Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 30 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7w6736np8z/
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4œ® Année — •—— N.929 - Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 30 Avril 1917 ABONNEMENT ^POSTAL, ÉD. J3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours ies Uanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les «eux^ derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fï. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l.50"Mk.l«20 TIRAGE : liO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La f?gn« Faits divers et Echos . fr. 5.©0 Nécrologie 3.Q3 Annonces commerciales . .1.50 » financières ... 1.09 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne. ..... 1.00 TSiSAGE : ifO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : ~ in, S ssn*5»m.-wa«Hg»r®S ewi Rédaction, Administration, Publicité, Vente : René Ami and. M JtUrMl lHlipinlallI M BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS Derniers Commanioaés Officiels allemand» BERLIN, 29 avril. — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'année du feld-maréchal prince héritier Kupprecht de Bavière; Un feu roulant accentué, déclanché avant la levée du jour,sur tout le front,depuis Lens jusqu'à Quéant, « préludé, le 28 avril, à la bataille, par làquede les Anglais espéraient, pour la troisième fois, percer les lignes allemandes près d'Arras. A midi, le grand combat était décidé; il s est terminé par une lourde défaite des Anglais. A l'aurore, le mur qui avait été établi par bonds, d'acier, de feu., de gtt et de poussière, a été suivi par les colonnes d'assaut anglaises sur un front d'environ 30 kilomètres de largeur. La vigueur du choc ennemi au nord de la Scarpe a été dirigée contre notre position d'Archeville près de Rœux; en cet endroit, la bataihe s'est déchaînée avec une extraordinaire violence. Les Anglais ont pénétré dans Arleux, occupé par nous comme avant-position; dans Oppy près de Gavrelle, et de Rœux; ici, ils ont été alteinis par la contre-attaque de notre infanterie. Au cours d'une âpre lutte, d'homme à homme, l'ennemi a été battu, par endroits rejeté au delà de nos propres lignes, qui, à l exception d'Arleux, sont toutes de nouveau en nos mains. Au sud de la dépression de la Scarpe, un combat acharné m également sévi. Dans les positions bouleversées, nos vaillantes troupes ont bravé plusieurs assauts; là encore, toutes les attaques anglaises ont échoué. Sur les ailes du champ de bataike, les vagues d'attaque ennemies se sont écroulées déjà dans le jeu destructeur de noire artillerie. Les pertes anglaises sont de nouveau extraordimûrement lourdes. Le 28 avril est une nouvelle journée d'honneur pour notre infanterie, qui, commandée avec énergie et excellemment soutenue par les armes sœurs et auxiliaires, s'est montrée complètement à la hauteur de la grandeur de sa tâche. Auprès des autres armées du jront de l'Ouest, également sur les bords de l'Aisne et eh Champagne, einsi que dans l'Est et aux Bulkans, la situation générale est inchangée, BERLIN, 28 avril. — Officiel du soir : Sur le champ de batauit d'Arras, la percée des lignes allemandes par les Anglais, a échoué compiè-icnitiit puûr~Ta irôi ème'jois ! Les attaques prononcées a Ia levée du jour avec de lortes masses d'hommes, sur un front de 30 kilomètres de large, sur tes deux rives de la Scarpe ont toutes échoué sous notre feu et en contre-attaque. L'ennemi a de nouveau subi une lourde défaite. Ses perles sont très grandes. A l'Aisne et en Champagne, fons combats d'artijene alternatifs. A l'Est rien d'essentiel. Evénements sur mer, BERLIN, 28 avril. — Officiel ; Des hydro-avions allemands ont bombardé efficacement, te 26-avril, les installions du port de Sulina. Nous avons observé de jorts incendies dans les terrains avoisinant le port et dans les phares. Tous les avions sont rentres indemnes, malgré un violent feu de défense ennemi. BERLIN, 28 avril. — Officiel : L'après-midi du 26 avril, des avions anglais de grand combat ont attaqué quelques torpilleurs qui croisaient au large de la côte flamande, au moyen de bombes, mais sans résultat. Au cours du-combat aérien simultané un avion anglais de grand combat fut abattu par un de nos avions de combat maritime à un seul occupant. Un baieau-avion venu à la rescousse fut également mis hors de combat par nos batteries cte la côte. Trois occupants ainsi que le bateau-avion ont pu être recueillis. Pendant la nuit du 27 avril, des forces de combat maritimes allemandes ont exécuté une entreprise contre l'embouchure de la Tamise. Comme aucun adversaire ne se montrait sur mer. le port de Mar-. gâte et les installations de fortifications aliénantes ont été expressément bombardées,les batteries ennemies de la côte ont riposté par un feu animé, mais inefficace. Nos forces de combat sont rentrées sans pertes, ni dégâts. autrichien; VIENNE, 28 avril : Aucun événement intéressant. TURCS CONSTANT1NOPLE, 28 avril : Front au Caucase: Simples combats entre patrouilles. Front du Smaï : Un de nos rcgiments de cavalerie a dispersé un régiment de cavalerie ennemie en lui infligeant des pertes. A part cela, il n'y a sur ce jront qu'un léger feu d'artillerie à signaler. Pas d'événements particuliers aux autres fronts. BULGARES SOFIA, 28 avril : Front en Macédoine: Feu violent d'artillerie ennemie par inlermittep.ee entre le Vardar et le lac de Doiran. L'avant-plan de nos positions est encore couvert de cadavres d'ennemis, de canons abandonnés sur place et d'autre matériel. Nos détachements de reconnaissance, qui s'avançaient au nord-ouest de Resely et à l'est de Doldzell ont ramené 3 mitrailleuses ennemies et un lance-mines. Des trains ennemis isolés, appuyés par un feu (tartikerie intense, ont tenû de s'avancer au sud de Doiran, mais furent dispersés par notre feu. Sur le restant du front il n'y a pas d'activité essentielle. Front en Roumanie: Faible jeu d'artillerie près d'isaccea. FRANÇAIS PARIS, 28 avril. — Officiel de 3 h. p. m. : Entre Saint-Quentin et l'Oise, actions d:artillerie assez violentes au cours de la nuit. Escarmouches à la grenade aux premières lignes dans la région au sud de Saint-Quentin. Vers Laffaux, l'ennemi a tenté sans succès un coup de main sur nos postes avancés. En Champagne, activité assez grande des aeux artilleries. Une attaque ennemie précédée d'un violent bombardement et dirigée sur une de nos fanchées à l'est d'A ubèrive a été brisée par les feux de nos mitrailleuses et nos barrages. Sur la rive gauche de la Meuse, un de nos détachements a pénétré dans les lignes ennemies du secteur de la côte 304 et a ramené des prisonniers. PARIS, 28 avril. — Officiel de 11 h. p. m. : La lutte d'artillerie, intermittente sur la plus grande partie du front, a été par moments violente dans la région de l'Aisne et en Champagne. Sur le Chemin des Dames, nous avons réalise des progrès dans la région d'Ostel et fait des prisonniers. Partout ailleurs. ioumée calme. RUSSE 1 PETROGRAD, 27 avriL — Officiel : Front à l'Ouest: Fusillades habituelles et reconnaissances d'éclai-reurs. Bombardement et feu de mines dans ta direction de Wladimir-Wolynsk, dans la région de Chdwow. * Front en Roumanie: Feu réciproque et reconnaissances d'édaircurs. L'artillerie lourde ennemie a bombardé Gamlz. AVIATION. — Dans ta région de Stamslau, l'artillerie ennemie a abattu un de nos avions, qui s'est abattu dans nos positions. L'appareil est détruit mais l'aviaieur esi indemne. ITALIEN1 ROME, 27 avril. — Officiel L'acuvité des aviateurs ennemis est restée également forte hier au front du 1 rentin « s'est étendue aux hautes vallées ae Larintiiie. Nos aviateurs teur ent oppose une violente contre-action et entreprirent de leur côté de brillantes reconnaissances jusqu'au delà de Vrissanone et ae Franzensjeste. Au au me endroit, il y eut drs combats d artillerie peu intenses, sur le haut plateau d'Aswgo, dans la va&ée de Sugana et aux sources du Bat. Un signale de petits ratas entre patrouilles sur la rive gauche de la rivière de Maso-Giess. Nous avons fait quelques prisonniers. Notre artillerie a entretenu sur le Carso un feu d'ariitterie efficace contre des objectifs ennemis importants dans le secteur septentrional du haut-plateau. Des tentatives d'attaque de petits détachements ennemis contre diverses parties du iront furent nettement repoussées. Une de nos braves patrouilles ramena dix prisonniers. Des hydro-avions ennemis ont lancé des bombes sur San Canziano, sms faire des victimes humaines ni causer des dégâts matériels. Un avion ennemi a été abattu en combat aérien et s'est abimé dans le voisinage de Martino del Carso. Un des aviateurs fut tué, tautre blessé ri faii r,ri saunier. ANGLAIS LONDRES, 27 avril. — Officiel : L'ennemi a vitmemeni atUqua -■• » ? de Faycl, au nord-ouest de Saint-Quentin. Il a été repoussé, a subi des pertes et a laissé un certain nombre de prisonniers entre nos mrins. Nous nous sommes emparés des carrières situées aux abords est d'Hargicmurt. Nous avons execute d heureuses opérations à proximité de ta rouie Arras-Cambrai et de la crête des coltines comprises entre Rœux et Gavrelle; nous avons conquis d'importantes positions sur ces deux points. Hier, grande activité des aviateurs, .'n e^vrs de combats aériens, sept avions allemands ont été descendus et six autres, avariés, forcés à atterrir; en outre, nous avens descendu un ballon captif ennemi. Six de nos aviateurs manquent à l'appel. Dernières Dépêches Bas de volontaires américains pour la France. Washington, 28 avril. — La Chambre aes représentants a rejeté, par 170 voix cctwe 106, la motion annexe à !a loi militaire, autorisant Rcosevelt à lever une armés de volontaires peur le service en France. Le personnel diplomatique allemand quitte le Brésil. Berne, 28 avril. — D'après ies journaux lyonnais, l'ambassadeur allemand et les consuls allemands ont quitté Rio de Janeiro et sont partis pour l'Espagne, à bord du vapeur « Rio de Janeiro ». A Buenos-Ay-res, il y a chaque jour des manifestations pour et contre l'intervention. Un sous-marin espagnol. Berne, 28 avril. — Le premier sous-marin espagnol, « Pira », est arrivé hier à Carthagène, escorté par le navire de guerre « Estramadura ». Rupture des reiations diplomatiques entre le Guatemala et i'Allemagne. Londres, 28 avril. (Reuter.) — On mande de Paris, que le Guatemala a officiellement rompu les relations diplomafiques avec l'Allemagne. Les pertes anglaises. Amsterdam, 28 avril .— Le « Times » du 21 avril contient les listes de pertes mentionnant les noms de 254 officiers, dont 58 lués, et 750 soldats. Le a Times » cite en outre les noms de 341 autres officiers tués. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La crise es ; passée. N ! La Haye, 27 avril. — De L' « Algemeen Handels-blad a : mm Le dernigr succès dîs«Àj$ais, du 9 avril était gros de conséquences pour .a iiirtc'.icn de l'année anglaise. Lorsque les Allemands codèrent la hauteur (te Viruy, par suite d'un basait'.' malheureux, dû à une erreur dans la préparation :<i'anirterie, le commandement supérieur de Farinée allemande dût se résoudre à la refaite, sans ie soucier de ce que le renom allemand pourrait en Souffrir à l'étranger. A présent le généralissime allemand récoite les fruits de cette résolution .iCar le ;>ian d'attaque grandiose-ment conçu de Hâig et Nivelle, le plus grandiose qui ait jamais été SAécuiéfjii l'ouest, se réduit actuellement a des coÇibaiS partiels. La situation stratégique après la retr^te p.'.» d'Arras s'est dessinés plus favorablement qu'avant pour les Allemands. Les combats du 23 et . u 24 avril qui sont ies événements 'es pms grii\ es de toute la guerre, doivent être considérés comme pc|pts tournants. Des combats eu Ion fait une coh sommation colossale de matériel vivant et mort et ^exécutés avec des pertes aussi inouïes, comme le pot les combats actuels, ne peuvent être livrés perdant des mois, tout au p.us cela est-il possibfe: duant des semaines, et c est pour ce motif qu enlcstime dans les miteux militaires allemands, que la ciisa est véritablement passée, d'autant pius que la situation militaire au front de 1 Est rend possible, s'il v> faut, l'échange de troupes éprwrées de l'Est contre des troupes de l'Ouest. L'offensive de l'Entente en 1917 peut-être considérée dés à présent comme un échec. Houveaux détails sur le plan ae ;>.ercee lançais. Berlin, 28 avril. — N.. tte posseauii» indiscutablement d après les dires d cflieiers français et de soldats faits prisonniers, brs de la grande offensive prononcée au nord de lvAisne, le 16 avril, près du cimetière de Soavonne, "dans la forêt sur la nauteux de Bovette, au nord-ouest tle la ferme de AV;tz, sur ia crête ue Heatiinç et ih ri} la Cour de Soupir, tous les détails du p>an de percée grandiosement •onçu par tes Français et dont l'Entente cherche à nier l'échec. C'est ainsi que le 16 avril 1917 le 20e corps d'armé® devait commencer l'attaque à six du m?.:in, et atteindre le village de Lierval, situé à 10 kilomètres environ du nord de l'Aisne, et la pleine s étendant à l'ouest de celui-ci, jusqu'au canal, à hauteur du village d'Uzel, tandis que le 6me corps d'armee avait pour mission de pousser de l'avant du sud-ouest de cette dernière localité jusqu'à Cha-vignon et d'occuper ce village ainsi que les terrains y anenant à l'ouest. Les déterminations de l'exécution de cet ordre indiquaient à la 39e division d'infanterie du 20e corps d armée, c»mme premier but de s'emparer de la position allemande, comme deuxième de se porter sur Ailette, comme troisième l'occupation de Lierval et de la plaine jusqu'au canal. Le régiment n. 153 de la 39e division d'infanterie avait en outre l'ordre de proooncer 1 attaque par équipes profondes, de 3 unités, pendant que le 3e bataillon devait atteindre le premier objectif principal, le deuxième le deuxième objectif, et le premier bataiîlon le troisième. L'ordre était analogue pour les régiments annexes n. 146 et 156, tandis que les régiments 132 et 105 de la 56e division d'infanterie du 6e corps d armée avaient reçu l'ordre de s'avancer jusqu à Chavignon. Le régiment 132 devait s'avancer le long du canal, le régiment 106 devait gravir à travers la forêt des Gouttes d'Op, la hauteur de Bovene et pénétrer plus avant dans la direction de Croix-sans-Tête. Déclara rions du secreiaire d'Etat ^unmermann sur la situation extérieure. Berlin, 28 avril. — La Commis:: ; •- princîj*ate du Reichstag a reçu ce matin de longues communica-tiona confidentielles du secrétaire d'Etat Zimmer-mann sur la situation extérieure. L'axposé confiant quant à la bonne issue de laf guerre du secrétaire d'Etat qui concorde avec les communications du ministre de la guerre et du secrétaire d'Etat à la marine a été salué par les manifestations d approbation des députés et membres de 1a Commission principale accourus en grand nombre. Ils ont seati renforcée leur conviction, que dans une temps qui n'est pas bitn éloigné, nous arriverons à une heureuse issue de la guerre, et que le dernier espoir de nos ennemis, en ce qui concerne un écrasement intérieur du peuple allemand, échouera devant ia ferme volonté de vaincre, de ce dernier. L'Allemagne et l'Autriclxe-Hongrie inséparables. Budapest, 28 avril. — En guise de commentaire à une considération concernant la volonté pacifiste de la Russie et les entraves qui y sont apportées par le groupe Aliljoukoff et l'Entente, le « Pester Lloyd» publie la déclaration suivante émanant de source autorisée : Notre confiance est basée sur notre résistance militaire inébranlable et sur l'accord inébranoble qui règne entre l'Allemagne et nous. C'est pourquoi toute tentative de nos ennemis pour amener la désunion entre nous et l'Allemagne tournera à leur confusion. Ceci peut être établi de même, ce qui ne sera point superflu, pour tout espoir qu'auraient pu faire naitre ies derniers manifestes de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne. Pour ceux qui ne veulent point comprendre cela, les événements leur prouveront que l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne ne pourraient être désunies par n'importe quai fait actuel, ni par aucune éventualité future. L'Entente- ne pourra obtenir une paix hono-rable que de nous deux, de nous deux ensemble et simultanément. L'ombre d'une paix séparée ne flotte pas entre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. Explosion dans une fabrique de munitions anglaise. Londres, 28 avril. — Le ministère des munitions communique qu'une explosion s'est hier en Ecosse, oans une fabrique de grenades de 6 pouces. 12 personnes, dont 11 femmes ont ^ blessés et sont mortes ensuite. Pas de dégâts matériels. Le gaspillage des munitions anglaises. Cologna, 28 avril. — On mande d'Ams^-iam à la « Gazette de Cologne » : On a présenté hier un projet de loi à ia Chambre des communies établissant des prescriptions pour le travail en commun dss ouvriers lettrés et illettrés dans les at*vfers privés, analogues à celles qui ont déjà été édictées pour l'industrie de guerre. Un délégué du ministère des munitions a déclaré à cette occasion que durant ia première semaine de l'offensive anglaise, la consommation d'obus de 15 centimètres et plus a été double de oelte employée la première semaine de la batailla de la Somme ; la deuxième semaine elle a été plus que s.xru-plée comparativement à la deuxième semaine de la bataille de la Somme ; la consommation de la seconde semaine est sans précédent dans l'histoire de la guerre. Explosion dans une poudriere russe. Cologne, 28 avril. — De Copenhague à la « Gazette de Cologne » : Une information de St-Péters-bourg annonce que par suite d'une formidable explosion, la poudrière d Ochta, a ésé nivelée à ras du sol. L'explosion s'étant produite vers 5 heures du matin, il n'y avait qu un nombre relativement minime d'ouvriers, dans la fabrique. Jusqu'ici on n'a trouvé que 5 morts. Une fabrique d'armes et une fabrique de munitions voisines ort été également gravement endommagées pai ,ui:e de l'explosion. On a retiré dans celles-ci, 22 hommes s-=-.?nt bies ses, des décombres. La production deux fabriques a dû être provisoirement interrompue. Les dispositions ue i armee russe. Francfort-sur-Mein, 28 avril. — De Stockholm à la « Gazette de Francfort » : Le Conseil des délégués de l'année active s'est réuni ".:—r discuter la SBtuation au front et a adopté une résolution par laquelle le Comité des ouvriers et des soldats enverrait immédiatement des commissaires avec pre-ins pouvoirs étendus,reconnus par le gouvernement provisoire, »'tsrs l'aimée ;~si les oorrimissaa'es n étaient pas reconnus immédiatement par le gouvernement provisoire, personne ne pourrait assumer la responsabilité pour le maintien du calme et «'■» l'ordre entre ies soldats et leurs commandants. La journée de huit heures en Russie. Copenhague, 28 avril. — Le gouvernement provisoire russe a dû se plier complètement aux exigences formulées par les socialistes en oe qui concerne la journée de 8 heures. La journée de 8 heures a dû être introduite dans les tiç'wo travaillant pour l'armée. Russie et Roumanie. Rotterdam, 28 avril. — De Saint-Pétersbourg au a Daily Telegraph » : On commente beaucoup dans les milieux roumains, une déclaration de l'ancien ministre de la guerre et chef d'état-major Iliescu, qui affirme que la Russie a olsâgé la Roumanie à la guerre sous peine d'un ultimatum. Maniiestations en Suède. Copenhague, 28 avril. — Ls « Beriingske Tiden-de » annonce que jeudi soir, des manifestations militaires se sont produites à Kariskrona. Deux cents marins de la flotte de guerre et des grenadiers se sont concentrés sur la Grand" Place, où un nombre considérable de civil3 se joignirent à eux. Les manifestants traversèrent ensuite plusieurs rues en réclamant bruyamment du pain. Quoique la police se soit servie de ses armes, elle fut impuissante à disperser le cortège. Ce résultat ne put être obtenu qu'après l'intervention d'une pompe à vapeur. Une secousse sissiique en Italie. Rome, 28 avril. — Dans toute l'Italie «entraie, une forte secousses sismique a été rsssentie jeudi. Elle s'est fait sentir surtout en Toscane. A Monte-vaichi, plusieurs bâtiments, parmi lesquels l'éaiîse el l'école, sa sont écroulés, et un certain nombie d'habitants ont été ensevelis. De grands dégâts ont d autre part été causés à San Sepulcro, Citerna, Sania Maria et Anghiari. La question de la vie. _e en France. Paris, 28 avril. — Les journaux parisiens annoncent qu'une délégation des unions de bouchers de la province française, accompagnée de deux députes, s'est rendue auprès du ministre du ravitaillement, M. Violette, afin d'attirer son attention sur le danger que constitue la diminution du cheptel français; la délégation a demandé l'établissement de trois journées sans viande par semaine. Le ministre lui a promis que des mesures sérieuses seraient prises incessamment. Abdication du roi de Grèce? D'apiès le « Journal de Genève », la solution de ia question grecque serait trouvée dans i'abdicatnon du roi Constanim ea faveur du prince Georges. Cette abdication aurait lieu le 23 avril ancien style (6 mai), jour de la fête patronale de l'ancien roi Georges. La guerre sous-marme. Rotterdam, 28 avril. — Le port de Belfast a été barré par les autorités ang,aises à cause du danger des mines. Copenhague, 27 avril. — Le ministère des affaires étrangères annonce : Les navires danois suivants ont été coulés : le vapeur «Nordsoen», se rendant de Norvège en Italie, coir,é à la côte portugaise, le schooner « Anna Riese », se rendant avec des tourteaux d'Amérique au Danemark, coulé dans la mer du Nor«L LA REVOLUTION RUSSE ET LA PASX Ce n'est que maintenant, un mois et demi après le coup d'Etat du 11 mars 1917, que la situation en Russie s éclaircit au point de pouvoir en dentier un aperçu presque complet. Les nouvelles qui nous sont parvenues jusqu'à présent, confirment que le renversement de l'ancien régime est bien le résultat d'un mouvement mûri depuis longtemps. On n attestait que l'heure pour sonner 1e tocsin et, comme dans la révolution française, le cri a La patrie est en danger » stimula l'énergie des masses. La Patrie, en effet, était en danger. Tout était dressé contre l'énorme organisme gouvernemental qui cnanceîait et dont la chute finale était inevfoable. Les défaites, les détournements," les représailles, ces accessoires ne cessait'es de toute monarciiie dégénérée avaient sapé la base de ce colosse. Aux demandes de reior-m-s, venant de 1 intérieur comme de l'extérieur, le Gouvernement et son chef ne répondaient que par l'oppression. Celle-ci était bien le dernier enjeu' dans ia partie engages, ou pour ia première ftàs depuis l'existence de l'Empire russe, la Nation, ia vraie nation, composée non de l'éjita, noblesse, clergé et bourgeoisie, mais des paysans et des ouvriers, a battu son partenaire, instaurant enfin la libert> Le Tsar et les siens ont perau !>; „ ja mais. Toutes les tentatives de contre-révolutions, ne venant pas du peupre, mais seulement de ia noblesse qui ne veut c-t ne peut s habrruer à la perte de ses privilèges et avantages, sont conosminées à avorter dans l'œuf. On sait comment s'est opéré ce coup ti'luat. Les représentants de la bourgeoisie l'ont joué que fictivement les premiers raies et en reaiité ce sont les socialistes de tomes nuances qui dirigèrent le grand événement et qui furent et resteront les maîtres ae la situation. Les représentants des groupas progressistes avec les constitutionnalisKâ-aemucrates icadets) en tête, voudraient bien conserver non seulement le titre d'initiateurs, mais aussi réaliser leurs programmes qui, émanant de ia bourgeois», coin par-taraient toujours des demi-mesures. Leur psychologie, fruit de leurs habitudes, de leur conception intellectuelle, ne peut admettre la libéré tefie que ia comprennent les sociaiistes.Malgré toutes leurs idees progressistes, iis ne peuvent se débarrasser d'un seul coup de la routine. Ce changement, a-lon letu conception, doit se produire méJiodiQiîement et lentement, sans bouleverser l'ordre des choses sociales. L'ancienne mesUode appâquee par i «i-g^uvwiie-mciit à son « cher peuple » était trop sévère, trop moyen-âgeux. Il vomait des réformes, mais des réformes venant de lui et accordées au peupie comme l'aumône d un seigneur à son vassal, sinon à soo esclave. Or, les politiciens, même ies pi us recurs, se trompent parfois. Tout en les laissant agir au premier plan, les socialistes, c'est-à-dire les ouvriers, les paysans et les soldats — le peuple dans le vrai sens de ce mot — les tenaient par la twfcie et dès qu il les sentaient flancher, les forçaient à marcher L'ex&mp:e du min;£*re Mi^oukon, qui i-or^i sa déclaration concernant les projets militaires de la « Nouvelle Russie », projets qui d ailleurs ne différaient en rien de ceux de l'ex monarchie, démontre à qui est le pouvoir et qui représente la force. En eftet, cette force se trouvant dans tes mama non des « représentants », mais du peuple lui-même, ne cherche aucunement à s'abattre sur qui que ce soit, elle a un tout sutre but. Au lieu de chercher de nouvelles conquêtes et d'augmenter par ce fait la quantité de malh#ureux sujets, comme le désirait 1 ancien gouvernement, le nouveau régime ne veut que s'occuper de ses propres affaires. Le gouvernement actuel est le peuple, ia nation dans son unité. La liberté acquise par le peuple lui est trop chère pour qu il veuille risquer de la perdre en de nouvelles aventures. Deux fois déjà les Puissances Centimes ont tait des propositions de pourparlers de paix, propositions qui n'ont pas encore abouti. A présent, sans qu'aucune proposition émane de part ou d'autre, quoique le nombre des belligérants art augmenté, la vision de paix est plus proche qu'auparavant, et ce n'est pas tout : jusqu'à présent, pour la paix, pour ses préparatifs, on attendait des batailles décisives, des effusions terribles ds sang, des crises économiques frappantes et m'me l'épuisement final d'une des deux forces en présence. La révolution russe, venant du peuple et étant le fait d'hommes dont les idées comptent des adhérents dans le monda entier, présente sous une nouvelle forme la cc-nckision de -pak. Ce ne sont plus des diplomates intrigants qui décideront du sort do leur pays et de la nation. C'ast la Nation elle-même qui conduira ses destinées vers la prospérité réelle. Le drapeau socialiste porte cette balle devise : « Prolétaires de tous les pays, unfesez-vous ! » Cet appel n'incite pas les hommes à s'entr'égorger pour la plus grand plaisir de la diplomatie. Au contraire. Le peupîe le comprend très bien. Il y va de son bien-être, de sa ■ vie et de sa prospérité. C'est pourquoi la « Russie Nouvelle » n'a recueilli que des approbations, même de la part des. yoys contre lesquels elle combat. C'est pourquoi les délégués des partis socialistes partent p»ur Pétrograd, assistant aux assemblées en Russie et *roje«stH des conférences dans les pays neutres, à Stockholm notamment. La réponse du prolétariat aHemand a prouvé que ce n'est pas de l'ex-gouverneraont russe qu'on aurait espéré obtenir une paix digne de ce nom, mais qu'elle ne viendra que des compagnons, des frères qui tendent tous au même but social. La prospérité du pays ne consista jamais dans s^n étendue. Seule la situation économ:.^ue a provoqua la guerre. L'Europe, et même les pays extra-européens, sont ou seront bîemôt suffisamment épuisé pour pouvoir conclure une paix ou il ns sera Question ni de conquêtes., ni d'indemnités de guerre, «te.

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