Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 December 1914
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s.n. 1914, 11 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2n4zg6gz0d/
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LE BR UXELLOIS ABONNEMENTS ; 1 an . . . 20 fr. 6 mois 12 fr. 3 mois ... 8 fr. 1 mois , 3 fr. Journal Qaotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité : 45, RUE HENRI MAUS, 45, BRUXELLES ANNONCES ; Faits Divers ligne . , , , 2 fr. Nécrologie . , . , I fr. Petites annonces » .... OJ-O 25' Liste officielle et Mite des prisonniers belges se trouvent en Allemagne BULLETIN DU JOUR La Pologne Grandeur et décadence. — Les fatalités de l'histoire Au moment où Loch, cité industrielle de 42-5,000 âmes, située sur la Lodka, en Polo• gne russe, apparaît en vedette d'actualité comme centre de la grande bataille qui vient de se terminer par la prise de cette ville, il nous paraît intéressant de rafraîchir les souvenirs classiques de nos lecteurs sur ces régions qui nous semblait,à nous,Belges casaniers, situées au bout du monde. La guerre nous apprend la géographie et l'histoire trop oubliées. Lodz notamment et Czenstochau, sa voisine, comptent une nombreuse colonie de Belges, qui y occupent dans les fabriques — plusieurs^ firmes belges y ont des usines et des succursales — des emplois de premier plan et y sont fixés avec leurs familles depuis plus de 30 ans. Le Polonais est de race slave avec pourtant un idiome particulier sonore et à con-sonnances polysyllabiques. La littérature nationale et sa poésie vivent surtout des souvenirs d'un passé glorieux. L'ancien Etat de Pologne. était borné au Nord par la Prusse et la Baltique, à l'Est 2>ar la Russie, au Sud par la Hongrie et la Turquie (Dniester et Carpathes), « l'Ouest par la Prusse (Silésie, Brandebourg, Pomé-ranie). Cette vaste contrée aux frontières presque partout ouvertes,à l'Est et à l'Ouest, forme une immense plaine partagée par des {•olliibci 'ptu élevées entre les deux versant: de la Baltique 1 r~rî"tifi'fery cl de il- 'mer :.oirc (affluent du f Dniester et du Dnieper). L'actuelle Pologne, officiellement appelée province de la Vistule, constitue un gouvernement général d'une superficie de 127,319 kilomètres carrés où vivent 9 millions et demi de Polonais russes, que les trois partages successifs du royaume de Sobieski ont séparés de leurs frères de Galicie autrichienne et de ceux de la Silésie (Posen). En y comprenant l'anôien grand-duché d'e Lithuanie (Wilna),la Volhynie (Jitomir) et les autres contrées jadis polonaises, on arriverait à une population <Fenviron 25 millions d'autochtones. Le royaume de Pologne fut fondé au IXc siècle. La première dynastie, celle des Piast, fut remplacée en 1382 par celle des Jugulions, qui reculèrent leurs frontières jusqu'au delà de la Dicina et du Dnieper, et qui s'éteignit, en 1572, avec Sigismond ou Auguste 1", lequel mourut sans postérité. Devenue alors élective, la couronne échut à Henri de Valois, qui devint bientôt roi de France. Jean Sobieski, le plus brillant de ses successeurs, vainquit les Turcs, sauva Tienne et donna à sa pairie un éclat incomparable au XV11° siècle. Moins de cent ans après, les dissensions intestines des grands aboutirent à la guerre civile et la ruine irrémédiable du royaume commença. La confédération de Bar (1708), dirigée contre les Busses, eut comme résultat, en 1772, un premier partage de la Pologne entre la Russie, la Prusse et l'Autriche. La guerre civile de 1792 fournit à la Russie le prétexte d'une intervention nouvelle, et?, l'héroïsme du général Thadeo Kosciusko, nommé dictateur, ne put empêcher un second, démembrement en 1793-1794. Ecrasé par les Russes à la bataille de Maciejowice (4 octobre 1794), il s'écria: « Finis Polo-niae! C'est la fin de la Pologne! » exhalant par cette exclamation, restée légendaire, l'expression suprême de son désespoir et le renoncement à sa foi dans les destinées de sa patrie. Malgré ce « blasphème », qu'il nia, les Polonais le vénèrent encore aujourd'hui. Le tsar Paul 1°* le remit en liberté et, retiré des affaires publiques (1746-1817), il assista au troisième et dernier partage entre la Russie, la Prusse et l'Autriche, qui raya la Pologne de la carte des nations.En 1807, par le traité de Tilsitt, Napoléon I" rendit une indépendance éphémère à une petite portion de la Pdlogne qui fut détachée de la Prusse et érigée en duché de Varsovie, sous la souveraineté du roi de Saxe, Frédéric-Auguste. Les traités de 1816 réunirent ce duché à la Russie qui octroya aux Polonais quelques libertés illusoires. A la nouvelle de la révolution de juillet 1830, qui renversa à Paris Charles X, une insurrection nationale éclata en Pologne. Elle fut cruellement réprimée et noyée dans ^ des flots de sang. « L'ordre règne à Varso- 8 vie! », annonçait à la Chambre française le :l général Sébastiani, ministre des affaires * étrangères. L'ordre régnait, en effet, dans c' cette malheureuse capitale, mais c'étaient, a dit Th ers, l'ordre et le silence qui régnent I c parmi les tombaux. La persécution la plus odieuse commença. Li Des ukases enlevèrent à ce malheureux pays tout ce qui pouvait lui rappeler son indé- 0 pendance. En' 1863, une nouvelle révolte 11 éclata. L'héroïsme des Fauch-eurs de la Mort ne put suppléer à leur petit nombre. En 11 moins d'un an la révolte était écrasée sans merci. Depuis lors, en dépit de toutes les prpmes- c ses d'Alexandre II et de Nicolas II, en dépit même de la révolution octobriste, la Po- ci logne continue à être traitée en paria par les r Russes. Aussi le fameux manifeste « libérateur », par lequel Nicolas II annonçait, il ^ y a deux mois, la reconstitution d'un « royaume de Pologne autonome » a-t-il été accueilli avec une méfiance que justifient , largement tous les parjures passés des tsars envers les peuples asservis. Le Sénat de Finlande n'a-t-il pas, tout aussi vainement pro-testé, Van dernier encore, contre l'étranglement de la constitution de ce grand-duché, (j dont Nicolas II avait, a son avènement, juré d< respecter la charte héréditaire. Il en j i sera,de même, disent, le- Polonais de <• '%* ' " —prmr.tso ■ /7rv..h''Si cte a-. -.- 1««ov ..--wt- j s grande Pologne ». Ce n'est probablement j qu'une grossière malice cousue de fil gris, jetée comme appât aux Polonais. Le tsar en sera probablement pour ses frais de manifeste, car aucune révolution nationaliste n'a éclaté jusqu'ici. Cette magnifique plaine de Lodz est 'maintenant transformée en champ de carna- c ge et l'un des districts les plus florissant; ® de ces régions ruiné vraisemblablement pour longtemps. . . ——— L'ACTUALITE | Le Sort des débiteurs après la guerre ; Parmi les graves questions qui se pose- • ront au lendemain de la guerre, figure | l'établissement juridique des rapports entra créanciers et. débiteurs. Il est intéressant de : noter la manière dont l'Angleterre a, dès a i présent, envisagé la solution de ce problème. Il importe de nej pas laisser à la merci de créanciers intraitables les pauvres débiteurs mis dans une .situation pécaire et d'empêcher les débiteurs d'abuser des circonstances pour refuser ou retarder des paiements qu ils seraient en état d'effectuer. Le moratorium anglais a expiré le 4 octobre, mais le délai, annoncé par proclamation, a été prolongé pour toute la durée de la guerre et six mois après la conclusion do la paix. Le nouveau régime d'équilibre financier comprend les saisies-arrêts, l'arrêt d'ordres en voie d'exécution, la main-mise sur les appointements do fonctionnaires d'une manière équitable, le respect des cas de détresse, les annulations et résiliations de ; baux, les liquidations de dépôts, les nantissements &t saisies de marchandises, etc. ' Dans chaque cas lui soumis, la Cour doit examiner si le débiteur est dans l'impossi-! bilité de s'acquitter immédiatement par ; suite de circonstances directement imputa-l bles à la guerre, pt s'il y a lieu de lui accor-• der un délai pour se libérer; elle peut alors, - en tenant compte des circonstances et des situations, différer l'application des mosu- - res coërcitives légales pour un temps déter- - miné et suivant les conditions qu'elle juge- - ra équitables. Les larges pouvoirs qui lui sont conférés permettent aussi a la Cour des i Comptes de proroger le payement des rentes e et intérêts, d'abréger le délai des polices e d'assurance vie et d'arrêter la saisie des | Hast Guerre COS MÏÏNIQUÉS FRANÇAIS 7 décembre (15 heures). — Non loin de la. maison de passage au canal, dont la prise a été a inoucée hier, notre artillerie lourde a détruit un blockhaus allemand. L'ennemi tenta à diverses reprises de reprendre Wal-denbreeht sans pouvoir y réussir. Sur les autres parties du front, même à l'Aisne, calme complet. En Champagne, notre artillerie lourde a bombardé avec succès les batteries allemandes. Dans l'Argonne, les assauts de tranchées continuent. Nous progressons lentement en repoussant les attaques allemandes. Dans la contrée, au Sud-Est. de Yaren-nes, lions avons légèrement progressé. L-'artillerie ,i été obligée de cesser le feu. Sur le restan î du front rien de nouveau à annon- . cer. Paris. 7 décembre (23 heures). — Rien de nouveau à signaler; sur tout le front règne un calme complet. Paris, 8 décembre (15 heures). — Les Allemands ont montré hier, à l'Yser et autour d' '"près, une activité plus -grande qu'aux jours précédents. Notre artillerie a répondu avec succès au feu des Allemands. Autour du village de Vermelles, que nous av.; us pris, on s'est battu pendant deux mois av.v opiniâtreté. A l'Anne et en Champagne, des duels d'p^jR'-^L'ei >cl^eiîieilt eurent lieu. ^ 1 ■■ -' j ~ "-'fermojL"lit-uiémis t> K ut i., ,. : . do terra & . COMMUNIQUÉS EUSSES De la. frontière néerlandaise, 7 déc. : On mande officiellement de Rétrograde, en date du 6 courant : Les combats violents sur Le front, près de Lowitsch, et particulièrement dans la contrée de Lodz et sur les routes de Petrikowa, continuent. Le -1 courant nos trains blindés, protégé.? par la bru me, ont heurté sur la chaussée de Pabiaiiii-za, à Lask, une forte colonne d'ennemis qu'ils ont dispersés par le feu des mitrailleuses et des canons; l'ennemi a subi de grandes pertes. Sur l'autre partie du front il n'y a pas de changement significatif a signaler.marchandises par le système dit « hire pur-chase » (achats à terme). Mais avant d'obtenir un délai quelconque, le débiteur doit prouver qu'il a été désavantagé suivant les règles déterminées par le décret. Ce dernier prémunit aussi les créanciers contre le danger de la faillite. Voici le passage concernant ce point spécial : « Lorsqu'une demande de mise en faillite a été présentée contre un débiteur et que celui-ci prouve, à l'entière satisfaction de la' Cours de Justice compétente en matière de faillite, qu'il s'est trouvé dans l'impossibilité dè payer ses dettes par suite de ^circonstances attribuables directement ou indirectement à la présente guerre, la Cour peut, avec pleins pouvoirs discrétionnaires, après examen de toutes les circonstances du cas et. des situations respectives des deux parties, arrêter les poursuites pour un temps déterminé et les so'umettre à telles conditions que la Cour jugera convenables. » Ainsi les débiteurs arriérés sont efficacement protégés, et les créanciers ne peuvent être dupés, vu les pouvoirs d'appréciation de la Cour. 11 y a lieu de noter que le décret figure dans le mode adopté par le Trésor public, la Banque d'Angleterre et le Stock Exchnnge pour la sauvegarde des bons du (Stock Lx-cliange, et que le Comité général du Gouvernement. (Chambres) a ordonné que les fabricants en gros et les directeurs acceptent la responsabilité pour toute dépense légale de toute personne intéressée à avoir recours | au décret. COMMUNIQUÉS ALLEMANDS Berlin, 9 décembre (après-midi). — La Ferme Pêcherie, située à l'ouest de Reims, a dû être bombardée par nous, malgré que le drapeau de la Croix Rouge s'y trouvât hissé. Il avait été établi d'une façon indiscutable, par une photographie d'.aviateur, qu'une lourde batterie française se cachait derrière la ferme'. Dans la région de Souain et des localités de Varennes et Eouquois, à l'extrémité est de l'Argonne, les attaques françaises ont été repoussées avec pertes pour l'ennemi. Dans la forêt de l'Arg-onne même, nous avons gagne du terrain à divers endroits et fait un certain nombre de prisonniers. Au nord de Nancy, dans les combats annoncés hier, les Français ont eu de fortes pertes; les nôtres ont été peu important es. Rien de nouveau en Prusse orientale. Dans la Pologne septentrionale, nos troupes se trouvent en contact immédiat avec les Russes qui sont arrêtés dans une position fortement retranchée à l'est, de Miac-ja. Les combats continuent, autour de Lo-wiez. Dans la Pologne méridionale, les troupes amstro-hougroisss jet allemandes ont de nouveau attaqué avec succès. Berlin, 10 décembre. — Le général von Moltke, tombé malade pendant ses fonctions de chef de l'état-major a terminé .sa. cure a Hombourg, et vieir d'arriver ici. Son état do santé s'est heure us?») eut amélioré. Ce-, , pfiid.:!jt i\ pt*. v i - : i,w Aussitôt que l'état de sa sauté le permettra., le général von Moltke sera chargé d'un autre mandat. Les fonctions du chef de l'état-major de l'armée en campagne sont définitivement confiées au général von Falkenhayn, ministre de la guerre, qui les avait prises provisoireanent lors de l'indisposition du général von Moltke. L'empereur, toujours souffrant, n'a pu encore quitter le lit aujourd'hui; il a cependant. pu entendre le rapport du chef le l'état-major au sujet de la situation de la guerre. L'Angleterre et l'Irlande Londres, 9 décembre. —- Le Daily Mail annonce que le chef des ouvriers irlandais, James Larkin, organise aux Etats-Unis une propagande dirigée contre l'Angleterre. Dans une réunion à Philadelphie il a prononcé un discours oit il fait appel aux Irlandais pour qu'ils envoient de l'argent., des armes et- des munitions on Irlande pour la journée glorieuse du règlement des comptes avec l'Angleterre. « Pourquoi, demandait l'orateur, l'Irlande combattrait-elle dans cette guerre pour la. Grande-Bretagne? Qu'est-ce que la Grande-Bretagne a jamais fait pour notre peuple? Noxis combattrons pour la destruction de l'Empire britannique et pour l'érection d'une république iiland®-se, et non pour le salut de l'ennemi qui, pendant 700 ans, a couvert les champs de l'Irlande de morts et de dévastation. N«us combattrons pour délivrer l'Irlande de l'oppression de cette ruine pourrie qui s'appelle l'Angleterre. » A ces paroles le public éclata en salves d'applaudissements. Lorsque le rideau se leva, apparurent sur la scène, les armes à la main, une compagnie de volontaires irlandais, et, en face d'eux un groupe de uhlans allemands. Les ' deux commandants croisèrent leurs u-jbres et puis se serrèrent les mains pendant que les drapeaux allemand et irlandais furent-déployés. Le. public chanta le Wcichi ara Rhcin et le God save Irelùnd: * c?fcs S)èpêoS@s Deux aviateurs anglais tués i- Amsterdam, 10 décembre. — D'après les ? journaux anglais, on annonce que lord Annesley, accompagné d'un officier, a'été Première Aimée- — N° 77 Qniotitiiemi 1(> cenUaitoa Vendredi 11 Décemare 1914

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