Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 31 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348j102/
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4~ Année - N. 989 - Ed. B CIHQ E1MTIHES Samedi 31 Mars 1917 ABONNEMENTjPGSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 8 mois : Fr. 4.50, - Mit. 3.60 Les "oarejaii de poste en Belgiqut «t à HEtranger n'acceotent que de» abonnements TîîiMESTiyELS; ceux-ci prennent cours les I Jaot. 1 Avtttt. î Juater t Octos. ®n peut s'abonner toutefois pour les «ux derniers mois ou même pour J« dernier mois de chaque trimestre an prix de : 2 Mou t Mou Pr-3.00-Mki2.40 Ft.l^0-Mk.l.a0 TARAGE : UG.GOQ PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie ?.. . 3.00 Annonces commerciales . 1,50 * » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligue 1.00 TIRAGE : «O.OOO PAR JOUR 1W1I l I WI liliMBi Mil miii ■ iMima ■iLi 1 11 \ a Rédacteur en Chef : Ketîé Armand » Journal SiieflÉf«i Isiipsitiaffl! s I Rédaction, Administration, Publicité, Vc-.ns™ ' J BRUXELfeES; 46, RUE HENRI MAUS f n 1 ^-r.TT1[t-r|.n-ni-1r rrri- m,,,,, „ „in Mi—lui m DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS BERLIN, 30 mars. — Officiel, midi : Théâtre de la guerre l'Ouest. Au front d'Arlcis, la Iv/fte d'artillerie a été vive. A l'est de Neuville-St-Vaast, des régiments canadiens ont attaqué nos positions, â quatre reprises m ectirs de la nuit; ils ont été toujours repoussé.s en essuyait de nombreuses pertes; qtx&ques prisonniers sont demeurés en nos mains. Des deux côtés de la rouie de Péronne à Fins, nos postes de couverture, après combat avec des effectifs anglais assez imperimis, se sont repliés sur la ligne Ruyaut-conrt-Sorel. Au nord de Soissons, des balafrions français ont tenié en vain de gagner du terrain près de Neuville et de Margivàl; nos pestes les ont repousses en leur infligeant de nombreuses pertes. Sur les rives du canal de Seine et Marne, des ressemblements entre Sapigneul et La Neuville annonçaient une attaque qui se préparait, mais qui fut enrayée par nos batteries. En Champagne, également, des troupes d'attaque françaises qui se préparaient ont été canonnées efficacement. Dans la forci de Pary (front lorrain), nos détachements de choc ont ramené. 13 prisonniers des Uanchées ennemies. Théâtre de la ,ou erre à l'Est. Grouee d'année du feîdmaréchal général prince Léopoîd de Bavière: A l'ouest de. Dunaboarg, une attaque de plusieurs compagnies russes a échoué dans notre fen. Front d'armée de l'archiduc Joseph: et Groupe d'armée du fsldmaréehai général von Macker-en: Pas d'événements d'impôt tance. Front en Macédoine: De s détachements de reconnaissance ont capturé an cours-#une poussée dans les tranchées françai-_*?>" entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, plusieurs fusils à tir rapide et â'qbondani-s pré/visions de munitions. BERLIN. 29 mars. — Officiel du soir : 11 pleut à l'Ouest si il dégèle à l'Est, ce qui fait qu'il n'y a aucun évén-J.vent particulier à signaler. Riei de nouveau en Macédoine. Attaqua contre la cote anglaise sud-est. BERLIN, 50 mars : Au cours de la nuit du 28 du 29 mars, .'es JrfSlkr.s. te 'SvrttrrœzquS -.a mit- Je -«/-•-*- g,; devant la côte snd-esi de l'Angleterre. Sauf le vapeur anglais armé « Mascotte », jâr-s'eant 1,097 tonnes brutes, qui a été rencontré à 8 milles marins à l'est de Imïestait et a été coulé par le feu d'artillerie, ni forces navales ennemies ni vaisseaux de commerce n'ont été en vue. Sept hommes de l'équipage du val ■ ar '< Mascotte » ont été faits prisonniers. ... AUTRICHIEN, VIENNE. 20 mars. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Est. A part une vive activité de nos dciachenients i'éclaireurs, il n'y a tien à signaler. Théâtre de la guerre italien. Sur le haut plateau du Carso, des détachements d'assaut du régiment dinfanterie n. 64 cal pénétré ians les tranchées ennemies à l'ouest de Jammiuo; elles ont lait 20 prisonniers et capturé 2 mitrail-îeuses. Nos aviateurs ont jeté des bombes ssr le camp italien près de Poclsaboien. Théâtre de la guerre an Sud-^st. SitmTûm inchangée, fURC'S CONSTANT!NOP1.E, 30 mars. — Communiqué officiel du 27 mars : En P rse la situation est inchangée. irront du ïigre: A la suite de la contre-attaque, annoncée dans notre communiqué, d'hier, de nos treupes, opérant sur la rive gauche du Tigris, un détachement ennemi a été forcé à se retirer, en essuyant à cette occa-tion de graves pertes. An cours de ces opérations nous avons capturé 180 prisonniers, 'qui appartiennent à la 3me division Labour, ainsi que 6 mitrailleuses, 3 fusils automatiques et une. grande quantité de grena0.es à main et de munition d infanterie. Front du Sinaï : H a été constaté que l'ennemi-a eu l'intention de iêc'.ancher une attaque. Le 26 mais, vers 2 h. 1/2 dans l'après-midi on a constaté la pi éser.ee dans la Mer Noir de 6 vais seaux, 3 ioi pilleurs, deux navires-girons, un petit croiseur auxiliaire ennemi ainsi que 3 hydro-avions, â une distance d'environ 40 l:m. de la côte. Un aviateur a fêlé sans résultat 3 bombes sur le terrain vague à l'ouest de îerkoises. Nos avbîeurs se sent élevés et ont lancé des bombes sur les navires-giions ennemis. L'efficacité de ces bombes a été constatée de différents endroits. Au cours de la lutte a'rier.ne,, qui s'était engagée entre nos aviateurs et ceux de l'ennemi, nos avions ont su obtenir une situation prépondérante vis-à-v's de l'adversaire et l'ont fo'r.é par leur feu de mitrailleuses â s'éloigner de ses navires-girons. L'adversaire a, dû tesa 1lire brusquemeut sur la mr. Te as nos avions sont rentrés indemnes, après avoir réduit au silence le vigoureux feu d'artillerie dirigé contre eux par les navires ennemis par des jets de bombes. Sot le restant des fronts rien de particulier. FRANÇAIS PARIS, 29 mais. — Officiel, 3 h., p. m. : De la Sommé à l'Aisne aucun changement de h situation. Lutte d'artillerie intermittente pendant k nuil.Nos troupes sont partout en contact avec les U gn s ennemies. Au cours de$ optt lions de ces demien fours au sud de l'Oise, nous nous sommes emparé; d'importants dépôts de matériel et de munitions Dans la soirée d'hier une pièce ennemie à longue portée a lancé sept obus sur Soissons, Dans la ré 1,i»-WUO MUJUO 7 r U.ÏM un • ■HIJJ Uiï .'<1 'lit aj nord de la PompeUe. En Argonne, aux Ccurtes-Chausses et en Champagne vers 'fahuri des tentatives ennemies ont c< mplètement échoué sous nos feux. Sur la rive gauche de la Meuse nos troupes ont repris au cours d'une attaque vivement menée tes derniers éléments de tranchée que l'ennemi te-nr.il encore depuis le 18 mars, dans les secteurs du lois d Avocnwt et de lu côte 304. Nous avons fait des prisonniers. Aucun événement important à signaler sur le rcs'e du fr nt. PARIS. 29 mars. — Of.iciel, U h., p. m. : De h Somme à l'Oise fournée relativement calme. Dans le see.ieur de Margival la lutte d'artillerie a été active. Action d'artillerie assez violente vers Maisons-ue-Champagne, â la côte 304 et en Lorraine dans la région d'Emhermesnil. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation. - Dans le. fournée d'hier un avion ennemi a ét>> abattu en ccmbai aérien par un de nos pilotes. RUSSE ' PETROOPAD, 27 mers. — O.Jicirl .-Dans la région de Postawy, l'action d'artillerie a été plus intense, que d'habitude. Au sud-est de Ba-ranowiischi, dens lu région de Derrwo et de l.abu-sy, ïennemi a attaqué à deux reprises nos positions sur la rive ouest de la ScVsehara, avec l'appui de fen d'artillerie et de. mines. La première attaque a lté repoussée. Nos détachements, qui occupaient la rive ouest de la Sehtschara, ont été refoulés sur la 'ive est. Au cours de cette offensive ennemie, des forces de combat aériennes ennemies ont incendié \ à deux reprises des ballons captifs. Dans la région du village de. Sveiatiteehi, à Vzst do Bprrmowitsehi et au nerd-ov?si de Kimpolimg, notre feu a abattu deux avions ennemis, qui sont tombés dans nos positions; les aviateurs ont été faits prisonniers. Front en Eor.-aa. e: et Front du Caucase: Feu réciproque et reconnaissances i'éclaireurs. ITALIEN ROME, 28 mars. — OrfHel : Activité habituelle d's deux artilleries, plus intense dans le sectew de la frontière, sur le Frigido, ci à la lisière nord .QstrVmvse,'**- «*% 3 proximité de D Ha llsonzo moyen), au sud-est de San Pietro (Goritzia ) et dans le secteur de Lucari (Karst) Non* avons repoussé l'ennemi et avons fait quelques prisonniers. AMGLAiS LONDRES 28 mars. — Off ciel : En poursuivant noire succès d'hier matin, notre cavalerie a occupé dans Vaprès-midi les villages de Viilérs-Fauccn, de Saulcourt, a fait plusieurs prisonniers et capturé 4 mitrailleuses. Hier, pendant la nuit, une attaque ennemie, dirigée contre nos nouvelles positions d'Equancourf, a été repoussée avec des pertes considérables. Plus loin au nord, nos troupes se sont installées, pendant la nuit, en deux endroits de la route Tcignies-l.agnicourt. Aujourd'hui. elles ont gagné du terrain an sud et à l'ouest de Croiselks, où elles se sont heurtées à une rigoureuse résistance. Au matin, nous avons effectué des poussées heureuses à l'est d'Aixmou-Ietie, au nord de Neuville-St-Vaast. klseeariÈflkieglisr Messieurs, Je me bornerai à choisir quelques sujets parmi le grand nombre de ceux qui ont été traités par Messieurs les orateurs. Qu'il nie soit avant tout permis de remercier le Reiehstag au nom des gouvernements allies, pour la solution rapide et aisée des propositions d'isipôt. Par les décisions prises auîounf-fi, le Reiehstag a de nouveau bisn mérité de notre pays. Il nous a prc-curé ainsi un réel moyen de guerre qui nous remprit d'une ccnEanee nouvelle. Messieurs, les péripéties historiques de Russie se trouvent à la tête des évsnemen s. Pour autant que • >us l'empeieur Nicolas e-st tombé vic- tffife de sa propre faute tragique.Depuis de longues années,îa Prusse et la Russie étaient unies par une amitié devenue traditionnelle. Mais dans la maison des souverains russes, le dernier représentant des vieilles et bonnes relations était en fait descendu dans la tombe, en !a personne d'Alexandre H. Oublieux des liens qui unissaient les pays voisins depuis un siècle, oublieux du faîi «u'*.-jcune opposition d'intérêts vûaux ne sépare les deux pays, le Ti.ar s'enlisa de plus en plus dans les eaux de l'Entente et devint -afin tellement dépendant du parti de la guerre, qui dominait dans le régime autocratique, qu'il l.iksa ssns rcho l'appel de S. M. l'Empereur en iuil'et 1914. Il existe parmi nos adversaires une légende favorite, notamment celle d'à près laquelle ce serait l°. gouvernement allemand qui aurait ssuteuu le régime aiîtocrstique résetienaaire en Russie cotvre tout mouvement de l«re-rté. Depuis un an déjà, 5'ai déclaré dans ce rnciti": Reiehstag, que cette affirmation se trouve en contradicion flagrante avec les faits. Lorsqu'en 1005, la Russie se trouva dans une réelle détresse par suite de la guerre Japonaise et de la révolution qui en fut 'a conséquence, ce fut S. M. l'Empereur qui conseilla au Tsar, en se réclamant de leurs liens •d'amitié personnelle, de ne pas s'eppeser plus longtemps aux désirs légi!:mes de réformes de son peuple. C'est donc exactement le contraire de ce qtr; l'cr. affirme de nouveau maintenant, dans un but facile à percer. Le Tsar Nicolas a suivi un autre chemin,qui n'était ni conforme à ses propres Intérêts, ni à ceux notre pays. II s'y aurait pn3 eu de place pour des < .iviuuv-b .taiis. jjitc K.,^,i6 S B- supant de sa consolidation iatéygyre; or ces'expansions l'ont entraînée flna me#it Jans -cette guerre, et ont pes»- d'un poids si : ! sur l'ancien régime, qu'il est vraiment dlffî.|te.d'éprcii\cs «n sentiment naturel .le pitié humai e, .pour la mafcorï so;t-veraine qui vient de tombai dire quelle sera ia tournure ultei iuie des chtfe.s, nuis cotre position vis-à-vis dîi-^rxi.iiusnts1"'russes est tout indiquée. Nous nous c . . ..no<tf,s égaiet-eiît a l'avenir au principe consist^nf . ne net. s < -t6!er des affaires intérieures des f'iiflKfmm-b.lfîon.)De source malveillante 01 'çaod aciuenenïînf par tous les moyens et dans le tncride entier *!es informations d'après lesquelles ; Y;. ?'Kr.irr;.?!t<- voudrait anéantir îa iibenc a pefrv .■ du peuple russe et rétablir la dominatie ' du l\ar sur ses -u-jets asservis. Le oeuple russe fera son ménage comme il l'entendra. C'est son i[faire et nous ne ndâs en mêlerons point. (Approbation.) Tout oe que nous souhaitons, c'est que des situations puissent sî développer en Russie, qui soient de nature à en faire un rempart solide et assuré de la paix. (Vives approbations.) Si le neuve] état Je choses- doit faciliter un rapprochement nowr u, basé sur le ben voisinage, entre les deux peuples, nous le saluons avec joje. (Ap-probstions.)Nous avons nous-mêmes assez souffert des péchés de l'ancienne Russie, |ui couvrir l'ùitcn'ai meurtrier de la Serbie eont.-'e l'Autriche-Kongrie. qui mobilisa contre nous en !9!4 et gui, tg décembre 1910, fut la première panri nos (mnemis à refuser avec mépris notre offre dg paix. Ce n'est-pas le peuple russe qui a voulu cette guerre; il peut être tranquille, cors ne nous mêlerons pas de ses affaires. Tout ce que nous désirons, c'est de vivre de nouv. au et le plus tôt possible en paix avec lui (vives apprcbaiicns) et d'une p«-ix conclue sur des bases honorables pour toute-- les parles. Messieurs,- c'est prochainement que se rasseni bleront les représentants du pzuple américain, eon voqués en assemblée extraordinaire du Congrès, par le Président Vil son, pour décider de la guerre ou de la paix entre Je peuple a m -riesin et le peuple allemand, jamais rAlen-j îg^Sr' S "" core aujourd'hui. Jamais, :11e n'a désiré '2 guerre avec l'Amérique, pas plus qu'eile ne la désire aujourd'hui. Comment donc cela s'esî-i! fait? Maintes fois, nous avns dit aux Etats-Unis. iuc nous avions renonc5 à la guerre sous-marine sans réserve, dans l'espoir <Jue l'A -glelîrre serait amenée ainsi à observer les lois de l'humanité et des traités internationaux dans sa politique de blocus. Je me plais à rappe'er expressément en ce moment, que cette politique de blocus a été qualifiée -tftilé-gale et d'indéfendable (îrcs juste) par le Président WL'son et par le secrétaire d'Etat Lansiog. (Ecoutez ' Ecoutez 0 Nos espoirs que nous avons caressas pendant huit mois, ont été complètement déçcs. Non seulement l'Angleterre n'a pas cessé sa politique illégale et indéfendable, mais el'e l'a constamment renforcée. Unie à ses alli's, elle a refusé avec hauteur notre offre de paix et a avoué des buts de guerre qui ne visent rien moins qu'à notre destruction et à celle de nos alliés. C'est pourquoi nous avons eu recours et devions avoir recours à la guerre sous marine à outrance. Le peuple américain volt en ceci un motif de déclarer la guerre au pcaple allemand, avec lequel il a vécu en paix pendant plus Je cent ans. Veut-il donc augmenter encore l'effusion de sang? Ce n'est pas nous qui en porterons la responsabilité. Le peuple allemand, qui n'éprouve ni haine, ni inimitié pour l'Amérique, sai-ra supporter et apprécier aussi cela ! (Gravo !) Le g3iivememe;it chinois a rompu ses relations avec nous. L'ambassadeur chinois a réclamé ses passe-ports. Nos reisfkms avec la Chine ont toujours été des plus amicales si si c^s relatinas c-nt maintenant cessé, Je n'ai pas btw in de vous dire qu'il n'y a pas ici une résolution volontaire du gouvernement chinois, mais que celui-ci r'a r-.gj qi'.e sous la press'on de nos adversaires. L;s difficultés financières, ont peut être jr.iX.^ilement un rôle dans oeî încJdeot : la Chine ni t.. :•>;?;• d'après sa volonté. Il s'zgit peur nds ad ne. aires de détruire également notre commerce en Crrine et de s'approprier sans difficulté ce que i'ardeur et l'habilité allemandes s'y sont procuré depuis des dizaines d'année.. L'issue de la guerre, ]e l'espère fermement, nous offrira l'occasion d'y rétablir ce qui a été détruit, aux frais de nos ennemis (b avo) ; nos relations amicales avec la Chin-: -se rétabliront alors également et je voudrais exprimer l'espoir r>ue la Chine conservera Jusque là Ja force de résistance nécessaire confi e l'avnM é et S'égoTsme de ses protecteurs actuels (bravo). Messieurs, j'ai peu à ajouter à nos communiqués relativement à la situation militaire. Il n'est pas question en ce moment de grosses opérations au front de l'est. La s?i?on et les routes Impraticables s'opposera'ent à une grande ofîeasive. Au front de loues* les opérations rétrogrades auîveni leur cours méthodique et conduisent jotirnei',;r!en-vers une liber*é d'action croLsari ci Le peuple en tier en sera reconnaissant à nos ircupes et à la direction géniale du généra! feld-jasré^ljal Ilinden-b'urg et du général Ludencorff (vive n-t/ctation) Nos troupes maintienàelît (ou? 1er, au res fronts ave< une ténacité Inébranlable. La preuve en est donnés par le front.-macédonien, °ù d?s trouves bulgarei et allemandes s? sent montrées, so-r-; une îonris brillante dans 'a défense contre les . aques fran çaises de gtand style. Att sujet de la guerre sous-marine le sec.-'tain d'Etat du département de la marine de l'Empire, : / s sonne ce matin, a ce que 3 ai appris, des expiica- { j tions détaillées à la commission principale. Je veux j ! ajouter de mon coté que la guerre sous-raarine s'est 1 développée aussi favorablement en èiars qu'au mois de février (approbauoiîV. Tous les orateurs précédents ont consacré la plus grande partie de leifrs déj eferaifons à ia question Je la ppHTique intérieure. Je n'en fa:ai pas de même. J'ai suivi cette iiscusmn au sujet de -1 politique intérieure avec la plus r-sn de attention : elles eoniiencent beaucoup de cluses précieuses et des Idées sérieuses. Et pot raot. Mes si?.îirs, pendant que je vous écoutais atieiuivwnent, l'Idée m'est toujours revenue que nos guïrriers 9e trouvent dans les t ranch.L s. que nos sousïaaî^s Savigueni journellement sur la me; au péril de la vie de nos hommes, qu-e notre p Tulatùm doit supporter des souffrances et k misère, que les eane-mis nous assaillissent de tous les èôiés et l'Idée m'est touiours revenue plus vivace pourquoi j-e dois travailler? Que h guerre prenne une fin hennisse? (Tiès exact.) , Messieurs, J'ai souvent fait t|e«s déclarations dé-talllces relativement aux questions de fa politique extérieure et au sujet de l'es-pri* dans lequel je veux m'en "occuper dans le présent et dans l'avenir et je ne vfux ni répéter ni parsphraser <VÇ que J'ai dit. Messieurs, aa début de la guerre, nêâw av ;rtg été tous d'avis, je crois même sans exception, que la question de la politique intérieure, être une conséquence de ces événemettfg de guerre, dcît être remise à l'époque de la paix. Nous éêWaie d'avis que cette guerre n'aurait pu être supportée si longtemps par les peuples. Elle s'est maintenait prolongée Ih-dnf.'niment et de ce fait les npinians de quelques psiîis. au sujet de la question de la politique intérieure et au sujet de l'époque 3 laauelle elle doit être entamée, ont certainement changé sur qu ques 1 points. Ces Messieurs ont souvctit fait ressortir que nous ne pouvions plus, en ce qui concerne la poSiique polonaise, songer à mair-tacir le principe, d'après une comniunicaticn donnée hier par le gouvernement à ta Maison des Seigneurs do Prusse, de remettre le fout jusqu'à l'époque de la- paix et il * sera ainsi probable que des questU-ns, qui appartiennent au domaine du Reiehstag, pourront éirc vidées plus tôt qu'on ne l'avait trévâ à l'orîsfne. Mais, SI es sic ors de la gauche : Ce vout ton- _ _ mendez qt^'îrnrW»^^ -'ai.' i.u.'j.v.ûaTTî j'ai fcxprhnl, il y a peu de temps, » la Ciambre des 1 députés prussienne, où cette question sera discutée ( en s'-n temps, la conviction que les luttes intérieu- t res liées à 'a réforme du droit éJactoral.ne seraient 1 pas équitables à l'heure où nous devons concentrer t toutes nos forces pour nous défendre centre l'en- 1 nemi. Messieurs, les socialistes s-nt d'un autre i avis et nous avons entendu dire (cris ?i g.?.uche) — 1 je vous prie, laissez-moi dire, je veux justement t parler de ces Messieurs qui se rallient aux socialistes. — J'ai compris du discours du parti du peuple progressiste et du parti libéral national, que vous aussi, vous vous attribuez maintenant un peu plus cette opinion. Il y a peu de temps encore, j'ai entendu à la Chambre des députas prussienne une ■ opiniofi contradictoire des représentants du même •-arti (approbation) ; ces opinions sous ce rapport sent bien différentes. Il n'existe pas û&Gcmmtinis opinio. Il me semble que dans to-^ «'«t'e quastisn on ne doit pas oublier qu'il serait inique que de modifie-r une institution poJUiaue comme le droit élëctord à l'heure où ces miSicns d'hommes, dont le droit électoral doit être modifié, se trouvent dans les tranchées. (Cris à gauche. — Approb. à droite.) Si je veux m'exprmier pratiquement, je devrais provoquer une lutte électorale' pendant que la grande partie des électeurs sont en campagne? Le député Notice p trait y avoir t.ouvé an remede facile. Si j'ai bien compris il est d'avis que si le gouvernement et la diète prussienne ne peuvent ^entendre au sujet de ia réforme du droit électoral, le gouver- 1 nement devrait l'octroyer. Tl me semble que c est j son conseil (cris ïi gaudie).. Ceitajjien-iant, Mes- S sieurs, des octrois semblables < fit été fréquents, à toutes .les époques (cris à gauche). Egalement en P.usse. Certainement, Messieurs, m sis si l'époque, à laquelle un peuple- 'utte pour^n existence, est bien i'heure aperopriéè pojtr octroyer ce droit électoral, J'ose en douter (approb. à droite).^Je veus en conviens et j'ai expri ' clairement cette opinion à la Chambre d.°s députés rrtAsiepne» J'y ai dit que j'aurais préféré faire la réforme demain. Naturellement il est très séduisant de faire dépendre une grande action politique d* l'élan d'une grande tension politique (Spprob. à gauche). Cela me faciliterait beaucoup la besogne ft-pptob. à gauche). Mais J'espère pourtant, Messieurs, que vous me donnerez nfieon I je veux peser de sang froid, dans ce moment oft ia guerre est à son point culminant et où il s'agit de concentrer toutes les forces, si les avantages immédiats d une semblable action, s.ront plus grands Que les désavantages qui s'y rattachent inévitablement. Je dois en tenir compte, même si J 'apprécie hautement les impondérabutés d' t dé-e-rd le développement politique de notre peuple. Je m'en suis assez souvent expliqué en me basant sur mes convictions intimes et si je suis r-b!ir;é de ter.ir compte de oes considérations très réfléchies — 1 enjeu de la ; guert'e est £rop important pour qu'on puisse se laisser guider par des opinions — si je dois ex«*»<T cette opinion, il est injuste de me reprocher sue j'exerce une politique nde stagnation.. Je dois aussi : bien soumettre mes actes et mes on*i-siens au but s: ! ardemment désiré de continuer la guerre jusqu'à ; une fin heureuse (cris : très exact à droite). Ce n'est pas de la stagnation. Il v a de nombreux chefs d'armée qui renoncent à une offensive parce î qu'elle peut nuire à l'ensemble des opérations mi-î li'aires et c'est ainsi, Messieurs, que je n'ai pas pu me iaisàer convaincre Jusqu'à ce Jour, notamment, même pai les discussions do ce jattr (écoutez 1 à gauche). Vous criez .Ecoaiez ! Ecoutez !» Je crois avoir^arlé d'après ma .ponviciion avoir exprimé simplement tJ'sahs pn'véhîicn aucune," les raisons de ma conviction ; si je ne puis ;ne ctnva&cre — et je ne le po.e jr.scu ici que i 'Ju'éiêt du pêys sx-'ge d'entamer imn-'diat-.meitt. cette .cforaie, Je i^s y renoncer jusqu *• ce que J'en sois absolcmest <vn-*.aincu (ci -s Maihcur à l't,. ;t?me l'Etat qal ne ccîuprefi-3 pas les signes -?t- t- .r:rs)- Je me le suis déjà dit aussi at je le ressens furieusement. Et' vous qui c-ïconisez la lol^-.ance, vou^, resitsiee-rez ;a conviction loy^m d'un autre ^r.me, autant que je resgec-îe votr conviction Vevale. Messieurs, Il était naturel qu'aujourd'hui où les Qùt1.-, ,/.-;s do la poétique Intérieure sent -Jle,-à di'fjictjls pijùîis de vue, les soient par tagées. Je ce puis écarter le doafo s'il est Juste à l'heure actue'le. comme cela s'est passé chez quelques Orateurs, de donner libre caurs .t son tanâé-rament d'une qui doit blesser V ^cvletion des autres-partis (approb. à droiul. Je -esàs d'avis que .nous devons remettre &tcfe lutse poiitloite jtss-ou a 1' eieoiîe où nous p-^ur-ccs ctatre- ment cotnpîe de noire exkiiaaa fv»'sre Miîtfeers, Il y a dans toute grande nation dis mnnneats asuswas ; le peuple a!lw:*s&fc.i n'a Jant^a mtataats pltts graves qu'à l'heure actuelle, à oatie heure où les opinions bosdlss se reflètent *®rfout. nc'.em-tnent au moment, comme c'««! le où des foreas îniyAsc*tes nnt» ptussent vers de îouyeaùx régiaio:.. Mais H s'agit de aia5a<«iîr. att-dessuc des Jîff&vîuâs '.''coinien, de - 'tiEîté et estto unit» se conserve sî ferme et si in- * 'brsn^abte n toute hetir?- t-,.-t^.,7^ le nos soldats, que la v<-^vv-5 ta de lorner la vie Luire à notre Patrie, daîf »---<a«tsfS nous ittîr et nous rendre invî^-f-îo^ c? t» n.»i.; t 'Vive approbation ) Dernières Dépêchés La R|yokition en ^Rgssie a milite, afin de remplacer leur propi-e milice. Ils réent de nouvelles autorités locales, convoquent les assemblées communales et "expriment leur fer-ne volonté d'appuyer le nouveau gouverna-»nt et Le vendre les produits du sol pour l'anprovisionne-neut-ds l'armée et de la populivwi. '-^coiip le gouvernements les paysans 'abaissent 'ïbrement eurs prix. Un grand nombre d'assemblais leealss mt signé des montants pour organiser des assem-îlées pcliiiaues. C'est ainsi eue dans le gouver-renient de Perm, ils ont remis KO 000 roubles au ïe.nstvo. L'î.'ée d'égalité de droits de la femme 'ait du chemin dans les campag.n-is. Dans le gcu-rernement d'Ekaterinbslaw, l#s paysans ont envoyé les femmes en qualité de délégués au Comré exé-eutif de St-Pétersbourg. Pétrograd, 30 mars. — Le « Djen », parlant des buts de guerre de la Russie, écrit que le peuple russe libéré doit poursuivre la guerre, mais avec d'autres buts. Les discours concernant l'anéantissement du militarisme prussien doivent cesser.D'ho-nôrables conditions de paix doivent suffire à la Russie. La guerre de famine ne doit pas être poursuivie; c'est elle qui a fenversé l'ancien gouvernement, e£e pourrait aussi renverser le nouveau. Une paix honorable, qui nous permettra de développer pacifiquement nos moyens d'action et de Jouir des avantages que nous a procurés la révolution, tel est noire but de guerre, et il est nécessaire qu'il soit dès à présent porta :: îa connaissance du peuple allemand.La Haye, 30 mars. — Dans les milieux financiers d'Amsterdam, généralement bien renseignés, on persiste à croire que la Russie conclura bientôt une paix séparée avec l'Allemagne. Stockholm, 30 mars. — On ep^rend d» Pétrograd que le troisième jour de la révolution, l'énorme Palais de justice a été Incendié, ou'un certain nombre d'autres constructions. Par suite de ce; incendie, tous les dossiers de la iustice ont été stflér.n-tis. La valeur des documents perdus, s'é>ève certes à 200 millions de roubles. Des milliers de prison-niers qui attendent l'instruction de leur cause, devront être relâchés bon gré mal gré, toutes les preuves originales, devant établir leur culpabilité, ayant été brûlées. L'agence Radio apprend de Péfr-p-d" d?t* -'u 28, que le Comité des ouvriers et des militaires ainsi que le Comité des campagnards, ont ouvert des négociations avec le gouvernement provisoire, à propos de la convocation de îa Constituante. La date de cette assemblée n'est pas encore fixée, mais il est dès à présent certain, que J'armS» v;"Vra au vote. '■•^■agence Rtuier apprend de Pétrograd eue le général Ivanolf, qui s été arrêté Jeudi à Kteff, sera transféré à Pétrograd. L'agence télégraphique de Pétrograd les obsèques civiles des victimes de la révolution! auront lieu vendredi, le 30 mars.sur l'énorme champ de Mars, en face du Priais de Marbre, où une c iv* taine de soldats du gém> sont occupés à creuser une piande fosse. Quatre ingénieurs conduisent les trevaux de construction du séjmlcre commun, d'après 'es plans dres - par la Société dcs Archi- etes de Pé-trogiad et ai-prouvés per les délégués des soldats et des ouvrit) c. La cérémonie commencera le matin et durera jusqu'à 5 heures* du soir.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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