5,700 tonnes de sucre pour la France. . D'après Us informations de nos sous-matins, parvenues jusqu'à présent, plus de 6,000,000 de tonnes de jauge brut du tonnage marchand utilisable de nos ennemis ont été an anties. a BERLIN, 2 septembre. — Officiel ; i Tôt dans la mahneè du 1 septembre, une de nos I patrouilles de couverture ''est rencontrée au nord « ae Horns Riff ai'Sc des croiseurs et torpilleurs anglais. Après un comt combat l'ennemi, qui a été bombardé par un de nos avions, s'est soustrait à l'intervention de forces combattives plus importantes. Quatre navires de pêche utilisés par nous comme navires de patrouilles ont été endommagés 6 et échoués à la cCie dans les eaux territoriales da- 1 noises. La plus grwde pat lie de leurs équipages serait débarquée. r. AUTil§€H3EN r a VIENNE, 2 septembre : Théâtre de la guerre à l'est L'ennemi s'est efforcé en vain de disputer à nos alliés par de fortes contre-attaques, les succès obtenus par ceux ci au nord-ouest de Focsani c Tiiôàtre de la guerre italien La ville ouverte de Triesle a été visitée une fois ^ de plus par les aviateurs italiens qui ont lar*;é un r total de 70 bombes. A l'isonzo il n'y a pas eu de a grands combats hier. Des attaques italiennes par- ( tielles sur le haut-plateau de Bainsizza-Heilig?geist, ^ ptès de Gorizia et près de jamiano ont échoué et furent accueillies par des contre-attaques couronnées de succès, de nos troupes spéciales d'àssaut. a Dans la région au Monte San Gabriele nos canons 1 ont tenu en respect les masses ennemies. Dans la nuit du 1 septembre 10 officiers et 315 soldats ® appartenant à six regimenis italiens sont restés comme prisonniers aux mains des vaillants défen- ci seurs. TURC& ar p CONSTANTINOPLE, 1 sept. — Officiel : En Pérse, nous avens chassé le^ Russes de Mexiwan. Au front du Caucase, activité animée d'aviateurs. Sapra a de nouveau été attaqué durant la nuit du t 30 août par des aviateurs ennemis. Quatre habitant^ l ont été tués et deux blessés. Dans la nuit du 31 ' août, feu d'ariillerie animé d'une demi-heure con- / Ire l'aile droite de noire groupe de Gaza. Le 31 r août, activité plus intense des aviateurs ennemis. SOFIA, 1 septembre. — Officiel : Front en Macédoine j Dans la région de Bitoliaifaible feu d'ariillerie. >ans la boiw'e de la Carm, les Italiens ont at-iqué la hauteur 1050 après'lune violente prépara-Ion d'ariillerie et de mines, mais ils fur~*; ré-poussés par une contre atic&ile des détachements ilemands. Les Allemandsffirtni prisonniers 20 oldats du régiment italien %. 162. Au sud de la Izerna, violent feu d'artillerie près de Gradesoh-iiza. De faibles groupes er}nemis ont tenté de 'approcher de nos positionsJ mcas ils furent re-oussés par noire feu. Dans li région de la Mogle-a, près du Dobropolje et sdj les hauteurs avoisi-antes, les Serbes ont entremis aujourd'hui ertio-s, après une violenie préparation d'artillerie et de lines, des attaques violenttL et réitérées, mais aines, qui leur coûtèrent le&plus lourdes pertes, usqu'au lever du jour, ils attaquèrent par trois vs, mais jurent chaque foi<urepoussés pur notre tu. Lors de la dernière aliobj.e, ils réussirent à énétrer dans nos Irancliée si avancées, mais une onire-allaque les rejeta hor&des tranchées, bon-ces de cadavres serbes. LcÊjournée durant, les orbes cherchèrent à allaquer à cinq reprises en lisant une gigantesque dépends de grenades et de unes, mais chaque fois Us f&rent moissonnés par otre feu de ban âge. Quelquél-uns de leurs déta-hements d'inlanterie qui réussirent à se rappro-her en un endroit d'un obstacle, furent anéantis ar notre feu de mitrailleuses ht de bombes. Trois ùlrailleuses et d'autre matériel de guerre restè-°-ni entre nos mains au cours de ces combats. A Oté de la vaillante attitude de nos détachements 'infanerie et de mitrailleuses, îconire la ferme ré-istance desquels vinrent se briser le,s attaques ésespérées des Serbes, il convient de signaler 'excellente collabotation de l'tartillerte. Grâce à '-ur feu efficace, il fut possible d'étouffer la plu-art des attaques de l'ennemi. Au sud de Rumo, '.u d'artillerie animé. Au sud du village de Moj-a, un détachement ennemi tenta de pénétier par ut-prise dans nos tranchées, mais il fui repoussé ar le feu de nos postes avancés. Entre le Vardar t le lac de Doiran, feu d'artillerie qui se maintint vec violence au sud de Doiran. Une colonne en-emie tenta, grâce à la tombée de la nuit, d'alia-uer la hauteur du prince Cyrille ; il fut repoussé ar noire feu. Combats de patrouilles à h Strou-w inférieure. Front eu Hauraaiiiô : " En divers points du front, depuis Mahmudieh isqu'à Ga'alz, fusillade et salves de canon iso-:es.F&MéÇ&îà PARIS, 2 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : Sur le front de l'Aisne, l'activité des deux artit-iries s'est maintenue très vive pendant la nuit, les tentatives de coups de main sur nos postes e la région de Cemy ont échoué. Au nord-ouest 'Hurtebisej l'ennemi a contre-attaqué de nou-eau les positions que nous avons conquises dans 2 soitée du 31 août. Nos jeux ditigés avec préci-ion ont complètement brisé l'attaque qui n'a pu border nos lignes. Sur la rive gauche de la Meu-e, action d'ariillerie intermittente au nord de la ôle 301. Sur les hauts de Meus", nous avons ar-âié à deux reprises des coups de m-iin ennemis. \?uit caiine partout ailleurs. PARIS, 2 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. .* Rien à signaler en dehors d'une assez grande ctivité de l'artillerie dans la légion d'Hùriebise, ers Maisons-de-Champagne et sur le front de 'erdun, dans les secteurs de la côte 304, de Sa-logneux el de Beaumont> eisssE PETROGRAD, 1 septembre : Sur le front à l'ouest, fusillades habituelles; lies ont été plus violentes dans la direction de 'ilna et dans les secteurs de Smorgon et de Krevo. Sur le front en Roumanie, dans l'a direction de 'oesani, hier soir, vers 6 heures, des forces enne-lies plus considérables ont attaqué les positions oumaines établies an nord-ouest de Presii. Cette Itaque a été enrayée par un feu de barrage. ITALIEN: ' ROME, 1 septembre : Sur le haut plateau de Bainsizza, opérations beau-oup plus calmes. Sur les vetsanis septentrionaux du Monte San labriele et à l'est de Gorizia, très violent combat, 'ar des attaques acharnées et réitérées, l'ennemi tenté hier de nous déloger des positions que nous .Tons conquises. Il a été chaque fois repoussé 'une manière sanglante. Sur le Carso, dans la vallée de Brcstovizza, nous vens pris d'assaut de nouvelles parties d'une tran-kée. ^ Hier, nous avons fait prisonniers 32 officiers et 85 sous officiers et soldats. Une grenade italien? p détruit une installation e chemin de fer à Grahova. Sur le froni du Trentin, nos patrouilles ont été clives, De petites attaques ennemies ont été re-oussées.ANGLAIS LONDRES, 2 septembre : Le temps incertain continue. L'artillerie enne-lie s'est montrée active durant la nuit au sud de ,ens et à proximité de la côte. LONDRES, 2 sept. — L'Amirauté publie : Nos orces navales légères ont détruit ce matin quatre eleveurs de mines ennemis devant la côte de Jui-land. Deraières Dépêches Les combats à l'Ouest, à l'Sst et esi Macédoine. Berlin, 2 sept. — En Flandre, des poussées dû patrouilles anglaises ont succédé au violent feu contre la boucle d'Ypies depuis le 1er septemuiù à midi jusqu'au matin du 2 septembre; elles furent repoussées partout. Dans la région de Holle-beke, les Allemands ont partout avancé leurs tranchées de cent mètres. Ces derniers jours, l'activité d'afca,qute anglaise, s'est visiblement affaiblis1. Il n'est toutefois pas exclu que les Anglais ne risquent de nouvelles attaques p'jur sauver leur prestige, avant d'avouer qua la deuxième grande bataille pour la baseï des sous-maiins est perdue pour eux. L'attaque anglaise contre Lens, à l'occasion da laquelle des divisions canadiennes ont été sacrifiées, est déjà provisoirement abandonnée. En Artois, l'activité combattive a été minime. Des deux côtés de St-Quentin, le feu n'o augmenté que temporairement d'intensité. Au cours du combat mentionné nier près de Vendhuille, les Allemands ont fait prisonniers 3 officiers, 29 hommes, et se sont emparés de 3 mitrailleuses et d'un grand nombre de fusils. Au cours d'une atlaque de patrouilles faite le 1er septembre, les Allemands ont fait 11 prisonniers près de La Fère. Au Chemin-des-Dames, il n'est resté aux Français de leurs atl2ques du 31 août, marquées par des pertes considérables, qu'un simple élément de tranchée antérieure sur un kilomètre de largeur environ. A l'est de Vanxaillon, des troupes spéciales d'attaque allemandes ont ramené des tranchées françaises, 10 prisonniers et 2 fusils à tir rapide, tout en n'éprouvant eux-mêmes que des pertes minimes. En Champegne, les patrouilles allemandes ont également fait des prisonniers. Au front de Verdun, 1 attaque française continue à s'arrêter; le feu d'ariillerie est resté également minime le 1er 'septembre et n'a augmenté d'intensité que vers le soir. A l'Est, l'activité combattive s'est accrue à la Dwina et près de SmOigc-n, des deux côtés du Serein elle s'est ranimée. Les Russes ont incendié le village d'Cprischeny ainsti que la gare de Tere-b'estie. A la So.ka et à la Bistritza, les coalisés ont fait avec succès des attaques de patrouilles. Dans la région montagneuse de la Susita, les Russo-Roumains ont fait des efforts désespéras pour arracher aux coalisés leurs gains de terrain de ces derniers jours.Plusieurs attaques prononcées avec de fortes masses de troupes après un court feu d'artillerie, se sont écroulées avec de lourdes pertes sanglantes pour les Russe-Roumains. En Macédoine, le général Sarrail a commencé également, après un retard en tout cas notable, sa collaboration aussi sanglante qu'inutile d'habitude, à 1 offensive générale de l'Entente. Les attaque® serbes ont continué con.re Dobropolje. La force d'attaque des Serbes est toutefois déjà tellement affaiblie, que leurs assauts ont pu être aisément repoussés. Les Français, qui ont attaqué l'après-midi du 1er septembre, après une foite préparation d'artillerie, des deux côtés de la route Moaastir-Prilep, ont certes réussi à pénétrer dans les tranchées-antérieures, mais ont été vaincus au cours de corps-à-corps par les défenseurs bulgares. Ce qui ne tomba pas sur le champ de bataille, fut fait prisonnier. La bataille de Veidum. Berne, 2 sept. — Le critique militaire du «7vla-tin» écrit : La dernière phase de la bataille de Verdun peut être considérée comme terminée d'après le plan élaboré par l'état-major français. Une offensive ultérieure au nord de Verdun nécessiterait de nouvelles dispositions. L'Amériçuo et la Hcllands. Washington, 2 sept. (Reuter.) — Les négociations au sujet de l'exportation de céréales pour la Hollande sont interrompues, attendu que des pourparlers ont lieu entre l'alramistration des vires &t l'ambassadeur hollandais au sujet des contre-propositiens. On s'est mis d'accord la semaine dernière au sujet de la libre sottie de 30 chargements de céréales. Elle n'a toutefois pas été exécutée, attendu qu'on ne s'est pas entendu relativement à la quantité qui devait être adressée au Comité de secours belge. Les divulgations de l'ambassadeur Gérard. Stockholm, 2 sept. — L'« Aftonbladet » fait remarquer relativement aux dernières divulgations de Gérard. Mai heureusement, M. Gérard a peu de chance avec ses mémoires et ses divulgations tendancieuses. Celles-ci ne s'accordent pas bien avec les divulgations sensationnelles, dignes de foi, qui nous sont arrivées de Pétrograd, où Soukhomlinoff et l'ancien chef d'état-major Janusehkewitach avouent franchement que c'est le commandement de l'armée russe qui a provoqué l'explosion de la guerre contre la volonté du Taar. Ces aveux jettent une lumière singulière sur la version du diplomate américain. Le procès Soukhomiinofî. Stockholm, 2 sept. — « Allehanda » écrit au sujet "de l'article « Ce qui a provoqué la guerre » du « Novoje Wremja », relativement -au procès Soukhomlinoff ; Il est évident maintenant que le télégramme de l'empereur Guillaume au Tsar aurait eu pour effet d'arrêter la mobilisation russe, si le Tsar n'avait pas été trompé par ses conseillers. La guerre pouvait être évitée, si la diplomatie avait eu le champ libre. Copenhague, 2 sept. — Le « Dagens Nyhetes » écrit an sujet du cas Soukhomlinoff ; Le soupçon que le parti militaire russe a agi plus ou moins à l'insu du Tsar, dans la mobilisation russe, est maintenant confirmé d'une façon plus éclatante' et plus sensationnelle que les partisans de ce soupçon ne l'ont oru. Ce document dévoile brutalement l'inquiétant jeu d'intrigues politiques qui mettait en péril les intérêts les plus élevés du peuple. Bâle, 2 sept. — Du « Basler Anzeigesr » : Que dira maintenant Wilson, qui cherche à endosser de la façon la plus âpre, la faute de la guerre à l'Allemagne? Que diront les socialistes français, qui ont imposé à Stockholm comme première exigence l'établissement de la faute, mais qui s'entêtent à vouloir chercher les coupables là où ils voudraient bienjes trouver? Et que dira l'Agence Havas, qui écarte comme au début de la guerre toutes les informations qui rte lui plaisent point et ne souffla mot dans ses communiqués de cet important aveu de Soukhomlinoff'?. Après les révélations de Gérard, plusieurs journaux français se sont écriés : « La vérité est en marche » et ont cru ainsi que la faute de 1 Allemagne apparaît à présent telle que la vérité serait en marche, mais dans un autre sess? Bien des gens devront maintenant faire à =5 corrections dans leurs cahiers. Berne, 2 sept. — Du « Berner Tegeblatt » au sujet de l'excitateur secret à la guerre : Il hohs semble que si l'information au sujet des intrigues inouïes était connue du peuple russe, le désir général de paix dont il est animé devrait se frayer le chemin avec une force élémentaire. Actuellement encore, lç paysan russe croit que l'empereur d'Allemagne a voulu envahir la Russie; à présent il apprend que ce monarque était d'accord avea le Tsar pour le maintien de. la paix, mais que trois fonctionnaires irresponsables ont pris sur eux ce plonger les peuples dans la misère et la mort, en. dépit de cette volonté pacifiste. Actuellement encore, Wilson affirme que le gouvernement allemand porte la responsabilité de la guerre et doit être changé — lisez : révolutionné. Mais la vérité se forcera le passage à travers tous les terribles' malheurs et fera éclater à la lumière du jour la calomnie et le mensonge. Lloyd George a déclaré -récemment, que les coupables devaient être rendus responsables, avant qu'il pût ê:re question da paix. D'accord. Voici les coupables et vo.ci l'occasion pour Lloyd George de mettre ses paroles en aciicn. 1.-13 conjuration iscnt&-révoiufcienn&ira à Pétrograd, Pétrograd, 2 sept. (Reuter.) — Lee journaux annoncent ; Une conjura.ion c^ntre^-iévcly, ^i- —» re a été découverte par le procureur de Pétrograd,. à l'occasion de l'ajournement de la Conférence da Moscou. Les chefs de la conjuration seraient des hommes politiques et plusieurs officiers. L'ce-<y. te a fourni les preuves du complot. Pétrograd, 2 sept. — Un rapport au sujet de .j conspiration contre-révolutionnaire dit : La plupart des arrestations ont été faites en dehors de Pétro-g>,ad. Le Gouvernement juge inopportun de publier les noms des personnes arrêtées'. L'activité contre-révolutionnaire a eu des conséquences menaçantes, DÉPÊCHES (Reproauites at i canton pieceaente.) Coatro les conseils des soldats et ouvriers anglais. Londres, 2 sept. — Lord Derby a ordonné que les Conseils des ouvriers et soldats constitués depuis quelque temps en Angleterre, soient dissous endéans les deux semaines. Toutes réunions de ces Conseils doivent être prohibées. Les autorités doivent immédiatement être averties chaque fois qu'on cosstatera encore l'existence de conseils des ouvriers.^'opposition contre le service obligatoire au Canada. D'après des nouvelles arrivées de Montréal à Amsterdam, 5,000 adversaiies de. la loi sur le service obligatoire ont déclaré qu'ils s'opposeront jusqu'au bout à l'introduction du service ob^ga-teire. Ils ont profédé des menaces de mori contra le président du Conseil, M. Borien, et l«s partisans de celui-ci. Les protestataires ont titré des coups de revolver ; ils ont. attaqué la police et ont brisé les vitres des bâtiments gouvernementaux lorsqu'ils eurent apprLs que la loi suf le service obligatoire avait été sanctionnée. Oictatura russe. Paris, 2 sept. — D'après le « Rjetsch », le gou-vernement sera réduit à cinq ministres avant li convocation de la Constituante. Kerenski, Tsere-telli et Tscheidse formeront une espèce de Directoire.Le combat naval à lïorns Ki2. RiogkSbing, 1 septembre (Ritzau). — Ce matla vers 7 heures, un combat naval a eu lieu devant Bjerregaardstrand. Quatre navires allemands ont dû s'échouer à la côte. Après l'échouage les Anglais ont continué le bcanbadremeint. D'après le journal « Ringkobings Amtsaris », les grenades anglaises sont tombées jusqu'à Ringkô-bingtjord, où unie maison a été endommagée, personne n'a été blessé. Environ 100 marins allemands ont débarqué. Il parait qu'il y a plusieurs morts. Des avions allemands et des sous-merkis ont pris part au combat. Copenhague, 2 septembre. — Le « Politiken a annonce que d'après les dires des marins allemands, les Anglais auraient employé des grenadeg remplies de gaz empoisonnés et Qu'ils auraient tiré sur les marins allemands sans défense à coups d® mitrailleuses. D'autres détails relatifs au combat qui a eu lieu à 'a côte de Bjerregaard ne nous sont pas parvenus, vu que la population n'a pas osé se risquer sur la plage sous la pluie des grecadei anglaises. Les marins allemands étaient déjà presque tous débarqués, lorsque les bateliers arrivèrent avec 'eurs outils de sauvetage,

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