Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 January 1917
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s.n. 1917, 14 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pn8x92388x/
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4— Année - N. 824 - Ed. B CINQ CENTIMES Dimanche 14 Janvier 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'accepteiit que de# abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix d&: 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk,2.40 Fr.l.59-Mk.l.20 TIRAGE :9©.©00 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : « M « x* o (1 e> SALM ® Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos. fr. 5.0» Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0-56 PETITES ANNONCES La petite ligne °-40 La grande ligne. 0./5 TIRAGE: SO.OOC PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 14 janv. — Midi : théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier llupprechi de Bavière. Au nord de l'Ancre, les Anglais ont aujourd'hui déclanché de nouvelles attaques contre Serre. Elles ont été repoussêes en grande partie avec des pertes sang.anies. Dans une avant-position l'ennemi s'est établi. Nous maintenons la position principale. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du général feid • maréchal prince Léopold de Bavière : L'action combattive est demeurée minime. front du geueral-coionel archiduc Joseph: Par une attaque, accompagnée de succès, prononcée par des troupes allemandes nous avons gagné nouvellement du terrain au nord de la vallée de Sla-nic. Dans la position, arrachée à l'ennemi, il a abandonné 7 mitrailleuses, 7 lance-mines, de grandes quantités de cartouches et de grenades à main. 4 officiers et 170 hommes ont été faits prisonniers. Des deux côtés de la vallée de l'Oitoz de vigoureuses attaques ennemies sont demeurées stériles, grâce à la défense valeureuse de troupes allemandes et austro-hongroises. Dans un corps-à-corps acharné nous avons infligé à l'ennemi de grandes pertes. Groupe d'armée du feid - maréchal général von tMackensen : Au confient du Buzaul et du Sereth des Bulgares se sont emparés d'un cloître, qui était encore tenu par les Russes. Au nord-ouest de Braïla, des troupes turques ont pris d'assaut la localité de Mihalea. 400 soldats de la garnison russe ont été jaits prisonniers. Le reste, qui a tenté de prendre la fuite s'est noyé dans le Sereth. 10 mitrailleuses ont été capturées. Au reste un épaix brouilard a régné sur les champs de combat. front macédonien : Des compagnies ennemies qui se sont avancées, à l'est de la Czerna, dans la direction de Stravina ont été repoussêes. BERLIN, 12 janvier, soir (officiel) ; Au nord de l'Ancre, deg combats sont engagés. Sur mer. BERLIN, 13 janvier (officiel). — Un de nos sous-marins a coulé le 26 décembre, dans le canal àe la Manche, un vapeur transport d'environ 8000 tonnes; le vapeur nanguait tous feux éteints et était accompagné de torpilleurs. AUTRICHIENS VIENNE, 13 janvier ; Théâtre ue la guerre à l'Est. A l'angle ae l'embouchure du Sereth, les combats se poursuivent javoi ablement. A l'aile méridionale du front d'armée du colonel général archiduc Joseph, des troupes austro-hongroises et des bataillons allemands, sous les ordres au général-major Goidbach, ont chassé l'ennemi par un assaut rapide hors de plusieurs positions de hauteurs, situées les unes derrière les autres. Le combat a coûté aux Russes, outre de lourdes pertes sanglantes, 6 mitrailleuses et 4 lance-mines qui restèrent entre nos mains, ainsi qu'un officier et S0 soldats De même que les jours précédents, des contre-attaques russes ont été vainement prononcées. A part cela, rien d'intéressant au front oriental chez les troupes impériales et royales. Theâtre de la guerre italien. Tlieâire de ta guerre Sud-Est. Rien à signaler. Sur mer. Une escadrille d'hydro-avions a bombardé très efficacement, durant la nuit du 12 janvier, le champ d'aviation de défense ennemi, près de Beiigna, qui avait été reconstruit depuis sa desiruction par nos aviateurs lors des attaques du 14 novembre et du 6 décembre (le l'annee dernière. On a constaté que plusieurs points du hangar nouvellement construit avaient été atteints. TURCS CONSTANTINOPLE, 12 janvier. — Communiqué du 11 janvier : Après une préparation d'artillerie, ayant duré 48 heures, les Anglais ont attaqué nos positions dans la région d'iman Muhamed, à l'est de Kut-ei-Amara. L'ennemi parvint d'abord à prendre pied dans quelques parties de nos tranchées avancées. Mais il fui refoulé partout vers midi par une contre-attaque. L'ennemi a également été repoussé lorsqu'il nous attaqua avec des bombes, api es une violente préparation d'artillerieM au pont de Fellahie. Nous avons prononcé avec succès une attaque imprévue, dans les environs de Hamadan, contre un avant-poste anglais, au cours de laquelle nous avons toit un certain nombre de prisonniers et pris deux mitrailleuses et détruit les deuxièmes obstacles de l'ennemi. L'ennemi a perdu 100 hommes environ. ifreni du Caucase : Pas d'événement important. Nous avons ouvert un jeu imprévu contre différents navires ennemis se trouvant dans le port de Meiys ( ?). Nous avons détruit, par des portées, un croiseur anglais du type « Fano » (« Juno »?), sans qu'il eût l'occasion d'ouvrir le feu. Les débris du croiseur brûlent encore. Un torpilleur qui se trouvait également dans le port, a pris la fuite, après que noire feu lui eût abattu un mât. Un autre navire éclaireur, de nationalité inconnue, reçut également une portée et s'é-Icigna, en s'inciinant fortement, dans la direction du sud. BULGARES SOFIA, 13 janvier. (Comm. off. du 12 janv.) : Front en iViacédoine : Entre Oehrida et le lac de Prespa, les troupes bulgares et celles des coalisés ont réalisé des progrès. Du restant du front, rien de particulier n'est à annoncer, à part une faib.e canonnade. Front en Roumanie : Des monitors ennemis ont bombardé Tulcea. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Tulcea 1 et Isacceo. A Tulcea des femmes et des enfants ont été tués. De nombreuses maisons ont été démolies. Devant Isacceo, nous avons coulé un remorqueur ennemi par noire feu d'artillerie. SOFIA, 12 janvier. — Communiqué du 11 janv. : Front macédonien : Faible feu d'artillerie des deux côtés sur tout le front. Dans la plaine de Serrés, combats de patrouiL les et activité des aviateurs des deux côtés. Front roumain : Des monitors ennemis ont bombardé Tulcea. Sinon rien à signaler. FRANÇAIS PARIS, 12 janvier. — Officiel, 3 h., p. m. t Nuit calme sur tout le front. PARIS, 12 janvier. — Officiel, 11 h., p. m. : Dans les Vosges à la suite d'une concentration de feux de notre artillerie une reconnaissance a pénétré dans les tranchées ennemies, a réduit les défenseurs et ramené des prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. EUbâES PETROGRAD, 11 janvier. Officiel. — Dans la région située au sud du lac de Babit, le combat continue. Le 10 janvier, des détachements russes se sont empaiés d'une bourgade que les Allemands avaient mise en éiat de défense au moyen de nombreuses mitrailleuses et qui est située à l'ouest du village de Kalmsten. Deux contre-attaques ennemies ont été repoussées. Trois attaques dirigées par l'ennemi contre nos détachements postés à 6 verstes à l'est ae Kalmsten, ont été enrayées et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi. Sous la protection d'une nappe de gaz, les Allemands ont tenté d'atiaquer ceux de nos détachements qui occupent une position au nord-ouest d'Us-kull; ils ont été dispersés par notre jeu. Sous la protection d'un violent feu d'artillerie,l'ennemi s'est emparé,grâce à des attaques répétées, de deux hauteuis situées au nord de la rivière d'Oitos. L'ennemi, attaquant opiniâtrement, a refoulé les Roumains vers la région située au sud-est de Mo-nastirca et de Casinul, sur la rivière de Casinu; il en a été de même au nord-est de CampuriLe, sur la Susiia inférieure. L'ennemi, mettant à profit le brouillard, a passé la Putna près d'iwercsci ( ?), à 10 verstes au nord de Focsani, et a pris l'offensive contre le secteur défendu par un de nos régiments. Une impétueuse contre-attaque, après un court comtrxr « ia baïonnette, a rejeté l'ennemi sur l'autre rive et lui a in-ligé de sérieuses peries. Des prisonniers sont restés entre nos mains. ITALIENS ROME, 12 janv. — Le ministère de la marine communique ce qui suit : Comme des motijs militaires sérieux s'opposant à la publication des communications suivantes n'existent plus, nous pouvons faire savoir que durant la nuit du 11 décembre le vaisseau de ligne aRcgina Margherita» a touché deux mines en cours de roule et a coulé. Le fait s'accomplît en quelques minutes. Une grave déchirure se produisit dans la coque du navire, à la suite de laquelle le navire sombra, la proue en avant; 940 homm es qui se trouvaient à bord disparurent dans les flots avec le navire. Des circonstances défavorables ont rendu très difficile le sauvetage des survivants et on ne parvint à sauver que 270 hommes. Le commandant du navire et 14 officiers figurent parmi les manquants. A pari la perte de ce navire que nous publions, il n'a pas été constaté d'autre perte de navire. Les nouvelles contradictoires qui circulent depuis quelque temps à ce sujet, sont absolument fausses. ROME, 11 janvier. Olficiel. — Sur le front du Trentin, des tempêtes de neige et un épais brouillard ont entravé l'activité de l'artillerie. Sur le front des Alpes Juliennes, activiié intermittente de l'artillerie et des mortiers et opérations de patrouilles. Grâce à un tir bien répéré, nous avons dispersé des troupes ennemies près de la gare de Volcno Draga (Ovoia Draga), au sud-est de Gorizia. ANGLAIS LONDRES, 10 janvier. Officiel. — Au cours des dernières vingt-quatre heures, nous avons effectué un certain nombre a'opérations fructueuses sur divers points du pont. L'une d'elles nous a permis de nous fixer dans un petit élément d'une tranchée ennemie à l'est de Beaumont-Hamel et de faire 140 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers.Un deuxième coup de main, entrepris dans l'après-midi, â l'est de Loos, nous a valu un certain nombre de prisonniers. Hier soir, au cours d'une autre opération, nous avons pénétré dans les tranchées allemandes près d'Armentières et nous avons tué un certain ' nombre d'ennemis et détruit des postes de mitrailleuses; nous avons, en outre, endommagé plusieurs positions allemandes. L'artillerie a été active contre Lesbœujs et, à cet tains moments, contre l'Ancre. Nous avons bombardé les tranchées ennemies près de Le Sars et ' des baiteHes allemandes postées près de Gome-court. Nous avons aussi dirigé un jeu destructeur ' contre les positions ennemies établies au nord du 1 canal de La Bassée, à l'ouest de Ploegsteert et dans la région d'Y près. i i -.. ■ ■ w JJMSagWgPaBM»»» - Dernières Dépêches Scènes violents à l'étrograd. Berlin, 13 janv. — On annonce de Stockholm au i « Be-rliner Lokal-Anzeiger » : A Pétrograd, les der- i niers jours ont été extrêmement agités. La nerveu- se surexcitation des masses provoquée par les his- i toires dies scandales a été accrue par les nouvelles i tartares répandues soudainement de sources inconnues et relatives à de graves défaites au front russe. On brode sans fin autour d'une marche en avant allemande non entravée vers la Bessarabie et même autour d'un percement du front russe de la Duna. Ces bruits furent communiqués de source inconnue téléphoniquement à de nombreuses personnes et se répandirent comme une traînée ae poudre à travers la ville. Dans la rue, l'un racontait à l'autre ses prétendues confidences. La foule, parmi laquelle se trouvaient de nombreux agitateurs, qui excitaient le peuple en disant que le malheur était dù à des traîtres, qu on devrait punir les traîtres, fut en proie à l'exaltation et à lamertume. Des groupes bruyants se rendirent devant le bâtiment du ministère de l'intérieur. Des malédictions et des provocations éclatèrent telles que : Mort à Proto-popow comme à Raspoutine. Toutefois, un offficier de gendarmerie réussit au bout d une demi heure à disperser les masses en répandant très peu de sang. L'enquête a ucriminel au sujet de ces incidents eut pour premier résultat d'apprendre que les nouvelles alarmantes avaient été répandues en partie avec l'appareil téléphonique 473, en communication avec le burea ude la pr-ess eannexé à l'amabssade anglaise. La police s'adressa à l'ambassade anglaise avec prière de recevoir dès explications. Les personnalités de l'agitation ne sont pas encore établies, mais paraissent à peine douteuses. L'eiicereleiwént tle Galatz. Berne, 14 janv. — O «mande d'Odessa au « Berner Tagblatt » : Le journal « Listok » annonce que des patrouilles de cavalerie, qui avaient franchi le Danube, ont été aperçues devant Reni. Galatz, qui est bombardée du côté est et sud par des canons de gros calibre, brûîe en plusieurs endroits. Dans les lagunes du Danube les assiégeants ont fait des préparatifs pour traverser le lleuve. Milan, 13 janv. — Le correspondant parisien du « Corriere délia Sera » annonce : Les Russes n'opposeront plus longtemps de la résistance à Galatz. Toute la Moldavie doit probablement être abandonnée et la retraite doit être continuée jusque derrière la frontière russo-rouiaaine. Les mo.ifs de cette décision fort grave de ^ ^tu-major russe ne peuvent être expliqués en France et causent une surprise pénible. Unie proclamation de S. ftï. l'Empereur d'Allemagne. Berlin, 12 janv. (oihciel). — Au peuple allemand ! Nos ennemis ont jeté te masque. Ils ont d'abord repoussé- notre honnête proposition de paix avec mépris et avec des paroles hypocrites d amour de la liberté et del'liuinanité.Leur réponse aux Etats-Unis décèle à présent une soif de conquête dont la honte est renforcée de bases calomnieuses. Lt-ur but c'est ie jeter l'Allemagne par terre, de démembrer les puissances qui nous sont alliées et d asservir ia liberté de l'Europe et des mers sous le même joug jue la Grèce, porte à présent en grinçant des dents. Mais ce qu ils n'ont pu obtenir au cours de 30 mois ie la lutte la plus sanglante et de la guerre ccmmer-;iale la plus dépourvue de principes, ils ne l'obtien-iront pas davantage à 1 avenir. Nos glorieuses victoires et la force de volonté d'airain avec laquelle notre peuple combattant, a supporté toute fatigue et toute misère à la face de l'ennemi, sont garantes aue notre chère patrie n'a pas davantage à craindre 3uoi que ce soit à l'avenir. Une flambée vive d'in-iignatiou et de sainte colère a doubjé la force de :out homme et de toute femme en Allemagne, qu'elles soit consacrée à la lutte sur les champs de bataille, a utravail ou à la patience résignée aux sacrifices. Le Dieu qui a implanté dans nos cœurs ie noble esprit de la liberté nous accordera ainsi qu'à aos alliés fidèles et éprouvés à Ja lutte, également la /ictoire complète sur tous les vautours de puissances mnemies et sur leur rage de destruction. (s.) GUILLAUME I. R. Les commentaires de la presse au sujet de la note réponse de l'Entente. Rotterdam, 12 janv. — Le «Nieuwe Rotterdam-sche Courant» écrit au sujet de la note-réponse de l'Entente : En fait, il n'est pas possible d'y trouver le moindre indice de propension à la paix. L'En-:ente paraît fermement décidée à combattre opiniâ-irement jusqu'à la fin. Après que les conditions de paix ont été exposées passablement clairement, il ie peut plus être question de paix, eu égard à la phase actuelle de la guerre. Il est devenu clair d'a-jord que l'Allemagne ue pourrait obtenir de paix ians la phase actuelle de la guerre, sans le sacrifiée ie portions considérables de territoire, et ensuite ::arce que dans cette guerre, il s agit pour l'Autri-:he-Hongrie et la Turquie d'être ou de ne pas être. Cette conscience de la situation unira plus fortement qu'avant ces trois puissances et rendra plus îpre encore la lutte. Berlin, 13 janv. — Sous le titre de : « La statue lévoilée », le «Vorwârts» écrit : La note à Wilson îst loin d'être une offre de paix, elle est une nouvelle déclaration de guerre, comportant un plan de ;onquêtes illimité. On ne pourrait croire que ce jut puisse être atteint, mais on espère pouvoir inti-nider l'Allemagne en faisant étalage d'une certitude ie victoire et en posant des exigences immenses. La «Deutsche Tageszeitung» tire des explications rtiles de la note de l'Entente. Elle dit : Finalement, m doit se rendre compte en général du fait acquis : il s'agit de victoire ou de ruine, et le peuple allemand doit vaincre, s'il ne veut pas disparaître. La situation en Crèce. Berne, 12 janv. — Toute la presse française com-nunique une note apparemment officieuse, au sujet le l'acceptation de l'ultimatum de l'Entente, par le gouvernement d'Athènes, dans laquelle il est dé-:jaré que malgré cette acceptation la méfiance de 'Entente envers la Grèce ne s'est pas évanouie, ■ attendu que l'attitude du gouvernement grec semble admettre l'arrière-pensée que les exigences des alliés ne peuvent pas être mises à exécution de la façon dont le comprend l'Entente. Les journaux laissent entrevoir qu'après comme avant le gouvernement grec cherche à gagner du temps, pour finalement se mettre quand même du côté des Puissances Centrales. Berlin, 13 janv. — On mande de Zurich au « Ber-liner Tageblatt » : Dans la réponse grecque, au sujet des incitations de Wilson et des neutres à collaborer à l'action de paix, qui est parvenue aujourd'hui à Berne, le gouvernement d'Athènes se plaint de ce qu'il lui a été impossible, sous la pression de l'Entente,de communiquer avec les Puissances Centrales et de se joindre ainsi au mouvement pacifiste suscité par le président des Etats-Unis. Vers le service oi\ ii en France. Genève, 13 janv. — Le projet de loi dont il a été question déjà, comprend 13 articles et prévoit l'institution du service civil pour tous les Français de 17 à 60 ans, qui ne sont pas encore mobilisés. Los Ëiais-linis et 'ie Mexique. New-York, 13 janv. — Les journaux se plaignent de la ferme intention qu'a M. WLson de retirer les troupes du Mexique. Carranza s'efforce d'acheter des armes aux Etats-Unis ; c'est partiellement en corrération avec ces tentatives que le conseil général mexicain a été mis sous accusation. Le Japon, à son tour, envoie des armes au Mexique, mais on ne sait toutefois pas à qui. L'immigration de 10,000 Japonais par an au Brésil, est commentée ici défavorablement.Autour du nouveau ministre Galitzine eti Russie. Le « Nieuwe Rotteraamscne Courant » apprend de Londres que selon toute apparence le Gaùtzine, nommé chef du cabinet, est le prince Nicoiaï, un réactionnaire, qu'il ne faut pas confondre avec A. D. Galitzine. Le « Times » apprencr de Pétrograd que la nomination de Galitzine, le remplacement d'Ig-nstieff au département de l'instruction publique par le professeur Kouitchitzky et le ilivoi de Nera-toff, du département des affaires étrangères, ne laissent subsister aucun doute, même pour le plus o[timiste des hommes, au sujet de la renaissance de Ves^n> réactionnaire qui imprègne actuellement, la politique intérieure de la Russie. Le motif de ta retraite de Trepoff n'est plus un secret pour personne" : il ne voulait pas rester dans te cabinet. Le « Temps » donne quelques détails au sujet du nouveau président du conseil : Galitzine est né en 1850 et a siégé vers 1870 dans la Commission agricole pour le royaume de Pologne, au ministère de l'intérieur ; en 1881, il était sous-directeur du département économique au ministère de l'intérieur ; en 1885, il devint gouverneur d'Arkhangel; en 1893, de Kalouga ; en 1897, de Tver, où il se fit remarquer par son attitude hostile aux Zemstvos; en 1903, ii devint membre du Sénat, pour entrer en 1915 dans le Conseil d'Empire. La politique des vivres on Angleterre. Amsterdam, 1 3janv. — Les prescriptions annoncées au sujet des restrictions alimentaires en Angleterre, ont été rendues publiques. Le nouveau pain de guerre sera mis en vente à partir du 30 janvier. Lorsqu'on emploiera à sa confection de Ja farine blutée à 8i p. c., celle-ci devra être additionnée d'une certaine quantité d'avoine, de mais, d'orge ou de riz. On ne pourra plus donner de grains aux faisans et à tout autre gibier. L'incorporation du sucre dans d'autres aliments devra être réduite de moiûé. Le prix maximum du chocolat a été fixé à 4 shillings la livre ; pour les autres produits de confiserie, ce prix ne pourra être supérieur à 2 sh. 8 p. la livre. On ne pourra plus garnir les gâteaux sucrés d'une -couche de chocolat. La fabrication du chocolat au lait a été défendue. Avant le 1er avril on ae pourra pas exporter d'avoine de l'Irlande. La guerre maritime. Londres, 12 janv. — Lloyd annonce : Le vapeur norvégien « Cuba » a recueilli l'équipage du vapeur danois « Fuborg », coulé le 10 janvier par un sous-marin. Londres, 9 janv. — Les journaux annoncent que le voiiier portugais «Ballodares» s sombré. Berlin, 12 janv. — Nous apprenons que le 28 décembre l'un de nos sous-marins a coulé, dans le voisinage de Cherbourg, un transatlantique russe de 8000 tonnes. Le navire étant escorté de destroyers, la performance de notre sous-marin n'en est que plus brillante. Berlin, 12 janv. — Le lieutenant-capitaine Hans Waither, qui a coulé le «Suffren» au milieu des circonstances les plus difficiles, a reçu l'ordre «Pour le Mérite ». Le lieutenant-capitaine Franz Becker, dont le sous-marin a tenu la mer durant 55 jours, s'est vu décerner la croix de chevalier de la Maison de Hohenzollern. La même distinction a été accordée au premier lieutenant de marine Steinbauer.qui î coulé le «Gaulois». Nous apprenons de source autorisée les détails supplémentaires suivants au sujet du coulage du «Gaulois» : Lorsque le «Suffren» fut en vue du sous-marin, la mer était très houleuse. Après le coup de torpille, le sous-marin dut descendre sous eau à cause du danger d'être battu en brèche. Lors ie cette opération, l'équipage perçut un frottement à la coque du bateau, imputable sans doute à un frôlement partiel ou total de celle du «Suffren», en passe de couler. Lorsque le sous-marin reparut à la surface, on y retrouva une casquette de marin français et le fond d'une grenade de 30 cm. Il est remarquable que le lieu du naufrage du «Suffren» était parfaitement calme, maigre la mer houleuse. Le «Suffren» a coulé très vite et le coup de torpille a été très efficace. Berlin, 12 janvier. — L'équipage du vapeur coulé « ViHe de Hftvre », a été d et arqué à Lisbonne par le vapeur norvégien « Camikc ». DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La Réponse de l'Entente à Wilson Cologne, 12 janvier : La «Gazette de Cologne» reçoit de Suisse le texte suivant, transmis par l'Agence Havas, de la note de réponse des gouvernements alliés à celle du président V/Uson du 19 décembre : « Les gouvernements alliés ont reçu la note qui leur a été transmise le 19 décembre au nom du gouvernement des Etats-Unis, ils 1 ont examinée avec le soin que leur imposaient tout ensemble le sentiment très net qu'ils ont de la gravité de l'heure présente et 1 amitié sincère qui ies lie au peuple américain. Tout d'abord, ils s'empressent de proclamer la noblesse des sentiments dont est empreinte la note américaine et qu'ils adhèrent de tout cœur à i'idee de constituer une ligue des nations chargée d'assurer la paix et la justice dans le monde. Ils reconnaissent tous les avantages à résulter, pour la cause de l'humanité et de la civilisation, dt> l'établissement de lois internationales destinées à éviter de graves conflits entre les nations, stipulant les garanties nécessaires pour assurer leur exécution et empêcher un semblant de sécurité d'à. tre mis à profit pour faciliter des agressions nouvelles; toutefois, un arrangement satisiaisant du conflit actuel est la première et préa.able condition des négociations d'où sortiront les accords futurs destinés à assurer une paix durable. Les Alliés éprouvent tout aussi profondément que le gouvernement des Etats-Unis le désir de voii cette guerre, dont les Puissances centrales soxu responsables et qui a fait fondre sur l'humanité de si terribles maux, se terminer aussitôt que possible. Mais ils estiment qu'il est impossible de conclure dès aujourd'hui une paix qui leur assure les inaem-nités, les réparations et les garanties auxquelles leur donnent droit l'agression dont la responsabilité re-tombe sur les Puissances centrales et qui visait en principe à détruire l équilibre de l'Europe. Les naî-io.is alliées ont conseîeacé -ie Tcombatîrt--non point pour un intérêt égoïste, mais pour la sauvegarde de l'indépendance des peuples, pour le Droit et pour l'Humanité. Les Alliés se rendent parfaitement compte des pertes et des dommages que la guerre impose aux neutres aussi bien qu'aux belligérants mêmes, et s'efforcent de les restreindre dans la mesure qui se peut concilier avec les inexorables exigences do leur défense contre la puissance et les embûches de l'ennemi. Ils accueillent avec satisfaction la déclaration suivant laquelle la note américaine n'a dans son origine aucune attache avec celle des Puissances centrales que leur a transmise le 18 décembre le gouvernement américain. Ils sont convaincus du désir de ce gouvernement d'éviter même l'apparence d'être moralement appuyé par l'auteur responsable de la guerre. Les gouvernements alliés estiment qu'fis ont la devoir de protester de la manière la plus amicale, mais la plus nette, contre le fait que la note américaine, en conformité avec les déclarations des Puissances centrales, mais en contradiction directe avea les faits clairement établis, met les deux groupes belligérants sur le même pied aussi bien en ce qui concerne les responsabilités pour le passé qu'en ce qui regarde les garanties pour l'avenir. Si le Président Wilson les a mis sur le même pied, c'est qu'il croyait devoir le faire. Or, un fait historique est établi à l'heure actuelle : l'Allemagne et l'Au-triche-Hongrie ont prémédité leur agression dans la but d'assurer leur hégémonie en Europe et leur domination économique du monde. Par sa manière de faire la guerre et par la violation immédiate de la Belgique et du Luxembourg, l'Allemagne a démontré son mépris systématique du principe des égards dus aux petits Etats. Dans le développement ultérieur du conflit, l'attitude des Puissances centrales et de leurs alliés a été une constante violation des droits de l'humanité et de la civilisation. Faut-il rappeler les horreurs qui ont accompagné leur entrée en Belgique et en Serbie, le traitement rigoureux appliqué aux payf conquis, le meurtre de centaines de milliers d'Arméniens, la barbarie dont a été traitée la population de la Syrie, les raids de zeppelins sur des villes ouvertes, la destruction par des sous-marins de paquebots et de vapeurs marchands portant pavillon neutre, le traitement cruel infligé aux prisonniers de guerre, les meurtres judiciaires commis sur la personne de miss Cavell et du capitaine Fryatt, l'envoi des populations civiles en esclavage. L'exécution de miss Cavell et la série des crimes commis sans égard pour l'indignation générale qu'ils devaient soulever, feront suffisamment carn* prendre au président Wilson la raison de la protestation des Al'dés. Ils sont d'avis que la nota envoyée aux Etats-Unis pour être transmise à Berlin en réponse à la note allemande, satisfait à la demande formulée par, ie gouvernement américain et constitue, ainsi que s'exprimait textuellement celui-ci « une déclaration publique au sujet des conditions auxquelles la guerre pourrait être terminée ». Mais le président Nelson désire davantage . il voudrait voir les puissances belligérantes exjsc* ser nettement les buts qu'elles poursuivent en continuant la guerre. Les Alliés ne voient aucune di£ fioulté à donner satisfaction à son désir. Leurs buts sont notoires. Ils les ont fait maintes fois proclame^ par la bouche des dirigeants de leurs gouverne^ ments. Ils ne seront exposés en détail, avec toute* les compensations et les indemnités légitimes pouf les dommages subis, qu'au moment des pourpar»

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