Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1846 0
30 December 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 30 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251gh16/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

BRUXELLOS www JBwHw 1 Ér tf j§ :4| pF w 1 in 12 fnnc, *BONNEMENIù; •îoUl*X»«l QUOtlcllei]l|£Hlëpeil<lallt ANNONCES J wl tn 12 francs,— 6 mois 7 francs. — 3 mois 4 franc» «x I mois 'J fran "««'action, Administrât: Publicité i Faits-direr», laligne 2 rancs. Néarolop» la ligne 1 £ran« LA GUERRE -m-Ti^ « — - _ .. <J3 Allemands Berlin, 29 décembre. — Près de Nieup au sud-est d'Ypree, nous avons gagné u; de terrain au cours de petits combats. Plu: violents assauts français au nord-ouest de Menehould furent repoussés avec pertes blés pour l'ennemi. Nous y avons fait plus 'entaines de prisonniers. Dans noîre avan Bois-Brûlé, à l'ouest d'Apremont. nous < pris trois mitrailleuses en enlevant une ehée française. Les attaques françaises à 1" de Sennheim furent repoussées. En Prusse -orientale et en Pologne, sur le droite de la Vistule, il n'y a pas de changer Sur le secteur de la Bzura et k Ta Rawka attaques progressent. Dans la région au " Inowïodz, les attaques violentes des lit Turent repoussées. Vienne, 29 décembre (hier après-midi). -nord du défilé de Dukla, nos troupes ont une attaque russe dans les positions plus prochées de la orète des Carpathes. Entre I et Dunajew, dans la région au nord-es Zakliczyn, des attaques violentes des Ru furent repoussées. A part cela, rien de noir ne s'est pasSé sur notre front sur le IhéAtr la guerre nord-est. Au sud. a part quelques rencontres de f tière le calme parfait règne. Les Serbes ont sauter à nouveau le pont de Semlin. La situation La Haute-Alsace a été ces derniers jour: MléfUre de combats violents qui se sont di Hnn- -f-» t»-irrr •-MK"' -- ■- _ Mulhouse, jusqu'à la crête des Vosges, près Markirch. Les Français ont tenté d'avancer \ les positions allemandes à l'est, de la ligne D merkirch-Altkirch et ils sont parvenus à o< per par un assaut de nuit une hauteur à l'est la petite ville de Thann occupée par eux. I. communiqué officiel a relaté des progrès s sibles en Alsace. En attendant ils furent obli d'abandonner cette hauteur qui est située p de Sennheim ; Sennheim est le point de déf de deux lignes de chemin de fer : l'une, longe le fleuve Thur, affluent du Rhin, jusqu delà de Thann, ville du district qui a epvi 8,000 habitants et possède une industrie ffo santé. Ce fleuve court par St-Amarin au p< extrême qui est Kruet, d'où une route très nueuse atteint la frontière française et la ci principale des Vosges. Tandis que la vallée dû Thur va au ne ouest, la seconde route de Sennheim silloi d'abord vers le sud et se dirige, après avoir 1 ché le point Ober et Mider-Aspach, vers l'oi pf. nn«s;p rlnns ln fin r^llnr» Tmv,. m ommxmiqTD és ofti j munster, près de Sewen. Altkirch et Dammer-ort et kirch sont des stations du chemin de fer de 1 peu Mulhouse à Belfort qui franchit la frontière sieurs française à l'est d'Altmunsterd. Les troupes Saint- françaises se trouvant sur le Thur et sur le Dol-sensi- 'er s appuient sur cette position. lieurs. Sur le théâtre de la guerre de l'est, les troupes ce au allemandes qui ont déjà franchi la section tvoris, Bzura-Rawka ont, progressé vers l'est. Les for-tran- cef Principales russes se trouvent, dans la con-ouest tree d'Opotschno, à environ 26 kilomètres au sud-est de Tomaschow et à 40 kilomètres à . rive fsl Petrikow. L'offensive austro-allemande nent.'- s avance contl"e elles; les Russes tentent de ren-, nos con'rf?r les Austro-Allemands en faisant des con-sud 'ra-attaques désespérées au sud de Inow-Lodz. lises Inow-L«iz est située à env.ron 15 kilomètres de Tomaschow et à pareille distance au nord de Opotschno. C'est ici que se croisent les routes ;îL® ?a*'a au nord' de Biala au nord-est vers nn potschno, au sud, et de Tomaschow à Odrzy- h! " Wv S qu'une autrc ro",e de Tomaschow 3 a N,owe Miast0 Passe la ville un peu vers le j ■ <>'■ nord-ouest, à laquelle elle est reliée par un clie- sses'. mm de traverse. La possession de cet endroit ea" sur la Palica est importante. A l'ouest s étend ' de a forêt de Spala avec le château de chasse du ron- mille °Ù CBM'Cl sé}oume S0UV('nt avec sa fa-faitFrançais Paris, 25 décembre. - Pendant la journée du ! !e me, etT^6' m Calme reIatif a ré^nô entrc la ,ve- met et la Lys. Nous avons légèrement progressé T -Vera d'il OK. Sur la pnrlie (](* Virr^nt» wuuvtti» vi «.*1 __ « -f ^ « rers 1 Oise, nous avons repoussé quefipie^ im- violentes attaques de l'ennemi. A Moulette et :cu- dans la région de Lens des combats de moin-,le dre importance se sont livrés. A La Boiselle, au eur nord-est d'Albert, à Lilions, à l'ouest de ChaulT ien- nes> l'ennemi nous a enlevé une tranchée que gés1 nous avons reprise en exécutant une contrées attaque. iart Entre 1 Oise et 1 Aisne, à Nampeel, nous avons qui pris une tranchée ennemie et, malgré une con- 'au tre-attaque allemande, nous avons pu la garder, ron; Dans la vallée de l'Aisne, un assaut des troupes ris-' allemandes contre Baulue et Verneuil a échoué. )int Dans la région de Perthes, l'ennemi a fait, à si- différentes reprises, dos allaques opiniâtres ■ête pour reconquérir une tranchée qu'il avait perdue; nous avons réussi à la garder. Les pertes ird- des deux côtés ont été sensibles. me Dans'la Haute-Àlsace, la journéô d été irfcir- °u- quée par quelques progrès que nous avons pu est enregistrer. Nous avons occupé les hauteurs qui ciils qui ige Anspach-le-Bas. Devant Cernay, nou: avr a I teint, sur la bordure de la forêt, les haù tcu à l'ouest de la ville. Fis, 27 décembre. — Le communiqué officie d'à mrd'hui, 15 heures, anonce des progrè: lenides Alliés. Un dirigeable allemand a jet' de1 M'abes sur Nancy sans avoir eu des raison; spé îles militaires pour commettre cet acte Cône contre-coup, des aviateurs français on lan lies bombes contre la gare de Metz et con (re camp de Sl-Privat, près de Molz. Anglais I mires, 28 décembre. — Le département d la j ferre communique que, hier, vers 12 h. 1/2 un éroplane ennemi a été aperçu au-de"ssus d Slumess. Il fut poursuivi à coups de canon Frapé de trois coups, il disparut & l'horizon Ci mande à ce sujet de Sheerness que troi ' aéi pl mes anglais ont essayé de couper le che mir à l'aéroplane allemand Celui-ci disparu touîfois trop rapidement dans le brouillard qu cou r.lit la mer. Il faisait un temps clair au des js du pays. Aucune bombe n'a été jetée. L s habitants de Sheerness étaient à tabl lor qiMls furent effrayés par les coups de ca nou Des milliers de personnes se précipitèren \er ia( côte et inspectèrent l'air au moyen d junHics. Ils virent deux aéroplanes se dirigean vei'j la mer. Russes Pét ograde, 29 décembre. — Le 25 déeembi il \ if enclos combats eut re le cours inférieu t •f'rti L"t V . i i-r^'r ,'■*—{ î ry t Vrrrt • !''* ^ » W1 ' AV» rî-^ pendant la nuit et le lendemain. Les combats contre les Autrichiens au cour: inférieur de la Nida furent aussi très acharnés lin Galicie. des combats ont eu lieu sur tout li front. Pétrograde, 27 décembre. — Pendant la jour née du 26, dans la zone le long des fleuves Bzun et Rawka, des combats d'artillerie seulemen >nt eu lieu. Nous avons repoussé plusieurs atta ques des troupes ennemies. Dans la région de la Nida, nous avons occupt après une bataille acharnée le village de Wis lica (au nord-ouest de Tarnaw, sur le territoir* russe, près du point où la Nida se jette dans 1; Vistule), qui a dû être évacué par les troupes austro-hongroises. Au sud de la Vistule, dans la région de Tar nnw, les Autrichiens ont dû se retirer derrièn la ligne Tuchow-Olping. Pétrograde, 27 décembre. — Le tzar est arrivi 43e liste officielle et inédite des prisonniers belges se trouvant en Allemagne i inaijr mmtmmmÊÊKmmtm Documentation historique Trois fois en quatre mois l'Allemagne a proposé la paix à la Belgique Nous connaissions depuis longtemps les faits que l'on va lire et nous regrettons que M. Woeste n'ait pas jugé à propos d'éclairer un peu sa lanterne pour le public belge. A la prière de plusieurs notabilités parlementaires, nous avions gardé jusqu'ici le silence sur ces tractations, appelées cependant à un grand retentissement dès qu'elles seront connues. Mais la presse parisienne, moins discrète, ne se gêne nullement pour Rappeler les démarches réitérées de l'éminent ministre d'Etat qui l'honore sans doute de ses confidences. C'est ainsi que, par exemple^, le « Petit Parisien » du vendredi 25 décembre publie en première page le portrait de M. le comte Charles Woeste, ministre d'Etat, suivi de l'article documentaire que voici et qui, ê'il n'est pas inspiré, expose à la clarté de l'actualité crue des choses rpj'ici nos trembleurs officiels supplient la presse belge de taire, sans d'ailleurs donner une seule raison plausible de cette attitude dénuée de franchise. Nous reviendrons sur ce sujet. En attendant, et pour l'édification de nos lecteurs, voiri cet article d'un haut Intérêt : Trois fois depuis le début de la guerre, le gouvernement allemand a offert ou fait offrir soit la paix, soit des négociations en vue de la paix à la Belgique. La première proposition date du 9 août. Les Allemands étaient maîtres de la ville de Liège. Le 9 août, M. Davignon, ministre des Affaires étrançèrss, recevait de notre ministre à là Haye i uuojiaiu ainsi que ie ooru ue la loret es 'e télégramme français que nous connaissons et déclarait notamment : « Après que l'armé© belge a, par sa résistanco héroïque contre une grande supériorité, maintenu l'honneur de ses armes, fo gouvernement allemand prie Sa Majesté le Roi et le gouvernement belge d'éviter dans la suite à la Belgique les horreurs de la guerre. L,> gouvernement allemand est prêt à tout accord avec la Jiel-yilue, Qui peut se concilier de n'importe quelle manière avec son conflit avec la France. L'AUe-.ix ma,gne afsure encore une fois très solennellement qu'elle n'a pas été dirigée par l'intention de s'annexer le territoire belge et qu'une telle intention lits eSt tota|ement étrangère. L'Allemagne est en-jue c°re toujours prête à évacuer ln Belgique aussitôt un ^U° *a ^uerro *e permettra. » ère j L° !endemain 10 a°ût, après une délibération jus ^UelqUGS mmutos. conseil des ministres d'ac-:ta_ cord avec le Roi, chargeait M. Davignon de faire se. au gouvernement allemand la réponse suivante : « La proposition que nous fait le gouvernement allemand reproduit la proposition qui avait été les ™rm.ulee.( ans l'ultimatum du 2 août. Fidèle à ses hn- ®.voirs internationaux, la Belgique ne peut que réitérer sa réponse à cet ultimatum, d'autant plus que depuis le 3 août sa neutralité a été violée Z ^ «ne guerre douloureuse a été portée sur son teri itoire et que les garants de sa neutralité ont loyalement et immédiatement' répondu à son ap-jU" pel. » 1 ré, ses 'Y' "cste " — La seconde fois, la co- »se ,"m "* ' Ie porteur du rameau d'olivier, aie 1"t un BclSe, M. Charles Woeste, ministre d'Etat. de La nouvelle en circula à la fin du mois de sep-En tembre, puis un démenti vint, net et tranchant dans la forme» mais ambigu dans le fond : interviewé par le Bien Public, de Gand, M. Charles \\ oeste démentait qu'il eût jamais rencontré le m- maréchal von der Goltz, gouverneur allemand de la 'a Belgique, et qu'il eût porté en son nom des la propositions de paix au gouvernement belge. Que M. Woeste ait eu ou non des relations per-,eM sonnelles aveo Son Exellence von der Goltz le fait est totalement indifférant à l'histoire. Ce'qui ■es est certain, c'est que M. Charles Woeste a fait re 16 vo?*afce àe Bruxelles à Anvters pendant lb siège I au nom uans ie quaruer générai. de la place — c'était entre le 10 et le 14 septembre — dans une automobile allemande, et sous l'escorte d'un officier allemand, qui l'amena jusqu'aux lignes belges. M. Charles Woeste n'était pas environné, bien entendu, de l'appareil classique des parlementaires. Il n'avait pas de drapeau blanc à la main ; il ne s'était pas fait bander les yeux. A Anvers, au ministre qui le reçut, M. Wcrc*>te ne dit pas en termes formels : « Mon cher ministre, je viens, au nom de Son Excellence le gouverneur allemand, vous avertir que l'Allemagne est prête à engager avec vous des négociations de paix... » M. Woeste est un vieil et émiuent avocat.Il a entretenu son interlocuteur, pendant une dem i-heure, des malheurs de la patrie, de la situation politique internationale, et peut-êtl'e au- -i do la pluie et du beau temps; puis, à midi moins le quart, s'étant levé pour prendre congé, au moment u- il touchait 1» povte : «Ah! encore un peu, mon cher, j'allais oublier quelque chose. » Ce quelque chose, c'était un petit discours adressé à Bruxelles, peu de jours auparavant, à M. Charles Woeste en personne, par un financier allemand bien connu, M. Jîufer, directeur de la Deutsche Bank de Belgique. Un beau jour, sans but prémédité probablement, et peut-être pour le seul plaisir de causer un peu intimement aVoc un éminent homme d'Etat, ce financier était allé dire a M. Woeste : <t Monsieur le ministre, j'ai le cœur déchiré. Cette pauvre Belgique! comme elle a souffert! Dire qu'on y vivait si tranquille et qu'on y faisait si facilement ses affaires! Est-ce que vraiment il n y aurait pas moyen de finir la guerre? I/e maréchal n'est pas un mauvais hom me. Vous qui avez tant d'influence sur le gouvernement, est-ce que vous ne pourriez pas lui j ouvrir les yeux? Par exemple, si l'Allemagne dédommageait largement la Belgique, est-ce que vo-tie gouvernement refuserait de s'engager à laisser votre petite armée sous Anvers jusqu'à la fin de la guerre?» Puisqu'il est entendu que M. Charles oeste n a jamais vu de sa vie son Excellence le maréchal vt>n der Goltz, c'est donc de M. le directeur de la Deutsche Bank uniquement qu'il se fiu, à Anvers, 1 ambassadeur auprès du gouvernement belge. , Quand il eut répété ces propos, voyant son interlocuteur s'obstiner dans un silence de glace, il interrogea : « Ne croyez-vous pas qu'il serait intéressant de faire part de ces intentions conciliantes au conseil des ministres? Je crois savoir que si deux ou trois de vos collègues voulaient se ren-iv. nous dro à Briixelles, ils y seraient reçus avec toute la les haù- considération et tous les honneurs qu'ils méritent. » On m'a assuré que l'interlocuteur de M. Char- - officia ]es Woeste, ayant levé les yeux vers le ciel, répon-progrès . n yolJS nP connaissez donc pas le conseil des d a jeté ministres, mon cher ami : il me dévorerait. Pour-1 ralsons tant, si vous y tenez absolument, je rapporterai et acte. voS paro]çS mes collègues; mais je leur ferai çais ont connaître en même temps mon sentiment et la ré- 1 et con- ponse que je crois devoir vous faire. Je leur dirai donc que toute négociation serait, à mon avis, contraire à l'honneur. » L'entretien se termina sur une éloquente desment de cription, faite par M. Charles Woeste, de la puis- 2 h. 1/2, sance militaire des troupes allemandes qui occu-DSSUS de" paient Bruxelles. — Il y a des mitrailleuses ici, ; canon. des canons là, le siège d'Anvers va être active-horizon. ment poussé, etc., etc. Eloquence superflue. Quel-[ue trois ques instants plus tard, M. Charles Woeste pre-r le che- nait le chemin des lignes allemandes, mais il fut disparut arrêté en route. L'armée belge faisait mouvement lard qui °e jour-là. L'éminent homme d'Etat, ayant fait ;lair au- machine en arrière, dut passer la soirée et la nuit jetée. a Anvers. à table II a conté, dans lé Bien Public, que le baron de s de ca- Broqueville lui avait fait l'honneur, ce soir-là, de ipitèrent l'inviter à sa table. Le fait'est parfaitement exact, oyen de L'éminent ministre d'Etat étonna les convives par lirigeant sa boune humeur, sa tranquillité d'esprit, et aussi par le ton et l'abondance des éloges qu'il prodigua, entre la poire et le fromage, à la courtoisie de l'officier allemand qui l'avait accompagné jus-écembre : qu'aux avant-postes belges. nférieur Faut-il ajouter qu'il n'y eut qu'une voix, au 'niiiM 'ie conseil des piastres, pour refuser l'olivier eje r-u rr«~-r- » 2 , ^ Caractère, de M. Ch. Woeste, — II serait fâ-u cours eheux que le lecteur se méprit sur le caractère :harnés. véritable de M. CharJes Woeste. Cet homme d'E-tout le tat étonnera son pays, jusqu'à son dernier jour, par un mélange de qualités et de défauts qui stu-la jour- Péfie littéralement ceux qui, faute de l'avoir pra-'s Bzura intimement, ignorent ce tempérament à la ulement ^°'s prodigieux et complexe. Intelligence pén<-irs atta- trante, clarté de l'esprit, culture solide et variée, mais bornée et toujours un peu en retard sur son occupé tamPs> puissance incomparable de travail, volonté le Wis- ^er' aPP''catl°n magnifique jusque dans l'âge MTiloilv 'e p'us aTanc® à tous ses devoirs professionnels, "dans II s°rupuleuse honnêteté, digne et majestueuse ré-troune< serve à l'endroit de toutes les affaires d'argent, M. Charles Woeste aurait eu tout ce qu'il faut, si de Tar ' ^ n'ava't ouk''^ d'inviter une fée à son baptê-derrièr m6' poul premier homme de son pays et l'un des premiers de son époque. Pour la scienoe, la clarté, l'action, la promptitude et la, vigueur do ;l arrivé la riposle, il n'y a peut-être pas d'avocat au monde qui lui soit supérieur. Peu d'hommes savent L,,„i î,,, comme lui ramasser, concentrer l'argument capi-ta! et le lancer comme une balle, au cœur de la, sep te m- position ennemie. Son influence sur son parti et et sou> gur £on pays a longtemps prépondérante. Pen-ena jus- dant plus de dix ans, M. Woeste a été le chef du n était gouvernement. Chef occulte, mais d'autant plus classi" puissant; irresponsable et redoutable autorité! diapeau Malheureusement, M. Woeste manque de sensi-J'/' bilité : c'est cette fée-là qu'on a oublié d'inviter çut, .il. ^ son baptême. Faute de cet appareil enregistreur, ion cher une infinité de sentiments et de faits ont toujours lt-nce k' échappé à la perception de œ cerveau puissant 1» magne sj fortement organisé. M. Woeste a toujours tions de négligé les impondérables. Quand il s'est agi de ?1,t avo" peser, d'une part les calamités que la guerre allait déchaîner sur la Belgique; d'autre part, l'hon-ant une neur de la nation, les balances de il. Woeste, si i« la s!- ' précises d'ordinaire, se sont trouvées insensible» l'e au- - i Autant que personne, il aime son pays; son cou-ii moins rage personnel serait à la hauteur des plus redou-au mo- tables épreuves. Mais cet homme, qui no tremblo-3ore un rait pas devant la mort la plus cruelle, a jugé sou se.» pays, sans connaître son âme; toute sou erreur, discours qu'il expiera, hélas! douloureusement, vient de là. vant, à UN TEMOIN, nancier Voilà donc un document' acquis à l'Histoire. r d® 'a Nous pourrons éventuellement le compléter par tr, sans des précisions nouvelles. poui k> ke pefit Parisien » parle d'une presse à la — solde de l'Allemagne. Ignorerait-il donc et veut-j e '1 savoir qui a stipendié Certains journaux bel-e <jœui ges depuis plus de trente ans ? Nous pourrions* DÉPÊCHES ^ utrtuntd VO- isser BELGIQUE. Au sujet de la contribution €e i de guerre. — Washington. 28 décembre. — Le se- har- crétaire d'Etat Bryan a déçlaré que toutes les ence démarches de l'ambassadeur américain à Bru- ? di- xelles ayant pour but d'obtenir une diminution il se de la contribution de guerre, ne sont pas offi- rne- cielles et ont été faites san;- l'autorisation du gouvernemtnt américain. . J^r«mière aniiÂA TV» ok TT "Wl ~ ; "■ " ~~™ ~ ■ ~ _ OIKQ

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods