Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 February 1917
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s.n. 1917, 14 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/222r49h233/
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Rédacteur en Chef : i | René Artnandl I Rédacteur en Chef : i | René Artnandl I Rédacteur en Chef : i | René Artnandl I Rédacteur en Chef : i | René Armand I 4me Année - N. 855 - Ed. § CIHfll INTINSS Mercredi 14 Février 1917 ABONNEMENTJ>0STAL, ÉD. g Bruxelles • Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acçeptçiit que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Jahv. lAvm ljuhact IOctob. peut s'abonner toutefois pour les derniereriilers mois ou même pour le priT de ■"0IS cfla1uc trimestre au 2 Mois ] Mois Ff.3.00-Mk.2.4ft Fr t .sn.«n in Le Bruxellois ANNONCES — La ligne f Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. ..1.00 «PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne L09 0 TIRAGE: UO.OOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, 13 février, midi, officiel : Théâtre de la guerre à l'ouest. .. Toute la journée, un épais brouillard, a rcs; l'action sur presque tout le front. Dans la régit la Somme, la lutte d'artillerie s'est ranimée le et a continué la nuit avec une intensité vari paiticulièrement animée entre le bois de St-Pi Vaast et Péronne. Entre Y près et Arras, de nombreuses poui de détachements d éclaireurs ennemis ont éch Théâtre de la guerre à l'est. Au sud du lac de Dryswiaty, quelques détc vient s d attaque ont pénétré dans les positions ses et sont revenus avec 90 prisonniers et une fiailleuse. A l ouest de Luck, des poussées de connaissance et des explosions de mines des J ses sont restées sans succès. Près de Zwyzyn, le Sereth supérieur, l'attaque prononcée à deux prises par plusieurs bataillons russes a été rept. sée. Front d'armée de l'archiduc Joseph: Au sud de la route de Valeputna, nos troupes pris d assaut un point d'appui fortement organ Trois officiers et 168 soldais ont été faits pris niers et 3 mitrailleuses ainsi que beaucoup de i tériel de campagne ont été capturés. Entre la 1 lée de i Uz et celle d e Putna, fréquents comb d'artillerie et engagements d'avant-gardes as mimés. Groupe d'armée du feldmaréehal généra! von iîackensen: Pas d'événements particuliers. Fi ont en Macédoine : i Dans la boucle de la Cerna, nos troupes, apt une efficace préparation d'artillerie, ont attaq une position de hauteur ennemie à l'est de Pat lowo et i ont prise d assaut, ainsi que quelques ca tonnements situés derrière le front. Au prix de pe tes propres minimes, 90 Italiens ont été faits pi sonniers, S mitrailleuses êt 2 lance-mines capturé BERLIN, 12 février. — Officiel, soir : Sur la rive septentrionale de la Somme et malgi l'échec des attaques anglaises nocturnes, le fe a persisté avec une intensité considérable. Rien d essentiel à signale: sur les autres fronts. Ji.'.taglgr. .K'UifrÇit. — lin iTp 'int yov.; un hydro-avion de combat français,^ qui a ete de trait et dont les deux occupants ont étc faits pnsor niers. AUTRiCI-iiENS VIENNE, 12 février. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Une attaque russe à l'aide de grenades à ma', 'a échoué dans la vallée de l aPutna. Lors denln prises exécutées par des patrouilles et des delach ments d'attaque, au sud de Halic: et au nord-oue de Woronczyn, nous avons fait prisonniers deux c fiiiers et 40 Hommes et capturé une mitrailleuse Théâtre de la guerre italien. , Dans la région méridionale du haut-plateau i Carso et dans la vallée de la Wippacli, la cano nade a été très vive par intermittence. Un aviate •ennemi a jeté quelques bombes à proximité Trieste, sans causer de dégâts. , Au front du Tyrol, nos troupes ont exécute av succès deux entreprises. » , Dans la vallée de la Sugana, un détachement régiment n. 14 s'est emparé d'une position ennen au sud de la gorge de Coalba. Deux officiers plus de 50 hommes jurent faits prisonniers; ne avons capturé en outre une mitrailleuse, deux » trailleuses-pistolels et un lance-mine. , Dans le secteur de VaUarsa des cardes imperu ont surpr-is nuitamrmt les avant-postes ita.U .dans la gorge de Leno et ont fait 22 prisonni et capturé une mitrailleuse. FRANÇAIS PARIS, 12 février, 3 h. p. m., officiel : i Dans la région de Bcrry-au-Bac, nous avons exploser avec succès deux mines. A la côte c en Champagne et en ~Argonne, activité de patvo les au cours de la nuit. Nous avons réussi rf coups de main qui nous ont wlu des prisonni ,1'un en Argonne, l'autre dans le secteur de la i 304. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 12 février, 11 h. p. m., officiel : I Activité intermittente des deux artilleries i la région de Bezmges et dans quelques secteurs Vosges, formée calme partout ailleurs. RUSSES PETROORAD, 11 février. — Officiel : . J- Après une formidable préparation d artillerie, 'Allemands, forts de deux compagnies environ et 'tus de manteaux blanc \ ont attaqv le sectcv. nos positions établi.'i au nord de Stanislau. Us réussi à pénétrer dans nos retranchements, 'une contre-attaque prononcée par nos renfort i en a rejetés. c sur le front en Roumanie, échange de canc des. ITALIENS ROME, 11 février. — Officiel : _ < Sur le front du Trentin fiction de Vartille\ certains endroits. Nos batteries on ~pris sous feu les positions ennemies établies sur le v ■Creino et ont dipersé. des patrouilles autrichii sur les versants septentrionaux du monte Pas ' Sur le front des Alpes Juliennes, Fartilleri, nemie a été plus active. 4 A l'est de Côrz ,au cours de la nuit du 9 au i 'yriei, après une préparation d'artillerie, l et '% lancé des colonnes d'assaut contre »"<• pos Rétablies sur les versants occidentaux du Sania-farina, au nord-ouest du San Marco ci à l'est de |joibkza, entre Sober et le chemin de fer de (Après un corps à corps aux alternatives v*rric les Autrichiens ont été presque partout repou I Seules, quelques petites parties de nos tram 'rcint I de première ligne ne sont pas encore reconqu, m de I "!ais eIlcs sonl P'ises sous notre feu de ban soii 'V'"s avons iuii environ 70 prisonniers, parmi able, I q"eîs m °fficier-trre- I ANGLAAS I LONDRES, 10 février. — Officiel : ■secs I Le 9 février ,dans l'après-midi, des hydro-av ouc. | anglais ont survolé le champ d'aviation alleman, I Ghistelles et y ont lancé un grand nombre d" b che- l>es; les explosions ont été efficaces. Les aviati rus- I sont rentrés indemnes. m- LONDRES,12 février. — Officiel du 11 févrû te- Hier soir nous avons exécuté au nord de l'An, "'rle nouvelle opération couronnée d'un plein suct sut I hous avons attaqué un système de tranchées l >e- fortifié sur le versant méridional de la colline ws- Serres, et en avons fait la conquête sur un front j 3,4 de mille. Nous avons fait 215 prisonniers, c) j fre excédant de beaucoup nos perles totales ont nuit, nous avons pénétré d ms les tranchées em se. nues au sud-ouest de La Bassée, au nord-est 011 I Neuve-Chapelle et au sud de Fauquissart en < na- casionnant à l'ennemi de lourdes pertes, nous ave ats I mt ses abris et 1ait bon n°mbre de prisonnie Dernières Dépêchai Bernstorfl et Gérard. J Cologne, 12 février. - On mande de Copenh j guea la « Gazette de Cologne » : Toutes les nég dations préliminaires ayant été terminées, le d' part du comte Bernstorff aura finalement lieu mercredi 14 février, à bord du vapeur danois « Frv , , ™ . "• 11 sst attend" à Copenhague pot ' - I le 27 février. Christiania, 12 février. - D'après le « Jourm j u sou- de Bergen », l'Angleterre aurait résolu d ne plus perquisitionner à bord des navires norve ■é giens a Klrkwall, mais à Halifax, ce qui confrr u me je télégramme spécial de Copenhague au « Ti j dens Tegn », d'après leque,l.les¥S-H,rt VHÏ .. transporter re Bërnstori^ accostei. ! at' "fo*' îï à bord 'du vapeu 1 « Alfonso XII », quittant l'Espagne le 21 février oi - J à bord de 1' « Infante Isabelle », partaM le 25 fé I vrier. *- S Les sôucis américains au sujet du Mexique I Genève, 12 février. — D'après le « Petit Pari I sien » la situation au Mexique causerait de grave i, j soucis au gouvernement américain. On craint qu »- les troubles ne s'étendent de Chihuahit? à Polc 3- I nias, où se trouvent les avant-postes de Villa, et d st j là à toute la région frontière. /- Un canard de Reuter. • j Berlin, 12 février. — Reuter colporte une infoi { mation de 1' « Associated Press » d'après laque!' iu j le gouvernement allemand aurait adressé une n ,l" I te aux Etats-Unis, sollicitant des propositions pr< ur j près à éviter la guerre. Cette information est îi I ventée de toutes pièces. Elle a d'ailleurs déjà c j démentie par un télégramme de New-York publ par le « Temps », émanant de Lansing et par l'ar I bassadeur suisse à Washington. d." Incendie dans une fabrique de machines. j Pittsburg, 11 février. — Une-fabrique de^ni ^ I chines, utilisée pour la .fabrication d'obus, a été d I truits par un incendie.On évalue les dégâts à 2 m " I lions dollars. Le gouvernement a ouvert une e :n.Y ClUête' ,ns La charogne du monde. ers Berne, 8 fév. — La «Berner Tagwaoht» pub I une lettre d'un socialiste américain résidant i I tuellement à Berne. Il y est dit : .Le rôle que l'Amérique a joué dans cette gu . , I re ser la « honte éternelle » de la grande réi blique. Nous, les Américains, sommes de ,' I bien les charognes du monde, de w " I nues grasses et riches par le carnage 1 l"x I main le plus terrible. Le sang de centaines j mille hommes nous a valu des monceaux d'arge j Ce qui est le plus rebutant de toute l'histoire,c que nous voulons en même temps conserver 1' I réole et que notre Président veut affirmer i a!'S I nous intervenons pour l'humanit3 et la dignité ' I maine. Quels sont les faits r L Angleterre pro I me le blocus contre les Puissances centrales ! nous coupe une partie importante de notre ci j merce. Wilson fait une protestation platonique,1 I s5 faire et on ne verse pas de larmes pour les ni i rissons affamés; Oui, quand nous vouions e? I dier, en Amérique, du lait à ces nourrissons, on' I publia, obéissant ainsi a 1 Angleterre, une dé •îW's se d'exportation. Maintenant, toutefois, que la < 'es I tre-partie use de la même arme et veut nous < S per le reste du commerce européen, il menace ; ma- I ies armes. Cette démarche jette une lumière < J tante sur la pureté de noire ncutialité.^ Je ^ I persuadé qu'il serait absolument indifférent à I gros capitalistes de fournir leurs munitions à ■je à J partie adverse ou peut-être même aux deux j,,m ties, aussi longtemps qu'ils puissent en tirer tonte I fit- Mais, dès que ce commerce meurtrier est !nnes j nacé, on se lamente de la guerre, au nom sacr u'oio. I l'htimanité, naturellement pour la seule ra , en I qu'on peut continuer la fourniture du mal I meurtrie'- sous la protection et la couverture 0 j navires de guerre. memi j La presse danoise contre Wilson. ilions j Christiania, 9 fév. — La presse considère Cate- j jours la situation « comme grave, mais cahr Ver- j L' «Aftenposten» constate encore une fois qu Cutz- J neutres européens ne se joindront en aucun 1 blés, I Wilson, sinon qu'ils se précipiteront dans le mal-ssés. J heur Jusqu'au cou. Une! « protestation » neutre a hées , toutefois été rédigée coi|re le barrage,t^ans le but ses; I d'amener une règlement (ion par des négociations. âge. I Elle a été rédigée de fa'en à ce que les rapports les- I ne soient pas rompus. Le «Morgenbladet» écc-it dans un article très I sympathique, dans lequel ' on repousse énergique-J ment la prétention de Wi son que celui-ci a refusé ions j c'la1ue f°is de procéder 0 collectivement avec les I de j neutres européens pour arriver â une paix. Main-om- tenant 1ue Wilson les invc te à faire cause commu-•urs | ne avec 'u'> son bu; est : \t la guerre ». Le journal dit plus loin "j: Les voisins neutres de ,r . j ''Allemagne, auxquels api(>:Vtiennent également les 'rc I payS scand!'nav'es. n'ont '2«s non seulement des ■ès' I raPP°rts Platoniques avec ' /Allemagne ; ils ont, par rè's ' leUrs re!atiolls Plus intimp\s avec l'Europe cen-de I trale cern^e' mieux l'c '':casion de juger objec-de ! tivement l'Allemagt». Ils, peuvent comprendre la j fureur d'une nation qui cfUit menacée par la famine I.a i adm'rsr 'e sentiment tional allemand. Il leur j 651 impossible de juger : igmatiquement et acadé-de 1 mi°uenlent 'a poiitique alie°. i-an.de comme d'un riva- j ge éloigné, non dangereux '/s' ; j II est donc évident que 11T !os voisins de l'Allema-| "ne, qui contemplent le p:.:uple allemand non sans ! sympathie humaine, ne i-:Ut'Uvent laisser s'imposer i leur attitude par d'autres. Ê , I Finalement, le journal < d(emande à Wilson quel ! appui il peut lui donnei, c'-*0ans le cas où les neutres j -européens le suivaient et s e déclareraient prête à se i mettre en ordre de bataille11 a. non derrière, mais de-a" J vant l'Amérique. ' ;t '/ 3-1 v6 . I L'attitude dfy'j ./ l'Espagne. ie | Madrid, 12 fév. — La tie ts.ieur, aussi bien que fe " i forme da la note espai-. ù l'Allemagne, es ^ j accueillie favorable?.ient f Lfl/îr la presse de toute I nuance. Quelques Journau. font remarquer toute ! fois qu'à l'occasion de la d< jj^claration du blocus pa: ^ | l'Angleterre le gouverne-. ,,;v;ent espagnol n'a pa: I protesté. ' :•>*??' ' I - I i . j l e journal «A.B.C.» gCifîA . : Le gouvernement ; I répondu brftveinept. mais «tabo'lhient, sans s'écarte: i i" s ' c fa nr ' t'cri .?la r rj^aiialitfeK. Wr nj |Rp^l4égr&mme anglai | « Carnarvon », 'au 12 ft'vr)^l8êer 1017, rapporte uni I information du «Sunday I. \f flics», disant : « T..'Aile î magne a cro'se devant nk pendant toute un' semaine, et des soi s-marî|èuisilc ont coulé tout navi ' I re pouvant servir de cible. à ses torpilles. Nous " ! pouvons à présent entrevej ir la possibiliité de h 5 j réussite de son jeu désespt 25 -'ré. Elle n'a pas besoir s | de recourir à cela pour r> 200ous convaincre que si ' I nouvelle politique est dèsjg. à présent une affaire e I manquée. Il faut rappeler /042' Q118 lorsque sa piraterie j commença, celle ci n'eut <'« n'iu succès que les pre-I miers jours. Elle diminty n 1 lorsque les jours suivants des mesures de dt t 25.\ensi eurent mieux été e J affichés. » 1 15' )- La presse anglaise fers] s ; mieux de ne pas jouer )- j à la prophétie 6n ce qui ; Wponcerâe le succès de la t- j guerre sous-marine sans J, réserve. Les chiffres éta-té j blis dès à présent, se raL ^portant au tonnage ' coulé ié J et le désarroi profond d,' jO - toute la profession na-3- I vale dsns les limites de ; gfla zone du blocus, parlent I plus haut que les paroles du «Sunday Times», der-j rière lesquelles on sent îér^ne certaine angoisse mal | cachée. Si, d'ailleurs, ifcvMfi cours de phases anté-; rieures de la guerre so ïfs-marine, les succès des II I sous-marins ont été" stat 6 mnaires pendant un cer-n. tain laps de temps, tout Ï7iîe monde sais à quels ob- I stacles il faut l'attribua f\ obstacles qui tc-ut^fois J ne subsistent plus aujouf |d'hul et sont la meilleure j garantie que le «Sundav i Times» changera bientôt l'e J de langage et se mettras à la suite du «Morning IC" I Post», qui vient de cb: li er une lamentable jéré-j miade sur les suites dé ,itreuses pouvant résulter îr" I de la guerre sous-marinr" ' ^ j Au min,, ' ère turc. inc I ' 1 /e_ J Constantinople, 9 fédsc 5i, (retardé). — Par irade 1U_ I impérial, le ministre Ede hir Pacha a été chargé de de ! l'intérim de la marine, W Pttr toute la durée ds l'ab-nt. j sence du ministre de 1:| /narine Djernol Pacha. Le est I ministre du commerce '^Jtei'if Bey s'est chargé des au- I travaux publics jusqu'?-g] i rentrée, prochainement jue j attendue, d'Ali Munir hu- I Les combats à t j'vres et à l'Ancre. :'a" j Berlin, 13 fév. — nui' "le dimanche et I à lundi, de violents coicxjts se sont déroulés entre >m" I Serres et l'Ancre. SixfT' aques anglaises ont été ais" J repoussses avec de for'.J pertes pour les Anglais. ,u;" j Dès l'aptès-midi, les avaient ouvert, con- ;pe" j tre les positions âllemajT s au nord de l'Ancre, un i' j feu violent qui dégént'l^n feu roulant à la tom-■ei1" I bée de la nuit. Près d f^'îrres, nous avons évacué :on' j un élément de tranch<4 «durant le feu d'artillerie :ou" j préparatoire des Angllis, sans que ceux-ci en éus-ivec I sent remarqué quelque chose, ce qui fit qu'ils di-cla- j figèrent un feu parfculièrement violent sur les suis I tranchées évacuées. Entre 9 et 10 heures, les trou-nos J pes d'assaut anglaises s'avancèrent à l'attaque dans 'a I la région de Beaumont, par les chemins couvens Pai" I de neige. Ils furent «poussés avec des pertes san-Pro" I glantes. Deux attaques ultérieures, tentées par les me- | Anglais au même et droit, furent également repous-" '■ i sées. Vers 11 heur s, une quatrième attaque an-son, J giajse fut exécutée À l'est de Beaucourt par un érîel I bataillon anglais, re forcé d'une grande quantité de des I mitrailleuses. Cette ittaque donna lieu à des corps I à corps acharnés ; I officier et 30 soldats restèrent j entre nos mains eft l'attaque se termina par un tou I échec complet. e ». I Les Anglais te»ent par la suite deux autres e les ! attaques dans le v|Bin«e de Serres, avec des for-:as à [ ces considérables, fjnfcèu après minuit, grâce à j leur costume blanc et après des comoats ^ fu-| rieux de grenades à main, ils réussirent à p.-.ictrer dans les tranchées allemandes, mais ils en furent repoussés par une contre-attaque de grand style, qui leur valut de lourdes perte9 en mort9 et blessés; nous avons fait plusieurs prisonniers. Vers 4 heures du matin, les Anglais tentèrent, cette nuit-là, leur sixième et dernière attaque ; celle-ci s'écroula dès le début sous le tir de barrage allemand. Les troupes allemandes se sont battues, au cours de cette série d'attaques anglaises, avec une bravoure éclatante, et ont occasionné à 1 ennemi de graves pertes. L'échec des propositions Wilsoniennes en Argentine et au Brésil. Berlin, 12 fév. — Il ressort de nouvelles autorisées qui nous parviennent d'Argentine, que le journal officieux «La Epoca» préconise le refus des propositions wilsoniennes et le maintien d une stricte neutralité. La «Prensa» se prononce nettement pour un refus et communioue la nouvelle sensationnelle d a-près laquelle Wilson aurait déjà cherché ^ depuis plus d'un an, par des machinations, à entraîner le-rérublioues sud-américaines dans une guerre. La «Razon», qui refuse carrément aussi, dit ou« Wilson a refusé son apr.ui dans la question des lis tes noires. A présent, l'Argentine à son tour ne dé sire pas lui emboîter le pas. La situation est calme en Argentine. On mande du Brésil que le gouvernement a de clinc l'invitation des Etats-Unis, de se joindre ; eux, par absence d'hypothèse équivalente et ® bornera à protester contre n'importe qu^ls ernpiè tements qui pourraient affecter les intérêts brési liens. Fermeture d'une usine à Albi. Berlin, 12 février. — Le « ~ " -- Lokal An zeiger » annonce que la grande verrerie français ' d'Albi a dû être fermée, par suite du manque d wagons pour transporter les matières premSf-.rçs. i La guerre sous-marine. Londres, 12 fév. (Lloyd). — Les vapeurs as i* , • -rris «nnnp.a et «Ne J Berlin, i3 fev. — rarmi les 10 vapeurs couic ; le 11 février, il se trou\'e égalemenf un vapeur et . réalier anglais, jaugeant brut environ 7500 tonne; 3 grands vapeurs de charge et un vapeur d© charg . anglais, non armé, de 3500 tonnes. D'après de nouvelles informations de nos sous ; marins, ont été coules ultérieurement : 1 schoone [ anglais, de nom inconnu, jaugeant brut enviro: 300 tonnes, chargé de grenades en fonte,- la bar que française «Hoeland» (305 tonnes), chargé' de sel et de vin, les voiliers français «Confiante: et «Ste-Marie», tous deux chargés de charbon pou la France, 1 vapeur jaugeant brut environ 11,001 tonnes, le vapeur russe «Oererâ», avec 5000 ton nés de charbon pour 1'Am'rauté française, et, ei outre, 7 vapeurs et 3 voiliers. Ces derniers re présentent un tonnage brut de 22,000 tonnes. Berne, 13 février.— D'après le « Temps », l'am bassade espagnole à Londres a été avertie télégraphi quement d'empccher les navires espagnols.se trouvant dans les ports anglais d'effectuer leur voyage de retour avant qu'ils aient reçu l'assurance formelle que le retour peut être entrepris sans danger.Londres, 10 fevrier (Lloyd). — Le vapeur anglais « Japanese Prince » et les vapeurs norvégiens « Ellavore » et « Havgard » ont été coulés. Le ca-pitamo de J'« Ellavore » a été débarqué; 11 hommes manquent à l'appel. L'angoisse dans les campagnes anglaises. Nous lisons dans le « Daily News » : Le gouvernement semble être en détresse par 1 avis inopiné du département de la guerre qui a 1 intention d'appeler sous les armes la moitié des ouvriers agricoles non exemptés. Reste à voir si les modifications apportées à la conférence d'hier, sont réelles ou substantielles. La conférence est en elle-même, une institution de faveurs. Il est démontré que les protestations véhémentes des fermiers et les remontrances acerbes des Trade-Unions ont été ecoutees.Ei pour ces faveurs,même si minimes, il y a lieu d'être reconnaissant. En effet, personne n'est assez indjgne pour ne pas rendre hommage à ce rescrit de recrutement (?î) Toutes les circonstances ont contribué à le rendre impopulaire. Issu au milieu d'une violente campagne en faveur du développement de l'agriculture, avec des ministres responsables qui nous déclarent que la campagne était dans la situation d'une « ville assiégée ». La proposition d'appeler 30,000 hommes de° plus au détriment des campagnes déjà si fortement frappées, semble être pire qu'une folie estivale. L'avis que ces hommes un peu habiles, seraient gracieusement remplaces par une classe, que les médecins militai-ies ne trouvent apte qu'a des travaux sédentaires, augmente encore l'ironie de cette décision,qui donne la vision d une critique enragée au sujet de conscrits poitrinaires et atteints de la maladie dv cœur, tombant morts dans les choux! C'est sans doute accidentellement que la question de l'emploi de prisonniers allemands dans l'agriculture coïncidait avec l'incident des hommes du C. 3 ou plutôt que les sinistres compromissions de la conjonction ont échappé à l'attention des hommes, qui cherchent désespérement à sortir d'une situation intenable. Mais les compromissions sont là et elles n'ont pas échappé à l'attention des « Trade Unionistes », alarmés par la perspective de voir exploiter les fermes par des soldats, travaillant sous un régime militaire. Le département de la guerre paraît maintenir qu une entente a été conclue au point de vue technique, avec les fermiers pour l'éloignement des ou vriers pour autant que le cens, dont dépend 1 appel des hommes, ait été complété actuellement, à 1 exception de quelques parties de l'Ecosse. Cela peur être une belle défense technique contre l'accusa lion de mauvaise foi de la part du gouvernement, Elle n'en rend pas la nouvelle exigence mieux justifiée. Ou bien le Département de l'agriculture nout tiompe en disant que la question des fourniture! de vivres est très grave, ou le département de fa guerre a mal interprété la situation, en saignant avec douceur les fermes dans ce qui leur reste en main-d'œuvre. Mais l'un ou l'autre doit avoir tort, hn d'autres mots nous sommes encore aussi loin qu'auparavant d'une appréciation claire et générale au sujet de notre part dans la guerre et de la façot dont nous nous en tirerons. On cherche en attendant à s'en rendre compte laissant les divers départements se crier réciproquement leurs besoins, espérant que le résultat ser» assez favorable sans faire appel à des intelligence# coordonnées. C'est une idée absolument désesp» rante ; et le dernier exemple est encore^ un exeta : oie fraocant de cette situation désspérée. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Briand n'est plus autorisé à parler au nom du pays. Berne .12 février .— D'après des communications i de source autorisée et contrairement aux assertions de l'agence Havas, ia majorité de Briand, lors du ' dernier vote de la Chambre- au sujet des crédits pour le sous-secrétariat d'Etat, en connexion avec la question de confiance, n'était pas de 389, mais de 290 voix. L' « Heure » et 1' « Ho-""ie Enchaîné » font remarquer à ce sujet, que Briand n es! plus autorisé à parler du nom du pays. La Grèce et l'Entente. Athènes, 10 février (Reuter). — L'attitude énergique des ambassadeurs anglais et russe lors^ de leur dernière entrevue avec le président du Conseil, notamment au sujet du désarmement des te servistes ,est très commentée. Le gouvernemen ? te croit «pourtant gtië tea réservions, "pessi "ent en core des armes et même de l'artillerie. Les Alliés '■ consacrent à la question des réservistes, qui côn e stiîue un obstacle à la levée du blocus, la plu; vive attention. Le général f,------ „ .^ême retiré ~ l'ordre de délivrer les sacs postaux retenus, à la r poste grecque. 1 Londres, 10 février. — On mande d'Athènes ati « Central News » : Le ministre de la guerre an-5 glais, a ordonné que toutes les personnes se trou-> vant en possession d'armes, appartenant à l'Etat. ^ doivent les livrer avant le 17 février. Le blocus a déjà été adouci. Les envois postaux de deux moi? ' ont été délivrés et le déchargement ^'une car gai' 1 son de maïs, au Pirée a été aut-r-"-'-. Le nouvel emprunt italien. Rome, 11 février. (Stefani). — 1,200 millions de lire, dont 800 millions en argent comptant ont été signés pour l'emprunt italien à 5 p. c. Quelques vérités de Georges Brandes. Copenhague, 11 fevrier. — Nous lisons dans le « Politiken » de ce jour, sous la signature de Georges Brandes : J'ai reçu un télégramme daté du 30 janvier, mais qui ne m'est parvenu que le 4 février, par lequel le « New-York Times » r-" demande mon avis au sujet de la note pacifiste de Wilson. Bien que depuis la réception de ce télégramme la situation se soit modifiée, je n'ai pas voulu laisser cette dépêche sans réponse, d'autant plu? que celle-ci était payée. J'ai donc répondu que la solution de Wilson, préconisant la paix sans victoire, eût été géniale, si, à l'exemple de Washington* il avait défendu immédiatement, à tous les citoyens des Etats-Unis, de livrer ou de vendre, des armes ou des munintions.à n'importe lequel des deux partis belligérants. La paix eût été rétablie depuis longtemps. Les solutions géniales peuvent avoir du bon, mais les actes valent mieux. » Eestriction de l'exportation-des munitions au Japon et en Amérique. St-Pétersbourg, 12 février. — Le « Djen » communique un télégramme de Tokio, d'après lequel il faut s'attendre prochainemen à une exportation des munitions au Japon et aux Etats-Unis. Les directeurs japonais des fabriques de munitions, travaillant actuellement pour le compte de la Russie, ont déclaré que les difficultés pour le transport des matières premières, notamment le charbon et le niineiai de fer sont tellement" grandes que la production subira une restriction. Cette déclaration a été transmise à l'intendance russe. A St-Péters-beurg on ne croit pas fondée la nouvelle de la restriction des fournitures de munitions japonaises; bien plus, on estime que 1 armée japonaise sera prochainement mieux fournie en armes et en munitions.Des nouvelles de Seattle sont arrivées à Vladi-vostock qui parlent des retards dans les fournitures de munitions destinées à la Russie. Les dépôts de munitions des fabriques de munitions américaines se trouvant dans l'Ouest, ont été saisis jusqu'à contre-ordre par le gouvernement américain, qut en a besoin pour son propre usage. Le critique militaire du « Djen » considère ce trouble dans le transport des munitions survenant précisément en ce moment comme un enchaînement de circonstances gros de conséquances. La circulation monétaire en France. Rotterdam, 11 février. — Comme l'annonce Ir « Neue Zuricher Zeitung », le maximum du tnoBf tant des billets de banque que la Banque de France pourra émettre est porté de 18 à 20 milliards, J

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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