Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 22 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j09w08z47r/
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Le Bruxellois! i D K JOURXAIy QUOTIDIEN INDBPBHDANT T m ■■■«■ i !■ IIITTI1I m i — i innnmii— i il ii i i ii i i in il in i ri li ■ m il il i il il 'IIP i m mu llM l ii 11—Il ii II i i il ' Mil' l'iw ni' i mm m ii"i i mil ' ' ' i i ___ 5mc ansifee. » M® 1277 • abonnement Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, prix des abonnements; : 3 mois : 2 mois : 1 mots : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour Lundi 22 Avril 1918. annonces Faits divers et Echos la ligne fr. 5 00 Nécrologie...., 3 00 Annonces commerciales....... 2 00 innonces financières 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 Rédacteur en chef René ARMAND, tédaction, Administration, Publicité, Veut» BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage : 125,000 par joui* LE PASSE ET L'AVENIR SOCIAL DE LA RUSSIE (auttej La pensée de faine la révolution entra ei profondément dans 1© cœur du peuple russe qu'il se l'assimila ; sa tradition 'était déjà si vieille qu'on ne croyait plus 'à sa réalisation. Il sembla souvent qu'on •me faisait qu'en parler sans la prendre lau sérieux et, sans le bouleversement produit par la guerre, la Russie tsariste devait encore longtemps exister. J'aii déjà plusieurs fois fait ressortir ici même eomb'!en la guerre accéléra le mouvei-notent révolutionnaire et aida à sa victoire.Le bouleversement produit par la révolution fut sli parfait, qu'il épuisa, 'tout de fjqui soutenait l'ancien régime. La construction d'un nouvel ovotre s'est, heurtée inévitablement à des d'fficultés qui, même en temps de paix, exigeraient des années pour et:ne résolues. Avec le bouleversement portique fui disloqué aussi l'ordre social depuis longtemps déjà ébranlé.Nous savons comment la bourgeoisie tenta de sauver les épaves de l'ancien régime sur lesquelles elle aurait pu lutter contre l'inondation sociale menaçante. La révolution d'octobre 191 v a complètement orienté la Russie vers les formations socialistes et a permis aux maximalistes de commencer la réorganisation de l'Etat russe. Par la conclusion de la paix, les ma-rimailistes se débarrassèrent de la rc<? -L'.ine tsariste. Ils se consacrent à présent au travail intérieur, à la consolidation d>e leur conquête, de la liberté. Les deux révolutions, celle de mars et oeil© d'octobre, marquent des stades différents dans le développement que la Russie a à subir. On peut considérer la première de ces révolutions comme un boul eversemen't purement politique n'ayant pour but que le changement de la forme du gouvernement, alors que la seconde, tout en consacrant œ changement extérieur, marque en même temps l'heure où toute l'organisation intérieure du pays est à refaire. Le chaos dans lequel se débat encore la Russe ne permet pas d© définir son avenir avec la précision qu'on pourrait appliquer à l'analysé d© son passé. Néanmoins, les premiers pas sur le terrain international fet les premiers actes des maximalistes ehez eux nous permettent d'entrevoir leur plan de réorganisation du pays. La vie sociale d'un pays dépend directement de sa politique intérieure et extérieure. Le principe politique de l'autocratie russe — « divide et impera » — fut remplacé par la formule socialiste eusse de paix adoptée presque par tous tes gouvernements, quo que avec des céstrictions. Les maximalistes, en adoptant et en appliquant cette formule, se servent, comme base de politique extérieure et intérieure, d'un de ses éléments, le droit des peuples de décider de leur sort. La situation est teLe que tous les bienfaits de la paix ne sont pas réalisables encore pour permettre de diriger une politique extérieure sans restrictions. Elle n'empêche quand même-pas la réorganisation intérieurs, où le d.t principe détient toujours la prépondérance. Cette application provoque déjà l'étonnement et parfo.s le mécontentement. Il en sera tue même, dans l'avenir, à l'étranger, ou l'on ne peut encore s'accoutumer à l'idée que la Russie, telle quelle, exista jusqu'en 1917. Le premier acte d'unis grande importance sociale aans le domaine, international, fut l'abolition des emprunts ; banque route selon les mis, action malhonnête salon les autres. Ce fait, malgré les dures conséquences qu'il entraînera,n'est pas indéfendable. Le refus de payer les déteas contractées par le tsarisme se basa sur les déclarations faites en temps opportun à la Douma par les représentants socialistes parlant au nom du peuple. L'idéalisme russe en général et ma-ximaLste en particulier, devra certainement y plier devant l'actualité, et des restriction® à l'application de cette mesure devront être faites à l'extérieur, ainsi qu'elles eurent déjà lieu à l'intérieur. Le besoin do nouveaux crédits indispensables pour la vie économique, du pays forcera les max_malistes à céder en partie, de même que le besoin de débouchés poussera les Etats créanciers à un arrangement à l'amiable. Une complète annulation des payements équivaudrait à isoler la Russie des autres pays, chose impossible pour n'importe quel ordre gouvernemental. Les innovations d'ordre intérieur sont plus nombreuses et peuvent mieux ser-. yir à définir la structure sociale future de la Russie. L'expropriation au compte de- l'Etat des banques et autres insti tutions de crédit, ainsi que la confiscation du sol au profit de la nation sont les faits les plus importants pouvant démontrer que les maximalistes pensent ! non seulement à la démocratisation de la CRussie, mate plutôt à la socialisation, c.-à-d. à sa réduction vers le communisme. 'Ainsi, l'administration des fabriques et usines se fera et se fait en partie déjà TiHrr Ipja rfvlivr'itfvrw AiiY-mftmifts • 1'&o\\n.noip> ainsi que la répartition de la production seront aussi soumis à leur contrôle.Quant à la réorganisation et à la consolidation de la machine gouvernementale, le comité exécutif est occupé du projet de formation d'une union fédérative, ce qui représentera les Etats autonomes et les groupas nationalistes autonomes faisant partie de la République. Le premier pas vers la reconnaissance de cet ordre fut fait par les Puissances centrales, la salutation du comité exécutt'f par Wilson et le parti général ouvrier de l'Amérique suivit de près. Le fait du retour des ambassadeurs entent'stes en Russie, ainsi que leurs relations formelles avec Trotz-ki et le commissaire pour les affaires étrangères Tchitcherine, font prévoir que le jouir où l'Entente se résoudra en-fn à considérer la révolution d'octobre comme uin fait subsistant et correspondant à 1'actujailité, ne tardera pas à venir. La théocratie du gouvernement,l'autocratie et la bureaucratie de ses aides sont déjà dans le néant et ne serviront que comme matériel historique. La démocratie seule en ïlobe tout le pays et son sang pur et sain saura, espérons-le, assainir le corps malade du géamit russe. Ivanof. ■ «K /«sa*-, m tfl ini s»»»* «an LA GUERRE 1 ALLEMANDS BERLIN, 21 avril. — Officiel de ce midi: t Tiléâfre de la guerre à l'Ouest. e Groupe d'armée du feld-maréphal Rendrai 0 prince hérilier Rupprcclit de Bavière ^ et du Kronprmz allemand s t Aux fronts de bataille, des reconnaissait- £ ccs réciproques aboutirent à de 'violents en-gagements d'infanterie. Près de La Bassée, a Lenset Albert, vif duel d'artillerie. De mê- i 1 ne, entre VAvre et l'Oise, l'action d'artillerie a fut -plusieurs fois animée. a Groupe d'armée von Galbvitz a " et « Groupe d'armée du due Albreeht c Entre la Meuse et la Moselle, des batail- ' Ions bas-saxons attaquèrent des Américains ' dans leurs positions près de Seicheprey. Ils ù prirent la localité d'assaut et s'avancèrent ' jusqu'à deux kilomètres de profondeur dans ' les lignes ennemies. Des contre-attaques as-ses faibles de l'ennemi furent repoussées, c, des tentatives d'attaque asses importantes fu rent déjouées en arrêtant dans leur marche et dans leur formation des troupes observées. Pendant Ici nuit, nos troupes d'assaut, après destruction des installations ennemies, jutent reprises dans leurs lignes de départ. Les pertes sanglantes des Aviêricains sont extraordinaires. 183 Américains, dont cinq officiers, furent faits prisonniers, 25 mitrailleuses furent capturées. Au nord-ouest de Morville (à l'est de Pont-à-Mousson), nous avons fait des prisonniers dans le combat d'avant-terrain avec les Français. Le capitaine baron von Richthofen obtint à la tête de la lie escadrille de chasse ré- £ putée sa 79e et sa 80c, le lieutenant Buck- t 1er sa Sle victoire aérienne, i A l'Est. -( Ukraine : Après avoir vaincu la résistance 1 ennemie près de Pierekog et de Aart-Kasak, ■ nos troupes se sont ouvert le chemin de ta i Crimée, ; Front de Macédoine : , Action animée de l'ennemi à l'ouest du 1 lac de Doiran et dans la plaine de la Strou- ,( ma. , AUTRICHIEN ; VIENNE, 20 avril. — Officiel du soir : J Rien de nouveau des théâtres de La guerre. i TURC C ON ST AN TI NO P LE, 19 avril ; I ront do Palestine : < Nos vaillantes et entreprenantes pa-houilles dominent l'avant-terrain de nos po- ) sitions. LLtes ont executé ces derniers jours des entreprises couronnées de succès sur tout, le front, elles ont ramené des prisonniers et repoussé de nombreux et asses forts détachements de reconnaissance ennemis. < Sur leur demande, un armistice de deux ; jours a été accordé aux Anglais le 17 avril, ( afin de leur permettre d'enterrer les nom- ] Cireux morts qu'ils avaient Laisses sur le ter- 1 ram lors des derniers combats. \ Front un Caucase : ' Nous avons pris Keschelc et Deir. sand- j jak Bejasig et le vilayet'de Van se trouvent a présent de nouveau entre nos mains. Puis 1 au noid nos troupes ont occupé herkilîsse. ' Sur les autres fronts rien de nouveau, \ FRANÇAIS PARIS, 20 avril. ■— Officiel, 3 h., p. m.: < L'ennemi a tente un coup de main dans tu ' région de Hangai d-en-Santerre. De,s prison- ' niers dont un officier sont restés entre nos ' mains. L'activité des deux artilleries s'est ' maintenue très vive entre Lassigny et Noyon 1 Nos détachements ont effectue au cours de 1 la nuit de nombreux coups de main sur di- < vers points du front ennemi,notamment au nord-ouest et à l'est de Reims. En Champagne dans le secteur de ]uvincourt et vers les Côtes de Meuse nous avons fait un certain ' nombre de prisonniers. De son côté l'ennemi ' a dirigé plusieurs tentatives, repoussées, à l'ouest de la Butte-dii-M esnil et en Woevre, 1 Nuit calme partout ailleurs; PARIS, 20 avril. ■— Officiel, 11 h., p. m.: La journée a été marquée par l'activité de l'artillerie particulièrement'à l'ouest de VAvre et sur les deux rives de la Meuse. A l'est de Saint-Mikiel l'ennemi a prononcé hier matin une attaque sur un front d'un kilomètre vers Seicheprey. Il a pris pied dans i quelques éléments, de nos tranchées avancées mais nos contre-attaques immédiates l'en ont rejeté en partie. Armée d'Orient s Activité d'artillerie à l'ouest du lac Doiran, dans la région de Vobropotje et a l'ouest de Monastir. Dans la boucle de la Cerna plusieurs détachements allemands ont attaqué les lignes italiennes au sud de Vlakar et ont dû replier après un vif combat en abandonnant du matériel. Une tentative de coup de main bulgare sur nos positions entre les lacs a été repoussée. ITALIEN ROME, 19 avril. — Officiel : Dans le secteur d'Asiago, nos détachements ont, dirigé une attaque fructueuse contre les postes ennemis avancés et leur ont infligé des pertes sensibles; nous rivons fait 23 prisonniers.Des patrouilles ennemies qui approchaient de nos lignes établies près de Corno-Lavento (Altellino) et des versants du monte VàtBello (haut plateau d'Asiago), ont été repoussées. Sur tout le front, les deux artilleries ont été actives à certains endroits.Près de Rosso, les artilleurs anglais ont descendu un avion ennemi. AMGLAES LONDRES, 19 avril. — Officiel: Ainsi que nous l'avons signalé hier, les attaques ennemies prononcées au sud de Kem-mel ont été repoussées. D'autres attaques dirigées par les Allemands dans la soirée contre ce village ont été enrayées par le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses. Nous avons exécuté de petites opérations qui nous ont permis de faire quelques prisonniers et de capturer des mitrailleuses. Il est établi que des régiments allemands appartenant à six divisions différentes ont participé aux vaines attaques que l'ennemi a exécutées hier dans les secteurs de Givenchy et de Saint-Venant. Les attaques prononcées près de Givenchy et sur d'autres parties de ce front ont été complètement repoussées et l'ennemi n'a réussi, par ses assauts vigoureux et meurtriers, qu'à prendre pied sur deux points et à pénétrer dans nos lignes de défense les plus avancées. Il est certain que l'ennemi a subi de fortes pertes sous le feu de notre artillerie pendant qu'il préparait ses attaques; ses pertes n'ont pas été moins lourdes au cours des combats. Aujourd'hui, notre front ne s'est pas modifié. L'arti'lerie ennemie a été active à divers endroits; elle a bombardé c cl matin nos positions établies dans les envirmis de Cau-descure (nord de Merville); toutefois, aucune attaque d'infanterie allemande n'a suivi cS bombardement. Nos batteries ont efficacement canonnè des: trowpvT ei thi charroi ennemi à l'arrière du front de bataille de la Lys. ■ « »■-■•■■■ ' ■ ■ Dernières Uepêches Réponse du Chancelier allemand. Vienne, 20 avril. *— Lo ChanoeJier allemand a adressé la réponse télégraphique su.van'us au ministre I. et R. des affaii-res étrangères : Je prie Votre Excellence do recevoir mon remercîment le plus sincère pour le télégramme affectueux ds la journée d'hier, que j'ai reçu au camp souverain. 3Son loin de là se poursuit vic-torieusenje-nt la formidable bataille que nos ennemis occidentaux cin't provoquée •obstinément dans la méconna.ssanoe. de notre force invincible et du mépris de notre disposition à fai re la paix. Je salue avec joie la participation de l'artillerie aitôtro -hongroise. Elle représente un nouveau signe vis.ble pour le caraotère inébranlable. de la coalition entre les deux empires amis et rompus au combat, eit est une nouvelle garantie pour la fidèle frace rn té d'armes jusqu'à la victoire finale. Plains d'orgueil pour les actes héroïques incomparables de nos peuples, nous pouvons continuer à l'avenir avec une confiance inébranlable l'œuvre que les hommes d'Etat dir géants des deux monarchies ont accomplie en commun jusqu'ici, et pour la continuation de laquelle Votre Excellence peut être toujours assurée de mon appui loyal. Opinion anglaise sur la situation. Berne, 20 avril. — Les journaux anglai: du 13 contiennent une information autorisée au sujet de la situation dej combats j on y lit entre autres : La perte de terrain de 7 mil les anglais (11 kilomètres) au delà d'Armen tières ne doit en elle-même pas être troi prise au sérieux, mais les troupes britanni ques avaient là une bande de terrain fo,fl étroite entre le front et le littoral, avec tou te une série de points importants, par exem pie des- gares; c'est pourquoi cette progrès sion de 7 milles réalisée par les Allemand: passera pour plus menaçante que s'ils a vaient avancé de 15 milles à la Somme Dans ces conditions, nous nous retrouvoni devant une pha-ie critique. L'ennemi .est noi loin de Bailleul, qui constitue un importan croisement de chemins de fer pour le fron anglais de Messines; il opère sa pressioi contre Hazebrouck qui est aussi un croise ment de chemin de fer de grande impor tance, et développe un flanc d'offensive di grande force dans la direction de Béthune. Les Hollandais et ta dette d'Etat russe La Haye, 19 avril. — (Konespondenz-Bu reau.) —Le ministre des affaires étrangè res annonce qu'il a fait demander au gou vernemenit allemand si celui-ci ne pourrai pas conclure avec l'Oukraine un règlemen plus satisfaisant pour les détenteurs hol landais de titres de la dette d'Etat russe. Les fiches de consolation en France. Paris, 19 avril. — Les Parisiens ont tor de &e plaindre, écrit la « Victoire », au su jet du manque de sucre ou de lait pour leu thé, de la pénurie du tabac et même di charbon. Sachez donc imiter l'exemple d vos devancier^ qui, jusqu'au JvlVe siècle ne connaissaient ni le sucre ni le charbon; tr; rappelez-vous que le beurre ne fut consom- p,0 mé qu'à partir du XVe siècle, le tabac au XVIIe siècle, et que la France n'en fut pas ^ moins une grande nation à toutes ces épo- , ques ! Conception équitable du premier ?° ministre espagnol, Madrid, 13 avril. — Le « Dia » annonce j), que M. Maura propose de mettre à profit les • ; circonstances avantageuses résultant de la défaite anglo-française au front ouest pour annexer Tanger à l'Espagne, et ajoute que ITM ce ministre espagnol ne veut pas renoncer po aux relations commerciales avec tous les fia' Etats belligérants; il trouve injuste d'exiger be: des Puissances centrales qu'elles tolèrent le a] trafic de contrebande des pavs neutres avec 0ll les pays de l'Entente, alors qu'il serait in- , tendit à l'Espagne, par exemple, d'envoyer même en Hollande ses vins et ses fruits du |},IJ Midi, c'est-à-dire les articles d'exportation W les plus essentiels à la prospérité du pays. P'>« Les combats en Flandre. Berlin, 20 avril. — Dans le coude d'Ypres, i-au nord de Saint-Julien et au sud-est de Fortain, les Allemands ont refoulé des pous- P°. sées de détachements anglais qui y laissé- rru rent de nombreux morts et blessés. Deux of- oo ficieirs et un grand nombre de soldats leur ne furent faits prisonniers. • ré Duel intense à coups de feu à Wytsehaete an et dans le coude de la Lys, à Bailleul ainsi ^,e. que dans la région au nord de Merville; au z^ sud de la Scarpo, continuation d'une forte activité de patrouilles ennemies; à huit heu- ™ res du soir, en cette zone, début d'une forte . canonnade dirigée contre las positions all-e- tU mandes, canonnade ayant augmenté graduel- Le lement de force entre la rivière et la route fo: d'Arras à Cambrai. A neuf heures trois quarts à du soir, les Anglais ont lancé de forts con-tingents contre Tilloy, mais se sont vus in-fliger une sanglante défaite par la défense victorieuse des Allemands. L'Entente et la neutralité norvégienne, ly MalmS, 20 février. — On mande de source lTUi autorisée au a Sven-ska Dagbladet » que les te: Etats-Unis, dans leurs négociations avec la go Norvège, auraient posé cette nouvelle exi- fe gence de placer sous contrôle de fonction- re, naires américains toute l'exportation nor- co v^fgienne; ce qui ravalerait la Norvège au >. rang d'un Etat vassal obligé de consentir à K ce que des étrangers viennent dans ses pro- £u près ports contrôler ses importations ou V ses exportations, li£ L'attaque par les tanks français à Pr Rouvre!. cll ïterlin, -V) .avril. — Afin d'obtenir ca '' ' tout cm un siuécès au village de Rouvral n" et de ia.,.nB pénétrer en tout© sécurité ~ leur infanterie jusque dans les lignes allemandes, les Français avaient rassemblé, la nuit, plusieurs tanks qu'ils dirigèrent sur Rouvrel. Ces véhicules blindés partirent peu de temps avant l'assaut, mais quatre d'entre eux seulement h t atteignirent les lignes allemandes les à plus -avancées, où on les avait intention- g0 nell-ameint laissé s'approcher pour les te abattra d'autaaat mieaix. Trois tanks gi- qV sènant détru ,ts par le feu ; leyauatrième, co ayant pu s'introduire dans positions m, allemandes, vira, à l'intérieur ds celles- m, ci, et partit vers le Nord ; quant aux au- pl très, oertains, èn flammes, se dirigèrent ql vers Rouvrel, où ils restèrent également pc on panne. Quelques tanks qui se trou- j-[ vaient encore devant les positions .aile-mandas furent, après dos corps à corps, cr mis hors de combat et en quelque sorte- O0 pris d'assaut. L'infain-terie française qui, ja pl&irue> de confiance, suivait immédiate-ment les véhicules blindés et ne comptait so pas sur un© résistance sérieuse, fut prise sous un feu destructeur et dut rcfiue-r n,; vers sa position de départ à Rouvrel sous p£ le tir do po'ursu.te dos Allemands. Ls el tank qui, au début de l'attaque, avait p] viré vers is nord, fit preuve d& grande vj bravoure en tentant une dernière atlta- r£ qu© par ses seuls moyens, ca qui n'abou-tit qu'à le mettre ein flammes et à faire pér'ii' sa valeureuse garnison. [a Le combat h Morcuil. ti Berlin, 20 avril. — Depuis quelque temps déjà, l'intense activité de l'artillerie française manifestait des velléités d'attaque de Demuin iSyMontdidier. Ls- &c 18, à 4 h. 1/2 du matin, la canonnade &c préparatoire de l'ennemi s'étendit sur d-un large front. Plusieurs divisions franr ^ çaises durent passer à l'attaque dans le £r secteur du front dont s'était chargés gl l'armée anglaise, depuis Demuin jusqu'à [a Maâlily ; cette attaque ss prononça à 6 h. jj 60 en vagues compacte» d© tro-upas fram- r( çiaises. A l'est d© l'Avre, celles-ci sor- a, tirent partout de la vailés, toutefois -al- j-, les furent aussitôt prises sous un feu e] destructeur et no parvinrent pas jus- j,s qu'iaïux lignes allemandes ; la position ' c-6out entière demeura aux Allemands et ^ cette- vaine attaque coûta aux Français ji£ de "urès fortes pertes sanglantes. Dans le ^ seobaur médian, depuis l'Avre jusqu'au j,e nord de Rouvres, las Français déployé»- ^ rent lismr maximum d'efforts ; ils s'y lan-gèrent partiellement à des assauts répétés au moyen de masses compactes qui eurent beaucoup à souffrir du feu aile-niand. Ils souffrirent particulièrement du feu des mitrailleuses allemaindes qui d étaient installées dans des entonnoirs an- 1 té rieurs Las efforts opiniâtres des Fra.ii- Vl oafs dans la but de s'emparer du village «; de Castel demeurèrent vains. A vrai di- ta r©, ils parvinrent à pénétrer temporaire- 1 meia-t dans la localité, mais une énergique contre-attaque ne tarda pas a Les en re-ieter. C'est ce qui éûiou&sait d'avance la I ; tranchant de leur attaque et excluait, - pour eux, tout succès tactique. Un offi-1 cisr et un sergent allemands qui, au dé-] but du combat, avaient été séparés des Itsurs, franchirent l'Avre à la nage et apportèrent aux Allemands de précieuses indications qui furent surtout les b en-venues pour l'artillerie de ces dernier®. ' Dans le secteur méridional, depuis la li* ^ s:èr© sud de la forêt du Se-necat jusque L. dans la région de Mailly, les Français 5 mettant en œuvre tous lears moyens dis-r ponibles, lançant Leurs tanks c-t leur in-3 fenterie sans tenir compte des pertes, r tentèrent de pénétrer dans les position» \ allemandes et de couper Morauil du sud-ouest, attaque qui échoua complètement ~ et n'aboutit pour eux qu'à la perte de j nombreux tanks et soldats, sans que l'iïï-i fanterie française eût pu gagfier un seul pied de terrain. D'après des ordres dont le texte fut retrouvé, le but de ces attaques françaises de grand style était la [ ligne Moreuil-Moiael-Mailly ; ssule, l'im-^ portail)c-c de cet objectif expliquera la mise en jeu de contingents français s-i . considérables. Quant aux Allemands, ils r ne durent même pas faire intervenir les réserves qu'ils tenaient prêtes. Un échec ï analogue fut réservé également à la 1 tentative ds l'artillerie française de ga-' zéifier las positions des batteries .allei-miandes ainsi que la vallée de l'Avre, en , dépit ds son énorme dépense de projectiles gazeux. La journée se termina par - Le refoulement Victorieux et radical do î fortes attaques françaises, en infligeant s à l'ennemi de notive lies pertes «an g lan-" te®. I Nouvelle note anglaise à la Iïoll,1hde. Londres, 2-0 avril (Re-uter). — Le «Daily Chromicle» annonce que le départe- . ; ment das affaires étrangères aurait l'in-5 banltion d'adresser un© nouvelle note au i gouvernement des Pays Bas concernant Las navires hollandais. Cette note ferait ressortir qu'un examen minutieux filt " constater que la saisie était de nécessité 1 plus urgente qu'on ne l'avait cru prirni-* tivemiant. La note déclarerait en out.ro i que le gouvernement d'un des Etats belligérants a indubitablement le droit da prendre possession de la propriété neutre quand celle-ci se trouve intérieurement , _a«x ©aux e(ojiverajineis du clit gQuvepne-i mien,t. DÉPÊCHÉS Nouvelle violation de la neutralité koliandaisc i Cologne, 20 avril. — On mande de B-er, lin à la «Gazette de Cologne» : On dit à La Haye que l'Entente, poTïssée par son besoin de s© procurer du tonnag©, va tenter d® saisir les navires hollandais qui sont actuellement dans des ports de» colonies néerlandaises : le cas échéant^ même sans consentement du gouverno rn en t -ho ll.a.n d a.s et en recourant à une p passion, militaire. Il semble douteux que, même en cas de détresse, l'Entente pousse les choses jusqu'à entraîner la iiolland© dans la guerre. Déjà, la saisie des navires allemands qui étaient ancrés dans des ports de la Hollande, par conséquent devaient jouir pleinement d» la protection de celle-ci, n'a pu s'opérer par l'Entente, qu'en violation du droit souverain des Pays-Bas. L'Entente ne peut sûrement pas croire que le gouverne m ont hollandais ne soit pas affecté par une aussi grave atteinte à ses droits ; en effet, on a- plus d'une fois déclaré expressément, en Hollande, que celui qui violerait la neutralité des Pays-Bas serait assimilable à un ennemi de ceux-ci j et c'est là une manière de voir qui, indubitablement, déterminera i'attitude do la Hollande dans les circonstances acj-fcuelies. - Les Ncw-Yorkais appréhendent les aviateurs allemands. Genève, 20 avril. .— Si bizarre que soit cette affirmation, lee New-Yorkaia sont hantés par la crainte des attaques d'aviateurs allemands. Une dépêche transmise des Etats-Unis aux journaux français an-nonce que Le ministère de la guerre y aurait déjà fait- surveiller toute la côte américaine par des hydro-avions, M. Harend a déclaré, lors d'une conférence, que non seulement les attaques aérienne® sur New-York seraient possibles, mais même probables ; qu'il y .avai'fc en construction, sur les chantiers d'Allemagne, des sous-marins d'un type spécial destinés à transporter outre-Atlantique des avions dont chacun pourrait jeter sur la ville une centaine d© kilos da bombes; on ajoute que les aviateurs ah lemand-s seraient même capables de pénétrer jusqu'à 450 kilomètres à l'intérieur du pays. , L'agilaMon en Bourse (le New-York. Cologne, 20 avril. — La «Gazette dt Cologne» reçoit ce télégramme do Lon< dres : On câblait de New-York, le 13/ que. la Bourse est devenue malade et nerveuse à l'annonce des nouvelles du front en France, et que les détenteurs d'actions font lancer celle - i par milliers sur le marché. L'agitation en Mande. La Haye, 20 avril. — On mande de, DiibUn au «Times» j; Ay cours des ç^uatria

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