Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 December 1916
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s.n. 1916, 12 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319tq41/
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3°" Année - M. 794 - Ed. 1 CINQ CEHTINES Mardi 12 Décembre 1916 ABOKIMW» POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.63 Lg3 bitreae» de poste en Belgique et à TEiKua^fij n'acceptent que des aboniicîncnë ï&fMESTRIELS ; ceux-ci prennent csa» tes Uanv. IAma 1 Juillet 1 Octos. On peut s'abonner toutefois pour le j $eux_ derniers mois ou même pour la dernier m#is de chaque trimestre au prix de : 2 Mo» t Mois rr.aOO-Mk.2.40 Fr.1.50.-Mk.l„20 TÏHAGE : BO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligni Faits divers et Eclios. fr. 5.00 Nécrologie * 2.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne &40 La grande ligne 0.76 ■™&^E:9©.OÛ© PAR JOUR Rédacteur en Chef : flo ' ■■■ — ■■»■■■■.... n , rrr- » — mmm, .«J Journal Quotidien IniipiiaSasl Rédaction, Administration, Publicité, Vente : jj BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS f ■IIIII immiiii i i r-^r-à^ DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS AlLLumAi^aia Communiqué allemand BERLIN, 11 décembre. — Midi : IliCûire (Se (a guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier îîupp-reebl de Bavière : Sur les deux rivas ae la Somma l'aciivité com-battive de l'artillerie s'est accrue considérablement hier. Sur le front au nord-ouest de Reims le feu enne. mi a également augmenté à partir Ae midi. Groupe d'armée du kronprins allemand : Par des explosions de mines étendues à la butte de Mcsnil (Champagne) et à Vauquois (Argonnes), nous avons détruit d'importantes parties de la position française. Sur la rive orientale de la Meuse nos batteries lourdes ont cartonné- des tranchées et des batteries de l'ennemi. Au front de Veraun sept avions ennemis ont été abattus par le feu de notre défense et au cours de combat aérien. I ficaire de la guerre à i'csi ; Fram du yeiiera! leld-iuarèctial prinee Leopoid de Bavière : Pas d'opérations d une importance spéciale. Frotu uu jjeuerai-co'ioiiei archiduc oosepii. Au nord du défilé des Tarîmes (dans les Karpa-thes boisés), dans le secteur de Bistritz, au nord-est de faeobeny, au Muncelui (dans les monts Gyorgio) et des deux côtés de la vallée du Protosul, les Russes, hier également, ont attaqué à nouveau avec des effectifs puissants, mais sans obtenir aucun succès. Une poussée de patrouilles allemandes au nord du Smolrec, a ramené 14 prisonniers et 1 lance-mine. Groupe a'armée du ïeld maréchal générai von MacUensen : La poursuite des années rencontre en certains endroits de la résistance. Celle-ci a été brisée. Les mouvements s'opèrent malgré la pluie torrentielle, le sol détrempé et toutes les destructions de ponts suivant le plan déterminé à l'avance. De nouveau, nous avons fait plusieurs milliers de prisonniers. t moi macédonien : Le 10 déeembre se présent ecomme un nouvel et grave échec de l'Entente en un tour de combat pour lequel l'ennemi avait fait intervenir de très considérables forces d'artillerie et également d'infanterie. lx oitcos lès âiiUtjitcs ûgô » i mîrtf&is Ct 1es Sci l/Cï> Dobromir et Makovo ont échoué devant 'fâ "force de tcsistance tenace de troupes allemandes et bulgares; tout spécialement, au cours des combats autour des hauteurs à l'est de Poralovo, s'est distingué le 45e régiment d'infanterie de la Prusse orientale. BERLIN j 10 décembre. — Communiqué officiel d'hier s*ir. — Au nord de la Somme, violente lutte d'artillerie, Dans lu grande VaktvMe. malgré le temps de pïuie, de rapides progrès. Une nauvelle vigoureuse attaque des troupes de l'Entente dtns ta boude de la Czerna a été repoussée d'un« manière sanglante, AU'i'iit<Uiri£ENS VIENNE, 10 décembre. 1 Uwiiie ue la guerre à l'Est. Entre Si&strie et Czernavoda, les Bulgares ont gagné la rive gauche du Danube. A l'est de Bucarest et de Ploesci, noire poursuite gagne dti terrain. Dans la région située à l'ouest et au nord-ouest d'Ocna, les troupes du général von Arz ont repoussé de violentes attaques russes; ce n'est qu'au sud-ouest de Sulla que l'ennemi réussit à nous enlever une hauteur. A portée de l'armée du colonel-général Kôvess, l'adversaire a prononcé plusieurs attaques acharnées contre les positions a l'ouest de Fundul-Moldovi, pour la possession desquelles on se battait depuis dus semaines. Les défenseurs qui restèrent intacts ies repoussèrent chaque fois; plus au nord,ricn d'intéressant.Théâtre de la guerre Malien. Hticaire de ta yutrre ftuu-iisji» Situation inchangée. TURCS CONSTANTIN OPLE, 11 décembre. — Communiqué officiel du 9. — Au front du Caucase, une attaque ennemie, prononcée contre deux de nos régiments d'infanterie, a.été totalement repousses par une conire-atteque. Pas d'événement important sur les autres fimis. BULGARES Sofa, 11 décembre (communiqué officiel du 10).: front roumain i Apres un vigoureux feu d'artillerie, qui s'est accru de temps en temps a un feu roulant, contre nos positions de la ligne Tarnova-Rachtaiii, l'ennemi a tenté d'assaillir Tarnova et la hauteur 1248 ait nord-ouest a'c Bitolia. L'attaque a été repoussée dès le début. De même l'ennemi a attaqué, dans la boucle de la Czerna sur un large front, la ligne Dobromir-Mçlcovo; il a été toutefois partout rejeté, par endroits au cours d'un combat à coups de grenades à main, de sorte que l'ennemi n'a pu réaliser le moindre succès sur l'entier large front d'attaque. Dans la région de la Moglena, rien d'essentiel Des deux eûtes du Wardar, feu intense de l'arlil-leiie ennemie, de même au front de la Belasilza. Sur la Strnma, vive canonnade. Les Anglais ont tenté à trois reprises d'attaquer Tschiffili^Teivlik, au sud de Sérès, mais toutes les attaques ont échoué sovs notre feu d'artillerie. Devant nos positions gisent 150 ennemis morts. Front en Macédoine : Dans la Dobrudscha, coups de canons isch's. A'os troupes ont franchi le Danube à Silistria et ont prlW la ville de Kalarcsch. D'autres de nos troupes ont pris la te le de poni en face de Cemavoda, sur la rive gauche du Danube. Dans la VakcHie, la poursuite continue. FRANÇAIS PARIS, 10 décembre. — 3 h., p. m. : Un coup de main ennemi dirigé sur une de nos tranchées au sud du col de Sic-Marie (Vosges) a été repoussé. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans la nuit du 9 au 10 un groupe de nos avions a lancé de nombreux pro;ectiles sur les gares et établissements militaires de Maiigny, Han et Mons-en-Chaussée. PARIS, 10 décembre. — Il h., p. m. : A l'extrimité sua-est de la butte du Mcsnil, l'ennemi a lait jouer deux mines : un combat s'est engagé pour la possession des entonnoirs, ils sont restés entre nos mains. Canonnade habituelle sur le reste du front. PARIS, 9 décembre : 4rmôo d'Orient : Violantes actions réciproques d'artillerie de Mo-nastir au lac Doiran. De nouveaux postes turcs ont été enlevés par les troupes britanniques au sud de Sérès. RUSSES PETROGRAD, 9 décembre (officiel). — Près du village de Pelikany, au sud du lac Driswtaîy, nous avons abattu un avion ennemi, par le feu de nos mitrailleuses. L'appareil a capoté et a été. légèrement enaommagé; les aviateurs ont été faits prisonniers. Au sud ae Pomai jony, près du village de Konuischy, après avoir franchi les obstacles établis par l'ennemi, nos eclaireurs ont attaqué un poste de campagne. Ils ont exterminé une partie des occupants et fait quelques prisonniers. Dans le secteur de Smstelniki, nos détachements de reconnaissance ont exécuté des opérations avec succès. Dans les Carpathes boisées, le combat livré pour la possession de la hauteur qui s'élève à cinq verstes de javurmk, a diminué d'intensité. Nos troupes sont rentrées dans leurs tranchées. A l'ouest et au sud de la vatlée de Putna, nous avons attaqué l'ennemi et l'avons rejeté de deux hauteurs. Nous avons fait environ 500 prisonniers, dont 10 officiers, et nous nous sommes emparés en outre de 6 mitrailleuses, d'un lance-bombes et d'un canon. A 5 verstes an sud-ouest du village fp Sulla, des attaques réitérées de l'ennemi nous ont forcés à Cvi£mr {a^tanpmr ifsu nous union & occupé# iu-i-etf?* au soir. Des deux côtés de la Tsebomascti, nous avons continué à progresser. En Valachie, les troupes roumaines continuent à se retirer vers l'est, sous la pression ininterrompue de l'ennemi. En conséquence, nos troupes opérant sur l'aile gauche de l'armée roumaine se retirent également. ITALIENS ROME, 9 décembre (officiel). — Au front du Trentin, canonnades,particulièrement violentes dans la vallée de l'Adige. Par notre feu, nous avons dispersé une importante colonne de chariots qui s'avançait sur les versants nord-ouest du col Santo. Sur le front du lillo-rsl, le feu d'artillerie a été moins violent hier. Le mauvais temps persiste sur tout le théâtre de la guerre. ANGLAIS LONDRES, 9 décembre ( officiel de midi).— Rien d'important à signaler dans la courant de la nuit. LONDRES, 9 décembre (officiel du soir). — Ce matin, nous avons attaqué des tranchées ennemies dans le voisinage de Neuvillc-Si-Vaast el Souchcz; nous avons occasionné des pertes à l'ennemi cl nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse. Dernières Pepëekes L'Entente cl la Greec. Berne, 10 décembre. — Le correspondant du « Corriere délia Sera » annonce : Lorsqu on apprit le 1 décembre dans la capitale grecque que d'autres marins alliés auraient débarqué, les réservistes prirent immédiatement les armes, ainsi que beaucoup de citoyens volontaires. Ils craignaient que les véni-zélistes avec l'aide des alliés ne fomentent une révolte pour renverser le Roi et le remplacer par le gouvernement de Venizelos. Le bruit courait que la France imposerait à brel délai le gouvernement de Venizelos, par la force et que ce dernier provoquerait l'intervention de la Grcce aux côtés des alliés dans la guerre. C'est ainsi que les Athéniens opposèrent de la résistance aux matelots aliiés. J'ai vu, — dit le correspondant — comment, des les premiers coups de feu des femmes accoururent, pour élever des barricades à proximité du château royal. Une foule de citoyens parmi lesquels il y en avait plusieurs occupant une situation élevée, saisirent les armes, remplirent leurs poclies de cartouches, et se disposèrent à combattra les alliés. L'attitude de la population d'Athènes s'explique, surtout quand on tient compte des nouvelles parvenues au sujet de la triste situation do la Roumanie. La situation en Grè-ce. Berne, 11 décembre. — Le correspondant spécial du « Corriere délia Sera » à Athènes, dit au sujet de la situation en Grcce : C'est un devoir impérieux d'exposer la véritable situation à l'époque décisive et difficile actuelle. L'opinion publique anglaise et française a été trompée gravement par une propagande favorable; elle personnifiait la Grèce avec Venizelos. Son programme et ses méthodes n'étaient pas partagés par l'armée. La marins et la majorité du peuple, y étaient même hostiles. En mémo temps ces cercles étaient plutôt portés en faveur de la France et de l'Angleterre, mais hostiles à la Russie et à l'Italie. A cet état des choses s'ajouta la faute qu'on vou lait proclamer Venizeios maître.,souverain de la politique intérieure, lui qui ne disposait pas de forces suffisantes pour exercer cette politique. Certains faits, comme la condamnation de quelques vénizélis-tes qui avaient organisé un attentat devant l'ambassade française pour provoque? l'intervention des matelots français, en accusant f;s réservistes d'avoir curdi 1 attentat; en suite l'arrivée de fusils, de revolvers, de munitions qui ont été déposés dans des maisons déterminées; le contrôle français sur les services publics, l'éloignement des ambassadeurs et consuls des puissances centrales, l'occupation du Zappeïon par des Français ; la saisie de la flotte grecque et la sommation à ifcrer les fusils et les canons, tout cela n'avait pas échappé à l'attention de la population grecque. • ' Dans les premiers jours de; décembre, le peuple craignait que le Roi ne fût fait prisonnier. Une communication dis roi Constantin aux souverains dt l'Entente. Le « Corriere délia Sera » aoprend d'Athènes .que ' le Roi Constantin a avisé sélégrapiiiquement les Rois d'Angleterre et d'Itaiie, ainsi que le Tsar de Russie, de ce qu'une enquêtera démontré l'existence d un complot dont le but aurai; été de renverser le l décembre la dynastie régnaàte. Les noms des coupables ont été cités dans cett-Icommunication. z A la Berne, 10 déc. — D'après |e « Journal », le Conseil des ministres français a^enu une seconde session, afin d'essayer les mesjres nécessitées par le vote de confiance. On ne donne pas encore d|. nouvelles au sujet du second conseil des ministres* Le « Petit Parisien » écrit'; : Le projet le plus accrédité, est celui, d'après lefuel les ministres mettraient probablement leurs portefeuilles à la disposition de Briand, afin qu'il garde toute liberté pour accomplir au sein du gouvernement, les réformes dont il a tracé les grandes li^es, au cours des séances secrètes. Paroles d'un d^-'UJô français. Berlin, 11 dtc. — Voici c? que les journaux d'ici écrivent au sujet des sccac? tumultueuses qui se sont déroulées le 9 décc-m'|ie a la Chambre française : Le député Raux-Ç«stsde|u qui en appelait à la Ohiintïrc h y a trcio i'.ïo■*> 'c rî'.Vd répande plus lengtemps son sang, par ua examen consciencieux des possibilités de paix, a déclara entre autres choses : Nstre presse ment avec uu cynisme increvable, et ce par soif d'argent et par ordre supérieur. Naus dansons dans des fleuves de sang et nous poursuivons la guerre, de semaine en semaine. N»s fournisseurs sont assis dans leurs fauteuils et... gagnent des victoires aux bords du Rhin. @n veut faire rentrer les jeunes gens de 18 ans et procéder à usa revue des réformés. La France a tout donné. L'Angleterre a-t-eile tout donné? Explosion dans ««o us/«a française. Les journaux suisses annoncent qu'une fabrique dj Mérignac (piès de Bordeaux), où l'on fabriquait des raquettes pour avions, a été complètement détruite par une explosion. La criso ci^s transports en France. Paris, 11 déc. — D'après le «. Temps », une des causes principales de la crise des transports, qui règne actuellement, arec une extrême gravité, en Franco, réside dans le fait que les troupes anglaises emploient une grande partie du matériel roulant français, derrière le front. Ce journal croit savoir que le geuvernement anglais aurait pris l'engagement de transférer en.France 10,000 wagons anglais. De plus 1 Angleterre aurait promis l'envoi d'un certain nombre de locomotives. il.es crédits do guarro.jtto la Franco. Paris, 11 déc. — L'agence Ravas télégraphie que la Chambre français a continué la discussion des crédits provisoires pour les trois premiers mois de 1017. M. Raoul Péret, rapporteur de la Commission, a donné un aperçu de la situation financière actuelle. Pendant la période allant du 1er août 1!}14 au 31 décembre 1916, les crédits votés auront atteint ie total de 03 milliards. Avec les crédit du premier trimestre 1S17, cette somme s'élèvera à 72 milliards, dont 57 milliards pour la guerre. Les deux emprunts de guerre ont fourni 21,600,000,000 francs do payements réels. En comptant les mises en report et les obligations, ia population française a avancé à l'Etat la somme de 48 milliards de francs. IAi nouveau cabinet anglais. Londres, 10 déc. — On mande de source officielle : Le nouveau cabinet est composa comme suit : Conseil de guerre : Lloyd George, premier ministre.Lord-président du Conseil secret : Lord Citrzcn. Speaker de la maison des Lords et ministres sans portefeuille : Lord Milner et Hendersc^, Ministre des finances : Bonar Law. Le premier ministre a demandé à Bonar Law d'être speaker à la maison des Communes. Il sera également membre du Conseil de guerre, mais on ne s'attend pas à ce qu'il prenne régulièrement part aux séances. Les autres ministres sont ; Sir Robert Finlay, lord-chancelier. Sir George Cave, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Long, secrétaire d'F.îat colonial. Lord Derby, secrétaire d'Etat à la guerre. Austin Chamberlain, secrétaire d'Etat pour les Indes. Sir Albert Stanley, ministre du Commerce. Sir Edward Carson, premier lord de l'Amirauté. Dr Addison, ministre des munitions. Lord Robert Cecil, ministre du barrage marin. Lord Devenport, ministre du contrôle des vivres. Sir Joseph Maclay, ministre du contrôle de la navigation.Dr Fisher, président de l'office de l'Instruction. Lords Alfred Mond, travaux publics.' Sir Frederick Cowlay, chancelier du duché de Lancastre. Sir Albert îiiïngwonh, ministre général des postes. Barnes, ministre des pensions. Sir S.-G. Smith, procureur général. , Hev/art, avocat général. Munro, secrétaire pour l'Ecosse, Ciyde, lord avocat. Morrison, avocat général pour l'Ecosse. Lord Wimborne, lord gouverneur pour l'Irlande. Duke, secrétaire pour l'Irlande. O'Brien, lord qhancelier pour l'Irlande. Le programme du cabinet Lloyd George. Londres, 10 décembre. — Le a Nv'eekly Dispatch» écrit : « Le programme de Lloyd George comprend: l'armement des navires marchands, la préparation de l'offensive du printemps, la mobilisation des civils de 16 à 00 ans, des mesures pour rendre le blocus effectif, la distribution de cartes de vivres, l'augmentation de ia production indigène de vivres, la défense de travaux qui ne sont pas importants au point de vue de h guerre, des mesures de contrainte contre la prodigalité et l'institution de jours sans viande. La chute de Bucarest. — Opinion neutre. Madrid, il décembre (radiogr. du représentant du bureau de correspondance de Vienne). — La chute de Bucarest, de Ploesti et se Sins.a renforce chez le public l'impression que les puissances centrales sont invulnérables. La guerre maritime. Londres, 10 décembre. —- D'après Lloyd, le vapeur espagnol « Bravo » a coulé. L'équipage est sauvé. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La situation on Grèce. Athènes, 9 décembre (Reuter). — L'ambassadeur anglais Elliot, ainsi que celui de la Kussie De-midoff, ont eu une longue audience auprès du -îoi. Le sujet de l'entretien n'est pas connu. La situation est encore la m'-me. Plus tard, ie Roi a mandé va Palais l'ambassadeur américain Droppers. Londres, 10 déc.— On annonce du Pi ré s au «Lon-don News », en date du 8 décembre : Le Roi a înîôfnïeUne c'eftainc «»• Ata«i««9, «fa'flJso joindrait à l'Allemagne, dans le cas où l'Entente rompait les relations diplomatiques. Ja'S Grecs en F rance. Paris, 10 déc. — Dans le département de la Seine, les Grecs y séjournant, ont été soumis aux prescriptions existantes pour les étrangers ennemis; on a en outre ordonné l'obligation pour l'inscription des créances grecques. Un nouveau succès bulgare près do Czernavoda. Sofla, 9 décembre (Ag. téiégr. bulgare). — Le correspondant du journal « Woenni-Isvrestiia » au front de la Dobroudscha mande que des troupes bulgares, venant de Czernavoda, ont passé cette nuit ie Danube, à In faveur de l'obscurité et ont repoussé l'ennemi qui s^était puissamment retranché. A la suite de cette entreprise audacieuse, les troupes russes et roumaines, campées en face de Czernavoda, ont été forcées d'évacuer leurs positions très fortifiées et de se retirer en désordre. Plaintes ci accusations d'IIeyvé. Berne, 9 décembre. — Dans son article de fond de la « Victoire » de ce jour, Hervé écrit ce qui suit ; « On peut nous consoler encore longtemps en nous disant que la chute de Bucarest était prévue. N'empêche que ce malheur est un coup terrible pour tous. Le découragement est presque encore Plus grand que la douleur. Mieux eût valu d'épargner la Roumanie que de l'entrainer dans ia guerre, pour aboutir à un pareil résultat. Les grandes puissances n'ont ras le droit d'entraîner un petit peupie dans une aventure pareille, quand elles ne sont pas sûres d'avance de pouvoir éviter son écrasement. La faute retombe sur toutes les puissances de l'Entente réunies. Au surplus, Sa catastrophe roumaine contribuera à jeter dans les bras du pacifisme et du découragement, beaucoup de ceux qui ont horreur de j cette guerre. Les parlements et les gouvernements i des puissances de l'Entente ont donc enfin vu qu'un remaniement radical des méthodes gouvernementales des pays de l'Entente est devenu nécessaire. Après la trop longue série de séances secrètes, il ne peut plus subsister aucun doute à cet égard : sous peu, notre gouvernement sera renversé, et c'est îe désir unanime do l'opinion publique. Hier, il y avait certes encore 3'iO vo;c3 pour le ministre Briand ; toutefois, notre président est une tète bien trop habile pour se laisser aveugler par cette majorité'. Au lieu des 80 opposants de juin dernier, il y en eut cette fois 160 et 32 abstentions. La majorité de 340 voix lui a toutefois exprimé sa confiance à îa condition expresse que la direction supérieure civile et militaire soit remaniée. Les incidents du 1" décembre. Berne, 1 Odée. — Le « Bund » puble au sujet des incidents d'Athènes du 1 décembre : Nous apprenons de source autorisée, que le gouvernement grec a fait envoyer à son représentant à Londres, le télégramme suivant : D'après une nouvelle de Reuter, Lord Cecil a déclaré, en réponse à une question du député Daizul, qu'une attaque des plus traîtres a été exécutée vendredi dernier contre des détachements des alliés débarqués sur l'ordre de l'amiral Fournet et cela sans aucune provocation de la part de ceux-ci, malgré la promesse répétée et formelle du Roi et du gouvernement. L'ambassadeur grec à Londres a été chargé de déclarer au ministre des affaires étrangères, que le gouvernement royal a informé, par deux lettres et diverses déclarations, l'amiral Fournet qu'il lui serait impossible de livrer le matéri&l ds guerre exigé. Quoique l'amiral en fût averti, il fi» débarquer de nombreuses troupes qui marchèrent en plusieurs groupes du Pirée vers la capitale militairement gardée et occupèrent même une partie du fa» bourg, d'où elles chassèrent les troupes grecques. L'armée royale sse décida alors de se défeudre seulement et força les assaillants à se retirer. A ia demande de l'amiral français, il a éié conclu un ar-ijjistipe après la rencontre qui avait eu lieu ie maiin entre des détachements des aliiés et nos troupes. Malgré cela et après la cessation du feu, les navires de guerre des alliés commencèrent à bombarder plusieurs points de la ville et ils lancèrent ail moins 38 obus, dont 7 sur le château royal. Dans ces circonstances il ne peut être question ni de trahison ni d'une attaque sans provocation. L'entrée des troupes de son Faltenbayn à Bucarest. Berlin, 10 déc. — Le conespondant de guerre, D. Max Osborn, annonce de Bucarest à ia « Gazette de Voss », en date du 9 décembre : Le 6 décembre 1916, à midi, la première compagnie des grenadiers de l'armée Falkenhayn, sous le commandement du premier lieutenant von Dewitz atteignit la limite de la ville, venant de Ciiitila. Le commandant du bataillon entra avec les officiers de l'etat-major dans la ville encore bondée de gens dispersés. Les officiers reçurent du bourgmestre ia confirmation écrite que ta ville était cvaeuée et qu'il ne serait pas fait de résistance à l'entrée des troupes coalisées. Ce document fut envoyé au commandant des troupes, attendant devant la ville; i'entrèo du premier bataillon de l'armée Falkenhayn s opeia alors du nord-ouest. L'accueil fait aux troupes a été enthousiaste ; on jeta des fieurs. Les cris de : « l'Allemagne, 1 Allemagne au dessus de tout », furent poussés par les nombreux Allemands, Autrichiens et Hongrois internés, qui venaient d'être délivrés, l-i ville est richement pavoisée. Etaient restés dans la ville, Pierre Carp, Marghiloman et d'autres nombreuses personnalités du parti antimilitaire, ainsi que les ambassadeurs hollandais et américain. La ïuitc «1rs iloumaiiss. Berlin, 10 déceinDre. — 1) après cies nouvelles de Pétrograd reçues par le « Tagesr.eitung » de Vienne, l'état-major roumain a ordonné 1 évacuation de toutes les localités dont s'approchent les armées coalise-os. VlK roxilo 11 Miïtwi: r.V' Ut? -fngitlxo tto- a tfVÏXgtw vers l'est. Ils campent, affamés et engourdis, à la belle étoile. 11 arrive souvent que ia masse des fugitifs empêchent la marche des troupes roumaines, Les troupes se frayent alors le passage sans avoir égard à rien ; elles repoussent la population civile ds la grande route et déblayent celle-ci par la violence^ Personne ne s'inquiète du sort des civils. Les villes évacuées sont pillées par les Roumains. Attaque aerieuite contre uueasi. Bàle, 10 décembre. — On annonce de Péters'curg aux « Basler Nachrichten » : Le « Nowoje Vrem-ja » annonce d'Oaessa que des hydroplanes allemand ont paru au-dessus dè ia ville. On ne donna pa* le résultat ue ctue attaque aerienne, mais oa signale simplement la restriction de l'éclairage dans ia ville. La scaudato i>i>iiiiait à la Chambre italiesuie. Lugano, 8 déc. — Le discours de Modigliani et son accueil au Parlement, est significatif au plus haut degré. L'orateur a épluché cruellement la politique du gouvernement. Modigliani commença son discours ainsi : Quatre personnes (dit-on), font do la politique en Itaiie : le Roi, Sonnino, le ministre de la guerre et le chef de l'état-major général. Mais il n'y en a pas même quatre, Sonnino l'a déclaré lui-même. Il est donc plus que probable que Sonninc» n'initie pas même ses collègues du ministère dans la politique étrangère. (Mouvements dans toute là Chambre.) L'orateur fait allusion au cas du cotoncl Doutai de l'éiat-major général, qui a collaboré secrètement et à l'insu de Çadorua, pour Sonnino et Bissolati à un mémoire au sujet de la situation dans l'armée, lorsque l'affaire vint aux oreilles du publia par une indiscrétion, Douhat lut puni de deux années de cachot (grande sensation et Sonnino s'écrie; a Je n'ai pas commandé -ce mémoire, mais j'en ai « simplement pris réception ' » nouveaux bruits). Modigliani s'occupe ensuite de l'intention du gouvernement de supprimer dans les comptes-rendus officiels de la Chambre les discours importuns des députés (violentes protestations), Modigliani : « Et « savez-votis qui a inventé cette mesure policière a contre Ja Chambre? Personne d'autre que Salan-« drat (Salandra nie.) Al. Salandra, ne mentez pas! « L'ancien ministre Luzzatti et moi-même nou9 a étions là quand vous suggérâtes ce moyen au mi» « nistre de l'Intérieur actuel, Oriando. » (Toute la Chambre accable Salandra d'invectives. Modigliani attaque ensuite, sous l'approbation de presque tous les partis, la politique palibuhire de l'Angleterre, qui fit. d'abord à l'Italie les plus belles promesses par la bouche de Runcimano, mais qui n'en a exâ cuté aucune. (Cris : Nous ne voulons pas de promesses, mais du charbon.) Modigliani continue : « Si la Roumanie est au-« jourd'hui abattue, l'Angleterre est responsable « avant tout que la Roumanie ait sacrifié ses intâ, a rôts. Il s'en suit aussi clairement que la guerro « mondiale ne doit être attribuée qu'à l'impérialis* « me de l'Angleterre et de la Russie, pour que l'Arn « g'eterre et la Russie puissent se partager l'Orient « et l'Afrique. Et pour cela l'Italie doit perdre tous « son sang et se ruiner. k Nous voudrions bien savoir ce que l'Angleterre « et la Russie nous donnent pour notre aide 1 (Vivs s et longue approbation sur tous les bancs.) La « gouvernement réclame toujours de nouveaux sa* a crifices pour que Sonnino puisse entraîner If a petit navire chancelant de l'Italie dans de nouvel S « les aventures et dans de nouveaux ceueils, dani 1 « de nouveaux insuccès, » (Approbation sénéra'*-"

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