Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 15 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vm42r3q19b/
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«j ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclomations concernant les abonnements doivaet être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : & 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00^ Tiraga : 125,000 par jour 7" — ■ "* ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 5 0 r Nécrologie 3 00 Annonces commerciales 200 Annonces financières 2 00 k PETITES ANNONCÉS: la grande ligne 2 00 1 ^ Rédacteur en chef : René ARMAND. * Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-85, rue de la Caserne. Tirage : 125,000 par jour JOUJRNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, lit mars. — Officiel, midi :■ Théâtre (le la guerre à l'Ouest. L'artillerie ennemie a déployé dans certains secteursj entre la Lys et la Scarpe, de ■part et d'autre de la Meuse et dans le Sund-gâii dans la région d'Altkirchyune action animée.De même, sur le reste du front, feu d'entrave ctTsc.g vif. Engagements d'infanterie feu importants sur le terrain précédant les positions. Hier, en combat aérien et par feu venant de terre, 17 avions ennemis et t^ois ballons ' , captifs ont été abattus. D'une escadrille ennemie prenant son vol vers Fribourg, trois avions ont été deseen-ius au front. Le capitaine baron von Richt-hofen obtint sa 65e victoire aérienne. A l'Es). Les troupes allemandes engagées d'accord avec le gouvernement roumain de Biaïla vers Odessa viâ Galatz-Bendery, ont occupé Odessa après un combat contre des bandes près de Moldoivanka. Des troupes austro-hongroises- venant de S7nnerinlea les ont suivies. Rien de nouveau des autres théâtres de la ' guerre. v BERLIN. 13 mars. •— Officiel du. soir ■ • Des troupes allemandes sont- entrées à Odessa. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. La guerre aérienne. BERLIN, 13 mars, — Officiel ; Durant, la nuit du 13 au 13 mars une de nos escadrilles de dirigeables de marine a attaqué avec sucçès des .places fortifiées air si pue les installations militaires de l'Hum-ber et du comté d'York. Les dirigeables se heurtèrent à une énergique défense d'artillerie. oui ne put néanmoins arrêter l'attaque. Yo'/s les dirigeables sont l'entrés sans Ofvaries Ils étaient, de nouveau commandés par le capitaine de frégate Strasser. Parmi nos coninf-idants réputés pour leurs traversées lier s4'Angleterre, citons lr capitaine de cors'rf'c hn'-no Trcutsch von Bvttlar-Bra-i-ifenfcts, !■■> lieutenant-capitaine Herbert Eh ■-lie h. le capitaine Manger et le lieutenant-ca-pifnivr i<nn Freudenreich. STL'TTGART, 13 mars. — Officiel : Dimanche, matin, entre 11 h. ei midi, 10 aviateurs eji;ie-,nis ont atiirçùû La# villes ouvertes d'h'.sslingen et de~ Stuttgart ainsi que les localités situées entre ces deux villes, à l'aide de nombreuses bombes, parmi lesquelles des bombes incendiaires. Il n'y eut pas de jUxâts militaires, mais par contre quelque* maisons furent endommagées. Cinq civils dont 2 femmes eb-2 enfants furent blessés. Les aviateurs ennemis furent-dispersés par notre défense et par nos avia-, teurS.Un des avions a été obligé d'atterrir dans la Forêt-Noire où ses occupants furent faits prisonniers par un soldat de la land-spttrm.La guerre sous-marine. BERLIN, L.'i mars. — Officiel : 1) Un de nos sous-marins, commandé par le lieutenant capitaine Gansser a détruit dans la zone de barrage autour des iles d'A-;ores, au total 22,000 tonnes de cale ennemie ou naviguant pour l'ennemi. Parmi les .navires coulés figurent le vapeur-tank anglais armé <t Artésia » de 2,767fomtcs, le vapeur italien armé « Atlantic » de 5,737 tonnes et la chaloupe italienne « Francisco » de 1,0'JS tonnes. La cargaison des navires consistait in était!, zinc, caoutchouc, tabac, opium, eu peaux, vivres, arachides et copra, destinée ('i des ports français, italiens ou américains. En outre 7 canons de 16 cm. des deux vapeur armés, le sous-marin a ramené des autres navires de l'étain, du sine et dir caoutchouc. . . _ 2) Dans la Méditerranée orientale le sous-marin , commandé par le premier lieutenant Sprenger a coulé 6 vapeurs et 2 voiliers d'un tonnage global de 26,000 tonnes, particulièrement frappé fut le trafic avec Alexandrie et Port-Saïd. Les vapeurs étaient armés. Leur forte protection fit conclure que les cargaisons ont dû être précieuses. Un vapeur, torpillé sur la oôte de Syrie, naviguant vers lof fa, portait une cargo de munitions, à supposer d'après la formidable détonation lors du torpillage. Le sous-marin a également Atteint une portée sur un croiseur de la classe « Arabie » qui naviguait comme protection d'un convoi. AUTR5CH0EN VIENNE, 13 mars. — Officiel : Des troupes austro-allemandes se trouvent devant Odessa. En guise de représailles P vtr des attaques aériennes, deux équipés de combat austro-hongroises ont ittaqué le champ d'aviation au nord-est de Mcstre, Quatre équipes de poursuite ennemies prêtes a l'envol furent surprises à coups de bombes d'une hauteur de 300 à 500 mètres et prises sous un violent feu de mitrailleuses.Un Hait gar d'avions italien écroula. Nos avia ' nàs sont rentrés au grand complet, et bombardèrent en outre Trévise et les tranchées ennemies au Piave, en cours de route. Au front du Tyrol le premier lieute lant Linke abattit son 20me adversaire en cojk bat aérien. TURC CONSTANTINOPLE, 13* mars. — Officiel du 12 mars : Au front de Palestine, le calme a régné, sauf une faible canonnade. Les attaques ennemies, commencées le 0 mars à l'aube, et qui perdurèrent presque sans interruption jusqu'au 10 mars jusqu'à pleine nuit, furent repoussées par la défense hérmque de nos troupes. Le but poursuivi évidemment par l'ennemi, de traverser la roule f érusalem-Nablus, échoua. Devant Erzeroum, les Arméniens opposèrent à nos troupes une sérieuse résistance. Après que hier déjà, nos attaques furent portées jusqu'aux Qbstacles de fil barbelé d'une position retranchée, par une brillante attaque exécutée de nuit, les obstacles furent renversés et les bandes ennemies furent repoussées. Nos troupes entrèrent dans Er-zeroum, el s'efforcent, d'éteindre les incendies causés par les Arméniens. FRANÇAIS PARIS, 13 mars. ■— Officiel, 3 h., p. m. • Au nord-est de Reims l'ennemi a tenté dans la région de Loivre un coup de main qui a complètement échoué. En Champagne à la suite d'un bombardement violent de la région des Monts, l'ennemi a dirigé une attaque sur nos positions à l'ouest de Vaude-sincourt. Après un vif combat nos troupes ont rejeté l'ennemi de • quelques élème'nts avancés où il avait, pris pied, en lui infligeant des pertes sérieuses. Assez grande activité des deux artilleries sur la rive gauche de la Meuse. Journée calme sur le reste du front. PARIS, 13 mars. — Officiel, 11 h., p. m. . Rien à signaler en dehors d'une activité-d!artillerie marque en Argonne et sur la rive droiie de la Meuse. Aviation ; Dans la journée du 12 un appa-: reil ennemi a été abattu et trois autres gravement endommagés sont tombés dans leurs lignes. Dans la journée du 11 mars l'adjudant Garaud a abattu son 10e avion ennemi. Communiqué de l'armée d'Orient : Plusieurs coups de main réussis par nos troupes au nord de Ljumnica, par les trouves serbes vers Gradesvhuitsa, plusieurs prisonniers bulgares ont été ramenés. Les aviations alliées ont exécuté de nombreux bom-r bardements sur les établissements ennemis dans la région de Rupel et, au nord de Mo-nastir. , ITALIEN Rome. 12 mars. — Officiel ; Notre artillerie a pris hier sons son feu '. le terrain situé às l'arrière des lignes enne-1 mies établies sur le haut plateau de Tenez-za et d'Asiago. Elle a aussi bombardé avec-un succès véritable des batteries ennemies postées sur la rive gauche du Piave. La-ca-\ nonnade ennemie est restée violente dans la ' vallée de l'Astico. A l'est de la Brenta, les opérations habituelles des détachements de ' reconnaissance ont, amené de courtes fusillades dans certains secteurs. Nous avons descendu 5 avions ennemis. L'un d'entre eux a été abattu par un de nos aviateurs près du monte B~io; 3 ont été descendus 'bar les aviateurs anglais à l'ouest du monte Lisser, et le cinquième par le feu des canons spéciaux français vrès de.Pcderohba. ' L.a nuit, nos avions ont de nouveau bombar- de des cham-ps ! t cm t'îitttrmts \ ANGLASS LONDRES, 12 mars. — Officiel ; t Des troupes australiennes oïit dirigé la ? unit, d'heureuses attaques contre les postes ennemis établis à l'est et au nord-est, de - Messine; elles ont tué un certain nombre de fr soldats allemands et fait quelques prisonniers. A'os pertes sont légères. i La nuit le duel d'artillerie a été violent t au sud-est d'Arment,ières, ainsi qu'à l'est et au nffrd-est d'Ypresi. La guerre aérienne. LONDRES. 13 mars. — Officiel : Le nombre des victimes de la dernière at->' taque allemande s'élève au total de 20 morts t et !,0 blessés.On craint qu'il n'y ait encore un cadavre sous les dêcombrés. n «fr — ; Dernières Dépêches t Les exigences des Alliés vis-à-vis de la 3 Ho il an de. Amsterdapi, 14 mars. — Le représentant j de l'agence Wolff à Amsterdam apprend que l'ambassadeur anglais à La Haye a exigé au nom des gouvernements alliés et des Etats-s Unis d'Amérique la remise de tout le tonnage disponible contre des tarifs de fret t correspondants et moyennant remplacement après la guerre des navires torpillés, pour les traversées même endéans la zone de t barrage. Un délai de 8 jours est accordé au i gouvernement hollandais pour sa réponse. Au cas où aucune suite ne serait donnée à e l'invitation des gouvernements associés, les r navires hollandais se trouvant dans les por.ts de.,. EtatS'fUnis seront réquisitionnés et tous les navires hollandais se trouvant en mer s seront saisie En outre les gouvernements associés ne fourniront plus de céréales de s pain à la Hollande. 1 La situation en Finlande. Les atroeUér- des gardés rouges. Stockholm, 13 mars — Le social-démocrate Bôhmer qui vient de rentrer d'Hel-singfors, raconte dans le « Socialdemokra-ten » qu'il a pu établir de -façon irrécusable t plusieurs cas d'atrocités de la part des gar-r des rouges. C'est ainsi que d'après un té-e moin oculaire un propriétaire foncier, un vé-e térinaire, un chef de rayon et un fils de paysan ont été fusillés sans le moindre motif, i le 14 février dans la vallée de Harima. La s même troupe de gardes rouges a déployé ul-s téricurement ses excès dans d'autres localités et a assassiné de nombreux paysans et s curés absolument innocents. Le gouvernement d'Helsingfors ne conteste point vis-à-vis des socialistes suédois, la véracité de ces asseitions. A Byinge, les gardes rouges t trouvèrent une liste portant 10 noms, qu'ils crurent être ceux de, certains membres de la garde blanche. Ils fusillèrent debout avec leurs femmes 8 hommes dont les noms figuraient sur la liste. On s'aperçut plus tard que ceux qui furent assassinés étaient membres d'une,association d'enseignement et per-[ dirent ainsi la vie à la suite d'une erreur. Ces ^ meurtres ont été perpétrés par des gardes t rouges réguliers. t Médiation impossible. S. Stockholm, 13 mars. — Du.» Sozialdemq-r kraten » : Hier, les social-démocrates suédois sont rentrés de Finlande après avoir essayé de négocier entre'gardes blanches et gardes rouges. Ils n'ont abouti à aucun résultat, le gouvernement révolutionnaire à t Helsingfors se basant sur sa force armée et é ne voulant rien savoir d'une médiation: le commissaire du peuple finlandais aurait t néanmoins sollicité le commandant allemand des îles Aaland d'entrer en négociations avec ' | lui, ce qui, diaprés le uSozialdemokraten», aurait été accordé. 1 La scandale en Italie. Berlin, 14 mars. — De Loigano au (( Lo-kalanzeiger » : Les journaux italiens s'occupent d'une affaire de scandale dévoilée en > séance du Sén-at du 3 mars, par le sénateur Marconi, et où serait impliqué l'ambassa- ( deur à Washington. Marconi exprima soir 1 étonnement de ce que le gouvernement n'ait 1 pris aucune mesure en cette affaire, bien c que depuis des mois il eût réclamé une en- < quête sévère à l'égard de la Commission j de l'achat des matériaux de guerre en Italie 3 et contre l'ambasôadeur italien à V.'as'.'i g[-ton. En conséquence le ministre des affai? res étrangères, a ordonné maintenant > enquête, mais a exprimé, en même temps Ha < confiance à l'ambassadeur italien à Wa3- j hington. , Manigances françaises. Berlin, 14 mars.— D'obscures insinuations j de souice parisienne prétendent apporter la ( preuve irréfutable que la France aurait été j entraînée dans cette guerre par l'Allemagne. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » dit que l'on peut envisager en Allemagne ] avec d'autant plus de calme tout révélation concernant le prologue de la guerre, qu'on 1 ,possède plus d'un document qui n'a pas en- < core été publié et établissant clairement la : question de la responsabilité de la guerre, , de telle façon que tous les artifices en vue de contourner la vérité, sont condamnés d'avance à l'insuccès; le rôle de la France, notamment, comme excitatrice de la Russie, n'en devient que plus Clair. Les combats en Finlande. ■ Wasa, 13 mars. — A Satakunta, les combats ont continué durant toute la nuit, mais avec moins de violence. Près d'Ikalif un dé-achement ennemi fut battu et dispersé. Jusqu'ici le butin consiste en un canon et 40 fusils, line quantité considérable de munitions et de nombreux prisonniers. Dans le Ta-vastland, des attaques ennemies contre Vir-dois ont été repoussées après un violent combat. L'ennemi a renforcé sa position dans la région de Vaskivesi.. Près de Kohmoinen nos troupes ont repouss-é l'agresseur supérieur en nombre. En Carelio où des forces russes considérables participent aux combats, les tachement ennemi fut battu et dispersé. Jus-ont duré toute la nuit, et l'ennemi a prononcé plusieurs attaques à la baïonnette.Près de Haute, feit animé d'artillerie et d'infan-teriè.lit- '(■<«» <iè I,i( vï'sofj. De Londres : L'ambassadeur maximaliste Litvinoff a saiài le tribunal civil de Londres d'une plainte contre on propriétaire qui lui refuse l'accès de ses bureaux. Sa plainte a été déclarée non-reoevable. Le tribunal a refusé de reconnaître à Litvi-npff le droit d'ester en justice, le gouvernement actuel russe qu'il prétend représenter, n'étant pas reconnu. Les catholiques français et le traité secret de Londres. ^ De Paris : Le groupe parlementaire de l'Action libérale a adressé à la presse une note dans laquelle iî proteste contre l'article 15. du traité conclu par l'Entento au mois d'avril 1915 — article qui exclut le Saint-Siège du futur Congrès de la Paix. Ce groupe réclame le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Vatican. Le Japon et les Elyts-Unis. ^ Le « Matin » apprend de New-York que l'ambassadeur du japon a autorisé la presse à déclarer que sans l'assentiment formel et préalable du gouvernement américain, le Japon n'effectuera aucun mouvement militaire en Sibérie. Le fpu dans mie fabrique, de chaussures nationales. A Lyon, un violent incendie a éclaté dans un vasto immeuble dont .deux étages étaient occupés par une fabrique de chaussures nationales. Les dégâts s'élèvent à 300,000 fr. environ. M. Roosevell infirme. M. Roosevelt a quitté l'hôpital. Selon le bulletin des médecins, l'ancien président restera complètement sourd de l'oreille gau-che, la surdité de l'oreille droite ne sera que temporaire M. Roosevelt devra prendre dé grandes précautions; il ne sera pas complètement rétabli avant plusieurs mois et il devra s'abstenir do parler en public. Les effets de la guerre sous-marine. Berlin, 14 mars. — L'Allemagne ©st autant redevable à sos.sous-marjns d'une forte augmentation de se>s stocks de zinc et -de laiton, qu« des coulages de denrées coloniales et autres vivres destinés à l'Angleterre ; ce que la presse ennemie atteste, tous les jours d'ailleurs. Ainsi, ■en réponse à la déclaration artificie'Use->rient déguisée de Boiiar Law au Parlement, au sujet des stocks de.froment à iun 191" , on peut lire dans un quotidien die Londres ces paroles du président de la commission pour le contrôle de la mouture : « Je tiens à dire à toutes les Foisonnes qui ont à pourvoir de pain notre pays et ceux d? nos alliés, que la situation est' extrêmement grave. Depuis septembre nous dépendons de l'Amérique du Nord pour tes céréales, car, 'ainsi que vous le savez, les arrivages de la Eépublique Argentin);; ont été restreints., ceux de l'Inde et de l'Australie étant, eux, devenus, presque nuls. Le journal londonien met en regard des chiffres cités pa.r Bonar Law des explications de source autorisée, et estime de plus en plus quoi le dictateur du ravitaillement britannique a raison en affirmant que les mois à vepir seront -critiques pour te Royaume-Uni. La guerre sons-marine. Londres, 13 mars (limitai). — Le w—mmmmm———wwhwmiIOO—M———■— schoonar irlandais «Ra-any Wyngar» a 'été coulé près de la cète 'irlandaise par le feu d'artillerie d'un sous-marin allemand.Les pourparlers de la Hollande avec les Alliés. La Haye, 13 mars. (Ag. télégr. néerlandais?.) •—• Le. ministre des affairas étrangères a remi's .aux Etats Généraux une note concernant l'était des pourparlers avei^les alliés ; il a été informé de ce que ceux-ci rétractent leur promesse d'accepter les conditions néerlandaises relativement aux navires en cours de route pour compte des «alliés. Les combats en Flandre. Benli'iU, 13 mars. — Urne correspondance paiPtieulièrie de Flandre signale que le temps sec des derniers jours a marqué ,une recrudescence des combats de part et d'autre; l'art. Iteirio allemande a tiré parti des possibilités cle vue à longue dijsAan.ce pour endommager les installa tiens et batteries de l'ennemi, too/f" en amenant la perturbation dans les mouvements de ce dernier. Tous les jour», violentes vaguas de feu, sans omettre l'activité dé l'infanterie favorisés par le bon conditionnement du terrain. Chaque nuit, de fortes patrouiPes ou troupes d'iaosaut allemandes ont pénétré dans la ligne ennemie, d'oîi elles l'amenaient des prisonniers et du butin, non sans avoir détruit les constructions betonnées. et obstacles édifiés par l'adversaire.Celui-ci ne chôme pas non plus ; depuis le littoral jusqu'à la Lys, il sonde et tâte le front, essaie d.e visiter le système de défense allemande ; les Belges mêmes -ont dû se décider à inquiéter les postes avancés de cette» de-rnière en y détachant des troupes d'assaut qui, la plupart du temps, échouaient dans leur entreprise et ne faisaient qu'augmenter le. nombre de prisonniers a.u pouvoir des Allemands. Il leur est arrivé, par exemple, die pénétrer à un endroit de lia zone inondée, de reprendra un poste qui avait été enlevé la veille au soir par les Allemands, et de faire des prisonniers parmi ceux-ci. Les radiotélégrammes en ont fait, trois jours durant, le récit d'exploits remarquables ; il ost à supposer Cjlie îea -alliés clvercho-til «.-inat «. sus-eit/er l'impression' que l'armée belge a toujours une certaine valeur offensive. Quant aux Anglais, ils ont détaché contre les lignes allemandes des bataillons entiers dont les pertes s'élevèrent en proportion du grand nombre et, comme résultat, une série d'échecs, abstrae-1 ion faite, de petits gains sans importance.Grande activité dc.s avions allemands; malgré le froid qui, aux grandes hau-touns, atteignait 30 à 40 degrés s-ous zéro, ils ont opéré chaque joua*, des heures durant;, des randonnées de reconnaissance qui les amenaient pïofondé-ment dans tes lignes ennemies où i's attaquaient délibérément, les escadrilles cle l'adversaire. C'est ainsi que quatre appareils de l'escadrille d.e poursuite Bol-cke refoulèrent 15 avions ennemis an delà de- leurs lignes et, abattant ensuite un appareil de l'adversaire, marquèrent la deux centième victoire de cette remarquable escadrille. 7 DÉPÊCHES Au front de l'Ouest. Berlin, 13 mars. — Lors d'une entreprise couronnée de succès des troupes west-p r uss ie n nés à l'est de Reims, qui, animées d'une énergie nouvelle, avaient profondément pénétré dan,s les positions ennemies à l'ouest de Vaudesincourt, nous avons capturés, outre &0 prisonniers, plusieurs mitrailleuses et lance-mines. Nos pertes furent minimes. Vers 8 h. du soir, une contre-attaque- ennemie engagée contre les tranchées que nous avions conquises fut repoussée avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi-Après avoir détruit de fond en comble les installations de défense ennemies,nos troupes d'assaut regagnèrent plus tard par ordre leur position de départ, sans être inquiétées pa,r l'ennemi. L'activité aérienne animée d'hier a persisté la nuit. Des aviateurs ennemis ont de nouveau bombarde le centre de Tourcoing et fait des victimes et causé des dégâts considérables aux maisons. Au faux démenti des Français mentionné- par le radiotélé-gramme de. Lyon du 13 mars à 4 li. 30 du matin, contredisant le communiqué allemand du 11 mars, lequel déclarait que la cathédrale de Reims avait été fréquemment utilisée en vue de signaux, nous tenons, à affirmer que la station ra-ct'otélégraphique installée sur la cathédrale de Reims était de nouveau en activité le 11 mars à 7 h. 55 du soir; elle émit d'abord des signaux et ensuite une Lumière continue. ^ "Les troupes germano-ukrainiennes devant Odessa. # Berlin, 12 mars. — Collaborant avec les lioupes "de l'Ukraine, no3 forces continuent à purger le territoire de la jeune République des bandes de voleurs qui l'infestent. Il résulte des informations officielles que nos soldats ont avancé sur le chemin de fer Shmerinka-Odessa jusque clans la région Birsul-a-Rasdelnaja, d'où la ligne bifurque • vers Bender, Kischinew et Ja'ssy. Nos troupes ne sont plus qu'à 70 kilomètres d'Odessa. Dans le secteur de Kief, elles ont atteint la gare de Bachmatsch, située à 180 kilomètres au-delà de Kief sur 1© chemin de fer Kief-Briansk-Moscou, d'où part l'embranche-mens Vilna-Romny et où se trouve le terminus d'une ligne venant d'Odessa et achevée pendant la guerre. Au nord-ou'est de Kief, d'importantes troupes maximalisées doivent encore être dispersées. Il en est de même à l'ouest de Pleskau, où la guerre contre les bandes n'est pas encore terminée. Les pillards qui sont tombés entre les mains des troupes allemandes ont été passés par les armes, conformément à la proclamation du commandant en chef comte Kirchpach.Nou? avons découvert aussi des cadavres mutilés de soldats allemands; la localité où ils ont-été trouvés a été frappée d'une forte contribution de guerre. Le nouveau Cabinet serbe. Athènes', 13 mars (Radio). — Le ministère serbe a été constitué comme suit : Présidence et affaires étrangères : Pasitch; finances : Tessitsch; agriculture : Fentitsch; justice : Giacowitsch: guerre : Marzitsch; intérieure : Buresschitch; cules : Gipvano-witsch.Une décision de la Diète de Courlande. Berlin, 43 mars. — La Diète de Cour-lande, composée de députés allemands et lettons, réunie à Mitau, le 8 mars, a décidé ce qui suit : 1) Do prier S. M. l'Empereur et Roi d'accepter la couronne ducale de Cour-lande; \ 2) D'exprimer le vœu d'unir la Cour-lande le plus étroitement possible à l'Empire allemand par la conclusion de conventions concernant la situation militaire, douanière, cle transports et de trafic, des poids et mesures, ainsi que par d'autres traités ; 3) D'exprimer l'espoir que tout le pays baltique soit englobé sous un rég'me politique uniforme et adjoint à l'Empire allemand... Une délégation transmettra cette décision au Chancelier de l'Empire. Il fut décidé en outre à l'unanimité d'envoyer an télégramme d'hommages à S. M. l'Empereur. La deuxième attaque aérienne contre Paris. Genève, 13 mars. — La station du Métro à l'entrée de laquelle 60 personnes se firent lîfraaeEu n'éi.iit r>ns une station de premier rang. Sur l'escalier étroit, plusieurs centaines de personnes se pressaient en. même temps pour entrer des deux côtés de la rue. La police fut impuissante à contenir les assaillants et les maisoins voisines étaient barricadées.A proximité immédiate les flammes allumées par plusieurs grenades léchaient l'édifice. On avait négligé d'établir des postes et d'indiquer au public l'entrée des autres stations du Métropolitain, d'où la panique terrible qui causa tant de victimes. Lo total des victimes à Paris et dans la banlieue dépasse 130.Les dégâts matériels' sont considérables. Le Conseil municipal de Paris a tenu une séance très mouvementée motivée par l'attaque aérienne. On ne publiera toutefois que les décisions qui ont été prises en ce qui concerne les obsèques des victimes. Le gouvernement a interdit là reproduction dés discours tenus au sujet des incidents, dans certains arrondissements de la ville. L'attaque aérienne contre Naplcs. . Berne, 13 mais (Stefani). — Les bombes sont tombées à Naples sur la rue de Rome, sur la place du Municipe, dans la rue Spe-razella, dans la rue Corfo Malo et sur la place cle la Concorde. Les deux églises de Ste-Brigitte et de St-Nicolas de Tolentine onfété également atteintes. Les rues et églises susdites se trouvent dans le voisinage immédiat des installations militaires du port. Un manifeste des AalandMs. Stockholm, 13 mars. —La population des îles Aaland a envoyé simultanément des télégrammes au Sénat finlandais, au roi da Suède et-à l'Empereur d'Allemagne, par lesquels elle leur demande de tenir compte des vœux des Aalandais, lors du prochain Congrès de la paix et se déclare prête à un nouveau référendum populaire au cas où les gouvernements en question le jugeraient nécessaireLa question de la guerre sous-marine au Parlement anglais. Berne, 13 mars. — A la Chambre des Lords, l'attention du gouvernement est appelée, par Lord Beresford, sur les graves dégâts causés aux navires de passage entre la Grande-Bretagne ot l'Irlande par les sous-marins. Il fait ressortir les conséquences d\e ces désastres pour le ravitaillement du pays et trouvé la situation de jour en jour plus critique, vu la défense insuffisante; on dit, dans l'ouest de l'Angleterre, que des os-pions postés dans les docks du canal d! Bristol renseignent -les sous-marins,qu'il faudrait donc interdire l'accès cle ce» docks aux étrangers et fournir des c-on-1 vois d'escorte appropriés pour le transport dans la nier d'Irlande ; les portes de navires augmentent à tel po nt qua bientôt il n'en restera plus pour assurei lo service dans ces eaux. En réponse, Lytton admet que oss deux derniers mois ont marqué une ex traordinaine activité des sous-marin», dms la mer d'Irlande, où, en consé; que-nce, les pertes ont dépassé celles éprouv'eV dans lois autres zones; toute fois, aucune mesure prke par l'Amiraut^ ne pourrait complètement empêcher let pertes de navires ; il y a, on tout ©as; exagérait-ion à dire que de ce train-ci il ne restera bientôt plus de navires pou, i 5me année. - N 1241 » EdJS ^ QJX CENTIMES Vendredi 15 Mars 1918. ~A M\TA\TPr?C"

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