41** Année - N. 825 - Ed. $ CINQ CENTIMES Lundi 15 Janvier 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois Fr-3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE ïSO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne I Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 I PETITES ANNONCES La petite ligne O. 'O La grande ligne 0.75 rmAQE: BO.OQO n * n miin I Rédacteur en Chef : Maro cl o SAI/M Jonmal Quotidien Indépendant ■ Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j ' BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DENIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS» BERLIN, 14 janvier : Théâtre de la guerre à l'Ouest, Groupe d'arme© du prince htiritier Kupprcclu de Bavière. Sauf un feu d'artillerie assez vif des deux côti de la Somme, l'action, pat suite de la pluie et de , neige, n'a été que minime sur le front entier. Au cours de la nuit, des poussées de patiouille ennemies ont été rejetées en plusieurs endroits. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du générai îeld • maréchal princ Léopuld de Bavière : Pas d'événements d'importance essentielle. liront du general-colonei archiduc Joseph Dans les Carpathes orientales, des grenadiers a lemands ont pénétré au nord de la Coldene Bit tritza, en plusieurs endroits, dans la position russe ils ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi et sor revenus conformément aux ordres reçus avec buti et prisonniers dans leur propre position. Au sud de la route de l'Oitoz ,un sommet occup par l'ennemi a été pris d'assaut. 50 prisonniers sor, tombés aux mains de l'assaillant. Groupe d'armée du ïeld - maréchal yéii< rai von Mackensen : Des conditions atmosphériques défavorables on restieint les opérations. Une poussée russe sur l Sereth, au nord-ouest de Braïla, a été rejetée. Front macédonien : Entre le Wardar et le lac de Doiran, une attaqu ennemie contre nos positions au sud de Stojokov est restée stérile. BERLIN, 13 janvier (soir), officiel Au front de ['Ouest et de l'Est, aucun êvênemen particulier. AUTRICHIENS VIENNE, 13 janvier : Théâtre de la guerre à l'Est. Michalea, située à l'ouest de Vadenit a été pris d'assaut par les troupes ottomanes; 400 hommes e quelques mitrailleuses sont restés aux mains d l'assaillant. En même temps, les Bulgares ont pri 1 un couvent que les Russes occupaient encore ai nord de la rivière Buzaul, à proximité de l'embou çhure de cette dernière. Des deux côtés de la vallé, d'Oitai. tiei uuairo-.iongroises et atiemanae ont repoussé sans cesse de fortes attaques russes çn partie par des corps à corps. Théâtre tie la guerre italien. Théâtre de la guerre Sud-Est. Situation inchangée. FRANÇAIS PARIS, 13 janvier, 3 h. p. m., officiel : Nuit calme sur l'ensemble du front. Bombarde nient réciproque dans la légion de Chaulnes. PARIS, 13 janvier, 11 h. p. m. ,officiel: Journée calme sur l'ensemble du. front. Canon tiade intermittente sur divers points en Belgique au sud de la Somme, en Lorraine et dans les Vosgei EUSSES PETROGRAD, 12 janvier. Officiel. — Hier.d'im portantes forces allemandes ont attaqué nos déiacht tnents à l'est du village ae Kuiiisien. Nous les won repoussées par notre jeu et par une contre-attuqut Au sud du village de Zubiino, entre Vlaaimir-Vc linski et Luck, à 10 verstes au sud de Kiesetin,i'er ne mi a lancé vers nos positions un serpentin, dot il s est servi pour projeter aes liquiaes enflammé; puis nous avons perçu un sifflement de gaz; ceti nappe, d abord de couleur jaune et verte, est devi nue ensuite blanche; avant d atteindre nos trai chées, ede a été dispersée par le vent. L'attaque a guz a duré deux minutes et ne s est pas renouv< lée Au cours d'un vol de reconnaissance effectué dai les environs de la vallée de la Pulna, un de nos al'i teurs a rencontré deux appareils ennemis; il a ei gagé le combat avec l'un d eux et l'a forcé à alte tir. " Au sud de la rivière d'Oitoz, l'ennemi a attaqi nos détachements et les a légèrement refoulés. L'ennemi a attaqué les Roumains à l'ouest i Monastirka et de Casinnl, sur la Casinn; il a é repoussé. Dans cette région, les Roumains ont pi Ù leur tour l'offensive; sur les hauteurs, ils ont r poussé l'ennemi de 2 verstes vers le sud. Tout aussi vaines sont restées des attaques enn mies dans la région située au nord-est de Camp tile, sur la Susita, ainsi que près de Kotnmikhali, ê verstes au sud-est de l'embouchure du Buzeu. ITALIENS ROME, 12 janvier. Officiel. — Sur le front , Trentin, activité modérée de l'artillerie. Près d'Andraz (Coraevole supérieur), des pi jectiles ennemis ont touché une de nos ambulanc portant visiblement ses signes distinctifs; il n'y pas eu de victimes. Sur le front des Alpes Juliennes, l'action de f< tiïlerie a été plus violente de part et d autre. N batteries ont provoqué un incendie sur le versi situé à l'arrière du monte Faiti (Karst) et ont d perse des troupes en marche sur la rouie de Ci ziani, dans la vallée de Wippach, et dans la val, 'de Saint-Jean, au nord-est de Duino. Dans la nuit du 12 janvier, une escadrille d'avic ennemis a lancé de nombreuses bombes sur la , glon d'Aquileja; les explosions ont blessé 3 V sonnes et causé quelques dégâts. Un avion a < descendu par le feu de nos canons de défense; 'aviateurs ont été faits prisonniers. Dans l'ent temps, nos aviateurs ont efficacement bombardé camp d'aviation ennemi établi lires de Brosecco, nord-ouest de Trieste, et le camp d'hydroavions port de Trieste; malgré le violent feu de l'artilie 'ennemieJ nos aviateurs sont rentrés indemnes . ANGLAIS LONDRES, 12 janvier. — Au courant des dernières 24 heures, nous avons fait au nord de l'Ancre 28 prisonniers supplémentaires. Le total des prisonniers faits au cours de notre entreprise, cou-■s tonnée de succès, en cette région, s'élève ainsi, y 'a compris ceux mentionnés hier, à 204. La nuit dernière, nous avons pénétré au nord d'Arras en deux s endroits dans les tranchées ennemies et fait quelques prisonniers. Nos pet tes sont minimes. L'activité de l'artillerie a été considérable en plusieurs e endroits entre Raucourt et Helentiane ( ?). Nous avons bombardé avec succès les tranchées ennemies au nord de Raucourt et de Givenchy. Dernières Dépêchés » 1 Un don magnifique. n Berlin, 13 janv. — Le conseiller commercial secret Oscar Bloedner de Gotna a fait don d'un mil-e lion de mark e.i faveur des veuves et des orphelins 1 des victimes de la guerre. Transfert de marins aïtauiands prisonniers. Berne, 13 janv. — Le «Temps» mande ae fc>ue-nos-Ayres : Le ministre des affaires étiangcres a décidé que les niai ins allemands de la canonnière e «Eber», internés a ans lîie de Martin Garcia, seraient amenés à bord du vapeur autrichien «Seyd-litz», amarré dans ie port de Bahia Blanca. Lent soldais ae la marine argentine ont été chargés de leur surveillance. Dénonciation do traités de commerce par l'Italie. 1 Bàle, 13 janv. — Une dépêche de Rome annonce que le aMoniteur» italien contient une publication du ministère des affaires étrangères, d api es laquelle les traités de commerce avec le Japon, la Russie, la Roumanie, la Serbie, l'Espagne et ia » Suisse sont dénoncés et perdront leur effet à partii t du 1er décembre 1917. 3 L'impression de la note-réponse des Alliés s en Suède. i Stockholm, 13 janvier. — « Sïockhoims Dagbia-det » écrit : « Les lecteurs avertis et jugeant froi- \ pfas'liurre? p« r °1 e5 v erË i a ge àW^ratJônlès^ , pies opprimés, mais ils voient bien que cette écaille dorée ne contient autre chose qu'un programme de conquêtes à la Napoléon, si l'on veut bien considérer de cette manière ses délimitations grandioses. Lorsqu'en outre les Ailiés assurent qu il va (ie soi que leur intention n a jamais été d'anéantir je peuple allemand, il ne faut voir en cela qu'une belle fleur de style, qui est impuissante toutefois à masquer le fait que ia réalisation des buts de guerre de l'Entente paralyserait politiquement et commercialement l'empire allemand pour une période de temps incalculable. Les petits Etats européens ne ' sont pas ceux qui auraient le moins de motifs pour craindre, d'après cette réponse à Wilson, que si les trois puissances dirigeantes de la décuple alliance pouvaient mener à bonne tin leurs buts de guerre, elles mettraient bel et bien à exécution le programme que leurs ennemis leur imputent : l'hégé-s monie de l'Europe et la domination commerciale du mnode. » Le « Svenska Dagbiadet » écrit : « Ce qui saute le plus aux yeux, c'est la proclamation du principe lt des nationalités. Ce fait, joint à l'exigence d'exten-'■ sion de puissance et d'agrandissement territorial de e la Russie, donnent à la note un cachet de ccncep-tion très unilatérale quant à l'application de ce prin-l" cipe. Le discours de Lioyd George au Gtsildhali ne u respire pas moins d'ardeur belliqueuse que la note elle-même. Aussi là où l'on s'évertue le plus à exposer sous le jour le plus radieux possible la ts note de l'Entente, il sera difficile d'y déceler la conception de buts de geurre autres que ceux que Lloyd George a caractérisés récemment avec tant r" de coloris par l'expression de boxe : « mettre knccl; out ». 11 est clair qu'une telle paix ne peut viser ié qu'une Allemagne complètement vaincue et anéan-tie. » le Le a Svenska Morgenbladet » voit dans la phras: té « les Alliés ne peuvent obtenir actuellement une is paix conforme à leurs vœux », l'aveu que jusqu'ici e- les Puissances centrâtes sont victorieuses. Le journal trouve, en outre, que la note prouve que les e- Alliés ont pour but de guerre l'assouvissement d< u- leurs passions impérialistes. La désillusion des jour à naux favorables à l'Entente est grande. Le « Dagens Nyheter » déclare timidement qui la réponse à Wilson anéantit une bonne partie d: l'espoir qu'elle aurait été une démarche très signi lu ficative vers la paix, mais renonciation des condi tions devrait maintenant inciter les Puissances cen o- traies à faire de même. es Branting parle de la même façon en concédan a « que les exigences de l'Entent» sont celles di triomphateur sur toute ia ligne, mais la cause d ir- la liberté et de la démocratie ne saurait triomphe os par le fait que l'un des groupes de puissances me int le pied sur la nuque de l'autre. » is- La note de l'Entente. n- Berne, 13 janvier. — Au milieu des manifesta ée tions enthousiastes de la presse française dans se commentaires au sujet de la note, les journaux qt ris sont restés un peu indépendants depuis le début d -é- [a guerre, éprouvent un certain sentiment d'inquK "r- tude. C'est ainsi que le « Bonnet Rouge » déclare ''té « Pour réaliser les buts militaires de l'Entente, les ne reste malheureusement que deux moyens : l'< r&- puisement complet de l'adversaire ou la victoire dt le cisive. On ferait bien de ne pas compter sur l'épu au sèment. Une victoire décisive au front de l'ouej du et de l'est ne sera remportée que si les armées all< rie mandes sont refoulées en Allemagne. Nous ne si vons pas si cela est possible. » IL'élal de su'tj:'. a Lisixniuie. Lisbonne, 13 janvier (Reuter). — L'état de sièg a été levé. Le charbon en Suisse^ Berne, 13 janvier. — Le Conseil fédéral décré tera incessamment le recensement du charbon. Ixs Eicits-Unis et le Mexique. New-York, 13 janv. — Les journaux se plaignen de la ferme intention qu'a M. Wilson de retire les troupes du Mexique. Carranza s'ef.orce d'ache ter des armes aux Etats-Unis; c'est partiellement ei corré,ation avec ces ten.atives que le conseil généra mexicain a été mis sous accusation. Le Japon, à soi tour, envoie des armes au Mexique, mais on ne sai toutefois pas à qui. L'immigration de 10,(100 Japo nais par an au Brésil, est commentée ici dé/avo rablement. La guerre maritime Londres, 13 janvier. — Lloyu annonce que le va peur russe « Ruiiy » a écé coulé. On croit que U vapeur « Brentwood » a éie couié. Le vapeur gre< « bvangelos » a également été coulé. Londres, 13 janvier. — Llo>d annonce que le va peur anglais « Beaufort » a éié coulé. Berlin, 12 janvier. — L'équipage au vapeur coulé « Ville de Havre », a été cébaïqué à Lisbonne pai le vapeur norvégien « Camilac ». r-ctoaâuSittÂiti -v.w — ■ DKk,£CHjfc.S i (Reproauites de i édition prtceaente. ) La noie yrec*j,ie ati près «km t VViison. Atliuies, lo ;aovivr (oi.-:iw). — La ru-te uu gouvernement grec au président wilson est conçue en ces termes : « Le gouvernement roy;u a pris connaissance avec un vif mieret ,ûcs uemarenes que ie piejiaent aes Ltats-Ums a enuc^'S pits ats belligérants aant le but de mettre un tenue a ia longue et norriole guerre qui pose sur 1 humanité. Extraurumairement toucuee ae la communication qui lui a ete faùe, elle estime au plus naut point le noble geste, base sur i esprit humanitaire, qui a dicte cette demarene du page homme a'btat qui présidé aux destinées ae la t,.anae république ame- .^ncaeaai relations iniernationa.es. fcèttp déniardÊl constitue une page mémorable du li\|'re de 1 Histoire. Les consiuérauons, contenues aaus ia note du Président, concernent ia spuifranee que Us nations neutres éprouvent du iait ae cette tutee viOiente, ainsi que les garanties qui aevraient être uonnees par les deux parus belligérants pour assurer ia sécurité de tous ies Etats. Elles ont trouve un ecnc tout particulièrement sympathique uans le cœur ae la Grèce,bien que celie-ci se soit tenu éloignée des champs ae bataille. Par suiie de sa situation géographique touie spéciale, 'a Grèce a pu se soustraire, moins que toul autre pays neutre, a l'influence directe et pernicieuse aes hostilités. (Lacune dans ie télégramme en cet enaroit.) En ce moment meme, noue pays spolié de sa fiotte et pour ainsi dire compièteiuciii désarmé, est troublé par une révolution artificielle, qui bénéficie de l'occupation étrangère. 11 est en-cerclé par un blocus étranger, qu» intercepte ses communications et livre a la iaim ta population pacifique, y compris les personnes parîaitem-nt paisibles, les femmes et les enfants, qui auraient du ètn épargnés, d après les règles les plus tiémentaiie; du droit des gens, aicrs meme que ia Grèce se serai trouvée en état de guerre. Maigté ce^a, ia Grèci s'efforce par tous les moyens ae rester neutre. Ce; considérations sutrisent à prouver combien touti initiative, qui serait de nature à amener la paix abstraction laite de toutes consiatraiia>;s humant taires d'ordre général, est propre à servir les inté rets vitaux de ia Grèce. -Le gouvernement royal se hâter ait eeriainemen aussi, aes lors, à être parmi les premiers à ap puyer de toutes ses forces ia noble démarche a: Président, afin qu elle soit couronnée de succès, 4 d une part il ne lui était pas impossible de commu uiquer avec 1 un des gtonpes belligérants et si,a u: autre côté, il devait attendre de i autre gtOupe 1 solution des dinieuitcs extraordinaires qui dominer actuellement la situation de la Grèce. Mais le goi vernemént royal poursuit de tout cœur ies préciel ses négociations du Piésident et forme les vœu les plus sincères pour sa réussite. Après que ie gouvernement eût songé dès le d< : but de la guerre europeenrie à rétablir le coma< ; entre les neutres, il est heureux de 1 occasion qi lui est offerte pour procéder à un échange de vue prochain. Si l'opportun'té de cette éventualité pouvait êti prise en considération, il se déciare prêt à partie t per, au moment voulu, à une action tenuant à l'ét i biissement d'une paix durable qui garantirait 1< î droits de tous les Etats, ainsi que leur souveraine r et leur indépendance. t La réponse grecque à Wilson. Berlin, 13 janvier. — On annonce de Zurich s ■i Berliner Tageblatt » : Dans la réponse grecqu donnée à la demande de Wilson aux neutres, te s dant à pouvoir collaborer à l'action pacifique, r i ponse qui est arrivée à Berlin aujourd'hui, le go e vernement d'Athènes se plaint qu'il lui a été ir . possible, sous la pression de l'Entente, de rest : en relation avec les Puissances Centrales et de il joindre au mouvement pacifiste provoqué par e Président américain. - . L'impression de la noie-réponse des Alliés i. on Amérique, it Washington, 12 janv. — La note-réponse de l'E s- tente a été diversement appréciée. L'impression g u nérale est qu'elle constitue un refus net et ne lais pas un instant l'espoir de la paix- j Le ton brutai ae la note, joint a l'exigence de 1 e | disparition de la Turquie d'Europe et de la restitt tion de i'Alsace-Lorraine à la France produit 1 plus grande surprise. Un haut fonctionnaire a de _ claré que l'adjonction de ia note de la Belgique éta. un acte théâtral des plus réussis. La note de l'Entento. t Zurich, 12 janvier. — Le « Zuricher Post » écri r au sujet de la note de l'Entente: L'Entente vou drait se décharger de la terrible et oppressante res i ponsabilité et en charger à ses adversaires. Cet: 1 ne peut se faire en aucun cas, comme on l'a di i déjà et comme on doit le dire. Les Puissances Cen t traies ont toujours été prêts à faire une paix com pensatrice. C'est ia faute de l'Entente si une sein blable paix compensatrice n'est pas conclue, fcils persiste toujours à vouloir dicter la paix a l'Aile magne et ses alliés. Si, finalement, l'intention ds l'Entente échouait dans cette lutte consiaeiable e . si une paix compensatrice devait etre conctue quant ; même, ia sentence de l'histoire mondiale, celle di tribunal mondial, sera terriole pour les hommes responsables ae ia note del'Entente du 10 janvier, La Oivce à l'Entente. , Londres, 12 janvier. — Keuter annonce qu'il s appris que la reponse de la Grèce à l'Ultimatum des Allies est réellement considérée comme une acceptation des exigenc-es, mais qu au point de vue de la situation, elie n est pas suhisamment piéc.se. C'est ainsi que ia réponse accepte l'exigence relative à a mise en liberté immédiate des vénizé.is-tes prisonniers, mais elle ne siipule aucun délai. Des instructions ont déjà ete téiégrapuiées à Amènes au sujet de la reponse. On informe le gouvernement grec que la réponse a, il est vrai donné satistat-tion, maïs que aes concessions déterminées sont indispensables. Le dé.ai de quinze jours pour l'exécution des exigences aes Alliés, dont il a été traité en quelques lieux ne vient pas en question. On n'a pas l'intention de lever le btocus avant qu il ne soit donné satisfaction entière et comp.ète aux demandes des Aliies. Une grande partie ae la colonie anglaise a déjà quitté Athènes, mais les repre'sentants des Ailiés sont encore à leur pos.e. ftieiiaiicc Ue l'E.iienie v.s-a-vis de la Grèce. Berne, 13 janvier. — Relativement à i'accepta-ment d'Amenés, toute la pi esse fiançatse publie une note apparemment olflcie'use, dans laquelle il est deCiaré que, ma.gré 1 acceptation, ia ménance de l'Entente vis-à-vis de la Grèce n'a pas disparu, attendu que 1 attitude actuelle du gouvernement d'Athènes permet de conclure que les exigences des ailiés ne sont exécutées comme le veut ia qua-drupiice. Les journaux laissent entrevoir que le gouvernement grec essayera,comme précédemment, de gagner du temps, pour tinaiement se mettre du côté des Puissances Centrales. l on«liOJinaires féminins. Berne, 12 janv. — Le «Bund» annonce que d'après le «Rtissicija Wjedomosti», que les employés sanitaires de Kiew astreints au service militaire seront remplacés par des femmes. Distinctions. Vienne, 12 janv. -- Le «Streffleurs Militârwo-chenbiatt» annonee que 1 Empereur a ordonné que i la récompense décernée au premier lieutenant ar-chiauc Max, pour sa brillante conduite devant l'en-neai, soit publiee. ; Le ministre colonel Hoefer a été nommé genéral-; major. A la Chambre hollandaise. : La Haye, 13 janv. — En réponse à une interpel-= lation écrite ae M. Duys, membre socialiste de li ; Deuxième Chambre, au sujet ae la uépoitation des , Beiges en Allemagne, le ministre aes aiiaires etran gères a tait connaître à la Gtiambre ia i épouse d< 1 Allemagne à ia note du 29 novembre, émanant dt gouvernement néerlandais. En conséquence, M t Duys a retire sa demanae d'interpenation. Le gouvernement français A ei les (jieveb uans tes tahriquws Ue munitions j Les journaux lyonnais apprennent de Paris que 1 gouvernement français aurait aécidé de mettre fin j par l'institution d'un Conseil d aroitrage, aux givve a dans les fabriques de munition. On espère ainsi e; L éviter le retour. On établirait des barèmes de sa laires, dont 1 observation sera rendue obugatoir pour les employeurs ainsi que pour les ouvriers, x. IVrte d'un navire ,fiançai». On mande d'Ymuiden que le vapeur néerlandai L « Neptunus », rentré le 12 dans ce pori, a rappoi :t té qu'ii a rencontré dans le golfe de Biscaye l'épav •i du vapeur français « Omnium ». L'équipage s éia s sans doute sauve dans tes canots. Le vapeur « On nium » avait été construit en 1915 et jaugeait env e ion 6,000 tonnes. i_ Les traités de commerce italiens, i- Bâle, 13 janvier. — D'après un télégramme c « Rome le journal officiel italien contient un décr é du ministre des affaires étrangères, d'après lequ ies traites de commerce avec le Japon, la Russi la Roumanie, la Serbie, l'Espagne et la Suisse, so lu dénoncés et cesseront d'être en vigueur à partir c e, 31 décembre 1917. «<• i!- Pertes norvégiennes, é- Berlin, 12 janvier. — Nous apprenons que 1 n- pertes de la navigation marchande norvégienne s' a- lèvent à 272 navires,d'un tonnage global de 367,0* er tonnes brutes. se Vers ie service civil en France. Genève, 13 janv. — Le projet de loi dont il été question déjà, comprend 13 articles et prévi l'institution du service civil pour tous les Françt de 17 à 60 ans, qui ne sont pas encore mobilisés, n- Evénements sur mer. ;é- Berne, 13 janvier. — On annonce de Bnenc se ires au « Temps » : Le ministre des affaires étra gères a décrété que les matelots allemands d© a canonnière « Eber » internés à l'île de Martin Garcia, devront être transférés à bord du vapeur au-a trichien « Seydlitz » qui se trouve dans le por! de Bahia Blanca. La surveillance a été confiée à t 100 sol-iats de la marine aigeniine. Londres, 13 janvier. — LtOyd annonce: On eroii que le vapeur anglais « Excellent » a coulé. JhTKAttbËK FRANC i-. — Lu question au t;; France. — Gomme nous i annoncions mercredi matin, dit, le « Matin », certains Dureaux ae ta^ac ont au fermer, par suite de i împo&sioiiité ou se trouvent actuellement les eiiuepots ae ies réapprovisionner. Cette situation factieuse ne semoie pas devoir cesser avani quelques jouis, tn enet, les en.re-pots sont débordés par ies commandes «jui ont o-te faites, toutes en meme temps et en grana nomme, par les débitants, à ia suite ae ia venie intense des derniers jouis au mois ae ueceniure. Dans ia plupart aes bureaux ae taoac qui ont pu rester ouverts le siock existant est a peu près nul. Le puDiic se p.aint et proteste avec juste raison : ie-N cigares français ou «rangers, les cigarettes ue caporal oruiua.re ou supérieur manquent un peu partout. Les tumeurs sont donc omiges soh d'acne-ter du tabac de mxe qui leur coûte p.us cuer et que bien souvent ils n'aiaient pas, mais aont la vente a été moins considéiaoie, soit de se priver ae leur plaisir naoituel. l'KANCb. — La dette publique. — Frontière suisse, 12 janv. — M. Ribot a donné au Sénat, au cours ae la discussion aes cré- ' s provisoires pouf le premier trimestre 1917, un aperçu sur la situa,iea financière ae la France, comparativement à cella ats autres nations belligérantes. Notre dette, a dit ie ministre, s'élève à 49 mil-haras. La dette consolidée comporte 73 milliards.L9 résultat du dernier emprunt s éleve à environ il,bug miinaras, aont 10 miinaras ont été payes, a concurrence de 54 p. c. au comptant. Quoique ces résultats soient satisfaisants, a déclaré M. Ribot, nous de. vons surveuter attentivement notre dette à 1 étranger, qui atteint 6.5 miiiiaras et s'éiève très rapiae-ment. La dette flottante des bons ae caisse et de la nûanciers. tnie comporte \.ù miniarus.La plus grosse oitlîcuitè resiae dans le paiement ae nos achats à 1 étranger, où nous nous sommes autant que possible centralises. L'Angleterre et la France font les ptus granus efforts pour payer leur achats et pour maintenir la solidité des cours. Ma.gré oertaines intrigues le crédit nous reste ouvert. Toutefois les aiiucullés continues nous obligent à imposer à la nation a autres devoirs et d autres sacrifices dont l'adoption sera un exemple éclatant et raffermira le pays aans sa brillante attitude qui force l'admiration du monde eniier. FRANCE. — La taxe sur les théâtres parisiens. — Paris, 13 janvier. — La nouvelle taxe qui frappe les places de théâtre, de concert, de music-hall et de cirque et les recettes des cinémas parisiens, a mis en émoi la Fédération du spectacle. Une réunion des divers syndicats au personnel devait avoir lieu à la Bourse du Travail. On y devait envisager la perspective d'une grève générale. Cette réunion a été contremandée. De leur côté, les airecteurs de spectacles se montrent, en général, très affectés du vote du Parlement qui obligera, affirment-ils, les « petits » à fermer leurs établissement plusieurs jours par semaine, sinon à les iermer complètement,d'autant mieux que le personnel se montre résolu, d'après les dé-! cisions prises à la C. G. T., à n'accepter aucune i réduction de salaire. FRANCE. — La crise de la verrerie. —• Paris, 13 ; janvier. — La pénurie de charbon menace de para-! lyser bientôt l'industrie de ia verrerie française, déjà si sérieusement éprouvée depuis qu'elle ne dispose plus que d'une main-d'œuvre tout à fait insuffisante.Dans le Bordelais, notamment, où les verreries ; ne comptent depuis le début de la guerre qu'un mil-, liei d ouvriers, dit le « Temps » 'les fours d'une 5 dizaine d'établissements vont être éteints à bref I délai, si l'on ne trouve pas incessamment du combustible pour les alimenter. Or il faudrait deux ; mois pour les remettre en marche. Grâce à d'activés démarches, 130 tonnes de charbon ont pu être fournies à ces verreries, mais cette provision s est loin de suffire aux besoins, même immédiats, de cette industrie. e En Normandie, dans la vallée de la Bresle, où les verreries réputées fabriquent les fiacons à pharmacie, même situation, non plus, cette fois, à cause ■_ de la pénurie du charbon, mais parce que le sable, la soude, les sulfates, les couleurs et autres produits chimiques indispensables font totalement défaut. Les maîtres verriers et les chambres de coin-f merce vont intervenir auprès de l'office des tran& ports pour porter remède à cette situation. "1 ANGLETERRE. — Agriculture et élevage inten-" sifs en Angleterre. — Londres, 12 janv. — On s'oc- II cupe fiévreusement en Angleterre des mesures à u prendre pour assurer l'alimentation publique. Lord Devonport « contrôleur des vivres» a soumis au gouvernement un ensemble de propositions, dont le ^ cabinet s'occupera incessamment. L'une d'elles vi-se la consommation de la farine, dont il projette W « d'allonger » les stocks en y incorporant une certaine quantité de moutures de céréales diverses, Lord Rhondda,président du Local Government Board f examine les moyens de pousser activement l'éieva-ge du porc en supprimant tous les règlements res-trictifs. Enfin, dit le « Daily Mail », M. Prothers, ministre de l'Agriculture, invite les agriculteurs à faire analyser leurs terres, de façon à en tirer le is- maximum et à ne pas planter de pommes de terre n- là où des ravines comestibles ou des choux trouve-la raient un sol plus favorable.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.