Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xk4s/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique •t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois î Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mkl.20 TIRAGE :!!O.0GO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 T3RAGE : HO.OOO PAR JOUR ! B iiïiFBai Quotidien Indépendant m Les bureaux du « BRUXELLOIS » es trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 eî 35, à Bî-jjxeiSîôS (près de Sa pSsee Ansïesssesss). Documentation Historique Use Leçon d'Histoire DE BELGïQOE En 1832, les intérêts de k Bsig-que indépendante avai.nt pour défenseurs attitrés la France et l'Angleterre. Nous avons sous les yeux un article du « Temps » de fin décembre 1832, dans lequel nous rivons ce qui suit ; « Nous ne parlons pas du traité du 15 novembre, dont per&onne ne se souvient excepté lu. Belgique, qui n'est plus écoutée par personne. « Le ministère se trouve isolé die l'Angleterre. Lord Grey apporte une grande timidité dans ses rapports avec les cours du Nord, une froideur marquée dans Siss rapports avec la France. En atamdotinaut les traditions de la politique d'égoisme suivie de tout temps par le cabin t de Saini-Jamcs, il craindrait perdre tout le fru4 des élections, car les tories l'observent, prêts à, faire leur profit de ses feuic« ©t appuyés par la cour dont les liaisons avec L.s cabii.ets absolutistes sont assez connues. » bans, un arï.cle intitulé « Presse ministérielle en Franc: », ie '< Courrier Belge » du 1er mars écrit : « Les a D:bats », dams un passage dont le ton frîa; le pîrsifiage, rappellent que la B-lgique parut prendre pour un succès le iriomphe de septembre. 11 y a quelque temps, un journal français, à la solde du m nistère de Broglie, disait à propos de la présentation au roi Louis-Philippe de la loi dans laquelle nos représentants ont voté des rdnerciments à la France : Quant aux remercîments de la Belgique, Vannée s'en moque bt nous aussi! » Et si l'on s an moque, c est parce que le gouvernement français voulait faire payer par la Belgique le® frais de son intervention armée qui aboutit à la prfoe d'Anvers, Nous sommes d'ailleurs des débiteurs insolvables aux yeux dr.s députés de France. La Chambre française, dans sa séance du 11 mars, a pour nous l'attitude méprisante du protecteur opulent vis-à-vis du mendiant protégé. Voici un extrait du compte rendu de cette séance : ► « Le minisirt des Ai foires étrangères. — L'affaire hollande-belge, quoique à peu près 'terminée, obligi; cependant la Belgique à avoir une armée beaucoup plus nombreuse qu'il ne faudrait, et par conséquent à des dépenses censddérateles.Mais tran-quillisez-vous (on rit); le Gouvernement a pris sts précautions, la France ne perdra rien. (Signes d'incrédulité aux extrémités.) La presse beige proteste contre les prétendons de la France. Le « Courrier de 'a Meuse » s'écrie : « D'ailleurs, qu'on ne l'oublie pas, nous payerons en masse et assez cher les avantages de l'intervention française. Le Limbourg, le Luxembourg et VcîjIoo évacués et 8,400,000 florins donnés annuellement à la Hollande, et cela parce que la France l'a voulu aussi bien que les autres puissances. N'est-ce pas assez? » Et quel a été, somme toute, le sacrifice de la France dans cette intervention armé; que d'aucuns invoquant aujourd'hui pour forcer notre reconnaissance et excuser notre intervention dans la guerre actuelle? Le voici, d'après l'ordre du jour du 3-décembre 1832 publié par le maréchal Gérard ; « Le siège d'Anvers a duré 24 jours et 25 nuits. V a lté ouvert 14,000 mètres de tranchées, il a été tiré 63,000 coups de canon, nous avons eu 687 blessés et 108 tués. » En voilà une affaire, si on compare ces 24 jours aux 36 mois qu'ont déjà combattu nos soldats, ces 14,000 mètres aux kilométras de tranchées qu'ils on; creusées, ces 63,000 coups aux millions de coups de canon qu'ils ont tirés, et ces 687 blessés et 103 tués aux hécatombes de l'Yaer et d'ailleurs? L_ Belge, ©n honnête mais pratique commerçant qu'il est, peut dire enfin : Nous avons remboursé aiu centuple, et il n'est pas logique que nous nous misions définitivement en territoire, en hommes et en argent pour payer une vieille dette périmée et dont en nous a déjà réclamé le rembotnwment 11 y a quatre-vingts ans. Le persiflage français, l'exploitation anglaise : voilà tout ce qui nous attend. Nous sommes et resterons des « petits Belg°s » pour les premiers, une poire juteuse pour les autres! Asmodée. LA GUERRE t^isifteiisMiiags officiels BERLIN, 20 uoiit. -- O/fidcl ue nùii : Xun*w« ud kA A 1 Qfcttït* u-ioups u aimee du isia-aaauéefc*! générai prince ueruisr jttippi•«*( <&• ; Sur le champ de bataille en Flandre, après l'échec des attaques anglaises du matin au sud de Lèngsnuuck, w lutte daitUlerie a considérablement diminué a .alensim en comparaison avec les joiirs précédents. En Ai lois-, l'action d artillerie n'a M vigoureuse qu'au nord ouest de Lens. A plusieurs reprises, des attachements anglais de rSt-on naissance ont été repousses. ôrout-e cTa*âïi, i uu prises impérial allemand : ha bataille aeianj Verdun g commencé ce matin sur ies deux rives de la Meuse depuis le bois r'A-■voeourt jttsqu au bois des Caurièrc$ (23 kilomètres; Ipar (t impûrian-.es attaques frança,scs. La lutte d'ar. tilt+.rie a duré hier toute ta loum'e et penaant lu nuit entière sans inwrrupion avec une violence ex- a précédt l'attaque de l'infanterie. Les Français ont occupé sans combat la crête de Talou à l'est de la Meuse, qui depuis mars dernier avait été abandonnée comme ligne de défense et n'était occupée que par des postes. Ceux-ci ont été repris au cows de la journée d'hier méthodiquement et .sans entrave. Sur tous les autres endroits du large front de bataille, le combat est en plein développement.Aviation : 16 avions ennemis et 4 ballons captifs ont été abattus hier. Le lieutenant Goniermann a abattu 3 ballons captifs et 1 avion, portant ainsi à 34 le nombre de ses victoires aériennes. Le jj. d'officier sergent-ma/or Millier a été vainqueur en combat aérien pour la 23e et la 24e fois. ïheâtre de la guerre à l'Est. Groupe a armée du leld-marecnai général frince Léopold de Bavière: Riin de nouveau. aront d'armée du général eolonei archiduc Joseph ; Des troupes allemi.ndes et austro-hongroises ont rejeté par un assaut énergique des deux côtés de la vallée de l'OUoz, vers la vallée du Trotus, les Roumains qui opposaient une résistance tenace.Un bataillon de montagne wuriembergeois s'est particulièrement distingué.Nous avons fait plus de 1,500 prisonniers et capturé 30 mitrailleuses. G-roupa d'armée ou leiamarecnal général voa Macii8»isen : Sur la rive occidentale du Sereth, de ^violents combats se sont développés à ta gare de Marasesti, d l'occasion desquels 2,200 prisonniers restèrent entre nos m Ans. Au sud au confluent du Rimnie, de fortes attaques russes ont échoué devant nos positions.Front en Macédoine: La situation est inchangée. BERLIN, 20 acût „• En Flandre combat d'artillerie d'intensité variée, Devant Vi'rdun la batai'le d'artillerie ne diminue point de violence. En Moldavie, petits combats. Sur mer. BERLIN, 10 août. — Officiel ; Nouveaux suicès sous-marins dans l'Océan Atlantique et dans ta mer du Nord : 23,000 tonnes de jauge brute. Parmi tes navires coulés figurent : le vapeur anglais « Cayo Soîo » (3,082 tonnes), char gé, selon toute appui eue?, de chanvre, en outre un vapeur armé anglais jaugeimt 5,500 tonnes, chargé de charbon, à destination de Port-Said; un vapeur français armé et un grand vapeur escorté de navires de surveillance, a au moins 10,000 tonnes. VIENNE, 20 aoui ; iû£âtr& Us la guerre à l'Est, Pas d'événements paiHcali-'rs. Theatre de la guerre italien. A l'isonzo, les Italiens ont de nouveau attaqué les régions du liitord, appartenant depuis de longs siècles à l'Autriche. Après une préparation d artillerie des plus fortes, d'un jour et demi, suivie hier après-midi de quelques poussées de reconnaissance isolées, l'infanterie italiê-nne a passé à l'offensive ce matin de bonne heure, entre le Mrzli Vrli et la mer. L& combat revit avec le plus grand achar. nemeni dans presque tous les secteurs sur un front de £0 kilomètres de largeur environ, près de Tol-mino, au nord-est de Canule, entre Beselu et U Monte San Gabriele, au sud de Gorizia et sur le haut-plateau du Çarso. Les in,ormations reçues jusqu'à prés- w sont favorables. ■iliettïre de ia guerre aux Balkans : Situation inchargée. fURC& CONSTANT1NOPLE, 20 août. — En Perse, noire division mixte se trouvant en marche dans la direction de Baile a chassé les Russes de leurs positions près de Scheh Han. Au nord-ouest de Re-w-jnduz, nos sentinelles de frontières ont repoussé une attaque de l'infanterie russe. Près de Geli-schin, à ta côte d'Asie-Mineuref un cotre ennemi o de nouveau été coulé par le vaisseau mentionné déjà. 4 hommes de l'équipage ont été faits prisonniers. Smyrne a de nouveau été attaquée par des aviateurs <.nw>mis. Au front du Sinai, dans là nuit du 16, deux compagnies anglaises s avançant contre le front de Gaza ont rté repoussées. Le 16 août, un avion ennemi a été obligé d'atterrir; l'atierrissagg put se faire toutefois derrière les lignes ennemies. Le 17, combats de patrouilles, en plusieurs endroits du front. Quatre avia'eurs fiançais ont jeté des bombes, le 17 août, sur le port de Beyrouth. Un habitant a été blessé. CONSTANTINOPLF., 19 août. — Officiel s Pas d'événements importants. BULÔAHgS SOFIA, 19 a-ût • front en Saaeédoine : A 'a Ccrvena Stena et au nord de Bitob'a, faible ftu d'artillerie. Canonnades isolées à l'est de Cer-ny piès de Zawik. Dans la région de la Mogltna, le feu s'est ranimé durant la nuit. Feu d'artillerie sur les deux rives du Varaar. A la Strovma inférieure oaiMUiadts isolées et activité de détachements de reconnaissance. front en &oumani9 : Près de Tulc'a et en quelque* secteurs du front, faible feu d'artillerie. PRA&tASSS PARIS, 19 acû:. — Officiel ae 3 h. p. m. : Actions d artillerie sur Le jront de l'Aisne notamment au nora ouest ..t à l est de Reims. Des coups de main ennemis sur nos petits posies un nora de Braye dans la rég.on de B'rnencourt et de La Pompèlle oni échoué sais nos feux. Sur 'es deux rives dé là Meuset la lutte d'artillerie conti nue très vive de part et d'autre; au bots Le Prêtre, à l'est de Badonviller et au nord de Celles sur Plaine, nous avons repoussé des tentatives ennemies consécutives à de violents bombardements. L ennemi a subi des partes sensibles et laissé des prisonniers entre nos mains. Rien à signaler sur le reste du Jront. PARIS, 19 août. — Officiel de 11 h. p. m. : La lutte d'artillerie, a pris une activité marquée dans la région de Braye et de Çerny, ainsi que sur les deux rives de la Meuse, notamment aans le secteur de Bezonvaux. Aucune adion d'infanterie. Reims a reçu six cents obus; un civil est blessé. Notre aviation de rmisse s'est montree particulièrement active dans la journée du 18. Onze avions .ennemis sont tombés en flammes ou ont été complètement détruits à la suite de combats aériens avec nos pilotes. En outre, six appareils ennemis ont dû atterrir dans les lignes ennemies avec de graves avaries. Dans la nuii du 17 au 18 et dans la journée du 18, nos avions ont bombardé la gare de Cortemarck, Thourout, Lichtcrvelde, Ostende,Cani-biai. les baraquements de la forêt d'Houthulst, la gare de Dun-sur-Meuse, les dépôts de munitions de BatheviOe. Un incendie a éclaté dans la gare de Cambrai et dans un établissement. PETKOUJRAD, la Août. — Officiel: front à iOuest : Fusillade de déUtcilieineinls de reconnaissance et d eclaitreuirs. ï'rom en iioumanie ; Dans la direction d'Ocna des combats ont été iivrés dans les régions de Bionie, Grozesei et, de 1a di.stiiiôrie. Vers ia fin du jour, toutes les atta-ques ennemies étaient repousoées. L'adver&aire a seulement réussi à s'emparer de plusieurs de nos tranchées sur la rive méridionale de la Slonie. Feu d'artillerie dans la direction de Focsani. Sur le restant du iront lusiilade de détachements de reconnaissance et d'éclaireurs. HOME, 18 Août. — Officiel: Hier nous avons repoussé des détachements ennemis dans la vallée supérieure de Genova, au sud-ouest de iJaralba et près de la cime de UostabeLa ^vallée de San-Eellegrmo). Dans la région de Berdaglia (Uarnioie) nous avons fait prisonnière une patrouille ennemie d oLi-eoiers. Durant la matinée une de -os eacadrd-ies de bombardement a réitéré avec succès son attaque contre ies installations militaires du Corneaio. Tous nos appareils sont rentrés indemnes à leurs camps respectifs. AtfaGJLAâfi? r LONDRES, 18 août. — Ojjiciel ; Aujourd'hui, l'ennemi a prononcé une nouvelle contre-attaque, le matin très tôt, contre notre nouvelle posiiion à l'ouest de Lens. Après de durs combats, il a encore été totalement repoussé.Nous avons fait à cette occasion quelques prisonnieis. Dms cette région et au nord-est d'Ypres, pendant toute la nuit, action d'artillerie ennemie importante. A côté d'une aitaque ennemie infructueuse au nord-ouest de Lens, qui a été mentionnée dans le communique de ce mutin, l'ennemi a prononcé ce malin à la première heure deux autres contre.attaques sur ce front, l'une u l'en de Loos, l'autre à proximité du bois Hugo Au cours de la première, les troupes d'attaque ont été prises à courte distance par notre feu de barrage et celui de nos mitrailleuses et repoussées en désordre avec de lourdes pertes. Par la deuxième attaque, l'ennemi n'est pas parvenu non plus, bien qu il fût soutenu par des lance-flammes, à atteindre nos tranchées. Au pont de bataille d'Ypres, l'artillene ennemie s'est montrée plus calme toute la journée. Le violent ifent d'ouest a entravé jpj avions hier encçre et a poussé les appareils endommagés dans la lutte dans la direction, vers l est, avec peu d'espoir d'atteindre leurs centres d aviation. Les avions à bombes ont continué leurs expéditions et la tâche d'entraver l'infanterie ennemie par le feu iies mitrailleuses, a étu poursuivie vivement par nous. Nous avons fait des observations pour notre aitillerie toute ia tournée et pris un nombre extraordinairement élevé de clichés. Au cours de luttes aériennes, douze avions ennemis ont été descendus et 18 autres contraints à atterrir désemparés. De nos avions, douz,e manquent à l'appel, parmi lesquels deux dans une collision au cours de la lutte, sont tombés dans les lignes ennemies. LON DjRES, 20 Août. — Officiel : L AmmraÀité annonce qu'une escadre légère qui avait poussé jeudi jusque dan-s la Baie âLenmnde, dans un but de reconnaissance, eu lama le combat avec un chasseur de torpilleurs ennemi. Le feu fut ouvert et le vaisseau eaneaui fut mis eai iuile.. Bien qu'à diverses reprises, il eût été atteint et incendié, il put finalement éviter le champ de mines, grâce au brouillard épais. Aussitôt après des • > uis de mines ennemis apparurent. Les Anglais ouvrirent un feu violent. Au moins d'ux poseurs de mines furent grièvement en-aoiumagés. Comme les champs de mines se Mouvaient dans un voisinage "aussi immédiat, l'escadrille anglaise ne put poursuivre les vais."ea®>* ennemis. Durant le combat un sous-inann ennemi «.tiaqua et après le combat un seoond sous-marin ennemi attaqua à son tour, mais les navire^ anglais restèrent indemnes. Dernières Dépêches Rupture oes négociations économiques entre r&ntecie et ia Suisse. Berne, 18 août. - Le bruit court csns les cer cles compétents, que le retour (k MM. Grobet, Ca Utr et du Dt Law. qui devaient d nger les né-gijcjations économiques à Paris tv c l'Entente, doit ècr; attriotié a la rupture des négociations. C'est notamment i Amérique qui aurait m>s fcg p'us gros obstacles à l'exportation suisse. Cett« a'tkude a piovtxjtie le rappel des négociateurs. La no e pacifiste du Pare. Berne, 19 août. — L'« Oss^rva'-oire Romano » déiiiGnn de la façon la plus fo»-meilei le bruit d'a près lequel la awe papale aiuait été inspirée pai les Puissances Cuitral.s. New-York, 18 août. (R eu toi.) — De Washington à l'« Associated Pre=s » : Lansitig aurait indiqué que la réponse des Etats-Unis au P^çe serait envoyée ind-pendamnient des réponses des autres bei-ligérwits. U croit toutefois que Wilson prendra en co.toidesation les vues des autres alliés avant de remettre sa réponse. Gxeve clru.s la jxouveiie Gaue du bud. Les journaux tu.sses tnnor.cent qu'est Nouvelle Gal.e du Sud, ies ouvriers du port et les mineurs ainsi que les employés du chemin d^ fer et des tramways, se sont mis en grève. lixj. v u a De Pétrograd au «Times» via La Haye : Les délégués de ia flotte d,e Cioneisàt, venus de cette ville à PéLrograd, on,; été arrêtés et jetés en prison dès leur arrivée. Le Conseil des ouvriers et squats à Helsingfors a protesté et réclamé leur mise en liberté immédiate, il a éga>-me.nt exigé que de pareilles arrestictfcns ne se produisent plus à l'avenir.Stockholm, 20 août. — On annci.o„ de source finlandaise, que la si uation dans le Grand-Duché s'est tendue au point qu'un conflit grave est inévi table. Le gouvernement provisoire menace de disperser la Diète par la force armée; la population iinlandaise est unanime à s'opposer à cette mesure. Le peuple voit dans le vice-président du Sénat, M. Tqkoi, le « Kerenski finlandais », l'homme du moment.Pétrograd, 19 août. — D'apcès une information du gouv-rnemeiat provisoire, l'ancien tsar et la tsarine ont été transférés, par mesure d'Etat et avec tous les miér.agcinen-s possibles, à Tobo-sk, où it0 sont gardés à vue. Leuis enfants et quelques personnes de leur en ourag,. les ont suivis Lbr&merit. Le gouvernement russe annonce ofKfcîèileinieiat que l'ex-tsar et sa fami; le sont arrivés à Tiouimen par train spécial. Leur voyage se contir.ue.ia par eau, à Toboisk, la famille impériale occupera le palais du Gouvernement. Berlin, 19 août. — Du « Schweize,r Nationalz&. tung » : La terreur, le tribunal de sang et ;a calomnie sent les armes de l'ère Kerenski qui, die même que celle des Romanoff, doit trembler devant la vengeance du peuple, voire même plus que le tsarisme, car celui-ci n'a point joué la comédie hypocrite de la volonté triomphante du peuple comme Kerenski et consorts. Les rnaximalistes redoublent de résistance. Les agents de l'Entente ont tenté de représenter Gorki comme un agent de l'Allemagne, sans la moindre preuve, parce qu'il les gêne.Brous-siloff se plaint furieusement de sa déposition. Les conseils de guerr; aceompJisa:,:t leur ignoble besogne et nagent dans le sang pour préparer l'armée à une nouvelle offensive. Le gouvernement russï télégraphie à Lloyd George qu'il n'a aucun intérêt à la Conférence cî-Stockholm et qu'il y voit une pure afiai.re de partisans. Ce'a signifie que pour les despoies actuels, la Révolution russe ne peut ê're rien de plus qu'une filiale de l'Entente à Moscou, où la comédie d'une Conférence nationale, composée de membres choisis'," aura pour but d'illusionner le peuple et de lui faire comprendre qu'il ne doit pas chercher à élire des délégués pour l'Assemblée nationale réelle, mais qu'^ doit se taire, souffrir et mourir. i --waaw». DÉPÊCHES (Reprouuiies ae l édition pieceaente.) Combatâ à i'cuest. Berlin, 18 août. — Au pilastre cornier, de la fameuse torieresse de Verdun, le Français nous a menacés d une attaque contre les positions de hauteur enlevées par nous au début uiï t année, il s agiss&n de prendre le pas sur eux. Pour oe motif, les troupes badoises si éprouvées attaquèrent le 16 août au soir, d uti^ façon inattendue et avec un brillant succès, au mépris d«s importants préparatifs français et de l imposante artillerie que l'ennemi avait concentrée ici, las lign.s ennemi s au bois de Cau-rières. ïouie 1 opération fut préparée avec précision. Les batteries de mortiers et l'artillerie de campagne furent mises en positions avec de gi and.es difficultés. Les colonnes avaient d?s peines inouïes pour amener les munitions nécessaires par les routes d'accès en par ie impraticabl.s.Lc-s troupes d'attaques se trouvaient depuis 48 heures, prêtes à s élancer dans les tranchées «t l'avant-terrain. Le moment prop'ce devait être attendu. Les braves attendirent i heure décisive avec impatience et leur ardent aéîir de s'élancer dès la veille comre l'ennemi, téînci^ne de leurs excellentes dispositions et de leur goût agressif. L'heure tant désirée arriva finalement. Après des préparations impétueuse de l'artillerie et de lanoe-mines, elles allèrent de l'avant le 16 août, à 8 h. du soir, tu qu&.re vagues. Avec une habileté extraordinaire, ils avancèrent en peu de temps jusque dans les lignes ennemies à travers les chaos des champs d'entonnoirs et des obstacles de fils de 1er démolis. Le but fut bientôt atteint sur tout le front d'at aque. Toute la première position ennemie composée de plusieurs lignes, fut culbutée. Nc« troupes d attaque é.aient chargées de faire table rase et de détruire ce qu'elles ne purent ramener. Elle ont exécuté cei ordre d'une façon raûunnelle. Elles péiiétiêr-nt,brûlant du désir de combattre; et ; avrc un couiag. v ri!,jusqu à la 3e ligr.e de l'ennemi surpris, auquel il ne restait que le choix de ge rendre ou de mourir sous ies baïonnettes allemandes. Sur une étendue à* 2 km. et une p'ofoadeur de 400 m., les Vlem&nds fiioni sau or 41 vigoureux abris, 37 'ance-mines lourds et légers, un dépôt gné qui pû; encore servir à l'ennemi. Du côté français on paru; d'abord peu édifié étala nouvelle situaiion. Ce n'est que ver3 'e mai in que comtn nça la récctkm de l'ariillerie ennemie. j 1__ .-11^- 1 . tn. prirent cornact avec les prunierés ..^.caées da combat. Mais iis n,; purent se relever, après cea coup* atnsibies, pour piononcer des contre-attaques. Tou.e ''entreprise a été ext'eutée avec une énergie extraordinaire et ramei.a jusqu'à ce mo-m-nt-la, 12 officiers et 700 soloats pricoaiMS. Lea Allemands capiurerent en ouue 13 lance-mines, 9 mitrailleuses, 40 fusi.s à tir îapiue et un nombreux matériel de guene. Les p--ri.es sanglantes u'a l'ennemi turent considérables. Toutes les troupes qui y ont participé, se sent ui0tingue.es d une façon admirable et ont mis toute leur vigueur au sttr-vtce de l'opération, l'infanterie et les pionniers par tcuis efioîts viguur=ux, rardlleiie et les lance-par leur leu piéeis, pour lequel les prisonniers frtatçais même exprimaient leur admiration, les aviateurs et tes troupes d'imicurmaiticMig par leuis observations consciencieuses et Ifurs commis, nicaitions prompîts et précises. La poussée de reconnaissance avait brillainffi...n1 aueint son but. La richî butin que nos courageuses tio'upes ont rai■ mené, témoigne ne i importance du succès, auquel ont pariicipé ie commandant et tes troupes d'unfl façon homogène. MitX OdtaiiitS Ou i: c. B-riin, 19 août. — peno-nit tou: ia journée du 18 août les secteurs du coinuat eu Flandre ont été exposes à un feu îrutn&e d aniliwie. Le feu a perduré pendant lou^e la nuit et s -st accru à 5 h. 20 le matin du 19 courant a un îeu îoulaiit. Malgré I unervuntion- la plus prodigieuse de munition,mal-gié 1 UTitisauon a obus obnuDiiants et des bombes fumigatoires, qui devaient ca-ur-r I arrivée des « tar^-j » et niaigié le temps tres iavoraole pour les Anglais, les a^aqu-s se sont éoiouiees partout. En Artois, les combats localisés dans les carrières à chaux au nora ae Lens continuent. Les « stoss-trupps » allemands ont réalisé au cuips de corps-à-(x.rps aauuroeç nouvellement au gain de terrain. Dans I après-midi le t:u a aialierie a atteint, surtout le riont d Arras, de même qu au sud de la Scarpe, un; grande violence. Daipjeo une diminution passagère, pendant la nuit, il s est acc.ru de nouveau depuis tôt uans la matinee du 19 août. Par suite- de jets de bombes ennemies sur la viill© de Cambrai el Thilloy et d'auues localités, deux habkants ont éié tués et 11 blesses. Des poussées anglaises, dans la région de Honuiccourt et des deux cô.és de Havrinaïur: ont été déclenchées après une vigoureuse préparation d'artillerie. Elles so sont écroulées totalement. Devant Vertu» les pos-uons E.-en^anjcs de la première ligne ont été converties p£r la canonnade continuelle des derniers jours en un champ d'en, tonnoirs. La bataille d'artillerie se poursuit sans in-terruption avec la plus extrême violence. Sur le front en Lorraine,!'action s'est ravivée par endroits le soir du 1S août. Des patrouilles allemandes ont ramené d.:s prisonnieis pi ès de Done-Vte et de Leintrey. Sur tout 'e front à l'est, sauf des actions d'artil-lc-ri-c, se ravivant par endroûs et d. s attaques enneu mies réitérées près du Mont Rasboui, rien d'essea. tiel à annoncer. Houvene ;..uaque aenenne coime c-ourtrai. Berlin, 19 acût. — La ville de Courtrai a de nou, veau été bombardée par des aviateurs anglais. Huit civils, parmi lesquels quelques enfants et un père hollandais ont é'é victimes. D-s soldats n'ont pas été atteints. jua noùveue o^ensive itaiieniie. ■ Vienne, iy août. — Un violent feu d'anillerîs et de lance-mines a sévi hier également, jusque ^ la nuit, au tiont ae l'isonzo. L après-midi, un feu roulaàit se déchaîna contre le Moine et contre la partie septentrionale attenante près de VidW et Desc.u. Apres minuit, 41 atteignit une injensité toute particulière, v .g 5 heures du matin, le feu d'artillerie e'- •** lance-mines a été particulièrement intense. Les infanteries combattent maintenant du Mrzii Vrh jucjqu a la mer. Notre héroïque année de Plsonzo a reiouie jusqu ici partout l'enaenii.Là cù il parvint dans nos positions, il lut repoussé pari notre héroïque infanterie. L'artillerie a confirmé également sa vieille renommée et les héroïques aviateurs ont participé avec une bravoure audacieuse au combat, en attaquant à l'aide Ue bombes et de mitrailleuses. Aux fronts carinthien et tyrolien, feu d'artillerie animé par endroits. 4*iide au point. Berlin, 18 août. — Le communiqué français répand l'affirmation insensée que la cathédrale de St-Quentin est devenue la proie d'un crime d'incendie dû aux Allemands. Le 16 août le communiqué allemand a annonoe que 3,000 obus étaient tombég sur St-Quemiu et que la presbytère et ensuite la cathédrale prirent feu. Depuis le 7 avril 1917, donc depuis quatre mois déjà, S^-Quentin est pris sous lg f:u des artilleries anglaise et française de gros calibre. Déjà le 9 avril la cathédrale eut de graves dégâts par cinq portées, et jusqu'au milieu du mods d'août le nombre de portées sur la cathédrale atteignait déjà plus de 300. Le palais de Justice, les églis's S-Martin et St-Eloi, le lycée, l'hôtel de ville et la Bours;, le théâtre et la Banque de France ont été touchés également par des centaine^ d'pbus. Da.;s l'ensemble, les Français et Anglais ont tiré environ 8.000 coups sur St-Quentin. La cathédrale en ruines a é é victime du bombardement de gros calibre du 15 août. Une série d'épreuves photographiques constatant les dégâts que St-Quentin et la cathédrale ont subis. 11 existe même des épieuves de films sur lesquelles on peut dis-tincKirent reconnaît!-;:, sans contestation possible, les portées des obus rJinemis. On a rassemblé en outre, à St-Quemin, un grand nombre d'obus français « anglais qui n'ont pas éclaté. Si la nouvelle française si souvent répétée d'après laquelle St-Quentin n'a pas été bombardé ni par les Anglais nj par ies Français, malgré toutes les preuves accablantes, devait soulever l'ét oralement général, l'expoeé français, d'après lequel la cathédrale est devenue la victime d'un crime d'incendiaires de )»■ part des Allynands, doit être considéré comme 1« comble de la défiguratian des faits. 4œo Année - N, 1039 - Ed. E Ë^Ii GEHTIHES Mardi 21 Août 1917

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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