Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 December 1917
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s.n. 1917, 25 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p55db7wv1v/
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A ï»6 m N* m FH. S DIX CENTIMES «*•■<«• »« l/a«smn>» ><•/• abonnement Bruxelles - Province - Etranger Le «bonnemerts sort roçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE pos'j es. ^ j . Les réclamations concernant les abonnements doivent être atkesséç? exclusivement au bureau de po^te qui a dviiwé l'abonnement. PRIX DES ABONNEA1ENTS : Suivis '2'riMïfs î mois ? Fr 9.00 Fr 6*C0 Fr. 3,C0 JIHAGE s 125,000 par jour Le Bruxellois annonces Fai's divers et Eclios Lî lien», {». 800 Nécrologie 3c« Annonces commerciales 5.0® Annonces financières . 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne 300 Rédacteur en chef : Rcvé ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : HR'JXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOURNAL QUOTir>IEiV I?ÎI>BPENIÎ ANT A l'occasion de la î'oël et pour accorder à notre personnel le traditionnel congé largement mérité, « Le Bruj.felois » ne pa.a.tra pas ma^di ni maiciecU. La prochaine édit.on sortira da presse jeudi vers 1 heure. NOËL 1917- Yotci lo quai'nemc hiver que nos sohiats passent -dans les tranchées, en proie aux in-lumxiérics, tu.» froid, et à, la port. A l'est de l'Lurope, tout ia.-h.-as, a Bros'1-.Lotov. sk, les pàéHjpatentiaio"s• ' ausfcro-sJlcanaas!s et russes eut entamé, apr< s la ccoclurion de l'ar(nis.-ticc, ioa uégoev.tioaa de paix, reniant que de otié pointe uuc lueur .c'e^poi-, te force tri Lloyel Ufiorge entonne des ianta.- es boJ-liquJ-uscs et ce-ntmtïe à prédire Pecrasenient • dnw ' puii?®aj«e>cs cntraleDiiSsï^oa no..>oté ou -. hyp fï-j-sie. d'e fe part ? On n Oeo &o prooo^fr. lijys'-ni: Iùj, m M. Asquith no pcuiwaatse beVi «»r çRilussbcK sur la valeur ou tintau'unre verbal a l'aide duquel ils comptent donner. _r-lç «tenge- à l'opinion. J a Franco!:se tait, continuant à servir S^^holocaiiste à cette sanguinaire ohe, Clemenceau est aux prises avec son mortel ennemi Caillaux»" ! Adopte Thiers de dema.n. De ce -côté un peut s'a„tendre à un uuei épique. S'il le n% Oaillanx dés&rçouneia son adversaire. Il lui suffira d'étaler les forfaits, ]ca fautes, lourdes^, l'impéritie et k-s machi-naùop? secrètes des mauvais bca^ets qui ont cci&dait leur pa.rio à l'abîme. Lj -voudrait-il ! No scra-tril pas retenu per la crainte da faire skiioudrer avec Clemenceau tout le régime , r a dirai .dont- lui-même est le leader ri avenir ï Qiioiquil en so.'t, si la France en a aase'z dé la guerre, il ne sien trie pas encore que ses dirigeants aient les yeux assez dcssiliés pour comprendre que leur devoir est de praîérèr --.'le eal.ut do la J- ra.ncc martyre au suicide évm-j tuei de . leur politique d'aventure. Au HAvre l'on si- tait toujours intensément. • Caudataire rampant- et servie du cu-binet, de dont le. préside-ut reste le ûeus ex Irafiïiina et le clicf d'orchestre du concert d'horreurs sanglantes qui assourdit, uésole et décime l'humanité depuis tantôt quaraute mots—notre gouvernciment, n'ose, lui le pauvre instrument secondaire c. méprisé,ejever ia vosts pour rév-lamer 6i tiniitkinc'nit quo ce Éi.itj la lin du massacre de nos frères et "de nos fils. Alors, que la HoumAme, le Monté-la Sefiiic, jKUties en guerv • 4° l'i-pr ^ \ . ituent » -M' ccnce et proefiHiient earréinent leur volonté t.- se re-liixîï, de la lutte en acceptant do traîtea1 ena-ean - poui1 soi Avec les pui&sancc-s cenU^ies, qit:> rien. }usqts'it,t n'a pu ébranler c -tis J©ur ré^ifâLiunee victorieuse à 1a phis fwrmida'L'le coalition, que V' monde ait vu se crc&ser contre- (ilee, la m.iUseurcu&e petite Belgique et sois roi-pantin u'osent esquisser le otudre geste*, révélant carf a à l'univera la setiété extrême allant jusqu'à la nausée et déguût qui emplit le cœur des Belges vis-à-via de la continuation d'une guerre non voulue par lieu*, et qui ne piïot que tourner au i .us iné-Hiéduk-bie 'désastre sinon à, 1a cct&stropne 8-jialo où sombrerait notre indépendance. JEt dire que p wmi la e.ique d'arriviste et d'éinincîïceo grises qui gravitent dans l'orbite dfii M. de Brwjiievitle, il ne se trouve por-.«oiwie ayant te courage de crier çàâssfë cou, et .d'exprinwr tout Iwtut le vœu unâuiihè de la juvlion .belge qui veut la paix, une »»ux hopjarafejSe «mcore si l'on ne tarde point trop à en paiier, mais qui peut devenir une paix dre m-.lédiction d les forcenés jusqu'à,nbou-ti-.5tjCîî s'entêtent à tergiverser et à attendre la marche inéltictable des offensives l'tu-d^*>gantes qui s'annoncent à l'Ouest. Ah! que là-bas dans les tranchées de i V-s. r nos soldats ëotïè à plaindre, eux qui ont cuiiw.îencc aujourd'hui d'être les mercenaires méprisés de l'insatiable Albion 'i t^ue-tles doi-\<4iSt Être leurs réflexions pesainiistes, car, Hiiigré tout, ia vérité filtre jusqu'à eux. Au l'ion, d'un retour joyeux au foyer i'anii-);:<i où cuir ,rent4®e est escomptée evtc tant d'anxiété çl depuis ai longtemps, c'est un tjiiaii'ièuie Kosli héias! qu'ils, devront passer «.ou», la ,jilu|e de balles et d'obus, le® pieds dans la glaee »K*s marais &ai*g)ants, l'œil morne ©; le cœur fermé à l'espoir de la paix %iue tout-h- moBde autour d'eux souhaite et d.s-euln,- mais dent la perspective leur est en-®Of8 interdite,-parce que les intérêts anglais exigent que notre faible gouvernement ton-tinue à les laire massaerer. fù pottmrit fexempte de ia iîuis»iê est 14 <f.ti "a montré à l'univers étonné que le fol-da-t reste malgré tout un être conscient; diipvûitfé de la spontsa?téi;é volontaire qui ftjt;' les êtret libres-, qu'en un mot. H est, et deiiuître citoyen et élec'eur, c'est-à-dire «a* pable êt «.yauf pottr devoir' sacré de"-faire entendre sa* voix quand il estime que ceux qtu le mènent à l'abattoir sont devertm andi-grt,;,'s de i-ègi' déikirmais nos déçstinées. Ali'te pauvre :.t décevant Noël 19J7 que-pas germai là-i>as, le cœur serré et l'âme en peine, nos infortunés garçons, le-ui-» vimntft» <te ht patrie .en- druil, martyrs ignorés et inutiles de l'égoïsnîe britamaique, aolentes victimes diu criminel entêtement et de l'impéntié na-vt,<aitc de îa bande d'imbéciles et d'expio*-tc-uns qui se font appcâçr iijunodefitement uns grands homnKf d'Etat. Afnrc de Saint. Llseï Lt BRUXELLOIS 1 ~ Toajuim (• mîeti j» tntofaiê 8 «. LA GUERRE ALLEr^AMOS BEUL1N, 24 décembre (ni.d ) : _ Théâtre da la guerre a l'Ouest. 'En liai on avec des enyap menis de reconnal;-sune t'eut'ion U arUl'e-r.O t'en ranimée adns quelques secteurs < sol es Un feu d ariill r.c ren-torec. « p T&ïéïé.uhits ta journée sur la r. va orienter, e da la Mettre. Cl G la guerre à l'E-t. Eicn Je nouveau. fiouu e.r .Macédoine. Une agi.eison ennemie contre les positions dulyarti ciî^tio-rd au 'ae de Doiran a échoué, bansi-ta piauie- de la i>trnumat action antmée <tt!.c livant-postes. . . Tn«Kiire eo la guerre italien : , Entre A sia y a ei la Brenla^ les troupes du fèi'd-màriehat ( onrad ont pris d assaut . c col de, Rvsso ci les hauteurs attenantes à t'ou^st et à C' si. .Jns'qu'ieij plus de 6,000 prisonniers ont été ramenés. su iJTRiCHi£Ni VIES NE, 23 décembre : Théâtre de la ijucrrc à l'Es". — Armistce. Les utgoc.a ions de i.at-c ont clé ouverte» le 22 courant, à 4 heures de l'après-midi, ci JJrest-Ltfowsk.Théâtre de la yuejre iui ie-n. — Par suite du temps défavorable et, des circonstances visuel es l'activité, combative est r sté (jénérafement minime. Des ui.aques ennemies ont échowé. SULQÂKëS SOFIA, 22 dccemo.e. — Ufficicl: Front, os à.accdoate ; Dans la bou^ne u-, la et à l'est de •Domia, io iiu tt'ai-tiilene a été un pw ].ius Vit. (iur le restant ou iront, action uarul;e-Tnê' modérée. Au lac ce fcaJïovo, une eouika-gme aîigiaisc tenta d attaquer nos. troupe^ ue-défeiijjse, ma^s eje fut re^oussee par- 'loue èauonûade. Le long do la tstrëuma i-ifét 'euro, rcconiiaisfeàûîes. Ercnt ce la Dobrcudjas Armistice. FRANÇAIS PABIS, 23 décemui-e. (Uixicicl) 3 h. p. ni.: Entre Oise et Aisne aes-z, gi-ande activité de patréuihcs. Diuxs la région de Juymeourt l'epnejni a tenté un coup do main sur i.os petits postes. L'cnacmi. a été reponseé av-cc des. pertes sensibles. D'autres tentatives en-nernies dans, le secteur du Uodsit, au nord de Coui-cy et,au nord de .Ee^onvau.^ n'ont donné d'autri résultai ipje-«ie laisser aLs prjaônmeis entre nos mains. En Lorraine nos reconnaissances ont capturé quelques ennemis vers Li-mey. Nuit calme ailleurs. PARIS, 23 décembre. (Officiel) 11 h. p. m : Activité réciproque des deux artilter.ifs sur la rive droite do' la _M.et.se et dans la. région du Moït-iloïïirtie. L'ennemi a tenté caus succès un coup de main au bois des Caurièr^s. Rien à signaler sur le reste du front. Dans 1a soirée du 22 décembre des avions * ennemis ont lancé une quaranteins de ooni-bes sau' Dunkerque et sa banlieue, une j«er-sonne de ia population civile a été 'tuée, trois autres blessées dont une femme et un enfant. Armée en Orient: Journée calmé en raison du mauvais temps. Chute de neige importante dans les régions montagneuse». ITALIEN BOUE, 22 décembre (Officiel): Dans te ■•cc.cttr du monte A solo ne, malgré le mauvais temps, nos vaihants détachements ont cou .nui à se battre hier et ont légèrement progrt-s é. Une contre-aita'ji'e ennenuC a été immédia,binent cnrai/és. Vers l'ouej.dans a direction de l'Qxteriu di Lèpre, un détachement ennOnU a tenté de pénétrer dans nos positions à lu' faveur (lu brouillard $ il a été arrêté devant nos aèstac'es' en fU de fer barbelé et repoussé par notre violente f usiv ade. Pris du monte Solarolo, une attaque ennemi' exécutif ■par surprise a été nettement enrayée par un combat acharné livré à coups dé grenades à moin. Par d.eurs, l'artillerie, est sCu'e intervenue ,<ur e haut plot au d'Asiago. Soin avons e?-f'cac m<-nl bo-m bord- des troupes ennemies et, à l'est de Ponte l'ruila, réduit au silence des batteries ena* m.-es. ANGLAIS LONDRES, 22 dea mbre (Officie ): Pris de ta route Bu fau meCai» h rai, à l'e^t di Monchj- e-l'reur. ci aie sud-est d A rrnuntii-rcs, nous àv'Avs repoussé de.i déiach"ments ennemis.La nuit, engagements, en.'re 'pùftrwiïtles' an sud de Cambrai; l'ennemi « s-ubi des pertes ' L'artillerie aile humât* a été plus active aujourd'hui sùr an certain 'nombre de po nts d" secteur A rineiïtièrct- Lanyë.m&rck. LONDRr.S 22 '/<<'. >nhrt (Office! de t'A-H'irau é) : Le vapeur or un « S'.ephen Furne.sso' (l',7i4 ttynnesj, commandé par M. Th'.-M. lFt'R.s'o«, a été torpU'é dans' t'è lànal d'Irlande • par un ious-marifi allemand et a coulé.- Six off iciers et 45 matelots parmi t-squels l'équipage comm^r ei'n'l, ont pért. Nouveaux Discours DE Lîoyd George et d'AsquUh - M. L.'fiyd G orge a prononcé un discours à la Chambre d't's Commune® dont notie extarî.y<Sns qui suit : « La'i défaite itelienn , qiifi les évén©m.ents *yn Rutsie, augmentent nos soumis et nous ont iirtpc^é dê grande» obligatione cnvcre le» autres pi y s belligérants. C'est pourquoi il est absolu ment nôo e^aire drns l'intérêt', da la eécurité d' notre armés, do notre pays et de la défense d' tics Alliés que l'Ai:glecrre s'impose encore d, p us grands saciificcg et renforce ton armé, duis Te courant de l'année à venir. Lee prom.s se.-} faites aux ouvriers en 1916 étalent d.'ftixab e daniî l'Hité.êfc du pays. Eilcs devi imcnt toute fcis néecasaires, si ie gouvernement soumet de propositions d nt l'aco■ptati.o-n ie met:ra en me suri' de pivaamef les hommes rqu.i ont ti-avail < l'ut qu'ici dans tui au ra mili'tt de travail pou. la déf< nse du p ys. Afin d'obis n r de la Cliam bre d s Communes 1 agréatien ucc-rwiir© poui la réalfcatiou d- nos prcipositiens et afin d êtn: en même temps dig gé ce obligat.cns, 1> gtjuvtm ment propœ ' ta réuniai p^vjetéc pou: la semaine prochaine, du ministre pour le ser vies auxi iaire, avec its chefs d s un ons pi'ofes 6i,nn-.ll>R, afin de fournil un rapport coneer r...i,t l.s détjtils plus préœs. a Ii ect.^ncore une circonstance qui oblige 1< ge.u vc.'rtii'jSietiL à mettre à nouveau à cou tribu tien lçs -^ressources en hommes du pays Dan les conjorioturt s acmucll s, le g uvèmfmënt ( é.é frreé, à plus «'urs reprises,- de renvoyer ai fient, d s blesa's. Il n'est ni équit ble, ni jus !f, qu- d s hommes qui ont é.é p usi.u.b foi,< b'ceséâ, soi nt renvoyés sur 1-e front de eemb t fendis que d'autr f, se trouvant au pays, ri or,' jamais vu te fient. , » E.i ce qui concerné 1Cq pfioji'etiveg poui J'avenir, il n'y a aucun doute que les mois c ven.r 'Cront les pus durs de"toute la guerre attendu qu'une d u grandte pu îsaaocs ne s,: trouve phtï <-n gueirrt et qu'une autx gfar—« puissants? ne s'y Irouve plus tout à fait. Quelki sou. les persp ctives? Li France s'ts.t trouvé nê.ée à 'a guerre, depuis et dès le début. SQ par Us sont inentesiab ''m nt lourdes; Maigri ri réaction qui s'est produ te en Italie, les psr ti a de ce pays ne sont de khi pas ait 6i impor fan tes que celles de,s Autrichiens, de même Ici pertes continu' des d. l'armée britannique n'at t igr.eât pas plus d'un quart ou d'un cinquième d s pertes total»,s de l'Ail rn-gre. Si nous addi tionnofls les rés rves en homnt s dont dispoeen 1-CE nations qui- sont alliées de façon active avc< nous contre î'AiUmigne, on les trouve-deux foi-nu-ci forjesqu'' celles de l'AU^magne, d« l'A-u triche et de leurs alliés pris ensemble. » Par ant des bute de gwrr", le premier mi n'b-tre anglais dit : « Après que la llu sic a entamé des r.égo iations. sépiré sj il. lui faut nstu. rellemeut défardrs m.aui eaaiit elle-même st,< propres * poîeÉÊsions, A ce point d.' vue, la question de Constautkople cet une affaire défi uitivvment réglée. » Lîoyd George répèt® ensu.'t^, eCS expccés antérieurs swr '"j b'.rts d" gu''n-^, peur démentiel qu'il s'était, en d vftrsCs citcoàat&Dces, ahiplc-ment ét<ndu rur e s buts-là. Au su]©, des eo'onies allemandes Lloyd George di; : « La eonférenee de la paix aura à délibérer en se basant sur ks dés rs d» s jî-opuia tii onÉ de déc der elles-mêmes .de loux sort. Nous a vc-iv fc-ujoiu-s considéré cela Comme uns question d, ' principe et nous rgirons donc 'en cor.séqu ticc. Nous n'avons pas éntaepris cerfcc guerre poui sacrifier dt's millioes d'êtres humains, dae6 k a ul but d'eenex r lis oo'onies alle-mande^. N«it n'avons pas non plus oo-mm<'n:é cette gnerie pour nous ap|jroprier un pouoe de ter, itoire...i L'oyd George &e lassa aikr ensuite: à ses lire-b tueike vitupératiciie confie le militarisme allemand e-t conclut : « C- que nous prétendons, c'est que la victoire doit être une coaditioî] essentielle, non pou r satisfaire les inetiincts lâches et virdicatifs de la nature humaine, ou peur punir, mais pare,- quî nous savons qu« l i victoire eat* la seule clisse qui pui.oe .entrai, ner la ria.iisa. ion d's projets- de paix. « Une 'Lguo de» Nations, dans laquelle» l'Ai, leûnigne serait représentée .par la Carte utilitaire v'ctoricusP, nn> serait qu'une vanité." 11 faut que le Peuple allemand y soit re-prccenté et c'est pour Cela que, dans son prrpr0 intérêt la viotoircest plus importaji.e que de s'niplCf projxjtiiliéns. C'est là !a raison pour laquelk le gouveriKm'-'iit,, av:c mûri réflexion, a déed. de d:-marder des pouvoirs plus Etendus, pouj réunir leg ressources nécessaires, n Lîoyd George e'éi r dit ensuite longu' iner.t srtu les préparatifs qu'aurait fate, depuis de longuet années, l'Allemagne, pour entreprendre uiif gueiTc offensive. A plusieurs iej)rise« l'Aile, magne aurait etsayé de forcer la Russ.e et k France à faire la gu'-rre, f-t ces d«nix paye se se rai'-iht vus contrainte de iiiriut mir la paix ai prix d buniiliations,, en prix que PABgKterr* n'aurait pas aesumé. Lloyd George di: que 1< oii'actère de la 0*rtj' militaire allemande ôlai gro-pier, brutal, violent et avec cela protégé paa la loi militaire aliemaede et l'Allemagne a vou .lu î-epii-ter .cela sur le droit deo g-tns, comnn .î'indUjue l'afetitude de l'Alletnagne à l'ggart des n,-tions civfti«ées, comnie par <>xempkv î l'endroit d» la Belgique. ÏJ faut que ia Oa-rt' militaire toit néduite à merci ]>ar la guerre «anv cebi.la paix n'est pag possible. .C'est pont: cjrla que la. victoire doit être une coiidàioit os seu ji île. Discours de Âsquith Apièe L'oyd "George, Asqu'th parla des bnr dé guerre qui", se'on lui, "terfiaient à obte-.ir e à maint nir, par une Ligue libre dffi grande et d s p liics nations, 1a Lil>erté et ia Juttie ]K)Ur lé monde' enti&r. Asquith attribue les évé fi< nitntf. de IIu;rie à la corruption vallÈmând et à i'a-uvre dé propagande fort itabilemem menée par l'Al'emagne dans les pays neutre et'en It Jie : « Tous Us titie»y an point de vu littéraire tt rhétor que, on,; été employés pou uoirc'r ncs actions et pour défigurer notre bu et la j'ititiT des Alliés, et la faire apparaîtr comim un effet de i'hyp-oe.irii- et de l'espri impérial], te. Comme effet partiel de ce.te cam pagno de mereoiig-s, par siuite aue^i de l'igno ranoc exishint dans ris démocraties d'Europ et non seulement dans les pays neutre», il s'e* répandu Une conception tout à fait fausse t parfois honnêtement «ln<-ère de notre dominât,',) et de-nos but6 future. Et o pendiaul )<e Allié avai nt, depuis le début de la guerre, fait à i p usicurs reprises, d s dé larations préc ses, qui t auraient dû éo r. er tous le® doutas e-t tous l.s » s.upçons. Déjà, en septembre 1914, j'ai mei-j même déciaré que ks Al iés voulaieut trans-pk nter 1' dé du droit des genr, du domaine. 3 .cîéal da. .s oalui d b réai-ités et met.re à la place d>e la violence d..s heurts et d'-s chocs et = dej tendances amb.tkus s entre d s grouptts e't, d^-g al lie ne- s, et à la j> ; ce de l'équilbre ch'iai-j celant, une véritable cornu uni au é européenne ,aur la base do droits égaux et de voloni-éi' cummtmft. C'est là la L.gue d<'s P1 up.es, apiès ''adhésion des Etats-Unis. Depub le début, ; l'Ang.-ferre à c^é résolue de conduire, dans ce : but, la guerre jusqu à ia fin fma.e et voulue, Jl faut espérer que l'on réussira à convaincra da. s ce sens, tous les peuples, 1 s Alliés comme les Neutres. » Reproduisant ess discours, le « Belgist-he : Kurkr » écrit: /. « On a souvent montré que lc.s stà.fcMi-i quea anglaises des pertes causées par ia guerre des sous-maiins n'étaient au fond que t de fallacieux artifices. Un faux tout ' aussi grossier est l'indication fournie par il. Llcyc! i George concernant ia proportion dos pertes d<s divers pays dans la guerre sur terre. Ise -• croyant pas -possible de ne pas avouer une partie de la vérité, il annonce qu il a faai e au profit de l'armée de gros prélèvements > parmi les ouvriers qui sont encore en ce mo-m»n„ exempts du service militaire: nous iO ! rono observer qu'à notre pomt de me c est : absolument ia même Clioae que ies nommes manquent sur ie front -ou qu'ils «nqUeht dans lés fabriques anglaises de unirions. ; M. Asquith, de son côté, est forcé de iàiiè ! un aveu intéressant, de reconnaître que lé mensonge anglais concernant la cause de ia guerre et les buts de la guerre commence, â ' perdre du crédit dans lo monde, et il attribue ce phénomène au travail de la propagande a.ema,nie. Bornons-nous à c_ registt er son aveu et à dire que c'était la elvoso. la ' plus naturelle de-vo r tomber à plat le le.eo-^ Bong. anglais, tant il contredisait effro-nte-meint' la réalité des faits. » Deraières Dépêches A la Chambre italienne. Berne, 23 djC. — Les Journaux miknai» an-no -oen. que a Chimbi-e italienne, après une discussion tues orageuse qui a duré onze heu-lii», a accordé par 345 voix, contré • 50 - VoW de otaifianoi et s'est ajournée ensuite jusqu'au è février 1918. Au cenrs de la. séance, presque toug miniotr s i-ut pris la parole. D'après le «Carrière deila S:ra ». la fraction de ia d;-. fense naticmle a décidé da doair.e-r à son organisa lie»! un earaoière durable. Cfn comptât américain en Etzexe. P'étrogr-ad, 23 d?e. — De nombreux sujets daj-'Etats-Unis soet compromis dane la conjurât on de Ka.e'd ne. Sous le couvert de tirai as , de la Croix-R-ouge destinés au fient du sud-orvet, 1«3 officiers américains Is.;a, Andersen et Parkins ainèa .que. leurs complices les 0 'ft c-iers russes Kolpa<hnik<ff et Terbhtjski ent tenté d' xpéd er vers le Don, à la d spositdoa da K a ledit: e, environ 20 automobiles et de nombreux autres obj ts. Le co'onJ K ri [M'.eh n ik <A t et res .aco-vtes e- t été arrêtée. On a trouvé sut? eux des papkrs tirés importante. Un télégramme de la comïhisei-osi de la Croix-Rouge de TtonmaniO au ca-lon-' 1 Andersen ftit trotvvé où iotdre était donné de payer de la pari de l'sia. biriad'air améiieain, la comme de 100,000 rou-bks au colonel; Kolpachnikoff pour' l'oxpér d ion d'un train à Rostoff. On trouva en outre une ietta-e du colonel Kri-pachnikofi' où i^r.di rsou déoiaie que 35 wago- e i de chenjîn Se fer à charge complétasse trouvaient prêts, mais ne pouvaient rnomentané-; nient pas p- rtir paa- emlre du ctnonel Rabin-soff.Les Etats-Unis - et le ravitaillement de la Finlande. ïte !La, Haye. — L'ago-'e-e Réute-r apprend 1 de Waslington qu. le département des vivres e t o&.ui de la guerre tsr.t do„né l'au orieatio-.i d'ex-' porter 40,000 Uwrni s de maïs deiatoné à la population de la Finlande*, qui souffre de la dke.te. 1 LES EVEKE££EÏ<TS Eiî KtJSSIE. : LES MEfâ-OCIATIOHS l>3 PAIX A JàUEST-LITOWSK. ' Vienne, 24 déc. — Les journaux annoncent do source,autorssée, que le comte Cxcrnin, mi-ristre dés affaires é rangerez, est arrivé le 20 ! décembre ,dans le.courant de l'aprèt-midi, av«c sa suite, à Br et-Litorvsk. Î1 fut reçu u la gare pair le chef d'étai-majo-r du eommandem^nt.suprême de l'Est La première r-ncontre. avCç. les plénipotentiaires iwuea a eu JaVu tut souper et a revêtu un caraqtèrç «xcesB^vement aVnipâl. l.eii négociatiore formelles commec-criront au début ek la stmaine prochaine, attendu que les délégués aihni'fids, turcs et bit.g res arrivent' , à Brxet-Li-towï'k, vendredi ou samedi, et que t des pouipM-îers sirns engagem-nt s 'ront d'abord ç entames. L'atiibUde de la Serbie et du Monténégro. B' Tiie; 24 déc. — De .Genève au « Journal ctj Berne » : Le bruit court, dans la colonie s-trbe t à laquelle appartiennent éga,lemeai^ plus Curs s députés sar-bfs, que les rois de Serbie e-t du j Monté égro ont man feeté l'intention de.vouloir r entrer en relations directes avec Pétrograd, t aussitôt l'armistice co-nc-iu, d;rs -le but d'enla-» niOT simultanément des négoeiations de paix avec les Puk&an<_es Centrales. Le gouvernement français se serait refusé à donner son consentement à des négociations d-îVctes e-nti-e le roi s Pierré et la Ruesie. On a retiré au courrier du t Roi l'autoriisatioîi die se l'cndTc à Pétragrad. (La t îitL'ide tt la Rouiiiai:k vont ccnchire la paix, i la Sorbie et le Aionénégro en manifestent le a désr, 1« Portugal cet suspecté de tendances pacifetes, en Italie et en Franc,, même un for* courant pacifiste règne, au poimt qu'un ehan gOm nt de ministère équivaudrait peut-être i la paix. La paix est-elle en marche, oui ou non! N. d. k R ) —a situation en Ukraine. - Rome, 23 déc. Le bureau de la pressa ukra.ini. nne annonce de Kiew à la date du 22 Y mitschenko, pré ide-nt du gouvCiTié i en ukrainien a déclaré à ia R. da d'Ukraine q.t'i^ av it informé les A liés du cébut dee iKg.cia. tions de pa x. La France et l'Ang.eterre oui déjà décid'. d'envoyer d-s délégués en Ukrain» I»our y représenter leurs intérêts. La « Matin n apprend que d'après des nou. velio.î eic s-iire.1 térûusa, Odessa a été prief pat la flotte de la mer Noire, qui est boit k.visto Le owtoeii des députés ukra niens a fru la ville les maisons d - commerce d'Odessa et de l'Ukrai ne commepc.-nt à faire revenir leur pcrs»anne allemand. élections à la Ccn3titua-.ee ruste. De Sockholm. D ap, es le® résultats d® élections à ia Consti uan e connus jusqu'à pré s. nt, les B >lchévist.s d&iXKent d« 400 s.égits e le» eocilistes révotutioniiaircs de 200, le res tant se répartit sur les parus bourgeois et le» naii-nalits. A la cna.se de Kerenski et dô Milioukcjï. On ni.anda de Stockholm qu en < e momeo les voyag urs arrivant à Pétrograd ou quitta,n cette ville sont étroitement survo lies. La Gard* Rouge r-cherche spécialement Kerintki et Mi loukoff qui semb ent se cacher à Pésr-ograd. Les ouvriers ot les eo'da.s déclarent que le* membres du parti des cadets qu! ont été arrête* s-.rai nfc lynchée s! Miiioukoff est Keren. ki ife donnaient pas suite à la sommation qui leur 1 é.é frite de se présenter volontairement à l'insti tut Smolny. DEPECHES (Reproduites de l'édition piecedente.j ... j c - ttunwl.ueu e ri Onamare Berné 22 dée. — La toan.e d'hier à H Chambre irança se qu, s'est prolongée juequi • ta-id d ns la nuit a été contaoïve à la d.S-m sion du budget prov.éoire. La séance de mut, a donné lieu à de vifs inc dente. Le minière dee finances Klotz ; t ks eoekilistts se cont népandus eu d.tecurs violents et en attaques jA'rionneiles. Lt Eoc a liste D d .ttee a déclaré que tes nou-v-aux .mpôtB etai int la ruine de la' France. La séance de nu.it dont on ne possède pas eneore de neuvelks a etttré fort avant dans ianuit au . milieu d'un grand tumulte. Paris; 23 dec. — La Chambre a ivdoptiS ptr 5i& voix contre 4 ie total des douzième» piovi-soirts pour le premier trimestre oé ,ï-1i8,y\rm. prit; les 'nouveaux impôts. La Sit,iif.tion po.itique en Italie. Rome," ^ eiéc. a ta tJnambi'o,",- tribut eto ta. :.-eanoo orageuse ae 30.101, quelques dé puMx-s oxio prouest» contto i agression t.ont.s ètAj yiCiime im. .aiOoigiiàiii; eupetee .socialiste, qui mercredi eoie, e.a.îts un rètiourant a ctt o eJaitfo ,ji\v ait jeune noimne. Le tt'é pété "ayant vouiii .châtier le coupable a ét<i et tj. OOu^B. Le- prés,dent ée-' ia Onambre et. 10 préridenfc du Coûibeai o.it exprime lotir profond regi.efc ua eee meioent, ja.. OrTgnao a uectitré 'tu il avait p'esent 'des .mesures rigoureuses pe>urJ u&.sui?t;, la sécurité êtes' 'parU%&egatàiroB. -vi. i'ura,H'it etéc are ensuite, au- noiri uc-s eo-. eite.isi.es, que ces actes ae \ to,e;u-e soné .Kts à ta earityagiie anmora/j m-noe uepuis >-sûx ans; et demi et/ que ie gouvèrnèmoat a iavoriss*> au iit'ti de réprimer. La situation \ .urrait de-, venir grave, car Je>3 socialistes nç sent paï eposés a se laisv&r molester. If s journaux italiens dciinent des détadia sur la séance d'hier de la Chambre. Au eours de tâ d tesîision des déclarations du gouverne» ment, M. PiUravaiia déc-are qu'une des causes "de I'extecaioa du tcdéfaitiàmen cet l'attitude. d s i^oc.aiistoc officiels, qui ou,t, même m. con-Ct.inmen;, s-x-'vc» Une >aet:on- d.SJSoeva.riUi eui le moral «es troupes; • le Vatican y -a aaasi co.'.tr-bué, sa potiîique» étant -cn oppeeiUon ave» les fc.it,ments patriotiques de toute- la -nation M. Crépi trait.; les questibus économique) qui se rapportent à ia guerre. Au cours dt" ton séjour à Londres, il a obtenu que l'Angle, t.rre "expédiât en Italie une partie d-s -stocks de far ne dont difpcse l'iu-mee briUt.n-jque en .France. M. Mo:gara dép.Se l'ordia dit joui -suivant; — La Chambre invite k gouvernement- q faire une proposition dô paix générale aux pœis. B.ane-s de l'Eriteute, à la Quadrûplke e-t aux Evats n-'-titres. Elle l'invite, en outre,,à leui piopea„r ia révision dc-s accords .nteiiîationaux, qui devraient être désormais bâtés sur j'aholi, tiem du droit de déclarer 1» gu-ri'e tel qu'il exis te aujourd'hui. L'orateur ajoute qu'il &»père que M. Wilse# ivdev endra fkvcràb.e aux propesilione de paii de l'Ai emagne - t proteste contie tes' ae.uBii lions 'dnnt 4'cs «ocia'ii«t«s sent'&'objet eïcpufc très an.». * J , < Aptes d te scèn».» tumuitu-éitevs, M. -Orkadi dtel-rc que M. Morgara a tenté-de démontée» que. la paix s'imposa,.t, mais «ans réfléchir au} conséquents d'une paix same victoire. En. ou» »re, il nous a- montré les Puà-aances Central""! dans la sisuattcci d'une vt'ie.asscégée, donf la garuifcou effectue d'h'-'ur>'uaes sorti», tellt rcccuprt.on de. U Vénétb. A égard, te pr4 gident du Conta i, g'tu rapporte à ce qui » ,éti di' en séance W'crète. Intervenant dans ia discussion, M. Sonriim dit ."qu'on ce lui arrach-ra-atteune détlaratioi pou vaut être utile à l'ennemi. M. Morgara lt> a trié,- au tiuli-u do jpretestatiions : « Il i's ind epetvaabde conclure un armistice ». M, Borelli, vice.président, a ajouté que H Chambre ne partageait p e ris idées de M. Mo» - gara. ; -<■ Les combats en Italie. Vienne, 23 dée. — Hier plusieurs attaque» ' itaiiennea locales, dirigées, contre les poskm* conquises, par nos troupes pfc mtuées ^ree « Pcdiaschaila et eiitrç Mont AsoJomo et la kj me et Lepra, I^a preuve qu* itieo m p®** |WW»

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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