Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 30 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m90351r/
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LE BRUXELLOIS \ Contact avec les eaux, s'étend une couche cénoma-dlenne ©paisse de 60 mètres, dure comme la pierre {% ciment et facile à percer. La longueur du tunnel aérait dis 48 kilomètres, le cubage des terres à enlever 9'élèverait à 2,600,000 mètre®. La durée du travail ne dépasserait pas sept ans; la dépense prévue est de 400 millions de francs, ce qui met à 8 mil 1 ion g ds francs le prix de revient du kilomètre. I,i monnaie de bronze et de nickel. — Le ministre 'dea finances, considérant les besoins toujours croissants de la circulation monétaire et d'autre part les difficultés que l'on rencontre en ce moment pour obtenir des flancs de nickel pur, a décidé de faire fabriquer des monnaies en bronze de nickel avec les coins préparés pour la monnaie de nickel pur. En conséquence, le ministre des finances vient de déposer un projet de loi l'autorisant à émettre, jusqu'à concurrence de quinze millions, des monnaies en bronze de nickel, de 25, 10 et 5 centimes. Le type adopté sera celui de la pièce die nickel, dernier modèle, c'est-à-dire percée en son centre d'un trou rond. Propos libres et variés L'HUMANITARISME DE LLOYD GEORGE. Le premier ministre anglais a prononcé, le 30 fain, à Glasgow, un discours tout rempli à nouveau des lieux communs en usage depuis trois ans chez les Alliés : victoire aussi certaine qu© le lever du eolei'l... — l'Allemagne autocratique et réactionnaire... — si l'Allemagne désire la paix, c'est par nécessité et par peur, etc., etc. Il n'y aurait qu'à hausser les épaules et à passer devant tant d'inepties, si malheureusement la conséquence de celles-ci ne devaient pas être tant de ruines, de morts et de haines. « Ensuite, le Conseil communal a offert à Lloyd .George uin déjeuner. » Ainsi se terminait le compte rendu officiel de la réunion de Glasgow. Oui, boire ©t manger, après avoir envoyé tant de victimes à une mort non moins inutile qu'affreuse. Il est cependant impossible de ne pas relever, pour en conserver à l'histoire le triste souvenir, la vilenie de ce politicien, ses plates et odieuses railleries à l'égard des soldats allemands « terrés comme des lièvres dans leurs terriers ». Ces soldats, qui luttent un contre mille, ont, bien le droit de stivre la stratégie la plus capable par son habilité de compenser l'infériorité numérique. Il serait trop beau que le ministre anglais s'honorât lui-même en respectant, tout au moins par le silence, cet héroïsme qui résiste au nombre des ennemis comme à l'infinie durée de cette guerre avec ses horreurs physiques, ses angoisses morales, sa monotonie même parfois plus insupportable que ses incidents sanglants. Chos© peut-être plus abominable et plus odieuse que le discours de Lloyd George : ce sont leg rires, les applaudissements par lesquels les auditeurs anglais accueillirent les sottes bravades et les basses railleries de ce premier ministre, démocrate débraillé, bien propre à faire pleurer les mânes d'un Gladstone ou d'un William Pitt. En ce qui oeneeme la Belgique, Lloyd George, une fois de plus, n'a semblé servir notre cause que pour exciter davantage à la guerre. Il a prétendu que l'Allemagne n'avait jamais donné d'assurance pour le rétablissement de la Belgique libre et indépendante. « Le chancelier a bien été près de donner cette assurance, mais les criailleries des pan-germanistes lui ont fermé la bouche », a déclaré le ministre anglais, lequel devrait savoir que les quelques ultra-conservateurs et annexionnistes ne représentent pas, il s'en faut de beaucoup, toute l'opinion allemande. C'est enfin abuser d'une comparaison et exagérer encore le cas que de prétendre avec Lloyd George que l'Allemagne est entrée en Belgique comme un voieur dans une maison. Outre l'excuse d'une certaine nécessité, Il est indubitable que l'Allemagne eût préféré et demanda de passer sans commettre chez nous aucun acte de guerre, en respectant nos biens et nos personnes. Est-ce bien à l'Angleterre de se poser en implacable justicière.elle qui violenta la Grèce,le Trans-vaal et bien d'autres pays, et qui, en août 1807, ayant bombardé pendant trois jours Copenhague,détruisant des centaines de maisons et tuant des centaines de personnes, débarqua ensuite une armée de plus de 30,000 hommes sur territoire danois, et s'excusa, tout comme l'Allemagne en août 1914, par line « triste nécessité »-et le « devoir impérieux de veiller à la sécurité immédiate, tant que la situation le permet encore, devoir inéluctable qui prime tout ». Ainsi s'exprimait le roi <f Angleterre en '1807... — Humanus. ■ 1 1 ——g m m 1 Revue de la Presse 9»ï>a* B8S a « L'opinion publique en France. — Nous lisons dans le « Zurcher Zeitung » : Paris, 9 juillet. — Deux courants se font actuellement valoir dans l'opinion publique, au Parlement et dans la Presse de France, courants qui cherchent à concilier le cabinet Ribot en raison des éléments traditionalistes et réformistes dont il est composé : Il y a chez nous un parti qui veut la victoire et un autre parti qui veut la paix, écrit un journal. Il résulte clairement de l'attitude de l'opinion publique vis-à-vis de la Conférence de Stockholm et de la question de l'Alsace-Lorraine, qu'il ne s'agit pas ici d'un contraste réel, mais plutôt d'une nuance. On ferait mieux de dire : les uns veulent la victoire exclusivement par des moyens militaires, les autres espèrent trouver dans la démoralisation du monde, la Dvus ex-machina, qui mette fin au terrible drame sanglant. La véritable divergence sera expliquée plus tard quaind il s'agira d'organiser la paix : Les politiciens réalistes et les idéologues auront à y vider un grave iditférend. Les démocrates français jettent seulement leurs regards vers l'Allemagne, ils veulent encore introduire une nouvelle ère dans la République même, une ère, où il n'y aura plus de diplomatie secrète, plus d'accords militaires, plus de boycottage d'idées. Au Parlement qui ne veut pas perdre la direction de la nation, il y a des tendances vers une Bppréciation non fardée de la situation et contre la phraséologie ; la fréquence des séances secrètes auxquelles doivent également assister Les membres du 'Sénat, indique le manque d'influence de la représentation nationale dans les affaires diplomatiques Ht militaires. Le discours du ministre de la guerre Painlevé formait un exemple pour la politique franche et léflé-,chle qu'exige l'époque actuelle. Nous savons aujourd'hui sous quelles conditions l'offensive du 16 ■vril a été entreprise et quelles sont les raisons de tioa insuccès. A la fin de 1916, les é:ats-majors français et anglais décidèrent de prévenir une offensive du printemps de l'adversaire par des opérations de grand style. Dans des conférences successives à Londres, Paris et Calais, on détermina dans tous les détails les conditions et la collaboration des deux armées alliées. D'apiès l'acceptation des plans du général Nivelle en janvier 1917, il s'agissait de ri deux offensives convergentes, qui devaient se déve- E loppar sur un front de 195 km. La retraite de von a Hindenburg imposa une modification, mais l'ensemble du plan paraît avoir été maintenu. Le 9 avril v commença l'offensive du général Haig dans le nord ; p celle des Français commença le 16 avril dans la direction de Craonne-Reims. Le succès ne fut pas r identique partout : la nécessité de devoir attaquer e l'adversaire dans ses lignes de défense préalable- J ment préparées, renforcées par leur situation naturelle et les forages d'excavations, réduisa les d chances de réussite et coûta d'innombrables victi- c mes; le temps pluvieux rendit les reconnaissances aériennes difficiles, et l'aviation ennemie se montra, r contre toute attente, très vigoureuse. Dès le pre- t mier jour, des bruits défavorables se répandirent à l'intérieur du pays ; on signala des chiffres de pertes 1 exagérés ; on accusa même les généraux. La sixième 1 armée, commandée par le général Mangin, escalada c le plateau de Craonne, ce qui constituait une opération hardie sans égale; la cinquième armée, qui t 1 formait l'aile est, semble avoir opéré moins heu- s reusement. Les incartades contre la discipline pendant la bataille occupèrent la séance secrète de la 1 Chambre, .et oelle-ci se prononça dans nombre de ( cas en faveur d'une amnistie. Le ministre de la 1 guerre résuma le résultat de l'offensive. D'autre 1 part, Painlevé avoue que ces résultats n'ont pas 1 réporulù aux espoirs primitifs de l"état-major général et avaient é;é achetés à i : un prix relativement élevé. Il donna au 1 Parlement et au pays l'assurance que l'ère des i plans de campagne grandioses fera place à des opé-! rations plus réfléchies, plus économiques, telles que 1 se les représentait le général Petain. (Nous ferons remarquer, entre paranthèsos, qu'une partie de l'opinion publique avait l'habitude de reprocher au général Joffre qu'il négligeait les entreprises de < 1 grand style et qu'il épuisait les forces de l'armée 1 par des actions détaillées sans perspective. Aujour- 1 d'hui on semble plus équkablement juger ses mé- i thodes.) La question épineuse des sanctions devra s être réglée par une enquête officielle du gcuveme. > ment; déjà un certain nombre de grands chefs ont 1 > été relevés de leur commandement; mais il n'est 1 t pas toujours facile de trouver le vrai coupable. Il i s'est présenté, constate le ministre die la guerre, 1 1 que des officiers qui avaient apptlé l'attention de 1 » leur chef sur le danger <is l'entreprise, devaient ( servir de boucs-émissaires. Un de mes soucis les plus graves est toujours la justice à tous les de: 3 grés, sans laquelle l'énergie et la saine discipline t ne peuvent exister dans une armée. — Avec l'ap- probatios de la Chambre, Painlevé plaida en faveur ' t des opérations rationnelles et positives qui réser- j vent les forces de l'armée française jusqu'au moment où tous les membres de l'Entente seront pré- ' parés à une modernisation et une démocratisation de ' , l'état-major général (la vieille loi de 1832 règle i encore toujours certaines conditions de promotion 1 dans l'état-major) ainsi qu'à une extension du jront ; anglais et le renvoi des anciennes levées pour les besoins de la vie économique. Son discours est une protestation passionne? contre une paix'prématurée. L'opinion s'est encore occupée d'autre® questions ï du jour, en dehors des affaires militaires. « Que compte faire le gouvernement contre la mystérieuse , propagande de paix qui s'exerce dans l'intérieur du ; pays et dans l'armée? » D'après l'opinion officiel- ! le, on y travaille énergiquemenit avec de l'argent : allemand ; la plupart des brochures et des tracts paraissent sous la forme anonyme, sans '"ndiquei e l'imprimeur ni l'auteur. Le dernier nettoyage des ; gares a mis la police sur les traces d'un certain r nombre d'individus porteurs de sommes i importantes, qui guettaient les permissionnaires et leur distribuaient des imprimés. La responsabilité en incombe au ministre de l'Intérieur, Malvy, qui s'est défendu habilement à la Chambre. Il déclara , qu'il s'est laissé guider depuis trois ans, dans l"e. ■- xercice de Padmini9!ratica policière, par les principes de l'hospitalité vis-à-vis des étrangers et de e ■ la paix sociale. Un régime démocratique dédaigne t les arrestations sur suspicions et se borne à une r surveillance minutieuse. Le socialiste Renaudel re-e commanda une révision des conditions de paix des Alliés, en ce sens que la « paix française soit épu-e rée de toute avidité de gloire «t exclue l'écrasement n de l'adversaire » et en même temps la préparation rationnelle de la société des natîcîns (dans le sens de Milhaud), ce qui provoqua une véhément© protestation de la droite. La presse attaqua la censure et se fit l'interprète d'un mouvement anti-gouvernemental, — qui se dit l'avant-garde d'une nouvelle s France et qui a préconisé une série de nouvelles publications journalistiques. - Nous ne disons que quelques mots de cette pres-!t se qu'on doit apprécier comme un symptôme des t temps. Nous avons souvent signalé la critique s adressée par les cercles militaires et intellectuels à : la presse quotidienne, parce qu'elle est en partie n mal informée (comparativement à la presse anglai-!- se, italienne et suisse), et en partie parce qu'elle i- transforme sa tâche patriotique en un optimisme sys-e tématique. De là le mot en vogue de « Bourreurs Lt de crânes », qui s'applique à la phalange des rédac-!- teurs de journaux en vue. L'ignorance dans laquelle a l'opinion publique française a été tenue au sujet >j des événements en Russie, avant et après la Révo-n lution, a exaspéré le public, non moins que la mé-u connaissance des intentions pacifiques de Wilson. Dans le périodique « La Nation », Anatole France a d publié une protestation enflammée contre la censure is politique et internationale, qui a traité le peuple de e la révolution comme un enfant mineur, le rendant ît ainsi honteux vis-à-vis de la Russie libre. Parmi les •e collaborateurs du journal on trouve les noms de Henri Barbusse, Norman Angell, Henri Bataille, ;- Paul Brûlai, Georges Pioch-Severine (littérateurs ;e connus pour leur indépendance), et parmi les poli-la ticiens, Les protestataires Albert Fabre, Accaanbray, ie Dalbiez, Jean Longuet, tous membres de la presse, la II en est d© même du journal « Le Pays », appelé I- par le public « l'organe de tous les mécontents » lu et qu'Hervé a mis au pilori en raison d© sa sod-3- disante propagande pacifiste. La fondation d© ce »s journal, créé avec des moyens financiers considérables, poursuit en même temps qu'une paix mondiale r- démocratique, un renforcement du parti républicain î. des gauches. Comme une levée de boucliers en II- provoque d'autres, on a lancé « Les on dit », « La 6 Semaine de Paris » et d'autres, tous fortement im-[e prégnés du programme patriotique, de manière que, 1. malgré la crise du papier, la presse de Paris n'a re jamais été si nombreuse ! J TYPES D'AUJOURD'HUI Le Patriotard Il est monoglotte. Ne parle que le Belge. Connaît de l'Europe : la grotte de Han et le Pier de Blankenberghe. Mijote dans son chauvinisme depuis août 1914. Il y en a plusieurs catégories ; Le Patriotard stratègs : est un ancien garde civique. Il met en lumière les gaffes de Hindenburg, pontifie dans les boites à faro. Le Patrioiard pieux : mêle le Très-Haut à ses rancunes. A coups de neuvaines et de chapelets, espère en obtenir l'extermination de ses frères en Jésus-Christ habitant l'Allemagne. Le Patrioiard mercantile ; entasse des couvertures dans sa cave et les sortira avec bénéfice à la prochaine gelée. Le Patriotard intangible : ne voyage plus sur le railway ; se refuse à déposer ses fesses indépendantes sur des banquettes embochées. Le Patriotard historien : soupçonne l'armée allemande d'avoir sollicité, en août 1914, le passage libre moyennant indemnité, parce qu'elle avait peur d'être rossée par l'armée belge. Le^pur d'entre les purs : 11'envoie pas de lettres timbrées. Jamais il ne posera les lèvres sur la colle allemande d'un timbre prussien. Il y a des nids de patriotards : sous les arbres, à l'entrée du Bois de la Cambre, au parc de Saint-Gilles et au parc Elisabeth à Koekelberg notamment. On y scru.e chaque passant. Si l'un d'eux a la nuque rase ou la face balafrée, les chuchotements cessent jusqu'à ce que le danger est passé. En somme le Patriotard retarde sur son époque ; il y tient d'ailleurs : sa montre suit d'une heure le temps normal. —Maxim Benssus. Echos et Nouvelles ii La Belgique et l'Entente. v La Haye, 28 juillet. — On annonce du Havre au « Nieuwe Rotterdarnsche Courant », la retraite dé- ^ finitive du ministre des Affaires étrangères belge, (-le baron Beyens. Le journal flamand officiel « Vrij , België », paraissant à La Haye, y attache des pré- c visions pessimistes. Il s'attend en même temps à j, la retraite des ministres de la guerre, de la justice et du travail et à d'importants changements dans : les représentations diplomatiques belges. Le journal craint que le groupe du «XXe Siècle» annexion- t niste, et qui est représenté au ministère de la guerre par M. de Broqueville, n'ait gagné beaucoup d'influence. La retraite du baron Beyens. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne » : M. Beyens a été longtemps ambassadeur belge à Berlin avant la guerre. Ses rapports secrets au dé-partement des Affaires étrangères belge, qui sont a tombés entre nos mains, après l'occupation de Bruxelles, et dont les fac-sâmile ont été communiqués ç à l'étranger neutre, prouvent incontestablement la | politique d'encerclement exercée contre nous de-^ puis 1903 par Edouard VII et Deleaesé, avec leurs e complices français, anglais et russes, politique qui visait la destruction de l'Allemagne et qui devint j. \ le moyen principal pour organiser la guerre dans son développaient actuel, en exploitant habilement c les raisons principales (esprit de revanche de la ^ \ France depuis la paix de Francfort, l'ambition mor-' tifiée de la Russie depuis le Congrès de Berlin, la j. jalousie économique de l'Angleterre depuis qu'elle était dépassée par l'Allemagne dans l'industrie et j le commerce mendiais). Les rapports de M. Beyens j I sont devenus si gênants pour son auteur, après avoir dû représenter, comme ministre be'ge, la ^ cause de l'alliance spoliatrice de l'Angleterre, de ^ la France et de la Russie et de ses satellites, qu'il S a même publiquement affirmé le contraire de ce qu'on a pu lire dans ses rapports qui n'étaient au-î cunement influencés par une prédi'ection quelcon- j ' que pour l'Allemagne. Peut-être l'affirmation insoutenable de ces contradictions a-t-elle des rap- ] ports avec sa re:rafoe pour des « raisons de santé , diplomatiques ». ; L'« OpLnioa Wallonne », < j l'organe des Wallons réfugiés à l'étranger, parais- j » sant à Paris, vient d'annoncer qu'elle paraîtra do- i rénavant tous les huit jours; jusqu'ici, 1© journal 1 s n© paraissait que tous les quinze jours. La Wallonie < a le devoir de se défendre contre l'accroissement de ] t la puissance des Flandres en Belgique. Un comité ] j de défense wallonne a été fondé, dont la premiè- ï s re démonstration, adressée au roi des Belges, au j gouvernement, au peuple wallon et flamand, sera i ? répandue dans le monde enier. Ce que les Wallons veulent acquérir dans la nouvelle Belgique, est B identique à ce que les Flamands désirent : Liberté s des langues, indépendance administrative et économique. L'« Opinion Wallonne » sera exploitée sous _ la forme d'un grand journal de propagande. s L'œuvre hollandaise des prisonniers ® de guerre belges. a Le Comité belge de La Haye fait savoir par la e voie de la presse que, grâce surtout aux libéralités d'un grand nombre de philanthropes hollandais, il a pu donner un plus grand développement aux envois de colis aux prisonniers de guerre belges en Allemagne. Le nombre de colis expédiés, qui s'était élevé à 57,268 pendant la première année, est monté à 111,663 pendant la deuxième année et est actuellement de 500 par jour. Les 22,538 colis, qui ont été expédiés pendant le trimestre finissant le 31 mai, contenaient ensemble 31,134 kilos de chocolat, de figues, de lard, de mar-a garine, de savon, 4e harengs, de riz, de tabac, de e viandes conservées, de fèves et de cakes. e La grande majorté des prisonniers qui profitent de II cette œuvre humanitaire, sont indigents; leurs fa-* milles se trouvent elles-mêmes dans le plus grand e .besoin et leurs parrains et marraines hollandais sont les anges sauveurs qui veillent sur leur état maté-,s riel et moral. Des 5,000 prisonniers assistés, 3,000 ont eu le bonheur de trouver en Hollande un par-rain ou une marraine ; les colis envoyés aux autres, sont payés par les fonds du Comité, qui, rien que 3 dans la deuxième année de son existence, a encais-!' sé des dons pour un total de fr. 4,523.70 et 186,089 florins 46 c., dont la plus grandie partie a été four-'e nie par des bienfaiteurs hollandais. ?" Nul doute que nos prisonniers seront reconnais-e sants pour cette nouvelle manifestation de philan-71 thropie dont font preuve à leur intention nos ex-11 cell-ents voisins du Nord. A 1- La langue flamande. ;, Nous liisons dans le « Vrij© België », sous le ti-a tre : Observation justifiée. — Dans « De Klok uit België » (n. du 15 juillet), on encourage les Fla mands à profiter de leur séjour aux Pays-Bas, pou; mieux apprendre leur langue. Le Flamand et le Hollandais ont la même dénomination ; Néerlandais. Mais il y a quelque chos< Con- qui les distingue; ;'allure, la tournure de not.r« :r de flamand est plus souple. Notre caractère qui diffère epuis de celui de nos vois'ns du Nord, se reflète dans notre langage e CI" Que le Flamand fervent, enthousiaste, continue 3Ur§> à parler son flamand. Mais qu'il purifie ses expression et qu'il augmente &on trésor de mots, i ses Qyg chacun écoute attentivement dans son pro-:'ets> pre entourage, qu'il défende ces ton9 rudes qui :s 011 martèlent l'ouie, qu'il apprenne à dénommer chaque objet par son nom flamand ; alors nous appren-tures dfons peu à peu un langage noble et nous monterons Pr0" immédiatement dans l'estime de notre entourage, car n'oublions pas que le langage indique, dans un« jr le certaine mesure, 1e degré d'éducation, îdan. keg piamantis qUj ttS s'efforcent pas à parler ur langage distingué — le néeirlandaios courant — 8 a " contribuent à abaisser Leur propre race, car une ^age armes des adversaires du mouvement flamand p'ur est la manière insensée dont beaucoup de Flamands parient leur langue à la suite d'un mauvais ensei-gnement.colle mm IHW 1 ■■ FAITS-DIVERS int- iarj un- LA POLICE RECHERCHE une femme, âgée de pOU x a 23 à 25 ans, se disant réfugiée, qui se présente dans par >te- les maisons pour être secourue. Mme Desmet, de I. la rue Gérard, à Etterbeek, l'avait prise à son ser-ue ; vice par compassion. Elle vient de disparaître en ure emportant les bijoux, les vêtements, etc. (A.) ACCIDENT DE TRAM. — Hier, Poplimont ^ a™ Jean-Baptiste, garçon de courses, 52 ans, de la cou rue de Laken, traversait les rails du tram à l'a- ler venue Louise, à hauteur de la rue de Tenbosch, V0l: — lorsqu'il a été tamponné par une voiture de tram-te. way, 11 a eu le crâne fracturé. i au LE FAUX POLICIERS. — Hier, un soi-disant jfr rï®" policier s'est présenté chez Mme De Coen, rue " 8e> Gray, 127, à Ixelles, et sous prétexte qu'il avait à perquisitionner, il s'est fait remettre Doutes les nn, )r®- clefs des meubles. Il est parti en emportant des s_ ^ bijoux et de l'argent. (A.) ^ tioe EPAVE DU CANAL. — On vient de retirer du ans canal de Willebrock « Aux Trois Fontaines », le fur" cadavre d'un inconnu, de 17 à 18 ans. Il a été on~ transporté à la morgue de Vilvorde. (A.) 1er- 1 oup LE BANDITISME AUX ENVIRONS DE LOU- j VAIN. — Une bande de pillards effectue de véritables razzias dans les campagnes des environs de . Î1S - *• Louvain. Les escarpes volent et emportent tout ce Lol • „ qui leur tombe sous la main, le bé:ail, les poules, arg e _a les lapins, les porcs, les pommes de terre, dent des c de~ champs entiers sont ravagés par eux. Des bandits ^ ^ ion,t armés de revolvers visitent les fermes isolées. g f *rl1" Il y a quelques jours grâce à l'intervention de ^ 'ues soldats on est parvenu à en capturer dix-neuf. (A.) . ^ J la — Quel temps heisi? 11 pleut à verse! 111 47, de" — Ça m'est egai. J'ai ma gabardine imperméabilisé ;urs et garantie de chez Destrooper, 56/58, ch. d'ixelles. ï <?ui SOMNAMBULE ASSASSIN A DINANT. — Le fils F., 21 ans, de Flavion, est somnambule. Il ;ans s'éveilla dans la nuit de dimanche et se mit à crier ien,t qu'il y avait des voleurs dans la maison. S'armant : la d'un marteau, il pénétra dans la chambre de ses 10T" parents, se rua sur son père et lui porta die nom- ' 'a breux coups. Sa mère qui intervint reçut égale- s"e ment àès coups. Le lendemain dlans l'après-midi, ' et le parquet de Dinant arriva. Le fils F. arrêté,avoua pf_ 'ei,ls les faits, mais déclara avoir agi sans se rendre v Jlts compte de ce qu'il faisait. L'état du père et de la ^ ( la mère F. est désespéré. Y de 10 u'ii PANTHEOMj 152, boulevard du Nord 13; ce A PARTIR DU 10 AOUT PROCHAIN 153 13< au La Bataille de la Somme 10; 'M- bureaux de location ouverts tous les jours de 3 à 11 h. n- UN DRAME A LA PRISON CELLULAIRE DE pV rap- NIVELLES. — Un prisonnier tue deux gardiens et e 1010 se tue ensuite. — Un détenu de Liège, qui avait une peine de 18 mois à purger, a, dans un moment de ; * a> surexcitation nerveusej tranché la gorge d'un de ses P1"1 ■ais- gardiens, à l'aide d'un tranchet de cordonnier. Un do- autre gadien qui tentait de porter seootars à son in- 9U rnal fortuné collègue fut également ■ blessé à mort et ^a: caiie s'affaissa agonisant. Le prisonnier fut ligotté et en- ■t de fermé en cellule. Lorsque peu après on vint lui ap- ^ ni té porter sa pitance, en le trouva pendu au pied de son nié- lit. Les funérailles des deux victimes ont eu lieu Cl , au au milieu d'une affluence inusitée. Le meurtrier fut sera inhumé hier au cimetière communal. Ions L'HOPITAL DE LESSINES DETRUIT PAR UN ^ INCENDIE. — Le feu a détruit presque complète. 4 ; erté ment l'hôpital civil de Lessàmes. Il avait pris dans a. Mo- Une annexe servant de magasin de combustibles et a. sous s'était rapidement propagé. Les pompiers arrivé- a. rent piomptement sur les lieux et ont travaillé De pendant environ trois hteunes. Les dégâts sont très 36 ges. importants. (A.) I'*1 r la LE RECORD DU RETARD. — Le « Cassell's M rali- Journal », dans un article sur les chemins de fer, lais, cite 'e record des retards. Le fait s'est, naturelle- ^ aux ment, passé en Amérique. En 1900, un train quit- ' s en tait Bolivar pour se rendre à Beaiumont, une dis- ' s'é- tance de 75 milles. Au cours du voyage, une ef- , est froyable tempête surgit, laquelle détruisit la voie i est sur une longueur de 30 milles, et laissant le train au milieu d'un désert de sable. A la suite de cette tt le catastrophe, la Compagnie du chemin de fer fit ' nbie faillite. On la reconstitua plus tard, la ligne fut mar- réparée, et le train arriva à Beaumont... en 1903. „ de Il LES TRIBUNAUX s fa- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — rand Détournements ou Ravitaillement. — M. Goblet sont s'est constitué partie civ'le au nom du Comité et £ îaté- réclame 61,242 francs dte dommages-intérêts, plus S,000 1:affichage du jugement pour répara.ion du préjudice par- moral. Le jugement sera rendu mardi. (Jos.) .très 1 ( Londres, 27 juillet. (Reuter.) — La Cour d'ap-cais a prononcé aujourd'hui un jugement fiavorable i 089 ^ ^ 'agence à Londres de la Deutsche Bank, qui en ^ four- ava*1 aPP®^® dans le procès lui intenté par la firme '' J. Lionel Barber, négociant sud-africain à Londres nais- ^ ^verP°0'- Cette firme avait accusé la ilan banque de l'avoir diffamée dans deg renseignementi s: ex fournis en ootobre 1914 à la Banque Sud-Américaine à Lima. Le jury accorde 3,(XX) livres sterling de dommages-intérêts à la firme Barber Company. ,nde. La Deutsche Bank contesta que les renseignements le ti- étaient diffamatoires. La Cour d'appel a prononcé k tut un jugement en sa faiveur ©t a condfflflé la Barber -Fia- Company aux frais du procès^ 4 , 1 Çà et là Un rempart romain dans le nord de l'Angleterre„ e Dans une conférence qu'il vient de donner à Gx-e ford, le professeur F. Haverfield a fait une commua e nication au sujet du rempart romain, construit vers >- l'an 130 par l'empereur Adrien, dans le Nord des l'Angleterre, entre l'embouchure du fleuve le Tyna e et le Sohvay Firth, pour défendre la province ro- - maine de Britannia contre Les Pirates et les Ecosk &ais. Cette ligne de défense s'étendait de Wallsend. - on-Tyne, à l'est de Newcas:le, jusqu'à Bowness-ti on-Solway, à l'ouest de Carliste, en traversant la - plaine sur une distance de 70 milles anglais. D'a- - près le professeur Haverfield, il subsiste actuelle, s ment quatre parties de ce rempart, dont l'explora-, ,, tion historique constitue un problème extraordinai- e rement difficile à résoudré. Ce rempart gigantes. que consistait en un barrage continu, comprenant n non pas un seul boulevard, mais plusieurs barrages _ parallèles; devant la ligne extérieure s'étendait e sans interruption un large fossé, derrière lequel ^ s'élevait un boulevard. Des fouilles entreprises par, s Le savant anglais dans les environs de la ville da i_ Gilslacd, ont démontré l'existence d'une troisième ligne de fortifications. Ces trois lignes fortifiées étaient pourvues, à des intervalles réguliers, di3 forteresses, de blockhaus et de tours de garde. La long du rempart courait une magnifique chausséia large de 17 à 18 pieds, pavée de pierres taillées et 3 pourvue de bornes mi^iaires. Ajoutons que c. rem-s part a servi encore à empêcher les incursions des e sauvages de la Calédonie. Arts, Sciences et Lettres lt ACADEMIE DE MUSIQUE DE LIEGE. — Con-a cours de violon. Prof. M. J. Quitin. 3 concurrents. 1er prix à l'unan., M, G. Doppagne; 2e prix par 4 1( voix, M. M. Hayebin; 1er acc. à l'unan., M. M. _ Bayard. Piano. — Prof. M. J. Danebois. 5 concurrents. lt 1er prix par 3 voix, Mlle G. Dickhaut ; 2e prix à e l'unan. et dist., Mlle G. Marchai ; 1er acc. à l'un, ^ Mlle J. Lomba ; 1er acc. par 4 voix, Mlle M. Clé-f rinx ; 2e acc. à l'unan., Mlle J. Votion. AU CONSERVATOIRE DE LIEGE. — Concours supérieur de piano. 3 concurrents. Prof. MM. J, Debefve et L. Denis. Médaille en verm. à l'unao, " et avec gr. dist., M:les Ch Ebeleng et L. Mathieu; v méd. en arg. à l'unan., M. A. Van Ulft. (Jos.) O i- INFORMATIONS FINANCIÈRES l" COURS DU CHANGE. e New-York, 27 juillet. — Berlin —.— ; Paris 5.76; f Londres 60 jours 4.72; Cable transfers. 4.7645; '' argent en barres 78 1/8. s Stockholm, 27 juillet. — Londres 3 mois 14.24, s à vue 14.74 ; Berlin 3 mois 42.25, à vue 44.25 ; Paris 3 mois 51.60, à vue 53.60; Suisse 68.50; Amster- ® dam 3 mois 126, à vue 128; Copenhague 91.50; ' ' Christiania 93.50; New-York 3.10; Helsingfords 11 47 ; Pétersbourg 08, Vienne 28.50. s. 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South. 21 3/4; id. ,r préf. 57; Louisville a-. Naahville 123; Miss. Kans. ' ' a. Tex. 6; Missouri Pacific 31 3/4; Nat. Railw. a? •t Mex. 2e préf. 6; New-York a. Huds. Riv. 88 1/2; is_ New-York Ont. a. Wst. 22 1/2; Norfolk a. Western . 120 1/2; Northern Pacific 100 1/2; Pennsylvanie 53; Readimg 93 5/8; Chic. Rck. Isl. a. Pac. 66 1/2; Southern Pacific 93 1/4; South. Railway ?« 7/8; id. préf. 54 1/2; Wabash préf. 49 1/4; American Can. 48; Am. Smelt. a. Réf. 103; Anaconda Cop. r Mg. 76 7/8; Bethlehem Steel 126 1/4; Central Leather 87 1/8; Intern. Merc. Mar. 28 1/2; id.pr, 87 5/8 ; Unit. Stat. Steel Corp. 122 7/8 ; id. préf, 118. TIRAGE D'EMPRUNTS jl let VILLE DE LEMBERG 61 Emprunt de conversion 4 p. c. de l'année 1900 us 34e tirage du 1er juin 1917, à Lemberg. ice Série A à C. 100: N. 36 640 805. Série B à C. 200: N. 30 470 596 924 1097 1286 1P. 1908. le Cérie C à C. 1000 : N. 106 340 390 1075 1738. Série D à C. 2000: N. 553 685 711 899 1394 1395 me i487- res Série E à C. 500: N. 132. ' j Le remboursement s'effectuera à partir du le® nti sePtembre 1617. :ai- ing Maladies du tole, de !a vessie et des Qy reins sont radicalement guéries à tout âge par les ' ' Capsules blanches du Dr Davidson, 20 ann. de suttft Dépots : BRUXELLES, Pharm , 15, r. des Croisades; ANVERS 1C© De Beul, 57, Longue r. Neuve ; CHARLEROI, Lefèvre, 63 r. dé Maicinelle ; L1EOE, Ooosens; GAND, De Moor, r. de Bruges^ Imprimerie Internationale. 9. rue Ru^sdaeu.-',

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