Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37nb7z/
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DEPECHES DEPECHES DEPECHES DEPECHES DEPECHES DEPECHES DEUXIEME) 'ANNEE = ®r* su. nrinigs fsBiifiâ m;m& oinio OÈL*irmm& eëiamOW S JEUDI 2ÔÀVHIL' 1915. LE BRUXELLES AB03VIWBIMHÏM'TS ° 1 *a, 12 francs. —■ 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. 1 mois, 2 francs» Journal ccuotidien, iMciépendant RÊDAÇTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 4S( Rue Henri M.au», 4&, Bruxelles Faits-Divers, 1% ligne 2 francs. Nécrologie, la ligao ï ÏKpaj « Petites annonces, la ligne 20 centimes j ■ mm—kmh——«m—H—^— La Question de lAlimentation rationnelle a bon marolie Les notions généralement admises auiour-d'hui par les physiologistes qui se sont occupés de la question alimentaire, ont été condensées dans de petits ouvrages de vulgarisation. Si l'on s'en tient à la mesure communément adoptée nour l'estimation de la valeur énergétique des aliments, et qui est la calorie, on trouvera que la ration journalière d'une personne de taille moyenne, se livrant à un exercice modéré, est de 2,000 calories ; que le pain en contient ou dégage 2,650 par kilo, la pomme de terre 950, les farines, biscuits, brioches, fromages, pois, haricots, environ 3,600, la graisse et l'huile d'olive 8,400, le beurre et la margarine 7,600, la viande 2,300, les œufs 1,350, les oignons et les carottes 500 et les légumes verts seulement 300. Si l'on combine ces chiffres avec les prix actuels . des denrées, on pourrait former le tableau suivant : Pain : fr. 0.40 (le kilo), 0.30 (coût de 2,000 calories); pommes de terre : 0.12, 0.26; farines, riz, haricots : 0.60, 0.34 ; pois, coupe, fromages, biscuits : 0.70, 0.39; sucre, chocolat, 0.60, 0.30; viande : 2.00, 1.74; œufs ''a pièce) : 0.10, 1.48, 0.14, 2.08 : carottes, navets, oignons ; 0.12, 0.48 ; pommes, poires : 0.20, 0.80 ; chicorée, éni-nards, oseille : 0.20, 1.34 ; poireaux, salades ; 0.30, 2.00 ; graisses, huiles : 1.80, 0.43, 3.00, 0.72 ; beurre, margarine : 1.80, 0.47, 2.00, 0.53, 4.00, 1.06. On remarquera d'abord que les légumes, qui coûtent apparemment si peu, et autour desquels les ménagères s'empressent, constituent en réalité un aliment très cher, ne fournissant la ration alimentaire qu'à des prix fort élevés; les oignons, à fr. 0.60 le kilo, établissant la ration journalière à fr. 2.40 ; la chicorée, à fr. 0.25 le kilo,à fr. 1.70 ; les poireaux, à fr. 0.50, à fr. 3.50; les choux, à fr. 0.70, à fr. 3.50. Ce qui parle, c'est leur gros volume pour le prix, mais c'est un volume d'eau comme ils en contiennent 90 p. c. et plus. On voit aussi que les œufs, qui sont actuellement bon marché, et qui sont un aliment fort re- cZx-crr*i»é, non aoulomon*- A «nuo<. 1aim> ^ cieux, mais parce qu'on se les représente comme étant par excellence un aliment de force et de réparation, constituent en réalité une nourriture relativement très faible, également à cause de leur forte teneur en eau, I h o, c. Ils ne fournissent que 1,350 calories au kilo, la moitié du pain, pu, au prix de fr, 0.12 pièce, fr. 3.20 la ration iour'nâîière. laissons donc les œufs, du moins pendant la guerrë, c'est un luxe pour beaucoup trop de eens. De même, la viande de boucherie, avec ses 70 p. c. d'eau et sa moyenne de 2,300 calories au kilo se trouvant actuellement, au prix de 3 fr., ne peut fournir la ration de 2,000 calories qu'au "rix de fr. 2.60. D'autre part, si nous examinons les aliments économiques, c'est-à-dire le pain, les farines, les pois, les haricots, les pommes de terre, le lait, le sucre et les graisses, nous trouverons qu'ils fournissent la ration au prix de fr, 0.60 pour le pain, les haricots, le lait et les graisses, à fr, 0,50 pour les pois, à fr. 0.45 pour les farines et les pommes de terre, et à fr. 0.32 seulement pour le sucre. En combinant entre eux ces divers aliments pour en faire des mets que les bonnes ménagères n'auront pas de peine à faire acceptables, on arrivera ainsi à fournir la ration à des prix variant de fr. 0.60 à fr. 0.32, la moyenne s'abaissent à mesure que l'on fait prédominer l'élément bon marché. Il est vrai que nous adoptons ici, un peu for, cément, le régime végétarien. Mais ce régime à fait ses preuves; et si l'on n'ajoute pas une foi entière à la valeur pour une période d'une certaine durée, du moins pourrait-on s'y résigner pendant la guerre. Avant de bien vivre, il faut vivre, on s'engraissera après. Heureux encore : ceux qui. pour traverser le désert aride et hostile, ont des dattes et de l'eau claire à volonté! C'est, au reste, pour les apôtres du régime végétarien, un moment propice pour la diffusion de leurs doctrines, attendu que bien des gens, aujourd'hui, prêtent une oreille avide à toutes les voix qui leur parlent d'économies possibles, alors qu'en temps ordinaire on leur accorde à peine une attention distraite. Or, les temps mauvais étant passés, les avantages du régime seraient devenus manifestes, et les résultats, du moins en partie, en resteraient sous forme d'habitude, acquise. Et ces faits prouvés, il est également fort curieux de remarquer, dans ce tableau, que le prix de la ration en graisses qui, en temps ordinaire, se maintient fort au-dessus du prix de la même ration en pain, farines et féculents, se trouve aujourd'hui sensiblement au même niveau, les derniers ayant considérablement haussé. Ceci semblerait impliquer que beaucoup de gens, relativement instruits mais peu riches, se sont mis à étudier les conditions d'une alimentation économique, et en connaissance de cause, ont créé une forte demande pour les aliments réellement nutritifs : le pain, les farineux et les féculents, en délaissant les viandes, les œufs et les primeurs. Mais le peuple, lui, ne possède pas ces notions qui lui permettraient d'acheter économiquement, et il achète inconsidérément des choux, des chicorées et autres légumes très aqueux et très volumineux, et il croit chaque fois qu'il en a bien pour son argent. Erreur pourtant, et il serait grandement temps de le lui signaler. Et ce serait, semble-t-il, le moment de faire appel à nos spécialistes en .matière d'alimentation (instituts de physiologie, écoles ménagères, économats, etc.) pour qu'ils veuillent bien établir en faveur des pauvres gens qu'angoisse la question du manger, le tableau instructif qui leur permettrait de réduire rationnellement le coût de leur nourriture. On devrait aussi vulgariser des menus à bon marché.1 — J- nnilrm'tr où apparus dernièrement des avis recommandant a la population, d'une façon judicieuse mais trop vague, l'économie à l'égard des choses alimentaires. Mais il ne suffit pas. On peut lire une affiche attentivement' et la trouver fort intéressante et foi't instructive, mais, arrivé à la fin, on a oublié déjà ce qu'elle contient d'essentiel, surtout les chiffres et les formules, dont on ne conserve qu'un souvenir imprépis, même après l'avoir lue et relue; et l'on n'emporte pas une affiche dans sa poche, tandis que les ménagères n'ont pas, non plus, l'habitude de colporter carnet et crayon et de prendre des notes sur la voie publique. Il faudrait donc que ce tableau fût aussi imprimé sous forpje de feuille volante et distribué, avec les pains, dans ici burs^ijx de ravitaillement. On y ajouterait quelques recettes de cuisine très simples et appropriées aux conditions présentes, avec le coût en faee. Ce plus, la plupart des journaux, sans nul doute, s'empresseraient de reproduire ce tableau et chacun serait ainsi édifié sur ce point si important de la vie présente. Ce sujet dépasse encore en importance les développements que l'on peut y consacrer. Il m'a semblé utile, bien que profane, de faire ressortir ce que cette question comporte d'ampleur, et combien peu il y a été répondu de façon adéquate. Les ménages sont laissés sur ce point à leurs propres inspirations, et rien d'étonnant dès lors que des gaspillages déplorables se produisent inconsciemment. Au reste, la femme belge ne sait guère nourrir économiquement et rationnellement sa famille. Signaler la mal et aussi l'un des remèdes pogsibleg c'est, à mon sens, s'efforepr dans une certaine mesure, de rendre service à la masse du peuple. A-ûg, HAUT, Lise^ en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant M iittiâltu nos communications jusque fin mara : 71,000 officiers) paraissent, proportionnellement aux masses des armées russes, extraordinairepaent élevées. Les pertes en officiers des autres armées ne peuvent pas être calculées d'après ces masses. Si on considère leB pertes de l'armée française, pour autant qu'elles soient connues par les communiqués officiels, on ne peut donner que des chiffres approximatifs, attendu que le généralissime Jof-fre, comme on le sait, ne publie pas de listes des pertes. Comparées aux pertes de l'armée russe, les pertes en officiers français sont déjà beaucoup moindres, d'abord parce que le corps des officiers est moin3 considérable que celui de l'armée russe et qu'en suite il n'y a plus à l'Ouest, depuis des mois, que des combats de position, qui ne permettent pas la capture de tant de prisonniers. Les pertes en morts et blessés, qui sont considérables dans les combats de mouvement — on n'a qu'à se souvenir des batailles des Masures et près , de Tannenberg —, ne sont pas aussi considérables i dans les combats de position, attendu que moin de masses y combattent. Les couvertures dans le tranchées, etc., causent également moins de pei tes. Les pertes des Français dans les derniers temp près de Soissons et dans les différentes offensive commencées par Joffre, ont été considérables. L début de la guerre principalement, a causé de pertes énormes en officiers aux Français. Dan les batailles des premiers deux mois, jusque 5,00l officiers français ont été tués,blessés ou faits pri sonniers, d'après une lettre de la poste militair du Times. Les batailles suivantes ont causé tan de pertes en officiers qu'un journal italien écri qu'on ne peut plus apercevoir du tout de jeune officiers dans les détachements français. Le Dail. Telegraph a calculé que les pertes totales en offi ciers français se sont élevées, pendant les pre miers six mois de guerre, à 2-3,000 hommes, don environ 4,000 prisonniers, le restant étant tué oi blessé. Le nombre des morts est estimé au pro rata des prisonniers, à 4,000 environ. Des 15,001 blessés qui remplissaient les hôpitaux, 6,000 son signalés comme estropiés, inaptes au service d campagne, tandis que 9,000 ont pu rejoindre 1 front. Il faut y ajouter les pertes subies par 1 corps d'officiers françaig dans les deux dernier mois et qui ont été considérables aussi. Si on tien compte des données de quelques journaux isolé de l'étranger hostile et des pays neutres, on peu affirmer que les pertes en officiers français on atteint environ 27,500. FRANCE. — Régiment de femmes en France Le Petit Parisien donne quelques détails su le régiment de femmes, qui va être formé par 1; veuve d'un officier, Mme Amand. Il sera dési gné officiellement sous le nom de i Corps de dé fense nationale volontaire des femmes françai ses et belges ». N'y sont admises que des fem mes de 16 à 60 ans, dont les enfants ont plus d 12 ans. Il se pourrait donc que la grand'mère, 1; mère et la fille servissent sous le même drapeau Le régiment sera divisé en trois sections, sectioi d'administration, section de transit et sectioi des combattantes. Cette dernière section se com posera des « éclaireuses » des a agents de liai son » et des combattantes proprement dites, qu seraient chargées d'occuper des, terrains pris : fort. Le régiment porte: 1 le '-ne c-*r,„.v ; de. Jeanne ». Les volontaires serviront à piei et à cheval et devront savoir nager, pédaler e.t s servir des carabines, des revolvers et des arque buses. Elles prêteront serment de ne se servir d ces armes oue contre les ennemis. FRANCE. — Nouvelles fraudes en France Un vol nouveau d'objets et d'aliments pou l'armée soulève l'indignation en France. L commandant de Villefranche était avisé qu'o. offrait des vivres à des prix excessivement ha dans la ville. Une enquête discrète amena cett constatation qu'un caporal nommé Bravais ven dait, aidé de quelques complices, à plusieurs hô teliers de la ville des grandes quantités de vi vres enlevés des dépôts militaires. Rien qu'à l'hc tel de l'Univers des marchandises pour plus d 3,000 francs furent saisies. Plusieurs hôtelieï et soldats ont été arrêtés. ANGLETERRE. — Rapport anglais Londres, 26 avril. — Contrairement à la dé claration du général feldmaréchal French que le Anglais n'auraient pas utilisé, lor? du comba pour la colline 6U, des bombeg à gaz asphyxiants un témoin oculaire au quartier général anglai publie ce qui suit au sujet de la finale des com bats : Mercredi après-midi, il n'y avait plus sur 1 colline, que quelques lanceurs de bombes qui s maintenaient à la pente nord-est. Une pluie d'e bus, légèrement, explosifs, chargés de gaz as ■"hvxiants, tombait de trois directions sur le défenseurs. Le feu des Allemands abattait dt sections complètes de l'infanterie anglaise, d manière que les tranchées étaient bondées d tués et qu'il était souvent difficile d'atteindr les lignes ennemies. Los troupes de renfort furen obligées de grimper au-dessus des cadavreq d leqrs camarade? tombée. Le témoin oculaire tei niine son rapport en disant : nos pertes étaien naturellement considérables, mais le corp,bav pou la colline a coûté beaucoup plus cher aux Ails mands qu'à nous. ANGLETERRE. — Pertes de la Marine Anglaise Officiers : tués, 362 ; hommes tués, 4,981, compris les noyés ; officiers blessés, 61 ; intei nés, 41 : 11 prisonniers de guerre. Il y a 7 mar quants. Hommes blessés. 640 ; internés 1.524 ■prisonniers de guerre, 924 ; 72 manquants. Listes des 18, 19 et 20 avril ; L'armée ai glaise a perdu : officiers tués, 13, blessés, 22 tués, blessés ou manquants : 973 hommes. ANGLETERRE. — Pertes en officiers anglais aux Inde Londres, 26 avril. — A suite des demie res listes des pertes et de lettres de faire pai privées, les pertes en officiers anglais, près d ■Shaïba atteint 132 officiers, dont 5 colonels 20 majors et 49 capitaines. LA GUERRE & vyi 'ira sa S Ê*"ï5LéSB <OjB0L©iâ.€3>3.SiiJ 3 RUSSES s Pêtrograde, 25 aiiril. — Pendant la nuit du s 24 avril, deux, compagnies allemandes ont tenté I ) à plusieurs reprises des attaques contre nos détachements avancés dans la région entre Iialvarja 5 et Luwinqvo. Leitrs attaques furent arrêtées par. t notre feu. Nos aviateurs iont entrepris dans la matinée du 1 24 une attaque aérienne sur la ga/re de Neiden-' burg en Prusse orientale. Ils ont occasionné un incendie et ils ont détruit le chemin de jer. t Pendant les derniers temvs, le feu d'artillerie ie Vadversaire augmente de violence. Il paraîi qu'il a mis des nouvelles batteries lourdes en pot silbon. Pendant la nuit du 24, l'ennemi a entrei pris une série de violentes attaques dans la ré* qion du défilé d'Uzsok. Nous l'avons repoussé par notre feu et par des grenades, lancées à là. main. Sur le restant des fronts, aucun changement, essentiel n'est à mentionner. Le feu d'artillerie st d'infanterie d'une intensité inégale s'alterna^ jvec de petits combats de détachements avancést 1 RUSSIE. — Général blessé ' Saint-Pétersbourg, 24 avril. — Le général ' Plçscliow, commandant du 1er corps sibérien a 3 été blessé dans la semaine de Pâques, près de 3 Plaschnisch, peu après son retour du Caucase. 3 Pleschow a assisté à tous les grands combats 5 dans l'Est. ALLEMAGNE. — Le comte Zeppelin j- Stuttgart, 26 avril. — Le comte Zeppelin, l'in-j venteur des dirigeables rigides, a été décoré de la croix de fer de Ire classe. TURQUIE. — Enver Pacha monte en grade r Constantinople, 26 avril. — Enver Pacha, mi, L nistre de la sruerre, a été nommé adjudant général du Sultan. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Francfort-sur-Main, 26 avril. — On annonce de Constantinople au Frankfurter Zeitung : 3 Les Anglais ont l'intention d'occuper encore 1 Mytilène et Chios, en dehors des îles de Lem-nos, Imbros et Tenedos. Tous les préparatifs né-1 cessaires pour le débarquement (le troupes sur 1 les deux dernières îles ont été exécutés. Accompagné du consul général anglais de Smyrne, le ; colonel Dawley a visité minutieusement Myti-.' 1 lène et Chios. Les Anglais ont suivi la même tac-1 tique à Ténédos. Le capitaine de gendarmerie ; oui deiii.'iiuln des explications au sujet du# ' ucnaïqueiuent. \.u winmjiAu 1 , S :oire grec, a eté conduit hors de la / me occuA . 3 par les Anglais et a été invité poliment, m'/A énergiquement, à ne plus s'inquiéter à l'avenYs? 3 des affaires anglaises. D'après une autre nouvelle ,du même journal, on annonce de l'Egypt'^ à Constantinople, que les troupes australiennes j-j v séjournant, environ 23,000 hommes, ont été rem-3 placées et renvoyées en Australie. Leur démora-1 lisation est arrivée à un si haut degré qu'il y s avait danger que les autres troupes fussent con-e taminées. NORWEGE. — La guerre et le droit Christiania ,26 avril. — Un périodique économique national norwégien, très répondu et e connu, le Norsk Nacringsliv a publié, le 24 avril, 8 dans un article de fond, un remarquable exposé au sujet de l'influence de la guerre sur le droit et le moral commercial international. On dit,dans cet exposé au sujet de la situation économique et " politique de la Norvège vis-à-vis de l'Angleterre, ® ce qui suit : E 'a S'uer:re actuelle, le droit du plus g fort a été introduit sur la mer. L'Angleterre s'est appropriée la police de la mer et les navires neutres doivent se plier à se laisser amener et a visiter dans les porta anglais. Les navires ont été 0 Retenus en partie, si longtemps, qu'on a trouvé plus avantageux de céder les chargements en Angleterre aux prix qu'on pouvait y obtenir. La „ conception de la neutralité n'existe plus, atten-3 du que les neutres ont été forcés, au point de vue ^ de la politique commerciale, de prendre parti. g II est évident pour tous que la Norwège dépend e à un haut degré de l'Angleterre qui peut lui im-t poser des conditions dans tout ce qui est e3sen-tiel, d'autant plus que le gouvernement actuel semble peu propre à faire respecter par l'Angle-terre les droits de la. Norwège. Un blocus de la Norwège n'est peut-être pas inexécutable, mais déjà une défense d'exportation du charbon de la part de l'Angleterre aurait un effet foudroyant sur l'industrie norwégienne. La Norwège peut être contente s'il ne lui arrive pas une disette en Y froment de pain. Elle vit actuellement à la merci d'autrui et elle est traitée en conséquence. En ce moment l'ambassadeur anglais en Norwège, est certainement aussi puissant que le ministre-président du pays. 1 porte, pensons-nous, de rappeler à cette occasion, les principes de la loi civile régissant la matière., La tutelle, c'est-à-dire la protection des intérêts de l'enfant mineur, appartient de plein droit au survivant des époux. Néanmoins, il est loisible au père, par acte de dernière volonté écrit ou par simple déclaration faite devant le juge de paix, d'adjoindre à la mère survivante un conseil sans l'assistance duquel elle ne pourra procéder aux opérations de la tutelle ou à certains actes déterminés par le père lui-même. Il n'y a pour la mère aucune obligation d'accepter la tutelle ; toutefois, en cas de refus de sa part, elle doit en remplir les fonctions jusqu'à nomination, par le; conseil de famille, d'un autre tuteur. La femme tutrice qui se remarie ne perd pa3 la droit à la tutelle. Le conseil de famille, réuni avant le mariage, décide s'il y a lieu ou non de lui continuer ses fonctions. A défaut de provoquer cette réunion, la femme perd de plein droit la tu, telle et le nouveau mari est solidairement responsable de toutes les conséquences pécuniaires de lai gestion. Faute par le dernier mourant des époux d'as-jsurer la tutelle des enfants, celle-ci appartient de ' droit à un ascendant du degré le plus proche. S'ils : sont tous au même degré, le conseil de famille statue. Ce n'est qu~'à défaut d'élection de tuteur (par les père et mère ouVj 3 que procède a^J pose de^ tous los frères fant. S'ils sont au nombre de six ou au delà, composent avec les ascendants le conseil de famille : s'ils sont en nombre moindre, d'autres parents sont appelés a parfaire lé nombre de six personnes. Lorsque les proches parents désignés a faire partie du conseil habitent à plus de 20 kilomètres de l'endroit où la tutelle s'est ouverte ils peuvent être remplacés par des amis de la fal nulle. Cette pratique est aujourd'hui très courante. ^Les personnes, membres du conseil, peuvent s'y faire représenter par un fondé dé pouvoirs. Ce dernier, qui ne peut. ïê^résénter qu'une personne, n« "peut, aux termes d'un arrêt de la l.'O'ôr de cassation, recevoir de mandat impératif. A^ condition d'avoir été cités dans les formes et délais légaux, les parents ou amis ne se présentant pas à la séance du conseil, peuvent être condamnés par le juge de paix, et sans appel possible, à une amende qui ne peut excéder 50 francs., La présence des trois quarts des membres du conseil est nécessaire pour que ce dernier puisse prendre valable décision. Le conseil de famille est présidé par le juge de paix qui, en cas d'ex-œquo, a. voix prépondérante. Le tuteur nommé entre en fonctions le jour même de sa nomination, si cette dernière a été faite en sa présence, sinon le jour où notification lui aura été_ adressée. Cette dernière doit se faira dans les trois jours à la diligence du membre du conseil désigné à cette fin. Dans un prochain article, nous examinerons la délicate question des droits et obligations du tuteur et subrogé-tuteur, M" JEHAN.

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