Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 December 1917
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s.n. 1917, 01 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4xd52/
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4- année. - N* 1140 - Ed. B t ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le-i abonnements sont refus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois 1 mois - Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE i 125,000 par jour DIX CENTIMES Le Bruxellois JOUfiNAIv QUOTIDIEN IND15PB1VD ANT ■MPaaMaMCTweaoaBii»! in— «ni»— ■n»i m ■■ iiii « Samedi 1 Décembre 1917 ANNONCES Ftlts dlver» et Echos Laligne.fr. 600 Nécrologie 300 Annonces commerciale» 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0. Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LE DISCOURS DU NOUVEAU CHANCELIER!I Messieurs ! 1 S. M. m'ayant appelé à ces fonctions, j'ai < l'honneur de saluer le Reichstag. Je voudrais 1 de suite exprimer ma gratitude à Monsieur ' votre Président, pour les paroles amicales J qu'il m'a adressées dans son allocution. Puisse Le tan de confiance réciproque exprimé pa-r j lui se répercuter dans toutes nos opérations. I (Applaudissements). Messieurs ! Comme M. le J Président vous l'a fait- remarquer, je n ..uis pas un étranger pour vous. Pendant deux s&c- ' tions, et dans un 1 ntervalle de six années, j'ai travaillé dans divers domaines avec tous ies ^partis. Lorsqu'en février 1912, je fus appelé 1 à la tête du ministère bavarois, et qu'on «. ût mis ainsi fin à mon activité parlementaire, je ' pris mon congé de vous avec la co.iseieiioe de " laisser derrière moi beaucoup d'amis, maint ( adversaire politique, mais, je l'espère, aucun 1 ennemi personnel. (Vives approbations sur ' tous les bancs). C'est avec cet,.e-confiancj et 1 avoc le souvenir reconnaissant de ces années que je me présente maintenant dev tnl vous. ' Si, en ces temps troublé», je me su s résolu J à accepter les fonctions lourdes et p eines de responsabilités de chancelier d l'Empire, si J j'ai mis à l'arrière plan de graves malais dont mou âge avancé pouvait à lui seul servir de ! causa déterminant*', c'est que j'ai été guidé 1 par la oonv etion qu'il était de mon devoir de 1 lie pas me refuser à la tâche qui m'a été cou- I fiés et que je n ai point postulée, qu'.l é.ait ' de mon devoir de consentir à La patrie n'ini- ' porte quel sacriiice, s; lourd qu'il pût être. J'ai songé à nos frères et à nos fils qui depuis 40 mois expos'nt chaque joui leur vie pour I la patrie et j'ai voulu suivre lour exemple. (Vives approbat,ons). C'est animé de ces su-1 intente, Messieurs, que j'ai su.vi l'appel de S. M. l'Empereur, et c'est dans ce &. ns aussi que je fais appel à l'entière confiance do votre collaboration. (Applaudissements et approbation).Nous voici à la fin d'un anuée qui nous a apparbî d'importantes décidions suit maints théâtres de la guerre. C'est avec fierté et av c 1 reconnaissance qu_ jo consulte ■ que nos armes aussi bien que ceU<a de nos alliés ont connu ! le succès. A l'ouest — comme l'a déjà fait remarquer M. le président — la bataille e,n } Flandre se poursuit presque s-ns interruption ' depuis le mois de juin de cotte année. Pr s- j que toute l'armée anglaise a été engagée avec une supériorité numérique cons.dérable contre ' notre f i-ont dans les pi aines do Flandre et plu- 1 sieurs divisions françaises ont même participé aux combats. Mais en dépit de la p.rto de quelques villages et de qu [qUCg fermes, notre ' .fiant est in bfanta.bVm' iU terme. I/gnn^>ni ' 8 trouve éloigne âprè& oohîiiio'av^ut d4' 'sou ' but, qui consiste à atteindre La cote flamande ! pour mettre notre base de sous-mari us dans l'impossibilité de lui nuire. Reoonuaris int, l'inutilité de le-uns attaques, accompagnées de per- * tes considérables en Flandre, les Anglais cherchent. à présent à obtenir la décision près de c Cambrai. Cette foi*, ils ont renoncé à ta pré-parution d'artille-ri® de plusieurs jours qui, jusqu'ici, avait, toujours précédé leurs atùa- ' ques. A la place de celle-ci, ils ont engagé des 1 tanks en masse en dépit desquels l'Angleterre 1 n'a pas vu se réaliser les espoirs qu'elle fon- -dait sur cotte ressource de guerre. Victimes de ' notre défense couronnée 'de succès, ils gisent détruite sur le champ de bataille. (Vives a.p- 1 probatdons). Les sucées do début d a Anglais ent été enrayés par l'intervention de nos ré-Bt-rves. La bataille bat encore son plein, mais ! nos chefs et nos troupes entrevoient avec une ! légitime ecraf'ance son issue victorieuse. (Yi- ■' yes approbations).^' Au nord-est de Soisseus et do Verdun, tes Français ont obtenu des succès locaux, mai3 ils n'ont pas réussi à les consolider, car ici en- ' core, la oontre-acticHi rapide de nos abefs a interdit à l'ennemi toute m se on valeur stratégique. Les événements de la guerre à l'est qui ont abottti à la conquête de Riga ot de Dunamiinde, sont encore présent» à la mémoire de tous. La marche en avant gloricus.: dea ds's armées coalises» en Italie tLnt encore à l'heure actuelle le monde entier' da-r.s l'attejte ( angoissante. Là, l'attaque du percée de nos ( troupes et celles de l'Au'triebe-ILngr.o fut j d'une rapidité surprenante et fut portée à travers urne région de montagnes abruptes dans la plaine. L'Italie a pendu une j partie considérable de ses eff-Viâfs en Jxfrn. , mes et au moins la moitié de toutes ses res- j sources de guerre; elle a perdu d<-s régions pro- , duaani de riches proyislone. Jusqu'à présent, il a été imposable de rçcucidir tout le butin. Si nous devions évaluer en argent le gain total, il se chiffrerait par milliards. TJn saecôa ultérieur do nos victoires, d< puis l'Isonzo jus- } qu'au Piave, a été p&ur nous le dégagement j le plus efficace de notro front à l'ouest. Nous , avons fait sentir de la même façon nos viotoi- \ en Macédoine, car l'ennemi semble aba-n- , 1 'donner volontairement les minimes succès qii'ii j a remportés à l'ouest du lac d'Ochrkla. Devant j 'la presqu'île du Sinaï, les Anglais ont opéré ( contre les troup's turques en Palesti ne, et ont « réussi à remporter certains succès de début, c " quf toutefois n'ont eu aucune influence sur la $ situation militaire en général. Sur les théâtres t de la guerre en Asie-Mineure et d.ns l'Irak, ; la situation n'a paa changé. No're flotte de j guerre a largement tenu 'es promesses que = nous avions fondées sur ses jeunes forces. La flotte de hauts mer dont l'activité incessante ee dérobe fréquemment aux regards du monde, j a mérité la gratitude de la patrie. Après une [ pause assez longue depuis La glorieuse bâtai le r du Sk-igOir-Rack, elle a de nouveau prouvé a qu'elle était sans cesse prête au combat, lors r de -a prise dis île« d'Oea©!, de I>agœ 0t de ! J Moon où elle collabora d'une façon exemptai. r re avec l'armé;, et lors des combats brefa, mais é pltiiis de saiccè», dans l'anse ftlfamantje de la s. ner du Nord, entre des foresa îiumér.quemout le bea.ucoup supérieures. EUe se trouve d_r-•iere nos sous-marins comme sauvegarde et somme réserve. Elle couvre leurs points d'ap->ui et leur assure la route à travers La mer ■bre. La guerre sous-marine marchande exer-e méthod quement son action colossale et iné-uotable. (Vives approbations). Elle fut et r^ e pour nous ie seul moyen transcendant et u ureux d'atteindre les forces vitales de nos dversairts qiu ont dé., liai né contre nous cet-e guérit; économique. (Applaudissements), il ie est dir géc contre le tonnage enn mi ou îavigant au service de l'ennemi. S'il est vrai que depuis que-qu- temps nos adveita'.res ïherehent à combl r les vides causés dans les •iïect-ifs de leur flotte marchande, au moyen le vaisseaux neutres qu'ils ont extorqués par e blocus de la fa.m et par d'autres moyens le pression, iis ne, pourront pas continuer, luivant leur gré, cette manière d'agir, qui aura bientôt un terme. En ce qui concerne les instructions navales nouvelles, si activement ro-uasées qu'elles pu.ssent être, sur les chan-îers de nos adversaires,, la soimme des torpil-ages dépassera sans ctsse ceLe d-s coiisLiuc-ions u >uvelles. C'est ainsi que toutes jes con. • atatic-ns fournias&nt le ténio.gnage conva.n-:ant que la guerre marchande sotis-manne atteindra le but qu'elle s'est assgné. (Vils ap-jlaudttsemenîs). Nous ne pouvons songer à La situation de guerre, saris nous souvenu avec m sentiment de gratitude impérissable de c"ux auxquels nous devons ces succès et notre situation favorable, à notre armée et no-re flotto-Victor.fcusee et glordeue s, à leairs oh'fs généraux, aux troupes héroïques. (Applaudissements). Si, en cette occurrence-, j'accrde un souvenir tout spécial aux troupes du front de l'ouest, qui, depuis plus de troiis ans, déf.ent une supéi .oritc numérique inouïe în hommes et en matériel avec autant Je fidélité dévouée que d'opiniâtre en inranoï, ce n'est p?s pour amoindrir les m& •itcs incomparables do nos armées qui, en oo-1-aboration avec ncs lidèles alliés, pareils à un; ivabnche, ont dévalé à travers des terrains lauvsgss dans les plaines de la Haute-Italie pour châtier la félonne Italie. Mais oUe le lavait: aucune de nœ offcnsâvce victorieuses, ju'il s'agisse de celles en Russie et en Serbie & 1915, de celle en Roumanie de 1916 ou de a campagne victorieuse actuels Italie qui )rom"t de nouvelles victeires, n'aurait pu ôtr-neuée à bonne fin si la muraille d'airain à l'ouest n'avait résiiïé aux p..us furieux assauts. (Appkudis®>-nients). Inoubliable ausai 'si. la bravoure héroïque de nos troupes de dé-cre-y en Afrique oii 'ntaie. (Vifs appIiUirl»»" n- nts). Avec lea braves colons et 1«3 indigè-îes, tout le pcup'e du sol natal est rempli de a mémo volonté de va.ncre que l'armée. A ui aussi, ma rcoonnaûstnc^. C'est avec ©alm< t persistance qu'il supporte les privations et es contrariétés que la guerre amène à sa sui-e. I/>s femmes conscientes du but à atteindre t prêles à tous les sacrif.cts, se sont astreints au travail que ne pouvaient plus accoro->lir lJ's hommes. lou'v' la population se mon-re disposée en rivalisant d'efforts, à mettre m jeu tempes les foroe'a de la vie ôconomiqu > >our accomplir la maximum. Notre méthode le financer la guerre s'est maintenue intacte l'une façon qui nous réjouit. A des époques égulières, l'Empire a fait jusqu'ici s-'pt fois ]>pcl au peuple allemand pour lui fournir les moyens de continuer la guerre.'Toutes los clas-it\. de la population ont rivalisé, pour raœem-lier, chacun seiom s<-'s moyens, des sommes qui adis, en temps de paix, nous eusecnt paru antestiques. Près de 73 milliards de marks mt été réunis par souscription volontaire et 11iï.ses on vue de la guerre. (Bravo). Si j'ex-)rîme ici la gratitude de la patri< à tous ceux )Ui ont oohaboré à cisue p-rformanee gran-iiose, co n'eat p>as comme en pourrait s'y at-iro que parce que si cf-tto roconna-issa-nce n'é-Lalfc pis exprimée, ceux-ci ne continueraient pas à renouveler ultérieurement ce qu'ils ont l'ait dans l'intérêt d*e Ja patrie (Bravo). Que cette guerre, guerre terrible comme jamais le mon-I'1 n'en a connue, lassera non seulement d<xj • s dans nntre vio populaire, mais aboutira à le nouvelles tâches, à de nouvelles conformer > ous, c'est ce à qtu>: nous devons nous a t. en -:lre, même si l'histoire des tempe passés ne nous j avait point préparés. Un rénouv au de vie i'e,st, tmpjré de no^re peuple et dégage plua p.ie jamais chez lui la conscience de l'homogénéité. L"e termes de peuple, d'état, de patrie ?t de nation ne sont plus une propriété ac-juise, que ivres continuons par habitude, mais chaque individu de çfi peuple en a fait sa propriété privée et s'est rendu compte de toute sa ira..eur, du jour où tout le peuple s'est levé corn, ne un seul homme, du jour où cens qui com-wt'tenit au front ont engagé effectivem. nt leur îm pour la patrie, que d s-je, l'ouvrier à l'a-eliér, l'homme des champs derrière sa ehar-ue savent qu'ils forment une partie du tout. Bravo). De là aussi le grand intérêt qui se naniLàte partout en faveur de>s institutions te l'état. On les aborde en se demandant si flla.t ont résista à l'épreuve que lia guerre a xîgée d'elles, ou si elles doivent céder le pas des institutions nouvelles. Ici, il s' .git avant out, de reconnaître ce qui egt exact et de poursuivre fermement ce qui a été reconnu. Il s'a-il de ne pas nous en laisser imposer par les grands mots et d'imiter comme d,.s esclaves oa organisations des nations étrangères. Il ('agit, de faire oo que les besoins de jotre vio populaire, c-Q que l'esprit et t caractère allemande exigent. (Applaudisse-aen's). Rien ne peut être et ne sera changé ux bases de la Constitution de l'Empire. Elles ésultent du caractère désormais historique de Empire allemand et. de ses diverses r-.cos. La c présenta tien parlementaire au Roichstag est t blie sur les bases les plus larges qu'on puis-3 imaginer; Si de nouvel ha tâche» s'imposent, si de nouveaux besoins se font sentir, dans lfis r limiitos de la Constitution de l'Empire, la di- n rcoiion de oelui-ci prêtera r— j'en suis certain f; — toujours une oreiile attentive aux vœux et d aux incitations de cette haute assemblée et 1 lis exam nera en connaissance de cause. Il va c de soi que la politique sociale, que l'Allema- p gne a inauguré la première entre tous les pays a du monde et aux débuts de laquelle j'ai pu B coopcr r en ma qualité de député au Reiohs ag, ]j sera poursuivie de la même manière , t achevé ( I davantage scion les beso.ns de ht" oause. Lors t. de s.l prochaine rénnion, le Reichstag S'>ra sai- t si d'un proj t de loi concernant l'institution de Chambras du Travail ^Applaudissemente) j: se rattachant aux travaux die la oommies.on ^ du Reichstag de 1910. (Vifs app'audisa meonts). e On p.épare éga.ement un p. oje; de loi écar- s tant les restrictions à La liberté de coalition i; vis es par le paragraphe 153 du règlement d«s p métier». (Vils applaudissements), L' Rei hs- n tag sera égaloment saisi de ce projet dès sa J r en,Liée. Il est certain que tes mêmes concep- c tions que je viens de vous exposer dominent j également ies gouvernements d 'e états confé- r derés. Tous, ils savent de quelle maniè.e large r I initiât.vo dune réiorme ^.transcendante en g eommeuç mt- par le pouvoir suprême, a e.e pri- t se dan& Le pots puissant da-, états confédérés j allemands. t Je 11'ui pas be^0'iai_d'on dire ici davantage t à ce sujet. En ce qui conocene la (Jensur , je ^ suis tout disposé a soutenir 103 droits de ia libre opinion pour aiuane c^ue fis intérêts ae ' la patrie et cie la direetioi: de La guerre ne c s> y opposent pas. L ese certaines oart'ieres e <iui tic peuveint otre fraaich.os uurant la guer- j Vc, car ta presse n est jas a même do ,ug<ir j si les cojnniunicacioas et, lea discussions e le , transmet sont de nature à, mure a nos in té- ' rets militaires, EL® uoit donc otre guj.deo et 4 contrôlée pour autant que ap beeeui. vis-a-vw L d'03 mosureis severes ae çiusure dos a.iûes j pays, nous nons trouvons aeja maintenant . ' élans la siaiation d'Un joueur qui est ooiigé Ue- i jouer cartes sur table, a-iors que ses ativerssu- res cach'-U soigpéusement ies leuis. Chacun 1 de vous, Messieurs, a pu lire 00 (jueA ta^on c cttiégonque M.Clemenceau, qui en sa qualité 1 d'ôeûtotir de 1 » Homme Enchaîné »- avait v ooih'battu la censure avec ie piu-s g?«md achar- . neiment, s'est opposé réocsuîamt a tout ; -ou- . ciSv.cment do la O^nsuie. (sniante. Ecoutez! Ecoutez) Mes eftorts .érieiix tondront pour- r tant a prévenir les mconvenie^nts c. les cra.n- ( tes jast.fiées et leur retour. C'est dans ce 1 sens qu!o des négociaucus on., ou lieu avec ies s milieux militaires ccsmpctenta, dent I© rcotii- tat s'est traquit par nu décret de M. le mi- 1 nistro de la guerre, en date du 18 novembre, s qui tient compte de l'intordiction des jour- c II aux et de 1 aciie.uiuiu-iueoit Vers dés îvjilations i plus intimes entre ioa éditeuM et la Censure. s Je r.ei-; séri'.u&fnvr»»' i<-»ySaé à p. -toé*é ■' dans cette'voie en écartant le mieux ciu je pourrai les inconvénients dent on se plaint et en tenant compte des vœux de tous. J'e-nre 1 que le temps et la bonne volonté aidant, nous réussirons tous à créer des situations ne-cep - ;• tables.La même c-hoao s'applique aussi eu ma- r tière de df-Mt d'assemblée et de réunion. Je , voudrais a présent vous prier avec la nltts i grande ius'sfranco dJ mettre de côté tou- t tes les. divei-genoes d'opinions au cours des p diaousaians imminentes. Après la guerre '-o-us 1 aurez assez ae lîmps pe«ir tider vos quoret- s I03 de parti. ( Applaudidsements et interrup- « tions sur les banôs des social-démocrates iîidé- ( pendants.) Jl s'agit maintenant do rester un s et fennes jusqu'à ce que nous ayons remporté la victoire. Nos ennemis aussi eonunencent A s'apercevoir qu'ils ne peuvent remporter 'a victoire par la force des arin'is. Ils s'accrochent à l'espoir d'un prétendu écroulement intéri' ur, en méconnaissant notre situation ;u-térieure, notre vie parlementaire, notre législation de rôun cn et d'assemblée légloe d uis uai esprit de' liberté. Induits cm erreur par une presse soudoyé- et exoitatordcf, ils pré-tBndcnt voir dans quolqusa incidents passagers, los symptômes d'un début de dégénérC-s-'c^nce intérieure. A d«a à dotû'iiiro cette illusion! Montrez par l'union ferme avec lacjuelle '! voue appuyé? La direction de l'Empire, qu'il ' n'y a actuellement en Allemagne qu'ime idJe n qui remplit tous les cœurs, l'idée de la patrie, ? qu'une seule idée, une seule volonté domine '' tous les rangs de la populatom, la volonté de " tenir bon et de résister jusqu'au bout! (Ap- 4 plaud.ss'ments). e Messieurs-!- J'ai recueilli un héritage pré- •' cieux do M. mou très honoré preuéeesseur, 0 c'tst le cuite de nos relations amietUes avec c l'Autriehe-flonyrio, la Turquie et la Bulgarie. C Notre alliance avec ces trois états couciue à a des époques diverses, est commune-- elle a le même but : la réalisation de nos idéaux na- ^ tjonaux, la garantie de la possession territo- / riale et la délense contre les attaques en ne- mi-es. Ia valeur prédominante de ces buts a. b fortifié notre lé oution au cours d'une longue t ot sanglantes lutte et se înfuntiendra égale- ^ ment jusqu'à la fin de la lutte. (Applamdis- sements.) ' a J'adresse l'exprossicm de ma reconnaissance et de mon admiration à nos fidèles alliés, qui se scut joints à nous pour la défense des bic as les plus sacrés, et en compagnie desquels nous ayons accompli sur les champs de bataille, r, anse; bien que dans las pays, <tes actes d'une h grandeur incomparable. (Vifs applaudisse- ?î ni.cn !s.) Je suis à pré ent en mesure d'apprendre à cette Assemblée une nouvelle portante: ( Mouvement.) Le chancelier fit'ensuite mention 1 télé-' gramme du gouvernement rni.se que nous avons mentionné dans notre édition d'hier soir et reproduit ce matin,et poursuivit en ces r termes : t « C'est avec un intérêt sincère que nous suivons l'évolution ultérieure du peuple russe, [ lourctement éprouvr. Puisso-t-il bientôt être ' favorisé par le retour d une situation bien e équilibrée. Nous ne souhaitons rieai de plus que de pouvoir reprendre les vieilles relations , de bon voisinage et notamment en matière eco-emique. Eu ce qui concerne tes parties territoriales de la Pologne, de la Lithuunio et de la Cour. I lande, jadis soumises au sceptre du Tsar, nous 5 estimons Je droit d'autonomie de leurs peuplés. o (Vifs applaudissements). Nous espérons qu'ils a sauront s'adjuger eux-mêmes telle eousti- ( tut ion politique qui convient à leur «i- il tuation et à la tendance de leur cul- a mro. D'ailleurs, les choses sont encore à ttat complètement flottant, certains bruits 'après lesquels une décision définitive au-ait été prise à oa sujet ont été transits par la presse, devançant ainsi les lits. Toute autre est notre situation vis-à-vis e la France, de l'Italie et de l'Angleterre. > puis que par notre réponse à l'appel pa-if ste du Pape nous et nos Alliés avons pris osiuion sur la base de la note papale du 1er eût 1917, tout fondement à l'asserLion insensé d'après Laquelle il fal.a.t anéantir le mi-iarisme allemand menaçant a été écarté. Très juste). En sens inverse, il a été démon-ré où il fallait chercher le foyer du nnli-arisme. Dans son discours du 26 ecto-re 1917, le ministre italien Sonnino s'est ex-roasoinent refusé à toute idée de désarine-ient général. (Eeoutez! Ecoutez!) Le motif n est aesez significatif : « On ne peut se pas-îr des arinees existant s à cause du danger irérieur. (Ecoutez! Ecoutez!) Clemenceau a ousiso le cynisme jusqu'à éoarter exprt^Soé-icnt l'Allemagne et i'Autriche-tlongne de La jig_e pacifique d'"s peuples qui doit reinp'la-or à l'avenir la force des armes. Quant à /ioyd George, il déclare nettement et ci-a.ue-îcnt que le but de la guerre est l'anéantisse^ a nt du oommerce allemand. La guerre doit ^re poursuivie jusqu'à ce que ce but soit at-Cint. La fausseté des v.sé's de conquête im-►u-ttès à l'Allemagne est niise aetuolLement lan3 une lumière aveuglante par la publ.ca-ion faite par le gouvernement russe des traies s oreifl conclus jadis avec l'Entente. Du n'omier jour de la guerre, notre but a été la ctense de la [>atrie (Applaudissemenis), la sé ui'ité de s:s frontières, la liberté et l'indé-f'ndauce de son dcveioppem "ut économique. Ajiprobations répétées). C'est pourquoi nous ivons salué l'appel do paix du Pape. Aujour-L'hui encore nous sommes animés du même spriit qui a dicté notre réponse au Pape. (Ap-(laudissemcnts). Mais cette réponse à la note ►apa^e ue do t pas être considérée comme un itiuf-coŒiduit par l'Entente pour proto.iger à 'infini cette guerre criminelle. (Tonnerre i' applaudise"meurs). La responsabilité du ueurtre continu et d? la destruction d1'» œu-res de la civilisation incombe aux s -ulcs puis- ne s do l'EnU-nte. (Vives approbations). El-.s en porteront la responsabilité et en subi-ont les. conséquences. (Applaudissement:-). j d surtout à l'adresse de M. Sonnino et d .ut.rc^ potenta's italiens qui, en refus .nt de errer la ma.n pacifique du Pape, sont res- > n abte» de l'eûondremcnt terrible. Que ceci tvc d'avertissement aux }>euplos eu Italie t en France^. (Vive approbation). Pour noue, lotre mot d'ordre dans les circoretancos pré-entes ne ]>'ut. être que eetui-.çi'« attendre, n durer, tenir boni » (.Applaudteeesnfnts). l\ou» avons conliance en Uiou, en notre ar-néc, en nos e.'iOiS d.armée, doat i! suffit do arononofsr lès noms x>our déchaîne? des ternîtes d'enthons.a'me.nous avons comianeeen :os combattants héroïques, en" nos héroïques ,i cupe-s ae aeiunse eu Ainque UrK-ntaio, ^cus ivons coniiance dans la force morale de no-■re peuple. Si l'armée et ie pays marchent de air, la victodo sera notre. C'est à cette tâ-lio que vous eollabor re>z, Messieurs, je le ais et c'est pourquoi je sollicite encore une m,s votre collaboration pleine de confiance. Tonnerre continu d'applaudissements.) LTC^uerre ttanuDiMs meis ALLEMANDS il E R LIN, 30 no v ' m bre (midi) : Tucàtrè de la guerr3 a l'Ouest. Groupe d'armoe du leid-rnarécriai générai pii-ce héritier Ku^vrecnt de Bavière : En Flandre, i:après-midi, de vifs combats nfantefie se sorit déroulés, du bois d'Uout-uht jusqu'à Zandvoorde, qui furent menïs vCe la jfrii-s grande violence, notamment dc >art et d autre de Poelkaptfle ci au nord de 'hélitûolt. A os propres déia-chenients d'assaut staquèrent, près de la côte et- dans quelques "ciCurs tsolés du champ du combat, Us t%'jn?s nnemtca et ramenèrent, de nombreux F taillis et Anglais. Près d° Irmentière-s, de Lins, t au sud est d'A-rras, action d'av. Hier.e en re-rudoscence. Sur le champ de bataille près de 'ambrai, les An>j a s uni attaqué, dès l'aube, ■prêt une volento action a'ur.iKeriC, nos po-'lions à l'ouest du Bour oit. I s furent repuus. H avec de lourdes pertes. Dans l'après-midi, ' duel d'artillerie a revêtu, entre Inehu et ontaine, t/.■ nouveau une intensité considérait'. Dans la région de Sl-Qw'nbin, l'action 'arUU'rie a (lé- 'plus c nie ic.. jours précé-ents.Groupe d'armée du punce impérial aLcinand : Une entreprise 'ae nos propres troupes d'an-m , an nord de liraye, eut. tin plein s-uccès et ipporta des prisonniers. Sur les deux rn'.s du i Meuse, /c je-ti d'air illcrte s'est ranimé par •omi'nts. Groupe d armée du duc Albrecht : Dans hc<nic<ri!p d'fruhoits, ijotamment dans • Simdtjau, action aniw.lt des Fronçais. Aviation. Depuis le 24 novembre, nos a<IcOrsairC-s ont et du en com bat air.én et, par le pu parti de •ne, 30 avions et deux ballons captifs. /,<• v tenant Bu hier tca isa $a 30e, ls lieutenant 'ongar 2 sa 25e, la lieutenant Bok/ne sa 24°, t le lieutenant KU'tn sa 21e victoire aérienne. A l'est, en Maeéd-oine et en Italie, p s, d'opé. liions de quelque envergure. BERLIN, 29 novembre (officiel); A l oi/Jist et au sud-oues; du dé,t,ro*l de Gi-raltar, nos sous-marins ont de nouveau coulé vapeurs et 2 voiliers, jaugeant un total brut ( 26,000 tonnes, parmi lesquels un i'a'ssVau "unili ang an. ie vapeur '/fahVn « Lo-rCnio r, 2.496 t. br.j, le vapeur armé japonais « Ikom tarit » (2,987 t. br.) et le ëchoon&r trois mots mérirain « Fawitye PrCscott » (404 t.). Parmi « les cargaisons coulées, se trouvaie<mi 3,000 ton nés de eh ,rbon à destination de l'Italie et 1,800 tonnes de minerai de fer. BUE LIN, 29 novembre (officiel): Feu d'artiUene intense préside Po Icjpitie. A l'ouest de Bourlon, une attaque anglaisa ai échoué avec des p ries considérables. Des autres fronts, rien de nouveau. AUTSIiCiriJIEN, VIENNE, 29 novembre : Dans la Bre nia et sur le Monte Tomba, des attaques italiennes ont été repousséj*. A part ce a, rien à signaler. TURCS CONSTANTINOPLE, 20 novembre: Front du Sinaï: Les troupes de couverture de l'ennemi au sud de L>ar Abu Ledsclui, turent refoulées ae la ligne Fedscha Boni et Rari el Tire Naalin. Doux attaques eumemies contre nos positions près de Nabi Samani ont été repoussées. A, l'aile méridionale, ca.iue persistant. CONSTANTIN OPLE, 27 novembre, t Officiel) : Front du Sinaï: Sur ie littoral, à la sujto de sa défaitei d'hier, l'ennemi a travaillé à se retrancher sur la rive sud du Waeli-Andjah. L'activité' a complètement, cessé hier sur la ligne du-ront.BULGARES SOFIA, 29 novembre. (Officiel): Front en Macédoine : Près aes pentes rte ia iNokre l'ianima, noua, avons repoussé par notre feu d'artillerie deux; groupps ennemis de reconnaissance. A 1 ouest de Bûcha et do part ot d'autre du Wardar, vif fou d'artillerie. Au nord de Bitoha, l'ennemii a prononcé une attaqi au moyen de gaz, laqueie fut stérilo. Apres une lutte aérienne, lo vice-eejd'webol La0e abattit un avion ennemi, qui tomba derrière nos po-sisUetis au sud de Stejakowo. Front de la Oobrudja: • A 1 ouest de Malimudia et près d'Isaocea. fusillades. SOFIA, 23 novembre. (Officit'l) : Front macédonien: A l'ouest de Bitolia, sur les hauteurs quefc nous occupons dans la boucle do la Czetua et dans la région de la Moglema, au sud du village do. Çradesohnitza, l'artillerie est res-tée très active. Dans la vallée de la Strouma, activité d'aviateurs. S?RANÇA2S PARIS, 29 novembre. (Officiel) 3 h. p. m.: Actions ^d'artiLe-rio au nord, de l'Aisne eb dans la région de -Sapigueul. En Ctiainpogno au nord du Corriillet, Vennend a tenté hiec soir à l'aide de gros effectifs un coup de main qu'il avait fait précéder d'un bombardement rapide èfc .violent- Nous l'avons repoussé en infligeant à l'ennerm de lourdes pertes. En Argonnc une incursion dans les lignes ennemies à 1 ouest eje l'Aire nous a permis de 1*1-nieiterr une' dizaine de priSOTinie-rs.' Deux coups de main ennemis, l'un sur la rive manche de la M -iise dans ra régioça de Béthineourt, l'autre sur la rive droite au nord-omest do Vaux-lez-Damloup ont complétaient échoué. Activité soutenue d'artillerie en Haute Alsace. PARIS; 29 nov. (Officiel) 11 p. m.: Activité eii.s de«ix a.rt'ïleries sur l'cnseimble du front, notamment eaitre Somme et Oise, en Champagne cians la région de M fissiles, ent Argc.nne sur La i. ve gauche do l Aire, dans la région Bois-de-Ohaume-Bezonvaux ainsi qu'ea-Haute-Alsace.ITALIEN ROME, 28 novembre ; Sur le haut pla> eau d'Asiago, dans le bas* gin de. Prémolano, ait nord du Col, BcrCtta et sur h' cours m.oycn du P*av", nos batteries appuyée» par des escadrilles aériennes ont dé-chaîné un feu d'ensemble sur des rassemblements et motn'Cmen s d ' troupes ennemiesn Quatre avions cnni'uiù ont été abattus et forcés d'atterrir par nos aviateurs. ROME, 23 novembre. (Officiel) : Sur le haut plateau d'Asiago dans le bas» sin de Primohmo au nord du col de Beretta,, et sur le Piave îuoyetn, nos batteries, appuyées {wu* les attaques de nos aviateurs,ont dirigé un feu concentrique sur dus mouvements et des rassemblements de troupes en« neinks. Nos aviateurs ont descendu ou forcé à atterrir quatre appareils ennemis. ANGLAIS LONDRES, 2b novembre : L'artillerie g'tgt montr e active dans le voisinage de la forêt de Bourlon, mais il ne s'cJt pas produit de. combats d'infanterie. Sur front septentrional, l'activité d'artillerie ennemis■ persiste à l'est et au nord-est d'Y près, LONDRES, 2-3 novembre. (Ciitciol) : La :nit dernière, â'ai-ùiiUcïie ennemie a été active dans les environs du bois do Bourlon: il n'y a pa- eu d'attaque d'infanterie. Sur ie front septentrional, l'artillerie alle+ mande a continué à être active à l'est ot au nord-est d'Ynres ■*-- ■■ m*mCMaaCTKQBBBWW*» Dernières Dépêches Les évacués français. Bill', 30 nov. — Avec le convoi qui cet aa-ri-vé le 20, le chiffre d.s évacués dlu Noi-d qui ont traversé la Susse, s'élève à 300,000. ;<» e.c-a,àtution russe. St-Pé rsbouig, 30 nov. — Les élections pour la Constituante suivent, leur* cours sans grande agitation. Il y a p u de réunions et presque pas de campagne de prise". Genève, 30 nov. — L' remplacement do M. Gou key.tch, l'ambassadeur russe dans cette ville, par un commissaire du gouvernement russe, serait imminent. La prerse française et lea documents secrets. B rnc, 30 nov. — La presse française ne ra produit pas documente publiés par les journaux iuss38, relatifs aux traités secrets. Elle mentionne seulement un té éjgramme annonçant que Trot de i avait entrepris cette publica-tien afin cfe se conformer à la promesse qu'il avait fa te au Conseil des Ouvriers et dos Soi-

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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