Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 06 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2j6833p43w/
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Le Bruxellois ■ ABONNEMENT POSTAL, ÉD. f\ ■ Bruxelles - Province - Etranger ■ 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des r abonnements I RIMI.STRIELS; ceiîx-ci ' prennent cours les IJakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les tîeux derniers mois ou ftltfme pour le dernier mois de cliaquq trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois I Tf.3,00-M 2.40 I r 1.50 ^1.20 . TIRAGE : 75.000 PAR jour ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios . fr. RQO Nécrologie. ........ 2.00 Annonces commerciales , 1.00 » financières. » . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne , 0.20 La grande ligne. . . . . , 0.50 TIRAGE : 75.000 | i - - - y 111 ii i i ii i ■ ■ Rédacilur EN ChEi : M Tfimriiw r»l AhaIMIam m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : M«rc do sai.m ■ JOSIFUSi lllly iSulGlS liiU^PCililaMiI ■ BRUXELLES, 45, Rup menri maus ———i1ibi ■ lUUZt ■ « mi. i i i1 ■ i i m——— ^ Le discours historique du chancelier allemand A TRAVERS BRUXELLES L'Alimentation des Enfants à Bruxelles Lonlormenient au désir exprime par le Lon soi] communal, le Comité bruxelloirs de se cours et d'alimentation a examiné dans quel les conditions so trouve réalisée l'alimentatioi des ©nfants âgés de moins de trois ans. A cet effet, il a eu une entrevue avec les dirigeant des « Petites Abeilles ». Puis le Comité s'e? rendu dans certaines cantines organisées pa: cette œuvre. Il résulte des renseignements recueillis qui les enfants do moins de trois an3 sont divisé eu six catégories : a) Les enfants de 0 à 2 mois, dont le ré gione comprend un demi-litre de lait-; b) le enfants do 2 à 7 mois, qui reçoivent un li.tn de lait ; c) les enfants de 7 à 9 mois, auxquel il est attribué un demi-litre de lait et un demi litre d'une préparation qualifiés « phospha . line»; d) les enfânts de 9 à 14 mois, don l'alimentation se compose d'un litre do « plies phatine »; e) les enfants de 14 mois à 2 an? qui reçoivent un litre do « phosphatine » e 200 grammes de pain ; f) les enfants de 2 à / ans, dont la régime se rapproche de celui de adultes et comprend un litre de soupe et 30' grammes de pain. C5es divers régimes ont été établi? d'aprè les indications du professeur Slosse : ils four nkseaifc tous un nombre de calories supérieur aux chiffres exigés pour les divers âges. Ce régimes sont destinés aux enfants dont le de veloppemeut est normal. Pour les sujets débiles, des modification peuvent être apportées au îégime, sur ordçn naric© des médecins. Tour ce qui concerne les enfants de main de sq.pt mois (catégories a et b), la quantit de l'ait est suffisante, à la condition que 1 produit soit de bonne qualité ; à cet égare niiU9 avons des apaisements grâce aux analyse rfegulicrenu nfc faites par le pruf :ar SI pivi de <- > aiii'.ly s in >.s ont, ét f communiqués. D'antre part, le de leur Fra i çod3 nous a certifié que les courbes des poid des enfants donnaient toute satisfaction. La « phospliatine » délivrée aux enfants d 7 mois à 2 ans est un aliment composé d farine de froment, de farine de riz, de farin de maïs, d» sucre et de phosphate de cJi aux on y ajoute, dans certains cas, da la poudr de cacao. Nous n'avons pas de critiques à foi rouler à ce propos (catégories o, d et e). Los enfants de la catégorie f reçoivent 1 même ration de pain que les adultes. Ils r< çoivent un volume de soupe double (un litre' Comme le fait remarquer le professeur SIoês il cet assez difficile d'apprécier très exacts ment la valeur nutritive d'une soupe doi la composition varie du jour à autre. Cependant, d'après les renseignements qi nûus avons pu recueillir, il semble, qu'à v< lume égal, la richesse alimentaire de ofttl soupe se rapproche de celle de la soupe oon inunale. Les dirigeants des <>- Petites Abeilles » noi ont' Spontanément déclaré que la pénurie d-pommes de terre a fâcheusement influé a cours des dernières semaines sur la valei de la soupe. L'arrivée des provisions a mis fi à cet état de choses regrettable. En résumé, les enfants de moins do deu fins reçoivent nue ration normalement établ, Les enfants do 2 à 3 ans obtiennent la mên quantité do pain que les adultes et une quai tité double de soupe ; il ne leur est pas octro; de ration de pommes de terre. Bien que l'appréciation do la valeur de Boupe ne soit qu'approximative, nous, poiisoj que l'ensemble de la ration est suffisant. Il est un point important que nous ne po vous résoudre et qui mérite l'attention c - Conseil communal : Est-oo que tous les e fants néceetiteux fréquentent les cantines d « Petites Abeilles »? Ne se trouve-t-il pas d parents négligents qui s'abstiennent do clie cher les aliments offerts à leurs enfants? Nous possédons un des éléments du pr blême; nous savons que pour Bruxelles, 1 « Petites Abeilles » nourrissent 2,128 enfant il y aurait lieu, nous semble-t-il, de dress la liste des enfants de 0 à 3 ans, d'après 1 cartes établies par le Comité bruxellois. C vérifierait ainsi, sans grande peine, si 1 enfants sont soustraits aux bkflifaits des d ii'ibutiojis. D'autre part, nous signalons à qui de dre la situation pai-ticulîcro des parents qui o Un enfant de 2 à 3 ans et n'ont pas d'en fan plus jeunes. Ces parents sont obligés da rendre à deux cantines différentes : cantii communale et cantine des « Petites Abeilles pour y recevoir des rations analogues. La remède? 11 suffirait de décider que 1 enfants de 2 à 3 ans seront désormais nouri par les soins des cantines communales. En cours de ses investigations, le Comité | glané certain.? re.; gnements qui, pour ét trangers à sa niisr. on, n'en intéressent p moins ses cjIK ,.iu du Co."-. :1 c nrnuiid BL Nous signaler om tout d'abord le fait que I mortalité parmi h • en/a, de moins de de ans n'a jxis augmenté depuis le début de çuerre; le taux en est même tombé de 20.2S 28.03 pour mille. 1J autre part, ivjl. le aocteur François a relevé les courbes des poids chez les enfants en . bas âge. Ces courbes sont aussi favorables que i celles obtenues avant la période des hostilités. Pour ce qui concerne les enfants des écoles s de la ville de Bruxelles, le professeur Demoor , nous communique la note suivante : • « J'ai eu l'honneur de vérifier, pour un grand nombre d'élèves, les courbes de l'évo-5 lution des poids et de la taille depuis quel-5 ques années. J'ai pu constater que les courbes et les nombres relatifs à l'année dernière — 1913 — ne présentent pas un nombre de fléchissement plus considérable que celui qui s .... -^ existe toujours. » En somme, le développement de6 enfants de 6 à 14 ans s'est continué, pendant l'année scolaire 1914-1915, d'une manière normale, « au point de vue de la taille et du poids ». M. Demoor ajoute : « Les nombreuses visites dans les classes ne m'ont « pas laissé ,' l'impression d'une dénutrition chez les enfants ». — L'attention, l'aptitude au travail owt-j elles diminué? Do professeur Demoor répond : « L'examen » psychique des élèves ne m'a pas permis de 5 » relever quelque chose de précis au sujet de » la capacité de travail des « enfants ». J'ai s » examiné cette quest'on avec un certain nom-3 ;> bre d'instituteurs et d'institutrices, en » ayant soin d'ailleurs de laisser ignorer la » portée de me3 questions et de mon en-s » quête. » J'ai obtenu de tels renseignements dis » cordants, que réellement il n'est point pos-s » sible de tirer une conclusion quelconque de 6 » ecs recherches. Cette donnée négative pa-o » raît prouver que la situation pédagogique , » des écoles n'a pas été modifiée au cours s » de 1914-1915. » PANTAGRUEL. LA GUERRE Communlques Officiels ALLtMflnua q Berlin, 5 avril. — (Communiqué de midi). Théâtre de la guerre de l'Ouest. J, ■ En Argonne et dans la région de la Meuse. ■[ les luttes d'artillerie continuent sans perdre de leur violence. La situation n'a jms changé. Sur la rive gauche de la Meuse, nous avom empêche les Français de réoccuper le moulii situé au nord-est de Uaucourt. A ux alentour, du fort dt Douaumont, l'ennemi a, hier en ' core, tenté une série de contre-attaques, qu ^ se sont toutes cerotilées dans le sang des as saillants, devant nos lignes au sud-ouest ch fort et nos positions dans la partie nord di ^ bois de la Caillette. Sur les fronts de Lorraine et d'Alsace, no: e patrouilles ont exécuté plusieurs entreprise, avec succès. t Voici les résultais des combats aériens enga 1S rjés sur le front de l'ouest, au cours du moi, -3 de mars : u Pertes allemandes : lr Dans des combats aériens 7 avion 11 Descendus par le feu de l'artillerie et de l'infanterie ■ 3 avion x Disparus 4 avion se Total': 14 avion î- Pertes françaises et anglaises : jê Dans des combats aériens SS avion Descendus par le feu de l'artillerie [a et de l'infanterie 4 avion la A la suite d'atterrissements involontaires dans nos lignes S avion Total : 44 avion .11 . • Vingt-cinq de ces avions ennemis sont tom es bés en notre pouvoir. La chute (Ifs 19 autre a été constatée d'une manière indiscutable. Théâtre de la «pierre à l'Est. Point d'événements particuliers. L'arlillc rie russe a renforcé son action dans le secteu da front compris entre les lacs Narocz et l!rî«: es niew. s; Dans les Balkans. -1' liien de nouveau. es ; ia Berlin, 5 avril. •— L'agence anglaise a e,g Bucarest répand en Roumanie un télégran s. me, d'après lequel le gouvernement allcman aurait déclaré au gouvernement hollanda jj. que le u Tubaniià » et le « Palembang » or, , été torpillés, parce qu'ils auraient refusé a s'arrêter pour la viiite. A oas sommes autor sés à déclarer que les rcmcigivcments de l'i ^ gcnce anglaise sont inventés de toutes pièce■ AUTRICHIENS Vienne, 5 avril. — (Communiqué de midiy —La situation n'a changé nulle part. 1S Vienne, 5 avril (d'hier). Théâtre de la guerre llusso et Sud-Est. a Pas d'événements particuliers. te Théâtre de la ijuerro i la lien, ss fin quelques endroits du front, l'activité à 1- l'artillerie a été vive des deiti côtés: sur i la haut plateau de Doberdo, près de Malhoi ix ghet, sur le Col di Lana xet en Judicarii la Dans la région d'Adamello, nos troupes or à occupé la crête formant la frontière entre i Lobbia Alta et le Monts Dumo. * Vienne, 5 avril. — (Officiel.) Evénements sur mer. Les visites d'aviateurs italiens sur Lai-bach, Adelsberg et Tricst ont été rendues, {i S avril, dans l'après-midi, par une escadrïïlt de dix hydroplaiics sur AncCna. La gare, deux gazomètres, des chantiers navals et h quartier des casernes de la ville ont été bombardés avec un résultat destructif immense. Plusieurs incendies ont été provoqués. Les attaques de deux aviatciors ennemis ont été facilement repoussées par nos mitrailleuses. Sous le feu violent de trois batteries de dé-lense, vn de nos avions a été forcé, par l'explosion de trois shrapnels, à l'atteri issage devant le port. Un àeuxiime appareil, piloté pai le maître aviateur Molnar, atterrit tout auprès, prit à bord les deux occupants du premier Kljdroplane, compléta la destruction dt d'appareil blessé, mais ne put plus s'élcvci par suite d'une panne de son appareil sut la mer démontée. Un torpilleur ennemi, ains que deux navires venaient du port afin dt chercher les hydroplanes endommagés ; ils fu rent reçus par un fea nourri de vutraïlleu • ses, qui les obligea à se retirer. Ensuite, deua hydroplanes, pilotés par le cadet sur met Vamos et le lieutenant de marine Sentas, ont réussi à sauver les quatre occupants et à mettre en feu l'appareil avarié. Ce sauvetagt eut lieu sous le feu des mitrailleuses et le lan cernent de bombes de deux hydro plane s ita liens qui survolaient eu cercles, à 100 mètre, de hauteur, le lieu de l'accident. En résumé, deux avions ont été perdus, ton. les autres et tous les aviateurs sont revenu, indemnes. ANGLAIS Londres, 6 avril. — C'omm. off. da quart géiUr. britannique 'en France en date dt 4 avril. — Hier maint, un de nos avions t abattu un aéroplane allemand derrière no , lignes au sud de Souciiez; pilote et observa ; teur sont morts. . Activité d'artillerie des deux côtés de Sou chez, A unrirç, Saiui-Eeloi et Y près. Qnçlqu activité de mine ù Neuville, Saint-Vaast,Httl lucli- et à la redoute du « llohenzollcrn ». FRANÇAIS Paris. — (Officiel du 4 avril, lô h.). — Et Argonne, nous avons canonné les organisa tions ennemies, notamment dans la région d Mo n tfa ueon-Malancourt. A l'ouest de la Meuse, lutte d'artillerie as sez violente depuis Avocourt jusqu'à Malaii court. A l'est de la Meuse, nuit relativement cal me. L'ennemi n'a fait aucune tentative su * le front Douaumont-Vaux rétabli par no contre-attaqncs d'hier. Nos batteries se son montrées particulièrement actives sur les po sitions adverses dans cette région. L'ennemi i faiblement réagi. A l'est du bois Le Prêtre, une forte reeon v tissa ne e ennemie a été dispersée pa r notr fusillade. En Al-aee, nos batteries ont pris sous leu feu des convois de ravitaillement sur la lign Thann-M ulhouse. '' Paris, 4 avril. ■— 23 heures. —" Au non de l'Aisne et en Argonne, nos batteries on exécuté des tirs efficaces sur les installation s ennemies. A l'ouest de la Meuse, une attaque ennt 5 mie dirigée vers deux heures de l'après-mid, s sur le village d'Itaucourt, a completemai échoué. A l'est de la Meuse, le bombardement a, ri pris au cours de la journée avec une grand s violence sur notre front entre Douaumant t Vaux. Vers trois heures de l'après-midi, l'tt nemi a lancé une très forte attaque sur ni. ■premières lignes situées à trois cents nèin 's environ au sud du village de Douaumont. Lt vagues successives d'assaut que suivaient à b petites çcilonnes d'attaque ont été arrêtées pc< nos tirs de barrage et les fc'ux de nos mitrai leuses%et de notre infanterie. Elles ont dû rt fiuer en désordre vers le bois du Cliauffou\ où notre artillerie, concentrant ses feux, fait subir « l'ennemi, des pertes considérable, Au nord du bois de la Caillette, nos troi pes ont continué à progresser au cours de i journée. En Woevre, duel d'artillerie dans les se, leurs du pied des côtes de Meuse. e Dans les Vosges, après un vif bombard ment sur nos jiositions au sud-est d'Obersep d l'ennemi a tenté d'aborder nos tranchées. . 's a été rejeté dans ses ligues par nos de tirs c t barrage. , [e Dans lu nuit du 3 au .) avril, vn de nos d rigeables a lancé 34 obus sur la gare d'Audin i- le-Boinan. RUSSES Pétrograde, G avril. ■— Coin m. off. c 4 avril, 7 h. 40 du soir. — La crue des eai contimiefl Les Allemands poursuivent la. c nonnade de la tête de pontd'Uxkul à moyi des bateries de gros et petits calibres. —Devant le village de Maslakowlca au su, est de Dunabourg (10 1cm.) nous avons boj, 'e bardé efficacement les Allemands, qui ot c évacué leurs tranchées inondées. Sur le front des troupes du général Tewe p;ts d'événements importants, t £n beaucoup d'endroits des aviateurs e e ne&is ont survolé nos abris. Neuf bombes o; tié lancées contre Ljachouitschi. IDans la région des villages de BogutflaQh et de Basilyki, au nord-est de la gare d'O lylca (13 respectivement 9 km.) nous a von refoulé dej tentatives ennemies de s'approche. d,c nos tranchées. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombe sur Iloicno et Samy. Dans la région de Sopanow au nord-oues de Krzemienic (8 km), l'ennemi fit saute deux mines. Il n'a pas pu s'emparer de l'en tonnoir. Une alta-que ennemie dans la régioi de la ligne ferrée à l'ouest de Tarnopol a ét repeussée. Au, nord fie Bojan l'adversaire a fait saute d'en occulter l'entonnoir n'a pas 'eu de succès une mine devant nos tranchées. Sa tentativ d'en occuper l'entonnoir n'a pas eu de succès ITALIENS Borne, G avril. — Comm. off. du 4 avril — Le long du front entier, activité de l'art il lerie des deux côtés, la plus intense entre l, vallée de la Lagarina et la vallée de la Lu gana, ainsi que sur les hauteurs au nord-oues de Côrz. Au cours de la nuit du 2 au 3 avril de fai lies ataques contre nos positions sur l Rauehkofel (Monte Cristaïlo) et sur le Mru Vrh (Monte Nero) ont été repoussées. -Des avions ennemis ont tenté avec opinici treté des raids au-dessus de notre territoire le feu de nos batteries et les contre-attaque de nos avions les ont toutefois mis en chasse s Un avion a réussi à lancer sur Bassano 2 boni j bes qui n'ont causé que des dégâts intigni fiants. Un de nos appareils Caproni a jeté un grosse bombe sur Grafenberg (Gôrz), prove quant un, incendie. TURCS Constantinople, 5 avril. — Le quartier gi néral annonce : Aucune nouvelle nous est pat venue des différents fronts. Dernières Dépêches Discours historique , du chancelier alïemaii* I\ l'ouverture de la séance, le- président dont immédiatement la parole au Chancelier de l'Eir pire. • Le Chancelier de l'Empire Dr. von eBttmanr Hollweg : Messieurs ! Quand je vous ai adressé la paro r il y a un trimestre, je me suis efforcé de voi s exposer la situation militaire en me basant si t des faits avérés. Les événements ont justif la confiance avec laquelle je pouvais parl< 1 (approb.). L'entreprise de l'ennemi aux Darde nelles s'est terminée par un fiasco sans préci dent. Après la campagne victorieuse serb 6 au cours de laquelle à côté de nos troupes < des troupes austro-hongroises, l'armée bulgai ' s'est couverte d'une g'.oire impérissable, le A\oi ténégro et l'Albanie septentrionale sont tombi aux mains de nos alliés (approb.). Les an g', a l continuent leurs dfforts pour délivrer leur armi t enfermée à Kut-el-Amara. Les russes sont pa s venus, il est vra», à s'emparer d'Erzeroum av des forces numériquement plusieurs fois sup> rieures. Mais des forces considérables turqu ' empêcheront à l'avenir que les russes progre t sent encore (approb.). Comme les assauts ritss en Ga'ieie orientale, les attaques toujours r nouvelées des italiens à la ligne de l'Isonz 6 se sont brisées également à la bravoure op 1 niâtre des troupes autro-hongroises. Les russes ont lancé également avec des e 5 forts inouïs et sur un front étendu, leurs colo: nés assaillantes contre nos lignes. Devant Ht ,g der.burg et ses troupes, Lis se sont écroulés < ; subissant des pertes énormes (approb.). I- Les gouvernements ont affirmé aux peup' ennemis que nous étions à bout de nos fore •, militaires, que nous n'avions plus d'homme' a que le moral de nos troupes commençait à s' s- mietter. Alais, Messieurs, je crois que les b <- tailles de Verdun leur ont appris quelque cho a de mieux (très juste). L'opération préparée avec des précautions g niales est exécutée par les troupes héroïques c remportent avantage sur avantage sur un e nemi combattant avec un courage plein de s f', crifices (approb.). La situation militaire s ; tous les fronts est ainsi très bonne et répo entièrement à notre attente. Messieurs! Si nous le disons ici dans cette £ t. semblée, quelle reconnaissance, quelle chau reconnaissance, devons-nous adresser à u guerriers et à leurs chefs qui protègent hén quemenfc depuis 20 mois la Patrie de leurs cor ru et de leur âme, toujours au delà de la fro ix tière, comme aux premiers jours de la guei t- (vive approb.). Nos ennemis croient que 'n qu'ils ne peuvent réaliser par les armes, l'atteindront par le blocus et par la famine. x- tt je ne comprends pas, comment des gens r; .sonnables, après les expériences de 1915, pu rt sent encore s'accrocher à cet espoir (très jusl Nos adversaires oublient que notre pays, gri à la force organisatrice de toute la populatii ■it est à la hauteur de la question difficile du pi - tage des vivres ; ils oublient que le peuple al i mand dispose d'une réserve morale puissante qui le rend capable de restreindre sa manière s de vivre devenue si luxueuse dans la dernière r dizaine d'années. Messieurs, ce serait déjà supportable si nous s revenions, par exemple, à propos de la question de la viande et dans d'autres questions de la t vie matérielle à l'état des choses existant à r l'époque de 1870. Je pense que nos ennemis se rappelleront que la génération de cette époque * était également assez vigoureuse pour porter des coups terribles (très bien). Messieurs, les mois que nous vivons mainte-r nant — je le dis franchement — sont difficiles. Ils apportent des restrictions et de l'inquiétude ' dans beaucoup de familles. Mais d'autant plus grande et plus reconnaissante est notre admi-ratioai pour les sacrifices et l'amour de la Patrie, avec lesquels l'armée et la population moins aisée s'arrangent dans cette époque dif— ï ficile et, sortt prêtes de s'imposer même l'impossible dans cette lutte pour notre existence t (approb.). C'est ainsi, Messieurs, que les nouvelles dt» pays entier le proclament. Mais elles disent, en * même temps, que le travail de ceux qui sont 1 restés au foyer portera ses fruits si le ciel bénit nos champs. On annonce de tous côtés que les semences d'hiver sont en excellent état et il y a déjà bien, des années que les rapports au sujet de l'état des semences riront été aussi favorable à cette époque ci, que dans le cas actuel (approb.). La récolte du froment de 1915 e a été une des plus mauvaises depuis des dizaines d'années; et pourtant nous ne nous suffisons pas seulement avec le stock du froment de pain, mais nous commencerons la nouvelle année de récolte avec une réserve appréciable (approb.). La force agronomique de l'Allemagne! se maintient donc toujours. Comme nous nous sommes suffi jusqu'ici, nous nous suffirons encore à l'avenir. Dans leurs efforts pour nous affamer et pour nous bloquer, pour .étendre la guerre sur tout le peuple allemand, femmes et enfants compris, l'Angleterre et ses alliés ont violé tous les droits des neutres de traiter'et de trafiquer avec les puissances centrales. A la | note américaine du 5-11-1915, qui contient un exposé exact de la violation du droit des gens ie commise par les anglais, il n'a pas encore été - répondu jusqu'à ce jour par le gouvernement anglais, comme on le sait du reste (cris : écou-t- tez ! écoutez !). Comme celle-ci, toutes les autres protestations des neutres n'ont abouti chez ie nos ennemis qu'à de nouvelles violations de 1S neutralité. ir L'Angleterre en est-elle au point qu'elle ait ié dû interdire l'œuvre humanitaire de philanthro-îr pes américains, comme l'envoi de lait aux en-t- fants allemands (écoutez ! écoutez !).Le der-:- nier order in couneil menace le commerce avec e, les pays neutres d'un nouveau renforcement it des mesures de blocus, déjà contraire au droit e des gens et contre la violation duquel le gou-1- vernement américain a déjà prolesté autrefois, is Aucun neutre sensé, qu'il nous soit sympathi-»s que ou non, ne peut exiger de nous que nous :e ne nous opposions pas de notre côté contre r- cette guerre de famine contraire au droit des ïc gens (approb.) ; il ne peut attendre de nous, î- que nous nous laissions enlever les moyens de 2s défense dont nous disposons (vive approb.). s- Nous appliquons et devons appliquer ces moyens 2s (vive approb.). Nous reconnaissons les intérêts î- légitimes des neutres, au commerce mondial o, et sur. mer ; mais nous nous attendons à ce i- que les égards que nous prenons soient compris par eux et qu'ils reconnaissent notre droit, f- et notre devoir d'user de représailles par tous i- les moyens, contre cette politique de famine hon-i- leuse pour nos ennemis, non seulement au point 2n de vue du droit des gens, mais aussi au point de*vue de la plus simple humanité (approb. et es longs applaud.). Depuis que je vous ai naguère es adressé la parole ici, nous avons été obligés 5 ; de déclarer la guerre au Portugal. Vous avez é- eu connaissance de la série de violations de a- neutralité dont le Portugal s'est rendu coupa*, se ble. Les vols hontaux de nos navires, commis» sous les salves des canons ont fait déborder é- • la coupe. Le Portugal a agi sous l'influence .ni de l'Angleterre. L'Angleterre a de nouveau n- fait preuve de son affectueuse protection des a_ petits Etats (très bien). Lorsque j'exprimai, llr le 9 décembre, notre bonne volonté pour né-gocier la paix, je déclarai que je ne voyais chez aucun gouvernement ennemi les thèmes s_ bonnes dispositions. Tout ce qui s'est passé (je depuis lors, et ce que nous avons appris des dirigeants ennemis, a prouvé que j'avais rai-son. Les discours prononcés à Londres, à Paris, à Pétrograd, à Vienne, sont tellameni) n_ clairs dans leur teneur que je ne dois pas y TC revenir. Un mot seulement à l'adresse du mi-ce nistre-président aiglais Asquith. ils Je ne réponds pas à ses injures personnelles, (approb.) parce que je trouve indignes, même en temps de guerre, les calomnies personnelles vis-à-vis d'un adversaire. Mais au point de vue des faits, je veux répondre brè-ls" vement. Pour AI. Asquith, la condition .« sine qua non » des négociations de paix est la ice destruction complète et décisive de la puis- >n> sance militaire de la Prusse. ir- e_ (Lire suite et fin dans édition B ce soir.) CIH0 CENTIMES leudi 6 Vendredi 7 Avril 1916/ 3me Année - N° 550. - Ed. I

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