Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 December 1916
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s.n. 1916, 21 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4tf6k/
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r-rrri mfc—i mu ii i «m ■ m i ABONNEMENT POSTAL, tO. g Bruxelles - Province - El ranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3,60 Les bureaux de poste eu Belgiç&c et à rEtranger n'acceptent q«<e d«3 abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les l Jakv. 1 Avril 1 Juillet î Gctos. On peut s'abonner toutefois pour te» deux derniers mois ou même pour îe ciernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 -Mo-'' 1 Mo» Fr 3.00-Mk2.40 Ffl.5O-Mlci.20 T8S?ÂGE:9O.O©0 PAR JOUR tm m*** Rédacteur en Ci^f : Maro <3.o SlA.lrf.Tvc h Jsnraal qmb» toASpeatent . I " — I Rédaction, Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La itgne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...••• La grande ligne ®-'5 TIRAGE: 90.000 A.*.B Iflilft DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, 20 décembre, officiel (midi): lltCâlre (le lu yuerre « l'Ouest. Sur la Somme, sur le s bords de l'Aisne et en Chamimgne, ainsi que sur la rive oiientale de la Aleuse, dans quetques secteurs, le jeu d'artillerie ci l'activité des patrouilles oni fié de force changeante. ■ ■ £ rueairc de la guerre & l'est : front du uenéruî ïeld-mnrécîial prince Leupold île Bavière : Rien d'cssenhel. Front un général-colanci archiduc Joseph. Sur les monts de la rive orientale 4c la Goldcncn Uïstritza, plusieuis attaques de bataillons russes ont échoué. Groupa d'armée du îtldotaréciial générai voîi iVlacheniseo : Rien de nouveau. Front ujaeôiioiiicu ; En quelques endroits, l'action d artillerie a < té plus vive., BERLIN, i9 déc. — Officiel, soir : Aucun événement, particulier à signale sur mi-fi;n front. autrichiens - VIENNE, 19 dcc. — Officiel ; l beàtro de la guerre à l'Est. tir ou pe u "armée du feîdmarérltàl générai von Mackeiwea : Gens la Valathic olienlaie, la situation est généralement inchangée. Au cours des deux derniers jours, nous avons fait environ 1,000 prisonniers. Beaucoup de voitures ont été capturées, F. ont uu «oloHL'J^geiMiral archiduc iosepb : Dans le secteur de Meslicane&li deux attaques d'infanterie esquissées, aptes un violent feu d'artillerie préparatoire, se sont écroulées sous notre tir de défense. Front du ïcldoiurtchai général prince Leopold de Baviere s Par endroits l'activité, de l'ttrtiUeiie ennemie a augmenté. BULGARES SOFIA, 20 dcc. — Comat, ofi. dit JS d(<-. : k'xtnn taar"i!tinien r De ta rouie de Prasra fasqu m WaroSr faible canonnade, pais vive toutefois dans la boucle de la Czcrr.a. Sur la rive gauche da Werder cl dans la région de la Belcascrprer.ta! activité d'artii.crie isolée et par moments, ainsi que des combats de patrouilles.FRANÇAIS PARIS, 19 décembre, 3 h. p. m., officiel : An sud de la Somme, hier, en fin de fournée, l'ennemi a tenté un coup de main sur nos tranchées au nord de Saihy. Une fraction ennemie qui avait réussi à pénétrer dans un de nos éléments avancés en a été rejetée aussitôt. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a bombardé pendant la nuit ta région de Louvemont-ferme de Chambrettes. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans la journée du 17, deux avions ennemis oui été abattus par nos pilotes sur le front de Verdun.Un des apimeiis est tombé sur l'Herbe-boiS, l'autre s'est, écrasé sur le sol pris d'Ornes. Dans la nuit du 18 au 19, nos escadrilles de bombardement ont jeté 600 kilos de projectiles sur le.', gares da Dun-sur-Meusa et Je Mtmimédy et sur des bivouacs près d'Azannes. PARIS, 19 décembre. Il h. p. m., officiel: La lutte d'artillerie a été vive de part et d'autre sur la rive droite de la Meuse, notamment dans U s régions de Bezonvaux, da bois des Gantières et des Chambrettes. Aucune action d'infanterie. Sur le reste du fiont, actions d'artillerie intermii-: tentes, PARIS, 19 décembre Officiel: Armée d Mrieui. Aucun événement de guerre important à signaler (itir ie front de Macédoine. au sues PETROGRAD, 18 décembre. ~~ Officiel : La partie de tranchées d'une de nos compagnies, occupée hier par l'ennemi près de Mali Porsk a (U' reprise par nos troupes, de telle sorte que la situation primitive a été > établie. Dans '.a région de Boldury, un ballon captif enne. ml enlevé par le vent a passé au-dessus de nos lignes, On ignore où il a aiteiri. Sur la Jiarajowka, nos éclaire tu s ont mis en fuite un fort détachement allemand pris de Herbatcf ci ont fait des prisonniers. Dans ia vallée d'Uni, nos troupes ont pris une crctc de colline cl 25 soldais, et se sont emparées d'une miiraiUeuse et d'une grande quantité d'armes. A l'est du village de Giashiiitc, nous nous sommes emparés de plusieurs hauteurs : rions aivns fait prisonniers 3 officiers et 21 soldats et avons capturé une mitrailleuse. Nous avons repoussé des contre-attaques.Dans la région à l'oi cst et au sud-ouest de Rini-nicuSarat, entreprise de patrouilles. Dans la région da la gare de l'ilipesci et du village de Batoyon; notre feu a enrayé vnc attaque ennemie,ITALIENS ROME, 19 die. — Officiel du 16 décembre : Au front du Trcntin l'activité d'artillerie ennemie n cté plus forte dans la répion du Pasubio ci sur le haut-plateau d'Asiago Notre artillerie a entravé /es mouvements habituels de i'ennemi dans l Aslico Supérieur. Sur te Civso un de nos détachements s'est empa-ïr par surprise, d'une coiline dans la région sUué-e Sir sud de Boscomnlo (Ihrdi I.A>g ). AKoLAâS LONDRES, 18 déc, — Officiel du soir : Au sud d'Armcntièfes, ta nuit dernière, nous avons attaqué à l improviste tes tranchées ennemies, oû nous avons fait des prisonniers et tué un certain nombre d'ennemis. A part cela tien d'imporUwt à stgruRcr, ta vâ!lee"de''l'Ancre cl 'près Se Uoos.' LONDRES, 18 déc. — Officiel de l'Amirauté : Le vapeur briitanique « Russland », aijecic au transport des chevaux et jaugeant brut 8,825 tonnes, se dirigeait à vide, le 14 décembre,vers l'ouest, lorsqu'il fui coulé par un sous-marin, dans la Méditerranée : 11 hommes de l'équipage e( 17 muletiers américains ont péri. - — Ltjtfuaa»»» — Deraieres Dépêchés Lu Uoumanie et. Vc idun. Malgré la pluie et ies chemins tôtremp. s la poursuit; ea Vaiachie orientais tait do rapides progrès. Les débris de 1 armée roumaine sont reiou.és sans répit dans un carré n excédant , ar 60 kilomètres de laigeur, limité à l'est rar ies marecages du Danube, à l'ouest rar ia chaîne des Cajpa-tiies eî au nord rar le Sareih. Une résistance eiti-cace dans oes pjaines qu fiu\,st> ia rivièi. Buzeu, est peu probable, depuis que cette rivière a été franchie sur un iarge iront. La seule grande vide que les Roumains occupent eans cette :égu>»i est Ramnicu-Saraî. Les villes de Biaiia, Galatz et Foc-saui appartiennent gôogr&p&iqcsmeat et sînu'gi-queraer.t à la position da Serctïi. Dans ia Dobroudscha ies Bulgares ooî raiouié les Russes jusq.i au sud de Babadagh. Le front des alliés a maintenant subi un raccourcissement minimum de 900 kilomètres. La situation sur le th&urc de la guerre .occidental, à part des combats focaux, est inchangée. L'avance des Français n'est qu'nae déjaMstratkm politique,et ne peut exercer d'infiuccee sur Fer.<,embla de la situation. Le bhan de i'anace i&iô ne se trouve pas amé-iioii pour ies Français par cc «finiras «accès local. Après des eoiabate ;.s-igiaats e.vî om dus- d-. ;> .pus, c> .fet. i'cî-n. .-ragfarscb d&s pitis îpus'iiss, ie front tant en 'Fraace <iu'e-n Be-lgutue, est resté, part des altérations mirâmes, ie mfsae qo'en décembre 1915 . Londres, 18 aéc. —- Le tepr£su:\jipt du « Daily Chrouicîo » au front de Verdun, tnande que des chutes, de neige ont eu lieu le 18 et omcontîaaé le 17 au front d; Verdun. Le terrain conçois n'est qu'un marécage, où l'on ne pourrait creuser en ce moment la moindre tranchée. L'enièveateat des blessés est excessivement difficile et le ravitaillement des troupes en vivrt.-> et en eau, constitue «n travail gigantesque. Grise ininisteriiito en ï <~if<w. Berne, 18 déc. — lîn résumant les dâ«i ses opi-ntons françaises au jet de ia sitcatîcn parîemen- ! taire en France, i' « Echo de Paris » dit ce qui suit : La crise ntinistéiselle n'est pas terminée. ï„<>. Ciiam-fcre n'est aucunement disposée à accorder au Gouvernement ies pîeins pouvoirs ludispsnsabSes à ' une prompte action qu'on exige de lui. Le Sénat prépare peur mardi une heure difficile à Briand. Berjn, 10 déc. — Le correspondant à Paris du « Corriere délia Sera >» confirme à se-u journal, d'après la « Gazette de Voss » qu'il est absolument impossible que ie g.-nverneœént de Briand survive à la séance du Sénat de demain. Il donne un résumé de l'opinion au sujet de l'impression 'site par ;a proposition de pal::. Ls France p-nraît apparemment d'accord pour ne pas= conclure la paix. Mais on n'est pas d'accord au sujet du genre d'opérations militaires futures. Ce qui est intéressant c'est que la nouvelle de la proposition de paix aHer.v.nde a fourni l'occasion bienvenue au gouvernement français de soumettre sa situation vis-à-vis des ariiés à un nouvel examen. La France a attribué -aux adiés, sans modifier sss opinions loyales, son relus volontaire de commencer des négociations avec l'Allemagne . Comme l'annoncent les journaux de Lyon, le député Abel Ferry, un des chefs de l'opposition à la Chambre, a déposé une interpellation sensationnelle, dans laquelle il a qualifié d'insuffisante la participation des troupes anglaises dans la lutte en France. Ferry dit dans ia justification de son interpellation . En réponse à la demande de la commission de l'armée au sujet de la coLafroration des aliié-s, nous n'avons reçu aucun renseignement du gouvernement. L'insignifiant renfort du contingent de troupes au front français, qu'on nous fait entrevoir, ne peut nous satisfaire. L'histoire apprend que dans les graiids traités de paix, les nations ne sont pas jugées et traitées d'après les services rendus, mais d'après les forces disponibles a cc moment-là. V la Chambre des Communes. Londres, 19 déc. (Reuter.) — Benar fcaw a déclaré que l'Allemagne donne l'assurance que îe capitaine B'.aikie ne partagera pas le sort du capitaine Fryett. Le ministre de la marine considère le «Calecionia > comme un croiseur commercial armé. Le capitaine Blaikie u'aurait fait que son devoir en cherchant à battre en brèche un sous-marin. Le sous-secrétaire à l'agriculture VPïnîrey communique que le gouvernement serait d'avis de garantir un prix ferme pour le froment durant la saison de 1910-17. Lo discours do. Ltoyil George. Londres, 19 déc. (Reuter.) — Le discours de Lloyd George était attendu à la Chambre des Communes avec ie plus grand imérôt. La Chambre émit au grand compict. Le Premier n fait les déclarations suivantes . ■f| - _ & ï-i'otre réponse aux Vopositions adema&ues se-ra donnée de plein accor) avec nos aUiés.Celui qui s'aviserait de prolonge r ta guerre à la légère,chargerait son âme du poidt d'un crime, mais celui qui renoncerait à la lutte s. sis avoir atteint le but, en porterait ret^nnellement. 'a resoonsabilité, _L'ac-rait que nous mettrions notre t?te dans tm coilet avec une corde. Tant que ie dommage Vest pas réparé, Ja paix est impossible. Les A Liés ont fait la guerre pour défendre l'Europe contre un coup de main du militarisme prussien. Il leur faut les garanties les pius complètes que cette tasfe ne puisse plus jamais troubler la paix de l'Europe. Nous préférons compter sur notre armée iu>a brisée que sur une parole brisée. (Applaudissements.) Dans peu de jours, ies Alliés donneront une réponse formelle. La grossière erreur oe Roumanie a été un malheur, mais au pis-alltfr elle ne peut que prolonger la guerre. Afin « empôcner que la situation en Roumanie ne devienne pire, j ai pris des mesures énergiques tu Cièce, qui, je i estime, ont été efficaces. L Ang cterre a résolu de reconnaître les agents ae Veniz.los. je suis persuadé de la victoire finale, h condition que la nation soit animés du même esprit que l'armée au front. » Dans la suite ultérit ure de son tiscours, Lioyd George s'occupa de la question da nvitafliement. Il adjura la nation de soutenir le gouvernement aiin de répartir les vivres de telle façon que personne ne souffre de la faim, parce qu'ut autre aurait davantage. Le peuple devrait décréter un jsfine nat.o-R&i-pendant la guerre. Si .a nation entière ne prend à sa charge une partie du poids de la guerre, elle ne retirera aucun profil du triomphe t.nai. Le gouvernement serait d'avis de nommer fans retare un directeur tu service natit-nal, auquel géra subordonnée la branche civile ar jet que militaire du service national générr1. Touteîais les deux services seront complètement distincts. En ce qui concerne le service civil, le gouvernement est d'avis de commencer par la classification de toutes les entreprises iad^s.rieligs, aux lins de savoir si elles ont une Im^srtsaçe. pour la guerre eu nen. Lloyd Cteorgc paf. <u*smÎK k la qnesiio» des txs-tuiies et di1 1er pré^ onti^ si let dt-5 progrès et du éOiiSs- -«Itèrset**- dr i» -guerre, de la manière la r':;r- ap-ropriée. Il est d'avis de convoquer à bref céiai use eonltrence du ro>aume aflo de mettre le domUilon au courant cte toute ia situation.En ce qui concerne les relations aveu les Alliés, Lloyd George a déc'arc çji'cn devait ce «oncertc; davantage et a.cir moins îe senune&t que chaque pays doit avoir son front propre à surveiller, il faut inaugurer un système cc communauté. Finalement Lioyd George dC-c'ara que la plus douloureuse exparienees qu'il avait eue de sa vie, avait été de devoir se séparer d'AsquIrh, après avoir travail; ' durant de?, années sous ses orores et qu'il n'avait jamais eu «a dref plus expérimenté ni meilleur. Après que ! ioyd Georg.' r „t termr'né, AsquMt se leva au premier bnne de 1 opposition et déclara que son premier devoir était de remercier de tout co.ur Lloyd George, pour avoir voulu accepter le premier poste au: service de la Couronne. S'il parlait du ha- : de l'opposition, ce n'était pas parce qu'il veut être le chef dû l'opposition, car il n'y a pas d'opposition. Son seul désir est de mettre tou-jou' S à son service ce qu'il possédait d'expérience. Le dernier gouvernement n'a pas cessé de poursuivre la continuation efficace de 5a guerre. Il se peut qu'il ait fait des erreurs d appréciation, mais en fcu. de négligence ou en lutteur, H n'a rien ;< se rapprocher. Asquirb pr>ssa ensuite en revue ies questions qui intéressent le gouvernement au point de vue de la guerre sur terre, sur mer et sur le terrain commercial. Lloyd George a fuit ses déclarations durant la seconde lecture des prépositions cc crédit. Il n'y eut qu'une courte discussion au sujet des questions ouvrières en Irlande, à la suite de laquelle la proposition fut adoptée en seconde lecture. Lloyd Ceci go déclara ensuite qu'il était ccn-vaù.cu que la manière dont îe Cabinet c été formé, était ia plus : ppropriee pour atteindre le but de la guerre. La situation c: 'ge uue solution rapide. Par leur lenteur -es Alliés s. sont attirés malheur sur malheur. Le contrôle parlementaire ne sera pas affaibli par le nouvel état de choses. Au couis de ia guerre, la navigation, qui en est l'artère vitale, sera améliorée. Le gouvernement espère que sous peu il ne pourra pas seulement exposer des plans, pour donner aux navires dont on dispose la plus grande aptitude de service possible, mais encore pour en construire de nouveaux, afin de réparer les pertes subies. La Bessarabie, zotm de yucive. Oa ma: ùu dj PéUogrnd aux journaux .. uis-sûa qu'.- ia II :-isarobie ainsi que* les torjt« i:rcs do la Mer Nrô e pût été déclarés zôse do guerre. Autour du couyiés ilo. socialistes de Sa Seine. Paris, 20 décembre. — Au sujet de la réunion de la fédération des unions socialistes ^ Paris, on .u:rcor>û quelques détails qui s eût intéressants «a ce sens, qu'ils prouvent un revirement dans l'attitude adoptée jusqu'ici vis-à-vis de la guem* par le parti so-c'iàliste. l.ors' des précédacdes déli&écations . des congrès socialistes, m distinguait trois groupes parmi les rnombreo dm parti : ii droite se trouvait le groupe gouvcracrrHur>ai, ayant à sa lèlft M. Renaudei, à gauche le petit group-e des sociaiistes de Zimtnerwaid, et entre les deux il y avait un groupe dirigé par h député 1/Onguet, qui, tout on soutenant la coopération ii lu ri .-f>etior- de ta guerrf, préco- n-satt rAuKaojis la reprise û.s roiativ/us tu- i « alistGs internationales. Au Congrès pansat-n I de samedi et de dimanche on a assiste a un événement significatif : tout'C la droite, qui jusqu'ici penchait pour le gouweroeinect, est. aflée gonfler le groupe Longuet.^ Ceg deux <5Kfii8*Yrf efffh• n'ft'àîofTqù; IftjâTcïïtifgéo*,dvTeîa-lx>ration de l'ordre du jour à prendre vis-à-vis de l'offre de paix. En conséquence, l'ordre du jour, demi le texte a été publié, a été adopté par 1026 voix. La minorité dfc 403 voix ne s'est nullement opposée h rocloption de cet ordre du jour, mais elle avait défondt! celui des . ocini des de Zimmcrwald. Mort d'un rviatoiir français. Paris, 20 décembre. — t.'Aguncfc H a vas annonce que le eupitaine-aviat-eur Baauchamp, qui n de»mèremouit effrctué un raid au-dessus de Munich et du Nord de Iliade, a été ahadu au cours d'un combat uér,fcii près de Doimu-tuoait; l'appareil-c.-.t tombé derrière les iigm» françaLses. Les U'oulUes en Portugal. Londres, "M dée«rnare. — L'Agence Ha vas apprend de Madrid que, d'après ua-e dépfcorie de Lisooinne, Ions les aiagaswM de la ville «oui fermés. Des patrouittes de Ctivalerk; traversent la ville pour empêcher ies russeuubje-Oients. l.o 18 au matin le temps pluvieux a empêché des inairifeblations, ruais dans la snjiée, il s est produit quclq'iies incidents. I.h Chambre et l'impôt sur le revenu cri Franoe. Paris, 20 âéfo-mare. — Les J.^itxiaux suisses apprcti'n'&at de Paris que la Chambre a adopte uuid-i par 47ê voix contre 5 le texte du projet de k>, sur la mise c-n vigueur uatné-diate de l'impôt stu- 1e revenu, proposé par le gouvcrnemciitai et aprouvé par ia commission lir.ancjère. M. flibot, minietre dos fuiances, a j i >pO; • rétabl isejaent d'un i iq«Vt qui frappe-rai-t -de 10 p. «. les revenus dis grandes formules. Ivu outre la lot prévoit lu déclaration fiscale Obligal-cut, sujette à vérificàtio-a uiterïeu-4«; ministre des dnauses -a c.u «e pas j>ou-voir al! -r p us îom et a combutUi une motion p. v,posant l'imposition des gros revenus jusqu'à eewesrPÉsfioa. de 25 p. <; '-Cette -motion a é'é ro/.'ée par Kit \ g::: contre 1C3. Irtsroui î ri'ma jmrli r.r.v.'îtiiiî. Judla..-t!aJ-. Rot-rvù -m, 20 dée rnbre. — M. Solde-' • r, ne mhre du parlement -néerlandais, a dit da>os une allocution qu'il avait appris que la Suisse a?as-: que les états Scandinaves' àt-Taàeht km-r- -ix d'Offrir 1-eu.r médikdion cri vue de la paix e: dé'ireraijnt voir la Étrifecdd se. joindre à c-dx. Dans cet ordre d'idées, il a Amis le ..«ou que le gouver-iôm-ent néerkmdais montre une p.us grande activité. I.es évènwnenSs rnilHairé« du îa semaine Unissant le 1(1 décembre î^lfi. Le calme qui s'est rétatJli à la Somme fia novembre, a persisté également ff. semaine écoulée. Le feu d'artillerie a été un peu plus animé pat-moments.L'activité de l'artillerie et des patrouilles a été plus vive également sur d'autres points du front. Près de verdun. les Français ont fait preuve d'une activité animée. Le feu de l'artillerie ennemie contre ies positions allemande? à l'ouest et à l'est de la -Meuse a été \iolent. Tandis que les attaques françaises sur la rive occidentale de la Meuse contre la hauteur 304 furent repoussées, les Français prononcèrent une heureuse atltaque, vigoureusement préparés, sur un front large par toute l'artillerie de la forteresse et appuyée de forces considérâmes, contre la ligne Louvement-Chambrettes-t-'erme-ouvrage Bezonvaux. Cette attaque avait probablement des rapports avec le changement dans !e commandement en chef français Nivelle, qui a commandé jusqu'ici la deuxième armée française près de Verdun, et reprenant le commandement de toutes les forces françaises au front du nord-est et du nord, a amené ici, où il commandais jusqu'ici, toutes les divislonsi disponibles.Sur les autres théâtres de la guerre, les puissances centrales ont enregistre des succès. A l'est et dans les Carpathes, elles repoussent toutes ies tentatives d'attaque des russes. L'offensive de décharge russe se transforma de plus en plus en petites poussées isolées. Ici également, nous percevons la même aprarition que sur tout le front oriental, c'est que les troupes des puissances centrales passèrent de la défense à d'heureuses contre-attaques et à des poussées en avant. Au front macédonien, les Français, les Serbes, les Italiens et les Russes n'ont remporté aucun avantage dans leurs attaques, abondantes en pertes, des deux côtés de la Cerna. La poursuite des troupes des puissances centrales en Roumanie a rencontré à ia Jalontita une résistance momentanée, opposée par i'arrière-garde de troupes russo-roumaines en retraite et par les nouveaux renforts russes. Cette résistance a été brisée. Des forces bulgares ont franchi le Danube près de Silistria et de Cerisavoda. Dans une poursuite acharnée, la De année atteignit le 0 décembre Buzeu eî emporta le passage du secteur du fleuve du même nom dans Ja direction de Rimnicul-Sarat. Plus à l'est, des forces allemandes ont également franchi le Calmalujul. Plusieurs milliers de prisonniers sont encore tombés dans leurs mains, portant le chiffre total des prisonniers roumains à 166,000 hommes. Sous la pression de ia poursuite ininterrompue, les forces russes se trouvant dans ia Dobroudscha, ont également évacué leurs positions et s© sont retirées dans ia Dobroudscha septentrionale. Les troupes coalisées qui les y poursuivent, ont franchi la ligne Cogealac-Harsova. Dans l'ensemble, les troupes des puissances ccn. I traies ont occupé jusqu'au 15 décembre 70,000 fcPL carrés du sol roumain. Au front italien, la température de plus en plus défavorable a restreint 1 activité combattive. En Mésopotamie, une offensive anglaise a commencé à l'est oe Kut-el-Ainara ; «ras ne possédons i usa nouveTres détaillées a ce sujet. \ A flOS ABONNES !™"1 | Nous rappelons à no-, abonnés qu'avec le 1 a fct janvier commence un nouveau Uimestre. | S On peut s'abonner c,ès maintenant dans tous | Ses oureaux de poste en i-,fcHiSQuiï et à | au prix tie Fa*. 4.5» ©y M. 3.60 1 ■ janvier au itt Bien spécifier si on désire bd. A ou Ed. B. | | fr>fjjsjs. — Chaque quittance de la poste, | preseuiee à nos guicneis ou envoyée par I tre uoune droit a un rembourseront c. | ÎDE^jfcCftMS (Reproduites de Vcaitioa préccc w f^i situation on Grèce. Rotterdam, 19 aec. —• On annonce do Créée au «Daily Citronicle» que 3000 vrn«"-dstC3, accusés de haute traoison, ont été arrêté: à Atlièae-s. Le journal annonce en outre qu'Atuènes ooit se résigner aux rations de pain à ia suite au blocus. Athènes, le Pirée et d autres villes ne pff ¥'.•lieraient du froment que pour quinze jouis. Bénin, iy dec. ~~ On manue de temerdam au «Bsriiner Lokai Anzeiger» : Le «Dai.y Ciitoniele» annonce de urèce que 3000 véaizélrstes ont é.é arrêtés à Athènes, pour haute trahison. Le jotuna! ajoute que, par suue cm blocus, les rations ne pain ont été introduites. A Athènes, au Pirée et dans ies autres villes il r: y aurait que pour quinze joars d© céréales à pain disponibles. Le sort d'un traître. Londres, 19 déc. — L agence Renier apprend d'Athènes que le roi Constantin a donné l'ordre d'arrêter Venfeelcs, du chef de haute trrKîtm. Comment on écrit l'histoire. Frontière ouest, 18 déc. - ■ Reuter cc ■ -rs : ra — conter toutes sortes d'atrocités qui, d'après des sources soi-disant autorisées, auraient eu lieu dans ia Vieiije-Crèce. C est ainsi que 2 à 300 vénizéds* ' tes auraient été tués et que 3,000 auraient été- arrêtés.Des mesures auraient cté prises à Athènes pour se défendre contre le blocus. La cherté des vivrez devient générale. On croit qu'à Athènes et su Piiô», il y a du pain peur 40 jouis; il y a encore suffisamment de viande et de légumes. Des fugitifs de Vols», racontent que des officiers grecs Gnt saisi à Larissa, Vola et Trikaia, des cartouches et des munitions qui se trouvaient sous ie contrôle des alliés, (tl sagit vraisemblablement de propriété grecque, ravie à nouveau aux voleurs de la Quadruple Entente.) Les officiers alliés chargés du contrôle furent mis à la porte et le consul français mis en état d'arrestation. Des Anglais furent insultés et traînés à te,-, de leurs navires. Le bureau de contrôle anglais k Veto, fut pris d'assaut. Des véaizélistes et deux soi-dats français furent assassinés en pleine rue. (Ga voit que Reuter fait son possible pour faire eora< prendre aux neutres que le blocus est nécessaire.) Bruit d'occupation de Zantc ©t Céphalonte. Berce, 18 déc. — On mande d'Athènes au « t_.or-riere délia Sent » que d'après des informations, non confirmées jusqu'ici^ les troupes vénlzéastes auraient occupé les îles de 2?ante et de Céphslonie. Cette information a fait une grande impression à Athènes, parce qu'on y croit que cette occupation est la suite d'un accord intervenu entre les autorités franco-anglaises et Venkelos. Le couronnement du roi da Hongrie. B- lapesth, 18 déc, — Le président des ministre. comte Tisza a communiqué à la Chambre des députés que le couronnement aurait lieu le 30 décembre. Il estime que la Chambre des députés doit prendre certaines mesures et procéder à l'élection du faisant-fonctions de paladin qui, de concert avec le primat posera ia couronne sur la tête du roi En outre, une députation sera élue pour saluer le roi lors de son entrée solennelle et îs prier d'ac cepter le couronnement et do communîquer à la riine l'autorisation du couronnement. LA PAIX. La remise «le ia note j> Paris. Paris, 19 déc. (Havas.) — Le ministère des Af- . fasrcs Etrangères publie : Le conseiller de légation des Etats-Unis a remis au ministère des Affaires Etrangères !a note du gouvernement allemand annoncée par le Chancelier de l'Empire. La note allemande, qui n'est rien d'autre que le texte lu par le Chancelier de l'Empire dans son discours du 12 décembre, ne contient qu'une proposition générale sans indication aucune de conditions de paix déterminées.La remise a été faite sans commentaires. Sonnlno et la note de paix. Rome, 19 déc. (Ag. Stefsni.) — Répondant à plusieurs orateurs, Sonnino a fait hier une déclaration au sujet de l'interprétation du gouvernement concernant la signification de 1a démarche des puis, sances ennemies pour l'ouverture des négociations de paix et de la note des Etats ennemis, dont îe texte a été communiqué à la Chambre. Sonnino déclara : Il n'existe pas de propositions déterminées, eu .dehors de la proposition générale, pour l'ouverture des négociations de paix. Si des propositions avaient été faites à cet égaid, nous délibérerions sur ce qu'il v aurait ?» faire. Ii ne serait pas pratique et .< 3"° Année ■ N. 803 - Ed. 1 CI||Q CHT(neS Jeudi 21 Décembre J916

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