Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 December 1916
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s.n. 1916, 16 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3vf3q/
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3™° Année -N. 79 -Ed. 1 CHU CENTIMES Samedi 16 Décembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de# Abonnements TRIMESTRIELS; ceus-ûf prennent cour» les 1 Jasv. 1 Avril 1 Juillet 1 Ocroa. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour îô dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois t Mon Fr-3.00-Mfc.2.40 Frl.50-Mk.L2Q TIRAGE :90.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro de SAX.M si lanraa! Qeeflilea Indépendant . 1 Rédaction. Administration, Publicité, Vente : 1 BRUXELLES, 45, RUE HBN*RI MAUS ANNONCES . — La Kg» Faits divers et Echo® . fr. Nécrologie 2S® Annonces commerciale* . !.£4 » financières . . . 6.5@ PETITES ANNONCES ta petite ligne ...... 0.48 La grande ligne. ..... OJé rmA0E-.90.000 PAR J088 DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS 'BERLIN, 15 acct//i£?rc. — Midi : 1 iieaire ue ta yuerrt; a l'Ouesl. Groupe d'armée du Kioiijwiiiz allemand : Sur la rive occidentale ae la Meuse les Français ont tenté en vain aans une attaque, prononcée a trois reprises, de reprendre ies tranchées leur enlevées il y a quelque temps sur la hauteur 304 au sud-est de Malancourt. A l'est du fleuve ils ont déclancké après une vigoureuse préparation d artillerie, portant loin derrière le pont, plusieurs attaques. A la côte de Poivre l'élan des vagues d'assaut « échoué dans notre feu de défense. Sut les versants méridionaux devant le fort de Hardaumont une attaque a avorté dans notre feu de destruction. ibeàire ne lu guerre â l'est î From au général leltî-utareetiai prince Lcopold cie Bavière : Au nord de la voie jerree Zloczow-Tarttopol des troupes allemandes ont pénétré dans les tranchées russes et ont ramené i>0 prisonniers. Front Ou yeiierat-cuiuuei .irclliduc Joseph. Les attaques prononcées hier par les Rosses au front orientai de lu Transylvanie, ont subi, pour la plupart, le même échec que celles des tours précédents. L'adversaire a réussi à prendre pied sar une hauteur. Groupe d'araiee da feldrnarôelial général von Ylaekeikien : Des vidages en flammes montrent le chemin par la Grande Valachie, qui a été, pris par les Russes lors de leur retraite. Sous des conditions défavorables les troupes coalisées rivalisent, dans la plaine, afin de ne pas laisser une trêve plus ou moins longue à l'adversaire. Dans les montagnes l'ennemi oppose de la résistance dans des positions retranchées. Elles furent enfoncées. Buzen est prise. La 9me armée a pv dénombrer hier et avant-hier comme résultat 4,000 prisonniers. Importantes forces bulgares ont traversé le Danube à Fetesty, Front mai-éUtiiiiea ; Des poussées partielles à Psraiavo et à Grades-nltza, des deux côtés du cours oriental de la Czertia, n'ont amené que des pertes à l'ennemi. Escarmouches de patrouilles dans le h as fond de la Sirnma. BERLIN. 14 décembre (soir): Vive canonnade en quelques secteurs de la Somme. Les Français ont entamé le soir des poussées en •Vir'f'.'iJri r"",Jut fi droite da la. iAeu&s.. En Roumanie, l'armée du Danube a également passé la falormia. AUTRE CHIENS VIENNE, 14 décembre Iheâtru «le la jjiîcrre à l'Est. Groupe «'armée du tcèdmarécbal général vois tYlaclieisseï» ; Devant la Jaionuta, l'ennemi bat également en retraite. De notre côté, nous avons encore gagné du terrain. From da colonel-général archiduc Joseph t Les Russes ont conunué a attaquer. Hier, ils se sont également attiré aussi bien a:i sud de la voilée d'Uz que dans la vallée du Troîus, des pertes sanglantes.Un aviateur austro-hongrois a abattu an avion de combat ennemi, au-dessus de Comanesci. Ce dernier copota et s abattit dans une forêt. Froui du leiauiureciial generiii prince Léopold tle Bavière : Sur les aeux rives du Dniester, Tactivité des canons russes a augmenté d'intensité. A part cela, rien de nouveau. Théâtre de ta guerre Italien. iucaire de la guerre aud-i^sU Aucun événement particulier. BULGARES SOFIA, 15 déc. — Officiel du 14 décembre : Front macédonien ; Dans la rigion d£ t.lonastir (Vitoja) feu d'artillerie minime. Nous avons incendié un ballon captif ennemi an sud de Mcnasih. Dans la boucle de le Czerna, action intense de l'artillerie ennemie, principalement autour de Paralovo. A l'est de la Czerna, nous avons- repoussé une attaque ennemie entre Gradesnica et Tmovo. Dans la région de Mogleaa, faible fen d'artillerie. Sur les deux côtés du War-dar, feu d'artillerie de peu d'importance. Action intense mais inefficace des aviateurs ennemis au-dessus de nos positions. An front de la Belasitza Plani na, feu d'artillerie et engagements de patrouilles Des deux côtés de la Strouma, canonnade ennemit disversée et faibles engagements de patrouilles. S m le front de la mer Egée, dans la région de Draina activité aérienne ennemie inefficace. A Doscat, r.ou. avons abattu un avion français. Ses occupanlts, h lieutenant français jean Rezhad et le sous-officie Jean Legalski ont été faits prisonniers. Front roumain : Dans la Dobroudja, feu tf artillerie minime et en gagements de patrouilles. Dans la Vdachie orienta le, la progression des armées coalisées continue Des détachements de nos troupes qui s'étaient avan cés et avaient franchi le Danube à Tutrakan, Silis tria et Ccrnavoda, ont atteint la voie ferrée Buca rest-Festesci. An front de la mer Noire, des vais seaux russes ont canonné Baltschik. Quatre liabi tants ont été tués, cinq autres blessés. FRANÇAIS PARIS, 14 décembre. —• Officiel, 3 h., p. m. : Nuit sans incident. PARIS, 14 décembre. — Officiel, fl h.r p. m. : Actions d'artillerie assez vives au sud de la Som me, sur les deux rives de la Meuse et sur les haï leurs au sud du Bonhomme. Calme sur le reste d front. PARIS, 14 décembre. — Officiel : L'artillerie ennemie a bombardé l'ensemble d fiont serbe et la ville de Monasiir, causant quelque victimes dans la population civile, les batteries a liées ont efficacement répondu. Aucune action d'ir fentgri*. IKUaoïiS . PpTROGRAD, 13 décembre (officiel), — TUms la région du bois de Gukatofise, l'artillerie et tes lance-bombes ennemis ont commué à bombarder nos positions. Des tentatives d'attaques ennemies prononcées dans la région de Prisoftse, eu nord-est ae Pomeriany, ont été enrayées par noire feu. Dans tes Carpathes boisées, nos troupes ont repoussé une énergique attaque ennemie, à l'est de Ctubcni. De» éclairent s ennemis ayant tenté de s'approcher de nos tranchées, près da Capai, sans donner t éveil, ont été dispersés par notre feu. Dans la région du sua-est et au sud-ouest ds te hauteur de Vaiepiitna, les combats continuera,l ennemi opposant uns résistance acharnée à notre offensive.Au sud de la vallée de Trot us, nos troupes se sont emparées ds lignes de tranchées ennemies sur ta hauteur qui s'élève a 8 vertes au sud d'AgesuL Nous avons repoussé des contre-attaques en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et en faisant des prisonniers. Des troupes roumaines attaquées par l'ennemi près de Cislsn et au sud de cette localité, se retirent vers l'Est. Au sud de la route Mizel-Bazeu, les Romnains avaient passé à l'offensive et avaient occupé une série de villages; mais pat la suite, une contre-attaque les a forcés à se retirer. L'armée roumaine se retire sur le front : rivière BuzeuSaunga-b'rziceni (sur la falo.nite), ITALIENS ROME, 13 déc. — Dans la vallée de l'AsHeo, duel d'artillerie. Nos batteries ont dispersé des détachements ennemis sur les versants septentrionaux da liions Selnggio et an nord du Mont Cimone. Le long du front des Alpes Juliennes, duels d?artillerie locaux et activité de nos détachements de reconnaissance. Sur le Carso, un de nos avions a attaqué un ballon d'observation ennemi, qui est tombé en flammes près de Termrrizza, aa nord de Nabresimani-cec.Dernières Dépêches L'Entente et la ûrèss Berne, 14 liée. — Le a Corriere aeua Sera » mande d'Athènes, que le départ des Alliés, de Fatras, a été ajourné. Les Laheas habitant à Asiiènea ne s'en iront pas davantage. L'Entente remettra aujourd'hui ou demain lia ultimatum au gouvernement grec, qu'on croit acceptable. Malgré le biecus deux vapeurs et quatre voiliers ont quitté le Pirée paï autorisation spéciale. Le transit postal a éié également autorisé. Le gouvernement grec assure que les réservistes appelés récemment sous les armes ont été licenciés. La situation. Le correspondant du «Daily Chrooscîe» envoie du Pirée, te 5 décembre, l'information suivante concernant la situation en Grèce : J'ai passé hier toute la journée à Athènes et }e puis seulement vous dire que la situation est extrêmement critique. Pendant que la diplomatie tergiverse et -attend les instructions des capitales de l'Entente, il ne se manifeste chez les royalistes aucune disposition à faire la moindre concession. Ils semblent plutôt résolus à persévérer dans la voie qu'ils ont choisie. La mobilisation avance rapidement et des forces importantes sont envoyées vers le Nord et vers Larissa. Les moindres mesures militaires sont prises, sous la direction personnelle du général Dusmanis, et il est extrêmement improbable qu'on prêtera l'oreille à des conseils pacifiqises. Comme toutes les troupes alliées se sont retirées, les troupes grecques ont occupé tous les points d'appui aux environs d'Athènes et du Pirée. Partout l'on creuse des tranchées et partout on place des canons "sur les hauteurs. De grands efforts sont faits pour concentrer dans la région de Larissa une forte armée qui, simultanément avec l'attaque germano-bulgare, tombera dans le dos des Alliés. Le parti militaire, aiasi du moins me déclara un de ses membres, est fermement décidé et convaincu de la victoire. Après avoir vomi le torrent d'injures habituelles contre le roi Constantin, le correspondant continue en ces termes : Le temps des mesures est passé et mon étud-c approfondie de la situation me ccnvsinct qu'aucun compromis, aucun arrangement diplomatique nt pourra satisfaire la décision du parti royaliste à se mettre du côté des Puissances centrales. On mande de GerrÇve : Le rappel de l'amiral Rartige du Fournet doî être attribué à la vive opposition qu'ont rencontrée dans les milieux de l'Entente ses propositions tea dant à un blocus plus accentué de la Grèce. Les dernières dépêches françaises reçues de î'ïk de Syra pouvaient déjà faire pressentir cela. L'Offre de Paix Appréciations italiennes. Berne, 14 déc. — Sous le titre : « L'Allemagne et sécurité », le « Corriere délia Sera » écrit ce qu suit : Le discoure du chancelier de l'Empire port la note de l'intimidation. Le chancelier veut en ca de refus de l'Entente nous endosser la responsabi u lité de la continuation de la guerre. Ce que l'Aile magne exige en réalité par la voix de son chancelier ce n'est pas des pourparlers, c'est qce. nous nou 11 rendions. La seule chose positive qui ressort d» dis s cours du chancelier, c'est l'indication que l AUema gne se sent en sûreté. Que pourraient bien discu ter, dans ces conditions les représentants de l'Es tente? La frontière des ccaauêtes allemandes? Sotmint) et fct note altaiiaîKÎe. Rome, 14 déc. (Ag. Stefani.) — A ia fin de > séance cte mercredi, Sonnino a déclaré, au mille! d'une attention anxieuse, «a réponse à un® de mande de Barlini : il est vrai que l'ambassadeur suisse m'a remis une note du gouvernement allemand et des trois puissances alliée» à l'Allemagne. Cette note di; que des négociations de pnix. ûevrainet être enta, niées. (Mouvement.) L'ambassadeur suisse a ajouts qu'A s'était chargé de cette intervention, ct-.iuns représentant des intérêts allemands eu Italie, qu'il n avait aucunement l'intention cîe se charger d'une médiatioc quelconque, niais ne voulait servir que d'intermô-diaire.« J'ai répondu, continua Sonnino, en en prenait! acte et ca le remerciant. Pour répondre au désis exprimé dans 1 interpellation de Barlini, je déclare dès à présent que la cote ne contient aucune stipulation au sujet de conditioas de paix sur les bases desquelles on pourrait entamer os® négociations de paix. Du reste, le texte de la note a été reproduit, ea traduction, par l'Agence Stefani. » Sonnino donna ensuite lecture des paroie3 fessant allusion asx conditions de paix et déclara : « C'est tout. Pour le surplus, il y es; question de commentaires militaires, j'ai répondu à l'ambassadeur suisse que ;e devais d'abord m'en-tendre avec mes coliïgues et les gouvernements alliés au point cie vue de la réponse à dencer à la noie, sur laquelle tes quatre puissances ennemies se sont entendues. Je prierai donc le député qui m a interpellé et les autres députés qui auraient également cette intention, de ne pas tirer ces débats en longueur (approbation sur tous tes bancs), pour les raisons suivantes. Dans des circonstances si difficiles, il est très important que les Alliés procèdent dans un accord complet, non seulement aa point de vue de la substance et la nature de ce qui sera communiqué, mais aussi au point de vue de la nuance de ta forme. (Approbation générale.) Ce serait impossible si chacnn devait fie son côté exprimer ses impressions particulières, je n'ai rien à ajouter de plus. » (Vive affprûbaiion sur tous les bancs.) Bareini remercia le ministre de sa répense immédiate à l'iaterpeliation et peur dostnçr suite à - ■—O' S i wrViT, ! !' ■"-*■ r-t~- L^ - d'autres"explications. (Très bien.) La séance fut ensuite levée. La position de Briand. Berlin, 15 déc. — Divers journaux annoncent qu'à Paris piusieurs personnes ont été arrêtées pGur propagation cîe brochures favorables à la paix. La « Vossische Zeitung » constate au s ,, et c!e la déclaration négative de Btiand que les d états à la Chambre en sont l'exacte contradiction. Tous les orateurs ont attaqué Briand et sa politique. Tardiea & critiqué tout le système gouvernemental et a exigé la retraite de Briand. Le gouvernement cherche à créer un état d'esprit d'optimisme guerrier, maïs qui est en contradiction avec les faits. Ce n'est pas par un vote de confiance, que le courage de la France sera fortifié. Lorsque Deschanel communiqua le résultat da vote, las socialistes crièrent ea faisant du vacarme : « Démission S » Ils critiquèrent violemment Briand, pour avoir rejeté l'offre de' paix. Le noaveao »«' nistère russe dm atïaires étrangères. PétrograJ, 13 déc. (Communication de fageacs télégraphique). — Le contrôleur impérial Pokiw-ky a été nommé ministre des affaires étrangères. Le fonctionnaire du ministère des îinan!-ces, Freodo-vieîf, sera son successeur en qcaiité de ccstrôletii iatpérill. La proposition de parc iei l'Amérique, Londres, 14 décembre. — Le correspondant a Washington du « Daiiy Telegrapb » apprend ùs source autorisée, que le département d'Etat, qui n't pas encore reçu les propositions allemandes, accej> tera certainement d'être l'intermédiaire entre l'Allemagne et l'Entente, mats que lai-même ne fers pas de propositions et ne donnera pas de conseil s l'Entente. i>r!5!l nie l'assassinat de M. Poineart eircute Bséine <}aus Ï<»ï tranchées îi'<»;i<;aises. Geneve, 14 déc. — Sous le titre « Eeiaircisse ments pour nos gens au front », Hervé écrit cacs 1s « Victoire' » : L'inévitable est arrivé. Les histoire! de brigands commencent de nouveau à circuler ai front, j'apprends des femmes de. nos soldats qui leurs maris leur écrivent du front que de méchant bruits circulent dans les tranchées, au sujet des évé nements à Paris. On raconte dans les tranchées qu le président de la République attrait été assassiné mais on ne se risque pas à y croire. C'est probable ment à cause de cela que les séances secrèies on demandé tant de temps. Hervé veut excuser ja nais sance de pareils braies et déclare : La guerre intei ; minable, les mauvaises nouvelle? de Roumanie, 1 perte du o Sullren n, l'incertitude au sis jet des dis positions de la Grèce, rendent compréhensible qu i les soldats français prêtent l'oreille à de telles plaii tes. Lorsqu'on n'a pas la moindre feaane notrveîl sous les yeux, bien plus, qu'on doit apprendre qu les Allemands sont entrés à Bucarest et que 3 roi Coasîantin a manifestement jcité ?in mauvai » tour à l'Entante, il es! difficile de soutenir le mon» i Derrière le front, ajoute Hervé, le moral n'a î pas meilleur. On a compté sur Sa supériorité de ne s propres forces et espéré la fin d® 1s guerre po; l'année en c&urs. Une importance toute partieuliî! a été attachée à l'entrée en scène de îa Rouman» , C'est pourquoi tout le monde souffre de Ta désiil! 3 sien trop forte. Qtjani à se mettre martel en têi au sujet de la situation de Sarrail, ccî» n'est qt trop justifié. Les gouvernements des Alliés savei pourtant très bien qu'aucun d'eux ne resterait î heures au pouvoir si. par leur fsute. Il devait *rriv< malheur à l'armé» Sarrail. 1t>e& cSsau<f-tiSi-«!ts <taœs les «txBotauâenie»!» militaires en France. Geaève, 14 ûec. — Oa annonce de Pari» ; Le Président de la République a signé sar le rapport da ministre de 12 guerre deux décréta : Le premier , contient ce qui sait : Le général Jofïr®, comman-. Oant en chef de i armée française, reprend auprès du gouvernement le rôle d sa conseiller professionnel, relativement à la direction aes opérations militaires. Le second décret dit : Les comn3an&,ati en chef des années du Mord, da ftord-kst et ae l'Orient exercent chacun leur fonction sa point de vue de la direction des opérations, sacs être soumis aux conditions prévues dans le décret dn 28 octobre 1913 au snjet des prescriptions relatives su com-mandemeat de grandes uaities et eass le décret da 2 décembre 1913 sur le service en campagne. A fa Chauslfre tîas Communes» Londres, 14 décemore (Renier). — La Chambre des communes a voté à l'unanimité le crédit demandé de 400 millions de livres sterling. Le cï9S Tarnvwski. Berne, 14 décembre. — Le « iecips » saaade de Washington r Le gouvernement a adressé une troisième communication à la France e-t à l'Angleterre concernant te relus d'un saul-condirîr à l'ambassadeur austro-hongrois. D'après l'estimation da gouvernement américain, le dépiacea;eiit d'un ambassadeur est un droit diplomatique. Ni la France, ni l'Angleterre n'ont répondu à la note précédente. Le nouveau préskteat fédéral en Stsksse. Berne, 14 ûéc. — L Association réaéraie isunie a élu en qualité de présidant féacral pour 1317, le conseiller tédéral Edmond Schultheiss, président dn département d'économie populaire. Le nouveau président fédéral est âgé de ans. il avait été élu en 1993 au Cc-aseii d'Etat et en 1912 au Conseil fédéral. Le conseiller fédéra) Caionder, président au département de l'intérieur, a été nommé vicc-préskent. il est membre du Conseil fédéral depuis 1813. Lit (fUerro »tariliia& Paria, 14 déc. (havas). — Les vapeurs a Magellan a jaugeant 6,027 tenues et a Sïaaï », jaugeant 4,624 tonnes, ont été coulés par un sous-marin. L'équipage et les passagers ont été sauvés par les vaisseaux qui les escortaient. IS (Reproamtes de l'édition, précédente.) La note impériale eï royale au JPapc. Vienne, 14 a et. — La noie aaressée bu» par le œïûïssetc des salaires etTsageica. aa nonce apostolique Monseigneur Vallred di lionzo, est conçue en ces termes : <t l*roioriaaHiSBt affeeîé' par les spectacles saa-glants aont 1 Lurope est ie vlaéaue cejsws plus de aeux ses, le Sainr-Pète, doaî la soljïcituae eugiobe toate 1 msnaHKe, ne s es: pas sruteiaent contenté d'aooucir ta sctnlratce aes victimes innombrables de la grande mêlée. Il a saisi toutes les occasions pout émeitre le votu et i espoir que le moment ap-prociieiait oit ies puis3aav.es belligérantes mettraient un terme aux combats mem trier? qui menacent de dépeupler l'Lurofe. C'est pourquoi le gouvernement Impérial et royal et ïes gouvernements coalisés, en présence de la magnanimité bien connue de Sa Sainteté, se permettent de lui donner corœaissance d'une dé-marchés que l'Autriche-Kongne, i'AilemagEe, 1s itolgarie et la Turquie entrepreanent aujourd'hui près des puissances neutres chargées de protéger ieurs nationaux respect lis en pays enueatï, dans le bat de rendre au monde la pa.x. Les quatre puissances coalisées qui, dans le déchaînement de cette lutte, ne se sont point laissé guider par la soif de conquêtes et n'avaient d'autre but que la défense de leur existence ea de leur . .développement national, sont en effet d'avis que la guerre est arrivée à un point on les efforts de leurs adversaires ne peuvent qu envenimer le mal dont i sotifke l'humanité, sans pouvoir, toutes prévisions gardées, i empêcher; elles sont d'avis que ies puissances coalisées doivent chercher pour l'avenir telles garanties que les succès de leurs vaillantes armées les autorisent à exiger. Animées da désir d'écarter ht responsabilité de » la continuation de la guerre, que la situation mili-» taire leur permet d'envisager avec calme et ccn-i viction, décidées à faire tout ce qui est ea elles ; pour emfëeher qu'un sang, désormais inutile, sois i fins longtemps versé, les quatre puissances coalisées ont offert à leurs adversaires l'ouverture de î négociations de paix, oè ils apporteraient à leur , tour ieurs propositions de paix. Elles se plaisent & espérer qu'en appréciant ces propositions, rl sera t tenu compte de la situation créée par les op.. rations utilitaires, et que de estte façon leur offre sera une tsse appropriée pour Sa coEcîu^km de la » paix. 'r- Se basant sur la scbliaiîté des scntùasiïts dt s coeur da Saiaî-Përe^ le gmsrasèfseat stipérial « t- roysl est convaincu çse cette offse y trouvera us e écho encourageant et serait reconnaissant aa Siège e Apostoîiqae s'il voulait accorder » eea» nsitialm e et, partant, à l'œuvre de paix, son puissant ap-s pui. En priant Son Eniinence de bien vouloir por-1. ter ce qui précède à la ccncsissascs du Saint-Père S Je profile d® l'occasion, Monseigneur, pour vous s renouveler l'expression de ma coastdaraticn h t pli» distinguée. » 'e La «Wwnar Reîchsrr/s! ,^ journal caîfeoKqse, as i. sure que la note au Ripe est le réseRat des iségs ciations qui ont eu Beti ces jours-ci avec le aoaa !e ce rate Valfredi Bonzo. Maintes fcîs, Becoît XV e invité le représentent du Saîat-SSgft de travaille it à obtenir ce rcsultat que les beUrgérants posse® :4 entamer des négociations, permettant de tenir cotnç !r t» des conditions vitales économiques do l'advei saîre. C'est dans ce sens qu'a travaillé le nonci papal qui a été reça dimânene ea audieoca pet l'empereur Charles. Oa prévoit une noie «ht Pape. Berlin, 14 ûéc. — Oa mande de Ziu iea aa «Ber» liner Lokal Anzeiger» qu'ea connexion avec l'olit» de paix des Puissances centrales, ute notre ôa Papa aux nations belligérantes est immineate. tsVtt-uHjti de ieisj|rcu«iMtis entre iiniu^uaurg ta te et»ancelfer» Berlin, 14 éec. — Ua eeiiangc oe oepecues a eo lieu atijourd à ni entre le geaerai-teidmarécnal voit Hindenburg et le Chancelier ae l'taipire : m. A Son Excellence le Cnaoeener, je félicite Son Excellence de sou discours d'hief au Reicnstsg. C est avec une ésnouoa ptofonie et une gt»ae satislactîyn que je l'ai lu. Ce ui.wurs ae Votre bxc&tlence a été l'ordre da Sa Majesté, l'expression d une force proionue et visible, qui s'allie digcement et se base sur la força dn peapie allemand au pays et au Iront. Mous soldats, cous savons que justement ea es moment, il n existe pour noua pas t,e devoir plus saint, plus éleve que de poui suivre ta vicioke avec» la dernière énergie, et de vivre et de mourir pour l'Empereur et pour la Patrie. (a.) Hinàenburg. » • A Son Excellence le général feld-snaréchal voa Hindenbutg, le remercie sincereaieat Votre Excellence pou/ les félicitations prolonaément érnotienaantes au su jet de mon discours d'hier. Les panîies de l'homme au^i... s impérial maître a confié le giaive sllemana et ^ul le manie avec une force victorieuse, suai celles ae noire année allemande. Se» exploits sur terre et sur mer ont ouvert la voie » la magnanime résolution que Sa Majesté i'iiirtpe» leur et ses hauts alliés ont mis hier à exécution. La fidélité au devoir jusqu à la mort et la bravoure inébranlable Ces hommes qui luttent pour i'Allemagne, nous sont une garantie que s'il ne ptsii pas aujourd'hui à nos ennemis de mettre un terme à la guerre, ils sauront mieux que jamais combattre pour assurer à notre patrie une paix, forte et dur»'' ble. (s.) von Bettynann. L'irMii»}K>s:l.ioiî thi Lsoytl George. Londres, 14 déc. (officiel). — Lioya oeorge a préside aujourd hiu la session du conseil de guer-, te, mais îl est encore fort enrhumé. Cest suj. tout la vois qui est atteinte. Le3 menecias lui caî près-' crit HP mm d'un r*> «sg* iaaZB. . i,e nouve<*.H ministre aKa^ffiS éUrt'.flJJl'TCB en Russie. Pétersboarg, 14 déc. — L agence télographiqu® pétersbourgeoise annonce : Le contrôleur de t'Eni-. pire Pofcrowsky a été nommé ministre des aflairea étrangères. Son successeur en qualité de contrôieuî® impérial sera son auxiliaire aux. finances Feodo-fiefif.Forte activité des. sftus-maoïis dans fa Mancfie. Ea connexion avec le carnage du vapeur danois KÎnger» dans la Manche, Is «Beî-lingske Tidende» écrit : Les sous-marins allemands déploient ea cette partie du Canal une aetivfté estraorâinaire, il devient actuellement impossible de passer par là durant le joar. Un capitaine danois rentré ré-' eenanent au pays, racoa:e qu'en denx Jotir% 35, Ea-. ires ont é£é coulés dans ces parages. Les Au?. g:rr:s paraissent être totalement impuissants ca présence de ces circonstances. On ne voit jusqu'à pressent pas trace de centre-mesures efSeaces. — L'équipage total du vaisseau ste Ifene françaî* aSuHren», comportant environ 700 hommes, aurait d'après uns information de Genève à la «Gaaettft de Vcssw, trouvé la moct dans les Sots. Le «Petit Parisien» apprend que Jasqv. à ptésent on n'a ptt repêcher que quelques casques de liège, près de Gibraltar, ayant appartenu à l'équipage da «Suî-fren».Le vaisseau avait qriité Gibraltar le 24 et étaîî attendu' à L&rient pour le 28. Le bat militaire et Ifindeifcuzg. Berlin, 14 décembre. — Le « Berliner Lokaî Aa» zeiger a publie un entretien du correspondant d'un journal de New-York, M. V. \< iegand, svec le feid-marcchal général von Hinienhurg, an cours duquel celui-ci a déclaré entre antres : « Notre situation militaire est favorable sous toua les points. En Roumanie, elle est excellente. Noua-pouvons être satisiaiss des événements de lannaa écoulée. Ce que les puissances de l'Entente n ont* pas atteint ea 1915 et n'ont pas terminé ea 1916, notairunent d'écraser l'Allemagne, doit être réalisé ea 1917. Laissons les venir l Nous verrons et elles verront. Nous avons gagné la gm*rre ea ne permet. tant pas aux ennemis d'atteindre leurs buts. Voit» *ce que nous avons fait jt-squ'îci et voiîà ce qa» nous ferons jusqu'à Ja fi». » Le marquis UitiiKsi'to Spiitt-ki S>îe«sé. Rome, 14 déc. — On annonce da front qu'ue petit-fils de Victor-Emmanuel H, le marqnis Umberto Spinoîa, officier de cavalerie, a été blessé mortellement dans un des derniers engagements. Cet officier est le fils de la marquise Spincla, issue d'un mariage sns-rganatique du roi défunt arec ia comtes* se Mïrafiori. A la Dtwnta rosse. '• StreSïhelîn, 14 déc. — D'après les nouvelles de* '■ journaux russes, le président de la EK>usia, M. Rod-zfenko, a envoyé aa Tsar un exemplairs spécial d». la sténographie d'en discours pronoseé par ®. Pon-richkevitch, dans leqtsel celui-ci attaqua vlolemaenc > M. Protopepoff. A te stîits de cet envsî, M. Proîo-' popolf a été invité à ae rendre aa grcad quartier gfeséïaL D'après le « EatsssIïoÊe Sfos o », on pens», ■ ; sîans les milieux parlementaires qu'à son retour B; ne sera plaa ministre. On cite cwam» stsccssseari ' probable son adjoint M. B.t'^ o» M. V-'erwleio, adi i joint «tf raîaistrs de la jusike. L' « titra Rcsai a( s* croit savoir que Ni. Protopcpaîf a aJressé à M. Poiw t richfceviteà une provocation ta duel, par î'intermé-f ►- (Hsire d'un autre rnesnfcre de î» Doarr.a. De mèmal les journaux font allusion à un duel qui aurait lie<| ■ sous peu entre M. Rodzianko et Markow n en cou»

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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