Le courrier d'Anvers

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s.n. 1914, 17 July. Le courrier d'Anvers. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vq2s46jb07/
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Douzième Année — oA - N° 23 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 17 Juillet 1914 • réd/ction 2 i,_ ptaeé do la Gare A'7?!' . ANVEIiS Téléphone 4781 FOUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Central de Publicité 21, place de la Gare LE COURIER D'ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place do la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Frs 10 Union Postale. » 12 Notes d'un Grincheux Dimanche 12. — J'ai eu la veine de rater tout à l'heure le bateau réservé à la Presse et me voici sur l'Emeraude oui file vers Bath avec des victuailles, des jolies femmes, deux conseillers communaux et une heure et demie de retard. Et moi qui m'étais levé avec tant de peine, pour ne pas manquer le coche ! A bord, des groupes se sont immédiatement formés : M. Randaxhe préside un cercle d'amis, M. Van den Berg, goûte à proximité du buffet les douces joies du farniente en famille ; ici c'est le coin aristocratique, là règne l'exquise urbanité qui fait le succès de Kwocke,on boit son bock en manches de chemise, 1 on ne se dérange pour personne, 1 on dort dans la spirituelle attitude du ronfleur béat. A trois heures, sous un soleil de plomb, il n'y a plus à bord une goutte de Saint-Galmier; mais il y a pour cesser d'avoir soif de la bière et du champagne. Il y a décidément moins d'éclectisme au buffet que chez les invités du bord. Qu'aurait fait, mon Dieu, ce pauvre feu Alphonse Allais s'il avait été là ! Il en aurait perdu l'esprit, lui qui, zwanzant Leroy-Beaulieu, lui attribuait l'idée d un concours d'altitude entre les hautes sphères diplomatiques, et assurait l'avoir consulté sur la question de l'éclairage gratuit des grandete villes par les vers luisants, dont un élevage national assurerait la mutiplication. Puisque le nom d'Allais que je retrouve au fond de mon encrier, est revenu dans cet article, laissez-moi vous conter une .anecdote que je tiens d'un de ses vieux camarades et qui est, je crois, tout à t'ait inédite. h*Le vient, par cette température tout à fait à propos. Le pauvre humoriste le rencontra un soir, peu de temps avant sa maladie dernière. Allais avait l'œil vague, la démarche trébuchante. En ses propos inconsistants quelques traits jaillissaient souvent, quelques traits de drôlerie prodigieuse, pareille à ces paillettes d'or que l'on jvoit hotter et scintiller sous certaines liqueurs exotiques. " Mon vieux, dit Allais, je vais te dire une bonne chose. — Dis. — Ne .va jamais dans le petit café) qui se trouve au coin de la rue Pigalle et de -la. rue Blanche. C'est un café où il ne taui pas aller. — Pourquoi donc ? — Il h bien, pas plus tard qu'hier, il faisait chaud, j'ava-is eu très soit, j'avais consommé, dans un tas d endroits, des coKtaiiS, des whisky, une douzaine de quinquinas, cinq ou six perroquets pour faire passer le reste; eh bien, je portais ça admirablement; j'avais le pied terme, l'œil clair et tous mes -moyens, lit voua qu'en rentrant, je suis passé devant le petit caté dont je te parie. Et sais-tu ce que j'y ai pris ? Presque fien, un cassis, un méchant petit cassis, un cassis d'enfant. Et je ne l'ai pas eu piUs tôt pris que je me suis senti raide comme une barre de fer; on m'a fait chercher un fiacre, et encore on a eu une peine inouïe à m'y faire monter parce que je voulais y entrer par le siège. 1 out ça pour un petit cassis de rien du tout. Je te le dis, mon vieux, ne va jamais dans le petit café qui fait le coin de la •rue Pigalle et de la rue Blanche. Lundi 13. — Or. Mirabeau vivait dans les plus mauvais termes avec son père. Un jour qu'il l'était allé voir dans ia maison que cet auteur de ses jours possédait aux environs de Paris, le père s'emporta jusqu'à lever une canne sur le fils et le poursuivit à travers les appartements. Mirabeau, baissant la tête sous les coups, s'enfuyait sans répondre. Il court a'nisi jusqu'à l'escalier et descendit d'un bond cinq marches. Là il s'arrêta, se retourna et levant à pon tour sur son père un fort gourdin dont il était muni, il s'écria: "Au delà de cinq degrés il n'y a plus de parents !" Cette petite histoire a plus d'actualité que vous ne le pensez. Car elle n'est mise ici, chers lecteurs, que pour m'amener à vous déclarer, en ce torride juillet: " Au-delà de 33 degrés il n'y a plus de littérature. " A la vérité il n'y a plus non plus de Sports, ni de distraction, ni de plaisirs, ni de chagrins, ni de travaux d'aucune sorte. Et pour tout dire, il n'y a plus d'amour... Il fait trop chaud. Le temps se fiche de nous. Il passe les bonnes permises. Anvers cuit, la Flandre grésille, la Cam-pine rissole. Car, hélas ! en matière de température, la centralisation intensive qui caractérise notre état social n'existe pas. "N'est-ce pas par trop injuste, nous déclarait tout récemment un aborigène de S'aint-Nicolas, Bruxelles absorbe tout ën Belgique, les arts, les plaisirs, les éléments, les sciences, les théâtres, les travaux graves et les labeurs frivoles. Avec l'élan d'une pompe aspirante elle appelle tout à dlle: les vastes intelligences aussi bien que les grâces perverses que produit généreusement notre patrie... Pourquoi ne cent/ralise-t-elle pas aussi l'a chi&Ieur du territoire ? Elle nous fait une existence terne et médiocre à nous autres provinciaux. Qu'elle nous la fasse au moins tempérée ! ' ' Et, se tournant vers le baromètre, l'enfant de Saint-Nicolas ajouta : "35 de-,grés ! Vous m'avouerez que c'est tout de même exagéré pour une aussi petite ville ! " Ce discours était judicieux ; pour ne pas dire profond. Malheureusement nous n'étions pas en étfeit de l'apprécier. Car je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais, par des temps comme cdlui-ici, l'annonce même des pires catastrophes me jette en de véritables transports d'indifférence.ECHOS A TRAVERS ANVERS Certains conseillers communaux se sont emus de notre dernier écho concernant le renouvellement de la concession de la Compagnie du Gaz. Voilà qui est fort bien el. qui nous permettra de revenir sur cette question en temps opportun, avec des précisions pour le moins piquantes. La Ville a besoin d'argent, la Compagnie du Gaz lui en offre, mais en exigeant le renouvellement prématuré de sa concession. Ce renouvellement aux conditions stipulées par la Compagnie est inadmissible; il serait pour la Ville une affaire déplorable et s il était accordé, il faudrait rechercher a la suite de quelles influences et de quels concours. De plus en plus, il appert que M. le conseiller Louis Franck s'est montré clairvoyant et prudent. * * * M. Max Rooses, l'ancien conservateur du Musée Plantin, est mort avant-hier, succombant au mal qui le minait depuis de longs mois. C est une figure anversoise assez intéressante qui disparaît. Max Rooses était un érudit et un écrivain averti. Il s'était dévoue a 1 oeuvre du Musée Plantin et avait contribué à son développement. HORS ANVERS Sous sa rudiesse, 1 archiduc François-Ferdinand, qui vient de disparaître si tragiquement, avait un cœur sensible. Comme il se promenait un jour à pied, dans Vienne,une pluie violente se mit à tombfer. Les rues brusquement désertées, 1 archiduc et son aide de camp, enveloppés de leurs capotes, se trouvèrent seuls à continuer leur marche. Cependant 1 Archiduc apercevant, à quelque distance derrière lui, deux hommes qui cheminaient sous l'ondée, s'écria : Ces hommes sont aussi fous que moi ! — Le devoir les retient, Altesse, expliqua l'aide de camp qui eut bien voulu «'abriter quelque part; ce sont les agents chargés de veiller sur vlotre sécurité. — Qu'ils rentrent ! déclara brusque-fr^ent d'Archiduc. S'il me pil'aît de me 'faire tremper, il serait stupide que d'autres en pâtissent. L'aide de camp, qui raconte parfois cette anecdote, ajoute chaque fois: — C'est très flatteur pour moi que Son Altesse ne m'ait pas compris parmi les UN BEAU RAID ©STENDE-B0RDEAUX EN (JN JOUR C'est le baron Alfred Osy de Zegwaart qui accomplit cet exploit C'est une superbe performance que vient d'accomplir le baron Alfred Osy de Zegwaart, l'un de nos sportsmen les plus avertis et les plus sympathiques. Accompagné de deux amis, il quitta Os-tende le 1 er juillet à 1 heure du matin sur sa 40 HP Peugeot type Grand Prix de France 1913, munie de pneus Jenatzy; il arrivait à Bordeaux le même jour à 7 heures du soir. Ce raid d'environ 960 kilomètres fut accompli dans des conditions de régularité les plus heureuses. Aucun accident, aucun incident fâcheux; et cela en dit assez sur l'excellence de la voiture et des pneus et sur l'énergie du pilote. Après ce joli voyage un peu trop rapide pour qu'il ait pu s'arrêter aux beau" tés de Rouen et de Tours, le baron Osy de Zegwa'art se repose à Ostende. a———mm——flTwm — i «a—aaa> " autres Mais ça m'a Coûté un uniforme !et une bronchite. L'Archiduc et sa femme s'efforçaient d'épandre autour d'eux les bons principes et leur prosélytisme ne craignait pas de prendre parfois l'allure d'un ordre impératif. Il y a quelques années, l'Archiduc invita en son château le célèbre romancier M. Hans Rudolf Bartsch. Le littérateur fut reçu avec les marques de la plus vive sympathie. Mais la ciomtesse Chotek ne manqua pas de faire observer négligemment, au cours de la conversation, qu'une messe était dite chaque matin par le chapelain à 6 heures.Notre romancier avait la plus ferme intention d'accéder aux désirs de ses hôtes en assistant aux offices divins. Mais, malheureusement, il s'endormit si béatement qu'à 8 heures il ouvrait à peine les yeux. Habillé isn hâte., M. Hans Rudodf Bartsch descend au salon. Voyant toutes les pièces désertes, il questionne un chambellan... — Leurs Altesses, répond le haut dignitaire, sont parties à la promenade. Elles m'ont prié de rappeler à M. Hans Rudolf Bartsch que le train le plus commode parc à 8 h. 15. Le romancier comprit et fila, sans insister.Cette (rigueur et cette intransigeance doivent d'ailleurs être pardonnées à la comtesse Chotek qui sut se montrer épouse modèle et même admirable. * * * A Nuremberg, les guides montrent couramment aux touristes la maison d'Albert Diirer, et celle de Hans Sachs, lies deux gloires de la vil'le. La demeure du savetier-poète est située dans une ruelle qui a reçu le nom de Sachsgasse. Or, voici qu'un archiviste de Nuremberg vient de découvrir que cette maison, si Hans Sachs l'habita, ne fut pas celile où il est né. — Ce ai'est point, dit M. Mummen-hoff, dans cette maison de la Sachsgasse que notre héros naquit, mais dans tel immeuble de la Brunengasse, aujourd'hui remplacé par un autre... Cruelle alternative pour le Conseil municipal. Fallait-il enlever la plaque en vertu de laquelle les cicérons montrent aux voyageurs la maison où naquit Hans Sachs, et avouer qu'il est né autre part ? Pour ne froisser personne et ine pas condamner les éditeurs des guides à des errata humiliiants, les édiles nurember-geois ont décidé le maintien du statu -quo.Officiellement Hans Sachs gardera pour maison natale une maison où il n est pas né. Mais il n'y aura que demi-mjall, puisqu ill est probable que la maison qui serait 1 authentique berceau du cordonnier rimeur, n'existe plus. Un croc-en-jam.be de plus à l'Histoire est sans importance... * * :Jc En Chine, le journal ne jouit en réalité d aucune liberté. Ses rédacteurs,sans exception, sont soumis à la haute surveillance de la police. Ils doivent s'inscrire au bureau spécial qui enregistre jeurs nom, âge, lieu de naissance et moyens d'existence, même quand ils ne font que collaborer éventuellement. Nul n a ce diroit avant d'avoir trente ans pour ,qu'on puisse s'assurer de sa maturité de jugement. Nul ne peut écrire dans une feuille, quel qu'en soit le tirage, s'il est privé de ses droits civils, s'il fait partie de l'armée, de la marine, de l'administration. Il doit produire un certificat médical attestant qu'il n'est point atteint de maladies, surtout d'affections nerveuses. S'il reçoit l'autorisation sollicitée, il doit s'abstenir rigoureusement de parler du Gouvernement, de révéler les secrets diplomatiques, de rendre compte des débats parlementaires, de mentionner aucun nom de personne, de faire allusion à aucun acte public ou privé. S'il se rend coupable de ce chef, ou si le journal n'est pas en mesure de payer les indemnités prévues ou les frais de poursuite, tous les rédacteurs sans exception sont incarcérés. — Doux pays ! k. à.tÀAi" Le Courrier à paris POÉSIE ET RÉALITÉ. Los souvenirs sur Victor Hugo remplissent les gazettes. Rien de ce qui le toucha ne nous est indifférent. Nous voulons tavoir comment, de la réalité quotidienne, celte divine abeille composait son miel céleste. Notre ami, M. Guimbaud. dont l'ouvrage sur Juliette Drouet est un délicieux recueil d'indiscrétions, est intarissable sur les amours du grand homme. C'est de lui que nous tenons les détails inédits qu'on va lire. L'héroïne de cette histoire est la très charmante Mme Judith Gautier, digne fille du bon Théo et auteur de tant de beaux livres. Elle nous pardonnera de conter au public comment elle eut la gloire merveilleuse d'inspirer au plus grand poète des temps modernes un de ses plus admirables sonnets. Ellle était alors mariée à Catulle Monde- C'était peu de temps après la Guerre. Les deux jeunes époux étaient allés faire uti voyage en Allemagne et ils étaient revenus enthousiastes de Wagner, dont ils voulaient annoncer l'évangile en France. Victor Hugo vit Mme Judith Gautier; il l'tn-1 en-dit professer sa foi artistique. Tant de beauté et tant de flamme le rendirent éperdûmpnt amoureux. Juliette Drouet s'en aperçut. Elle en éprouva quelque dépit. Un jour elle dit à son ami qu'il n'aivait pas le droit de désunir deux cœurs : " Laisse ces enfants à leur Wagner ! " supplia-t-elle. Co fut en vain. Victor Hugo, qui était expert à assiéger une place, mit en jeu toutes les ressource-de sa stratégie. Mais la jeune femme aimait son mari. Et le vieux Titan comprit l'inutilité de son désir. Alors il adressa à colle qu'il adorait un sublime sonnet, suprême cri d'amour et do elése poir. Ou le trouve dans Toute la lyre. Il est intitulé: Ave dea moriturus te salutat 11 débute majestueusement : La mort et la beauté, sont deux choses profondes. Et se termine par des deux vers: Xous sommes tous les deux voisins du ciel Madame, l'uisque vous êtes belle et puisque je suis vieux. Mme Judith Gautier, on le comprendra sans peine, a gardé cette page comme la plus précieuse relique. Longtemps, d<ans son cabinet de travail, on vit le dramatique sonnet encadré à la place d'honneur sur la muraille. Juliette Drouet n'avait point de se plaindre. Et pourtant, elle ne fut point du tout contente. Ellle comprenait que si Victor Hugo n'était pas coupable, ce n'était pas de sa faute. Ellle lui fit des scènes terribles. Et lui, pour avoir la paix, lui dédia un nouveau poème qui a pour titre : Ame immortelle. Hugo s'y montre un peu lâohe. Il renie fort lestement sa déesse de la veille. Il écrit : Vous qui ne passez pas, vous craignez. ce qui passet Comment, vous, ia beauté céleste, vous craignez. Déesse, la beauté d'en bas. Et il achève ainsi son compliment: L'étoile au fond des deux n'a pas peur de la rose. Et c'est ainsi qu'on fait un beau volume de vers - 7 fr. 50. L'AFFAIRE. Grâce à d'évidentes maladresses, l'opinion est devenue féroce pour Facousée. On ne lui pardonne pas les menues faveurs qui lui ont été accordées, et c'est peut-être le principal motif de l'animosité dont dlle est l'objet. Il paraît pourtant que ces menues 'faveurs se réduisent aujourd'hui à peu de chose. M. Caillaux vient visiter sa femme lorsqu'il a le temps,, mais, elle ne le reçoit qu'en présence de deux religieuses. Elle n'a jamais pu obtenir l'autorisation de voir M. Ceccaldi. Et elle n'ose pliu sortir de sa cellule par crainte des injures grossières dont elle est accablée par les autres détenues. La prodigieuse impopularité do son mari rejaillit sur Mme Caillaux. Il n'est plus permis de palier d'elle avec modération Essayez de dire dans un salon : — Les vrais coupables sont ceux qui l'ont affolée, ces amis empressés qui lui ont fait oroire que M. CaLmette possédait des lettres intimes et allait les publier. Et le plus coupable de toik. est ce mari

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This item is a publication of the title Le courrier d'Anvers belonging to the category Gent, published in Anvers from 1906 to 1972.

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