Le courrier d'Anvers

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s.n. 1914, 17 April. Le courrier d'Anvers. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980h5x/
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Douzième Année — N° 16 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 17 Avril 1914 RÉDACTION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 POUR LA PUBLICITÉ s'adresser au linu Cintrai h Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D' ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Ers 10 Union Postale. » 12 Notes d'un Grincheux Samedi II. — 11 est mort cette nuit, emporté par une embolie, alors qu'il paraissait devoir jouir longtemps encore des biens de ce monde. Mais la vie est ainsi faite : on a de l'espérance pour des années, l'on vit comme si l'on ne devait jamais mourir, et déjà, sur le seuil, la main sur le loquet, la mort est là... C'était un être curieux, extraordinaire, un mélange déconcertant de contradic-tions.Parler de lui,si étincelant hier en-cor, sans chagriner sa mémoire, n'est pas chose facile. Car il avait des qualités, des défauts sans nombre. C'était une intelligence de premier ordre, clairvoyante et sûre, avec des petits à-côtés bizarres. Je me souviens encore de cette table française, au Café du Théâtre, où il dépensa tant d'esprit et Borniche tant d'argent; il troussait l'anecdote comme pas un, car il avait des souvenirs et savait les habiller avec verve. C'était un conteur charmant, fin, jovial, caustique, pantagruélique. Comme avocat, il était admirable; il fallait le voir en cour d'assises. Quand l'heure était venue, par-dessus le ministère public et par-dessus le code — car ce n'était pas un juriste — il s'adressait au jury, l'empoignait, savait l'émouvoir et il obtenait les acquittements les plus invraisemblables. Sa tâche de journaliste fut féconde aussi. Le succès de la Chronique à Anvers, c'est lui qui l'a fait. On l'achetait pour y trouver son mot à l'emporte-piè-ce, sa boutade, sa poignée de nouvelles et son quarteron de démentis. Du Journal d'Anvers, il fut l'âme et la tête: il y brava bien des susceptibilités, mais en fit le succès et il semble bien que dans cette tâche hebdomadaire il n'ait point de successeur possible. Son activité était grande ; elle se multipliait dans des milieux divers, au Palais, dans la politique, au théâtre, au Théâtre Royal surtout où, des années durant, il fit la loi avec despotisme. C'était un touche-à-tout remuant et un peu brouillon; cet homme qui était un lettré, était l'infatigable artisan du roman chez la portière. Mélange et contradiction ! 11 a gagné beaucoup d'argent, mais il mettait son point d'honneur à n'en point jouir; il sera venu à bout de sa marotte, laisser une fortune considérable. Quel enseignement pour ceux qui comme lui auraient pu enjoliver leur vie en voyageant, en s'entourant de jolies choses... Hier il plaidait, il était heureux de vivre, il se plaisait au charme de sa puissance; et voici qu'il est entré, la veille de Pâques, dans la cité des morts, dépouillé de tout ce qui le faisait aimer et craindre.Mardi 14. — M. Coryn est vraiment un homme bien à plaindre. Diverses gazettes nous ont appris que la saison n'a guère été bonne et que le sympathique directeur du Théâtre Royal ne s absentera pas cet été. L'année dernière, à pareille époque, les mêmes gazettes chantaient, sur un autre air,les louanges du public et nous apprenaient que M. Coryn passerait l'été à Paramé. Que voulez-vous, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Souhaitons à M. Coryn une prochaine saison meilleure qui lui permette de revoir cette chère Bretagne. Cette Bretagne me fait penser à ce pauvre Antoine qui n'a pas réussi à l'Odéon et qui, à tout prendre, est autrement intéressant que M. Coryn. Rencontrer Antoine dans le malheur est pour M. Coryn une chance inespérée. 11 y a des rapprochements flatteurs. Art et Chiffons Les tissus à damiers sont d'une grâce charmante cette saison: ils permettent de réaliser des tailleurs prltnnnicrs d'une coquetterie irrésistible. Voici en ce genre une jupe montée par quelquea fronces à la ceinture, en souple lainage à petits damiers bois, vert myrte et ivoire; les trois tons, bien harmnni sés, donnent un fondu délicieux, la veste qui accompagne la iupe est en gabardi ne uni bois; une ceinture piquée, fermée par des beaux boutons en écaille brune; un col châle se continuant en revers, forment une garniture à la fois sobre et chic, d'une élégance digne du "l.ilas" qui Vient de créer ce modèle très réussi. ECHOS A TRAVERS ANVFRS Rappelons que mercredi prochain M. L. P. de Brinn, le sympathique professeur de littérature française, à l'Ecole Allemande, faisant sa quatrième et dernière conférence sur des Héros nationaux et internationaux dans l'histoire, la légende et l'art, parlera de Roland. * * * Les premières journées du printemps anversois sont incomparables. Délicieux privilège des pays qui ont un hiver, de la pluie et du vent ! Quand le soleil revient, on se reprend à vivre et il n'est pas faux de dire qu'on sent dans ses veines un sang plus jeune. Fraîcheur des premières feuilles dés marronniers, douceur du ciel bleu et pâle, poudroiement de l'air parfumé par les lilas, que vous faites précieuse la vie ! Et les femmes sont exquises. On aime ces chemisettes à col normand qui montrent des gorges si blanches, ces jupes fendues qui laissent voir des mollets si crânes, ces cheveux en guichettes, et ces miroitants pendants d'oreilles qui avivent la peau, toute cette apparence déshabillée sous les vêtements si légers. L'amour est partout, un amour-désir, sans browning, sans jalousie, sans romantisme.-X-. * -X- Le Cercle Cervantes, Hôtel Wagner, invite le public à la démonstration pratique d'une nouvelle invention sur l'utilisation des ondes hertziennes (base de la télégraphie sans fil) qui sera faite par l'inventeur espagnol bien connu, Monsieur M. Baisera, membre du cercle, ce soir à 9 heures. Cette conférence démonstrative de la direction à distance de machines esc spécialement organisée à l'intention de MM. les Techniciens, Industriels et Financiers.* * * Le docteur V..., qui a autant de malice que de science, possède, comme beaucoup de ses confrères, des clients tenaces et importuns. Il est particulièrement harcelé par une dame qui, sous prétexte du moindre bobo, se pend à sa sonnette et bouscule, pour passer la première, tous les malades qui attendent dans l'antichambre.L'autre jour, elle arrive très affairée. "Docteur, je tousse,... je tousse,... je tousse ! Qu'est-ce qu'il faut prendre ? — Prenez des pastilles Géraudel, ou des pastilles Poncelet... ou tout ce que votre pharmacien vous donnera. — C'est tout ? — C'est tout... Le lendemain, la dame force à nouveau la porte du docteur. "Docteur, je tousse,... je tousse,... je tousse ! Que faire ? — Prenez du thé bien chaud avant de dormir, couvrez-vous bien et transpirez. " Le lendemain, nouvelle visite de la dame."Docteur, je tousse, etc. " Le docteur, cette fois, prescrit un purgatif énergique. Le lendemain, la dame réapparaît. Eh bien ! madame, dit gaiement le docteur, vous toussez toujours? Alors la dame, un peu confuse: " Non, docteur... je n'ose plus! " * * * Oubliez, si vous voulez, dans un taxi, votre canne, un portefeuille ou un corset: on vous le rapportera peut-être.Mais, surtout, n'oubliez pas un livre; vous ne le reverrez jamais. Dernièrement, un lecteur oubliait dans un taxi-auto un livre auquel il tenait beaucoup: une première édition de Y Art LES GRANDS MARIAGES Avant hier, en l'église de la rue de la Boutique, M. le pasteur Eichler a béni le mariage de M. Ernst Eijfe Jr., avec Mlle Madeleine Twelves. Le fiancé qui a été tout récemment frappé dans ses affections les plus chères, perdant, quelques mois après sa mè re, son père, l'armateur bien connu, est l'un de nos jeunes chefs de firme les plus distingués; la fiancée, fille "de M. C.-W. Twelves, est l'une de nos jeunes Anver-soises les plus jolies et les mieux douées. Et c'est ainsi que dans ce home de l'avenue Prince Albert dont le deuil dispersa l'affectueuse intimité, grâce au charme d'une jeune femme va refleurir le bonheur et renaître le foyer. A l'Hôtel de Ville, le bourgmestre M. Devos avait procédé aux formalités de l'état civil. La célébration du mariage revêtant le caractère de l'intimité la plus stricte, le cortège, limité aux seuls membres immédiats des deux familles, était composé comme suit : M. Twelves et Mlle Madeleine Twelves, M. Ernst Eiffe et Mme Gustav Rohlsen, sa sœur, M. Rudolf Eiffe et Mme Twelves, M. Rohlsen et Mlle Suzanne Twelves, M. Jeffries Twelves et Mlle Louise Twelves. Le témoin de M. Eiffe était M. Rudolf Eiffe, son frère; Mlle Twelves était assistée de M. Jeffries Twelves, son cousin.A l'issue de la cérémonie religieuse, un lunch intime réunit chez M. et Mme Twelves, les membres des deux familles et quelques proches. Le jeune couple qui passera sa lune de miel aux lacs italiens, et à Venise, visitera également le Tyrol. i d'aimer avec un curieux autographe de Gentil-Bernard. Désespéré, il se rendit au bureau des objets trouvés: rien...Dans plusieurs commissariats : rien... Courageusement, il entreprit alors de visiter les garages. Pendant deux jours, on n'y rencontra que lui. Tant de persévérance fut récompensée: il retrouva son livre que l'honnçie chauffeur avait remis au bureau, le soir en rentrant au garage. Et comme l'écrivain s'étonnait qu'on n'ait pas envoyé l'objet perdu, comme c'est l'usage aux objets trouvés, on lui répondit en souriant : — Oh ! monsieur, nous n'envoyons que les choses qui en valent la peine. Les bouquins, on ne les réclamerait certainement pas, alors autant les garder ici... BIBLIOPHILIE Vous connaissez l'histoire : ii y avait par le monde cinq ou six exemplaires de la " Saison en enfer de Rimbaud. Or, on vient d'en découvrir deux autres, des invendus qui, depuis de longues années, moisissaient dans les caves d'un libraire insoupçonné. Et la .Saison en enfer " va perdre du coup tout son intérêt, pour les bibliophiles. Etrange I Vous me direz que l'on collectionne bien des timbres-., et des sonnettes... et tant d'autres choses ! Mais les bibliophiles ont une singulière mentalité. Parfois ils se réunissent et publient des ouvrages dénués d'intérêt dont ils confient l'illustration à des artistes dénués de valeur. Mais le tirage est limité. Il y a des écrivains pour bibiophiles. Ce ne sont pas les écrivains pour lettrés. Il y a aussi les illustrateurs pour bibliophiles. Les bibliophiles Cherchent âprement les premières éditions. On n'a jamais su pourquoi. Par sadisme sans doute ; elles contiennent des fautes quo les auteurs ont corrigées dans les éditions successives. Les fautes constituent la valeur de l'exemplaire ! Cette Bourse a des lois bizarres. Une édition prîneeps de Victor Hugo par exemple, se paie dix fois moins qu une édition princeps de poète abscons, obscur, mais qui fait prime ! Quand donc fondera-t-on une association des amis des livres modernes pour encourager les belles et simples typographies et l'amélioration du papier ? HORS ANVERS Le; roi Nicolas de Monténégro, à peine sorti des ennuis de l'imbroglio balkanique, se trouve aux prises avec des dissensions de famille. La princesse Nathalie de Serbie, femme du prince Mirko, second fils du roi Nicolas, ne veut pas supporter davantage les fantaisies de son époux. Elle réclame le divorce et a signifié sa résolution irrévocable à Cettigné et à Belgrade.Les affaires de cœur du prince Mirko défraient, paraît-il la chronique scandaleuse. Au siège de Scutari, il eut une aventure avec une jeune Française du service des ambulances, et vécut publiquement avec elle pendant plusieurs semaines à Antivari jusqu'à ce qu'elle fut bannie du pays par ordre royal. Cela ne l'arrêta pas dans ses entreprises amoureuses. Il s'attaqua sans réserve à ila femme de son hôtelier d'Antivari et les cris qu'elle poussa firent accourir le mari qui, n'osant pas infliger une correction au prince, se contenta de l'expulser.* * * Victor-Emmanuel III a introduit une réforme radicale dans les menus et le service de sa table. Pius de plats français, plus de vins de Bordeaux ni de Bourgogne, comme aux temps de son père et de son grand-père. La cuisine italienne seule est permise. On ne sert que de l'Asti spumante, du Lacryma christi, des crus nationaux. Le maître-queux a dû changer, par ordre royal, les dénominations des mets. Les consommés sont maintenant des bp-ai stretti, les entrées des antipasti, les entremets des trammessi, les desserts des postrasti. Le Vatel en titre a supprimé tout ce qui rappelait de près ou de loin, le français, pour mieux faire accepter son vocabulaire gastronomique où tout est rigoureusement italianisé, il a composé un livre que tout son personnel est tenu d'apprendre par cœur et .de réciter comme une école de peloton. Cette révolution culinaire a beaucoup de succès dans la haute société romaine. * * * Un homme d'affaires anglais eut dernièrement une grande idée, et» voici qu'il en fait bénéficier le public. De même que le prix des enterrements varie suivant la somptuosité des messes et des panaches, de même cet homme de bien inaugure le mariage à forfait. Il n'y a qu'à consulter le tarif. Pour une somme déterminée, on vous mettra en rapport avec une jeune fille honorable, bi l'amour naît, vous n'aurez qu'à vous occuper de faire votre cour... tout le reste — bouquets, repas, vêtements, trousseau, voitures, église ou temple, voyage circulaire, etc. — est à la charge de l'agence. Et même le prospectus garantit deux semaines de lune de miel. iout rencnerit, aeciaement. La lune de miel, jadis, ça durait un mois. * * * Le prince de Galles est rentré en Angleterre. bientôt, après les vacances, le tu-tur roi d'Angleterre et empereur des Indes retournera sur les bancs d'Oxford, où il termine ses études. Ce n'est un mystère pour personne, en Angleterre, que le petit prince reprendra avec joie le chemin du collège. Il préfère ses camarades et leurs libres jeux au cérémonial de la cour. En attendant, la reine Mary essaie en vain de parler mariage au jeune prince. Il écoute respectueusement, puis s'en va retrouver un ami et confesse que " les femmes... ça ne vaut pas une bonne partie de cricket! LE COURRIER A PARIS A SAINT-L/>ZARE. Mme Caillaux mène à Saint-Lazare une vie »i active qu'elle se surprend parfois à dire, en souriant : — Ah ! je n'ai jamais été si occupée ! La journée de Mme Caillaux, quand M. Bouoard ne l'interroge pas, se passe méthodiquement: 1. à lire; 2 à recevoir ; 3. à rédiger des notes pour sa défense. Actuellement, la prisonnière lit? avec beaucoup d'intérêt. Le Botige et le Noir, de Stendhal, ouvrage usagé emprunté à la bibliothèque de Saint-Lazare-La 9cène où Julien tire sur Mme de Rénal l'a passionnée.Mme Caillaux qui ne peut, malgré le grand désir qu'elle en a — les règlements de la prison sont si rigides ! — recevoir de journaux, est très curieuse de savoir ce que racontent d'elle les feuilles publiques. Aussi interroge-t-elle sans cesse ses visiteurs sur ce point. Il faut lui faire une revue presque complète de la presse quotidienne, sans rien lui dissimuler des attaques dirigées contre elle- La prisonnière consacre ses soirées à écrire des notes à l'usage de Me Labori, véritables notes d'avocate expérimentée, où Mine Caillaux examine et discute chacun des témoignages recueillis par M. Bou-card et indique, s'il est besoin., les témoignages contraires à faire entendre. Cela ne l'empêche pas de songer quelquefois à ses toilettes. Elle écrivait dernièrement à une de nos grandes maisons de couture : — N'annulez pas ma dernière commande, j'irai essayer un peu plus tard. * * * Nos chers maîtres sont férocement gais. On pouvait lire ces jours derniers, à la porte du vestiaire des avocats au Palais, cet écriteau : Mme Caillaux se plaignant de souffrir du manque d'air, une souscription est en ce moment ouverte au secrétariat de l'Ordre pour lui offrir un éventail. Le plus joli, c'est que quelques avocate sont ailés déposer leur obole. LE PHILOSOPHE A LA tf.ODE. M. Bergson est un grand philosophe qui se joua des plus importants problèmes métaphysiques, mais c'est aussi un Parisien fort averti et point du tout confiné dans une tour d'ivoire. Ses livres de métaphysique sont universellement connus, mais de temps en temps, pour se délasser, lo philosophe compose quelque article, quelque bro chure d'inspiration moins austère. C'est ainsi qu'étant allé passer un mois à Cannes il écrivit Le Rire, un© fine étude du comique, où les trucs de nos vaudevillistes sont fort judicieusement dévoilés. Or le maître, dont le cours si couru a pris fin, compose actuellement un nouveau petit opuscule. Son sujjet : " Le Snobisme ". Nul n'était mieux placé que M. Bergson pour analyser spirituellement cette petite maladie parisienne ! HÉSITATIONS. Le maître Rodin est l'homme le plus hésitant de Paris. Il lui est difficile et pénible de prendre une décision, si infime soit-elle- L'autre jour, dans sa propriété de Meudon, une marchande d'antiquités vient lui proposer des dessins de Carpeaux. Après s'être minutieusement assuré de leur authenticité, le maître demande le prix; il trouve cela cher. La marchande ne veut point rabattre un centime. Le maître s'entête. La marchande cède. Du coup, l'amateur est moins enthousiaste. La marchande voudrait savoir si le marché est conclu. Le maître est hésitant. Est-ce oui, est-ce non . Rodin ne veut pas se prononcer. Il prend conseil de son ami Charles Morice et lui demande ce qu'il en pense. — Ces dessins sont de premier ordre. Moi, je les achèterais. Du coup, le maître est convaincu. La mardhando pourit- déjà. Et Rodin do lui déclarer : — Eh bien ! nous verrons ça... Je vous écrirai, ANTOINE. A peine M. Antoine a-t-il quitté l'Odéon que l'on parle déjà de le nommer metteur en scène à l'Opéra lorsque M. Rouché en sera le directeur.

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This item is a publication of the title Le courrier d'Anvers belonging to the category Gent, published in Anvers from 1906 to 1972.

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