Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 13 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4xd7p/
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Le Bruxellois (TB.wrra.r-r- B] DIX CENTIMES JOURKAIy QUOTIDIEN XroDB&FSarD AKI» ABONNEMENT < Bruxellea - Pwhio» - Etrengef Los ako**«at®ö«5 a«*t rowsw «xeleafTenieiit pftr ten» Ie# T7X Olï fO*TESï. Le» ré^ancilras «HKrw«t les *benne-ment» 4«iV«t fcr# iwLro»s««s «wla»iT«Moat au burnae -Ï« pesto » (Mïirré fabaswBtt, PRIX DES ABONNEMENTS : S mais I t a«®4« t 1 ra»ia : | Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TLrsp : 125,000 parjous* ANNONCES Faits dircri et Ecfcos *. laligae fr. i Of Nócroïogie j oa Aanonees c»mmar<siales l 00 Annonces finaacières g 00 PEïITHS AïOfOHCES: 1* graadi> liga» s 9» Rédacteur ea chef Ebké ARMATTD. Eódaotion, AdmiaUirali»», PaWlcité, Tent» BRUXELLES, 33-35, rue de U Caserne Tirage s 125,000 jiar jour LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, IS avril. — Officiel, midi ï Tiiéfttrc de la gaerre & i'Ouest. 'Armcnlières est lombée. Encerelée iSar les ttoupes des genéraux van Eberhardt et von Stelten au nord et au sud et se voyant la retraite caupee ,la garnison anglaise,composet de 50 officiers et de S,000 hommes, deposa les armes après s'étrt vaillamment défendue. Avec eux, ltS canons, de nombreusts mi trailleuses, de grande s quantiti« de mimi tions. uti dépSt d'habillement-, et maint au tre riche butin tombircut ent-ze nas mains. Au nord-ouest d'Armentières nous avons gagné du terrain. A l'ouest d'Armentières le* troupes des ginéraux von Stetien et von Car-lowits ent rejeté l'ennemi dans la direciion de Men'ille et de Bailleul après avoir re poussi de fortes contre-attaques ef f ectu.ee % contre Steenwerck au moyen de forces ras semblées a la hata, et a-bres une luite aclui»-nee four la quatsième position auglaise, Merville fut fris. Sur la rii e méridionale de la Lys, les troupes du généial ven Beriihardt ont forc ■ le -passage de la Lauwe et ont progressé jus-qu'èt ksuieur de Merville. D''après les constatations ctablies jusqtt'ic le butin total de la bataille pres d'Armen-tières s'élève a 20,000 prisormiers, parmi. iesquels un givèral anglais et un gènèial ■portugais et plus de 200 canons. Pour se jendre maities du terrain d'enlon noirs marècageux de notre position de di part du 9 avril et devant celle-ci, les troupes de Umtes armes de la première ligne ont donné le maximum de leurs efforts. Da soldats du génie, des soldats d'armement ainsi qus les divieions a Varriire ont pris une part b^iUantc. Sur le champ de bataille des deux cótes de la Somme de violents cotnbats d'artillerie se sont développés. Des rigiments fran-(ais quï montaient a l'assaut sur la rive gav che de l'Avre a l'ouest de Moreuil, se sont tcYpidis avtc les flits 'ourdes pertes et o^t laissé 800 prisonntert entre nos mams, qui fitrent anéantis ultériew ement par le /<" $ artillerie /'J«. ais. Rien de n-ouvean des autres thedtres di la guerre. BERLIN, 11 ai.vil. — Officiel du soir : prïmfrt *M\^éèH%!güt!csA Pénétré dans- 7,.? 4 ^ avons Au smJ 5S£.MS !'«!><>}»£* d'Ari:.entihes Cn quelques endroit-s. 5^a guerre sous-marine, BERLIN, 11 avril. — Officiel: Un de nes soiis-^marins, comniandé par ie lieutenant-capitaine Georg, a dêtntit dans la tner d'lrlande et devant l'i.occl2..itale de la Manche, 8 vapeurg et deux voiliers d'un torisiage global ie 28,000 tonnes. Partxi les navires coulcs figuraient aussi des va-peur s pa/ticulièrement précieux. Un vapeur, noicvellement construit, du type uniforme de 5,000 tonnes et deux va-bcv" l-e fret <Vau moins 6,000 tonnes chacun. Un de ces de.ux vapeurs de 0,000 tonnes é'"u -^-r-nt-égé d'une manière frappante. Nous airons comfti en-■viron 20 torpilleurs, bateanx a moteur et atc-tres navires de garde. Trois va-^uss ont ite torpillis in cours d'ui.e attaque,, avec habiliti, hofs d'un 'éi fortewient protégé. Tous les vapeurs étaient armes. la plupart chargés. Les vapeurs avlais ct Tri nidad » (2,592 t.), uLough Exscher)> (418 t.1 « Genfor » (f/Ji t.) et le voilier anglais « john G. Walter », ont i>u être identifiés par leur nom. AUTBSGHfEN VIEN NE, 11 avril. — Officiel de ce midi: AF ouest du lac de Garde et de la vallee Ze la Brenta, nos troupes d'assaut ont exè-cuté d'heureuses opérations. A part cela pas d.'événement $ particuliers BULGAF5E SOFIA, 9 avril. — Officiel • Trout ea Macédoinc : Dans les environs de Bitolia ct a Vest du !Fardar, la canonnade a été plus violente de tart et d'autre que sur le restc du front. IActivité modérée de Vartillerie dans la val-lée de la Strouina et au sud de Barakli-Dju■ maya. Nos détackements d'attaque ont dis-persé plusieurs détachements eiinetttis et ont jait des prisonniers anglais. Front «Ie la Dobromleha : 'Armistice. FRAN£A!S 'PARIS, U avril. — Officiel, 3 h., p. m.-hotra artillerie s'est montrée active au 'cours de la nnit entre Montdidier et Noyon. fjn detachement ennemi, sous nos feux 'dans la région d'Orvillers- Monel, s'est dis-$ersë sans avoir pu aborder nos lignes. Au nord-ouest et a l'est d& Reims, nous avons treussi des coups de inain et ramené une di-?aine de prisonniers et une mitrailleuse. En Champagne Vennemi a attaqué nos pastei avancés a l est de Sounin, il u été reponssê après de vifs combat-s. Une autre tcntat'ie de l ennemi en forét d'Apreviont a échouè sous nos feux. ï Aviation : Dans la journée du 10 avril deux avions ennemis ont été abattus par les tvs de nos mitraiileuses. \r officia,u h.j p. vi.-. L-utte a, artillerie violente en certains points du front au nord de Montdidier et dans ia region da Lassigtiy. La nuit- dernière et ce matw nous avons repoussé deux attaques en-nemtes assen vivet dans le secttur de Noyon. tanomade latermtUent-e sur les deux rives ie la Meute et au bots de Prétre. , Aviation ; Pendant le mois ie mars dernier vingi-six avians ennemis *nt été abat tus par la défense contre aviens des armées, dont huit <ie stuit. A ce n-e^.irs il y c lieu a ajouter les deux .aviens abattus par • la défense contre avions de. Paris au ertirs du raid du 11 au 12 mars, Dernières Dépêches e1 Lo succès de la guerre sous-marino Borlüai, 12 avril. — Peu d>0 go-as peuvent s'iraagiuisr queltes magaifiques performances sous-miairines napróssaitent lea vapeurs mentionnés, coulés hier ct au jou r-d'hui, ca.r la vapeur touché, ma>is qui par-viaat mailhoupsusement a s'échapper, doit être désaffocté pendant plufiieiirs mois ós bh> dastimaltion, car Alexandrie est peu propro a des répanaitkais d<3 grand© en-veiTgnre, et c'i&st ainsi qwa lea oha-nJaers et las d-ocks ang.Iais sont eneoinbrós de n-ombre.ux vaiaüeaux de guerre ayant su-bi dea avariss pao- la guarre. Le 5 roa.rs, G-oddes a prononca les parofes que voiai: « Leg répoxations de navires endonsma-gés aéoess^tent dês foross d© travail ofc d<?s mxtériaux oorusidéfablea, au point qu'il j a fbCtneJlement effectiremeint plus do gons — et cnoo.ro bien des ourrierB tsrè« habiles, voire das beclinicieiLs — oc-cupós «nx répara/tioos qu'a.la oonsf^ruc-tion das nouveaux navires ». De son propro aveu, on acïiève ea oe momant qua&re ou cinq fois plus de navires en-dommagés que de consbructioiis nourel-Le-s eit n-ous eavons ac-tuellemsnt qu'il se psisse parfois 8 ou 10 mois, rnoj's oa moyenne 4, avamt que los navires eadomniagós Ëoieak étafc de reprendr© leur service. Les pertea portugaises dans ia Fiaadre fraa^alse Berlin, 11 avril. — On peut s>e faire une idó» do rimporfcanoo des pertes por-tugaises par le fait qu'un seul dépófc de prisonniers alLemands a onregistré jus-qu'a 74 officiers elt, 1099 hommes. Deux régiflsents portugais ont éfcé pciirés sur Boulogno pour y être réorganiöós. L'atta-quo «,11«raand» avait eorrtplélement tur-pris 1'ftdversajire. Dans la nuifc du 10 avi'il, la deuxième division portugaiae de-vait être nsxnplacée par una division an-gLeise. Un état-major do brigade portu-gais a éfcé £ai't prisonnier et ne Se dou-taifc absolumenfc de rien, vu que pendant ■lo bombardemeat d'artillerie aljfimand, tout.s communicaliion, aussi bien a l'£t-vai®fc qu'a 1'arrière, fut immédiatement coupée. Soudain les Alleniands fireaxt leur apparition devant 1'abri de 1'étiat-major. Ni les soldats, ni les officiers, na savaient le pr&mior mot du grand su-ocès On avait dit aux homiaés que' s'ils nj' s® comportai&nt pas vaillamraent on leur maxque«raifc la figure au fer roug-e et se-raian-t Bevereme>nfc pimas lors da leur retour aai pays na-tal. Toutes les informaticus oon-oordent sur ce po int-, que c'esfc aiu oonunandement anglais uyfecto»ux, qu'e&fc impjAabl-e la faute principale de la sanglante et 'lourd© défa te. La percée entre Armentières et ie canal de La Bassóo Berlin, 11 avril. — Guidée par los va-gues de feu de &on artillerie, 1'infanterie allemande bnsa 'Coute résistence et s'a-vaaiga saus cesae jusqu'a-u vaisfce et maré-oag>»ux seeteur de la Lys, oü &e produi-sifc la première halte. On avait fait sau-ter les ponts, rendu les chemins impra-'Licsbios, qui semblaient positivemeni noyés dans la profondeur, efc en y ajou-tanrit des entonn-oirs cre-usés par les pro-jectil«s, toute aram-ee a travers ce terrain maréoagcux semblait impossibie. Malgré ce-ia, 1'avaace se fit. Des mi Uiers de soldats du génie, d'ouvriers militari-sës efc de soldats d'infanterie s'effor-cèrent de toutes leurs forces, jusqu'a 1'é-puisemenit 00150rel, a eonfeefcionner des m-oyens de seeours de to-ut genps, ofc de fcout mafcériel possible, afin d'aissureï le passage des troupes de combat. Los po-sitiona ennemiea furcn't, nivelces. Des pontons fure-nfc jetés sur les cours d'oaux, sur les fosses, sur les profonds en-ton-noirs creusés par les grenades. Ce qu'i paraissait ineroyable fut pourtanfc réalisé. Dès 1'aubo, l'ai'tillerie et 1e train étafent prêts a pousse.r plus loin au fr-o-nt méri-di-onal do la Lys efc la mêave nuifc, i'infa-tigable efc in-comparable artilierio allemande réussifc a tTansporter sur la rive septentriaioal» de lia riviène du mafcériel de secours de tout genre, soit isolément, sa 't en groupes, en oonvois ou en cpmpa-giïles, cn dépit de la violente oontre-ac-ti-on e-nnemie. Toufc ce dont la volonté et 1'énörgia oorporelle humaine pou,vait avoar raison, fu-t accompli. Les eomaats k la Lys Berlin, 11 avril. — Ea coanexion avec nois opérations au sud d'Armentières, les divisioas occupaat la région qui s'étend de cefcfce ville jusqu'au Canal dc Oomi-nes a Ypres ont passé a, 1'a.tit-aqu-e. Dès un-3 hou re du matin, trois grands ponts efc do,norcbï<3ux pontons avaientéfeé jeftés sur la Lys entre Frelinghisn et Warne-ton. Lorsqu'è, 1'aube, 1'arfcülerie 'et les lanoa-mintes ouvrirent levtr feu anéantis-se-ur, los troupes d'assaut avaient dé ja piSirtieliemeat vaiacu le fort obsfcacle. En dépit de la boue indescriptible transfor-nianfc la plain>e tie la Lys en un marécage, r»ttaque fut promoaoóe par notre infan-teri-s avec une r&pidité admirable. L'-ar-'rilloiis enssMïi'e avait été, par endroits, réduit® pour ainsi dire oomplètement au sitenco par la notre; un bataillon mon-taaifc a rasaaut s'empara a lui seul de 13 ea.noils. Le broirJJard roadit plu-s diffi-^eile, pour aotr^ a-rtill.erie, la rgpherch.'? des mitrailleuses enne-mias. L'infanterie dufc &e> frayer u-n passago ü l'aild« de gre-nades a main. Dè® midi, Messines sue-oomba eouis l'as®aut, oe-tte même Messi-nes qui dut être abandonttó» le 7 juin 1917 aux Anglais, après un &pr« oombat. Comcidonoe remarquabkr : ce fut la mêms division anglaase qui jadig aidia h comquérir Mesaiines, qui oe-tte fois dut de nouveau la oéde-r aux AïL&co&nds. Las prisoninaars appartienaenb, pour la plupart, k des divisioas retirÓ3s, il y a quol-ques jours k peiae., hors des grands oombats en Fnancei pour aa restaurer sur un front plus calme. Le-urs grandes portas n'ava'jeafc pu être combléos qu« par de* nomplsflanis jeunes et inexpérimeatós. L'attaque allemande les surpfit absolu-nwnt. En dépilt du br-ouillard, da 1'humi-difcé et du froid, les Allemaads poinssè-reafc iafatigableniKDifc da 1'avant, Malgré les canons les plus lourds, rartillerie eut raison de la plaine maróeageuso 01 ravi-oée, et put ainsi prêter main-forte a 1'in-fatitori« march*nt a l'assaut. L«s eomfeats prés d'Ariweuticrcg Berlia, 11 avril. — Dans le courant de la journée du 10 avril, notre attaque progres sive atïeignit la lisière méridionale d'Ar-menttères et forga le passage de la I.ys prè>-d'Erquir.ghien. Au nord d'Armentièrcs 1; village d-e Ploegstecrt fut pris d'assaut. Des prisonniers app&i tenant i la 40e et a la 50e division» ar.gïaises qui avaient déji répan-du beaucoup de leur saag lors de la grande bataille des deux cêtés de La Somme furent ramenés. Des autres prieonniers proviennent de la 34e, de la 57e, de la 14e, de la 29e ct de la 51e division. Ces deux dsmières avaient été amenées en toute hite de Flan-dre, pour être engagées une seconde fois dans le combat, bien qu'elles étaient f-our-buü-:- Les highlander» dont les contingent» étaient compos-és surtout dc jeunss gamjn , opIï beaucoup souffert. L'ennemi qui,.en eer tam; endroits, opposa une résistance extra ordinairement opiniafcre, sub:t de lourdes e{ sangLanles pertes. C-race è, 1'exeellente pré-paration d'axtillcrie des Alleniands et a la compléte surprise de 1'ftïnemi au nord el a: sud d'Armentières, les perfcea allema.nde3 sont resiées minimes* (Jae asesarc tardire ct désespéréö Berlin, 11 avril. — La leurde défaite an-glai.se a obligé le gouvernement anglais i se procurer des renforfcs en étendant le service obligatoire en Aogiefcerre efc en 1'introdü! sant en Irlande. Cette mesure arrivcra pro £ile aunKt dü être dente afin qu'elle put être utilement affeï tée. L'A.ngltterro s'est complètememfc repo-sée sur la France en évitaut elle-même <1cü saaificcs. Mais c'est dans 1'Irlande avant tout, qui a répandu des flots de sang au cours de cette guerre pour la cause anglaise que 1'introduction du service obligatoire ss heurtera & une énergique résistance. La controverse Czenila-CIcmcscau Kou veile sdéciar«.tlo*s Paris, 11 avril. — Le ministère pubiie cet-te note : Un measonge dilué n'en demeure pas moins un measonge; celui du comtc Czernin réside dans son affirmatkai comma quoi peu <ie tem pa avant le début de 1'offen-sive, Clemenceaü lui aurait demandé s'il était prêt & entrer cn négociations, et, dans 1'affirmativ®, sur quelles bases; Clemencean a opposé.a cette affirmatkwi le pas»age de la note manuserke du comte Revertcra af firmant qi:ii s'agit, pour i'Autriche,de recevoi.-d-es propositiosis dc paix de La Krance; le texte est authentique at le comte Czermn n'a pas osé le démentir. Pour dissimuler son embarra-3, il tache de soutenir que les échan-ges de vues aurai-encfc été repris eur le désir cie Clemenceau. Malheureussaicnt pour lui, il y a une circonstance suffisante a elle seule pour dénier son affirmation, i «avoir, que, au 15 novembre 1917 seulement (soit d->ac au lendemain du jour oü il entra au ministère de la guerre), il eut a traiter cette affaire par 1'entremise d'une personne intermédiaire; 1'inforrnation remise par celle-ci portait la date du 10 novembre, elle était donc destinée au prédécesseur de Clem-en-ceau. Si le comte Czernin disait la véiitc Clemenccau aurait pris 1'initiative en ques-tion avant même d'arriver au poste dc premier ministre. Le comte Czernin, aprcj avoir subi déja un démenti personnel, se voifc dé menti par les faifcs eux-mêmes. II doit, 4 présent, se bornex k 1'affirmation commc quoi le comtc Armand serait 1'hommc dc confiance de Clemenceau. Or, avant ces in-cidents, ce dernier n'avait vu eet officier, au bureau des nouvello:., qu'u-ne seule fois, n'avait passé que cinq minufces avec lui ct cela, il y a 15 ou 20 ans. Le comte Czernin cher-che une <lernière échappatoire en déclarant que 1'initiative qu'il attribue è. Clemenceau n;a aucune importance.c(Essentieliement,dir-il, ce n'était pas autant de savoir qui a com-mencé les pourparlers avant le début de 1'of fensive qui importaifc, c'était de savoir qui y avait mis un terme. » Mais ixmrquoi don; tout ce bruifc s'il n'y a qu'a constater que tous les gouvernements francais, comme a France elle-mcmo d'ailleurs, sont intraita-bles quant a la question d'Alsace-Lorraine * Qui pourra croira qu'il fallait le concours de M. Revertera pour éclairer le comte Czernin sur une queition déji tranchéo en ci-emier ressoit par 1'empereur d'Autriche, lorsqu'il a été dit que : Dans un écrit du mois de mars 1917, 1'empcreur Cbarles a ex-pri-mé son approbation quant a la juste re-vendication de TAlface-Lorraine, et a con-tresigné la pièce de sa propre main.Dana un second écrit impérial, il fut dit que « 1'Em-psreur était d'acoord avec ses ministres ». 11 n'en fallait pas davantage pour iafliger uo démenti au comte Czernin. _ Paris, 10 avril (Hava«). — La Gcrtnmis-sion de la Chambre pour les affaires étran-gèrej a décidé pour le 17 avril d'interroger Clémenceau relativement aux déclaroéionï du. cemte Czernin. Les c»mmis«i«ns p«ur lei affaire^ de l'anaée pt de Ja aariae dair.eat être invïtées k la réunion oü il faut s'atten-dre k une déclaration catéeorlaüe. La iaisa an poiat par comnianiqué officiel Vienne, 11 avril (officiel). —Clemencea . cherche, ea persistanfc h. travestir les faits, k se tirer de la pénible impasse oü il s'est empêtré par des dénégations qu'il a oppo-sées aux certitudes établies par le discours prononcé le 2 avril par le comte Czernin. Nous-jugeons superflu de prouver en parti culier 1'inexactitude de chacune de ses af-firmitions, car, ce faisaiU, nous ne ferions que 1'assister dans s-es efforts manifestes ■ i vue de détourner, en s'étendant sur la pré-histoire de 1'enttevue de Fribourg, 1'atten tion générale de deux faitr. que comporte ev clusivement le discours de Czernin, savoi* que Clemenceau, peu de temps esicore avani le début de la dernière offensive au front Ouest, a d'abord tenté un rapprochement avec 1'Autriche-Hongrie, puis a fait con-naitre qie la Franre ne pouvail conclurc U paix sans annerion de 1'Als.ace-Lorraine. A présent, Clemenoeau cherche b détourner 1'attention de ces dsux points en faisant in terveni; dsn» la d'scusiion de prétenUues déclarations politiques qui auraient été gou mises par une lettre de 1'etnpereur Char'cs aux termes desquelles assure-t-il, ce derniei « reconnai-isait les juïtefc revendications dc !a F-rance sur 1'Alsace-Lorraine » efc ajoutaifc « que son ministre des affaires ctrangèr®.-paitegeait cette opinion ». Le non-eera de kemblable atfirmation tombe sous les ■■•eux. elle est «1 contridiction La plus manifeste avec H-uï- les ducours, prononeés «1 publi; •par le ministr» responsable des affaires étranfères, et connus en l?rance également. Le fait, d'ailleurs non dénié par Clémenceau lui-même, que des troupes austro höi>-groiafs combattenfc au front de 1'Ouest pour la garde de 1'AUace-Lorraioe, constitue un# pieuve plus nette que toutes les arguties des intentions de fidélité de 1'empereur Charles, senitiments élevés aas-deeous de tous douifces quels qu'ils soient. Au surplus, il v a lieu de déclaret expressément que, d'ui bout St 1'autre, le» affirmations de Clémca ceau r»latives aux déclarations par lettres de 1'empereur Charles ne sont qa'une suite de mensonges. il ne resttert nettement, cie toutes la déclarations de Clemenceau,que i* fait, ouveartement avoué d'ailleurs par lui, que La guerre 'ontinue au front de 1'Ouest paree que la France veut conquérir 1'Alsacc-Lorraine Clemenceau n'eüfc pu fournir ia monde une preuve plus éclatante de ce qns les Puissances centrales luttent pour gardei leurs posseasions. L'EMpcrear Cltsries t i'ctaperetsr GatliaBw.e Vienne, 11 avril. —- L'empe^eur Charles a adressé arjourd'hui, Ji remtjereu-r d'Allema b",vl ** " " --t» - Le premier ministre frangais, forcé dan; une impasse, s'efforce d'échapper au réseau de mensonges qu'il s'est tissté lui-même e'j accumulant de plus en plus les affirmations inexacte^; il ne recule pas devant 1'affirmation, absolument fausse et mensongère,com-me quoi j'aurais reeonnu les justes reven dications de la France sur 1'AlSacer-Lorraine, affirmation que je rejette avec indignatioo. Au moment oü 1'j^tillerie aufcrichienne opère au front de 1'Ouest en commun avec celle d'Alleimagne, il convienfc d'établir, par une pièce probante, que je lutte, et »uij prêt a continu er les combats, aussi bien pour tes provinces que s'il Vagissait de défendre mes propres territoirs^. Bien que, en consideratie n de cette preuVe, parlant par elle-même*, de 1'absolue communsuté de nos buts, pour letsquels nous faisons la s«erre depuis bien-t6t quatre ans, je juge superflu de perdre ne füt-ce qu'unc seule parole au sujet de i'affir-mation mensongère de Clemenceau, je tiens néanmoins a te renouveler, en cette occasion, 1'expressiion de la plus absolue sol idarité entre nous deux, entre ton empire et le miop. Aucune intrigue, aucunc tentative,d oü qu'el-le émane, ne pourra compromettre notre fidéle fraternité d'armes. C'est en communau-té d'efforts que nous allons conquérir une paix honorabJe. (s.) .Charles. La latte eoatre Ojejaeaoeau Berlin, 12 avril. —Les journaux lyonnai--pubiient la première lis te des membres dc la nouvelle « con'ition républicame » qui poursuit 1» renveri>ement du cabmet actue'. La coaiition a dei comités dans tous les dé-partement:-, efc 1'attituda de la presse fa;fc prevoir bientót une lutte violente contre Cie menceau. Les évéaeaiCBts sar mer Rotterdam, 11 avril. — Du « Maasbode »■ Le vapeur anglais « Eastivard » jaugeaur brut 248 tonnes a échoué et est probable-ment perdu. Le vapeur grec « B. Negropon-tes )>, jaugeant brut 2,575 tonnes a sombré. L'attrapade finale Berlin, 12 avril, — De la « Gazette de Voss » : Hindenburg a seooué de ses poings tout le front de 1'Ouest et de telle -fa-gon que tout tremble et se dérange et que rincerti-tude dc i'endroifc oü se produira le « thoc finab), 1' «attiapade», ne fait qu'augmentcr, Lea Angiais so readeat cosaple Berlin, 12 avril. —• Le correspondapt anglais Gibbs mande de France : II Q3t clair maintenant que la bataille prés de La Ba^sée cat un» offensive colossale et que le com-mandement de 1'armée allemande s'est décidé a lancer touft'le poids de sa- armées con tre nous. II est décidé a écraser nos forces de combat au front septentriosnal au lieu de diviser ses forces par dee attaques contre 1« front francais. Les révélatioas de Bolo-Paclia Amsterdam, 11 avril. —- Le correspowdanir parisien du « Handelsblad » annonce que Bolo Pacha., en prédisant qu'i. son dernicr moment il ferait des lérélations, n'a suscité aucun étonoeiaetii au ministère de la justicc, eü Pon s'a'rtïöónt a aemblablc éventualité, B0L0 Paeiia a subi deux intorrofatoiret da jirocoreur de U République JufFeler, ^fcant d«nné qu'il »s vaaJait plus paraïtr» deraat B«uchardon. II a bais csrteiies déclam*-. ti*ns, que l'ta a»«i»tient daas le plua gaaaw. sccret, *!*is ^ui sen» da hauts imp«rta*cs. at. auC i»ie* <L*e a'axasufc ciea h .voir av.ee 1'affaire Bolo propremen dite, ont trait k des faits da counivence avec l'ennemi, motif pour lequei 1'enquête a leur sujet- sera mi-nutieuse. Las lévélations continueraient. pi-raïfc-il.Berne, 11 avril. — La nouvelle tournure que prend 1'affaire Bolo suscite une vive agitatvon; jamais la justicc frangaise n'avait, dans toute Son histoire, passé par sembla-ble circonstance, oü Ton surseoit a 1'exécu» tion d'un arrêt de mort pour le m^tif oue Ic condamné annonce vouloir -fairo des révéla-tions. Bolo devait être fusillé mercredi ma. tin. A considarer la vive agitarïon qui «,V»t etnparée de tous les milieus officiels, il s'a. git, forcément, de points d'une haute im-porfcance. Toute la uuit, il y a en des conférences au ministère de la guerre, ainsi qu'au gouvernement militairede Paria. De"! renseigoements ont été pris t>ar voie télé-graphique ea province et a 1'étranger. Le bruit d'après lequei Bolo aurait avouc, ne e confirme pas, il persiste i proclamer son m-nocence; sas dires ont trait a deux des plua importa,!\te3 affaires de trahison qui aicn* été traitées par Ia justice fran^aise. DÉPÊCHES Les eombata ii l'Onest. Berlin, 11 avril. — Un officier supc-Êiaiir d'étet-major écrit ce qui suifc du champ de beiuiJUe : Si les performajiosa aooomplies jusqu'ici par i'armée alle-manda pouvaieofc cocons être dépassdas, elles^ 1'auraietnfc été le 9 avril. La diffi-eulte dia 1'attaqna daas c§hte région ré-snlo gui^iout daas la imtur» du terrain. Es sol était teilement dótrempé et 1'eau pénétrait avec una telle rapidité darm les entoöüoiro, qu'on dut »e dépóchaï pour sauTer de la noyade les blessés qui y étaient tombés. Ea temps d-* paix, o* eüt oon&idéré uibs a-ttaque dans ce terrain cotame impossible. Leis Anglais sem-blai'-afc parfcager cefcte opinion, car ce n1 e.st qu'ainsi qu'on peut expliquer leurs diapositions. Par souci d'une irrupSioa allemande prés d'Aaii'ïais, ils avaient ró»!iement affaibli leur ligne de défense. Ge fut d'abord 1'artillftrB» adveo-saine qui fut réduite au silence. Ensuite lea posi-tioas d'infaniterie eaasjnies furent canon aé as au pointd'êfcre müre* pour 1'as-aaufc. La feu du ra jusque S h. 45 du ma-üa. Alors lea lapin-s allemanda, dont los Anglai-s ae eont tanfc moquës, aortirenfc de leur» trous, coiffés du oasque d'assaut, et- se jeiwrcct sur les liga-es e miemies. C'esjfc èi peine si les Portugais offriront 1-ft- röSiCtS-ïlOS. XJC-S p,P5iai-eTa p-r iaconnieirs ont déelaré quo des régiments portugais eafciers, pris de terreur paaique, ont fui en débandade et ont dkpa.ru dans la région d'Hazebrouck. Les AUemands avaient fait u-n® broche béante dans tout le système de défense. Alors oomnseoca 1'oeuvro de dest-ruction a droite efc a gau-cho contre les troupes enslaiasa peetóes au poste, attendu qu-» des divisions aa-gLaasss s'étaien'i, amenées pour relayeï ka» Portugads. Dea partiea de leur infa<n-teri» fut»ent prises de fl»co et de dos et faites prisonnière» par compagnies. Mais les maas-es d^infacterie allemande se lan. ccpco-'l sana cesse «n avant coat-re la Lys coulant leateïnent. Alors se produisifc l'inafctendu, 1'inouï. Un front da défaase profdad, fort'ifié d'aèrain, da 3 kiiomè-tres 3e profondeur, fut teut sampkment culbntó ofc les lignes enmemies furent per-céea. La nouvelle courut de bouche ea bouchc et il faut avoir vu lej troupes allemande» pour se faire une idéc co ramt® fc eflos aoeoururertfi da tous cötés,par tous les chemins, au re§u de la, nouvelle.^ Le mot qbsta-cle n'était pius qu'un moti. Chaque homme semblait animó de forces surnaturollcs. Dus milliers de prisonniers, plus de 100 canons se trouvaienfc déja aux mains dea vaktqueurs, le soir du 9 avril, jour anniversair» du premier quajrtj&r-maitr© généraJ Lud«ndorff.Ainsi noua avioas pris's'ur l'armée anglaisa notre revanche pour la journée du 9 avril 1917. Eorlin, — Les divisaons portugaises battuea au sud d'Armentières étaient dans una ignoranoe compléte de la situa-bioa effeetive des Anglais. Lo comman-demen't d'armé>e anglais avait- transmis priaeipalemeafc aux Portugais un© importante pos'ltion au nord de La Bassée, par suite de la inenaca de ses fronts des ck-ux cotós de la Somme. Lors die 1'afc-taqua par surpriss des Allemands, le-s 9 efc 10 avril, üs durent eadososr les pertes principales par suite de la défeofcion compléte du commandemeat anglat-s. La conséque-nce do oa nouveau ooup sera qua lea Fra.n5.ais devront de nouveau, rep ren. dra certaine-3 paï'ties du froat anglais pour dégager leis Anglais, ct ainei les réserves frangaisiea se trouvent da plus en plus détournées d« leur vérite-ble t&ehe., Eliea rópandeat puremeat leur sang pour rétablir la situatioa dos Anglais, compromis» par la propr.» faute d» ceux-ci.. Tous l«s officiers portugais faits prisonniers s'aöoordeafc h faino les critiques les plua sévères a 1'égard du comraandemoati aagiais. C'est a, lui eeul qu'est imputa-bi» la sa-nfjlanito défaite en eet endroafc d«i froni. L«a AIlmau<Ia eoascrwent Plnitiatire. Berlin, 11 avril. — Commaatint les ré-•aaaas «os;b«ts, Sbsgeroaain expeim^ dans la cBusds, 1'ojiiiion que la s?tu;A« üon steategiqtrs das AïigsLak, n® s'est pas pas amsüoï-ós. La feiuation des 'iTMifg-is te.urmdio h. leur 5m® ann&e. «• B" 1268 • Ed« B -r i- n mi L' H' i " f Same«5i I & ftvril ISIE.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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