Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 02 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/959c53fv0m/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mk1.20 TIRAGE :l(O.OGO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . |r. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.00 TIKAGE^SO.COO PAR JOUR René Armand ~1 m Jacrnsl ËaœS&iea lagiptisfeu! a I FH,Kk"4'v'"* I ——~ ———— —— ——-J Les bureaux du « BRUXELLOIS » sent transférés à la RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de Sa place Anneessens). A PROPOS DE LA u L-é L-n Retraite russe Depuis huit jours qu'a ccmmaacé la retraite russe en Galicie et en Bukovine, retraite qui n'a pas tardé à prendre les proportions d'une véritable débâcle, que de gens n'entendez-vous pas orier « trahison ». « Trahison », spectre hideux à la tète effarée qui s'empare et qui hante l'esprit du civil aussi bien que celui du soldat, lorsque la défaite, jamais admise, pas même escomptée, vient brutalement renverser toutes les illusions, toutes les espérances, même les plus justifiées. Trahison... N'est-ce pas le mot que l'on a 'e plus er«Mid.u et répété en 1870, lorsque le peuple de Paris connut les premières défaites et comprit qu'il n'irait jamais « à Berlin ». Ici même, n'est-ce pas le mot que l'on n'osa prononcer, mais que l'on avait sur les lèvres lorsque, après la prise de Liège, Namur et Anvers, on apprit la retraite de l'armée belge vers la côte. Et lorsqu'on 1916 on vit s'écrouler comme un château de cartes tout l'espoir que l'on avait de nouveau placé dams l'armée roumaine, « cette aimée nouvelle, encore intacte qui, comme l'écrivait Polybe (Rbinach) dans le «Figaro» du 31 août 1916, lorsqu'elle survient à la onzième heure, suffit à changer la défaite en victoire ». N'est-ce pas enccre ce mot qui alors courut de bouche en bouche, et celui avec lequel on consola nos pauvres patriotards, toujours si faciles à leurrer et à berner? Mais alors, s'il n'y a pas eu trahison, quelle est donc la cause de ce nouveau désastre qui atteint au coeur la Russie et qui, à juste titre, plonge s«s alliés dans une inquiétude extrême? Cette cause n'est oertes pas difficile à trouver et en désignant l'Amérique et l'Angleterre, ces deux créanciers et ces deux principaux intéressés, on a certainement nommé les deux coupables qu'° ont forcé M. Kerenski à ordonner une offensive et le général Broussiioff à l'entreprendre. Voilà sur qui il faut jeter l'ainathème. L'Allemagne,/trop occupée par les assauts réitéré® franco-3r£ IjiTBf'Sir'âkà" îmMSh-cs <le Lonibartzîjde et dé Champagne, ne semblait, croyait-on, nullement dis. posée à entreprenrre une opératon de grand sty'e sur le front russe et, par ce fait, capable de rompre l'espèce de trêve tacite qui y régnait depuis le début de la Révolution. L'Amérique et l'Angleterre viient-elles dans l'inaction des Centraux, sur le front qui s'étend de Riga à la frontière roumaine, un signe d'affaiblissement dû à un déplacement escompté de troupes? C'est possible. Mais, dans ce cas, ne fallait-il pas prévoir ow par suite du rac-ccurcisssment considérable du front austro-roumain survenu à la suite de la conquête des deux tiers de la Roumanie, l'armée du général von Falken-hayn était redevenue libre? Voilà une chose qu'il ne fallait pas perdre de vue, d'autant plus que cette armés fantôme avait déjà étonné et dépisté les Alli's par son apparition aussi soudaine qu'inattendue en Transylvanie (septembre 1916). Voilà ce qui neus fait comprendre d'abord la résistance allemande à l'essai d'offensive du général Broussiioff et ensuite la formidable contre-attaque des Centraux, contre-attaque couronnée de succès et entreprise plus tôt qu'on ne s'y attendait. Ali I si l'on voulait se donner la peine d'être plus réfléchi, plus objectif, de penser et de raisonner les choses et les faits qui, pour le moment, se succèdent avec une rapidité déroutante. Si l'on voulait abandonner cette tendance pernicieuse que l'on a à toujours interpréter et à tout entrevoir au gré de ees désirs, que de désillusions, que d'espirances aussi vite déçues que conçues le peuple ne se serait pas évitées depuis le début de la guerre. Mais ce qui déconcerte encore le plus, c'est que, ne se consentant pas d'accuser ceux qui détiennent le pouvoir, on va jusqu'à jeter la pierre aux pauvres mcujicks que les communiqués de Péfrograd même nous montrent « quittant leurs tranchées après avoir jeté armes et bagages ». Quoique ces accusations soient lancées à la légère, elles sont tout à la honte de c~ux qui les profèrent, car si les soldats russes 6e rendent ou désertent, cela ne provient nullement de leur lâcheté, ni de leur manque d'énergie à supporter les épreuves de ces batailles dont l'horreur hantera à jamais leur mémoire. Si quelqu'un a été à même de pouvoir juger le soldat russe, c'est bien Ludovic Naudeau, dont tout le monde a lu, dans le » Journal » de Paris notamment, les articles émouvants sur les terribles mêlées de Liao-Yang et de Moukden lors de la guerre russo-japonaise de 1905. Ecoutons-le, racontant un des épisodes de la bataille de Moukden : « 11 y a, entre Bania-pou-Tsé et Saotouling, une longue vallée encaissée entre des monts escarpés que bordent les ouvrages russes. Le jour et la nuit, toujours, toujours, une grêle de prcjec.iles balaie cette vallée, où il faut pourtant que l'infanterie japonaise s'engage, si elle veut continuer son attaque. Sur un sol ras»., par les projectiles des mitrailleuses et des fusils russes, ou l'éclatement incessant des shrapnels, les bataillons japonais s'avancent en rampant ; les hommes se tapissent dans les crevasses de la terre, se glissent entre les pierres, poussent devant leur tête des sacs de terre, ou construisent hâtivement, en quelques coups de bêche ou de hache, des petits abris dont profiteront ceux qui les suivront. Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, l'infanterie japonaise reste là, couchée fiur la terre glacée, gagnant à peine quelques mètres pendant chaque laps de temps de 24 heures; les soldats mangent et dorment à leur poste; ceu qui n'ont plus de biscuits ne mangent plus ; mai ils restent, ils restent, ils restent ; rien ne parvier à les décrocher de la terre à laquelle ils sont cran pannes. » Les Russes avaient l'énergie physique, ils l'or assez prouvé. Ils avaient aussi l'énergie morale, i l'en entend par celle-ci le mépris de la mort. U colonel japonais, citî par Naudeau, disait à ce pre pos : « Nous sommes braves, c'est vrai, mais si êtr brave consiste à s'exposer sans frémir à des péril inouïs, les Russes sont plus braves que nous; ca ils s'avancent à l'attaque de nos positions en rang serrés, debout, sans chercher à se cacher, son chercher à éviter la mort. Heureusement, notre bra voure est une bravoure utile, et la leur est un bravoure moins utile. » Et l'on comprendra toute la portée de tes mot « bravoure utile » quand on aura médité ces parole d'un officier russe : « Nous 90rnmes obligés de tenir compte de 1 mentalité de nos soldats. Cet mcomparable défen seur die positions n'a point l'esprit offensif. Il es peu apte à une action individuelle. Pour marche vers l'ennemi, il a besoin de gentir qu'il fait parti d'un ensemble, qu'il est dirigé, associé, englobé accompagné, soutenu ; qu'il ne s'appartient pas Alors, avec sen fatalisme, son esprit d'obéissanc passive, son instinct de cohésion, il s'avance san hésiter, coude à coude, avec ses camarades, sou le feu le plus effroyable, impassible jusqu'à 1 mort. Mais ce même soldat, si on le livrait à lui même au moment de l'attaque; si, longtemps avan d'arriver jusqu'à l'ennemi, on le séparait de se voisins par de larges intervalles; si on lui disait d> profiter du terrain, de ramper, de bondir, de s faufiler, de se faire un abri de chaque ornière, d chaque caillou, d'agir comme le fait si merveilleu s.ment le soldat japonais (ou allemand) il ne trou verait en soi-même ni l'impulsion, ni l'habileté, n l'initiative, ni même l'agilité indispensables. Il n se débrouillerait pas, il hésiterait, il resterait con certé, il ne comprendrait pas, il no réussirait peut être pas. » Et Ludovic Naudeau, qui transcrivait ces paroles les expliquait : « Si les Russes n'ont que des qualités de résd g nation, de résistance pas«iv«, -4e s'e~ d'une part qu'on les a instruits suivant des règle ments militaires qui semblent remonter à la guer*i de Crimée et n'avoir point été modifiés devais l'a doption des armes à tir rapide et à longue portée mais aussi, mais surtout, c'est que ces hommes aux quels on a systématiquement interdit de faire usa ge de leur pensée, de leur volonté, de leur libri arbitre, ne peuvent pas être transformés, comme ps magie, en des combattants habiles, entreprenants e vraiment aptes à l'offensive moderne. » « Supposez le soldat le mieux entraîné du monde mais au point de vue physiologique seulement, tes formations de combat denses s'imposeront cornai' elles se sont imposées aux Russes (et actuellemen encore, les communiqués ne nous en fournissent ils pas la preuve en nous apprenant que les colon nés d'assaut s'échelonnent jusqu'en 14 vagues d. profondeur) ce seront les seules dont l'emploi ser; possible, parce que, hors de la masse, hors du cou de-à-coude, hors de la présence et d© l'exempl immédiat des chefs, hors de l'impulsion venant di l'ensemble, le so'dat restera inerte et incapabl-d'agir, malgré le plus grand mépris de la mort, h stoïcisme le plus déconcertant. L'armée composé de pareils éléments fera des prodiges d'héroïsme mais elle sera vaincue, parce qu'elle sera immobile et que maintenant, beaucoup plus qu'à toute autr époque, « vaincre c'est avancer. » (Extrait de l'Ai mie et la Naiion, par R. Fastrez.) Qu'on n'accuse donc plus le soldat russe de tra hison ou de lâcheté ; si nous, nous ne songeons qu'i notre délivrance (de plus en plus problématique et qui, à un retour des temps meilleurs amènerait 1 fin de nos maux, lui aussi a le droit de penser d> même. Tâchons de nous faire à l'idée que pour 1 soldat russe, peu lui importe cette guerre où il n voit que du feu et où, pour lui, tout n'est que fata lités ou calamités du ciel. Ce qui l'intéresse beau coup plus, c'est le partage des terres, comment il s fera et s'il en aura issez pour vivre sans trop tra vailler et fe procurer le bien-être qui lui permet tra de sortir de la situation où on l'a laissé croupi jusqu'à présent. Or, comme ce partage ne se fer pas sur le champ de bataille, il est tout naturel qu'i déserte celui-ci pour aller où son intérêt le plu vital l'appelle, et qu'il laisse à d'autres le soin d défendre les intérêts égoïstes de l'Amérique et d l'Angleterre. Luc Perrin. C3 A ^ I I l II . LA GUERRE r®*» f vnw*. rr -r\-v% tri m tm -• M» ,/t» S&fiïl-' — 22 — T9 ËSHinHIBlQHÉS iflGlilg ALLEMANDS BERLIN, 1er aci.i. — Oj/iciel de midi : 'Aûeatre as la guerre a l'ouest. Groupe cl armée du îeld-maréchal général punce héritier Aupprecht de Bavière ; La grande bataille en Flandre a commence. Un des plus jormidablcs de la tro.sième année de guer, qui se termine aujourd'hui el qui nous a été d'heu veux présage. L's Anglais et à leur suite les Français on attaqué hier ave« des masses telles qu'on n'en avai pas lait intervenir de pareilles jusqu'à présent ei aucun endroit de cette guerret pas même à l'Es par Brussilojf, sur un Iront de 25 kilomètres de lar geur entre Noordschoote et V/arneton.Leur but étai important : il s'agissait de porier un coup destruc leur contre la « peste des sous-marins » oui mine d. { la cote de Handre ta suprématie maritime de l An- p, giclerre. Des vagues d'attaque étroitement massées d ' ae divisions se serrant fit près se sont succédées et c< du nombreuses automcbv es blindées et des groupe- p< { ments de cavalerie ont attaqué. L'ennemi, après le rn 5 combat d'artillerie qui a duré quatorze jours, et qui « t s'était accru le 31 juillti dès la première heure en et un jeu roulant, a pénétré avec une force énorme Q dans notre zone de défense. Dans quelques secteurst t i'< a franchi nos lignes dans des positions en enton- j noir, et temporairement il a gagné dans quelques , endroits considérablement du terrain. Par des con- , .ni ire-aitaques impétueuses, nos reseives se sont fan- ^ cées contre l'ennemi et l'ont rejoulé dans des corps-. à-corps acharnés durant toute la journée au delà ^ 5 de notre zone de combat ou dans le champ d'enton- ^ noii le plus avancé. Au nord .et au nord-est d'Ypres- ^ , le champ d'entonnoir maintenu par l'adversaire est ^ resté plus profond. Ici, nous n'avons pu garder Bixschoote d'une manière durable. Des attaques dé- ^ ; chaînées de nouveau le soir sur un large jront n'ont /a pus amené de changement en faveur de l'ennemi. Elles ot échoué devant notre ligne de combat nou-. vellement formée. Nos troupes annoncent des per-les sanglantes élevées de l'adversaire ne reculant ! devant aucun sacrifice. La brillante intrépidité et jorce d'attaque de notre infanterie et de nos mi- te neurs, la persévérance pleine d'abnégation, l'action superbe de l'artillerie, des jnitraitleuses et des 'an. vc . ce-mines, la hardiesse des aviateurst l'accomplissement le plus fidèle des devoirs pur les troupes de reconnaissance et des autres armes auxiliaires, en ■ particulier également le commandement conscient et calme, offraient pour la terminaison favorable de (,Q ; la journée de bataille une g» aniie certaine. Pleins ; de fierté de leurs propres actes et du grand succès, auquel chaque nation et race de l'empire allemand "/a prend part, les commandants et les troupes regar- ; dent avec confiance les autres combats attendus. pe u-roupe a armee du J&ronprmz unemana: Au Chemin-des-Dames, les Français épuisèrent es de nouveau leurs forces dans un quadruple et inu- so tile assaut contre nos positions au sud de Filain, que „n nous avons complètement maintenues. Plus à l'est, fa 13e division d'infanterie wostphalienne, rompue au combat, a de nouveau infligé à l'ennemi une considérable défaite. Après une courte préparation au, destructive d'artillerie, nos i égiments, animés tre d'enthousiasme, enlevèrent aux Français le de réseau de tranchées situé ai r le plateau au sud de su, la ferme de La Bovelle. Pl\ls de t ,500 prisonniers, re dont un grand nombre furent anunés hors de la dû .--je u'-.of fur J >. M w» sauit tombèrent entre nos i tains. Ce ne fut que le un soir que des contre.attaques ennemies se produi- vû sirent, qui furent repoussées devant les lignes con- Ct quises. Sur la rive occidentale de la Meuse, d.e vail- V' lants bataillons badois reprirent d'assaut une position co récemment conquise par l'ennemi, des deux côtés ait de la route Malancourl-Esnes. Les Français y furent refoulés en cet endroit sur plus de 2 kilomètres de largeur et 700 mètres de profondeur. Nous avons pu ramener plus de 500 prisonniers. dp "i'heatïe cie ta guerre à l'Est. ic, Groupe d'aimée du leld-maréclial général tfiince Léopold de Bavière; c<; Groupe d'armées du colonel-général von Boehm- av ErmoHi ; Nos troupes, au nord du Dniester, qui ac s'avoncent vers le sud-est, ont refoulé l'ennemi, qui s'était disposé au combat derrière le ruisseau ie Biliil jusque di-ns l'angle formé par la rivière à Chotin. Entre le Dniester et le Pruth, une troupe d'attaque a percé les positions russes, sur la route Horodenka . Czernowitz, tandis que son aile méridionale repoussait de fortes attaques de dégagement a près d'hvankoutz. im ï'roat û armée du général coionel sai archiduc Joseph: à Dans les montagnes d'avant-plan au nord-est et El dans la partie moyenne des Carpathes boisées, des à divisions allemandes et austro-hongroises ont con- i-e quis au cours de combats d'attaque, les barrages fa> des vallées opiniâtrement défendus. Au Mgr. Casi- rtu nului, des troupes de montagne ont repoussé plu- bo sieurs attaques de l'ennemi. ne Un discours de l'Empereur. , BERLIN, 1er aoiii. — S. M. l'Empereur a fait d' aujourd'hui les communications suivantes au peu- en pie a'iemand ainsi qu'à l'année, à la marine et aux nr troupes de couverture allemandes ; su . Au peuple allemand! or Trois ans a'api es combats se sont écoulés. C'est avec piété que nous gardons le souvenir de nos morts, c'est avec fierté que nous songeons a no* i combattants, c'est avec joie que nous songeons à tous ceux qui travaillent, avec le cœur gros à ceux qui souffrent. Mais au-dessus de tous les souvenirs plane la ferme volonté de mener à bonne fin cette lutte en vue d'une défense légitime. Nos ennemis tendent les mains pour s'emparer de la terre allemande, mais Us n'y parviendront pas! Sans cesse ils tancent de nouveaux peuples dans la guerre, mais cela ne nous effraie point! Nous avons con- ^ science de notre force et nous sommes résolus à t ; l'employer ! Ils veulent nous voir à leurs pieds, ré-duits à la faiblesse et à l'impuissance, mais ils ne nous forceront point. Us ont accueilli avec mépris nos paroles de paix, mais Us ont appris comment l'Allemagne sait combattre et se défendre. Dans le monde entier, ils ont calomnié le nom allemand, mais ils ne sauraient anéantir la gloire des exploits allemands. Ainsi, nous nous trouvons, à la fin de cette année, inébranlables, victorieux et ?ans cratn- rc te. De lourdes épreuves nous sont peut-être encore réservées, mais nous leur tiendrons tête avec gravité et confiance. Au cours de ces trois uns d'exploits gig. nt<ssques, le peuple allemand s'est aguerri contre tout ce que la puissance de ses ennemis pourrait inventer. Si nos ennemis veulent ytolongeT le les souffrances de la guerre, elles pèseront plus de lourdement sur eux que sur nous. Par son travail je inlassable, le pays se montre reconnaissant pour ce av qu'on accomplit au front. Il s'agit de combattre en- sa r.cre et de fourbir nos arnz^t. Mais, que noire peu- de e en soit convaincu, ce n'est point pour l'ombre une vaine ambition que le sang allemand et le miage allemand seront engagés; ce ne si point mr servir des visées de conquête et d'ass?rvisse-ent, mais pour le libre empire allemand, où nos ifanis habiteront en sécurité. Que tous nos actes tontes nos pensées soient consacrés à cette lutte. ne ceci soil le vœu de ces jours! A l'armée allemande, à la maiine et aux troupes de couverture/ La troisième année de guerre touche à sa fin. Le mire de nos adveisaires a augmenté, rnais leurs anccs de succès /mal n'ont point augmenté. Au intemps, nous avons jeté par terre la Roumaniet voici que l'armée russe tremble sous vos coups, s deux Etats ont vendu leur peau pour les intérêts puissances étrangères et sont en train de répun-e tout leur sang. En Macédoine, nous avons puis-mment bravé les assauts ennemis, et au cours de tailles gigantesques, vous êtes restés maîtres de situation. Vos lignes, qui gardent notre cher pays ntre les horreurs et les dévastations de la guerre, nt inébranlables. Ma maiine a remporté de grands ccès; elle a disputé à l'ennemi la suprématie des ''is et menace ses sources vitales. Loin du pays, e petite troupe coloniale allemande a gsrdé le ritoire colonial allemand contre la supériorité iltiple des armes ennemies. Les succès se trou-ront également, l'année prochaine de guerret de tre côté et du côié de vos fidèles alliés. La victoire aie nous est acquise! C'èst avec un cœur Cner-jue que je vous remercie en mon nom et au nom la Patrie pour ce que vous avez accompli au urs de cette année de guerre. C'est avec respect e nous saluons nos vaillants morts et blessés qui ij partis là-bas pour la grandeur et la sécurité de Patrie. La guerre poursuit son cours; elle nous ;te imposée. Nous combattons pour notre indé-ndance ei pour notie avenir, avec une résolution ûrain et un courage inébranlable. Plus grande '■ 'a tâche et plus grande est notre force. Nous mines invincibles, et nous vaincrons! Le Sei-cur Dieu sera avec nous! BERLIN, 31 /uillet. — Officiel : Le premier assaut de l'armée anglaise déchaîné ■ourd'hui "n Flandre sur un front de 25 kilomè-s, des deux côtés d'ïpres, a été repoussé. Après grands combats, présentant des alternatives de :cès, l'ennemi attaquant avec des forces supétieu. ; massées sur plusieurs rangs de profondeur a se contenter de quelques positions d'entonnoir, tjo. rféjattcr A* JT" . - e attaque tiès énergique de nos troupes, nous 'ut les importantes positions de hauteur près de •my et plus de 1,500 Français prisonniers. A •■st nous enregistrons de nouveaux succès de ~nb\it sur les deux rives du Dniester et du Pruth, si que dans les Carpathes boisées. Sur mer. BERLIN, 31 juillet. — Officiel ; Par l'activité de nos sous-marins, 26,000 tonnes jauge brute ont de nouveau été anéanties dans ; régions de barrage du Nord. Parmi les navires iliés se trouvaient deux vapeurs armés anglais, nt un paquebot qui, aux dires des gens des canots sauvetage, s'appelait l'uUruguaya» et jaugeait •il 10,537 tonnes. VIENNE, 31 juillet. — Officiel ; xneatre de la guerre a l'Est. Des deux côtés de la vallée de Casinu, l'ennemi procédé à des attaques réitérées avec des forces portantes. Au noid de la vallée il fut refoulé is trêve. Sur les hauteurs méridionales, il réussit s'emparer de nos tranchées de première ligne. : Bucovine, les Russes ont opposé hier également, diverses reprises, une résistance considérable, s troupes coalisées ont progressé à l'est des lignes :obeny-Fundul-Mcldavi-Schipoth. Les divisions irehant de l'avant au delà de Kutu ont atteint les rds du Sereth. Entre le Pruth ci le Dniester, l'en-mi a été rejeté hors de ses positions à l'est de talyn et au sud-est de Zaleszcyki.Près de Krzyw-» au nord du Dniester des régiments ottomans me bravoure éprouvée ont pris d'assaut les lignes nemies. Sur le Zbrucz, des troupes ausiro-lion-jises allemandes, ont forcé en divers endroit et r un front de 50 kilomètres, le passage de la rive entale de ta rivière. Théâtre de la guerre italien. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Ri en de nouveau. TURCS» CONSTANTIN OPLE, 31 juil. — Officiel du 30 : .Front de l'Iran : Un détachement de cavalerie anglais, soutenu r des Bédouins rebelles, a aitaqué notre poste au rd-ouest de Beledrus. Après un combat de courte rée, auquel ont coopéré avec nous des Bédouins èles, l'ennemi a éii contraint à fuir. Il a aban-nné 4 morts sur le champ du combat. Sur l'Euphratc, nos ccr\>aliers ont attaqué par sur. ise une patrouille anglaise et ont tué un officier soldats et 6 chevaux. front du Caucase: Un régiment de cavalerie ennemi a attaqué, le juillet, nos postes au nord de Musch. Il a été troussé. BULGARES SOFIA, 31 juillet. — Officiel du 30 juillet ; Front en Macédoine : Sur tout le front, faible feu d'artillerie, plus vio-it seulement sur la rive orientale du lac d'Ochri-. Dans la boucle de la Czerna et sur le Dobropol-à l'est du lac de Doiran, près de Krachleli,nous ons repoussé deux détachements de reconnaisse de i'enn"mi. Sur la Strouma inférieure, près Christian Kamila, deux compagnies ennemies qui cherchaient à s'avancer, ont été arrêtées par notre feu. Front en Koumanie : Près de Mahmudia, échange de feu entre postes. Près de Garoar, au sud de Galatz, feu d'artillerie clairsemé. FRASéCAI» PARIS, 31 juillet, — Officiel , <• 3 h. p. m. : Une attaque déclanchée par nous à 8 heures 15 sur un iront de 1,500 mètres au sud de La Roycre (ouest de l'Epiru.'-de-Chévrégny) a complètement réussi. Nous avons atteint tous nos objectifs et brisé la contre-attaque ennemie au cours de laquelle nous avons tait 167 prisonniers, dont 2 cfficiers et une quinzaine de sous-officiers appartenant à trois régiments différents. La lutte d'artillerie suivie d'actions d'infanterie, s'est maintenue très vive dans le secteur Cerny . Hurtebise.Eti Champagne, au nord-ouest de Prosnes, l'ennemi, après un violent boni-bard.ement, a exécuté un coup de main qu'une vigoureuse riposte de nos feux d'artillerie ei d'infanterie a fait échouer. Activité réciproque des deux artilleries sur les deux rives de la Meuse. PARIS, 31 juillet. — Officiel de II h. p. m. : Après avoir opéré dans 'a nuit le passage du canal de l Yser, nous avons attaqué ce matin à 4 h. en liaison à notre droite avec les armées anglaises. La formidable préparation d'artillerie avait nivelé les organisations ennemies et fait éprouver de lourdes pertes aux défenseurs. A la fin de la matinée, nous avons enlevé deux positions de l'ennemi et d-2ns notre élan dépassé spontanément l'objectij qui nous avait été assigné. Nous progressons sur la route Lizerne à Dixmude, enlevons le village de * Bixschoote et le cabaret de Korte Kerk; nos pertes sont des plus minimes; nous avons pris un important matériel et fait des prisonniers qiri n'ont pas encore été dénombrés. Le champ de bataille est couvert de morts, qui montrent l'importance des pertes subies par l'ennemi. Sur le front de l'Aisne, la lutte d'artillerie a été particulièrement violente. Les renseignements reçus jusqu'à présent sur l'opération effectuée au sud de La Roy ère souligne lu très belle attitude de nos troupes. Sur tout le front d'attaque, les objectifs assignés ayant été dépassés, nous avons pu nettoyer les tranchées avancées que nous avons trouvées remplies de nombreux moris. Le nombre de prisonniers faits dépasse actuellement . 210. Nos pertes sont peu élevées. Vers II h. du matin, i ennemi a tenté contre nos trttnchées à l'ouest de l'Epine-de-Chévrégny, une attaque qui a été repvussée. L'omemi, après un intçvst> hr>ml-ir-aerr.cnt aes lignes dj cerny a M (ir te bise, a a.toquë nos positions à l'est de Cerny sur un front de 1,500 mètres environ avec trois régiments, mais nos contre-attaques immédiates l'ont rejeté et nous ont permis de progresser sur tout le front, fournée relativement calme sur les deux rives de la Meuse. RUSSE PETROGRAD, 30 juillet. — Officiel .• É'ront à"l'Ouest: Dans le secteur ae Zbaraz, duel a"artillerie ; l'en. nemi bombarde la ville. Au sud d'Husiatyn, i infanterie ennemie a tenté de franchir le Zdrucz, mais elle a été repoussée. Sur te Dniester, l'ennemi a attaqué notre tète de pont établis près de Zalcsz-czyki; après un combat acharné il a été repoussé. Au sud-ouest de Zaleszczyki, dans la région lie Zwiacz, de Kisseleu et de Stocowa, après une s» de violentes attaques, l'ennemi a réussi à refouler légèrement nos troupes. Dans les Carpaihas, à l'est des villes de Tcm-natik et de Capul, sous la pression de l'ennemi, nos troupes se sont retirées dans les secteurs de Schi-pol et de Carntrul, sur la Moldava. Sur le reste du front, fusillades. ii'rout bu Roumanie : L'ennemi a prononcé avant-hier quelques attaques dans la région située au nord de la route jaco-beni-Kimpolung; ces a.taques ont été repoussées. Vers le soir, l'ennemi a réussi à rejeter nos troupes, de s hauteurs qui se dressent à l'est de Fundul-Mol. àovi. Près de Dorne'-Sarul, des attaques ennemies ont été repoussées; celles prononcées sur la voie fer-rée Fccsani-Adfuta ont eu le même sort. Front du uaucase : La situation est inch-mgé". ITALIEN ROME, 30 juillet. — Officiel ; Hier, les opérations ont été importantes sur de nombreux points du front du Trentin. Nous avons livré de petits combats fructueux dans la vallée de furva et nous avons fait des prisonniers. Dans le défilé de Loppio à l'est du lac de Garde, dans la vallée de San Pclcgrino et sur le monte Piano,, le duel d'artillerie a augmenté d'intensité. Sur le front des Alpes Juliennes, grande activité aérienne. Ui> de nos appareils a descendu un avion ennemi à l'est de Tclmino. ANGLAIS LONDRES, 30 juillet. — Officiel ; Cette nuit, rien d'important à signaler. Escarmouches entre patrouilles près de Belle-court ei d'Acheville. Près de Lombartzijde, nous avons attaque des tranchées ennemies. Dans les environs d'Armenticres, la canonnade ennemie a été parliculièremet violente la nuit de samedi. Nos aviateurs ont bombard un champ d'aviation allemand, deux gares importantes et un dépôt de munitions; ils ont provoqué des incendies et des <?xp-osions. LOMDRES, 3G /uillet. — Officiel de l'Amirauté: Samedi, nos hydroavions ont lancé des bombes sur des usines établies à Bruges> ainsi que sur Thourout, Midde!kerke et Ghistelles. Plusieurs tonnes d'explosifs ont été lancées efficacement. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. LONDRÊS, 3! /uillet (Reuter). — Officiel de l'Amirauté : v Le navire de guerre anglais « Ariadne » a été torpillé et a coulé. Tous les officiers et tous les hommes d'équipages ont été sauvés, à l'exception de 38 hommes tués à la suite d'une explosion. « SIS® SENTIMES Jeudi 1 Août 19Î7 4"" Année - N. 1021 - Ed. B

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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