Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 September 1917
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s.n. 1917, 30 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ff3kw58j3s/
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ITALIEN ROME, 27 septembre. — Officiel : Dans divers secteurs du front du Trent/n et de celui des Alpes Juliennes, des détachements ennemis ont tenté de surprendre nos postes de garde; nous les avons tous repoussés. Dans le tecteur de Marmolata, après avoir fait sauter 'une mine, l ennemi a tenté de nous expulser des positions que nous lui avon-s enlevées la nuit chu, 21 au 22, sa tentative a échoué. Sur le Garso, canonnade ennemie plus violente à laquelle nous avons répondu. Des installations de chemin de fer établies près de Grahovo &jt de Uott'oyiiano ont été bo:nbardées hier pwr nos escadrilles aériennes, ■ qui ont lancé au total 5 tonnes d'ejplosi{s. Le feu de défense autrichien a été très énergique. Un de nos appareils manque à l'appel. Un appareil autrichien,touché au cours d un combat aérien livré près d'Asiago, est tombé en flammes dans nos liynes. ANGLAIS LOA DUES, 27 septembre : Il ressort d'informations ultérieures que ta lutte au front de bataille a été exlraordmaire-vient dure hier après-midi et hier sotr. L ennemi ne négligea aucun efjort pour reconquérir te terrain important 'perdu que nous avions conquis. Entre 4 et 7 heures d u soir qu i ire fortes contre-attaques séparées fwrent prononcées contre notre nouveau front entre Tower Hamlet et la route de St-J uhen-Gravenstafel. Le combat fut très violent. Dans la région au sud du bots du Polygone où des troupes anglaises, écossaires, gaUmses et australiennes, firent échouer des tentatives d'attaque répétées de l'ennemi pour pénétrer dans nos positions, tourtes les attaques ennemies furent repoussées après de violents combats, a-u cours desquels les Allemands éprouvèrent des pertes extraordinairement lourdes sous le feu de nos canons et de nos mitrailleuses. Tard dans la so,rêe le combat diminua par degrés. Nos troupes sont restées en possession du terrain Conquis lu vei'le, Un ïisseeurs de 1. Asquith Londres, 27 septembre. — Extrait d un die-pouirs prononce à Lcetis par M. Asquith : — Un Comité duns lequ.l soin représenté» tous les gra.ads organismei, de t iiti&t s'est donné pour mission, «tu début de cette quatrième année de gueirre, d'exposer clairement e>t sans restriotiioin à l'opinion publique tes buts de guerre des AUiéé : notre réunion d'aujourd'hui constitue un nouveau progrès de la propagande qu'il a entreprise. Ce serait faire injure au pays d'insinuer qu'il eat nécessaire de remonter son courage par une nouvelle démonstration de la justice de la oaïuse pour laquelle il lutte depii.e plus de trois aais et à laquelle il a aaermé au long des mois le meilleur de son sang et de ses plus obères espérances. C'est pour la paix que nous luttons, pour la paix universelle à laquelle il faut tout sacrifier, sauf l<a principes qui en font le prix e.t qui en garantissent la durée en la fondant sua' le roc solide des garanties du Droit îmer-nation-aà. Cette paix-la, il ne faut pas songer à la trouver où on l'a trop souvent cherchée, je veux dire en mettant fin aux hostilités pour ouvrir des négociations, discuter des questions de territoires, consigner finalement ces dis-cusûAons dans des protocoles et leurs résultats dans des traités qui resteront voués au capn os d'une foule de hasards. Cela, oonime ]'a cïsfc 'quelqu'un avec raison, c'est la Bible des fous. On p tut s'attendre moins encore à voir une paix équitable résulter d un traite imposé a.u vaincu par un vainqueur qui n'aurait nul gouci des principes du Droit, qui se moquerait î des traditions historiques et ne tiendrait aucun compte d.s exigences réclamées au nom de Ileur indépendance par les peuples intéressés. Les sod-diLant traités de 1 espèce portent '*n eux-mêmes le germe de leur caducité et n'onit d'autre effet que de préparer sûrement le tfcœ-^ rain à des guerres futures. Nous avens eu un Î exemple frappant de leur absurdité et de leur nulité dans le traité que l'Allemagne victorieux a imposé à la France en 1871 pour s'approprier deux de ses provinces, l'Alsace et la Lorraine, centre la volonté ds leurs populations.Il est du reste intéressant de rappeler au jouid'kui que tes deux p. us grands hommes d'Etat de rAllemagne, B.sniark et de MoLî-he, en avaient, chacun à son point de vue spé-> cial, prévu les conséquence». Bismark aurait ' bien veu*u laisser Metz à la France : ii a dit, ! en effet, à M. Buscii qa il ne désirait pins ■ avoir trop de Français dans sa maison, et moins j de quatre ans apies la conclusion de la paix, i Moltke diiolarait au Reichsitag que i'AIlerna-' gne aurait besoin de rester puissamment armée j pendant cinquante ans pour défendre les pro-I vincfiis dont elle n'avait mis que six mois poiu •< faire la conquête. Il n'est pas de prophétie 1 que l'événement ait jamais mieux confirmée ! Avcns-nous des motifs de croire que l'Aile-'•'] matgne a retenu la leçon? Il y a quelques jours • liions .vons lu la réponse du nouveau ehancs-' lier de l'Empire à la note dti Pape. Cette réponse est pleine de généralités vagues et miel- ; leuses. Ls gouvernement allemand y dit qu'il \ salue avec une particulière sympathie la con-' \ viotion affirmée par le Pape qu'il faut qu'à j l'avenir la. force matérielle des armes soit pri- • mée par la force morale du droit. Il déclare 1 .qu'il se réjouirait de voir la guerre remplacée par des tribunaux d'arbitrage et qu'il donne, j tr-a. son appui à toute proposition capable d'a-. mener cette substitution., à la condition — re- • marquez bien cette restriction significative — \ qu'elle soit oonciliabie avec les intérêts vitaux J de l'Empire et de la nation allemande. Peusvêtre nos deactnciants connaîtront-ils / cet âge d'or, niais je crakrs bien que nous, que j mêmes les plus jeunes d'entre nous ne voient 1 s'ouvrir cette ère die félicité que de loin et rien ; que dans leur imagination. Je prétends que 1 nous ne faisons pas seulement la guerre pour j lia .guerre, mais encore la guerre à la guerre. Pour la première fois da ;s l'histoire du tnon-' de, nous avons l'occasion de pouvoir atteindre 1 l'idéal pour la conquête duquel nos cousins [ d'au delà de l'Atlantique nous ont tendu la 1 main et qui n'est plus seulement une question j de politique européenne, mais qui intérims le , monde entier : l'union d:s peuples dans une ( fédération dont !a justice serait la base et la . liberté la pierre angulaire. La limitation des ; armomeintsi, aussi bien, que l'adopta on d un (système de tribunaux d'arbitrage chargés de IkéBgudre les conflits internationaux et d'em-tjpêcher les guerres d'agress.on, les guerres de 'conquête et tout® la série des folies qui en («ont les conséquences,, constitueront des étapes • eur la route de cet idéal. Au début, et pen-iidant longtemps encore peut-être, il sera im-VjKjfesibl© de renonc.r à user de La force des ar-f'înea ou de la force économique contre les peu ples malhonnêtes et d» mauvais vouloir, mais ] il ne faut pas désespérer de voir peu à peu les violences -et tas moyens coerc.it if .s légaux remiss» à i'arrière-plan et remplacés par un pouvoir souverain fondé sur le bon srns humain.Un tel aoooi-d ns se fera pas eu un jour, mais il en résultera de profondes modifications non seulement dans les relations extérieures des Etats, mais aussi dans leur régime intérieur et dans l'ess nce de la législation à laquelle obéiront les diverses classes sociales dont ils sont composés. U ûet, d'autre part, impossible d'admettre que ce boulevers-ment générai n'aura pas sa répercussion sur le terrain industriel et économique. Aussi bien en quoi, pour ce qui nous. concerne nous et noa alliés, cette guerre différé-telle de ira plupart des guerres du passé? Elle en diffère en ceci qu'elle n a été ni une guerre dynastique, ni une gu£rre capitaliste, qu'elle a éfoé une guerre à laquelle toutes les nations libres du monde ont participé» pour î'iasoe heureuse de laquelle elles ont donné leur sang et celui de leurs fils, et qui fera, lorsque la tempête sera passée et le caci éclairc', que toutes, choses apparaîtront dans uoP nouvelle et plus claire lumière. En attendant, tenons notre poudre sèche! Le « Belgischer Kurier » fait suivre le discoure de M. Asquith du oommeiifcnire suivant: — ]>' ce d<>eoura où ie vrai et le faux sont mêlés, deux choses sont à retenir. A en croire M. Asquith, la guerre ne serait pas une guerre. capitaliste. C t -=t vrai « ce qui regarde les Puissances oen t raies : elles combattent pour le ntantien de 1. nr existence, contre l'envie, la jalousie commerciale et la soif de conquête des Alliés. Mais œ que M. Asquith dit de l'attitude de l'Angleterre n'est pas exact. Jamais une guerre n'a été préparée ni déchaînée avec plus de légèreté que la guerre actuelle, qui n'a été fomentée que dans le sou! but de terrasser le concurrrent commercial de l'Angleterre.« C'est, ue guêtre à laquelle toutes les nations libres du monde ont donné leur appui », dit M. Asquith. Il est vrai que les Puissances centrales, menacées et eneerolées de toutes parts, n'avaient pas d'autre alternative que de se défendre ou d<; périr, mais la réflexion de M. Asquith ne s'applique pas aux Pu#rj>inœs d.é l'Entente, qui ue sont entrées l'une après l'autre dans ce conflit que sous la preasiosi de l'Angleterre. Au surplus nous n'entendons pas p ensuivre cette discussion avec M. Asquith. Avec lui nous croyons que « lorsque La tempête sera pissée et le ciel eclairci, les choses apparaîtront dans une lumière nouvelle et plue claire ». Déjà du reste la lumière pointe : on voit non seulement des i»ays neutres refuser à l'Angleterre, à l'exempie du Portugal et de la Grèce, se® témoignages d'amitié, mais même parmi ses alliés aussi, certains voient « les choses dans une lumière nouvelle et plus claire » : les villes de la côte anglaise et celles de La côte française, Calais, Boulogne, Gravélin nés, Duakerque, ont pris uue attitude qui donne à refléchir à maints Français. Ne fait-on pas cas, d'autre pari, de certain concert discordant- qui, en .Russie, s'est élevé contre l'Angleterre? Une chese est toutefois remarquable dans le discours de M. Açquith. Il s'exprime, à propos de la guerre, en se servant de la forme du passé : c'.st donc qu'il en escompte la fiu. C'est évidemment un progrès, si mince soit-ii. En dépit, des réticences dont il prend soin d'envelopper son discours, on n'e.n voit pas moins qu'il adopte et fait, siens, ,ii prévision de• l'avenir, lès princip-s qui se trouvent exposés dans la réponse de l'Allemagne à La note du Pape : limitation des armements et recours à des tribunaux d arbitrage en vue d'é viiter des guerres d'agression et des guerres de conquête. Maie il oublie d'ajouter que c'est une guerre de l'espèce que depuis plus de trois ans l'Angleterre et s:s allies mènent contre les pacifiques Puissances centrales. F otuTMi- aussi qu'il traite, de « généralités vagues et mielleuses » lés tendances de l'Allemagne visant l'instauration d'une paix durable. Il ne croit pas qu'il soit possible d'arriver à oette paix dans un temps rapproché. U se méfie des Puissances contrales. On peut rappeler à ce propres qu'avant la guerre l'Angleterre a reproché au gouvernement allemand de ne pas avoir adhéré aux propositions de désarmement dont ell1 s'était faite l'interprète à La Haye, mais on ne peut pas oublier et même il y a li'-u de souligner le fait qu'à ce moment-là l'Àliem ^ne avait les meilleures raisons de se délier d l'Angleterre et de sSs propos tions, pour la bonne raison précisément que L'Angleterre se reiusa.it à adhérer au principe d'une réduction de se$ armements maritimes. Aujourd'hui, c'est 1'Angiete.rre qui se méfie de l'Allemagne. Cependant, cette méfiance ne se justifie pis, vu que lia propesit) on allemande tend à limiter les armements, comme le désire M. Asquith lui-même, par des concessions réciproques* consenties par tous les peuples intéressés et basées sur « le roc du Droit ». Or, peur arrive^ à ce résultat, il faut avant otuit que l'on soit disposé à négocier.Les Puissances centrales, qui n'ont rien à redouter ti'év ntuiels pourparlers, sont dans ces dispositions. Pourquoi M. Asquith n'a-t-il pas le courage d'en conseiller l'ouverture? Otamt-il peut-être qu'une « lumière nouvelle et plus claire j> vienne à éclater? Evidemment le discours de M. Asquith aurait une autre portée — M. Asquith n'otaufc plus qu'un simple particulier — s'il avait été prononcé par M.Lloyu George. M. Asquith serait-il chargé de lâter le terrain? Quoi qu'il en soit, 1 Angleterre peut être convaincus que jusqu'à ce qu'elle manifeste l'intention d'entamer des pourparlers, nous saurons, nous aussi, tenir notre poudre cèche : notre victorieuse défense en Flandre vient d'en faire une fois de plus la preuve. Dernières Dépêches • La Francs ûevcjst une nouvelle crise. Hambourg, 28 septembre. — De Paris à la « Gazette de Westminster » . De fins connaisseurs de la situation politiqu estiment qu'une-crise ne peut tarder, et qu'avant la fin de l'automne une ^semblée commune du Sénat et des Chambres aura lieu à Versailles. Pareille assemblée ouvre l'horizon à des changements qui équivalent à une révolution effective. La Questïcii au ravifcaiïteuesit ea France. Berne, 28 septembre. — Le comité de l'armée du Sénat français, présidé par (jlénien.-ceau, a discuté la question du ravitaillement et. de la préparation de la campagne d'hiver. Chéron a fourni des détails au sujet de l'ap-prisiomnement de l'armée et du pays en cé-, reaies, et a démontré La nécesa.té de l'écono mie la plus méticuleuse dans la consommation, en égard à la mauvaise récolte de cette année. Le gouvernement sera entendu prochainement au sujet de cette question par le Comité. L'attitude des socialistes parisiens. Genève, 27 sept. — La Comité des socialistes minoritaires de Pans,qui doit préparer la réunion de la Fédération socialiste de la Seine pour dim-aaicbe prochain, a décidé d'exiger un»" continuation énergique de l'action pacilis-; t. Dans sa déclaration de principes, il s'est prononcé en faveur d'une définition nouvelle des bute de guerre de l'Entente, oonti-e La collaboration au gouv rn 'ment et la diplomatie s'crête; il a eiacore décidé de ohargw l'Assemblée générale du parti, qui aura lieu à Bordeaux, d'obtenir par tous les moyens des passeports pour Stockholm. Le secours aérien de l'Amérique d'après les Anglais. lie « Manchester Guardian » du 29 août contient un long article technique sur Le développement du service a rteu. Le journal q-.ti a toujours défendu jusqu ici la haute valeur de l aide amen icia.ine en matière de guerre aérienne et attend dea aviateur® américains une supériorité aérienne incontestable de l'Entente, écrit à prosent: « 11 serait bon, pour terminer, de dire un mot au sujet de l'Amérique. Nous comptons beaucoup d'Amê-r'eains parmi iioa aviateurs, dont queîques-uife se disant Oanadt as. L<s Français aussi comptent beaucoup de pilotes américains.Ton# ont fait preuve dune vaillance, d'une aptitude et d'une capacité, digues de t'arme à laquelle ils appirtiennCnt. Ceet pourquoi nous avons lieu de oroire que le service aérien améncarâi nous sera un appoint précieux lorsqu'il fi^'ra min en service. Mais en même temps il sera bon de ne pas compter trop tôt sut l'arrivée de ce sccours. La p-rcase américaine a vite fait de dire qu'avec 10,000 ou 12,000 avions on aurait bientôt raison de la guerre. C'est pourquoi il est bon d© constate^ ceci: avant que de tenir prêts 10 000 avions de gu--rre, l'Amérique devra commencer par e& consiruire un. On a construit au cours de cas trais dernières années en Amérique un certain nombre d'avions, mata aucun d'eux n'a été d'une qualité telle qu'on ait jamais pu songer le moins du monde à l'utiliser réellement au front. Aussi longtemps que les constructeurs d'avions américains n'auront pas appris à construire des aéroplanes ci des moteurs d'avions conformes aux meilleurs modèles européens, nous ne pourrons pas beaucoup compter sur le supplément de ce qui nous manque, à fournir par le service aérien américain. Quelques critiques cm tteat l'avis que. l'époque La plus rapprochée où armes aériennes américaines pourrais ..t rendre de réels services à la oa-use des Alliés, serait l'automne de 1918. Mais rien n'est dangeux comme de prophétiser en temps de guerre. » Accueil sympathique de i.a note bulgare au Vatican. B rlin, 28 septembre. — De Rome a,u « Ne-ue Zurcher Nachrichten »: La réponse du roi de Bulgarie, renforce, la. bonne impression produite au Vatican, par la répons-1 des Puissances centrales. Le Pape attendra les réponses de l'Entente avwrt de s'adre^jr de nouveaux aux puissances de l'Entente. La réponse de l'Entente. Londres, 28 septembre. — Du « Morning Post »: Des négociations officielles ont été entamées entre les gouvernements aliés, en vu.' de répondre à la note pacifique allemande nu Pape. Les événements en Italie. Milan, 28 septembre. — Mardi ou a publié à Rome, une ordonnance du ministère d'après laquelle 56 bourgmestres sont révoqués. C'est U suite immédiate des dernières émeutes révo utionnair^s t-n faveur de la paix, qui avaient été favorisées par les autorités locales. LA SÏ'ÏOÀÏID» 0HXÏÏQ1Î* 2SH B'ûSSIB Les problèmes de la Conférence démocratique Pétrogr^d, 28 septembre. —A l'occasion de la Conférence démocratique commencée hier à Moscou, l'organe des Conseils des ouvriers et soldats de Péitrograd détermine comme siuit les problèmes à résoudre par la Conférence: 1) Etablissement des voies et moyens d'une l^bre collaboration du pouvoir gouvernemental et des groupements démocratiques. 2) Etablissement de la forme du pouvoir gouvernemental jusqu'à la réunion de l'Assemblée constituante. S) Décis'on quant à la composition et la politique du pouvoir gouvernementeJ. La république confirmée. La yr ce du fcsar. Luga-no, 28 septembre. — L' « Agence Susse » répand l'information que Le gouvernement révolutionnaire-, ainsi que l'assemblée constituante confirmeront définitivement la nouvelle forme de gouvernement. Le Tsar et la Tsarine seraient graciés et recouvreraient la liberté. La propagande l'usas peyr la paix. Pétrograd, 28 septe mbre — 43 comités de soldats maximalisas ont soumis au directoire du gouvernement, las îoraaules des exigences de paix. L'agrafe!*. <êc la Russie. Berne, 28 septembre. — En Eramoe le désespoir causé par les événements russes semble avoir atteint son apogée. De nombreux télégrammes instruisent le public dus événements <'r. Russie et l'on prépare les Lecteurs par une série d'art-icl s à l'écroulement imminent, et à compter avec une défection passible de , La Russie. I. s journaux parlent de la dernière possibilité que possède Kereuski cle sauver sa patrie et l'article conclut par ces mots: « L'agonie de la Russia,a sonné ». La main-: ias- de l'Entants sur la Bussie. Berlin, 28 sept. — Les correspondants particuliers b.en. informés annoncerait qu'en pré-esnee d 1 l'impuissance où & deb>t la Russie, l'Angleterr. , la 'France, l'Amerique et ie Japon se seraient mis d ce»r<r pour mettre les finances, l'arméo, les chemins d' fer'et la diplomatie sous la tutelle de e s Pu. «jances. Pour '' centre Ke^enski. Genève, 27 sept. — On mande de Pétrogr_.d au «Tempso . D'après .es bruits qui circulent ici, le sovr.et aurait décidé, par 331 voix contre 140, de propos.r au Conseil des ministres La libération du général Korniloff et des autres 33 généraux qui avaient participé à la révolte. A ce sujet, les journaux de Milan annoncent que le sowiet motive sa proposition par le fait que Korniloff n'a pas fa t autre ch-.se qu'obéir aux ordres de Kereraski, ce dernier devrait donc être mis en état d'arrestation. La guerre -sous-maalne. Berlin, 28 sQpt. — De Genève au « Lokal-Anzeiger » : L'Amirauté française a enregis tré cette semaine les plus fortes pertes hebdomadaires qui aient été mentionnées depuis juin : 12 vapeurs, chacun de plus de 1,600 t. Echos et Nouvelles Directeur d'eiaoiissenienl financier s'occupant d'opérations ue iiourse, possédant couramment reu-sei5nemeats sur valeurs susceptibles de forte hausse, offre sa collaboration contre part dans les bénéfices.— Ecrire 1-oîte postale 303, Bruxelles-Centre. 590 | A NOS ABONNES i I Nous rappelons à nos abonnés qu'avec le a 1er octob. e commence un nouveau trimestre. | On peut s'aoonner dès maintenant dans tous | les bureaux de poste en BELGIQUE et à | l'ETRANGER au prix de | Fr. 4.50 ou ÎM. 3.S0 du 1'-' Octobre au 1er Janvier 1913. 1 Bien spécifier si on désire Ed. A ou Ed. B. S Prir«fts. — Ciiaque quittance de la poste, | présentée a nos guichets ou envoyée par let-| tre donne droit à un remboursement de 50 c. ; ■~™7AHb DIVERS ACTE DE BANDITISME A MARCHIN. — On a enlevé la nuit, en franchissant le Iloy-Qux au moyen d'une échelle, placée d'une rive à 1 autre,dans lee usines Delloye-Mathieu, une courroie de 20 mètres de long sur 60 centimètres de large. Mis en fuite par les agents patrouilleurs et pourchassés par eux, les voleurs tirèrent des coups de feu, sans atteindre personne. LES VOLS A BRUXELLES. — Arthur D., rue des Patriotes, avait commandé hier, 30 douzaines de boîtes de savon chez un fa bricant de la rue des Deux-Eglises. Le savon avait été dépoeé à sou domicile, mais le soir même, deux inconnus sont venus le reprendre sous prétexte qu'on s'était trompé d'envoi. — Dana la maiton momentanément inoccupée de M. Lemarohand, rue De Graver, on a volé l'argenterie, un tableau de l'école hoi-lannaise, signé « Molenaer », et une quaaititt de meubles, vêtements et d'objets divers. ACCIDENTS DE TRAM. — Au carrefour des ru s Hoyoux, St-Lambert et- Marexhe.une daine d'Ougrée a été précipitée sous la voiture du tram électrique au moment où celle-ci se remettait en marche. Son cadavre a été relevé sous les jeux de sa fille qui 1'accompagmait. Cet accident a été provoqué par la- eoliue sauvage de brutes qui, chaque soir, à cet endroit obscur, &e rue à l'assaut des voitures. Il y fauchait un peu de surveillaaioe. — Un auttre accident aussi pénible s'est produit à l'arrêt du tram Jemeppe-Hannut, toujours assiégé par une foule de giaueurs et . giaueus.es. Par suite d'une bousculade, D Hubert, 39 ans, et une femme, âgée de 52 ans, sont tombés sons l'une dies voitures au moment où le tram se mettait en marche. Du choc la femme fut tuée sur le coup et D. eut quatre doigts du pied gauche coupés. Il a été transporté à l'hôpital des Anglais où il est resté en traitement. Son état inspire des inquiétudes.— Vers midi une collision, e'oat produite place du Théâtre entre le tram n. 1 et la char, r. tte conduite par R. Eugène, demeurant rue des Ursulines. Le chien y attelé a été tué. (Jos.) CAMBRIOLEURS SURPRIS. — La nuit dernière, la police d'Anderîecht a surpris trois malfaiteurs occupés à piller le magasin de chaussures, de M. Jean Petit, ch. de Mon». L'un des cambrioleurs a été arrêté, c'est W. Pierre de la rue d'Allemagne. Les deux autres ont pris la fuite. (A.) '"sfoSÎS FOOTBALL. — Dimanche 30 septembre, à 3 h, dernière éliminate:re du tournoi, organisé par Ucde F. C. entre l'équipe du Sparta F. C. et Uccle F. C. Le terrain est situé au Keyenbtemd, point terminus du tram 9. - ANNONCES 2 ïr. ta ligne | inmaj.wrw. Li*jgxrmnr*^7rfr-rr-c lsl' ras^'atralemiléliloniiE bk1te<t§»ï^cSÉ danslar.deBrabantj,Bruxelles-Notd. Voies urinaiiei. 606 Syphilis 914. 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Mardi, 2 octobre, Ire de La Princesse Georges. SCALA. — Miss Re yett, dont le gra.ad succès s'affirme, sera donnée deux fois dima-noho, en matinéo à 4 h. et le soir, à 8 h. ÏROCADERO. — Lt succès de La Glu a , -été énorme dès la première. Mme G-ady est M. Monr.t ont incarné avec réalisme les deux grands rôles de l'œuvre. WINTER. — Une salle comble et haletante d'émotion a applaudi, hier soir, lin comparable acteur Ste-rnon dans Le Procureur liai-hrs, où un magfâta-at voit, à son insu, sa pSr-s->nn.alité d'honnête homme dédoublée en oella d'un affreux bandit. L'interprétation est merveilleuse. Retenez vos places d'avance, surtout pour la matinée de dimanche, à 4 heures. PANTHEON. — Programme du 28 sept, au 4 oct. — La Rivale, Sa Fiancée, La Guerre sur Mer. 4 parties. SAMEDI 2d SEPTEMBRE 1917. : ALHAMBRA. A b h., Pitje de Landlooper. BOIS SACRE.—A 8 h., La lraite des Blanches. BOURSE. — A 8 h., Specaicle varie. BONBONNIERE. — A 6 Si., Le Mufle et CEnquête. FOLIES. — A 8 h., La Chaste Suzanne. GAIETE. — A 7 h. 3/4, Résurrection. MOLIERE. — A 8 h,, La Barricade N. ALCAZAR.A8,Z.a Nuu de Noce de Ueulemansx \ OLYMPIA. —A 8 h., Het Zevende Uebod. PALAIS DE GLACE. - 11., Les Deux Gosses SCALA. — A 8 h.. Miss Ileiyett. TROCADERO. — A b h., La Glu. WINTER. — A a ti.. Le Procui eur Hallers. PANTHEON. — Séance permanente de 3 a U li, VIEUX BRUXELLES. — De 5 à 11 h., Cinéma. SPLEND1D CINÉMA. — De 3 à 11 h. (Orchestre). MODERN CINEMA, rue Neuve, de 4 a U h. BRUXELLES-KERMESSE, 16 et 19, rue des Pieires, ; — Spectacle varié, 1,600 places. Entrée libre. Tous les vendredis, nouveaux débuis. AVIS i)Ê SOCIÉTÉS L Y S O F O JHL ai ; Société anonyme en tiquidahon Siège social à Bruxelles. AVIS DE CONVOCATION MM. les actionnaires sont convoqués en assemblée générale ordinaire, le vendredi 5 octobre 1917, , à 11 heures du matin, rue d'Arenbarg, 5-7, Bru-^^g ORDRE DU JOUR : 1. Rapport des liquidateurs sur la situation. 2. Exam&n et approbation du bilan. Le dépôt des titres, prescrit par ; article 21 des statuts, peut s'effectuer à Bruxelles, à la Deutsche Bank, succursale de Bruxelles, ru« d'Aren-berg, 5-7. (526) [ÏbCIH s&ïecéîiatné Café | Une bo"nA-i—se 6 centimes C'est Se sKssilleyp ... Essay®a-2e ... 56' 1 ENVOI ECHANTILLON S Bureau cle vente s j 27, ... ... BStyXELLES ©rêmo sr chaussures, à 193 l'r. le 1000, la boîie de 65. Clioiiier, Icl7, rue Brogniez. 4S7 J'achète piano d'occasion, plus haut prix. Marchands b BtCSaBO s'abstenir. Lettres bureau journal. Lettres A. B. A. 36 l îa (H! S £» f55 de femmes. Docteur MASCAUX, membre de l'Académie des Sciences d'italie, b2, avenue du Roi, Bruxelles. Consultations : Lundi, Mercredi, Vendredi, de ii heures à midi. 20 RSONS1EUR cherche ch. garnie, mais. lerinée, env. Nord, Ecr. av. prix et cond. J. W. 4, bur. jl. 586 106, rue Hôtel-des-Monnaies, Mme iflCnt GILLION, diplôme première classe. Ex-d»iectrice institut. Pension. Consultations. RcTARDS. Mélhode nouvelle sans danger. 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