Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p26pz53c0t/
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l\ ~* '%'s - * DIX CENTIMES * - * ^rr^:; «*£229 C£^s£g2& ÖÈi^r^ <S^©S& , 'X' ^ ■* ■ i ' l*V&' . .' ' ' JOUJRNAIy QUOTIDIBN I^TÏ3E5"C333jMI>A-I*»r'r ABONNEMENT 4 . Eruxelles - Province - Etranger Le> abonncmenls sont rc?us eic'.usivement psr lous les BUREAUX DE POSTES. Les rcclamation:. conccniant les abonnemcnfs doivent Hre ai "ï'ssées exchisiverncni au bureau de poste qui a délivrt' 1'abonuement. PRSX DES ABONNEMENTS : 3 mois : ' 2 mois • 1 mois ■ Fr. Ö.CO Fr. 6.C0 Fr. 3,00 TSï?AC5!E ; 125,©©O par jour ANNONCES Falls divers et Echos Laligne.fr. 500 . Nócrolojie . . 3CO Annonce» oommerciales Annonces financicres 2X0 PcTITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Resê ARM AND Rédaction, Admintsr.-ation, Public,tj, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne ' TSRAGE : 125,000 par jour TRIBUNE LIBRE Lettre ou^erte au Président Wilsoü Dernièrement au Metropolitan Opéra House (ie New-York vous avez prononcé unc harangue cn-Hammée.Les points principaux-de votre discours, transmis par r'agénce Reuter, sont les suivants : 1) Gagrier la guerre, par une vietoire qui ré-ponde a nos asp.ration^ ïntimes; 2) désintéresse-ment...Le restant de vos phrases ne diffère pas beau-coup des discours que prononcent a la pelle les diplomates de Loudres et de Paris. Les insultes vulgaires et les flots de haine.qui se déversent par ceux-ci sur les puissances centrales, devien-ixent un peu démodés. Les peuples de 1'Entente commencent a faire la rourdc oreille et y ré-pondent par 1'indifférence. En résumé, vous en revenez par ces grands mots: Défense de 1'humanité et de la civilisation. Président Wilson, je vous-invite a une promenade a travers le monde, et principalement sur te vieux continent.Du reste.une petite absence de i-otre part, n'est pas a craindre pour 1'Union. La bande des Northcliffe et consorts saura bien opé-rer fans votre concours. Puisque nous parions précisément d'un de ses nationaux, nous allons rendre visite ü 1'Angle-terre. Nous allons visitcr 1'héroïque gouvernement de George V qui combat pour « la cause sa-crée de la. civilisation, de la justice et de 1'huma-nitc. » A de^propos président Woodrow Wilson, vous devez être au courant de la sublime expédition de vos alliés anglais, il y a quelques années, en 1900, dans le Sud-Africain, au Transvaal. f Te me permettrai de vous rafraichir la mémoi-tfe par quelques paroles flatteuses et admiratrices que vos alliés francais adressaient alors a la glorieuse Albion du haut de la tribune parlementaire du Pal ais Bourbon: M. Chauvière, député de la Seine. — L'Angle-(terre restera avec le mépris des hommes libres et nos petits-enfants diront d'elle : Voili la nation hypocrite et meurtrière qui frappa un roi a Whi-teball et une république a Pretoria. M. Leclecli, deputé du Morbihan. — Pour nóus, Bas-Bretons, 'a haine de PAnglais est restée si ■ tenace.que nous exprimons notre regret de ne pou-voir que nous incliner devant les Boers, ce peuple i de géants. M.' Masïabuau, député de 1'Aveyron. — A 1'ar-togance bïitannique qui voudrait faire'unc seconde Irlande, 1'humanité crie : Honte et malédic-tion ! M: Servais, député de la Seine. -— C'est avec peine qu'on a vu 1'Angleterre, emportée par la folie de l'impéri&lisme, déserter la cause de la civilisation et poursuivre 1'écrasement d'un peuple libre, pour la satisfacijon d'appétits inavoua-Oles: la soit de 1'or et 1'amour d'une insolente domination. M. Rivet, député de 1'Isère. — Du cóté an-trlais, « auri sacra fames », 1'infame convoitise de 1'or, brutal désir de conquete, ambition sauvage de la gloire sanglante, inibécile orgueil du forb écrasant le faible, mépris du droit des gens, dénis de justice, humanité foulée aux pieds, dans les attentats, tous les crimes! Président Wilson je vous laisèe seul juge, c'é-tait peut-être aussi une guerre désintéressée. Vous devz savoir également avec quelle admi-rable précision 1'Angleterre applique ses brillants principes d'autonomie et de li bert é, aux Indes, en Egypte et en Irlande. Et nous quitterons la joyeuse Albion... Merry old England. . Nous irons voir a ï'66.uvre les brillïints défen-seurs de 1'humanité et de la civilisation. Passez par un cimetièrc, celui de Karlsrulie, vous y verrez alignées les unes a cöté des autres des tombes d'enfants et de femrnes. Brillants ex-ploits des aviateurs des gouvernements de 1'Entente depuis la guerre. Visitez un lazaret de Francfort, on vous montrera des enfants, les membres mutilés. Exploits des.nations civilisées. Passez par certaincs families en Allemagne, on vous montrera un portrait entouré de deuil avec ces mots : <t Baralc-ng ». On vous racontera la gloire impérissable dont s'est couverte la marine anglaise en assassinant 1'équipage du Ba-ralong» et noyant 1'équipage d'un zeppelin désemparé et chavirant. Allez admirer comment la chevalercsque Franco traite en Algérie et au Dahomey les prison-niers de guerre allemands. Informez-vous de quelle manière la République traite le personnel sanitaire et le sort subi par certains aviateurs! allemands. , Vous admirerez les procédés dont ?e serjf «ne nation, qui se dit la plus noble du monde, pour contrecarrer la guerre sous-marine. Procédés hétBïqües qui consistent a promener des prisonniers de marqué au cours de traver-sée sur la mer Méditerranée. ('Lire les journaux allemands de 1910.) Lisez les instructiens. criminelles cjue le gouvernement de la République opportunisme et radicale adresse a ses -nationaux pour ancantir les récoltes. (Voir Welt im Bild, numéro 118). Et tous les autres procédés qu'emploient nos protecteürs incapables de vaincre par les armes un nation fiére et vigoureuse. All-ons donc, président Wilson, vos phrases ne portent plus, jetez bas votre masqué de men-songe et d'hypocrisie. Ce qué vous protégez; ce sont les buts impérialistes de 1'Entente, la dé-iitrice aux abois de vos fabricants de munitions et de vos ibaiKjuiers. Vous approiivez 1'ancantis-sement du commerce allemand, but exclusif de 1'Angleterre. • Vous appuyez 1'odieux blocus de la faim diri-gé par celles-ci contre les puissances centrales. Vous craignez la lumière, vous et vos alliés d'aujourd'hui; ceux-ci n'osèrent pas entrer en pourparlers, le 12 décembre 1916, malgré 1'offre de 1'Allemagne, malgré 1'échec de tous leurs buts et leurs promesses irréalisées avec lesquelles-on bernait les peuples de 1'Entente et ceux de ses plliés. Vous apparaitrez devant 1'Histoire, la face en-sanglantée, vous les LLoyd George et les Cle-menceau, et vous allez sacrffier votre peuple en holocauste pour satïsfaifê la politique impérialis-te et la folie sanguinaire de 1'Entente cordiale. Vous revez toujoufs de gagner la guerre par une vietoire qui réponde a vos aspirations in-Itimes. Ce que vous voudriez, c'est que I'Allema-giie «5vacue le Nord de la France, la Belgicfue, An-vers (pauvres Anglais, ils voudraient bien y étre installés pour 99 ans comme a Calais) et se re-tire sur la rive droite du Rhin. Que l'Autriche-, Hongrie abandonne 4 1'Italie Trieste, tout le Trentin et toute 1'Illyrie, la Dalmatie et 1'Al-banie. Que 1'Angleterre puisse garder les.colo-nies allemandes et maintenir son drapeau sur Bagdad, sur Jérusalem et confisquer la Perse. La pxogramme est merveilleux, mais avant qu'il solt un fait accompli, je crois que nous aurans des cheveux blancs et vous pourrez en-core mettre beaucoup d'eau dans votre vin. Una guerre «désintéressée», mots sublimes. Vous avez fait tressaillir les manes de Miltiade. Hélasl je crois que vous défendez aurtout et avant tout les milliards que vous avez prêtés a 1'Entente, vos fabricants , de munitions et les fournisseurs de matériel de guerre. Et dans votre cervelle de pédagogue, improvisé diplomate, vous vous êtes dit : La diplomatie de Tokio peut devenir rcdoutable, c'est le moment ou jamais de prendre ses précautions. Ce sont 1& les buts uniques de votre partici-pation a la conflagration européenné. Je crains fort que la chair a canon que vous allez si gé-néreusement (oh! combien) envoyer en Europe, ne vienne mordre la poussière devant les poi-trines et les canons allemands. Car si une nation ne défendait pas un idéal et une cause sacrée, un peuple nc saurait pas rester ur.i comme 1'est le peuple allemand après quatre ans de nuerre et en faisant face a unc coalition mondiale comme jamais 1'Histoire n'en enregistra d'aussi gigantcsque. Et dusaiez, %'ous et surtout vos amis de Lon-drcy, en grincer des dents-cncore pendant vingt ans, iü crois que tant qu'une baïonnette se pro-filera sur le sol des colonies allemandes, on verra un casque a pointe dans les ruos d'An-vers. L. g. I LH GOÉKRB es Communiqués Oiïioieïs ALLEMAMBS BERL1Nj 17 iuiti (Officiel): Théatre tle !a guarro a l'Oiiast Crot-pa tl'armées ciu prfnco héritier RupprechJ TJactvvité animéc de reconnaissance a alouii en de nombrcux endroits du jrant a de violents combats d'infanterie. Au sud-ouest d'Yfres ei .des deux cutês de la Sammc, l'activilé ccr,daiiive s'est ranimée vers le soir. CfoajM cl'ariyiéas du Kronprlm alleman^ Sur le fhamj> de hataills, au •Md-nüest ds Noyen, Vactivité dJartillerie a Sugmenté d'irten-sité le soir. F.ntre l'Ourcq et la Manie, rxus avons fait au cours dJo$érations locales 129 fri-sönnier's. Le butiu en canons iait a ia s^ite de notre attaque entre Montdidier ct hoyon s'est étenê de 150 jusaue MO du -tilus iourd uilibre. Le but'.n en mitrailleuses dé-passe iargtnunt un millicr. Crcupa d'arméos von Cafiwitz Entrk Meuse ct Moselle, nous avüns ötiGSioïi-né aux Américains des iieries a l-a :uïte d'une attaque des deux cötés de Xivrsy ct ,';étruit en tartte leurs i>ositions: Groupe d'armées du duj AKirecht Des détachements de reconnaissance cr.t ramend des prisonniers hors des tranchées franeai-ses et antiricair.es dans les Vasgts ct dans le Sundrau. Hier, nous avons abattu 8 avions triixmis et S ballons caj>tifs. BERLIN, 10 juin (Officiel): S. M. VEm-bereur a adressé au Kron-prina le téligramms suivant: «Sous ta direction? les ar-mées victnrieuses du colonel-génêral ton Boehn, des généraux ■von Below et non Hutier ont bai-tu. l'ennevii d'une fagon sensible ct ont fdit échoiier J assaut de ses réserves accourues au se-. cours. Ces résultats gigantesnues de la batutile se traduisent p.ir tot butiu de S5J100 -prisonniers et plus de 1,000 canon r. f' ex-prime a toutes les troupes qui y ont parlicipe ainsi qü'a leurs chefs ma gratzt-ude ainsi quecelle de la Pair ie. La farce a'attaque et l'esprit guertier de nos troupes ir.comf arabies me sont une garantie de la vietoire finale. Dieu continuera a nous aider! (s.) GU1LLAVME ». BERIJM, 17 juin. — Officiel du soir: Ritfc de nouveau des fronts de combat. La guerre sous-marine: BERL1N, 17 juin. —- Officiel: Des sous-marin allemands el austrc-hongrois ont coulé dans la Méditerranée 5 vafsurs et D voi-liers jaugeant un total brut de i!2,000 tonnes. Par mi les va-peurs coulés se trouvait' le transporteur de troupes anglats « Acasoine Castle », jaugeant brut >j~/37 tonnes. VJENNL, 1G juin. — Officiel de midi: Après un feu roulant de nos artilleries qui a duré plustev.rs heures, nos armées ont attaqué hier matin les Italiens ainsi que leurs alliés sur le Piave et des det<x cótés de la Brenta. Le groupe d'armée Au feldmaréchal Borcevic s'est frayi- le passage sur le Piave en crue. I.es corps du colo-nel général Wurm ont enlevé les positiens enne-mies sur un iarge front après avotr brisé la dc-fenss acharnée venant du Piave et des deux cótés du chetnin de f er QderzQ-T rgvïso. Les troüpes du colonel général archidv.c ]osef se sont empa-rces par surprise des installations de défense en-nemies sur la lisière orientale du Mantello et ont pénétré dans cette région de kauteurs. Le général de cavalerie Prince Schonburg a été blessé par une grenade au cours d.u passage de son corps. Le nombre des prisonniers faits sur le Piave s'élè-ve tl 10,0(10; environ 50 canons capturés ont été annoncés jusqu'a présent. Ze premier assaut des deux cótés de la Brenta a également obtenu du succes. Brisant la, vigoureuse ré sis la nee ennetnie et surmontant tous les obstacles prover.ant des mantagn.es remplies de ravins et de gorges bo'tsés, nos troupes se sont portées en avant en maints endroits jusque dans la troisième position ennemie, faisant en cette occurrence 6,000 Italiens, Frangais et Anglais prisonniers.Les avantages ainsi obtenus n'ont pu étre maiatcnus qtte partiellement, A 1'est de la Brenta, le rnont Ranièr.e a dü étre cédé de nouveau sous les contre-attaques de l'ennemi ap-puyées par un feu d'artillerie de flanc; par contre les Italiens ont vainernent lancé leurs mas-ses a l'assaut du versant septentrional du Monte Grappa, oii s'accrochaient nos bataillons dans ses premières lignes. Dans les zones boisées des Sept-Communes nos régiments se sont heurtés a une troupe d.'attaque des Alliés, préparée depuis les jours précédents; leur contre-attaque nous a ] forcés a éracuer de nouveau une pariie dit terrain conquis. Prés de Riva, dans le secteur de l'archi-duc Maximilien, nous avons arraché aux Italiens. j le Dosso Alto. Dans la région de l'Ad.am.ello des bataillons d'Alpins éprouvés ont pris d'assaut le Corno di Cavento, ce qui nous a valu 100 prison- 1 niers et trois canons ennemis. i En Albanië, nous avons repoussé une nouvelle < attaque des Frangais dans la vallée de 'Eboli. i TURC ! CONSTAMTINOPLE, 15 juin. — Officiel: Front de Palestina : L'activité combattive réciproque s'est mainte-nue dans des limites modérées. Nos batteries ont répondu efficaccment au feu ennemi dirigé con- \ tre nos positions a l'est du Jourdain. Une attaque \ réitérée des rebelles contre la route de l'Hedjaa , en tre Dschourouf et Anaze a été anéanüe. Nos < aviateurs ont attaqué h coups de pombes, les : camps de rebelles prés de Tofile. \ Front de I'Est : j Vu l'avance des Anglais en Perse, nous avons ' pris pied sur les deux rives du lac d'Urmis et oc- 1 cupé Tauris, dans le but de protê'ger le flanc de ' nos troupes de Caucase. A part cela, rien d'important.FRANCAIS ] PARIS, 16 juin (Officiel, 3 h. P. M: Des actions loca-les au nord-ouest du lois de ] Genlis, au sud de Dammard el dans la région de ( Vinly nous ont permis de faire '10 prisonniers et de capturer des mitrailleuses. Une t'ntatvve en- ' nemie pour franchir le Matz, ?n oordure de l'Oi• se a échoué sous nos feux. A'uit ialme sur le reste du front. PARIS, 16 juin (Officiel, 11 h. P. 1,1.): E11 Woevre, l'ennemi, qui avait réussi ce ma- ■ tin a prendre pied dans le village de Xivray, au cdurs d'une vive attaque, en a été rejeté peu après par nos troupes qui ont rétabli leur position et ont fait des prisonniers dont un officier. Rien a signaler sur le reste du front. , ITALIEN ROME, 15 juin: , Ce matin, dès le lever du jour, le feu de Var- i iillerie ennemie s'est renforcé et la notre y a ri- postéyigoureusement. Depuis la vallée de Laga- : rina jusqu'a la mer, sur le haut plateau d'A.siago , 4 l'est de la Brenta et sur le cours moven du Pia ve, le zombat d'artillerie a acquis un caractère de violence extréme qu'il a gardé-Dans le secteur du Tonale nos vlgilahts artillsurs ont maintenu rinfantcrie gnr.emie sous leur feu, et ont empê-ché de cette fagoii de faire n'importe la moindre tentativs qui vaille la peine /Fêtre citée en vue de renouveltr leur attaque. Durant la journée, d'audacirüses entreprises de nos sentinettes-pa-trouMss or,t augmenté le total des prisonniers, que l'ennemi a laissés e*itre nos mains dans la ré-yion du Tonale, a 11 officiers et 1,'iö soldats. Prés de Ca-oii zucc.herina nous avons fait prisonniers 18 soldats et nous avons capturé des armes et du matériel. DERN1ËRES DEPÊCHES btrénejwents rriütaires ets Ia semaïna cldiprée au 13 jivn Le C juin, refou!"ment, par Pn-mce du Kron-prinz aliemand, d'attaqucs au nord de FAisne. Le 8 juin, . ccroi-sement du feu d'artillerie dans la rëgión <!u Ken-*', au jd de la Soai-rne et a 1'Avre; a Poucsl du Kemmel, ppussée : courpnnée de succes et capture de 52 pr-son-aiers dont 2 officiers; 1? mêmc jour, échec d'at-taques franraisss au sud de 1'Aisae e: au sud de l'Ourcq. Au 10, attaque ennemie enti» 1'Ancre ct la Somme, repoussée partie en contre-attaque, par-tie par canonnaoe, avec pertes. sa-iglaatcs chcz l'ennemi. Au <J juin, vain.s prtparatifs dq c'.éfense de rennen»i entre Montdidier ct Noyon: les positions francaises proföndcment j"o:tif:v;es furent prises l>ar les Allemands, a 1'ouest de la Matz, a Mortemer et a ÖrviRirs, pais par dela Cu-villj-kicquebouif , les Francais, pérdant les fitnj;-teurs de Cury, durent battre e.i ïetraite, au d^'a de Bourmoni-Marcuil, jusque dans la forct de Thiescourt; fcilaa de cette joumce: S.C-00 prisonniers.Le 30, prise par les Allemands da toute la zone .accidentée au suö-oucst de Noyon; ch-ffre de plisonni-ers monté, a i0,000. Le 11, i'orte cantrc-atta|ue fran;a:se, c'chouant sur 1'Oise, cRiffre por'.c a 13,000 prisonniers. Le 12, violentes contre-attacues de part et crautre de la routo . Ro^e-Estrées-Saint-Denis; capture de 150 canons, 'chiffre de prisonniers perté a 15,000. _Au .sud de 1'A.isne, 1,500 prisonniers p-;s aux Francais après avoir rejeté ceux-ci de iiexirs lignes a l'est de Cutry-Dommiers Au front italien, rcconnaissan'ccs de l'ennemi ct accroissement du feu d'artille'rie; vames attaques italiennes er. Jucficarie ct a. Asia-^o, le 8, ainsi qu'au Ment Pertica; le 11 poussé^s italiennes refoulées a 1'oue t d'Asiago, au Mout Asolone, a l'em'oouchu.e de la Piave. Au front da Maccdo'ne, reconnaissances en-.nemies refoulées p. r les Bulparcs, qui, a l'est de Tchcrna, font irmpti.on dans les positions ennemies ct cn rarcènent das prisönnieio serbes. Au front de Palestine, le 9 au soir, nouvelle tentatiye d'assaut anglais après cononnade p é-paratoire, ce qui leur vaut «n échec cotnpü-ouc de lourdes pertes par h feu des Turcs qui etaient en position avant,'Meuse. Las &t$3U2U3s ajrtrichlcnncs. Rome, 15 juin (Stefani). — Le président du Conseil Oriando a décrit a la Chambra 1 ojfen-s:ve ennemie et a été f ujuemment app.audi iorsqu'il atfirma <[uè cetta entreprisa soilüaine RjêJS?1! "iicl*li,,i.lp€i-re 'ktiti'iu>i:cm n; une talie opeiaticn et que seule la.première ligne da défense avait scuffert. 11 a déc'aré qua 1'attitude de l'armea juStifiait la confiance de tous. Una offenaivo do décharge? Zurich, 17 juin. — Le «Zuricher Tagesanzai-Eer:> dit qu'il coavian-t d'accorder plus d'attan-tioa au mouvement qui se dessme pres d'Alüort oü semblé se préparer une assez granda offensi -e de décharge, ce qüe 'l'on verra bien ces jcurs-ci; dans les milieux miütaires alliés on coiisidcr'e cette région comme un endroit tout indiqué pour une offansive de décharge. Ls3 cfiets de la rju.rro cciis-marins. Bale, 17 juin. — Le rapport du cheinin da fcr P. L. M., de 1917, dit que le trafic du port de Marseille, qui jusque 1'annce precédenta n'avait :essé d'augmenter, a considérablement diminué en 1917 par suite de l'activité des sous-marins. L'importation s'est élevéa h 4S9.000 tonnes contre 638,800 tonnes 1'année précédente ct t04,550 tonnes cn 1915. La diminution s'élève ainsi a 42 et a 34 p. c. L'oJfensive allemande et la presse anglaiss. Rotterdam, 15 juin.— De Londres au «Nieuwe Rotterdamsche Courant;) : La presse est satis-faite de la manière dont s'est terminée la der-nière o.ffensive allemande, mais prévoit qu'il faut 5'attendra encore a d'autres coups et que tout ianger n'est pas écarté. Dans un article de fond. le «Daily Clironicle» déclare que la phase des :ombats entamés, dimanrhe dernier, parait tou-:her a sa fin. Les Allemands n'ont pas pu at-tcindre tous leurs buts et ont subi da lourdes aertes en regard du nombre de troupes engagées. Nous avons lieu d'étre satisfaits de cette solu-:ion, mais ne soyons toutefois point aveugles en arésence du dangex qui menace notre armée. Les jrogrès des Allemands ont considérablement i.ug'inenté le danger qui menace Paris: les Alle-nands disposent toujours d'une supériorité nu-xsérique qui donne ii réfléchir. Les réserves dont .ls disposent après pres de trois mois de com-)ats, leur suffisent pour entreprendre a chaque nstant une ofïensive plus grande encore que :elle du 21 mars. Ils peuvent attaquer aussi birn lans la direction Paris-Amiens que dans celle 1'Abbeville-Calais et finalement dans la direc-:ion de Bqulogne : quant a nous, il nous est dif-acile de savoir oü il faudrait concentrer nos :roupes pour parer le coup." avant 1'attaque. L'exotle dos parislen3 Berlin, 17 juin. -— D'après le «Berliner Tage-ilatt», les journaux parisiens qui arrivent ac-uellement en Suisse sont remplis de biancs a :oncurrence de la moitié du journal. Le départ les habitants fuyant la capitale a cu pour con-iéquence une crise de rindustrie de i'habille-nent. La cinquième partie des ouvrières des jrands magasins a suivi la clientèle en provin-:e ; -d'autres ont dü cherchcr du travail dans de >etits ateliers. Au début des vacances, on s'at-end a un accroissement inquiétant du chómage. La luUo contra Ciernencoau Berlin, 17 juin. — Du «Lokal-Anzeiger»: II iarait qu'on intrigue ferme contre Clemenceau iu Palais-Bourbon. On veut le renverser et le emplacer par Briand. Ceux qui veulent ia .guerre jusqu'au bout se sont groupés autour de Ülemenceau paree qu'ils croient que Briand est >artisan de la paix. Clemenceau aurait déclaré :e qui suit: « Si 1'opposition continue, je fini-r!ai par envoyer ma démission a Caillaux! » ^'«Humanitéi) et d'autres journaux de gauche léclarent ci.ue Clemenceau congédiera le Parienent d'ici quelques jours afin d'empêcher que ;on cabinet ne soit renversé et remplacé par un ninistère Briand. Wilson jailis et maintenant Berlin, 17 juin. — En présence de la violence :xercée contre son commerce et sa navigation aar 1'Entente ayant a sa tête les Etats-Unis, la Jiollande se voit forcéc. en raison de 1'envoi du :roiseur hollandais «Hertog Hendrik » et des :leux vapeurs modifiés en croiseurs auxiliaires rers les Indes néerlandaises, d'établir expres-ïément que les naivires de guerre n'ont ü bord jue du personnel militaire et g'ouvernamantal, iinsi que des provisions de guerre. Le «^Nieuwe Rotterdamsche Courant» assure expressément qu'on n'a nuilement 1'intention d'organ'sar nn trafic commercial protégé par des navires de guerre, qui ne pourrait d'ailieürs se faire que moyennant la protection des belligërants. un a en outre lu, il y a quelques jöürs, comment 1'ex-poriation, consentie par les Etats-Unis aux mar-chands et armafeur.s norvcgiens, se calcule a la tonne. On se creuse la tcte pour' sa tiemander si cette violèntation des neutres cmane rC-clle-!,n?nt du même VVilSon qui, dans sa' note du 23 junlet 1915, écrivait a 1'Allemagne : «Les Etats-(. nis sant disposés a a;dmettre'toute prise cn consideration ingénieuse d'une forme r.ouVe'.Ie et mattenaue de-la guerre havale. En temps de guerre, les droits des neutres reposent sur des principes et sur leur utilite. Or, das principes ne sauraient étre modifiés. Le dovoir des beï-ugerants est^ de trouvar la voie qui leur per-mette de s'adapter aux circonstancea nouvelies». Les rappotts h'sïfarto-amérjcnins. Madrid, 11 juin. (Bureau de corresp. viennois). (Rapport retardé). — Les journaux publient un te cgramme oft.cieux envoyé de '\V'j»hioffiojï par le gouvérnement américain, qui reproche" a i'Espagne dc ne pas se cenformer aux stipulations du traite da commerce conclu récemment entre clle ct 1'Amcrique du Nord. Le téiégramme ebt que la publication du traité de commerce parait désirable aux Américains, dans 1a but d'éviter toa». malentendu a 1'avenir. La convention ren-fermait, par exemple, une clause stipulant que les marchantiisfs a exportcr vers l'Espagna devaient ctra mises a bord de navires espagnols; or, ceux-cx n'arrivent pas assez nombreux dans les ports nora-amcncains, et, cn outre, les bas prix de fret en vigueur pour certains articles font qu'il n'ast pas toujours poüsible de charger les mar-cnandises dont I'Espagne a précisément le plus besom; il y a donc, dans le port dc New-York, da grandes accumulations dc produits pour les-quels ie gouvernement américain a, depuis long-temps, accordé 1'autorisation d'envoi, mais que les vapeurs espagnols, ne prennent pas, a cause du taux trop bas des ffets. pavés; ils prennent piutot a bord des marchandises dont le prix de transport est plus élevé. I.a note susmenti'orinée déclare en outre que le gouvernement américain a déja protesté auprès 'dc rarabassade d'Espagne contre ces procédés des armateurs espagnols, et fait observer qua, depui's 1'entrée cn vigueur c.e la convention coramcrciale, 1'Amérique aurait expédié en Espagne une quan-iité ue marchandises qumtuple de celle consehtie par I'Espagne pour les besoms des troupes nord-ajr,ér:caines cantonnées en France. La note fait rescortir en. outre que le gouvernement américain accorda 1'autorisation pour le ccton, 1'essc-nce et la r.azoliïie, bien que, cüosc indubitablement prou-vée, il eüt acquis la conviction qu'une partie de ces marchandises aurait été passée a des sous-marins allemands auxquels o.i doit les coulages non seulerncnt des navires de 1'Ententa mais également de-, batiments espagnols, dans les eaux territoriales espagnoies. Il serait recommandable, poursuit la note, que I'Espagne mette fin a ces mancnuvres sous-marines allemandes ü soa propre httoral. Les Etats-Unis, qui ont eux-mames be— so:a de leur productio.i intérieure, ne pourraient, ii.aucur.e conüition, admettre que leurs marchandises parvionncnt aux mains de leurs ennemis, qui s'cn feraient des armes contre 1'Amérique. Le téiégramme continue cn ces tennes : L'opi-nion régnant a Washington, c'est vae, dans les circonstaaces actuelles, il semble opponun d'ap-rt:* •a^rTiEte^Trac3_'aenx" pavs en quéstion, il y a lieu de ne pas tolérer le ravitaillcment des sous-marins allemands aux ports espagnols, aussi I'Espagne üevrait-elle en signifier la refus a 1'Allemagne. » La «Nacion;», organe des Mauristes, qui attaché une haute imporiance a la dépêcKe da Washington, trouva absolumant injustifiées les accusa-tions a charge de I'Espagne quant au ravitaille-ment des cou.s-marins allemands, et les qualifie de suspicion dépourvue de toute base sérieuse. Ce journal fequiert les Etats-Unis de produirê, aux yeux des dirigeants espagnols, la preuve, pour agir, le cas échéant, contra les sous-marins, et ajoute que si les plamtes formulées par 1'Amérique du Nord a charge des armateurs espagnols devaient étre confirmées, le Gouvernement pren-drait sans doute les mesures voulues pour contrecarrer la manière d'agir, tout a fait préjudiciabls ati-x intéréts espagnols, des armateurs d'Espagne. Le journal engage la presse a la prudence pour traiter ces quastions, et, pour les solution-ner, il décldre s'en remettre au gouvernement. L'Epoca, organe datiste, prend également position contre les accusations libellées au téiégramme susmentionné, et exp'iique que la présence de sous-marins allemands a proximité de la cöte espagnole serait loin de suffire pour permettre la conclusion qu'ils se sont approvisionnés aux ports espagnols, das marchandises dont ils ont be-soin; enfin, 1'auteur de l'article s'en réfère aux opérations des sous-marins dans les eaux améri-caines et aux explications y relatives du set lét air e 1'Etat Lansing. I.e Déba.te s'exprime en termes analogues, et préconise la publication du texte du traité de commerce hispano-américain, puis affirme, en se basant sur des nouvelles précédemment publiées, que 1'affirmation des Etats-Unis, au sujet de 1'autorisation d'exporter les marchandises desti-nées a I'Espagne, ne réponde pas aux faits reels. Le Liberal demande, lui aussi, la publication du traité de commerce, lequel fut, d'ailleurs, < conclu sans 1'acquiescement du Parlement, et , aux termes duquel I'Espagne contracte 1'obliga-tion de ravitailler les troupes américaines en service en Frarce. Le convoi hollanaais armé. Le «Nieuv/e Rotterdamsche Courant» apprend ; que S. M. la reine Wilhelmine a recu en au- ' diance le capitaine de vaisseau de Jonchere, commandant du convoi qui prendra la mer sous 1 pau a destination des Indes Néerlandaises, ain- * si que le capitaine de vaisseau Gooszen, commandant du croiseur auxiliaire «Tabanan». Ce ' dernier a également été recu» en audience par S. M. la reine-mère et par S. A. le prinee-con-so'rt.La statut dos lies Aaland. \ Stockholm, 16 juin. •— On ma.nde d'Hclsing-fors que les iles Aaland ont définitivement été reconnues comme province autonome. Le nou- 1 veau gouverneuh le conseiller de justice M. K. von Isakson, passé pour avoir la confiance de la population insulaire. Cette mesure et d'autres encore donnent 1'impression que le Sénat s'ef-force de donner satisfaction aux voeux de la population suédoise de Finlande, qui depuis^ quel- ( ques semaines estimait que ses intéréts étaient ( menacés. A ce point de vue, on attaché une grande importance aux dispositions du nouveau projet de Constitution, qui assurerait cn principe 1'égalité des deux langues nationales. 1 Le congrès panrusse i Moseou. On mande de Stockholm que le 5me congrès panrusse est convoqué k Moseou pour le 28 juin. D'après les ordres du gouvernement des Soviets, ce Congïès doit se tenir tous les trois mois. A chaque congrès on élit un nouveau comité central, pour autant que la dernier ne reste pas en fonctions, ou qu'un ou plusieurs commissaires du Peuple ne soient remplacés par d'autres. Le congrès panrusse représente le pouvoir politique , suprème de Ia République russe. La situation politique en Finlande. Stockholm, 16 juin. — Le «Svenska Dagbla-det» apprend d'Helsingfors qu'après les débats qui, pendant deux jours, ont eu lieu i la Diète, on ne croit plus qu'il soit pos'sible de réunir pendant la session actuelle la majorité indispen-sable pour prendre une décision sur le projet de loi qui doit fixer la forme du gouvernement de ■ b ft. ; psr JOUr. la Finlande. Au cours des débats, M. Svinhuf-vucl. s'est prononcc en faveur de la monarchie. MM. Stahlbcrg et Allcio, adversaires principaux de la monarchie, prcconisent un referendum populaire. On mande, d'autre part, que 1'opposition contre Ia forme monarchique est soutenue par les subsides de 1'Entente. Démission de M. Radoslawoff. Sofia, 17 juin. — Le président du conseil Radoslawoff a remis au Roi la démission du Cabinet. Le Roi a accepté leur démission ct :i prié les ministres de^ continuer 1'exercice da leurs fonctions jusqu a la constitution du nouveau Cabinet. L'incendie de Stamboul. Constantinople, 1G juin. — O'après le «Tas-wir-I-Lfkier», £030 maisons ont été déiruites par l'incendie. Les dégats sont évalués a plus de 4 millions.de livres, Le nombre des psrsonnes san? abri s'élève a enviroc. 80,000. DEPÊCHES Le butin de la dernicro ofïensive autriehienne. Vienne, 15 juin. — De la «Neue Freie Presse» : Vu 1'anxiété avcc laquelle on attend les opérations d'assez grande envergure annon. cées par nos adversaires au front Sud-Ouest, il sera peut-être intéressant de rappeler quelques -chifïres, "tiue je tiens de source autorisée, au su-jat de notre butin durant 1'offensive d'automne contre 1'Italie. D'après ceux-ci, le butin en matériel de guerre s'éleva, pour autant que 1'on a pu le recueillir jusqu'au mois d'avril, è 2300 ca-» nons. dont la moitié de lourd calibre, environ 3000 mitrailleuses, 400 lance-mines, 10,000 fusils d'infanterie, quelques millions de grenades a main, plus 1 million et demi de projectiles d'artillerie, 52 millions de cartouches d'infanterie et de mitrailleuses, 700,000 kgs. de poudre, 150 avions dont 30 en parfait état de conservation.' Tous ces chiffres reposent sur des constatations/ officielles, évaluées au minimum. II faut y ajou-ter encore les stocks de provisions, les dépots de mouture, les magasins de fourrages, les dépots de benzine, les pneumatiques; des pares de cha-riots ct d'automobiles sont également tombés entre nos mains et ont pour la plupart été utilisés tout de suite. II ne faut pas oublier les grandes provisions de produits chimiques et de médica-ments. La valeur du butin italien total s'élève a plusieurs milliards. Le transport de ce quö 1'armée du front n'a pas su employer aussitöt,' tel que le vieux matériel, etc. vers 1'arrière du. front, n'est pas encore terminé a 1'hcurc actuelle. Les ehoouragements de Lord Müner Londres, 15 juin (Reuter). -— Au cours d'un discours tenu eet après-midi a Londres, Lord Milner, membre du cabinet de guerre, a décla- \ ré que c'était^ un sentiment réconfortant de voir' ie peuple angiais, plus uni que jamais au cours dc la plus grande tribulation qu'il eüt jamais subie. « Au cours de cette longue guerre », dit- \ il, « il y eut des temps oü nombre de gens doutaient, en Angletcrre, paree qu'ils ne com-prenaient pas les buts de guerre du pays, mais ceux qui prêchent la guerre ont comp'lètement éclairci ce de quoi il s'agissait. L'idéal de 1'Allemagne est en une Europe centrale, un endroi: central-européen d'une force irresistible, soutenue par une industrie gigantesque retirant ses matières premières du restant du monds—aw1—1 -o^iditions. noség^_j.ïa.c,.-l' lA'.frrrr—iTTTf va«?nv. la paix a 1 avantage d'un; grand état tout-puissant. C'est la la paix allemande dont nous avons vu t'exemple en Russia et en^róumanie. C'est la [a mission de 1'avenir qui öblige 1'ame allemande a nager sans cesse a travers des mers dei sang plus vastes. II est absolument certain que ae but ne saurait étre atteint. L'Allemagne et ses alïkfs échoueront dans leurs plans, de même ciue tout essai d'assujettir le monde a échouó l.epuis l'empire»romain jusqu'au temps de Napoléon. Nous sommes arrivés aujourd'hui a 1'a-i aogée de la plus grande puissance de 1'Allema-i?ne et c'est pour cela que nous devons com-aattre comme nos grands aMiés francais combat-ent a 1'heure actuelle. Le ministre de la guerre allemand s'est moqué des reserves francaises, mais rira bien qui rira le dernier. Je ne saurais évaluer les forces qui ont été lancées dans Ie :ombat depuis le début de cette grande batail-é, mais les aurais-je même, que je vous cton-aerais et au'en tout cas, je vous montrerais que a'otre ronfiance dans les alliés et les Anglais est iustifiée n. "Finalement, Lord Milner uéclara ^u'on doit se garder de critiquer les alliés même dans le cas««de la Russie. Rien n'est plus nconvenant que d'insulter la Russie. En réa;i iité, tous les alliés ont fait de leur mieux. Dans :ous les pays, il y a des traïtres. Partout, il y ï quelques ennemis, peut-être même des sujets ?.nnemis. Ce sont ceux-la qui dans la plupart les cas se trouvent dans les coulisses, chaque fois qu'il s'agit d'exciter une nation alliée con" ;re une autre. II faut a tout prix écraser les tê* :es de ces vipères. L'unité morale des allids' dé-i'oués a une cause unique est chose précieuse. Sfous nous soutiendrons mutuellement et nous 5erons indulgents 1'un pour 1'autre jusqu au :riomphe final qui appartient peut-être encore a an avenir lointain auqüèl nous ne pouvaas dou-ler. » * Le «Belgischer Kurier» fait suivre ces ext>bits les commentaires suivants: « Plu-s la cause des alliés dfivient niauvaisc, ;t plus fort devient le besoin de consaution ct le bonnes paroles. Nous pouvons ins.rire ;us-iu'&. un certain point de pareils encoif>g m'nts i notre actif. Cette fois encore, 1 ord Milnei ïvait une mission trés honorable. L»s orateu's ;e succèdent, mais ils cha itent tou/.or s le même air et essaient de clouer 1'Allemagne au pi-ori mondial comme un objet d'épouvante. Tout e monde sait que pour cela il faut beaucoup do nensonges, beaucoup de calomnies, et beaucoup le paroles dont le sens est détourné. Lorsque Lord Milner dit par exemple que nous voulon^ issujettir le monde, ce n'est pas nous qui somnes atteints par la, ma;s bien 1'Angleterre elle-nême. Ce que Lord Milner déclare en grand mystère des réserves s'appliqucra bien plutót lux Francais "ui se plaignent depuis longtemps ie 1'appui ir.suffisant des Anglais. D'autre part, .1 endosse selon la recette francaise tout ce qu'il ? a de défavorable dans la situation a l'activité les traitres. C'est trés malheureux de ne pas :rouver d'autres explications. Les aecords anglo-suédois. Stockholm, 16 juin. — L'accord de tonnage ivec 1'Angleterre a été ratifié vendredi. Stockholm, 16 juin (ag. tél. suéd.). — L'accord -ommercial avec 1'Angleterre a été ratifié aujour-i'hui au Conseil des ministres. NOuveaux troubles on Iriande Amsterdam, 15 juin. — Reuter signale des roubles graves dans la localité irlandaise de Ballyeas, comté de Galway, oü se sont produi-es des collisions entre la police et Ia foule, a !a suite de 1'arrestation de deux aides d'un né-ïociant en derfrées coloniales. La foule se ras-ïembla devant le bureau de police et prit uno ittitude menacante telle que la police menaca :elle-ci de coups de malraque, a la suite de quoi a foule commenca a la lapider au moyen de aierres et d'oeufs. Les chemins conduisant a la i'ille furent barrés perpendiculairement de troncs 1'arbres et de fil de fer barbelé, afin d'empê-:her les fonctionnaires de Ia justice d'avoir ac-:ès a la ville et aux édifices de la justice oü devaient se juger les personnes inculpécs. Lors-jue les deux personnes arrêtées furent amences j la prison de Sliro, une seconde rencontre sa produisit entre le peuple et les policiers. Le :hef de la police ne parvenant pas a mater les £ens a coups de matraoue, une nouvelle rencontre se produisit, au cn"^ de laquelle sir personnes furent blesséa§ <\ A - gme cnnCs - Pi» t332 - En. D Biard» 18 JuSn 191b.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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