Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 19 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057fk73/
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I P1 1 a IC 1 D1 Uld -. <$* ■ -V •■' - 5 ■ > •• ' r J O ÏT £2 ÎST A. Tv QUOTIDIEN INDEPENDANT &i ■ | ABONNEMENT C ^ g } Bruxelles - Province - Etranger • Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous le# BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent £t:e ai ressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. *- .** • PRIX DES ABONNEMENTS : -3 mois : -, 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIHA6E : 125,000 par jour 4, iHOUjrGWI R %W UU1II ISyiOa 811 H! ANNONCES . ! Faits divers et Echos ....... La ligne, fr. 500 Nécrplogie 3 (X) Amfthces commerciales y .00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : x ,j BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne r TIRAGE : 125,©OO oar joui LA HOUILLE A~4 X A. n M V/ ' M. M—4 M—4 ■ La houille doit être considérée comme l'élément le plus important de notre vie : il nous tn faut aussi bien pour lutter contre les rigueurs de l'hiver et nous préparer nos aliments que pour fabriquer le gaz et l'électricité qui nous éclairent ; pour actionner nos chemins de fer et iramways ; pour mettre nos usines en marche; pour fabriquer le fer, l'acier et le cuivre. On trouve dans la partie de l'écorce terrestre qui est occupée par le terrain dit «carbonifère» . de^, masses .-trat fiées de manière j combusibles que l'on désigne sous le no.n générique de «houille» ou «charbon de terre». On rencontre fréquemment ces masses dans de vastes dépressions qui ont fait appliquer la dénomination de «bassins» aux dépôts" qu'elles constituent. Ces bas'sins ont souvent en plan une forme circulaire qui est parfois dessinée par les affleurements des -couches à la surface du sol. Ils consistent en couches diverses ds grès, de schistes et de houille irrégulièrement stratifiées et parfois mêlées de conglomérats qui démontrent une origine mécanique. La houille n'est qu'une combinaison de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. Nous verrons par la suite quelle quantité de chacun de ces corps et gaz contient la houille. Le carbone a donné naissance, ou pour mieux dire, se trouve dans la tourbe : les lignites (Autriche) ; l'anthracite; la houille: le graphite (Sibérie) et le diamant (Cap de Bonne-Espérance, Sibérie, Brésil, etc.). 11 se trouve dans un état de pureté plus grand dans le diamant et le graphite que dans les autres minéraux. Malgré les nombreuses études dont elles ont .'té l'objet, les questions relatives à la formation des combustibles minéraux, laissent encore beau-;oup à désirer. Néanmoins, il est certains points d'une très haute importance relativement à la théorie de la terre sur lesquels les géologues -ont à peu près unanimes. Ainsi il est établi que ia houille est le résultat de la carbonisation lente, à l'abri de l'air, des matériaux d'origine végétale, charriés, puis déposés par les eaux courantes. Ce qui a donné lieu à cette supposition, qui se vérifie sans cesse, c'est que l'empreinte des plantes (fougères arborescentes, si-gillaires, etc.) se trouve encore figurée ;u, milieu des couches. Y a'-t-il encore des houillères en formation ? Oui, peut-on répondre, sans crainte d'erreur. En effet, si on fait attention à la prodigieuse quantité de bois que charrient constamment certains grands fleuves à la mer, il est permis de supposer que des dépôts analogues à ceux qui formèr rent la houille, se produisent encore aujourd'hui dans les profondeurs de l'océan. Les caractères botaniques dés différentes espèces végétales que l'on a pu reconnaître dans la houille semblent.prouver la haute température de la terre à l'époque où elles couvraient sa surface. En effet, les analogues de ces espèces ne se rencontrent de nos jours que dans les régions tropicales. Il est donc vraisemblable que partout où il y a de la houille, la terre présentait alors une température égale à celle des contrées équa-toriales actuelles et voire même supérieure si lJon en juge par les dimensions des végétaux. Il paraît incontestable qué ces dépôts de végétation se sont produits et que la transformation du bois en houille s'est opérée sous l'influence d'une pression énorme et d'une chaleur intense. C'est ce que démontre l'aspect même des masses végétales qui constituent la houille, ainsi que la manière dont l'hydrogène carboné s'échappe parfois des fissures qui existent, entre les couches, comme s'il avait été soumis à une w oi.den^ati 1 énorme, L'ordre de superposition des dépôts montre qu'ils se sont formés'à des époques successives. Les plus anciens ont été loumis à une température de plus en plus élevée, attendu que les dépôts les plus profonds ou dépôts « anthraxifères » ne renferment point de substances volatiles. Ces dernières augmentent à mesure que l'on se rapproche de la surface ; »n le remarque dans les dépôts de houille proprement dits et dans les lignites. Enfin, les dé-.pôts houillers semblent avoir été postérieurement à leur formation, généralement soulevés et souvent disloqués et contournés de mille- manié res, par des forces puissantes et agissant de bas en. haut, lesquelles étaient probablement de nature volcanique. La dernière statistique porte la superficie qu'occupe le terrain houiller dans le globe terrestre à 2 millions de kilomètres carrés. Nous , donnerons plus loin la liste des pays producteurs de houille avec la superficie approximative de leurs bassins. On a signalé comme un fait remarquable l'accumulation des terrains Jiouillers dans l'hémisphère boréal et particulièrement entre les 49e et 56e parallèles et la décroissance du nombre et de l'importance des bassins à mesure qu'on s'avance vers le Sud. « Cette assertion, dit M. Lamé, ne nous paraît point exacte, et elle est, en somme, en contradiction complète avec les observations innombrables recueillies dans le volumineux ouvrage de Tavlor, intitulé : « Statistique de la houille. » Il serait peut-être plus vraisemblable qu'il y a presque partout du corot bustible minéral plus ou moins convenable en qualité et en qualité. » Tous les combustibles minéraux ont une densité supérieure à celle de l'eau, néanmoins cette .densité varie de 2 à 1 et va en décroissant de l'anthracite au lignite; il est rare qu'elle dépasse le premier nombre. Tous sont essentiellement composés de carbone, d'oxygène et d'hydrogène. Les proportions de ces éléments sont très variables. Cependant, le carbone et l'hydrogène s'y trouvent toujours en quantité plus que suffisante pour se combiner avec l'oxygène, de façon à former de l'acide carbonique et de l'eau. Ils renferment de 1 1/2 à 2 p. c. d'azote et diverses matières étrangères telles que le schiste, | le sable, le sulfate et le carbonate de chaux, 1 ainsi que le fer carboné lithoïde. Parfois, ce dernier est associé -à la houille, de telle sorte qu'il constitue une véritable richesse. Ce fait se rencontre notamment dans les houillères d'Angleterre et du Midi de la France. ' Dans certaines houilles on rencontre du pyrite de fer, qui est disséminé en petits cristaux. Cette substance nuit beaucoup à la qualité du charbon. En effet, sous l'action de l'air humide, elle se change en sulfate, augmente de volume et fait tomber le combustible en poussière. Quand ce phénomène a lieu à l'intérieur des mines, le dégagement (le chaleur qui provient de l'oxydation est quelquefois assez grand pour que la houille prenne feu. Il existe en France une houillère en feu à Cransac dans l'A-veyron, à la mine de Fontalès et de Montet. Le feuty a pris il y a plus d'un siècle et depuis lors le charbon brûle et se consume. On voit sortir de la montagne de Montet une fumée épaisse et, la nuit, les flammes sont visibles au loin, jaillissant à plusieurs mètres de hauteur, formées par la combustion du gaz qui distille dans les profondeurs de la mine. On attribue cet incendie à la présence du pyrite de fer. Les houilles pyriteuses ne peuvent servir qu'à un petit nombre d'usages. En effet, le soufre qu'elles renferment corrode les métaux (surtout le fer) avec lesquels elles sont en contact ou en altèrent les qualités. Lorsqu'on les soumet à la distillation, ces houilles donnent un gaz fétide, chargé d'hydrogène sulfuré. L'eau hygrométrique se trouve en proportions variables dans tous les combustibles minéraux. La différence de composition élémentaire des combustibles minéraux est généralement en rapport avec leurs caractères extérieurs, l'ancienneté des formations dont ils font partie et leurs propriétés. Selon Karsten, l'intensité du noir, la ténacité de l'éclat et la dureté indiquent l'abondance de carbone et la prédominance de l'oxygène sur l'hydrogène; l'éclat de la poix annonce une moindre abondance de carbone; l'é-elat vitreux a la signification contraire. La vi vacité de l'éclat avec défaut de dureté et de con-) sistance veut dire que le carbone est toujours abondant, mais que la proportion d'oxygène di-élé- minue relativement à l'hydrogène. Enfin, l'as-ous pect mat et la dureté correspondent au con-urs traire, à une diminution de carbone et à une yue augmentation de l'oxygène par rapport à l'hy-o.us drogène ; la couleur brune indique le rapport in-ct verse entre ces deux éléments gazeux. De plus, he; c'est un fait général, qu'à mesure que l'on s'élève dans l'échelle des terrains géologiques, la ;tre proportion de carbone diminue tandis que celle re» d'oxygène augmente. En conséquence, l'anthra->'es cite contient plus de carbone et moins d'oxyde gène et d'hydrogène que la houille et celle-ci ltrc est dans le même cas relativement au lignite. ( re-s" En raison même de leur composition différence te, les combustibles minéraux jouissent de probes priétés particulières qui ne permettent pas de cu~ les employer indifféremment aux mêmes usages. ire" D'après leurs applications industrielles, on les :on" divise en trois groupes principaux : les anthra-;tes cites, les fiouilles et les lignites. >ar" L'anthracite est très compacte, dure et d'un une noir gris quasi-métallique qui empêche de la 3m~ confondre avec les autres combustibles minéraux. Sa cassure est presque toujours conchoïde et sa de poussière est d'un noir pur ou d'un noir grisâ-lle- tre. Elle contient, d'après Regnault, 92.56 p. c. ®ux de carbone, â.33 p. c. d'hydrogène et d'azote, 2.53 p. c. d'oxygène et 1.58 de cendres. Conte-i^1" nant beaucoup de carbone et très peu de matiè-ice< res volatiles, elle brûle difficilement et avec len-ïtat teur.Elle ne brûle que par masses,ne donne point 'I&~ de coke et a le défaut" de se réduire en menus fragments sous l'action de la chaleur, ce qui ont est un énorme obstacle à son emploi. Elle sert ion spécialement pour la cuisson de la chaux. Tou-au- tefois, comme elle produit une très haute tem-:nts pérature quand sa combustion a lieu dans cer-la taines circonstances, on est parvenu à l'utiliser ues dans une foule d'autres cas, même pour le chauf-que fage des chaudières à vapeur et le traitement ion des minerais de fer. Pour ce" faire, on dispose ;ine les grilles et les machines soufflantes de ma-aux nière à laisser passer une très grande quantité osi- -cl'air et l'on choisit les variétés qui décrépitent [•ci- le moins. La flamme donnée dans ce cas est si- due non pas à la combustion des rares matières mi- volatiles contenues dans l'anthracite, mais à celle de l'oxyde de carbone <jui se forme par le pas-m ? sage de l'air à travers une g"rande masse de En combustible. an- Les houilles ont pour caractères généraux lins d'être noires, luisantes, opaques et plus ou moins ipo- friables; de s'allumer facilement; de brûler avec mè- flamme et fumée noires; de dégager une odeur >ur- bitumeuse plus ou moins prononcée et souvent même sulfureuse. Cette dernière odeur tient à es- la présence des pyrites de fer. La houille est le ans combustible minéral dont l'usage est le plus ure répandu. Elle est surtout propre aux opérations ;ur- métallurgiques et sert, en outre, à la fabrica- ne lion .du gaz d'éclairage et à la préparation du ons coke. out On partage les houilles en quatre classes. Da-ors bord, les «houilles grasses et fortes ou dures» ua- qui donnent un coke fritté qui est le meilleur si pour les hauts-fourneaux. Elles contiennent : .. 89.27 p. c. de carbone, 4.g5 p. c. d'hydrogène et 'e d'azote, 4.47 p. c. d'oxygène et 1.41 p. c. de cendres. Puis, viennent les «houilles grasses ma-réchales». Elles sont ainsi nommées de l'usage . " presque exclusif qu'en font les maréchaux. El"es e produisent le coke le plus boursouflé que l'on if™ connaisse. Leur couleur est noire avec un éclat j gris caractéristique, leur poussière est brune. ®ne Ordinairement fragiles, ces houilles se divisent c en petits fragments cubiques qui se recollent fa-JCO cilemcut au feu, Ce sont les meilleures pour la \orî forge parce qu'elles produisent ïtne grande élevés vation de température et qu'on peut aisément en ,, former, au milieu du feu, de petites voûtes sous ile" lesquelles l'ouvrier échauffe les p'èces â forger. °.u Par contre, elles sont très ' incommodes pour la cle grille où elles produisent une croûte qu'il fr.ut ent briser à chaque instant. Du reste, elles sont ce> comparativement très rares. Elles contiennent; "jO" 87.45 p. c. de carbone,. 5.14 p. c. d'hydi'Ogvne de~ et d'azote, 5.63 p. c. d'oxygène et 1.78 p. c. d? irc" cendres. Ensuite, viennent ies «houilles grasses 1 .f' à longue flamme» qui se composent de 83.75 p. c. "e de carbone, 5.<X5 p. c. d'hydrogène et d'azote, "as 8.C1 p. c. d'oxygène et 2.55 p c. de cendres. na" Ces houilles donnent en général un coke métalloïde boursouflé. La poussière de ces houilles |cie est brune. Elles développent une flamme abon-:er- dante et très vive et sont très recherchées pour 3US les fourneaux à réverbère, quand on a besoin urs tî'un coup de feu vif, comme dans le puddlage. °e On s'en sert pour le chauffage domestique et re- elles sont très recherchées pour la fabrication ers du gaz d'éclairage. Elles donnent un bon coke en- pour le haut-fourneau. Le type de cette classe du est le «flénu» du bassin de M'ons. Enfin, nous ure arrivons aux «houilles maigres à longue flam-on, me». A leur analyse, on trouve 76.48 p. c. de lie carbone, 5.2.3 p. c. d'hydrogène et d-'a^ote, 16 01 yec p. c. d'oxygène et 2.28 p. c. de cendres. Elles le donnent un coke non boursouflé. Ces houilles ita- ont une longue flamme de courte durée et ne lus sont_ pas susceptibles de donner une chaleur iwA aussi intense que celles des classes précéden-ea tes. En conséquence, elles conviennent peu aux ■opérations métallurgiques, mais elles suffisent en- pour le chauffage des chaudières et les usages tte qui n'exigent pas une très haute température, cjg Ces quatre classes de houilles se subdivisent: dé. en Tout-Venant, en Houilles, en Caillettes, en jg. Gailletteries. en Têtes de Moineau et 1-3 Menu, [jy. Cette classification est celle que l'on rencontre jnt généralement dans le commerce. ro_ (A suivre.) Hervé. LA GUERRE SLa A i<L*r Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 18 juin (Officiel) : Théâtre de la guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprecht En certains secteurs en Flandre, des deux côtés de la Lys, ainsi qu'entre Arras et Albert, l'artillerie ennemie a déployé une vive activité. Après un violent coup de main d'artillerie, l'ennemi attaqua vers minuit au sud-ouest d'Albert. Il fut repoussé et laissa des prisonniers entre nos mains. Groupe d'arntéss du Kronprlnz allemand Au sud-ouest de Noyon et au sud ds l'Aisne, l'activité d'artillerie s'est ravivée dans la soirée. Des attaques partielles de l'ennemi, au nord de l'Aisne et au nord-ouest de Château-Thierry, ont été repoussées. BERLIN, 17 juin. — Officiel du soir: Rien de nouveau ies fronts de combat. La guerre sous-marine : BERLIN, 18 juin. — Officiel: Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, 16,000 tonnés de cale ennemie ont été nouvellement coulées -par nos sous-marins. En outre les navires de -pêche et voiliers suivants ont été détruits sur la côte orientale de l'Angleterre : « Fortuna », « Ecli-pse », <( Dayspring », « Alert », « Berys », « Dianthus » et « Aciiv ». AUTRICHIEN VIENNE, 17 juin. — Officiel: Sur le front des montagnes vénitiennes l'activité combattive a été considérablement restreinte Mer par la température et par le brouillard. A l'ouest de la Brenta des régiments alpins ont maintenu les positions conquise$ le jour précédent en dépit de fortes attaques. Sur le terrain de hauteurs du Montello les divisions du feldmaré-chal Ludwig Ceiginger se sont avancées en combattant vers l'Ouest. De fortes contre-attaques italiennes ont échoué des deux côtés de la mute m- Oderzo-Treviso. Les forces de combat du gêné-us ral d'infanterie von Csicserics, -,s'avançant sur di- l'aile gauche du groupe d'armées du feld-maré-as- chai von Borocvics, ont arraché de nouveau du >n- terrain à l'ennemi à l'ouest de Say Dona et re ne sont emparées de Capo Sile. Rivalisant avec des îy- troupes allemandes, autrichiennes, et hongroises, in- des bataillons tchèques et polonais-ruthènes ont us, prouvé par leur vaillante attitudA que les efforts 'é- réitérés de l'ennemi, se répétant] journellement la depuis des mois, en vue de les amener à la trahi-11e son et à la scélératesse sont restés vains. Le ra- jeune régiment de la Haute-Hongne n. 10<> a droit ty- à une mention au-dessus de tout ' éloge pour les -ci combats au Piave du 15 juin. (Sbmme toujours ( nos braves sapeurs et nos aviateurs de combat et :n- de poursuite ont eu une par! prépondérante au suera- ces de ces derniers jours. Le nowbre des prison-de niers amenés au front du Sud-Ouest s'est élevé es. à 21,000. iea! - BULGARES,, SOFIA, lj juin. — Officiel: j un Sur le front et;. Macédoine, donila région le lu Skumbi supérieure, violente canonnade récipro-que. Sur les rives du lac d'Ochri-ta, notre artille-rie a exécuté plusieurs attaques fructueuses cou-s"" tre les positions de l'ennemi. An nord de Bito-c- lia et sur le Dolropolje, la canonnade ennemie a été assez violente par intermittence, A l'ouest du Vardar, une de nos troupes d'attaque a pénétré :,e" dans les tranchées ennemies éta: lies près d'Alt-?n~ schak Mtihle ; elle en a ramené des prisonniers français. Dans la vallée de la Strouma, grande ras. activité aérienne de part et d'autre. ci"L SOFIA, U juin. — Officiel: -t' Sur le front en Macédoine, h l'ouest du lac d'Ochrida et au sud du Dobropclje, canonnade er_ réciproque plus violente. Dans ia région de la ser Moglena. des troupes df assaut ennemies ont tenté '.jf. d'approcher d'un de nos postes avancés mais ont ent été mises en fuite à coups de grehides à main. Au 3SC sud de Huma, canonnade plus violente par inter» n^_ mittence. A l'est du Vardar et ddns'la plaine de-ti'tc ''ent nos positions, établies >:•- sud-ouest de ent Seres, nous avons dispersé des détachements de cst reconnaissance anglais et grecs, f ai- CONSTANTINOPLE, 17 jui«Vf Front de Palestino r Recrudescence cle l'activité d'o'rtillerie par cn-droits. Des camps et des batter- s ennemies ont 1,® été Jiris sous notre feu efficace. Nos aviateurs ont attaqué un camp de rebelles, d< ::s la région de » Wadi Musa au moyen de bombes. Sur les autres ' - fronts il n'y a pas d'événements d'importance. le CONSTANT IN 01' LE. 16 juiu. — Officiel: . us Sur le front en Palestine, r.is positions ont ns été prises à certains moments sous le violent 2a- feu de l'artillerie ennemie, à laquelle nos bat-teries ont énergique ment répondu. *Nos canons de gros calibre ont efficacement bombardé des 'a- camps ennemis établis à l'ouest de la tête de >s» pont du Jourdain. Nous avons repoussé devant ur notre aile gauche de la eavale .e ennemie, qui it : a subi de fortes pertes. Sur le e':er,iin de fer du et Hedsckas, rencontres avec des rebelles, dont la de plupart se sont terminées eu ne !t e faveur. na- La situation n'a pas changé sur les autres fronts. FRAHCÏAIS on PARIS, 17 juin. — Officiel, 3 h. p. m. : lat Entre l'Oise et l'A isne, nous avons réussi, ce ie. matin, une opération de détail fui nous a per-înt d'élargir nos positions au r. >rd et au nord- fa- ouest de Haute-Rraye Nous. iv<««3 fait vre cc;i- ,1a " taîne de prisonniers et capturé des mitraill'eu- iC ses. Au bois des Caurières et dans les Vosges, en nous avons repoussé des coups d^ main enne- us mis. Rien à signaler sur le reste du front. e,r" PARIS. 17 juin. — Officiel, 11 h. p. m. : t Entre Oise et Aisne, nous avons renous^é des nlt contre-attaques ennemies au rord de Haute- !t. Brave et consolidé nos gains de ce ir tin. Le nç chiffre des prisonniers qu~ nous avors faits dans ^ cette région atteint 370. Vin-n-C'"^ mitrailleuses ;Cg et 8 mortiers de tranchée sont restés entre nos 'c mains. te; ITALIEN g- ROME, 16 juin: je3 Depuis hier, la grande bataille est en train sur )n_ notre front. Après une préparation a'artillerie ex-|(lr trêmemsnt forte, l ennemi entama l'offensive at-j;n tendue au moyen d'un grand, nor.iore de bouches à r", feu. Il lança aes masses inouïes a'infanterie à et L 'attaque contre nos positions dails le secteur on oriental du haut plateau d'Asiago, au fond de la ,^e vallée de la Brenta et sur le Monte Grappa. En ;se plus.eur> endroits, il tenta de passer violemment ,Us le t'iavs et exécuta de fortes démonstrations con-ire le restant du front. Nos détachements d'm-,-je fanterie et noire artillerie ont soutenu avec sang-01 froid l'épreuve du feu de destruction. Appuyés 1<.S par le feu de barrage de leur propre artillerie ha-ies bilement opposée à la préparation ennemie, à la-ne quelle elle répondit immédiatement par un feu :Ur préparatoire efficace, ils soutinrent vaillamment ;n- le choc de l'ennemi. Dans la région de défense ux avancée s'étendant sur un front de 150 kilomètres ;nt de largeur, qui fui attaqué avec une grande vio-res lence, les puissants détachements d-'assaut ennemis n'occupèrent lors de leur premier assaut nt: que quelques endroits de la première ligne, dans en la région du Monte Valbello, dans celle du Mon-iu. te Asalone et sur le saillant du Monte Solarole. ire Quelques fractions de troupes ennemies réussirent à passer sur la rive droite du Piave dans la région de Novossa et dans celles de Fagate et de Musilo. Le même jour de violentes contre-attaques furent engagées sur tout le front, ce qui nous permit de résister à la très violente pression de l'ennemi et de reconquérir une bonne partie de nos positions passagèrement évacuées. Quelques j détachements isolés se sont maintenus à tout prix dans certaines positions. I.e combat n'a pas diminué de violence durant la nuit et s'est poursuivi avec acharnement. Nos troupes tiennent solidement le front sur le haut plateau d'Asiago. Nous avons réoccupé complètement notre première po-sition sur l'Asolone et sur le saillant du Monte :ô- Solarole et avons menacé de près l'infanterie en-rt, neniie qui avait pris pied sur la rive droite du té. l'iave. Le nombre des prisonniers faits défasse :n- 3,000, dont 89 officiers. Nos aviateurs et ceux rt. v alliés ont énergiquement pris part à la :re bataille en bombardant les contingents ennemis franchissant le Piave et en mitraillant les concentrations de troupes ennemies.Nous avons abat-le tu 31 avions ennemis. f ANGLAIS ut LONDRES, 15 juin. — Officiel: Des bataillons anglais et français ont exécuté la nuit d'heureuses opérations locales au nord de Béthune; ils ont fait une soixantaine de prisonniers. Au cours d'une fructueuse attaque prononcée la nuit dans le secteur de Villers-Bretonneux,nous rg • avons fait quelques prisonniers et pris trois mi-'np trailleuses. y- Les Allemands ont tenté d'attaquer nos lignes rts du bois d'Aveluy; ils ont été repoussés. ", Engagements près de quelques-uns de nos pos-ni tes avancés établis à l'est de la forêt de Nieppe. Le nombre des prisonniers faits cette nuit au cours d'une opération fructueuse au nord de Bé-thu7ie s'élève à 196. Nous nous sommes, en outre, emparés de plusieurs mitrailleuses. Grâce à vi- cette attaque, nos troupes ont pris possession des lté lignes ennemies les plus avancées sur un front de A S milles et ont atteint tous leurs objectifs. Pen-<}it dont le combat signalé ce matin à l'est de la fo-:é- rêt de Nieppe, l'ennemi a réussi, par une attaque de locale qu'appuyait une violente canonnade, a ré- pénétrer dans trois de nos postes avancés à l'ouest m- de Vieux Berquin. L'artillerie ennemie a été violes lente ce matin à l'est d'Arras et a aussi montré ite quelque activité l'après-midi au nord de Béthune. x r.r.-^g_. ■■•j. .g.:--.r -7. né- La guerre sous-marine. -t - sur LONDRES, 18 juin (Officiel de l'Amirauté) '■re- Le croiseur auxiliaire «Patria» a été torpills le 13 juin, par un sous-marin allemand et se coulé. Un officier et 15 hommes de l'équipag ees de marine marchande manquent à l'appel et on tes> vraisemblablement été engloutis dans les flol: -> vraiscmoiaDiemeiu ete engiouus cians ies 1101 .... ï DERNIÈRES DÉPÊCHÉS ! Les combats en France, r Berlin, 16 juin. —- Au front de Montdidier jus-< qu'à l'Oise, le combat d'artillerie a continué éga-t lement le 16 juin avec une intensité variable.Vers le soir, le duel d'artillerie augmenta considéra-; blement d'intensité. L'artillerie allemande a rem-' porté des succès en combâttant. Un dépôt de munitions près de Tricot, fut incendié. A la suite d'un violent coup de main d'artillerie, plusieurs détachements de reconnaissance ennemis attaquèrent vers 4 h. de l'après-midi, nos lignes près j de Belloy, mais ils furent repoussés d'une manière sanglante en contre-attaque. Une attaque de nos aviateurs de bombardement contre la ceinture de forts de Paris a provoqué de grands incendies dans la paitie septentrionale de la ville. Entre ? ia forêt de Villers-Cotterets et Château-Thierry, i l'ennemi a dirige un feu violent contre nos pôsi-? lions. Après Une courte préparation d'artillerie il attaqua vers 5 heures du matin avec des forces s considérables dans la région du ruisseau de Cli-1 gnon où il subit un lourd et sanglant échec. Son attaque fut nettement repoussée et nous valut des prisonniers. De nombreux monceaux de cadavres : gisent devant nos tranchées. Tandis que toutes ? les attaques de l'ennemi dans cette région , échouaient d'une manière sanglante, nos propres i entreprises nous ont valu le soir et la nuit, en cet 5 endroit, plusieurs centaines de prisonniers. , Des aviateurs ennemis ont poursuivi la destruction de Soissons au moyen de jets de bombes.Dans la région de Reims, les entreprises ennemies exé-> cutées à l'aide de forts détachements, ont coûté , à la partie adverse de lourdes pertes. Les Américains qui ont fait ces derniers temps des sacrifices sanglants extrêmement lourds, au cours de leurs vaines contre-attaques, ont été attaqués hier entre Meuse et Moselle par des troupes d'assaut allemandes, qui pénétrèrent profondément dans les positions ennemies entre Vairgevaux-Weiher et Richecourt. Les tranchées américaines furent ! nettement culbutées. Le restant des occupants, qui ! s'enfuit vers l'arrière fut pris sous notre feu de ' poursuite. Le village de Marvoisin et ses instal- • îations de défense fut détruit ensuite par nos troupes d'assaut, qui y avaient pénétré. Durant ce remps l'artillerie allemande tint les prépara- ! tifs des Américains, leurs réserves, leurs posi-; tions à l'arrière et leurs voies d'accès sous un feu concentrique continu. Nous avons pu consta-: ter à diverses reprises des explosions et des in-: cendies, ainsi qu'un transport ir.tçnse de blessés. Après la tombée de la nuit nous avoirs évacué ! méthodiquement et sans être inquiétés de l'enne-; mi, les positions ennemies complètement détrui- ! ! tes. 1 Dans la rdsion cî3 Compiègne Le «Belg. Kurier» signale ainsi l'importance st a'éqique de Gompiègae, maintenant à proximité immédiate du front allemand : l>ès l'instant où le commandt-inent français eut reconnu le danger pour Paris, résultant de : ce que l'armée allemande von Boehm obli uait vers l'Ouest, il lança toutes les réserves qu'il put obtenir dans l'espace situé entre Ccmpiè-gne et Château- Fh "orry et- comp oîtoïU une soixantaine de kilomètres, fortement boisés, ce qui procurait une excellente couverture contre toute attaque d'rigée vers l'Ouest. A noter aussi que la région v est tiave.sée d'un "éseau complu ué de vo es ferrées, qui s'il ne pouvait compenser ia perte des lignes de Rochade, prises par les Allemands en progression vers la Marne, avait du moins sou importance extraordinaire pour les transports entre les différentes parties du front ainsi que pour manutentionner les troupes de Foch. Le plus important de ces points est Cemp'è-gne, d'où partent des vo:cï ferrées dans toutes ies directions de la boussole; par exemple, une partie de ces voies manque par les effets de la guerre : les lignes Compiègne-Roye, Compiègne-Noyon et Comp ègne-Soissons, pour autant q 'elles soient occupées par les Allemands à cet instant. Il y a encore la ligne Corrpiègne-M ntdi-dier qui est à considérer, en o~die secondaire, car Mo.ndidier est au pouvoir des Allemands, et une grande partie de la vo.e, particulièrement 1 le tronçon Montdidier-Estrées-Saint-Dcnis ■Jta.t ' dans la zone de tir de l'artillerie des Allema~i> s après l'arrivée de ceux-ci au rui;s:au de l'A-" ronde. L'importance capitale pour les communications " entre les différents secteurs de f-ont revient à f la ligne Compièg'rne-Amiens via Saint-Tust, en-" droit auquel la voie se rattache à la grande ligne Amiens-Clermont-Paris. Cette voie, la prin-; opale de celles desservant_le front français du - Nord, est déjà prise gous le tir allemand de-' puis la poussée allemande jusqu'à Montdidier. ' La position allemande de l'Âronde y est mena- i • cée, ce qui fait surgir l'idée de détourner la ■ communication d'Amiens à la Champagne par : des voies situées plus au Sud. Les voies actuel-" lement exemptes d'influence ennemie sont cel- - les de Compiègne à Paris et de Comp ègne à Villers-Cotterets, débouchant en plein mil.eu de • la foret de Compiègne, dans la voie Compiigne-' Soissons. Outre les communications par chemin de fer, ; Compiègne a de bonnes routes dans tous les ' sens, ce qui explique l'anxiété du commande-: ment français depuis le 9 juin. d"te ma-quant ■ la progression allemande au nord de l'endroit. ' Compiègne est situé sur l'Oise, à sept kilo-: mètres au sud-ouest du point où celle-ci reçoit ■ 'les eaux de la Matz ; elle est sur la rive orien-! taie, protégée par les hauteurs de l'auf e rive. La ville est surtout protégée du côté de l'Est r et du Nord-Est, grâce à la forêt de Co piègne - et à la forêt de Laigne, qui les préservent d'une ? irruption de l'ennemi arrivant par l'Est. Ces - deux forêts doivent être extraordinairement for-t tifiées, et le général Foch n'a pas eu tort de r supposer qu'une attaque de front exécutée de r l'Est par les Allemands, contre ces parties boi-i sées, coûterait à l'adversaire des flots de sang. : Seulement, le coup porté prr Hindenburg au . sud-ouest de Noyon a déjoué a déjoué les, sup-. putations du généralissime français. Les combats en Flandr3 et dans les Vosges. Berlin, 16 juin. — Dans les Vosges méridionales nous avons également prononcé avec un plein succès une attaque. Nous avons ramené 20 prisonniers et une mitrailleuse comme butin, hors des positions ennemies. E11 Flandre, nous avons répoussé le 16 juin diverses attaques ennemies en plusieurs endroits du front, en infligeant des pertes considérables à l'ennemi. Une attaque d'une grande patrouille ennemie au sud-ouest de Hamel échoua également vers 12 h. 30 du matin. Les installations de chemin de fer d'Amiens ont été exposées à un feu lourd et efficace. Les pertes françaises. Berlin, 18 juin. — Durant l'offensive de l'Aisne, du 27 mai au 6 juin, les divisions ci-après ont fait à elles seules les chiffVes suivants de prisonniers : Ire division d'infanterie : 68 officiers et 2.631 soldats; 13e 25 et 1,186; 21e 166 et 5,6G5 ; 22e 64 et 2,432; 35e 23 et 1,221; 39e 41 et 2,008; 43e 24 et 1,403 ; Cle 61 et 4,949 ; 74e 57 et 2,513 ; 131e 37 et 1,496; 157e 44 et 2,752; 51e 66 et 2,049. Durant la première offensive du 9 au 12 juin : 136e division d'infanterie: 30 officiers "et 1,494 soldats; 58e 100 et 2,846 ; 72e 47 et 1,827; 125e 83 et 2.634; De 67 et 2,396. Si l'on ajoute aux chiffres de prisonniers mentionnés ci-dessus les prisonniers blessés et les ' pertes sanglantes élevées de l'ennemi, on peut . établir incontestablement jusqu'à quel point ls illé force combattive de l'armée française a été dimi- a nuée, rien qu'au cours des deux dernières offen- ,age sives. ont Uno interpellation sur les effectifs de l'armée française. La Presse télégraphique suisse apprend de Pa- S ris que la député Dalbiez a l'intention d'interpeller le gouvernement sur les différences qui se remarquent 'fréquemment dans les données sur les effectifs de l'armée fournies à la commission de jus- l'armée et à la commission budgétaire.M.Dalbiez Cga- n inîcrpe.lera qu'après que M. C lemenceau aura /ers paru devant la commission de l'armée et devant . la Chambre. era- em- L'évacuation des objets d'art en France. ^e ". Matin » annonce que le président de la ulte commission parlementaire de l'Instruction publi- surs que et des Beaux-Arts a donné lecture à cette com- ïue- mission, d'une lettre du ministre de l'instuction près publique, prescrivant d'évacuer les objets d'art de nie- la zone de guerre, et indiquant les mesures pri- ■ "2 ;es pour faire enlever les objets d'art qui &e trou, ture vent dans la zone de Paris. dies ntre Les chefs austro-hongrois dans l'offensive rry, au front italien )ôsi- Vienne, 17 juin •—• Le colonel général baron ie il Warm était précédemment à la tête du 17e corps rces cantonné durant presque toute la guerre de dé- Cli- fense dans la région de Gorizia, où il avait à Son faire face à une grande supériorité numérique des des Italiens jusqu'à l'offensive austro-honcroi- irres se d'automne 1917. utes Le colonel général archiduc Joseph av?.it, jion après la paix de Brest-Litovrsk, quitté son bril-' près tant commandement dans les Carpathes de Tran- cet sylvanie, pour reprendre ses fonctions primitives; il s est assuré, à Montello, un début qui- rue- promet beaucoup. 'ans Le généiàl de cavalerie, prince Sehonburcr, Bxé- blesse au passage d'une rivière, était, avant là >ûté guerre, vice-president du Parlement autrich:en ér;- I1 avait repris du service de son propre gré. rifi- A Lemberg, il commandait une brigade l'aube tomne de- 1914, il s'était distingué, au sud de hier rrzemysl. en prenant d'assaut la hauteur de ;aut Maeira ; il avait eu ensuite le commandement de lans ia sixième division de Styrie. Tant aux combats iher «es Ç-arpathes qu'au haut plateau de Karst, il rent s cîalt assure les sympathies de ses hommes qui Par sa bravoure, car il se tenait toujours aux de premiers rangs d'assaut. ~ ■ta!- Interpellation à la Chambra italienne, ■ant .f?n- de Rome que le député socialiste ,ra_ officiel Pescetti a interpellé le ministre de l'a-gnculiure, au sujet des mesures qu'il compte un prendre C0Iltre la dévastation des forêts, sta- La bataille en Italie, in- Milan, 17 juin. — Les journaux ont appris du ses. quartier général Que Trévise est canonnée depuis c.m^nche matin par l'ennemi, ce qui précipite la i- - destruction de cette ville, qui a déjà beaucoup rui- souffert aes attaques aériennes. La guerre aérienne. nce Berlin, 18 juin. — Du «Lokal-Anzeiger» :L'at- y0- -qUS ac"™ne allemande contre les districts in-. terreurs de Paris durant la nuit du 17, a duré ~ais e lîc.urR- Le nombre des victimes est évalué à à* 40 environ. Il est interdit aux journaux de donnait ner détail des dégâts matériels. La guerre eous-œarins. piè- Berne, 16 juin. _ Ile Bilfcao au <■ Petit Pari- sji: sien » : Le vapeur espagnol « Upomendi », iau- qui géant 12,000 tonnes a été coulé. L'équipage a ,ute ete sauve, a l'exception d'un chauffeur. rué j B0cJ!in'." :'u™- — D'après le « Daily News \ iser ■ . 27 Pai> 1e sous-marin allemand « D. C. 48 ». ]es interne au Feriol, aurait tenté de fuir. Le croi- vait ssur espagnol «i<io d.e la Plata» l'aurait empêché iour mettie son dessein^ a execution. Nous appre- du 1îOIÎS ûe source autorisée que cette information est pes pure invention. Amsterdam, 18 juin (Reuter). _ On mande de , i. Washington que les voiliers norvégiens «Sam- ites son» et «Knngsiaa» ont été coulés par un sous- une marin. Les équipages ont été sauvés. .J i La position chancelants de Clemenceau, 'el- Berlin. 13 juin. — Les journaux de Londres an- ;nS- noncent que ii iand et Barthou préparent un mi- tdi- nisière de coalition. On estime qu'un remaniement ire, du Cabinet Clemenceau est probable. . et Divergences de vues entra Clemenceau et t " Lloyd Georges, -^'5 Berne, 17 juin. — Le «Journal de Berne» apprend l'A- source Privée que lors de la réunion des présidents des conseils de l'Entente, il s'est produit des ons divergences de vues considérables. Des journaux west- . à suisses parlent d'explications très vives et très ora- cn. geuses, au point que Clemenceau se laissa aller à , j,. se lever subitement au cours de la séance et à quit- rin- ter la salle. Les journaux apprennent de source au- ciu torisée que les Anglais ont proposé de discuter un de- programme de guerre exactement délimité. Lloyd ier. Ceorge en tout premier lieu appuya Ijii-même ce'te r.a- manière de voir et déclara qu'on insistait en An- la gîeterre pour tenter un rapprochement pacifique qui pr< r tout en sauvegardant la dignité et la considération ne!- des pays de l'Entente fournirait la possibilité d'un ce!- rapprochement. Clemenceau s'y opposa violemment j à en disant que ceci revenait à une offre de paix di- de recte qui pourrait être interprétée par l'Allemagne ne- comme une preuve de faiblesse. Pourtant Lloyd George ne céda pas à Clemenceau et il fut décidé fer, de lancer un ballon d'essai sous la forme la plus les déguisée possible dont on peut se rendre actuelle- de- ment compte par les discussions sur la paix aux- _nnt quelles se livre la presse de l'Entente. Encore une femme condamnée en France, -oit Bâle, 18 juin (Havas). — On mande de Gre- ien- noble : Le conseil de guerre a condamné la nom- i-ve. mée Toni Ducrot, de Bernes (Haute-Savoie)* Est âgée de 21 ans, à la peine de mort pour espion- çne nage. Deux autres inculpés, natifs "de Genève, une ont été acquittés. |^er® Les tendances pacifistes en Angleterre. ' Je Londres, 17 juin (Rcute^). — Toseph H. Tho- fjo mas, du parti ouvrier et de la Ligue nationale boi- des ouvriers du chemin de fer, a déclaré, dans ng.. un discours tenu à Edimbourg: S'il était possi- àu ble de compléter les efforts militaires par una -up- action diplomatique, on ne devrait paà manquer de le faire. Mais les ouvriers 11e tiennent pas à laisser prévaloir les principes du militarisme al- '■ lemand; ils ont la conviction ctue l'Angleterre ma- lutte pour une bonne cause, qui doit finir pat lein triompher. pri- Thomas engage ensuite son auditoire à na lors pas perdre de vue que les horreurs de la guerre sont encore décuplées par le danger résultant des di- opérations aériennes et sous-marines ; puis il oits conclut : Quelles seront bien nperspectives si 's à nous ne parvenons pas à enrayer l'offensive qui en- fait rage ? -he! L'obscurité à New-York feu Londres, 17 juin. — On lit dans le «Daily Mail»: Cette obscurité maintenue à. New-York, en prévision des attaques aériennes, nous plonge . - dans une des phases les plus tragiques de la ■ " guerre ; rien ne dénote la portée de cette der-ont nière comme la nuit maintenue sur cette ira-'on" mense ville, située à 4,800 kilomètres du front ieuropéen, là où, au début des hostilités, les Ag- glais entrevoyaient un paradis exempt du bruit j des combats ; la voici actuellement drapée dans la nuit qui, pour les Londoniens, est passée à 019. l'état d'une seconde nature. L'Amérique a main- lin: tenant devant elle le calvaire subi par la France ,494 et l'Angleterre, avec le même cortège de sacri- e 83 fices et pertes. La nuit perpétuelle à New-York, c'est l'indice len- au'on est arrivé au point culminant de cçtte les o-iierre.' rv 5me année • N° 1333 • Ed. B ^ tf ;>v ^ DIX CENTIMES' Mercredi 19 Juin 1918. "

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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