ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en îk-igiqne «t à l'Etranger n'acceptait des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Jmu.r.r 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les d?ux_ derniers mois ou même pour le dernier mois de chaoue trimestre au prix de : 2 Mois i Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l .50 - Mk.l .20 TSHAGS:90c0©0 PAR JOUR ANNONCES — La ligue Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PEINES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TIRAGES SOrOOO PAR JOUR n Rédacteur en Chef : ■îaro cl.© SATvlWC lonrasl iaèliflîen lufiiaeaiaif (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DOCUMENTATION HiSTÔflSQUE La Fondation de l'Université de Gand (9 Octobre 18171 (9 Oetoî Le royaume des Pays-lise était à peine constitué, qu'un des premiers soins du gouvernement du roj Guillaume fut de s'occuper, avant toute autre chose, de l'organisation de l'cn-eeignement public à tous les degrés. Cette question avait été complètement négligée sous, la domination française qui avait supprimé la seule uqjiveiBfcé du pays, celle de Louvain, et désorganisé les collèges. Etablissements d'im-etracition, recrutement du corps ens',igna<n.t> programmes d'études, méthodes, tout était à créer. Le roi Guillaume et ses ministres n.e reculèrent pas devant la grandeur de la tâche qu'ils s'étaient imposée et qu'ils surent mener à tonne fin en fort peu d'années. Aussi, quand la" révolution de ls30 éclata, les Pays-Bas se trouvaient dotés d'un système complet d'établissements publics d'instruction, comme aucun peuple de l'Europe n'en possédait à ootte époque. Malheureusement fort peu de c:'s établissements survécurent à la tourmente révolutionnaire.Dès Ie 15 septembre 1815, peu de mois après la cofisiLitution du royaume des Pays-Bas et au lendemain de la bataille de Waterloo, parut «n décret ordonnant la création dans les provinces belges, d'une ou de plue :ura universités. O ne commission, nommée 1-e S novem bre suivant rédigea un projet d'organisation qui proposait de créer trois universités dans lies provinces méridionales : à Gand, à Liège et. à Loaivain. Oe projet fut approuvé par décret royal du 25 septembre 1816. Pendant l'année 1817 <în s'occupa du recrutement du corps enseignant qui, à l'ouverture des cours, le 3 novembre 1817, était définitivement constitué, comme nous le verrons plus loin. L'installation solennelle de la, nouvelile université gantoise se fit le 9 octobre 1817, à l'hôtel de ville, sous la présidence du prince héréditaire dos Pays-Bas, «alors prince d'Orange, plus tard le roi Guillaume II. Cet événement, qui devait avoir'poux notre ville des conséquentes incalculables, fut célébré ave-o une pompe CL - Tire Q i —A——- * ■ - -- •r~~ collège des curateurs de l'Université, accompagné des quatre Chefs-Confréries (Hoofd-Gikien) et do la célèbre musique de Sto-Cécâle, et eacervé par des détachements de troupes, alla à l'hôtel du gouvernement provincial où le prince d'Orange était descendu. Celui-ci, après quelques paroles échangées avec la députation chargée de le recevoir, se rendit à l'hôtel de ville. Une foule énorme se pressait dans les rues et acoucilla.it le prince par des acclamations chaleureuses. La cérémonie »u>t lieu dans la salle du trône, magnifiquement décorée pour la circonstance-. Au fond se trouvait dressé le dais qui servait autrefois à l'inauguration et à l'installation des comtes de Flandre: Toutes les Autorités assistaient à ki cérémonie, qui était présidée par le commissaire général de l'instruction publique, Repelaer Van Driel. Après que celui-ci eut déclaré l'Université de Gand officiellement installée et ouverte, M. Van Toérs, secrétaire du collège des curateurs, proclama les noms des curateurs et des proiOsseurs. En voici l'e-numération : Collège des curateurs : Le comte Ph. de Lens, bourgmestre de Garni, président; le pri.n-ce de Gavore, membre de la Ire chambre des Etats-génia ux ; le baron de Keverberg de Kessel, gouverneur de la Flandre Orientale; Vanner llaeghen-V'andCr Cmyescu^ ancien maire de Gand ; J. Van Toers, greffier des Etats-provinciaux de la Flandre Orientale, secrétaire, De Coniuck, ministre de l'Intérieur ; N. Cor-nelissen, membre de l'Académie des sciences et belles-lettres, sccrétaire-adjcànt. Corps professoral-. Faculté, de droit. —J. B. Heilebaut, avocat et jurisconsulte, proclamé primas en philosophie à l'Université de Louvain le 20 août 1793 ; P. l>e Bycke, avocat à Gand, et J. J. Haus, docteur en droit à WiiTzbourg (Bavière). Ce savant émincut a occupé la chaire de processeur à i Université de Gand jusqu'au commencement de l'anné • 1881 où La mort est venu nous l'enlever. Faculté de médecine : J. L. Kesteloot, docteur en médecine à La Haye; J. Van Bovt,-i • dam, F. Verbeok et J. F. KluyskOns, docteur en médecine à Gand. \ Philosophie < t Lettres : G. Mahu, «KrftctfWr du -gymnase de Zi.erikzcc; J. Schrant, de Bç- : vC!'kars>p"l; L. Raoul, prafeage-osr à Tournai; D. Mùnehen, pvicssawr à Luxembourg; P, G. LammCns, professeur bibliolnorairo. Science* 'loi'* ''t m^h-éîmalique*: .3.Gar-nier, professeur à l'écoi».* p&'y+echniqi»'1 de Pa-•ïis ; C. F. lïa-uff et F. P. Ca s<vl; tous &'iix protêt urs à Cologne. Après cette proclamation, le bourgmestre comte de Lens prononça un discours dans lequel il fa«ti.<4aib sur l'intérêt que la famille d'Orange avait toujours porté à tout ce qui concerne l'instruction du p uple.il n>pp-"H à cet * oc essieu que Guillaiimc-le-Tacitunie, que la Ville do Gand oui pdu&û'ura foi.- le bunlr'iir de voir eu .<••» m'ur», tût en 1575, le fondateur de l'Université de Leyde. C çafc ce noble exemple que y's «é tendant.s s" sont toujours efforcés de suivre. Conformément- aux neiges du monde savant à c- .te époque, un chsaouris en latin du professeur Van Botterdam clôtura cette intéressante cérémonie. Une foule énorme eta tioinia i t rue Haut Port, Marche au Bcuri , et dans les rues avoisinaat l'hote} de ville, pour saluer et acclamer le prince d'Orange et le nouveau oorps proîesecral de l'Université. A cinq heures un banquet de plus de cent convives eut lieu dans la saile de l'arsenal de 1 hôtel do ville. Au toast qui lui fut porté par le gouverneur Van Keverberg, le prinoe-heri'-tier répondit en buvant à la vilic <je Gand ©t à sa pi-cpéritc par le développement de sjù commerce et de son industrie et par la d'illusion de l'ernseigneipent public. Il finit èn résumant son dkcoiys par ees mots : « Aan Ge.nt, aan zijnen voorspoed door cien Koop&acdel de Nij-verheid. en het Onderwijs. » Inutile de décrire l'accueil enthousiaste qui fut fait à ce discours prononcé d'une voix vibrante et énergique et qui était comme le programme politique que le nouveau gouvernement se proposait de suivre et auquel il resta continuellement fidèle. Après le banquet, le prince et tous les invités se rendirent au théâtre où uaie représenta^ taon de gala avait lieu en leur honneur. Cette représentation fut suivie d'un bal auquel le jirince assista également. Le soir tous les édifices publics et la presque généralité des ma.sons particiu-iières étaient illuminés. Le lendemain, 10 octobre 1817, de grandes manœuvres militaires eurent lieu dans les prairies de l'Hcirnessie à la siuitc desquelles le gouverneur de la province offrit, dans l'hôtel du gouvernement, un déjeuner au Prince-héritier et aux autorités. Pendant le déjeuner La section musicale de la Société des beaux-arts et la société Ste-Cécile exécutèrent une cantate de circonstance, intitulée « Waterloo », œuvre •du compositeur gantois J. De Volder.Le prince d'Orange profita de l'occasion pour offrir aux dames qui se trouvaient à table, dc-s chaleg provenant de la fabrique Greban à Evcrgemi. L'après-midi fut consacré à visiter plusieurs établissements industriCis,entre autres les fabriques De vos et Bosseel. Dans cette dernière on oûrit aux autorités des écharpei aux couleurs nationales; c'étaient les premiers tissus fabriqués dans le pays en coton, de Surinam (Guya- fut suivi par tous les officiers de sa suite. C'est, cet épisode que retrace le tableau de Van lîuf-fel qui se trouve à notre musée. Après les établissements industriels, une visite fut faite aux ateliers de plusiejirs artistes en renom à e&tte époque et dont différents tableaux et objets de sculpture furent acquis par le prince d'Orange ; et les personnes de sa- suite. Tel est le récit aussi succinct que possible de l'installation de l'Aima Mater de Gand et- des festivités qui l'occompognèreni. (A suivre.j-Flandre libérale, 1 novembre 1881. LA GUERRE ËQiifntiisispÉs Cfîittels BERLIN} 20 octobre. Officiel de midi ; llicàire tle la [juerre û l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Uuppreclu de Baviere. Par temps pluvieux, le duel d'artillerie sur les deux rtves de la Somme est animé. Au cours d'une attaque, nom avons arraché aux Anglais la plus, grande partie des tranchées qiH se trouvaient depu/is le 18 octobre dans leurs mams à l'ouest de la route d'Eau court-l'Abbaye le Barque. Dans la sotrée, des poussées de détachements anglais ont échoué au nord de Courcetette et à l'ouest de Le Sars. On annonce complémentaïrcmcnt que les Anglais, au cours des dernières grandes attaques, se sont servis également de quelques-unes de leurs automobiles blindées (Tanks), tant vantées pa-r eux. Trois d'entre elles, détruites par notre canonnade, gisent devant nos lignes. Tfté&lre de la «pierre à l'Est. Front du fèïUtnarécUal ijénérai prince Léo-puld de Bavière : Devant les jiositions prises yt'r vous au nord de Smiawha sur le Stochod, plusieurs coi'tre-attaqiws russes se sont écroulées avec des pertes considérables pour eux. Au sud-ouest de Sim'/elnila, sur la rive occi-ûentale de la. fïarajowka, des bataillons allemands ont pris d'assaut une importante position d< hauteur russe ainsi que ses lignes d'attache et ont repoussé avec des pertes sanglantes des tentatives pour les reprendre. L'adver-éuire a perdu ici de novifcau lfcofficiers, 2060 soldats ainsi que 11 tiiWrai'lcuses. Front du yenéral de cavalerie arclmlue Charles : Dons <(' partie méridionale des Carpathes boisées étendues, l'ennemi a été rejeté du sommet du M h usvlin. Aur. çfêtes frontières de la Traimylrame, les combats continuent, Itièfure (le la <juerre des Balkans. Groupe d'armée du feldmarôchal général von Aiackensen, L'activité combat fi ve sur 1c fron' ù-e la Do-brudsehu est devenue plu*- animée. i ronl en Maoédfline. Apiè, un succès de début, une attaque serbe ' dans le coude de la C'zerna~a été arrêtée. j 4 u nord de la Nidzc Planhia et au sud-ouest J du lac de Dr.iran, des poussées ennemies ont | êvhàué. " JMNS TIERSE, 2$mtobre : 1 sseàSre. lie la (jar rre à l'Esi. Armée uu gérerai de cavalerie arcaiduc Charles. | A la fron tiere'.ru m é: no - hongroise la bataille continue. Au ■«; est de Dorna-—atra nous avons enlevé le Ai >n e husuiui, à l'ennemi. Acuité <JU i ma.:,, tvnai général LcopOki iij! iW\ iu-re. , Lors de l'assaut a'une hauteur, à la Nara-)ov>ka,de..; t-roupc^nllc nian des ont enlevé à l'ennemi 2,000 prise. i'Lers ci capturé 11 inUrail-levees. Au &toc'Lod supérieur plusieurs -attaques ont échoué. infiaU-e ;e la guerre italien. Dans la région du lJasubio les combats continuent. Apres in,-e longue et violente canonnade les Ita iens u it attaqué hier à J/. heures de I après-midi nos positions au nord du sommet. II y eut de nouvt i u des corps à corps acharnes. Les radiants chasseurs impériaux italiens des 1er, 8mc et %me régiuienis, commandés par le colonel de b*iyadc Ellison ouï repoussé de nouveau clc manière sa'nffumte toutes les attaques, ïoutes les posittc/ns restèrent en notre pouvoir. l'his de cent ïtaheiss f urent jais prisonniers. Un bataillon d'alpms renforcé par une farte artillerie a attaqué: au front de ta vallée de Fleim, la Pore la dp Sadois et le peut (Jàu-riol. L'attaque s'enroula sous notre feu de mitrailleuses.ineatre de la guerre au Sud-Est : Itien de nouveau. - COASTA A TÎSOi'IiE, 20 oct., officiel du 19 octobre : l'ient de Perse.; La cavalerie enn ?/i'e a essayé de s'approcher de nous et. re J/umcid n et BAjO.r-h.ama-dan, mais elle fut cependant, refoulée avec des pertes pour elle. J uns aïons fait prisonniers quelques casaques montés avec l'ensemble de leur équipe me n<. A ès détachements d'éclai-reurs qui avaient i;. envoyés en avant dans la direction à l'est de Sains vers Aserôetdschan, ont rejeté l ennemi, hnt atteint la région de la localité Saino &at>fà j.0 km. au nord-est de Salas et ont 1 cj<>iUé>-le.s effectifs de combat ''russes qui ventueni à ieu'r 1 encontre. Un peloton de cavalerie cnnU'HO a essayé d'attaquer nos détachements ar ncés au nord de Sakis, mais ' ti«' , m d pertes r-nti lin. ~a-rtr l cale droite, 1.^ ^ 7! r _ toge. Va s la y > „. .. do 1, ,,om avons pris à lcnncn)t une quantité d'armes, de munitions et d matériel de guerre. Au centre et à l al^°Kgauche, engagements de patrouilles, favorablkjs ^tour nous, au cours desquels nous avons \,iii un certain nombre de prisonniers. Lne atij,^ug prononcée par l'ennemi sous ia p>'otect.lon ^e mitrailleuses a a*-repoussée. Des autre^ /ron(s pas d'événements importants. (.ONSTANI. INOP^g 21 oetoljre. — Communiqué du 20 octo)jjro , Au iront du Caui..,^^ EfjiVtimo'iw-iies av?ultageuBCg pQy,,. aous. au oooiiia dÇBquiairfJs r-ous a,v008 aa oertaiiu nombre de jjcg autiee fronts, il n'y a l'Ksn do paru:ojgjeir, à amaioiicer. BiLiiLGARES SOi 1.1, 20 octobris^ Qf^ciei d-u 10 octobre : roiit inacéduii e . Entre le lac aa 1 '^spa et la voie ferrée Bi-tO'ia-blorina, canonhabituelle et combats d infanterie qu^ se poursuivent. Une faible attaque ennemicon(rG Tarnova o. été repoussée. Dans Ici valh-j, (je ^0giem et des deux côtés du ït ardar, activité d'artillerie. Le calme règne au ipicd de la Bclasitza l'iani-11a. Au front de laK^trmna, vive action de reconnaissances et fanpie jeu d'artillerie jmr intermittence. L n crimeur ennemi a bombardé stérilement sur la el^Q n'e fa mCr jjjgçe }Cs jimi. teurs dans les Cnvirmls Vjjla.g<i d'Orfano. l'rosii roumain Pas d événements essentiels à annoncer sur tout le front. FÏIANÇAÏS PARIS, 19 oct., o h q] m., officiel : Au nord de la SilJ)VlliS ]l0s troupes ont organisé pendant la nu.#, village de Sailly-Sail-hsel et consolidé positions conquises aux abords (le cette D-s contre-attaques ennemies portant 'ye Saiiliscl ont été brisées par nos tirs de ban.ar,r Tous nos gains ont été intégralement nwiilf"enu^ sv^ de la Sùm-mC nous avons rénits$ quelques progrès nouveaux entre la é\j< ■^gonnette et Bia-ches. En Lorraine, ut, coujj de main ennemi s'ur une di nos tranené ^ près de Bttrc (nord-est de Luuévillcj a été ai rl4 repoussé. Aviation. — 1)o,ng (a fournée d'hier, nos avions, pendant l<>s opéiations au sud de la Somme, ont at aq.H$ a ia mitrailleuse les troupes ennemies dans l(( r,'.(Jion, Biaches. Il est confirmé que l'adj wtant r>ortne a abattu le 16 un a mon ennemi nnr(ï dr péronne, ce qui porte, à 11/ le n& m]jri. (/es appareils ennemis descendus par ce ^o(c. Un feutre avion ennemi signalé comme :^rieusrmcnt touché le même pur s'e.st fer, ljté gu/. ?1. x0/ vCrg Beanlen-coui t. l'A RIS, 19 oci< ,hrc, 11 h. p. m., officiel: Au nord de la l'ennemi a tenté vài- nfuient v'rs ô ko , „'aitaqvcr nos lignes an nord et à t esl d ,, ^m^j/Saillisel. Les tirs de noire art,orne disloqué au départ les vague.- t'assant et fVi;,r/é des pcrt-cs .sensibles à l'cnncun. ,1 >< sud f/r ju gf),nWQ nous avons accompli de n.buru itla, pro,r;.s au cours de la fnn ace eut te l'A ;ejn>s e> ja Maisonnette. Le chiffre total det. prisonniers faits pendant les actions d'hier dé pamG (Ktuelk,ment 350, dont ■une draine d'off ;rterS- Partout aille m :t> mai ^me: Armée d'Orient. l'A U1S, 19 octobre. Officiel : Dans la région du lac de Doiran, les attaques bulgares dirigées pendant la nuit du 17 au 18 octobre .sur les positions athées au nord de, Dodjeli, ont été repoussées par les feux des alliés avec des partes sérieuses pour l'ennemi. Dans la, zone, montagneuse de Dobropolje, la lutte se poursuit à l avantage des Serbes, malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi. Sur la rive gauche de la Czcrrta, les troupes serbes ont enlevé au cours d'un briildnt combat le village de Brod en entier. Une cinquantaine de prisonniers sont restés entre leurs meuns. A l'aile gauche des alhés. la lutte d'artillerie continue arec violence. mjiàSES PETlipOBAD, 19 octobre. — Au aord du \ Liage 4e iVLsseiiaî, les Aâtemaaids ont attaque nos tranchées après avoir lâché des guz âs-piiyxuuids et sous la psoteot'ifân d'un viotoat leu d'artffierde. Ils furent repopssés. Dams la re^oii ii de Swmkiciii, les eomixuLs acharnes sic poursuivent, fv t as avons îepoussé ïoutes icb attaques de l'atlvcrsak'O. Au nord de Kiii'opalJiL'ki, nous a\oais fait prisonnitTs, lu r, i. officier et 35 Soldats et capiuré uai iaïK-e-hosiiljes. Dams la région du vifege de Potutery, au sud de Brzezaniy, un avion ennemi a été abattu par notre feu d'artiBeiie. L'appareil s'est enfkimmé pendant sa jetante. N'uiis avons l'ait prisoiinfeia les occupaints. Nous avons l'ep-.jusisiô, dains la régiion de Dor-na-Watra, toutes te attaqU'es de l'eiàniecni. Dans les Carpalhœ, de Violentes tourmentes de aiet'ge. ROUMAIN Aux fronts nord on nord-enesl : BUCAREST, 19 octobre. — Des combats d'artUieiiiie à Falgcs et à B,ioaz. Un de nos détachements, qud a franchi les maolagoes, a surpiis des Uoupes einaiemaes à Agas \Vai-ée du fieturj. Il les aûfitaques à la bayoametle, a délirait 12 canoas et caissons œuîamjs cl a tué dos ciievaux. Il s'est neline en amenajii . C00 p'isoniniors. Un autre détoctonanl, qui a attaqué (iodees (VaJJâe du Tropuisf, a suirpnis i'eanarni, a Mt SÔO prisonniers et capturé uno mi'!rafl.euisa. Dans la valiée d'Uzu^nous avons repoussé des attaques ennemies. Dans la vail-: lée d'Aitus. las oombiats perd'umaat avec un < extrême acharnement. A Vrancea, faibles corn- 1 bals. A la front ère à Tabla Buzi, faibles coin- } bats. Dans la vallée du Buzen, oanomiado. A Bralocea bt à Predol'uc, la situation est inchangée. A Prêdéal, nous avons rejeté de faibles unités enaieimies au delà do la £ronti&"c. Oeil- 1 Irs-ci s'étaient avancées coatre dafeuatuil et 1 laiumut le défiié ,dfe Bran noiis aVons 1 lu vois. De ftiibie® oiloniiôs élSiemsw quj aVrïTF ; ç>ai,.-nt vers la passe die Scaina, ont été arrêtées. Sur le restant des fron>ts, la aMuSHon est ' liincliaingée. . Fronts Sud et Sud-Ouest. Pas de modifications dans 'la siltwfi-on. 3 ITALIENS ROME, 20 octobre. — Officiel du 19 oct. ; , Des attaques et contre-attaques accompagnées de canonnades extrêmement violentes, se sont succédées pour ainsi dire sans interruption,sur j le Monte Pasubio. Hier dans la matinée l'adversaire qui avait réussi à pénétrer dams une redoute sur la corne en fut chassé au cours ( d'un combat furieux d'homme à homme. Cent prisonniers, dont neuf officiers faits 'prisonniers, un canon et un obusier de 10.0 cm. enlevé à l'ennemi, témoignent du courage de nos troupes en cette journée difficile. Sur le restant du front activité d'artillerie . habituelle. Au cours de quelques petits combats sur le Karsî, nous avons fait quelques prisonniers et caplmé une mitrailleuse, \ Des avions ennemis ont jeté des bombes sur Borgo, Carmzia et sur nos lign-es à l'est de Go-rizia, ans faire de victime.s, ni cause r de dégâts. Près de Castel San Giovanni (Ivanigrad, à l'ouest de ComCno), nos aviateurs ont incendié un ballon d'observation ennemi. ANGLAIS LONDMES, 20 octobre. — Officiel du 19 octobre après-midi ; To-ute la nuit la pluie est tombée ù verse. A la suite de coups de main réussis, nous avons pu pénétrer dans les tranchées ennemies près de Loos et au sud d'Arras. Il n'y a aucun événement important à signaler. LONDRES, 20 octobre. — Officiel du 19, au soir : décrus avons légèrement progressé près de la hautewr de Varlencourt. Une contre-attaque esquissée en cet endroit par l'ennemi, fut arrêtée jxir notre tir de barrage. LONDRES, 20 octobre. — Officiel de Salo-niq lie : Au front de la Strouma, rien d'important. Dans le 'secteur de Doiran l'ennemi a entrepris durant la nuit du 17 octobre, une vigoureuse attaque contre notre flanc droit ; celle-ci lut repovssée. ^ m Dernières Dépêchés Le général iFreneh en lionmanio Bàle, 21 oct. — D'après le «Petit Parisien», le général Fr-each est parti, accompagné de 18 officiers d'état-major anglais, an mi- >ion importante via la Scandinavie pour la Bou-manio.La crise en Grèce. Berlin, 21 oct. — Le «Bersiuor Lok.tl An-zeiger» anmoncc do Lugano. : D'après mi télégramme que le journal « ijlaiLia » de Milan a reçu d'Athènes, le président du Conseil grec Lamhros aurait l'intention de démission-ïw. H base sa résolution sur le fait qu'il n'a pas roussi à ra»TWV>Wo: Veaizeilos et ses amis avec, kr politique- suivie par le Cabinet actuel. Une"aotro .raison pour la résolution prise par lo j/iésedip.nt du Oonseil, serait la marche .4i avant des Italiens ésn Enire. Découverte d'une nouvelle turbine. On annonce de Vienne la découverte d'une turbine à gaz par l'inventeur viennois fer-dinand Kornfeil"; "la nouvelle invention aura l'avantage de n'avoir qu'un tiers <lu poids et de développer trois fois pius de vitesse que 1© moteur le plus léger connu à ce jour; son rayon d'action est également trois fois au^i grand. f.a question du charbon en ItaJie. Borne, 20 octobre. — D'aprtG ]e « Corrie.r© délia. Sera », afin de limiter la- consummatidn, -du charbon pour l'éclairage et le chauffage, le. ministre italien des adaires î/r.irie:u-i» 3 a ]iréparé un décret, ordonnant- la clôture de tous les locaux publics, à 10 heures et demie, dans toute l'Itade. Un autre décret- déu®rmin" qu6 l'éclairage des rues, pour toute l'Italie,n'aura que-la moitié de l'intensité actuelle juequà 10 heures et demie le soir et le quart après ectts heure. Les embarras financiers du roi N'ikité. Borne, 20 octobre, — Le « Berner Bimd » assure que lé roi Nikita de Mcnténéga-o n'est pias sat (fiait du subside qu'il reçoifc du ses alliés. Nikita doit couvrir les frais du resicant de l'armée monténégrine et de l'administra-ton d'Eitat avec urne mensualité de 400,000 francs; or, cette somme ne lui suffit pas. Il a. demandé une augmentation do l'allocation à Londres. Le gouvernement britannique l'a prié de justifier ses dépenses, ce qui a froissé le roi.. Nikita enverra, dit-on, un de soi fils à Pétrogpd afin d'y. sollic-xer la médiation du Tsar entre lui ot les alliés. La réquisilion des navires en Angleterre. La Haye, 30 octobre. — Le ministre du. commerce aingiais, M.. Bunciinan, a. déclaré à la Chambre des Communes que Je gouverne-ment anglais réquisitionnera lés navires coin-strusts eu Angleterre pour le compte de neutres, si c?s navires ne lui sent pas donnés volontairement en location. Le contrôle anglais sur les finances ifaHeimcs. Bof.tcrda-ni, 20 octobre. '— Deux contrôleurs anglais viennent d'être- adjointe au ministère des finances italien, où ils seront chargés du contrôle de tout le système financier italien. Les fonctionnaires sont muais de pouvoirs très étendus. Jusqu'à jiréseiit il n'y avait de contrôleurs anglais que d^ns l'adiuinir.^.ra-tion des douanes Lt daais les banques italiennes.I.a récolte an Ciinatia.. Montréal, 20 octobre. — D'après les dernières évaluations du bureau de asatisbiques canadien, la récolte de -froment du Canada n'at- ' teindra nue 159 mil!;<sris de lx>isseaux co-ntm : d'avoine est, évaluée à ■■>ois,'juuiityedTrx" contre 520,103,000 l'an dernier. f,e nouveau ministre de Suède à Berlin. D'après le « Morgenpostem » d» Goteborg, le landesbauptanan Trolle s'est déclaré prêt a assumer provisoirement, la suiceession du défunt ministre do Suède à Berlin, le comté Taube. L'Empereur au front tle l'Omet. Berlân, 20 octobre (officie.!). — Sa Majesté l'Empereur passe quelques jours près des troupes au front de l'ouest. Le 17 octobre, près de Bercy-le-Bas, il a passé en revue, en présenco du Kroiiprinz Guiliaumfi, une partie des troat-pes d'attaque devant Verdun et reçu la présentation d® généraux von Lochow <ït baron von Liictwita. Apres avoir passé en revue les dépôts de recrues, les hommes die la Landstiurm et visité une maison de convalescence pour soldats, fondée par le Cfercle do Woîmftrsted, Sa-Majesté s'est, rendue én. compagnie du Kron-priny- plus loin dans la sosie de commandement du général von Mudra et Î16 18 octobre dans la zone limitrophe de l'armée du co&mel-général von Einem. Il a conféré au colonel-général von Einem et aux généraux d'infanterie von Mudra et van-Zwéhl l'ordre k Pour le Mérite » avec feuilles de chêne,et bon jaoaabre de croix de Ire et 2e classe aux troupes. Une mission spéciale <w i"Bniperenr au SnVtun. Sur l'ordre spécial de Sa Majesté l'Empe-îeur, Son Altfisse Boyale, Prince Wa'demar de Prusse s'est rendue à Co>nstantinoplie. Le Prince est accompagné du lieutenajnib-géncral impérial ottoman Zeltki Pacha, attaché à Sa. Majesté l'Empereur d'Allemagne et du lient"-nant-général aide-de-camp von dieli.us. Il est chargé de remettre à Sa Majesté le Sultan un sabre d'honneur a l'occasion de l'anniversaire du jour où, par l'adjonction de la Turquie, il y-a deux ans, les deux empires ont acquis un vaillant a-llié. DEPECHES i"RcproduiU& dt l'édition précédente,') La réponse de l'Kiileulo à la noie de r\mériqne. New-York, 1C cet. (Marconigr. Wolff tar-divem. transm.). — Les journaux d-" Washington commentent La note des alliés au suj"t de la censure des envois postaux qui a été publiée hier; ils estiment que colle-ci. ne satisfait pas aux exigences du gouvernement américain du 2 t mai et est de nature à créer des difficultés entre les Etats-Unis et 1p« alliés par cette situation peu satisfaisante. Une dépêche de l'agence de renseignements Ileargt, de Washington, dit que la réponse a la réclamation américaine a autorisé certains c rcies officiels à déclarer que le seul moyen efficace consisterait dans la prise d" mesures par le Congrès. Un article de fond du «World» commentant une note des alliés, l'appelle ého-ntec et la qualifie do prétexte et se demande ce qu'on pourrait bien faire pour enfoncer à coups de marteau uné certaine dose de oam-j ! éhension. dans le dur temjîéiament britannique pour lui taire- sentir la bêtise et I Illégalité de g.i façon d'agir qui est de nature à créer un maximum d'animosité parmi les neùtres et qui, 3 ~ Année - N. 744 - Ed. A 1 CINQ CENTIMES Samedi 21 et Dimanche 22 Octobre 1916 *1fcni 111 11 1 ■ —■ ■

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