Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 03 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t14th8dc3q/
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twèUiïSMse 'AN»»». - H' ai#. &&,ëm ;4iw»iiirM - m ï-tirai s m aï laie. LE BRUXDELLOIS .vaoïiA' . m-jtssic'î3É'Êg .ï **> 12 frimes. — ô nïote, 7 francs.' •— 3 mets, 4 Irakes» S mois, S francs.. «■>»- ~|Imbii.'^ i &ùSSif!i&a «&.» Ï! ;xtr,*: "xtso--'' lie^ xdLéfcacmtâUMBft fir.DAQTlON, ÂDMi^lSVHATIOÏi, PUBLICITÉ S„ £*11® E2ei>n 45, jÉbrucK@ll«« A.i- — - - A.KWOB5-GS2E3 S &[ts-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie 'la ag&e i in*** Petites annonces, la ligne 8t sentîmes sayTrera ba?gni/rrt&«ini^iffMrw sti/mp rnayi«fa^ raagaa^Kcagagaaaaags L'Age de la. vie sur la.Teira -.rrx • ',« '•vaLT.#* •- . N ■-'- » % Dans la. première moitié du siècle -dernier, on admettait couramment, an'1 géologie, une sorte de doctrine qui fut (Qualifiée depuis de « ratas- -trophisme ». Le système solaiie tout carier, y compris la 'fewrè, uunjit été Wmo »i'un seul coup, a peu près tel que imîus le voyons aptuellëïneiit. Aotr-e globe serait dune né avec. ses.reliefs et ses abîmes, avec ses paysages d'aspect riân( .ou sévères, avec ses eîmes neigeuses et ses fasses abyssales. ;p La soioTjie a évidemment pftrêoïiru. de nouveaux stables- depuis ees hypothèses par trop sim- . piistes; niais ^orsqùe Lyell et; Hutton posé]', ni les fondements de la géologie moderne, on lit ma- i ohino en. arrière- et 'il n'est, pâ'.s trop téméraire -d'avancer que les savants,, d'un seul bond,' se je. j tèrènt dans l'extrémité dynosée.Plusieurs ne oral- [ gmrent pas de jongler axée les milliards de siè- [ • des, -et certains vulgarisateurs,.-dépassant faute ] mesure, relég-uèrent Je commencement du globe ! terrestre à .l'origine même du tçmps, refusant, dit j 1 un d eux, o d'adopter îoute unité chronologique i plus courte que l'éternité », Ces affirmations grOtësqtiBs et alisu'^tes furent ' heureusement relevées aussito%ar l'.un des pïrîs grands savants du X I .V siècle^ lord Kelvin, alors ■simplement sir William Thomson. Vers 1.SG2, I illustre physicien unifiais publiait sur ce sujet, driiéri-ntes éludes où il réduisait à néairt"ie"s conclusions de <cs adveis.iiros et où il monu ail qu'on' lait tout nous porte ;'l croire à-la Jeunesse relative de la Terre qui porte l'humanité] La chaleur, disait lord Kèlvin, s'accroît à mesure que nous tendons vers le centre de la Terre.-' : Le degré d'accroissement calorifique-est connu ;. terrestre^ nous pouvons noTis renar# compte on i temps qu'il lui a fallu nour passer de l'état liquide à l'état solide et le calcul nous donne un laps de temps compris entre 20 et 400 millions i d'années. L'écart-est vraiment considérable et il nous reste heureusement deux autres méthodes pour le circonscrire. i La première est tirée de l'étude des marées qui tendent à diminuer la longueur du jour en exerçant comme une sorte de frein sur la partie solide de l'écorce du globe. Mais une diminution de la vitesse de la Terre se ferait sentir sur l'aplatissement, en supposant la masse fluide. On peut donc savoir vers quelle époque il faut remonter pour trouver un aplatissement correspondant à la forme actuelle et, tout compte fait, on arrive à 100 millions d'années, tout au rdus, pour l'âge de la Terre. De la perte de chaleur par rayonnement pendant les périodes géologiques, on peut conclure à une durée analogue. Depuis, le problème a été attaqué par d'autres côtés non moins intéressants. C'est ainsi que le professeur Joly a cherché à doser la quantité de sodium qu'apportent annuellement dans les mers les eaux de ruissellement qui activent la dénudation des terrains, abaissent et transforment constamment, les masses continentales. Or, si l'on connaît le volume des océans et la composition chimique moyenne des eaux salées, on peut obtenir la quantité de sodium déposée au cours des âges. Il est vrai que le phénomène a pu varier en intensité,mais en le supposant identique à ce qu'il est actuellement, on aura néanmoins la durée maximum des phénomènes en question, et on arrive encore à un total do 100 millions d'années environ. En tenant compte de certaines particularités, le docteur Becker a montré que ce nombre doit plutôt être abaissé à 50 ou 70 millions. Les agents extérieurs, vents, pluies, etc.. concourent tous à niveler la Terre, et nous connaissons le volume enlevé annuellement à la surface continentale ; il est égal à un peu plus de 10 kilomètres cubes, c'est-à-dire que : si nous donnons â la partie. fiide moyenne de 70U méfies ..-..i, naeiy nous arrivou-s à «Je <v.icùi,-". cM- i que siècle, cette suifce'a «Wfuio'nlv.i. » el.ai^e de i î rnilliiiieti-e-., si bi il que le niyi ileiuep-t pourrait j avoir lieu en rnoint; de 1 fiiiHio»s. d'année*. D'autre pàrf, nous connaissons l'épaisseur des terrains déposés par les meis durant lès périodes gérjiog^ues. nous potréors 'd'erne nofis faire une idée du temps requit, pour le.iLl'.famation-et, chose extrêmement culiuu^e. < 1 n ;fe de détermination nous conduit enefee à un' tpt'àr'vut'sin'ide 1ÔÔ mil-liojis d'ai'iiw'M s. Ssjsîf'Trmtes '»<!» méthode» semblait fournir <// txtç toâgA-* j JiiRats identiques et cette cte'orUaiice .ne saluait, être aitiicuée a,i hasarif. ..SI doifc,. les ,considérations tirées des sciences-biologiques ef.de l'etudé des êtres. vivants sont trop précaires pour nous- "fournir d^donriées positives; tous les arguments physiques, mécaniques et .gépiog"! m s s'accordent à moti'trér qj,ie ces mêmes êtres v-kaots n'ont pu existai- sur notre £Îobe ïepins plus de' 100 .millions d'années. Touiofôis, il y a quelqub yiugt arts, ■ un no'u-i-eaù"*,s.u,fef d'étude- est venu bouleverser nos do.n-aées .scioiif*ifiquts*viiiièrieùie5'.et saper nos mations in apjiàren.ce .les mie'iix établie?, je ri ux revrler-W» radio.aclivité.id(?s corps qui id "aious louruil- un noitveau uioyra df dt i • ï'l' j oiï'i ig'tV.T.e ïadiuin, e: i-J'- t, est un e;e,.e"ii ftàf lS w'réiittf est ai-Ui! Vernci.t -connue of'dont 1 - Jes. >eitdants à .h-a-v rs de Itoiubreuses ,• é. . ,.jùs-pà-•aissjiit^définiiive.n ru étaiilis. r.n <!'autroi-ternes;. le radium* àpjwirWriit à une trie qui' eom-ueaoe'à l'urapjiini <t 'Sû;po_£irs;tn sui ufi" échelle l'ee t-i.1 radioacfif.-iduiit le teinia iin-i! aliouti-ait au pu ai o. Cliacun de ses éléiuects tend donc à se trans-'ormer et ceci saurait avoir lieu sans une perte le substance ou plutôt de particules extrêmement ;énues qu'on tient actuellement pour identiques lux atomes de l'hélium. Evidemment, la mar-;he de la dégradation est très lente, mais n'em-aêche oue les expériences de laboratoire en ont déterminé la vitesse. Si maintenant nous supposons que tous ces atomes libérés se sont déposés dans une couche géologique quelconque, il est évident qu i] suffira de déterminer, dans un minéral, la quantité d hélium qu'il renferme nar rapport à l'élément radioactif qui reste encore, pour arriver à une évaluation de l'âge de la couche renfermant le dit minéral. Or, ces considérations conduisent généralement à des chiffres supérieurs à ceux que nous donnent les méthodes précédemment employées. Faut-il conclure que nos anciens moyens de détermination sont sans valeur ? Je ne le pense pas. Le problème est trop nouvellement posé; il comporte encore des données trop incertaines: en un mot, les solutions manquent trop de précision, et les nombres obtenus varient dans de trop grandes limites pour qu'actuellement nous puissions nous appuyer d'une façon légitime sur 1. s phénomènes de radioactivité. Le mieux et le plus sûr est. d'attendre : ne quittons pas la proie pour l'ombre. Toutes les sciences s'accordent à assigner à la durée des âges géologiques un laps de temps de 100 millions d'années, nous pouvons nous en tenir là. D'ailleurs, nombre d'éminents biologistes déclarent que cette durée est largement suffisante pour encadrer tous les phénomènes relatifs aux êtres vivants «t qui, mieux est, la science de ces dernières années nous a trop souvent appris à nous défier de nos acquisitions incomplètes pour que, brusquement, nous nous engagions sur des routes dont le tracé est loin d'être définitif. Th. MORETTX. directeur de l'Observatoire de Bourges. - 'r"ïi ' I "T - fMWIWMT ini'tlARXn&BZ&MVSSMMB Lisez ess TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant M nuit» DÉPÊCHES LA GUERRE AERIENE Londres, 30 avril. (Reuter.) — Un dirigeable ou un aéroplane a jeté ce matin tôt des bombes à feu sur Ipswich et' V/hittSffi. Trois maisons ont été détruites. Il n'y a. pas eu de tués. Londres, 30 avril. Œeuter.1 — Un dirigeable allemand a survolé Burv et Stedsmunds et jeta plusieurs bombes. Deux maisons ont été incendiées. Lyon. 30 avril. — On annonce de Dunkerque au Républicain : Trois Taubes ont survolé hier Dunkerque à 6, 1 et 2 heures, et ont jeté des bombes qui ne causèrent que des dégâts matériels. Personne n'a été blessé. BELGIQUE. — Transfert du Quartier Général Amsterdam, 29 avril. — On mande au Tele-graaf : Comme suite à la poussée en avant allemande, en Flandre, venue à l'improviste, le quartier général belge a été transféré de Furnes en France. BELGIQUE. — La bataille près d'Ypres Le Daily Mail écrit dans uu article de fond, à i la date du 24 avril : D'après leurs communiqués, les Allemands ont avancé de 5 milles au front, pendant îa bataille. . La violence de l'attaque allemande, la décision avec laquelle elle est exécutée, les grandes masses : de troupes que l'ennemi a amenées, témoignent du caractère fabuleux de la tâche que les Alliés ont entreprise. Nous avons chassé les Allemands ' de la lifïne de bataille fortement établit dans une LA GUERRE \ - T^ANÇAIS Pan*, 2>) ayii' ( heures). — En Belgique, . tûoUs yrayret w.s r,.rs le Nord sur la riv-e droite du canal de VYser, • /<semble avec les troupes bel--VV/Wù- av/ni? frai 16 'prisonniers et pris 2 mitrailleuses.Sur le s liant * de Meuse et dans les Vosges, rien dé noùve'àu ne s'passé. U ennemi a lancé des hmnbes .s u r ville a Epernay. Peu 29 a.vril (2-- heures). — La journée s'est 1 passée dans 'e cahAc: Pendant la nuit de mer-ci%di à jeudi, d-eùM attaques allemandes f urent i jic/fonrsées. 'L'une c'ni-t dirigéè contre les troupes < ' ! dgr,y(iu X')/<l d'Y 'ires, ■Vautre a eu lieu près des j ' Ejmïïfrs. Par/s, 30 avril (!■') heures). — Des navires de ' 1 au erre rdh >nends >rnt été signalés au large des { cotes belges. DunLtrque a reçu 19 obus de gros 1 : calibre1 Vingt versoïmes ont été tuées et quarante- ; A'inq blessées. Q.uelcj ics maisons ont été détruites. * Pendant la i}j.it du 28 au 29 avril, au Nord <•/'] pcev, les t> "?//;. • belges ont repoussé une ai- '• 1à(J:"p nVeinryj Je. L -.<? troupes françaises ont progressé dans h:- ré g ■ on de Steenstraete. Reims a l reçu ■')'!') obn> i na h m res, qui ont, en plusieurs ( j end} '>//.-■, tojiit* 'des incendies qu'on a pu. cir- J : ■;/.,>'( r>J [ ! T.-irCj.--'lti<?</- » a]le "«nd aux Eparq; s a été re- ?■ ■ V'--<s^c -pïir iés Fto içàis. £* v: - ?'- Russes l'cfi iiffT.ide, 20 r ri'. — Au Xord du Njemen, <• ■>' tt.-n-l-fj irdgs -<c•»/••*, qui avancèrent de ( /,*/.«(jtmiyie sont ' hiCf dans la matinée du s grande partie du j^ord de la France. On doit op- 1 c poser aux progrès minimes français dans les Âr- a gonnes, près de Saint-Jdihiel et dans 'es ATosges, | qui sont à peine perceptibles sur la carte, et le j gain de terrain sur le petit front- près de Neuve- < Chapelle, la vk-toire allemande près d'Ypres et i l'avance faite dans le temps par les Allemands j près de Soissons. \ j Nos soldats au front sont joyeux et remplis de | ., confiance; ils ne se trompent pas sur le caractère j important du combat qu'on leur prépare. D'un j autre côté, la nation anglaise est consolée par un î j optimisme officiel et nourrie d'histoires insensées ^ sur la démoralisation des Allemands. Les nouvel- ^ les de ce jour, pour autant que la censure l'ait : £ permis, donnent un peu de clarté sur la vérité. ] Les Allemands ne sont pas encore battus au front i f de l'Ouest; ils en sont, encore loin. Ils ne sont j pas même sur la défensive, mais ils attaquent les ! j lignes des Alliés. Les Français ont, comme on ] nous l'a annoncé, 21/2 millions d'hommes sur le j front. Les Anglais disposent, d'une force considé- : ] rable et les Belges ont encore le r. ste d'une petite . armée héroïque. Si les masses do troupes sont ( grandes, les faits démontrent qu'elles sont insuf- i fisanfces. L'Allemagne a mis toute sa puissance j dans cette campagne. Si l'Angleterre ne fait pas , de même, et si elle n'envoie pas toutes ses forces < à la bataille, elle ne peut espérer la victoire. Plus , nous hésitons à développer nos forces et aussi , j longtemps que notre peuple s'amusera avec des , ! grèves, des courses de chevaux et des paris, au lieu de concentrer toute son énergie vers la guerre, , d'autant plus sanglants et plus terribles seront les sacrifiées. Rotterdam, 30 avril. — Un officier hollandais compare dans le Rotterdamsche Courant, les communiqués allemands et français au sujet des récents combats et-conclut que les Allemands ont indubitablement obtenu un très grand succès. Il termine comme suit : Il est très visible qu'à la suite des combats de ces derniers jours, tout le front franco-anglais en -Flandres a dû reculer vers le Sud. On prévoit dans les prem iers jours des combats importants, peut-être décisifs. ANGLETERRE. — Critiques acerbe contre le Gouvernement anglais Londres, 28 avril. — Le collaborateur militaire du Times critique aGerbem.ent la tactique du Gouvernement et prétend qu'il gaspille les forces et. n'a pas la moindre idée du moment où il devrait envoyer tout le matériel de guerre indispensable au front en Flandre et où les opérations anglaises sont constamment paralysées par la disette en artillerie et. en munitions. Le m meut du combat décisif approche sur le principal théâtre de la guerre. L'Angleterre se bat sur six autres points, | où partout des soldats et des mnnitioi s sont uti-i lises. Il est nécessaire que les opérations sur quel ques front soient exécutées avec des forces plusré-J rluites, car ce serait une perte irréparable si l'nr-i mée anglaise était incapable, sur le plus impor-i tant théâtre de la guerre, de remplir «a tâche, i après que toutes les exigences pour la déf; ase de ; la Patrie ont été remplies. En terminant l'article | on exprime le doute que le Gouvernement sache -o ae la, ligne qui passe le long au fleuve Uuuissa. t •>ur t.oui .le front,nous avons pris contact avec l'en- ! terni. Le feu de Vartillerie a été plus violent pen-ant les derniers jours.De grands combats d'avant-oostes se sont livrés. A l Ouest du .'V jemen et au Nord du Narew, les Allemands ont entrepris les 27 et 28, en différents endroits, des attaques peu décisives. Dans 'a région de Kalwarja et au Nord de Suwalki, ions avons brisé sans grands efforts l'attaque de 'ennemi. Entre Pissa et Skwa. des détachement s enne-ms, qui ont réussi à se faufiler par un marais au 'ours d'une attaque contre le secteur Kruscha, '■tirent repoussés par le feu de nos mitrailleuses. Dans la région du village de Tantale, l'ennemi ' vainement, tenté d'enlever, ■par une attaque su-nie, nos tranchées. Egalement, des tentatives de 'ennemi, d'avancer au Nord, de Prasnycz et au \ ord de Razionz et Dvobip., n'ont pas eu de résultats.A Stai 'owzeba, les Allemands ont livré, lors f "une attaque, un combat acharné. Dans les Carvathes, Vennemi, a réahsé pendant -i nuit dvu 28, au défilé d'Uzsok, une attaque qui ut dirigée contre la hauteur au Nord de Lupnia. ~>ans la direction de Strij, dans la région de Go-oicet~leo, / ennemi a attaqué à plusieurs reprises j ou s V avons toutefois repoussé. TURCS Constantiîïople, 30 avril. — On annonce du hand quartier général en date du 29 avril au oir : jmbien de lenips rmée puisse passer le Canal. •«. ANGLETERRE. — Autres commentaires anglais sur ia situation militaire Londres, 30 avril. - Le Morning Post publie ne lettre de Lord Eshers, dans laquelle il est it : La situation réelle est celle-ci : les armées al-.■mandes occupent presque la totalité du territoi-e belge, une grande partie de la France et de la 'ologne est dévastée et perdue. Le succès des Allemands, quoiqu'ils n'aient pas pris Paris et Ca-uis, est- réel et menaçant. Depuis septembre la si-uation des forces adversaires est inchangée, lalgré la bravoure, le dévouement et les sacrifies, aucun progrès n'a été fait. La grandeur et a force de l'Allemagne résident en un but uni-ue. La Russie veut vaincre l'Allemagne pour onder un puissant Etat slave aux Balkans et pour n -ildre Constantinople. L'intérêt de la Russie à 'Ouest est platonique. La France ne porte de 'intérêt qu'à la reconquête de ses provinces et à a liberté de son peuple. Les Français sont des illiés fidèles; mais quels intérêts peuvent-ils avoir ai dehors de la question de sentiment, dans les 3aJkaug" et dans l'avenir des Dardanelles? Nos rats sont très différents. Tout l'avenir de l'An-fleterre et de tous les Anglais, même du monde intier, dépend de l'issue de la guerre. Si la guer-■e se termine par un compromis, avec une paix na'heureuse, qui n'est pas une paix réelle, celle-:i ne durerait que quelques années et la lutte re-3ommencerait dans de tontes autres conditions, ;ar 'es ententes et les alliances sont passagères selon leur nature, et l'Angleterre succomberait l'un côté à la v«ngeance et à l'avidité, d'un au-:re côté à l'indifférence. ANGLETERRE. — Pour activer le recrutement Christiania, 30 avril. — On annonce de Lon-h\ . au Morgenbladet : Lord Derby a prononcé (lier uii discours qui a fait une impression profonde dans un réunion de recrutement à Manchester. U déclara qu'il parlait au nom de LoTd Kitchener et que les efforts pour le recrutement d'hommes devaient être continués avec ardeur. Le moment arrivera plus tôt qu'qn ne le pense où le Ministre de la Guerre devra exiger du peuple anglais un recrutement plus productif. Lord Derby ajouta que le service général devra être introduit. ANGLETERRE. — Les pertes de la marine marchande Amsterdam, 30 avril. — Les-journaux hollan dais annoncent que les pertes de la marine mai chaude anglaise, pour la semaine du 18 au avril, atteignent- 13 navires marchand-'. RUSSIE. — Les pertes russes l.e Rus.iki.j Invalid, organe semi-officieux, évalue le chiffre des pertes de l'armée russe, eii officiers; jusqu'au 2 avril (vieux style) à 70.608. T.ês pertes en hommes ne sont pas communiquées. En se basant sur les chiffres des guerres précédentes. prétend l'Agence Wolff. on devrait compter une proportion de 4 officiers pour 100 Sommes. Les pertes russes se chiffreraient par conséquent à 1,790,000 hommes, non compris les prisonniers et les malades, qui atteindraient, un L ennemi, qui avait débarqué dans les environs a-e i\ (intitule, a été complètement chassé, 'malgré ses efforts de se maintenir à terre sous la protection du feu de ses navires. Il n'y a plus aucun .ennemi sur la rive asiatique des Dardanelles. Las forces ennemie sur la cime de Kaba Tepe se maintiennent avec acharnement sous la protection du. feu des navires ennemis. L'ennemi a été chassé des autres pointa de la. presqu île de GalUpoli. Le, feu de nos batteries a. endommage le 28 avril le croiseur français Jeanne d Arc, de manière qu'il se retira en feu sur 1 enedos. U n dcstroi/er anglais, coula à la suite d'un incendie causé pur nos obus à i entrée du détroit. Une attaque de 16 navires cuirassés et de nombreux destroyers contre nos batteries avancées au détroit, du 28 avril, a eu le résultat suivant : Les m.'Viers d'obus tirés sur nos batteries et positions d'infanterie, ont blessé légèrement, jusqu'au, soir quelques soldats; par contre, deux transports ont été a différentes reprises touchés nor nos obus devant. Sedil Par; un de ceux-ci s'échoua de suite sur la plage. Nous avons coude une série de chaloupes et, voiliers occupés par des soldats et qui se trouvaient avec des remorqueurs près des transports. Les vaisseaux dti ligne Majestic et rriumpîi ont été endommagés et se retirèrent de la ligne de bataille, Dans les derniers jours, la. flatte riincni ■ n'a - tus rien entrepris contre le détroit,. R, .. d', portant des autres théâtres de la guerre. Constantin",,. -, 30 avril. - J^e premier transport de pris.onniers_faits aux Dardanelles,. com-.uenant 4 officiers anglais et l/i . ddats anglais, est arrivé ici ce matin. j.>erdu au moins 3 1/2 millions d'hommes . RUSSIE. - Le port d'Abu Berlin, 28 avril. I.e port d'Abo est terme ans? na\tres suédois; cette mesure a été prise pai l'A.* miraùte russe en raison de l'apparition de sous* marins allemands. RUSSIE. — Un général russe tombé Vienne, 30 avril. — Le général russe, baron Myrbaeh, esl tombé sur le champ de bataille, à l'Est du défilé d'Uszok. Ou croit qu'il se sera égaré en quittant les lignes et aura été tué par nos avant-postes. ALLEMAGNE. — Exploits d'aviateurs Paris, 29 avril. — Deux aviateurs allemand» ont jeté six bombes à feu sur Epernay. Personne n'a été touchée. Stuttgart, 29 avril. Un aviateur ennemi arriva ce uiatiu vers 10 h. 20, de la direction d« l'Ouest vers Friedrichshafen. Il jeta six bombe» sans causer des dégâts importants. Un liomm# a) été légèrement blessé à la main. AUTRICHE. L'offensive austro- allemande dans les Carpathes Le Times apprend de Rétrograde que les cerolaa militaires russes envisagent l'activité croissant» de l'artillerie" lourde de l'ennemi tout le long du front des Carpaihes comme un prélude à des opérations décisives et comme une préparation a une marche en avant générale. Genève, 30 avril. —- On annonce de Pétrogra* de sous la date du 27 avril, qu'une grande bataille se déroule à la pente méridionale des Carpa-thes. L'ennemi aurait commencé le combat pan un bombardement des plus violenta sur tout 14 front. En Russie on attend avec intérêt l'issu» d« cette bataille et quoique les Russes aient dès raisons d'être optimistes, on prie dans toute» leg églises plus que jamais en faveur de la viotoire.: TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Zurich, 30 avril. — Le Sera de Milan apprend d'Athènes : Un croiseur cuirassé français et deux croiseurs Cuirassés anglais ont été remorqués mardi, gravement endommagés, à Tenedos. ETRANGER h iiAiN (J.Cj. — Colonies pour soldats tuberculeux. Le sénateur et maire de Lyon, M. Ed.: ïïerriot, écrit au Journal que le .ministre la £-uerr'' s'occupe sérieusement de la question des oldafe tuberculeux. Il veut fonder •laï«. ; îiequa département une ou plusieurs colonies aenooUs, <>u clés pbalanstères, dans lesquels -les iuberou-leux devront rester jusqu'à ce que tout danger pour eux et pour leur entourage soit écarté. M. ïïerriot' raimelle que la France est le pays ou lu tuberculose fait les plus grands ravages. Én moyenne, le chiffre de la mortalité par suite de tuberculose y oscille entre 100,000 et 150,000 par proportion exrayante par Comparaison avec l'Angleterre, l'Allemagne et les pays du N"oTd nomme la Russie. FRANGE. — Prolongement du maratorinra. —-Paris, 29 avril. — Comme l'annonce le Tempsh

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