Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 23 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6kt4r/
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DEUXIEME ANNEE. — N° 235. TIRAGE JUSTIFIÉ 58 000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B DIMANCHE 23 MAT 1915. LE BRUXELLOIS | aat 1% irises. — S mois» 7 fou,-, s. ■— S mcit, 4 tes*», S SQOïSj § ânutec* > o «gfia.O'tdLciSL<éd^ iLactcS.^^>©ïa.caLisKaak « KL&AçiriON, ©yES»i®TR^îi©iia r?y guerre ^®H> 3S«»as^ï Bâte&x&c,. atetUGsULAe i&jîTOroOTesB» ? ^•.w-Oweit», la ligue 2 francs. Nécrologie, ItSfM S (ks@ Petites laaoaees, la iïgae Ëû g@sfci@s li iiAiOE îRIQUE DE LA CHAMBRE; ITALIENNE Heure grave A 1 heure où paraîtront ces lignes, une dixième puissance européenne entrera peut-être dans le gigantesque conflit où sont déjà engagés la Belgique, la France, l'Angleterre, la Russie, la Serbie, le Monténégro, l'Allemagne, l'Autriche et la Turquie. Profitant des circonstances douloureuses que traverse la vieille monarchie dualiste des Habsbourg, les politiciens réalistes de Rome ont écouté les suggestions des puissances de la Triple Entente. L'Italie exige donc de l'Autriche, sous menace de sortir de sa neutralité, pour se joindre à ses ennemis, la cession du Trentin, de Trieste, de l'Istrie, de l'Hlyrie, des îles dal-rnates et de parties de la côte dalmatique, l'Albanie, et d'autres énormes concessions que Vienne, sous peine de suicide, ne pouvait évidemment accorder avant d'avoir été vaincue, ce qui n'est pas encore le cas. On connaît les concessions importantes auxquelles consentît, la mort dans l'âme, le vieil empereur François-Joseph, sur les instances du prince de Biilow. Mais le maximum de ce que pouvait offrir l'Autriche n'égalait guère le minimum des exigences italiennes. Le parlement, de Montecitorio, ajourné le 12 mai, s'est réuni, hier, le 20 mai, pour décider (delà pnixou <!e la guerre. La rue a parlé avec se^?*^SnîSH iK-ffrlr /nlf" i 11 ir mA surtout, malgré l'hostilité à la guerre des neutralistes et de la majorité des socialistes. Le 20 mai 1882, Crispi faisait entrer l'Italie dans l'Alliance conclue en 1879 par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Aujourd'hui, 20 mai, 33 ans après, jour pour jour, la Triplice est dénoncée par l'Italie qui s'apprête à se tourner contre ses alliés d'hier. C'est la politique des résultats espérés qui l'y pousse, la création de la plus grande Italie. « L'Italie, a écrit Nigra, ne peut être que l'Alliée ou l'ennemie Je l'Autriche. » On sait la fréquence des « frictions i> antérieures entre elles. Dès qu'elle ne marchait pas avec ses alliés, on pouvait prévoir le jour où elle re- i nierait ses engagements. Cette heure a sonné au i cadran de l'Histoire. La Maçonnerie italienne ■— le carbonarisme de Mazzini et de Cavour, — qui a juré la perte de l'autre être catholique — fait, d'autre part, marcher Victor-Emmanuel III par la menace d'une révolution républicaine,que l'effervescence de la rue lui laisse entrevoir depuis huit jours. Le parti monténégrophile pousse aussi la Cour à l'intervention armée. Voilà le plan italien. On peut encore douter qu'i] réussisse au gré des instigateurs. L'Italie joue gros jeu ; si elle n'est pas victorieuse avec ses alliés nouveaux, elle risque la perte de son unité. L'Italie fait l'effet de vendre un peu trop tôt la peau de l'ours austro-hongrois. Les victoires autrichiennes de Custozza, sur les Piérnontais, en 1848 et en 1866 sur les Italiens peuvent avoir des rééditions, car l'Allemagne n'abandonnera pas son alliée fidèle et déjà de formidables armées allemandes sont aux portes de la Vénétie et de la Lombrrdie. Cette intervention attendue depuis trois i-iois ne surprend d'ailleurs personne, sauf, peut-être, la masse du peuple italien qui, lui, n'a absolument rien à gagner à la guerre qu'un surcroît de misère et de charges financières. Hâtera-t-elle la conclusion de la paix? On n'osd l'espérer, nii fojiiJ, la France et l'An- I 'Italie avec elles que parce que décidément"«t colosse germanique leur a paru trop difficile à abattre avec les seules forces de la Triple Entente actuelle, même renforcée du Japon. Il est vrai que celui-ci s'occupe surtout de ses affaires et surveille les Etats-Unis, son rival de demain. Quoi qu'il en soit, de nouveaux massacres vont avoir lieu. La mort fauchera des milliers de jeunes vies « sous le ciel bleu où fleurit l'oranger ». II y aura- encore un peu plus de deuils, de larmes de sang et de ruines, et quant nu but escompté, il n'en restera pas moins problématique, longtemps encore. LE BRUXELLOIS. Séance de la Chambre Italienne Rome, 20 mai. — Lors de l'ouverture de la Chambre, la salle est comble. 480 députés sont présents. Les tribunes sont remplies jusqu'à la dernière place, y compris celles réservées pour le corps diplomatique, les sénateurs et les anciens députés. Sur la tribune des diplomates on remarque les ambassadeurs des Etats-Unis, de l'Angleterre, de France, de Russie et du Japon. Sur une tribune apparaît Gabriele d'Annunzio, salué "fer des acclamations dans la salle et dans les tribunes. Seulement, les socialistes officiels ne prennent pas part à cette manifestation. Toutes les personnalités émineules du Parlement sont présentes, excepté Giolitti. A 2 heures, le président Marcora fait son ents-ée dans la salle, salué par des acclamations bruyantes dans la salle et dans les tribunes. Tous les députés, à part 45 socialistes officiels se lèvent de leurs places ainsi nue le oublie sur les tribunes et crient : 'Vive le président! Lorsque la manifestation en l'honneur du président eut pris fin,le président du ministère, Salandra entra dans la salle, suivi par le minisire des affaires étrangères, Sonnino, et les autres membres, du cabinet. Toute l'assemblée est debout, on crie de tous les côtés : Vive la guerre ! Au centre on entend des cris : Vive le Roi ! L'ovation se répète, accompagnée d'acclamationf toujours croissantes. Sous des cris : Vive 1 Italie! la manifestation se renouvelle. Rome, 20 mai. — M. Salandra a soumis à 1e Chambre, dans une déclaration assez longue, ui projet de loi qui autorise le gouvernement d< prendre, en cas de guerre, des mesures extraordr naires. Des manifestations enthousiastes, ains que des cris : Vive la guerre ! accompagnent le) .déclarations du président du ministère. Rome; 20 mai. — lia Chambre a adopté avei 407 voix contre 74, et une abstention, le proje de loi, concernant les pouvoirs du gouvernemen en cas de guerre. Des ovations générales suivi rent le vote. Rome, 20 mai. — M. Salandra a propose d nommer une commission qui devra examiner 1 projet de loi. Elle doit se réunir de suite et don ner ses résolutions encore aujourd'hui. Ensuite Sonnino a présenté un Livre vert. Les ministre ont quitté la Chambre pour répéter leurs déclarations devant, le Sénat. La proposition du gouvernement de reconnaître l'urgence du projet de loi fut adoptée par 367 voix contre 54, par vote secret. Bâle, 21 mai. — D'après une information privée du Sasler Anzeiger-, de Chiasso. l'Italie explique sa conduite par la menace de l'Angleterre de fermer le déti >it de Gibraltar, en cas où l'Italie ne marcherait pas avec la Triple Entente.En cas ,cependant, où l'Italie adhérerait, l'Angleterre lui offrira un acompte de 3 milliards de lires ainsi que la garantie pour la. possession intégrale des terrains que l'Autriche-Hongrie devra 'céder ; l'Italie, par contre, devait s'engager de donner 150,000 hommes pour les Dardanelles, et 300,000 pour la Champagne. Hambourg, 20 mai. — On mande au Hamburger Fremdenhlatt, de Genève : La Tribuna annonce que 72 sénateurs, à Rome, ont signé une demande au gouvernement, dans laquelle, ils exigent, avant l'entrée de l'Italie dans la n-uerre, de faire examiner l'offre autrichienne par une députation mixte des deux Chambres. Lugano, 20 mai. — L'Avanti annonce que le gouvernement a tenté par tous les moyens d'empêcher les manifestations socialistes pour la paix. A Milan, la Maison du peuple fut occupée par les troupes, les télégrammes au sujet des manifestations dans le pays, adressés à VAvanti, furent. mutilés par la censure. Lugano, 20 mai. — On annonce qu'en Italie eurent lieu, en différents endrois, des révoltes militaires. A Turin, un régiment d'artiller'p a refusé de partir en gùerre. Lire demain dans notre prochaine édition A: La Grève au Pays de Liège, pillages et excès inouïs à Seraing. DEPECHES LA SITUATION EN ITALIE^ Suprêmes entrevues. - - Chiasso, 18 mai. — D'après le Corriere délia Scia il y a eu une réunion hier chez le prince von Bulow, à laquelle assistaient, en dehors du pr ace, un secrétaire de l'ambassade autrichienne, 1 embassadeur de Bavière et le député Erzberger A .4 heures, le secrétaire de l'ambassade autrichienne se rendit à la Consulta chez Sonnino. Immédiatement après, Sonnino reçut l'ambassadei:1 de Roumanie, le prince Ghilca. L'entretien d ira de 4 h. 1/4 à 5 1/2 heures. Le député Erzberger, qujn quitté Rome hier, a passé aujourd'hui à 2 heipes à Lugano. Dans l'attente. — LugaiJ, 18 mai. — Tous les journaux catholiques décident qu'ils se soumettent sans condition à la déclion du gouvernement et qu'ils sont solidaires av c le peuple italien. Chiasso, 18 mai. — La 1 hambre et le Sénat se réuniront le 20 à Rome, l'ordre du jour porte : a Communication du Gouvmement s. Le livre vert contient en iron 70 pages; il comprend des preuves irrécusa Vies de la a longanimité » de l'Italie vis-à-vis dis restrictions de l'Autriche et prouverait que leluouvernement ne peut . ^agir autrement qu'il ne.lev.ùt. National Tidende les exigences suivantes de l'Italie à l'Autriche-Hongrie : Occupation immédiate de tout le Trentin, de l'Istrie, V compris Trieste, Pola et Fiume, de plusieurs îles de l'Adriatique, cession de la station maritime à la côte dalmatique, renonciation à toute intervention directe ou indirecte dans les affaires de la Serbie, renonciation à la politique des Balkans, contraire aux intérêts de l'Italie ; liberté pour l'Italie de soigner s?' intérêts clans la Méditerrannée orientale contre la Turquie et en collaboration avec la Triple-Entente Le Deutsche Kurier dit que les communications de l'homme d'Etat sont presque incroyables. S'il est vrai que l'Italie a osé soumettre à l'Autriche-Hongrie de pareilles exigences, il est prouvé que les dirigeants de la politique italienne se sont opposés à une entente dès le début et. ont voulu provoquer la situation actuelle. lies hommes d'Etat romains doivent bien comprendre que la monarchie dualiste ne peut absolument pas souscrire à ces exigences inouïes. Milan, 1!) mai. — A Sassari, le vice-consul honoraire allemand, marquis Désuni, sjrr la sommation d'une foule menaçante, a remplacé le drapeau noir, blanc et rouge du consulat "ar un drapeau italien. LA SITUATION-EN PORTUGAL Lisbonne, 20 mai. — (Havas). — Après la for-. mation définitive du ministère, le comité révolutionnaire s'est dissout. Le calme complet est rétabli partout. LE BLOCUS Londres, 20 mai. — On annonce de Cardiff à Reuter : Le vapeur Drumerec a été torpillé hier à hauteur de Truvose-Head. La première torpille ne > coula pas le navire.'Le navire fut pris en remorque par un vapeur norvégien. Les deux navires furent poursuivis par un sous-marin. Le norvé-: gien coupa alors le cable et s'éloigna. Alors une seconde torpille fut tirée sur le Drumerec qui fit ; couleur le vapeur. Le navire norvégien prit 1 é-quipage à bord qui fut ensuite transporté à Cardiff paiMe vapeur hollandais Magdalena. f Londres, 20 mai. (Reuter.) — L'Amirauté communique : Lé vapeur Dumfries a été torpillé le 19 mai. L'énuipage a été sauvé. Le navire dérive encore à 25 milles au Sud-Ouest de Hartland Point. e La Haye, 18 mai. — Le journal hollandais De s Residentiebode dit au sujet du Tyusitania : Ce qui est important, c'est le fait que dès Le début de la guerre sous-marine, entreprise en réponse à la guerre de famine anglaise, chaque vapeur anglais ' obtenait le délai nécessaire pour sauver son énui-page. Ce n'est qu'à la suite du procédé anglais de foncer sur les sous-marins, d'armer les navires marchands et de faire arrêter prétendument les navires et de foncer ensuite inopinément sur le sous-marin, que la visite du navire et le sauvetage de l'équipage ont été rendus impossibles. La B faute en incombe à l'Angleterre. Ensuite il est étonnant qu'on ne publie pas la liste des frets di Lusitania. Le journal Het Vadevland fait ressortir égale ment : Le silence de l'Angleterre et de l'Améri que au sujet de l'accusation de l'Allemagne qui le Lusitania avait du matériel de guerre à bore est surprenant. Londres, 19 mai. (Reuter.) — Le capitaine W ood du vapeur Etonia a déclaré que le vaneui se trouvait à environ 40 milles de Kiïtsale lorsqu'il perçut le signal de détresse du Lusitania. Les vapeurs Cityo Fexeter et Naragansett ont reçus également, le signal. Ils se dirigèrent devant l'Etonia dans la direction du Lusitania. Tout à coup je vis, continua le capitaine, immédiatement devant moi, le périscope d'un sous-marin. Je fis faire toute vapeur. Le sous-marin disparut ; plongea, mais réapparut quelques instants plus tard derrière notre navire et poursuivit l'Etonia sur une distance de 20 milles. L'Etonia put échapper grâce à sa gr; nde vitesse. Plus tard, je vis un autre périscope à tribord et je fis changer le cours du navire.Le IVagaransett nous informa par télégraphie san fil qu'un sous-marin lui avait tiré une torpille qui ne le mannua que de huit pieds. Il me conseilla de ne pas aller au secours du Lusitania. (Note de Wolff : Nous apprenons à ce sujet de source autorisée que les renseignements du capitaine Wood sont inexacts et manquent de bases positives.) FRANCE. — A l'Ouest Stockholm, 19 mai. — L'officier d'état-major anglais Thomson, qui est l'officier de liaison en--±Çft£sa^|tier général du feldmaréchal FreiKjh et dant d'un détachement a'nglai;, qu'i était ci,"'" mourut dans les tranchées allemandes. Les Aile mands en informèrent les Anglais par lettre qu'ils jetèrent dans leurs tranchées. Le corps d l'officier fut alors livré avec les honneurs militai res. ANGLETERRE. — II faudra de nouvelles troupes Londres, 20 mai. — Le Morning Post écrit Nous ne pouvons pas nommer des chiffres, mai les pertes dans la guerre doivent être maintenan considérablement plus élevées que n'est le corn plément. du recrutement. Jamais personne n'a di comment Kitchener formerait de nouvelles ai niées; s'il n'arrive pas de compléments, les rég: ments se ratatineront comme des squelettes. Londres, 20 mai. — A la Chambre des Corc munes on dit que des députés déclarent que 1 guerre durera encore six mois. ANGLETERRE. — Les socialistes dans le nouveau Cabinet Londres, 20 mai. — A la Chambre des Commi nés le parti ouvrier a déclaré qu'il accepte l'offi d'Asquith d'être représenté .:,- le Cabinet. ANGLETERRE. — T -i munitions Londres, 18 mai. L. - - discutent 1 dernière nouvelle du Times du front de l'Oues que. la disette en munitions s'est fait sentir et en pécha le succès. Des questions ont été posées à e sujet au Parlement. Le correspondant à Glasgo du Times se montre très pessimiste au sujet d progrès de la fabrication des munitions et fa ressortir qu'il s'exprime avec autant de résen que possible. On n'exagère pas en disant que ne seulement la continuation efficace, mais aus l'issue de la guerre sont menacées par la produ tivité de l'industrie du Nord. La situation sera très peu satisfaisante et désillusionnante. La N tion, et probablement aussi le gouvernement, i soupçonnent pas où on en est réellement. Quelqu corps de métiers ont rempli leur promesse de r noncer aux instructions données par le ralenti sement du travail, mais.d'autres ne l'ont pas fai Ces gens produisent moins qu'ils ne peuvent. N tamment au travail à la pièce on travaille lent ment. Les constructeurs de machines.sont le pi gravement atteints. L'effet se fait sentir princ paiement dans les fabriques de munitions. Le co ) respondant. raconte : J'ai visité l'un atelier apr l'autre et je vis partout les machines au repos les ouvriers inactifs. Ceux-ci, quoique disjosés travailler, sont empêchés par les instructions e : corps de métier de fournir un travail complet. I outre, on doit compter avec la possibilité d'u: grève à Glasgow. Le correspondant fait ressort que son rapport ne repose pas sur des renseign tnents fournis par les emploveurs. RUSSIE. — Le Tzar au front g Tsarkoe-Selo, 18 mai. — Le Tsar est parti s 17 mai pour le front de l'armée active, e SERBIE. — Conseil de la Cntpnoe à Nish Budapest, 18 mai. — D'après unib nouvelle a Bucarest à l'Az Est., il y a eu un Conseil de t Co^-onne samedi, sous la présidence du rfim héritier Alexandre. Les décisions sont tenues se-> crêtes, mais le bruit court que le Conseil a un; rapport avec un message du ministre Ssasonow, apporté par l'ambassadeur russe. AUTRICHE. — Du théâtre de la guerre de l'Est Berlin, 19 mai. ■— Nous recevons du Grand quartier général le télégramme suivant au sujet du progrès des opérations en Galicie : Après que le prince Radko Dimitriew, le commandant d'ar. mée russe défait dans la bataille de débordement, eût perdu pendant la poursuite des alliés, jusqu'au 12 mai, 140,000 prisonniers, près de 100 canons et 300 mitrailleuses, il ordonna la retraite au San inférieur, qui devait être arrêtée et défendue énergiquement depuis Przemysl jusqu'à l'embouchure. A cet effet, l'armée devait, comme l'assurent des officiers prisonniers, se mettre e^ position sur la rive occidentale du fleuve et se mainn tenir jusqu'à l'extrême. Dans l'ordre à l'armée il aurait préconisé une marche assaillante contre l'ennemi. Théoriquement une pareille opération défensive était bien possible, après que les Russes avaient établi le mois passé de grands têtes de pont fortement retranchées sur la rive Ouest du fleuve dans la courbe de la Vistule et du San, près de Sieniawa et ensuite près de Jaroslau. L exécution de l'ordre devait toutefois être inexécutable en pratique. La troupe était trop ébranlée et trop éparpillée par la défaite subie et par la retraite, pour que même une défense passive de la ligne du San fut possible. Nos troupes avançant vers le San trouvèrent toujours parmi les prisonniers des isolés de toutes les liaisons possibles du front russe qui déclarèrent unanimement pue, les commandants russes faisaient deë des régiments. ' ' On amena des différents théâtres de la guerre toutes les parties paraissant les plus indispensables et elles furent envoyées vers le San inférieur, de manière que sur cette ligne du fleuve pas moins de 23 différentes divisions d'infanterie devaient être opposées aux poursuivants. Radko Dimitriew devait toutefois avoir perdu confiance dans la force de résistance de la grande partie de ses troupes ayant participé aux combats près de Gorlice-Tarnow. Les liaisons les plus ébranlées furent ramenées loin derrière le San, car nos aviateurs annonçaient les 12 et. 13 mai la retraite de longues colonnes russes du San infé-. rieur vers l'Est et le Nord-Est. Les nouveaux re.i-foits nouvellement arrivés avaient donc réellement la tâche de maintenir le San, principalement la tête de pont, de Jaroslau, au maintien de laquelle le commandant de l'armée russe attachait une grande importance. [ Le 14- mai, les alliés, qui coupé Prze- rnysl du Sud et s'étaient avancés le long de toute la ligne du San jusque près du fleuve et de ses têtes de pont, commencèrent l'attaque contre Ja-1 roslau. L'ennemi avait solidifié les hauteurs à > l'Ouest, de la ville en une espèce de forteresse. Préparées de longue main, les tranchées se déve-3 loppaient ici dans un cercle étendu se dirigeanl ? vers l'Ouest depuis le fleuve jusqu'au Meierhof en 1 le château élu comte von Schimienski et à traver: ' le parc jusqu'à la hauteur Jupahowsk, qui for B mait avec le château et le Meierhof la clef de li 3 position. Il était réservé aux régiments de la garde pru " sienne et au 6' corps d'armée austro-hongrois di prendre la ville et la tête de pont de Jaroslau. Le< défenseurs russes se composaient de la 62" divi e sion, pour l'appui de laquelle on avait amené ei s toute hâte des parties de la 41" et de la 45° divi sions, qui occupèrent les retranchements forti fié-s et qui tâchèrent de les solidifier encore ave* de nouveaux obstacles^ en fil de fer barbelé. Dan un combat de deux jours la garde arracha Jaros ~ lau à l'ennemi et le refoula au delà du fleuve. Le 8 régiments Elisabeth et Alexandre, entremêlés d' troupes austro-hongroises, dans une attaque d nuit, prirent d'assaut le Meierhof et le château tS y compris le parc, dont, les vieux arbres furen } abattus comme des allumettes par les obus, pen a dant que les dépendances étendues du châteai u étaient réduites en cendres et en décombres. Le ré n piment de ligne autrichien et les Honveds arraché e rent à l'ennemi la crête de la hauteur Jupajowka r Dans ces combats environ 40,000 Russes non.bles J" sés furent faits prisonniers. Des régiments-isolés comme le 247", fut pour ainsi dire anéanti e n'existe plus. 'e Le soir da 15 mai, J aroslau et tonte -la tête d pont étaient dans les mains des alliés, La vil! très étendue, avec les vieilles constructions de stj le le Renaissance polonais et la nouvelle merveil [a leuse église de style byzantin avilit été préseï e- vées. Les' Russes incendièrent dernière ffux 1<

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