Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 February 1917
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s.n. 1917, 14 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5t3fx75h4m/
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4"* Année - N. 855 - Ed. S £11® CENTIMES Mercredi 14 Février 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bure:; ix de po--tc en ïk'giqut et i l'Elis !-.<•<• Ti'wscejrtMit «jue dw abonucniejiN "1 R1M£S? RlKLS; tcua-ci premunt cours les IJa*V. J Arxiî. 1 Jl IU.FT î Octcb. On peui s'aboutier toutefois pour les deux derniers mots ou même pour Je dernier mois do chaque trimestre au prix de 2 Mots \ Mois ft. 3.00- Hk 2.40 ri.î .50- Mk 1.20 tihace : ISO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES - — La ligné Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . J .50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.5C La grande ligne 1.C0 TBRAGE:if0.00O PAR JOUR Rédacteur en Chef : Kené Armand ei Joornal lustlSlgi Iffiilpaaiant m | Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 1 BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS T3ERL1N, 13 février, midi, officiel : Théâtre de la guerre à l'ouest. Tonte la journée, un épais brouillard a restreint l'action sur presque tout le front. Dans la région de la Sonvne, la lutte d'artillerie s'est ranimée le soir et a continué la nuit avec une intensité variable, particulièrement animée entre le bois de St-Pierre-Vaast et Péronne. Entre Yprès et Arias, de nombreuses poussées de détachements d'êclaireurs ennemis ont échoué. Théâtre de la guerre à l'est. 'Au sud du lac de Dryswialy, quelques détachements d'attaque ont pénétré dans les positions russes et sont revenus avec 90 prisonniers et une mitrailleuse. A 'l'ouest de Luck, des poussées de reconnaissance ei des explosions de mines des Russes sont restées sans succès. Près de Zwj/zyn, sur le Sercih supérieur, l'attaque prononcée à deux reprises par plusieurs bataillons russes a été repoussé e. .Front d'armée de l'archiduc Joseph: Au sud de la roule de Valepuina, nos troupes ont pris d'assaut un point d'appui fortement organisé. 7'rcis officiers et 168 soldats ont été faits prison-niers et 3 mitrailleuses ainsi que beaucoup de matériel de campagne ont été capturés. Entre la val-téc de i'Uz et celle d e Putna, fréquents combats d'artillerie cl engagements d'avant-gardes assez anii'ifs. Groupe d'armée du jteldmaréchàl général von Mackensen: Pas d'événements particuliers. Fïoiii en Maeéâoine : Dans la boucle de la Cerna, nos troupes, après vue efficace préparation d'artillei ie, ont attaqué une position de hauteur ennemie à l'est de Para-lowo et l'ont prise d'assaut, ainsi que quelques cantonnements situés derrière le front. Au prix de perles propres minimes, 90 Italiens ont été faits prisonniers, 5 mitrailleuses et 2 lance-mines capturés. BERLIN, 12 février. — Officiel, soir : Sur h rive septentrionale de la Somme et malgré l'échec des attaques anglaises nocturnes, le feu a ; ersisté avec une intensité considérable. Rk'n a essentiel à signukr sur les autres fronts. . Berlin i'' f -vi'■*.<■ '<•«*•».»' - vue. marins a abattu le 10 février dans les « Hoofden » lin hydro-avion de combat français, qui a été détruit et dont les deux occupants ont été faits prisonniers.AUTRICHIENS VIENNE, 12 février. — Oiiiciel : Théâtre de la guerre à l'Est. Une attaque russe à l'aide de grenades à main, e échoué dans la vallée de l aPutna. Lors d entre frises exécutées pat des patrouilles et des détachements d'attaque, au sud de Halicz et au nord-ouest de Woronczyn, nous avens faii prisonniers deux officiers et /.0 hommes et capturé une mitrailleuse. Théâtre do la guerre italien. , Dans la lésion méridionale du haut-plateau du Corso et dans la vallée de la IVippach, la canonnade a été très rive per intermittence. Un aviateur •ennemi a jeté quelques bombes à proximité de Trie sic, sans causer de dégâts. Au front du Tyrol, nos troupes ont exécuté avec succès deux entreprises. ; Dans la vallée de la Sugana, un détachement du régiment ». 14 s'est emparé d'une position ennemie Gii sud de la gage de Coaloa. Deux officiels ei plus de 50 hommes furent faits prisonniers; nous avons capturé en outre v.ne rniirailleuse, deux mitrailleuses-pistolets ei un lance-mine. i Dans le secteur ûe i'allarsa des t ardes impériaux ont surpris nuitamment les avant-postes italiens .dans la gorge de Lena, et ont fait 22 prisonniers et capturé une mi? initie use. FRANÇAIS PARIS, 12 ft rier, 3 h. p. m., offuiel : i Dans la région de Berry-au-Bac, nous avons fo;t exploser avec succès deux mines. A la côte 304, en Champagne el en Argcnne, acii :té de patrouilles au cours de la nuit. Nous avons réussi deux coups de main qui nous ont valu des prisonniers, ■l'uit en Argcnne, l'autre, dans le secteur de la côte 304. Nuit canne partout ailleurs. PARIS, 12 février, 11 h. p. m. officiel : 1 Activité intermittente des deux artilleries dans la région de Bezanges et dans quelques secteurs des Vosges. journée calme partout cilhi.rs. RUSSES PETROGRAD, Il février. — Oiiiciel : j Après une formidable préparation d'artillerie, les 'Allemands, ierts de deux compagnies environ ei vêtus de manteaux blancs, ont attaqué le secteur de nos positions établies au nord de Stanislau. Us ont réussi à pénétrer dans nos retranchements, m,lis <tme conlrc-altaqae prononcée par nos renforts les ea rejetés. ' Sur le front en Roumanie, échange ie canonnades.ITALIENS ROME, Il février. — Officiel : ' Sur le front dn Trcntin ,action de l'artillerie à certains endroits. Nos batteries on pris sous leur feu les positions ennemies établies sur le monte •Crcino el ont dipersé des patrouilles autrichiennes sur les versants septentrionaux du monte Pasubio. '* Sur le front des Alpes Juliennes, l'artillerie ennemie a été plus active. ' A ïesl de Oôrz ,au cours de la nuit du 9 au 10 fé-vtiet, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a lancé des colonnes d'assaut contre positions établies sur les versants occidentaux du Santa-Caie-rina, au nord-ouest du San Marco et à l'est de Vcr-toibizza, entre Sober el le chemin de fer de Gôrz. Après un corps à corps aux alternatives variables, les Autrichiens ont été presque partout repoussé s. Seules, quelques petites parties de nos tranchées de première ligne ne sont pas encore reconquises; irais elles sonl prises sous notre feu de barrage. Nous avons faii envir<fn~70 prisonniers, parmi lesquels un offiiicr. ANGLAIS LONDRES, 10 février. — Officiel : Le 9 février ,dans l'après-midi, des 'hydro-avions anglais on; survolé le champ d'aviation allemand de Ghisielles ei y ont hncé un grand nombre de bombes; les explosions ont été efficaces. Les aviateurs sonl rentrés indemnes. LONDRES. 12 février. — Officiel du 11 février .' Hier soir nous avens exécuté au nord de l'A.ncre, Une nouvelle opération couronnée d'un plein succès, Nous avons attaqué un système de tranchées très fortifié sur le versant méridional de la colline de Serres, et en avons fait la conquête sur un front de 3/4 de mille. Nous avons fait 215 prisonniers, chiffre excédant de beaucoup nos pertes totales. La nuit, nous avons pénétré, dan s les tranchées ennemies au sud-ouest de La Bassée, eu nord-est de Neuve-Chapelle ei au sud de Fauquissart, en occasionnant à l'ennemi de lourdes pertes, nous avons détruit ses abris et fait bon nombre de prisonniers. ■■■■■ Dernières Dépêches BernsicrS et Gérard. ■ Cologne, 12 février. — On mande de Copenhague à la a Gazette de Cologne » -, Toutes les négociations préliminaires ayant été terminées, le départ du comte Bernstorff aura finalement lieu le mercredi 14 février, à bord du vapeur danois « Frédéric VIH ». Il est attendu à Copenhague- pour le 27 février. Christiania, 12 février. — D'après le « Journal du soir de Bergen », l'Angleterre aurait résolu, de ne plus perquisitionner à bord des navires norvégiens à Kirkwall, mais à Halifax, ce qui confirme le télégramme spécial de Copenhague au « Ti-tîens Tegn », d'après lequel le vapeur « Frédéric VIII » transportant le comte Bernstorff, accostera j-laiifax au lieu de Klrkwa.ll. rard s'embarquera avec sa suite à bord du vapeur n Alfcnso XII », quittant l'Espagne le 21 février eu à bord de 1' « Infante Isabelle », pariant le 25 février.Les soucis américains au sujet du Mexique. Genève, 12 février. — D'après le « Petit Parisien » la situation au Mexique causerait de graves soucis au gouvernement américain. On craint que les troubles ne s'étendent de Chihvahua à Poio-nias, où se trouvent les avant-postes de Villa, et de là à toute la région frontière. Un canard de Keuter. Berlin, 12 février. — Reuter colporte une information de 1' « Associated Press » d'après laquelle le gouvernement allemand aurait adressé une note aux Etats-Unis, sollicitant des propositions propres à éviter la guerre. Cette information est inventée de toutes pièces. Elle a d'ailleurs déjà été démentie par un télégramme de New-York publié par le « Temps », émanant de Lansirg et par l'ambassadeur suisse à Washington. Incendie dans une fabrique de machines. Pittsburg, 11 février. — Une fabrique de machines, utilisée pour la fabrication d'obus, a été d '-truits par un fncendie.On évalua les dégâts à 2 millions dollars. Le gouvernement a ouvert une enquête.La charogne du monde. Berne, 8 fév. — La «Berner Tsgwacht» publie une lettre d'un sociaiisîo an.'ricain résidant actuellement à Berne. II y est dit : Le rôle que l'Amérique a joué dans cette guerre ser la « honte étemelle » de la grande république. Nous, les Américains, sommes donc bien les charognes du monde, devenues grasses et riches par le carnage humain te plus terrible. Le sang de centaines de mille hommes nous a \alu des monceaux d'argent. Ce qui est le plus rebutant de toute l'histoire,c'est que nous voulons en même temps conserver l'auréole et que notre Président veut affirmer que nous intervenons pour l'humanité et la dignité humaine. Quels sont les farts.- L'Angleterre proclame le blocus contre les Puissances centrales et nous coupe une par;ie importante de notre com merce. Wilson fait une protestation platonique,laisse faire et on ne verse pas de larmes pour les nourrissons affamés. Oui, quand nous voulons expédier, en Amérique, du lait à ces nourrissons, il publia, ofc-'issant ainsi à l'Angleterre, une défense d'exportation. Maintenant, toutefois, que !a con tre-pertie use de la même anns et veut nous coupe" le reste du commerce européen, i! menace avec' les armes. Cette démarche jetie une lumière éclatante sur la pureté de notre neutralité. Je suis persuadé qu'il serait absolument indifférent à nos gros capitalistes d î fournir 'errs munitions à la partis adverse ou peut-être même aux deux parties, aussi longtemps qu'ils puissent en tirer profit. Mais, dès que ce commerce meurtrier est menacé, on sa lamente de la guerre, au nom sacré de l'humanité, naturellement pour la seule raison, qu'on peut continu, r la fourniture du matériel meurtrier sous la protection et la couverture des navires de guerre. La presse danoise contre Wilson. Christiania, 9 fév. — La presse considère toujours la situation « comme grave, mais ca'rae ». L' «Aftenpôstcn» constate encore une fois que les neutres européens ne se joindront en aucun cas à Wilson, sinon qu'ils se précipiteront dans le malheur jusqu'au cou. Une « protestation » neutre a toutefois été rédigée conire le barrage,dans le but d'amener une réglementation par des négociations. Elle a été rédigée de façon à ce que les rapports ne soient pas rompus. Le «Morgenbladet» écrit dans un article très sympathique, dans lequel on repousse énergique-ment la prétention de Wilson que celui-ci a refusé chaque fois de procéder collectivement avec les neutres européens pour arriver à une paix. Maintenant que Wilson les invite à faire cause commune avec lui, son but est : « la guerre ». Le journal dit plus loin : Les voisins neutres de l'Allemagne, auxquels appartiennent également les pays scandir.sves, n'ont pas non seulement ces rapports platoniques avec l'Allemagne; ils ont, par leurs relations plus intimes avec l'Europe centrale cernée, mieux l'occasion de juger objectivement l'Allemagne. Ils peuvent comprendre la fureur d'une nation qui est menacée par la famine et admirer le sentiment national allemand. II leur est impossible de juger dogmatiquement et accdé-miquement la politique allemande comme d'un rivage éloigné, non dangereux. Il est donc évident que les voisins de l'Allemagne, qui contemplent le pruple allemand non sans sympathie humaine, ne peuvent laisser s'imposer leur attitude par d'autres. Finalement, le journal demande à Wilson quel appui il peut lui donner, dans le cas où les neutres européens 1e suivaient et se déclareraient prête à se mettre en ordre de bataille non derrière, mais devant l'Amérique. L'attitude de l'Espagne. Madrid, 12 fév. — La teneur, aussi bien que la forme de la note espagnole à l'Allemagne, es; accueillie favorablement par la presse de toute nuance. Quelques journaux font remarquer toutefois qu'à l'occasion de la déclaration du blccus par l'Angleterre, le gouvernement espagnol n'a pes protesté. Le journal «A.B.C.» écrit : Le gouvernement a répondu brièvement, mais poliment, sans s'écarter en quoi que ce soit de la neutralité. L' «Imparcial» écrit : La réponse de l'Espagne a été prudente, mais aussi digne et énergique. UCT», 12 -fëvf—îfe" rtSoleT^rfeé SÏÏg'âis-« Camarvon », du 12 février 1917, rapporte une information du «Sundsy Times», disant : « L'Allemagne a croisé devant Amok pendant toute une semaine, et des sous-marins ont coulé tout navire pouvant servir de cible à ses torpilles. Nous pouvons à présent entrevoir !a possibilité de la réussite de son jeu désespéré. Elle n'a pas besoin de recourir à cela pour nous convaincre que sa nouvelle politique est dès à présent une affaire manquée. Il faut rappeler que lorsque sa piraterie commença, celle-ci n'eut du succès que les premiers jours. Elle diminua lorsque les jours suivants des mesures de défense eurent mieux été affichés. » La presse anglaise ferait mieux de ne pas jouer à la prophétie en ce qui concerne le succès de la guerre sous-marine sans réserve. Les chiffres établis dès à présent, se rapportant au tonnage coulé et le désarroi profond de toute la profession navale dans les limites de la zone du blrcus, parlent plus haut que les paroles du «Sunday Times», derrière lesquelles on sent une certaine angoisse mal cachée. Si, d'ailleurs, au cours de phases antérieures de la guerre sous-marine, les succès des sous-marins ont été stationnaires pendant un certain laps de temps, tout le monde sais à que^ obstacles il favt l'attribuer, obstacles qui toutefois ne subsistent plus aujourd'hui et son» la meilleure garantie que le «Sunday Times» changera bientôt de langage et se mettra à la suite du «Mornîng Post», qui vient de chanter une lameolable jérémiade sur les suites désastreuses pouvant résulter de la guerre sous-marine. Au ministère turc. ~ Constantincple, 9 fév. (retardé). — Par iradé impérial, le ministre Enver Pacha a été chargé de l'intérim de la marine, pour toute la durée de l'absence du ministre de la marine Djemol Pacha. Le ministre du commerce Shérif Bey s'est chargé des travaux publics jusqu'à la rentrée, prochainement attendue, d'Ali Munir Eey. Les combats h Serves et à l'Ancre. Berlin, 13 fév. — Durant la nuit de dimanche à lundi, de violents combats se sont déroulés entre Serrés et l'Ancre. Six attaques anglaises ont été repoussées avec de fortes pertes pour les Anglais. Dès l'après-midi, les Anglais avaient ouvert, contra les positions allemandes au _nord de l'Ancre, un feu violent qui dégénéra en feu roulant à la tombée de la nuit. Prés de Serres, nous avons évacué un élément de tranchée, durant le feu d'artillerie préparatoire des Anglais, sans que ceux-ci eu eussent remarqué quelque chose, ce qui fit qu'ils t'ingèrent un feu particulièrement violent sur les tranchées évacuées. Entre 9 et 10 heures, les troupes d'assaut anglaises s'avancèrent à l'attaque dans la région de Bsaumont, par les chemins couverts de neige. Ils furent repoussés avec des pe:t;s sanglantes. Deux attaques ultérieures, tentées par ies Anglais au même endroit-, furent «gaiement repoussées. Vers 11 heures, une quatrième attaque anglaise fut exécutée à l'est de Beaucourt par un bstaiiion anglais, renforcé d'une grande quantité d! mitrailleuses. Cette attaque donna lieu à des corps "à corps acharnés ; 1 officier ei 30 soldats restèrent entre nos mains et l'attaque se termina par un échec complet. Les Anglais tentèrent par la suite deux autres atlaques dans le Voisinage de Serres, avec-des forces considérables. Un peu après minuit, grâce à | leur costume blanc et après des combats fu-| ricux de grenades à main, ils réussirent à pénétrer dans les trancho.s allemandes, mais ils en furent repoussés par une contre-attaque de grand style, qui leur valut de lourdes pertes en morts et blessés ; nous avons fait plusieurs prisonniers. Vers 4 heures du matin, les Anglais tentèrent, cette nuit-là, leur sixième et dernière attaque ; cei-le-ci s'écroula dès le début sous le tir de barrage allemand. Les troupjs allemandes se sont battues, au cours de cette série d'attaques anglaises, avec une bravoure éclatante, et ont occasionné à l'ennemi de graves pertes. L'échec des propositions Wiîsonieanes en Argentine et au Brésil. Berlin, 12 fév. — Il ressort de nouvelles autorisées qui nous parviennent d'Argentine, que le journal officieux «La Epoca» préconise le refus des propositions -ftilscniennes et le maintien d'une stricte neutralité. La «Prensa» se prononce nettement pour un refus et communique la nouvelle sensationnelle d'après laquelle Wilson aurait déjà cherché depuis plus d'un an, par des machinations, à entraîner les républiques sud-américaines dans une guerre. La «Razcn», qui refuse carrément aussi, dit que Wilson a refusé son appui dans la question des listes noires. A présent, l'Argentine à son tour ne désire pas lui emboîter le pas. La situation est calme en Argentine. On mande du Brésil que le gouvernement a décliné l'invitation des Etats-Unis, de se joindre à eux, par absence d'hypothèse équivalente et se bornera à protester contre n'importe quels empiétements qui pourraient affecter les intérêts brésiliens.Fôimeture d'une usine à Albi. Berlin, 12 février. — Le <c n- Lokal An-zeiger » annonce que la grande verrerie française d'Albi a dû être fermée, par suite du manque de wagons pour transporter les matières premières. La guerre sous-marine. Londres, 12 fév. (Lloyd). — Les vapeurs anglais «Lvcia», jaugeant brut 2715 tonnes et «Ne-theriia», jaugeant brut 4257 tonnes, ainsi que le chalutier «Ostrich» ont été coulés. ic svvrriry ju 'tl WtpufifHfeS , réalier anglais, jaugeant brut environ 7500 tonnes, 3 grands vapeurs de charge et un vapeur de charge anglais, non armé, de 3500 tonnes. D'après de nouvelles informations de nos sous-marins, ont été coulés ultérieurement : 1 schooner . anglais, de nom inconnu, jaugeant brut environ 300 tonnes, chargé de grenades en fonte, la barque française «Hoelsnd» (305 tonnes), chargée de sel et de vin, les voiliers français «Confiante» et «Ste-Marie», tous deux chargés de charbon pour la France, 1 vapeur jaugeant brut environ 11,000 tonnes, le vapeur russe «Gérera», avec 5000 tonnes de charbon pour l'Amirauté française, et, en outre, 7 vapeurs et 3 voiliers. Ces derniers représentent un tonnage brut de 22,000 tonnes. Berne, 13 février.— D'après le « Temps », l'ambassade espagnole à Londres a été avertie télégraphi-quement d'empêcher les navires espagnols,se trouvant dans les ports anglais d'effectuer leur voyage de retour avant qu'ils aient reçu l'assurance formelle que le retour peut être entrepris sans danger.Londres, 10 février (Lloyd). — Le vapeur anglais « Jupanese Prince » et les vapeurs norvégiens « Ellavore » et « Havgard » ont été coulés. Le capitaine de )'« Ellavore » a été débarqué; 11 hommes manquent à l'appel. L'angoisse dans les campagnes anglaises. Nous lisons dans le « Daily News » : Le gouvernement semble être en détresse par l'avis inopiné du département de la guerre qui a l'intention d'appeler sous les armes la moitié des ouvriers agricoles non exemptés. Reste à voir si les modifications apportées à ia conférence d'hier, sont réelles eu substantielles. La conférence est en elle-même, une institution de faveurs. Il est démontré que les protestations véhémentes des fermiers et les remontrances acerbes des Traic-Unions ont été écoutées.Et pour ces faveurs,même si minimes, il y a lieu d'être reconnaissant. Eu effet, personne n'est assez indigne pour ne pas rendre hommage à ce rescrit de recrutement ( ? !) Toutes les circonstances ont contribué à le rendre impopulaire. Issu au milieu d'une violente campagne en faveur du développement de l'agriculture, avec des ministres responsables qui nous déclarent que la campagne était dans la situation d'une « ville assiégée ». La proposition d'appeler 30,000 hommes de plus au détriment des campagnes déjà si fortement frappées, semble Sfre pire qu'une folie estivale. L'avis que ces hommes un peu habiles, seraient gracieusement rempiacés par une classe, que les médecins militai res ne trouvent apte qu'à des travaux sédentaires, augmente encore l'ironie de cette décision,qui don- _ ne la vision d'une critique enragée au sujet de conscrits poitrinaires ei atteints de la maladie tin cœur, tombant morls dans les choux! C'est sans doute accidentellcmeni qu| la question de l'emploi de prisonniers allemands dans l'agriculture coïncidait avec 5 incident des hommes du C. 3 ou plutôt que les sinistres compromissions de la ccnjcnction ont échappé à l'attention des hommes, qui cherchent désespéiement à sortir d'une situation intenable. Mais, les compromissions sont là et elles n'ont pas échappé à fattention, des « Trade Unionistes », alarmés par la perspective de voir exploiter les fermes par des soldats, travaillant sons un régime militaire. Le département de la guerre paraît maintenir qu'une entente a été conclue au point de vue technique, avec les fermiers pour l'éioignement des ou vriers pour autant que le cens, dont dépend l'appel des hommes, ait été complété actuellement, à l'exception de quelques parties de l'Ecosse. Cela peut être une belle défense technique contre l'accusation de mauvaise foi de la part du gouvernement. Elle n'en rend pas la nouvelle exigence mieux justifiée. Ou bien le Département de l'agriculture nous ti ompe en disant que la question des fournitures de vivres est très gra\>e, ou le département de la guerre a mal interprété la situa/ion, en saignant avec douceur les fermes dans ce qui leur reste en main-d'œuvre. Mais l'un ou l'autre doit avoir tort. En d'autres mots nous sommes encore aussi loin qu'auparavant d'une appréciation claire et générale a» sujet de notre part dans la guerre et de la façor dont nous nous en tirerons. On cherche en attendant à s'en rendre compte, laissant les divers départements se crier récipro quement leurs besoins, espérant que le résultat sera assez favorable sans faire appel à des intelligencei coordonnées. C'est une idée absolument désespérante; et le dernier exemple est encore un exemple frappant de cette situation dtsspérée. DEPECHES (Repioduiles de l'édition orécédenie.) Briand n'est plus autorisé , à parler au nom du pays. Berne .12 février .— D'après des communications ie source autorisée et contrairement aux assertions fe l'agence Havas, ja majorité de Briand, lors du lernier vote de la Chambre au sujet des crédits pour le sous-secrétariat d'Etat, en connexion avec la question de confiance, n'était pas de 389, mais 3e 290 voix. L' « Heure » et 1' « Hopwe Enchaîné » font remarquer à ce sujet, que Briand n est plus autorisé à parler du nom du pays. lia Grèce et l'Sntente. Athènes, 10 février (Reuter). — L'attitude énergique des ambassadeurs anglais et russe lors de ieur dernière entrevue avec le président du Conseil, notamment au sujet du désarmement des réservistes ,est très commentée. Le gouvernement iéclare que depuis longtemps, le désarmement est îhese faite. Le Comité de surveillance de l'Fnten-antrtfes armes et même <fe rërïirifrfTs." Usfe «nues :onsacrent à la question des réservistes, qui constitue un obstacle à la levée du blocus, la plus ïive attention. Le général fr*— '• - même retira l'ordre de délivrer les sacs postaux retenus, à 1? joste grecque. Londres, 10 février. — On mande d'Athènes au :c Central News » : Le ministre de la guerre an j>îaîs, a ordonné que toutes les personnes se trouvant en possession d'armes, appartenant à l'Etat, ioivent les livrer avant le 17 février. Le blocus a iéjà été adouci. Les envois postaux de deux mois ont été délivrés et le déchargement -t'ime cargaison de maïs, au Pîrée a été aut°-!~'~ Le nouvel emprunt italien. Rome, 11 février. (Stefani). — 1,200 millions 3e lire, dont 800 millions en argent comptant ont été signés pour l'emprum italien à 5 p. c. Quelques vérités de Georges Brandes. Copenhague, 11 février. — Nous lisons dans h « Politiken » de ce jour, sous la signature de Georges Brandes : J'ai reçu un télégramme daté du 30 janvier, mais qt i ne m'est parvenu que le 4 _février, par lequel le « New-York Times » r-e demande mon avis au sujet de la note pacifiste de Wilson. Bien que depuis la réception de ce télégramme la situation se soit modifiée, je n'ai pas voulu laisser cette dépêche sans réponse, d'autant plus ' que celle-ci était payée. J'ai donc répondu que la solution de Wilson, préconisant la paix sans victoire, eût été géniale, si, à l'exemple de" Washington il avait défendu immédiatement, à tous les citoyens des Etats-Unis, de livrer ou de vendre, des armes ou des mumntions,à n'importe lequel des deux partis belligérants. La paix eût été rétablie depuis longtemps. Les solutions géniales peuvent avoir du bon, mais les actes valent mieux. » Restriction de l'exportation des munitions au Japon et en Amérique. St Péiersbcurg, 12 février. — Le « Djen » communique un télégramme de Tokio, d'après lequel i! faut s'attendre prochainemen à une exportation des munitions au Japon et aux Etats-Unis. Les directeurs japonais des fabriques de munitions, travaillant actuellement pour le compte de la Russie, ont déclaté que 'es difficultés pour le transport des matières premières, notamment le charbon et le minerai de fer sont tellement grandes que la production subira une restriction. Cette déclaration a été transmise à l'intendance russe. A St-Péters-bourg on ne croit pas fondée la nouvelle de la restriction des fournitures de munitions japonaises; bien plus, cm estime que l'armée japonaise sera prochainement mieux fournie en armes et en munitions.Des nouvelles de Seattle sont arrivées à Vladi-vostcck qui parlent des retards dans les fournitures de munitions des'inées à la Russie. Les dépôts d: «limitions des fabriques de munitions américa:~ se trouvant dans l'Ouest, ont été saisis jusqù eontre-erdre -far le gouvernement américain, qui en a besoin pour son propre usage. Le critique militaire du « Djen » considère ce trouble dans le transpoit des munitions survenant précisément en ce moment comme un enchaînement de circonstances gros de con^quances. La circulation monétaire en France. Rotterdam, 11 février. — Comme l'annonce la « N ue Zuricher Zeitung », le maximi m du montant des billets de banque que la Banque de France pourra émettre est corté de 18 à 20 milliards-

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