Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 30 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wd3pv6cp6c/
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annà*> • M* 1258 • Ed. A DIX CENTIMES Samedi 30 et Bînnnoht S f Haro 1913. abonnement BruxeHee - Province - Etranger Les ftfeMiaemoats sont roçna eTeiusiremeitt par toua les BUREAUX DE POSTES. Les rédom&tioni concernant les abonnements doiraet être adressée* exclusivement au bureau do poste qui a délivré l'abonnement» PRIX DES ABONNEMENTS : s mois : 3 mois : 1 mois î 1 Fr. 9-00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage : 125,000 par jour i Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN IIVDEPBKI3 ANT ANNONCES Faits iirors et Bch»» lâ ligna fr. 6 Pf Nécrologie * 09 Aanoneos commerciale»..f M Annonces financière* * 0® PETITES ANNONCES : la grands lign. fi »i Rédacteur en chef : Km ARMAND. Rédaction, Administration. Publicité, Veut* BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. Tirage t 125,000 par jour» *• , — Le « BRUXELLOIS » (Editions A et B no paraîtra pas demain dimanche. La prochaine édition sortira lundi vers 6 h. Pâques sanglantes Comme elle plaça le souvenir et la fête des Morts à la fin des beaux jours, parmi les brouillards et les demi-obscu-rités de l'automnal novembre, ainsi l'Eglise catholique, divinement bien inspirée, célèbre lia résurrection du Christ, eoa fondateur et son époux, à l'entrée même du printemps, alors que tout revit, reverdit et rajeunit : I03 plantes, les arbres, les corps et les âmes des hu-ma mis ! Et c'est pourquoi, fête de la religion, Pâques est non moins une solennité de la nature, savoir la célébration du grand miracle annuel par lequel, sortant de: torpeurs de l'hiver, la terre se reprenc à la vie, à la fécondité, l'homme à l'es pérance, à la joie, à la contemplation <k la lumière si douce, au bien-être de la chaleur pénétrant jusqu'aux moelles d« son être, en quelque sorte recréé. Qu'il fait bon vivre, en effet, à Pâques, au printemps, alors qtse les beaus jours s'annoncent nombreux, avec des aubes très douces, de3 aurores d'or, de: midis resplendissants et d'azur,des soiîf émouvants et sereins, où se sent la r de quelque chose d'infiniment attachait, avec l'espoir, le lendemain, de revoir il même décor somptueux et varié, de sen tir la môme douceur de vivre, de vivre fortement et toujours ! Chr'st est ressuscité ! Alléluia ! s'écrie le chrétien au sortir des tristesses du carême et des affres de la Semaine-Sa.'nte, qui vit la mort effroyable et roa^mif'que de l'Homme-Dieu. Pan, Pan, le grand Pan, dieu et symbole do toute la nature, s« réveille et se relève, entonnons lo poeai printanier, dit aussi, après les Grecs, l'homme moderne, qui sent sourdre eo lui et autour de lui une surabondance de vie délicieuse et comme inespérée 1 Mais, hélas ! sur l'azur de Pâques, comme sur les blancheurs de Noël, il j aura eu, cette année encore, des taches de sang. Du sang aussi sur les jeunes pousses innocentes, sur les feuilles el les fleura, sur les guérets gros des moissons. Après une semaine douloureuse cl trois jo-urs de tombeau, Christ ressuscita. Mais, depuis plus de trois ans, l'Hu inanité pantelante est crucifiée ; elle a épuisé toutes les douleurs, san3 qu'apparaisse encore le jour de sa résurrection glorieuse. Nul presque ne se montre vraiment sensible à ses souffrances. D< pitié, chacun n'en a que pour ses com patriotes, pour « nos » soldats, « nos ; héros, dit-on*. Qu'importent les autres hommes, à qui nous relie pourtant le lier d'humanité, plus vrai et plas réel qu( coiui des patries particulières 1 Qkj|c«;ri bien de fils l'Humanité a vu mourirT^fè: las avoir enfantés pour la vje et pou: la joie ! Hélas ! que d'yeux fermés à 1; lumière du printemps, que d'ossemeut île revivront pas, eux, comme les' ra ineaux noircis par l'hiver, ma,s qu'u» nouvelle sève vigoureuse anime et em bellit in ce renouveau pascal, en ce pas eage, pour la nature entière, de la rnor a la vie, de même que, jadis, les Hé breux, premiers instituteurs de la Pâ que, passèrent de l'Egypte tyranniqu aux douceurs de miel et de lait do 1 Terre* promise. Pâques chrétien est une Rédemption Non moins que la résurrection du Christ c'est sa mort purificatrice et rédemptri ce qu'on célèbre en ce jour. C'est pour quoi les chrétiens, protestants donnen au Vendredi-Saint une solennité que le chrétiens catholiques reportent piutô sur le même jour de la résurrcetion.Pou: la nature aussi, les espérances printaniè res, Les fécondités estivales sont le pri_ du grnd repos hivernal sous la piu.e e la neige. Hélas ! la valeur rédemptrice ti la guerre actuelle et de ses hécatomb sanglantes n'apparaît point encore ! Si du moins, les fils de l'Humanité vou laieat reconnaître qu'ils ont tous péch contre eux-mêmes et contre leurs frères si le spectacle de la vie partout renais santé autour d'eux pouvait leur fat» sentir plus efficacement l'horreur de morts fratricides, dont les fantômes lu gubres flottent sur la surface entière d l'Europe et même du monde 1 Alors peut-être, s'écrierait-on avec la liturgi catholique : « Félix oulpa! » Heureus faute! qui nous valut une telle rédemj tion de vraie fraternité nationale et ir ternationale. Hélas ! loin de s'accuser c de se repentir, les plus coupables ne sor gent qu'à accuser l'adversaire, qu'à voi loir furieusement sa perte. Insensés qi tue voient pas que « quiconque se sert d l'épée, périra par l'épée », selon la fort parole évangélique 1 Oh ! que bien plutôl «n cette solennité radieuse de Pâque: la Justice et la Paix ne se donnent-cl k le baiser, dans lequel chacun mettra l'oubli des fautes d'autrui et le repenti des siennes propres, avec l'ardente v< Jonté de ne faire désormais régner qu l'Amour, la Fraternité vraiment solida jç dajis la iî/uiaaanoe paisible de ce biens ineffables, accordés k tous par Diem : la richesse des champs, la beauté des bois, des vallons et des ooliHnes, la lumière et la chaleur du soleil, les aurores délicieuses, les midis resplendissants, les so'irs d'une majesté si émouvante, avec, en plus, toutes les Jouissances familiales et individuelles, intellectuelles et morales. Tout renaît. C'est Pâques! Alléluia 1 Mais les soldats tombent, couvrant les campagnes, plus nombreux que les gerbes au temps de la moisson. Les cadavres pourrissent sous l'azur du o el et l'or du soleil. Alléluia! Telle est la Pa-que des peuoles chrétiens! Alléluia! Jadis nos ancêtres pieux arrêtaient du mdîns leurs luttes em certains jours particulièrement sacrés. "Mais, siècle de progrès et de lumière, nous avons fait reculer le cléricalisme. Jeudv-Saint,Vendredi-Saint. Pâques, vous aurez vu des villes bombardées, des populations affolées. des armées décimées ; partout des ruines, des meairtrss et des haines. • Voilà, hélas 1 le souhait pas cal, comme ce fut le souhait do Noël, i 'Rels» et patriote, os m'est une douleur de devoir avouer que de semblables cris ■ inhumains et anti-chrétiens ne vinrent ooint principalement de nos adversai-i res, mais de aveuglés par un ! faux patriotisme. On doit l'avouer e>t i l'Histoire le reconnaîtra, si Pâques 19-18 est sanglant, la faute priiacipa'e n'en est pas à l'AIJemagne. lïucianua. f —-et»— — LÂ GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 mars. — Officiel de midi : Théâtre de la gnerre à l'Qnest. Au cours de combats localisés des deux côtés de la Scarpe ,nous avons fait irruption dans les -positions anglaises, les plu\ I avancées et y avons fait plusieurs milliers de prisonniers. Près d'Albert et au nord de cette localité, les Anglais ont continué des contre-ataques sans succès e riches en pertes. Entre la Somme et l'Avre, nous avons nouvellement attaqué. Nous avons rejeté l'ennemi hors d'anciennes positions rt. de villages, naltur.eu sentent défendus au delà de Warfusée-Abau court et Plessier vers l'ouest -• vers le nord ouest. Les Français ont déclanché à plusieurs re-~'fi .ses de violentes contre-attaques contre certains secteurs de notre nouveau front entre Montdidier et Noyon.Elles se sont écroulées sous des pertes sanglantes. Le butin dénombré jusqu'à présent depuis le début de la bataille s'élève à 70,000 prisonniers, 1J-0O canons. De ce nombre 1,0,000 prisonniers ei 600 canons reviennent à la seule armée du général Hutier. Au front en Lorraine l'activité soutenue de l'a' ti' 1er te a -persisté. Le capitaine baron von Riclithofcn a obtenu sa 7ie victoire aérienne. Rien de nouveau des aures théâtres dt la guerre. t BERLIN, 30 mars. — Officiel d'hier s°i". 3 Sur le champ de bataille au nord de la Somme journée calme. Combats couronna } de succès entre Somme et Avre BERLIN, 27 mars. ~ Officiel de midi ; iUoàire «le tu guerre a l'Ouest.^, t Lts divisio.if françaises et anglaises, battues le 25 mars ont cherché de nouveau hier à enrayer notre marche en avant dans la so-g ne d.'entonnoirs de ha bataille de la Somme. A otre attaque a percé les lignes ennemies Dès le matin de bonne heure l'ennemi a commence à reculer sur un large front, des deux côtés de la Somme. La résistance opi-i maire des arriere-gardes ennemies a été brisée au cours d'une poursuite acharnée. Au nord et au sud d'Albert nous avons forcé,en t combattant, le passage de l'Ancre. Le soir s Aibert- tomba. Au sud de la Somme nous a-t vons rejeté l'ennemi au delà de Chaulnes et de Lihons après un violent combat. Roye r fut pris d'assaut. Noyon fut déblayée de l'ennemi au cours de sanglants combats dans i les rues. t Nous avons dépassé, en de nombreux en-b droits vers l'ouest nos anciennes positions 3 occupées avant la bataille de la Somme en l'JlO. Le nombre des prisonniers s'accroît,tu \ butin augmente. Les comba.s d'artillerie ont perduré en B Flandre, devant Verdun et en Lorraine. > Le capitaine baron von Richthofen a remporté sa 09e et sa 70e victoire aérienne, e Rien de nouveau des autres théâtres de la s guerre. BERLIN, 28 mars. Officiel du wir : 3 Combats à la Scarpe et à l'Ancre. Entre i, Somme et Avre nous avons enlevé au cours o d'une attaque des villages opiniâtrement dé-6 fendus. La guerre sous-marine. BERLIN, 23 mars. — Officiel î j. Vans la none de barrage autour de l'Angleterre nos sous-marins ont anéanti 20,500 tonnes brutes de tonnage marchand ennemi. Les succès ont été partiellement obtenus II dans la Manche en dépit d'une contre-action o ennemie des plus intenses. e BERLIN, 30 mars. —: Officiel : >, Dans la zone de barrage de la Méditerra->, née ,nos sous-marins ont coulé T vapeurs et a environ 23,000 tonnes. lt Accord geraano-bcîge. r BERLIN, 28 mars. — Officiel : Un accord général au sujet de la mise en e liberté réciproque des prisonniers civils, a i- vait été prévu à titre complémentaire des né-a gociaiions meniez l'an dernier entre les £j?n- _ vernements allemand et belçe concernant le renvoi dans leur pays natal des Allemands tombés aux mains des troupes belges à Ta-bora.A la suite de négociations directes entre délégués allemands et belges à Berne, sous la présidence de l'ambassadeur d'Espagne, cet accord vient d'être conclu le 22 mars. Aux termes de celui-ci, abstraction faite de certaines exceptions nécessaires pour raison de sécurité d'Etat ou pour des motifs militaires, les prisonniers civils allemands et bel ges, notamment les femmes et les jeunes fil les, ainsi que les personnes du sexe mascu lin de moins de 17 et de plus de 45 ans, et les hommes impropres au servie de 17 à 1,5 ans, ainsi que finalement les ecclésiastiques, ■ corn-bris les missionnaires ayant reçu l'ordination et les médecins sans distinction d'âge seraient reci-f* oquement rapatries. Les Belges libérables pourront également, sotn certaines conditions, recevoir l'autorisation de faire un séjour en Suisse au lieu de retourner en Belgique. Les civils qui sont tombés ou destinés à tomber au pouvoir des forces belges en Afrique Orientale, ne tombant pas sous lei catégories mentionnées ci-dessus , pourront également être rapatriés en Europe sur leur détir ou être internés dans un pays neutre. D'autres déterminations sont, prévues dans l'intérêt des civils allemands à rapatrier d'Afrique par la Belgique, notamment en ce qui concerne le traitement dont ils seront l'objet durant leifr séjour en Afri que et leur position d'Européens vis-à-vis des indigènes qui exige des égards étendus et pour la période, suivant leur séjour en Europe où ils nécessiteront des soins particu liers eu égard à leur long séjour sous les tropiques. Si cet accord obtient l'assentiment des deux gouvernements parU..runts, oh pourra escompter le retour de captivité bel ge d'un nombre assez considérable d'AllemandsAUTRICmEN VIENNE, 23 mars. — Officiel : En Vènétie, violente canonnade à certains endroits. Sur le front à l'Ouest, l'attaque allemande a encore fait des progrès. BULGARE SOFIA, 2G mars — Officiel ; Sur le front en Macédoine, entre le lac d'Ockrida et celui ie Prespa, au cours d'une attaque bien préparée et brillamment exécutée, nos troupef d'assaut ont pénétré dam les positions ennemies et en ont ramené des prisonniers français. A l'est du Vardart une de nos patrouilles a fait des prisonniers anglais, parmi lesquels un officier. TURC CONSTANTINOPLE, 27 mars.— Officiel- Sur le front en Palestine, à l'est du Jourdain .des combats se sont engagés avec des troupes ennemies qui sont arrivées à cet endroit; ils ne sont pas encore terminés. En Mésopotamie, la nuit du 26 mars, les troupes ennemies ont approché de nos positions avancées; elles ont été repoussées et ont *ubi des pertes. Appuyé par des troupes de cavalerie, des automobiles blindées et quelques, compagnies, -l'ennemi a vainement renouvele son attaque vers i heures du matin. FRANÇAIS PARIS, 38 mars. — Officiel, S h., p. m. . La bataille s'est poursuivie avec une violence soutenue dans la soirée d'hier et dans la nuit. L'ennemi bloqué par nos vaillantes troupes et cruellement éprouvé devant le front Dassigny-Noyon-rive gauche de l'Oise, a porté tous ses efforts sur notre gauche et a Lancé des forces importantes dans la région de Montdidier. Les combats ont pris sur ce point un caractère d'ackamement inouï. Nos régiments luttant pied à pied et infligearu de lourdes pertes aux assaillants, n'ont faibli à aucun moment et se sont repliés en ordre sur les hauteurs immédiatement à l'ouest de Montdidier. Canonnade intermittent» sur le reste du front. PARIS, 28 mars, — Officiel, 11 h. p. m. : L'ennemi, continuant avec de puissants moyens sa poussée dans la région de Montdidier a tente dans la matinée d'élargir sos gain à l'ouest et au sud de cette ville. Mais dans un magnifique élan nos troupes ont contre-attaqué l'ennemi à la baïonnette et l'ont jeté hors des villages de Courteman che, Mesnil-Saint-Georges et Assatnvillers, dont elles se sont emparées et qu'elles tiennent solidement. L'avance ainsi réalisée sur un front d'urte dizaine de kilomètres dépasse deux kilomètres en profondeur. Sur le front Lassigny-Noyon-rive gauche de l'Oise, la»lutte qui s'est poursuivie avec âpreté, n'a donné aucun avantage à l'ennemi que nos troupes contre-attaquent énergiquement. Rien à signaler sur le reste du front. Communiqué de l'armée d'Orient : Activité d'artillerie de part et d'autre au nord-ouest de Dotran, dans la région de Ve-trenik et dans la boucle de la Cerna. L'avia-,ion britannique a exécuté avec succès plusieurs bombardements dans la région et SU' la voie firree Sérès-Drama. ITALlfcN ROME, 26 mars, — Officiel : Sur tout le front activité d'artillerie habituelle et activité modérée de patrouilles. ROME, 27 mars. — Officiel ; Fusillades entre nos avant-postes et des détachements ennemis dans la Vallarsa, aiti si qu'entre patrouilles sur la rive droite de la Piave, à l'est du Montello. Sur le reste du front, canonnade intermittente, plus violente dans le secteur de la côte. ANGLAIS LONDRES, 28 mars. — Officiel du War office . Durant la nuit nos troupes ont été un peu refoulées sur les deux rives de la Somme et ce matin nous occupons approximativement la ligne Rozières-Harbonmères-Sailly-Le-Sec-Mericourt-l'Abbé et de là jusqu'à l'Ancre et jusqu'à la voie ferrée au sud-ouest d'Albert. L'ennemi occupe Albert., Hier, aprè^-midi ' l'ennemi a franchi l'Ancre dans le voisinage de M esnil au nord d'Albert, mais il fut rejeté en contre-attaque au delà de la rivière Au nord de ce point aucun changement n'est inervenu dans notre -finsitinn. Ce matin not troupes ont exécuté une contre-attaque ent't le coude de l'Ancre et de la Somme et ont reconquis Morlancourt et Chilly. Simultané ment nos troupes ont avancé notre ligne vers, Proyart immédiatement au sud de la rivière. L'ennemi a attaqué près de Buequoy.Une division fraîche de la Garde/avait été amenée dans ce butJusqu'à présent l'attaqw, n'a pas eu de Succès. Un certain nombre d'autres lourdes attaques ont été faites au jourd'hui sur notre front aussi bien au nord qu'au sud de la Somme. La dernière information. reçue annonce toutefois que l'ennemi aurait été repoussé avec d<• lourdes pertes. A l'ouest ie Roy», l&g Fraudait o>*t èti &k-gages dans d'âpres combats et obligés de reculer, mais les renfors arrivent constamment.LONDRES, 28 mars. — Officiel ie l'Amirauté : La semaine denntere. 16 navires de plus et 12 de moins de 1,600 tonnes ont été cou lés. Parmi les navires de plus de 1,600 tonnes qui ont été torpillés il s'en trouve, un qui a été coulé avant le >nt*s. Parmi les na vires de moins de 1,C00 tonnes, il se trouve également 1, petits voiliers qui ont été anéan Us en décembre et en janvier. Un vaisseau de pêche a été coulé. » . Dernières Dépêches Les grands combats à l'Ouest. Berlin, 28 mars. —• La région à l'ouest de Puifleux et d'Albert est le foyer du champ de bataille septentrional. C'est là que les Anglais opposent dans des positions organisées, leur dernière et opiniâtre résistanoe, renforcée par les réserves die leur front septentrional proche. Sans cesse de nouvelle» divisions anglaises ea lancent à la contre-attaque, mais sont décimées par 1e feu des Alle-manel3 qui s'avancent oomme à ooups de bélier. Nous avons évité à oette occasion d'inutiles pertes d'infanterie, grâce à l'appui de notre artillerie, méthodiquement conduit». L'esprit combattif de l'infatigable infanterie allemande est aussi vif que le premier jour, eai dépit de la résistance désespérée de l'ennemi. Leur confiance dans la victoire est illimitée et le succès «roisaaat les incite journellement à des nouveaux exploits. Dans le sud du champ de bataille, l'armée du Kronprinz allemand a refoulé les Français au delà de Montdidier, avec de lourdes porte® pour l'ennemi. Cette armée a franchi ainsi en combattant 60 kilomètres en sept jours 1 Plusieurs divisions qui combattent depuis le 21 ikms, refusent de se laisser relayer. Lo 27 mars, un assez grand nombre de Français de la 22e division, qui avait été amenée en toute hâte en autos des environs de Paris, furent faite prisonniers près de Popincourt. Ils furent attaqués par surprise par la brave infanterie allemande se frayant un chemin à travers les champs d:orties et de genêts et faits ' prisonniers pour ainsi dire sans opposer de résistance. Plus au nord, la ce division ele cavalerie française, qui venait d'exécuter un trot de 23 kilomètres, fut battue pe-u après son engagement dans lo combat. Le moral des prisonniers est abattu et témoigae do la fatigue de la guerre. Ils se plaignent du commande-1 ment eléfectueux. La rapide ma relie e n avant de notre infanterje a disloqué les groupements de l'ennemi en recul sui la partie méridionala du front de bataille. Les Anglais opposent à l'assaut allemand tout oe qu'ils ont sous la .main. En cet endroit, la bataille revêt déjà complètement l'allure de la gueirrs de manœuvres. Le champ de bataille s'est complètement modifié. Les états-majors de division se tiennent près des positions d'artillerie en rase "campagne. Partout à l'arrière du front on voit de nouvelles colonnes oe diriger dans la direction d* l'Ouest. A Albert, la population française s'esi livrée à des lâches assassinats sur le: troupes allemandes. A présent, la ville subit sous le lourd feu d'artillerie des Anglais la juste punition de cette con duite contraire au droit des gens. Berlin, 28 mars. — Tandis qu'en deçi dos limites du champ de bataille méri dional, jusqu'à présent, des combats si sont également déchaînés à la Scarpe l'attaque allemande gagne du terraii dans la direction de l'Ouest entre la Som me et l'Avre. La lourde défaite britan nique entraîne aveo elle, selon le d r« d'officiêrs anglais faits prisonniers, uni désorganisation générale de leurs ar mées. Des ordres et contre-ordres di commandement anglais auraient provo qué, par endroits, des paniques au cour de la retraite. La surexcitation des Français à caus de la complète défection des Anglais es mimensè. Les appels au eeoours amgiai auprès du commandement français de viennent de plus en. plus pressants. L butin allemand s'aocroît de jour en jour Il étalit sans exemple, surtout à Bapau me, en oe qui concerne munitions, maté riieil et ravitaillement. Un dénombremen a'eafc Jtoujaers pas encore possible. L'ei ficacité désastreuse du bombardement de St-Pol par les lourdes pièoes ajlemaaidea est confirmée de nouveau. Berlin, 28 mars. — Les armes alle-ma.ndes ont frappé l'Entente d'un coup particulièrement lourd par la prise de Moatdidîar et en même temps par le bombardement des v:lles de St-P'ol et Doullens, éloignées de plus de 40 km. Tandis que la prise de Montelidieq- peui équivailoir à une menace immédiate de Par s, par le bombardement de St-Pol et Doullens, deux points imnortants des arrière-communications anglaises, qui constituent en même temps deux entrepôts de premier raneç, sont co nt'nubile-ment exnoaés à un feu de destruction. Ha «a •ihic-i, l'eayoi de réserves régulières à l'armée anglaise est dérangé et la confusion dans 1e dos de l'armée britannique, combattant âprement, se trouva augmentée. La sort do Noyon. Berlin, 28 mars. — La ville d© Noyon, restée indemne jusqu'ici, n'échanpe pas à son sort. Deouis deux jours, des canons ennemis de lourd oaJ'bre détruisent la faubourg d'Amiena et le faubourg de. Paris, situés au bout de la route qui vs vers Roye dt Montdidier. Le bombarde-ment de Noyon ne cause pas de -tort au» Allemands. Le .fait que tes Anglais ont fait sauter, le 96 mars, le pont de fier en cet endroit n'est pas de nature à arrâ-ter la marche en avant des Allemands. ^"L'intérieur de la ville * été bombardé. Une tour de l'and'enne église a été atteinte en divers endroits. Plusieurs ki-lomètres à l'ouest de Noyon, le combat d'artillerie augmente d'intensité, majia les artilleries allemandes sont de beaucoup supérieures aux artiliarie* ennemies.Dans l'armée anglaise. Berlin, 29 mars. — Des fractions de la 9e armée anglaise se sont refusées à marcher; 125 hommes ont été fusillés jSar lou.rs officiers. La propagande anti-belliqueuse en Franoe. « Berne, 29 mars. — Rappaport, collaborateur du u Journal du Peuple » a été arrêté pour cause de déclarations défaitistes au sujet de l'attaque aérienne contre Paris. Ln accord américano-japonais. Washington, 29 mars. — L'office com-mercial de guerre a publié une communica-' tioa officielle au sujet du nouvel accord dî navigation entre les Etats-Unis et 1® Japon, Il en ressort que 1 ejapon cédera immédiatement 100,000 tonnes de tonnage brut, co«. tre livraison d'acier. Des négociations concernant la remise do 200,000 tonnes de jaugs brute de constructions nouvelles sur la même base, suivent leur cours. Ixs bilan des pertes. Berlin, 29 mars. — Reuter s'efforce d'es poser comme peu considérables les pertes an glaiaeï et les nôtres comme infiniment lourdes. L'armée anglaise .compte y compris le* Tractions se trouvant en Italie,62 division» De ce nombre 23 divisions occupaient def positions des parties du front récemment afc taquées par nous. Au cours des combats, divisions anglaises de réserve furent engagées, ce qui fait jusqu'ici 39 divisions anglaises. Lorsque l'on enlève 70,000 prison^ mers à' un adversaire qui se défend aussi vaillamment et aussi opiniâtre que les Anglais, cette seule circonstance permet d» con clure à ses pertes sanglantes. Abstraction faite de ceci les morts gisent car monceaun sur le-champ de bataille. D'un autre côté ceci confirme de nouveau les performances ia ouïes des troupes allemandes d'autant plua q..e les Français se sont opposés à la marcht! qu'ici. C'est en vain qu'à l'heure actuelle, juj. qu'à 62 divisions ennemis dont les 2/3 appartiennent à la défense anglaise, s'ef forcée! d'arrêter l'attaque allemande. La guerre aérienne. Berlin, 38 mars. — L'arme aérienra: a continué à seconder pas à pa« la mar-che m avant victorieuse ele nos troupe" sur terre et l'a couverte et préparés , dans la mesure de ses forces. La plupanl des détachements d'aviateurs ont dépla ' cé plus em avant leurs ports d'aviation, en suivant la marche des opérations dt combat. Quelques-uns occupent déjà l<5i ' endroits encore utilisés par les AngLaii | il y a quelques jours. Les ballons on! suivi partout à 4 km. de distance, sans 1 être rattrapés, la marche on avant di; l'infanterie et ont tenu sans interruption le commandement de l'armée au courarli i. des opérations ele combat. Les canons dr défense d'aviation ont été fréquemment > préférés pour combattre les avions di , travail ennemis volant à une faible haii i teur. Souvent ils ont pris l'infanterie eus nemie en retraite et d'autres object.f terrestres à courte distance sous un feft s cles plus efficaces. Alors que l'ad versai i!-i opposa à peine une défense aérienne N1 rieuse les premiers jours, il engage a< i tuellement, manifestement appuyé pa des forces aériennes d'autres fronts, un' s opiniâtre résistance à nos avions. Pq ond-roits, il a percé notre barrage aérk<! 3 avec eias escadrilles comptant jusqu'i t 60 avions, de sorte que nos aviateurs o s combat ne purent le repousser qu'aprl de durs oombats. Nos aviateurs ont étet s du leurs vol# de surveillance sur plu sieurs centaines de kilomètres derrière 1 front ennemi. Notre artillerie, notre in fanterie et nos aviateurs de combat em t sans oesse trouvé une riche ocesaskxn d - déployer leur activité. L'appui des avia

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