Le bruxellois: journal quotidien indépendant

728 0
19 February 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 19 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z02z31pn89/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ABONNEMENT POSTAL, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux île poste ti\ Belgique et à- l'Etranger n'acceptent 411e des »bdiMîfrmf»iits ']RFMRS'fRIELS; ceupc-eî prémuni cours les ! Janv. 1 Avril 1 Juillet I Octoi. On peut s'Abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre ait prix de : 2 Mois 1 Afois Fr 3.00 - «k.2.40 rr 1.50 - «•< 1.20 0 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — f.a ligne Faite «iivers et Ecfios fr. 2.00 Nécrologie. ; 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La pelite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 ■ 0 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur f.n Chef r Mare tle SArvM loiirnal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS LA GRECE ET L'ENTENTE ALLEMANDS Berlin, 1S févr. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre rte l'Ouest — Encore une f >is, les Anglais ont cherché à reprendre leurs anciennes positions au sud-est d'i près. Ils ont subi un échec sanglant. Au nord-ouest de Lens et. au nord d'Arras, nos troupes ont, avec « iccès, fait jouer des mines. Un %etit détachement allemand, parti pour une entreprise nocturne contre la position anglaise près de Fouquevillers (au nord d'Albert), en a ramer, i quelques prisonniers et une mitrailleuse. Au sud de la Somme, tout près de cette rivière, des troupes françaises,fraîchement amenées au front, ont tenté une attaque qui s'est écroulée sous notre feu. Sur le reste du front, par inter-mittence, vives luttes d'artillerie; pas d'événements particuliers. En Flandre, les aviateurs ennemis ont fait des attaques nocturnes, auxquelles les nôtres ont immédiatement riposté en lançant des bombes sur Fo-peringke.Théâtre de la guerre de T'Est La situation n'a pas changé. Theâtre de la guerre des Balkans Des aviateurs ennemis ont attaqué la gare d'Hudova (dans la vallée du Yardar, au sud-ouest de Strumica). AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 1S février (d'hier). — Des attaques nocturnes d'aviateurs ■contre notre front à la Strypa n'ont pas donné de résultats. Au lac de Kormyn, au sud de Beres-''7c* atirinc., de dH&'k/n, <.nt$ ru.i»e* ont été facilement repowsées. Théâtre rie ta guerre italien J.a canonnade italienne a été particulièrement dirigée} hier, contre des localités dans lo. vallée de Canale et dans la région de Roinbou, ainsi que contre les têtes de pont de Tolviein et de Gôrz. Une tentative d'attaque ennemie contre le Monte San Michèle a été repoussée. A Vola, les batteries de défense ont descendu, dans la partie extérieure du port de guerre de Piervels un aj;ion italien. Le pilote, ainsi que l'observateur ont été fait prisonniers.Théâtre de la guerre Sud-Est Rien de nouveau. s ITALIENS Rome, 18 février. Comm. off. du 16 cour. — Dans la région de Tofana (Ilaut-Boitc), nos batteries ont bombardé avec une efficacité visible des détachements de troupes ennemies et des positions de mitrailleuses. Dans la veillée du Scebach (Gailitz), l'activité dx nos détachements a provoqué une vive inquiétude dans les lignes ennemies. Dans la région de Rombou (district de Fhtsch), l'ennemi a tenté, hier matin, une attaque contre nos positions qui a été repoussée à l'instant. Des avions ennemis ont lancé des bombes contre des localités dans la plaine entre Na-tisone et l'isonzo. Pas de victimes et dégâts insignifiants. FRANÇAIS Pans, 16 février. —- {1-5 heures.) — Au-t cun événcme,.t important au cours de la nuit. En Champagne, nous avons repris à la grenade quelques boyaux à l'est de la roule de Ta h u rc-So m m epy. Paris, 16 février. •— (23 heures.) ■— En Artoist aux abords de la route de Lille, nous avons fait, jouer un camouflet qui a bouleversé les travaux de mines de l'ennemi. Tirs de notre artillerie sur des convois de ravitaillement au nord de Tracy-le-Val, à l'est de l Oise et dans la région de Berry-au-Bae, vallée de l'Aisne. Au sud-est de St-Mihiel, bombardement des organisations ennemies en forêt d'Apremont. Rien à signaler sur le ■reste du front, RUSSES l'etrograde, lô février. — Des aviateur> allemands sont, apparus au-dessus du secteur de Riga. Le combat augmente en animation sur tout le secteur. Dans le secteur de Duna-bourg, le violent combat pour Ventonnoir de mine, près d'illuxt, continue. Nous avons occupé l'entonnoir. Entre les lacs de Med-dun et Denmen, nos troupes ont occupé la partie de la forêt au sud-ouest, de Rugenisch-i'i. Dans la région du Pripet, nos cosaques du, Danube ont attaqué et anéanti un poste autrichien près de Jezierce (à 23 hilom. au nord-ouest de RafalowJca). Au cours supé- s rieur de la Strypa, nos nombreuses patrouil- : les ont inquiété l'ennemi pendant toute la 1 nuit. Le feu comm- icé par nos patrouilles ' mr une, partie de cette région a duré toute la journée. 4 la Strypa!moyenne, notre artille- '[ rie a tiré sur des aéroplanes ennemis. TURCS a Constantinople, 17 févr. — Au front des Dardanelles, un monitor ennemi, qui voulait ] s'approcher de la côte à l'Alan-Dere, et un t croiseur qui apparut à la hauteur de Kaba- (] Tcpe, ont été obligés de s'éloigner par le feu 1 de notre artillerie. Rien à signaler des autres théâtres de la guerre. Constantinople, 18 février. — Aux fronts de ^ l'Irak et du Caucase, pus de nouvelles importun_ ' tes. .lit front des Dardanelles, un croiseur a ou- 1 vert le feu dans la direction de Sedd-ul-Bahr et se 1 retira après avoir lancé 10 obus à la suite de la (-riposte de nos batteries de la côte. s I „ Dernières Dépêches m La Grèca et l'Entente Berne, 18. — Le Schweizerische Telegra-phen Information apprend d'Athènes que la Grèce doit devoir compter sur l'occupation par l'Entente des jiorts de Volo et de Patras. Les Allies ont déjà demandé l'autorisation de pouvoir débarquer 5,000 soldats et fugitifs serbes. Le gouvernement grec a carrément refusé Êéjie prétenton à J'jijjfcigatjjoa de Gn-, na'ris. Eies croiseurs de l'Entente croisent tows les jours devant Patras. Yolo est déjà bloqué par des mines. L'Entente débarque également tous genres de matériel d ; guerre, ce qu'on considère comme un indice d'i\n débarquement. Sofia, 18 février. — Il résulte de renseignements obtenus de personnes dignes de foi, arrivées ici d'Athènes, par Florina et Monastil'.,après un voyage de 11 jours,que la situation de la Grèce devient de jour en jour plus critique. Une grande partie de la population s'est décidée à quitter Salonique, attendu qu'on est convaincu que la ville ne peut échapper à la destruction. Les Anglais et les Français se conduisent comme s'ils étaient décidés à occuper toute la Grèce avant de l'utiliser comme base militaire. 11 est hors de doute que la Grèce n'a pas la puissance pour résister à de pareilles tentatives. La situation de la Grèce est, en effet, telle comme si tout le royaume était occupé. Des froissements constants se font remarquer entre Anglais et Français.Le sentiment à Athènes est, en majorité, en faveur des puissances centrales. Paris, 18 février. — D'après une nouvelle de Salonique au Temps, la police anglo-françnise y i arrêté le bourgmestre Imail Bey. ♦ Respect anglais à l'égartl de la flotte allemande Rotterdam, 18 février.—Le professionnel maritime du Times croit que l'activité croissante clés Allemands dans la mer du ]SÎord est attribuable à la j^iise en service de nouveaux navires de guerre ; ceux-ci ont sans doute été rattaches à ]a flotte; -l'on ne sait do quel genre sont les nouveaux navires, mais on doit croire que les chantiers allemands ont plutôt construit de grands torpilleurs rapides que des vais: aux de ligne avec de gros canons et il paraît en être ainsi attendu que les torpilleurs allemands se sont risqués ces derniers temps jusque dans la mer du Nord,, ce que trouvent les attaques contre l'Artcmis et 1 'Aràbis. Acte de violence de l'Angleterre vis-à-vis de la Roujnar.-'e Budapest, 18 février. — La Libèriatea do Bucarest apprend de source autorisée, que l'Angleterre garde pour e 'o les fournitures de lùùnitions arrêtées à Salonique, commandées par la Roumaine eu Amérique, en France» on Angleterre et payées d'avance et qui représentent- une valeur de nombreux mil-Mous. Ce procédé de l'Angleterre a soulevé eu Roumanie lin grand mécontentement. Etats-Unis et Allemagne Washington, 18 février. (Rcuter.) — Ia? comte Bei-nstorff a îem , hier, à Lansing, .'a dernière minute de Ta note défin tive de l'Allemagne dans l'incident du Lusitania. Elle contient des modifications du texte propesé par le gouvernement américain à un changement de la part du gouvernement allemand. A l'Ouest Berlin, 18 février. — Max t)-borii apprend, au sujet do l'heureuse offoie ve des Allemands oont.iv; les Anglais, au sud-est d'Ypres, ce qui su t : Le but de l'offensive consistait, comme en Artois, en Picardie et sur d'autres pointe, où des combats animés se sont déroulés en ces derniers temps, à arriver à une amélioratii n de notre position.Elle réussit complètement-. L'. ssaut d'infanterie suivit .le feu violant et imprévu de notre artillerie. Cet assaut prouva encore une lois que l'esprit offensif do nos troupes n'a pas re'âché «u milieu des difficultés et des fatigues «le la guerre de position de l'hiver. Les Anglais ont subi des pertes .sanglantes très considérables. 1.' tirs tentatives de reconquérir le terrain perdu, exécutées avec une violence extraordinaire, échouèrent avec des pertes considérables pour les Anglais. Les Serbes à Corfou Vienne, 18 février. — On annonce d'Athènes au Sudslaœisclte Korrespondsnz : D'après des rapports dignes de foi, éma'. ant de témoins oculaires de Corfou, la situation des Serbes débarqués à Corfou est épouvantable Les soldats serbes dont lo nombre atteint au maximum 30,000 hommes, sont traités comme des prieonniers par les Français et doivent dormir en [plein air sur le sol dur, de manière que plus de 1,100 Serbes périrent eh quinze jours de temps. D'après des journaux grecs, la pression de l'Entente sur la Grèce a encore aggravé dans ces derniers jours. C'est ainsi que des détachements de troupes inglo-françaises ont perquisitionné dans toet.es lis localités autour de Salonique, afin d'y découvrir des armes cachées. Quelques Grecs, chez qui on a trouvé quelques vieilles armes hors d'usage, ont été arrêtés. Sur l'île de Milos, occui>ée par les troupes de l'Entente, une grande jam.m» sévit parmi la population grecque, Milos étanMioiipé de tout transport. Des maladies épidémique léeiraent la population. Les ;-pre »outf-ftloTi "iifafc Vffnr '«îtT'jïfi craint une révolte. Ce n'est que sur l'exigence formelle du gouvernement grec que l'importat on de petites quantités de sucre et de farine a été autorisée. Constant inople, 1S février. — D'après des nouvelles dignes de foi, le nombre de troupes serbes débarquées à Corf i n'est pas de 100,000, mais de 23,000 hommes. Leur situation est indescriptible. A moitié affamés, vêtus lamentablement, sans armes et absolument découragés, ces fugitifs s'y concentrent. La fureur des Serbes contre leurs alliés est indicible. Elle se manifesta particulièrement quand on constata que la France, qui avait pris à sa charge l'assistance de l'armée serbe en fuite, la laissa sans soins à l'arrivée à Corfon. Du 5 au 12 février, 200 Serbes sont décodés journellement à Corfou. Un nouveau type de sous-marin allemand? La Haye, 18 février. — Lo collaborateur maritime du Voily Telegraph pense que la campagne sous-marine allemande annoncée, provoquera de nouvelles surprisés, attendu que l'Allemagne,comme .l'annoncent des neutres de la Baltique, possède un nouveau type de eous-marin qu'on peut qualifier de monitor plongeur. Le professionnel anglais décrit Je navire comme ayant la forme d'un cigare, muni d'une foi te tourelle cuirassée, à l'éprouve de l'eau, au milieu de laquelle est établi le pont de commandement.Le navire peut plonger complètement, ou à moitié sous eau ou naviguer comme un navire oçdmaire ; il ne pout être 1 endommagé par les navires marchands armés et difficilement par les navires de guerre. La cuirasse contient des canons don. le nombre et le calibre sont ignorés, mais on affirme que le calibre est plus gros que ceux dont disposent les Allemands.Sur met Londres, 1S février. -- Lloyd annonce : Dans le chargement du vapeur hollandais Veendijk, qui était en route de New-York à Rotterdam, un incendie a éclaté. Le vapeur est rentré à New-York. En Albanie * Constantinople, 18 février. — L'Agence Milli annonce qu'Essad Toptan de Tirana, qui s'était emparé sans autorisation du gouvernement provisoire de T Albanie s'est joint aux puissances ennemies pour déclarer la guerre à la Turquie et aux coalisés. TJn ira-dé impérial déclare Essad Pacha déchu de son rang et l'éloigné de l'année. Guerre sous-marine Londres, 13 février. — D'après Lloyd, le va-pair Tenjcstea a coulé à la côte orientale de l'Angleterre. L'équipage est sauvé I^e Te/gesteli (4,308 tonnes) avait été réquisitionné par l'Amirauté anglaise. L'Italie sous le knout de l'Angleterre et de la France Zurich, 1S février. — On envois de l'Italie centrale les nouvelles suivantes ■ Il est notoire qu'en Italie 1< s lênes de l'Elat ne sont plus aux mains du gouvernement du pays, mais sont dirigées par les ministres anglais et français. L'Angleterre surveille l'importation italienne Le discours de Salavi-dra du 2 février, à Gênes, le prouve : « Si nous ne . dépendions pas de l'étranger on ce qui concerne les frets et les transports nécessaires à nos industries. .la subsistance du pays et notre cxislenee entière, nous pourrions être beaucoup plus forts vis-à-vis de nos ennemis, plus forts même vis-à-vis do nos alliés. » 'e Ce qui le prouve encore plus, c'est le fait que e tous les bureaux de douane, en Sicile, Naples, Gê-n nés, etc., sont surveillés par des fonctionnaires an-3 glais. C'est, peut-être uno clause secondaire du à traité anglo-italien de Londres, au point de vue des e garanties des quelques milliards qui lui sont avan-t cés. Mais l'Italie sent si vivement la pression, que ' t même les agitateurs en faveur de la guerro s'en t plaignent. La Franco domine la politique esté- ' - riettredu pav.s.Ce n'est pas un secret qu'un dip'o-e mate, à Rome (le correspondant apprend que c'est - Barrère), jette l'argent- par monceaux pour l'éta- i- bîiesement d uno république italienne. Des faits se | >- sont produits qui sont connus au QuirinaJ et ail-6 leurs. . - Les Anglais et les" envoies postaux Amsterdam, 18 févr. — Le steamer Von- , u del de la Compagnie Transatlantique Neder- > >■ land, qui vient d'entrer au port d'Amster- < ® dam, rapporte que les autorités anglaises ont < ^ enlevé les s%ps postaux destinés ù la France < et aux Puissances Centrales. La poste fran- ' çaise sera réexpédiée par les autorités an- ' gl-aises, tandis que les envois destinés aux 1 n Puissances Centrales ont été gardés en An-gleterre, aux fins d'examen. La situation politique de la Buhjaria < * Vienne, 18 février. — Le niinistre-pr 'si- < sident bulgare Radcslawow a reçu hier les 1 représentants de la presse de Vienne. Ï1 fit 1 s ressortir de nouveau que'la situation politi- r tique et militaire actuelle est brillante par- ! ,- tout pour la Quadruple Alliance. La Bul- ' :- garie fait cause commune avec ses alliés et l ne connaît pas d'intérêts spéciaux. Les pré- < i. tendus désaccord* entre la Bulgarie et l'Au- e triche-Hongrie n'existent pas. Les dynasties s 11 ne s'ont non seulement apparentées,mais elles f s sont unies pa"r une sincère amitié depuis 1 longtemps déjà. ' s Des intérêts politiques et économiques 5 s lient la Bulgarie et la monarchie du Danube , e et ils ont- créé une chaîne indestructible au- r tour des deux Etats, chaîne qu'aucune intri- ( - gue ne pourra briser. * On devra encore prendre des mesures à cet effet à l'avenir, niais elles con- f s tribueront à rendre indissolubles pour ton- 1 jours les relations amicales et fraternelles ' a entre les Puissances Centralesec la Bulgarie. ^ Les relations entre la Grèce, la Roumanie et , s la Bulgarie marche sur Salonique, ce qui J exprima la conviction que ces deux Etats ( * lesteront neutres. En ce qui concerne la Grè- { ce, il confirme la nouvelle officieuse de So- i fia que la Grèce restera également neutre si < 1_ k Bulgarie marchera sur Salonique, ce qui 1 0 est, du reste, dans l'intérêt de la Grèce, at- ' ' tendu que la Bulgarie rend ainsi service à la 1 Grèce. t L'Espagne et les navires marchands armés * I Rotterdam, 18 février. — On annonce de i e Madrid : Les journaux espagnols publient la 1 défense aux navires marchands armés d'en- < trer dans les ports espagnols. ^ < L'armée grecque ! Berlin, 18 février. — Le correspondant do Cou- ' e stantinople de la Yossische Zeituiuj annonce de ! ^ sourco bien informée que l'état-major grec a pris la ' décision d'augmenter l'effectif de l'année grecque 1 à 500,00 hommes. e Le formidable incendie à New-York Bâle, ls février. — L'agence Il^yas annonce de 1 New-York au sujet du formidable incendie qui a ' fait i'age au quai do Brooklyn : Les vapeurs appar-: tenant à la Castle Une, Boston Castfo et Racific, ' ,s ont été gravement atteints ainsi que 20 petits va. |- peurs. ' Amsterdam, 18 février. — Un journal d'ici donne les détails suivants relatifs à l'incendie de Now-York, émanant du correspondant de New-York du Times : Au cours de l'imfendie de Brooklyn, 3 va- 0 peurs britanniques, chargés pour les Alliés, ainsi > que 30 barcasses et allèges ont été brûlés jusqu'à la - - lign-ode flottaison. Lorîque l'incendie fut éteint, le ' t pont d'escale, rempli de marchandises s'est écroulé a Les dégâts sont évalués à 12 millions. Le bombardement de Schio e Milan, 18 février. — D'après le Secolo, le bombardement de Schio par les aviateurs austro-hongrois a coûté la vie à 8 personnes. Reproches russes à l'Italie 1 Stockholm, 18 février. — L*e Rjeteh écrit au sujet de la participation de l'Italie à la j. guerre: L'aide t'3 l'Italie à la Serbie est franchement, arrivée trop tard et n'a pas été organisée avec l'énergie désirable. L'écrasement du Monténégro a ouvert à l'Autriche-j Hongrie le chemin vers l'Albanie et. démon-tre clairement où peut conduira le séparatis-^ me local dans la politique et la stratégie. 1 Ls Cardinal Mercier r. Rome, 17 février. — Le cardinal Mercier 1- a été reçu mardi soir par le Pape dc.ns un? e audience qui a dw' ""e heure. Au Jour le Jour Football et Cyclisme Dans la lieilgique Artistique et Littéraire — car .'es revues d'art elles-mêmes sont aujourd'hui forcées de faire place au dieu Sport! — ou peut 'ire cet intéressant parallèle entre les doux grands sports populaires de mode en ce moment : Le football a pris on Belgique une importance si considérable que .l'auréole du sport le plus populaire : lo cyclisme, en » quelque pou pâli. Et cela se conçoit. Malgré que j'aie honte à l'avouer, il me faut convenir*que le cyclisme est devenu trop « une affaire ». Les incidents qui se sont i produits aux derniers tours de France et do Belgique l'ont prouvé une fois de plus. Les fondateurs de ces épreuves, qu'ils soient une maison de cycles, do pneumatiques ou un journal, ont trop en vue la réclame à rot 1er do randonnées qu'ils organisent, sans s'inquiéter do leur caractère sportif. Les- participants agissent de même. Le coureur « arrivé » se soucie peu do sa réputation sportive. Il est payé; il a-signé des contrats à l'année avec .'es fabricants de cycles ou de pneus. Aussi lorsqu'on course il se trouve quel-quo IX'u en difficulté avec le temps, les routes ou sa machine, il abandonne. Peu lui importe à présent, lo public continuera quand même à .''acclamer.D'autres abusent de cette popularité pour so montrer d'une exigence i royable, comnlo le cas s'est présenté à la dernière course des Six Jours do Bruxelles. Des coureurs saisissaient tous les prétextes pour menacer les organisateurs do cl laisser tout là » si certaines compensations pécuniaires ne leur étaient accordées. Des coureurs en excellente position aecept 'iit, pour quelques milliers de francs, de 83 la sser dépasser par un concurrent montant une marque quo le propriétaire veut à tout prix voir gagner l'épreuve. On se souvient du petit scandale de co genre qui marqua lo Tour de France de 1012. Les diro..veur» de courses n'ont plu., d'autorité sur les coureurs. Bref, c'est l'anarchie et les grands coupables sont les dirigeants dé no,s fédérations cyclistes, qui, eu Belgique comme à l'étranger, sont au courant de ces incidents, sévissent quelquefois mais jamais assez rigoureusement. Qu'ils prennent garde, lo public pourrait bien se lasser do tous ces tripotages et accorder sa faveur à d'autres sports plus honnêtes, plus propres, tel lo football. XXX Si dans le football, à côté des joueurs ama-; tours il existe quelques professionnels —• en An-'g'eterre les équipes sont entièrement composées 'de joueurs de métier — il n'y a certainement pas de « .combine » ici ni de chiqué. Le joueur rétribué, comme l'amateur pur, a le forme désir do faire triompher les couleurs de son club. 11 y mettra toute son adresse, toute sa force, tout son courage, touto son énergie. Et c'est cette lutte acharnée, à laquelle s'ajoute une science du jeu, très caractéristique daus chaque équipe, chez chaque joueur, qui a fait du football un sport palpitant. Il passionne bien plus que lo cyclisme oif il suffit do « pousser ». J'accorde très volontiers que pour les épreuves ;sur piste le cycliste déit, en outre de ses qualités .th.è.e, faire preuve d'une certaine tactique, mais pour celles se disputant sur routes le- péda-leur me fait toujours l'impression du cheval qui tire la péniche le long du chemin de lialage. 11 va, il va, roulant dans la boue et la poussière, sous la pluie comme sous la brûlure <llun soleil ardent. 11 «avale» des kilomètres sans rio-n voir. des beautés des régions qu'il traverse, accomplissant certes un dur labeur, mais uniquement avec la placide ponctualité impersonnelle d'une vigoureuse mécanique. Dans le football, au contraire, l'intelligence joue un rôle autrement important. Dès le début d'un match, les bons joueurs, ont rapidement compris la tactique de leur, adversaires, à laqucl'o ils doivent en opposer une autre qui n'a pu être* prévue. Elle sera décidée sur le terrain et aoop-tée immédiatement par touto l'équipe. Il faut ici en même temps que déployer de la force, user de ruses, so rendre compte des points faibles du team opposé. Et ce « plan de campagne » est élaboré-instantanément, devant lo public entourant lo terrain, et pour lequel ainsi rien de ce qui se passe n'est étranger. On surveillera étroitement tei joueur dangereux, 011 attaquera de préférence de ce côté, on évitera d'agir do tel autre, l'as do « chiqué » possible, pas de tripotages arrangés dans la coulisse. Aussi l'on comprend que le football passionne- ceux qui, après quelques matchcs, ont rapidement compris Jes règles du jeu, pas b ea compliquées d'ailleurs. Cela explique pourquoi la foule vient toujours plus nombreuse à ces rencontres footballesques. ETRANGER J BELGIQUE.— Les Congolais B< lges. —* Paris, 18 février. -— Comme on le sait, écrit-la Liberté, les Belges ont incorporé des C011-. golais dans leur armée. Ces noirs portent le même uniforme que les soldats blancs, mai,}' ils aiment à profiter de chaque occasion pour retirer l'uniforme et se promener, selon leurs habitudes. Un jour, un nègre-géant, malgré ■la température relativement froide, alla gs 3* Annéa. - N° 502. Edition B CINQ CENTIMES StMCDI IS FÉVRIER 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods