Le courrier d'Anvers

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20 February 1914
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Douzième Année — N' 8 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 20 Février 1014 . RÉDACTION 21, plae» de la Gare 5 i _1^>ft'TVERS Téléphone 4781 HOUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Buraau Central de Publicité 21, place de la Gare LE COURIER D' ANVERS É ADMINISTRATION 21, place de la Gart ANVERS ■ Téléphone 4781 * ABONNEMENTS : Belgique. . . Fis 10 ïïuion Postale. » 12 PARAISSANT LE VENDREDI Notes d'un Grincheux Jeudi 12. — Je sors du Cercle Artistique où M- Léon Werth vient de faire une conférence pour le moins imprévue. Pas tout à fait pourtant, car voici pas mal de temps déjà que nous sommes habitués d'entendre au Cercle débiner et démolir tout ce qui représente la saine tradition française. On m'assure qu'un membre du Comité du Cercle qui a la haute main sur l'organisation des représentations dramatiques et des conférences, doit à M. Lugné-Poë une infinie reconnaissance; il serait en quelque sorte son associé, son associé moral. Et M. Lugné-Poë dirigerait en fait ce département artistique du Cercle. Que M. Lugné-Poë découvre des talents littéraires et même les pousse, je n y vois aucun inconvénient, mais qu il nous faille en pâtir, je le trouve moins plaisant. M. Léon Werth a splendidement démoli, ce soir, Maurice Barres, Henry Bordeaux, Paul Bourget et bien d'autres-., et il nous a cité comme chef de file du mouvement littéraire contemporain..- Mme Neel Doff. Cela valut au conférencier l'approbation bruyante de M. Serigiers, mais cela n'en demeura pas moins un peu ridicule. Nous qui aimons la France et ses littérateurs, nous protestons contre " l'esprit systématique des conférences du Cercle et nousj demandons que cette plaisanterie prenne fin. Des conférenciers sérieux, Messieurs; cela ne vous coûtera pas plus cher. Vendredi 13. — Décidément, les princes passent en ce moment un vilain quart d'heure. Toutes les gazettes d'Allemagne se sont occupées ces temps derniers des incidents qui ont jeté une ombre sur le bonheur conjugal du Prince Eitel. Tandis que se déroulaient ces événements, la femme du Khédive filait avec un petit ami. Zobéideh Hanoum a plaqué le Khédive sans crainte du scandale et elle se trouve actuellement dans son Tyrol natal. 11 parait que la sultane ne se plaisait pas au pays des chameaux. Sonj auguste mari est furieux et cela se conçoit... Nous avons tous fumé des Khédives : maintenant c est le Khédive qui fume — et comment ! Une princesse suédoise a quitté, elle aussi, le foyer conjugal pour des raisons tout aussi vaines et s'est réfugiée à Paris. Bref, les princesses qui ont lâché leur mari commencent à pulluler... Elles se retrouveront sans doute un de ces jours dans une nouvelle auberge de Candide où elles se raconteront mutuellement leurs escapades. La princesse de Saxe, un peu vieillie, les écoutera avec mélancolie, puis leur dira : — Mes petites, croyez-moi, le plus mauvais des maris est préférable au meilleur des amis.-. ; j'en sais quelque chose ! Les amis passent, le mari reste. Lundi 16. — Une dame bien pensante m'a dit aujourd'hui : — Monseigneur a interdit le tango... Impossible maintenant, sous peine d'aller en enfer, de se livrer à ce délicieux " massage central ". C'est très embêtant. Et en soupirant, elle ajouta : — Pourvu que l'archevêque ne se mette pas en tête d'interdire l'adultère ! Qu'est-ce que nous ferions de nos après-midi ? Le fait est que Monseigneur et ses collègues de l'épiscopat ont peut-être eu tort d'interdire le tango... Un mari soupçonneux me disait : — Le tango avait ceci d'excellent qu il occupait ma femme tous les jours de trois à sept heures. — Et maintenant ? — Ah ! maintenant !..- Ma femme, qui est bonne catholique, ne tangue plus... Seulement, elle sort tout de même de trois à sept. Ou elle va dans les grands magasins et me coûte les yeux de la tête ; ou elle va passer son après-midi dans une garçonnière et je suis trompé. Choisissez ! Je crois que ce mari a un peu raison... Monseigneur, vous avez cru faire les affaires du bon Dieu en interdisant le tango et vous avez peut-être fait celles du diable ! — Jeudi 19. — Au Club. — Hé bien, vieil ours, dans deux jours tu pourras sortir sans avoir besoin de te déguiser. — Dis donc, chameau, parle pour les tiens,ta femme est une dinde et ta fille une bécasse. — Nous nous retrouverons à la Zoologie. — Merci, je me rase tout seul. — Toujours grincheux. — Que veux-tu, l'intrigue est morte et si c'est pour voir d'autres gens se raser comme moi, j'aime mieux mon lit. — Et lundi, te ve!rra-t-on aux Variétés ? — Comment donc ! Là défile tout ce qu'Anvers compte de jolies femmes et le coup d'œil en est ravissant- Un cadre intime, le bon ton et souvent des Anversoises spirituelles. — Oui, oui, avant le Moët... — Après le Moët, mon cher; il les fait pétiller, il les transforme, il donne à Mme Beulemans l'esprit de Chamfort. — Faudra que je voie ça ! A lundi, aux Variétés. ECHOS A TRAVERS ANVERS Festivals de mai: Monsieur le Baron van de Werve et de Schilde, Gouverneur de la Province et Monsieur le Bourgmestre Jean De Vos ont accepté la Présidence d'Honneur de ces festivals. Maître Franck Van der Stucken s'occupe activement de l'organisation musicale de ces auditions sensationnelles et, sous peu, nous pourrons publier le programme et les noms des solistes engagés. Le festival aura lieu, cette année, les 16 et 18 mai, dans le Palais des Fêtes de la Société Royale de Zoologie. Comme nous l'avons déjà dit, il commémorera le bicentenaire de la naissance de Gluck et sera consacré à la musique dramatique. HORS ANVERS La ville de Szeged est célèbre en Hongrie par sa prison d'Etat ; c'est là que viennent passer quelques jours ou quelques mois, les journalistes, étudiants, députés mêmes punis pour délit d'opinion- Il y a quelque temps, un maître de danse, puni pour lèse-majesté, fut enfermé à Szeged pour trois semaines. A la prison, il trouva des jeunes étudiants qui payaient en une seule fois — comme c'est l'habitude, tous leurs duels du semestre. Or, l'un d'eux n'avait qu'un jour de punition. Au matin, naturellement, le géôlier vint le " délivrer ". Mais l'étudiant ne bougea pas et déclara qu'il voulait rester au moins une semaine. Le géôlier prévint le directeur, qui fit venir le prisonnier. — Monsieur le directeur, dit-il, je suis prêt de payer la chambre et la pension, mais je veux rester encore une semaine. — Mon Dieu, mais pourquoi ? — Le maître de danse en bas, nous a organisé un cours de tango. * * * Le procès, intenté par le professeur Stil-son à Mgr Amette, rappelle celui qui passionna la Cour et la Ville, il y a un peu plus d'un siècle- Pouvait-on, sans profanation.se prosterner devant un Christ, après avoir reconnu le modèle qui avait posé pour le tableau ? Tel était le cas de casuistique religieuse que soumettait aux magistrats civils Mme de Noailles, en attaquant le peintre Louis David. Il s'agissait d'une toile peinte par l'artiste pour l'oratoire de la Maréchale. Elle l'avait déclaré " admirable malgré sa couleur un peu violâtre ', lorsque tout à coup, tandis qu'elle s'éprenait chaque jour davantage de ce chef-d'œuvre — un peu trop pour le repos de sa conscience — elle s'aperçut que son adoration s'adressait à un garde-française bien vivant qui avait servi de modèle à David... Indignée, elle déclara que pas un jour de plus, elle ne s'agenouillerait devant pareille image et la retourna au peintre. Ce-lui-ci refusa de la reprendre affirmant que l'intention sanctifiait tout Le tribunal donna raison à l'artiste et la Maréchale dût garder son tableau... ce dont elle fut ravie, d'ailleurs, chuchotèrent les mauvaises langues. M Ce Courrier à Rru,xelles Le 20 février s'ouvre, à la Galerie Giroux, une nombreuse exposition de l'œuvre de Hik Wouteis, sculpteur et peintre, qui s'annonce parmi les plus importantes et les plus intéressantes de cette saison. Les œuvres qui la composent (sculptures, peintures, aquarelles et dessins) figureront au Salon de l'Art Contemporain d'Anvers aveo les ensembles de Van Gogrh et Jakob Smits. Le Carnaval au Palais déplacé Lorsqu'on voit la foule élégante qui sillonne chaque jour la jolie piste de la rue de la Santé, l'on comprend qu'une soirée de gala s'imposait pour les fêtes du Carnaval. Cette fête originale et d'un attrait tout à fait nouveau, aura lieu le dimanche 22 février, à 9 heures du soir. Elle est organisée par la Direction, de concert avec le Cercle des Patineurs; elle comportera un grand bal masqué, paré et travesti. Nul doute qu'on s'amusera divinement ce soir-là ; on sait avec quel charme et quel esprit les jolies patineuses rompent... la glace; leur esprit d'intrigue fera merveille et dispensera la gaieté saine, celle de la jeunesse qui fait du sport et non pas celle des vieux messieurs blasés pour bals où l'on se rase. Cela nous changera. Toute cette semaine, les adhésions ont afflué pour cette soirée de gala pour laquelle un programme attrayant, varié et bien fourni a été élaboré. Les surprises et les divertissements ne se compteront pas. Des cartes et des tables peuvent être retenues d'avance au Palais de Glace.Prix d'entrée général: 2 francs- 'x/V/V- Potins des Cours A BERLIN. Les journaux de Berlin parlent avec insistance du nuage qui assombrit le ménage du prince Eitel et de la princesse So~ phie-Charlotte d'Oldenburg. Il y a, dit-on, entre les deux époux, une incompatibilité d'humeur qui date des débuts de leur mariage. Le prince a un ca ractère doux, un tempérament calme; la princesse, au contraire, serait autoritaire et peu conciliante. Mariés depuis huit ans. ils n'ont pas d'enfants et rien ne les attache à un foyer où règne la discorde. Le Kaiser aime beaucoup son fils, il a sur lui une grande influence, et voudrai! éviter la rupture définitive et le scandale. Mais à Potsdam, on doute que l'Empereur parvienne à ramener la paix dans ce ménage désuni. rC- $ X A VIENNE. Clotilde de Simics ne parvient pas à être reconnue devant les tribunaux viennois pour la fille légitime de l'archiduc Ernest et pourtant il y a des preuves. Elle réclame sept millions et demi de francs comme part d'héritage, mais la Cour impériale considère comme nul le mariage secret de l'archiduc parce que le consentement de l'empereur n'a pas été donné. Quelle famille ! les ignominies succèdent aux détresses et les scandales aux misères. François-Joseph impose à sa femme une dame d'honneur qui est son amie, l'impératrice s'en va écœurée et cette excellente femme meurt assassinée, Jean Orth a disparu, Rodolphe s'est tué, ou fait tuer au cours d'une orgie.-, et les autres, tous les autres... *** FUMEES. Georges V est le seul monarque européen qui fume la pipe. Les autres têtes couronnées utilisent cigares ou cigarettes. L'empereur d'Autriche, qui a quatre-vingt-trois ans, est le potentat qui fume le plus, il a de longs cigares noirs, traversés d'une paille, communs, forts et très bon marché. C'est le cigare des paysans d'Autriche-Hongrie, mais ceux que l'on fabrique pour l'empereur sont roulés avec les feuilles les plus fortes et les plus amères et Sa Majesté en brûle plus de vingt par jour sans en être incommodé. La passion du tsar, c'est la cigarette de tabac parfumé cultivé spécialement pour lui en Turquie. Chaque cigarette revient à dix centimes et il en consomme de quarante à cinquante quotidiennement. Le roi d'Espagne est aussi amateur de cigarettes, mais il en fume de toutes sortes, venant de Turquie, Egypte, Russie, Algérie et même de l'Amérique — le tabac de Virginie. La plupart sont confectionnées pour lui par un marchand1 de Londres et lui coûtent dans les 3,000 fr. par an- Le Kaiser savoure de gros cigares de la Havane de dix-huit centimètres de longueur et il lui en faut dix journellement. Il les paie 250 francs le cent et dépense donc plus de 5,000 francs chaque année. Il fume la cigarette aussi et d'autres cigares plus petits et plus ordinaires. Feu Edouard VII avait les idées les plus bizarres parmi les rois, quant aux cigares qui étaient fabriqués spécialement pour lui à la Havane. Ils coûtaient six francs pièce, mesurant vingt-deux centimètres de longueur et quatre centimètres d'épaisseur. Chacun durait une heure et quart au moins, ce qui n'empêchait pas le roi d'en consommer un bon nombre pendant une journée. Les reines ne fument pas beaucoup. Il y a cependant des exceptions. La tsarine et sa belle-mère fument la cigarette. La mère d'Alphonse XIII a presque constamment la cigarette aux lèvres, et la nouvelle princesse Arthur de Connaught vient de contracter l'habitude du tabac, ce qui horrifie la plupart de ses parents. La reine Mary et l'impératrice d'Allemagne détestent le tabac et les femmes qui s'y adonnent. NOS ARTISTES i CESBRON C'est hier qu'a eu lieu au Théâtre Royal, devant une salle archi-com-ble et enthousiaste, la soirée en l'honneur de Mme Suzanne Cesbron. Cette soirée était aussi une représentation d'adieux ; on sait que la belle artiste qui interprétait hier Madame Butterfly, nous quitte à la fin de la saison et appartiendra l'hiver prochain à la troupe du Théâtre de Tunis. On regrettera Mme Cesbron avec une unanimité qui ne fait de doute pour personne; son départ laissera, au Royal, au point de vue artistique, un vide immense. Elle nous avait habitués à de la variété, à de l'émotion, à de l'intelligence, toutes choses qui donnaient à sa voix un relief extraordinaire, 1 a paraient adorablement. C'est une grande artiste qui nous quitte ; elle fit oublier ses devancières, mais l'oubliera-t-on ? La dernière lellre ôe Pupo Les derniers moments du grand pianiste Raoul Pugno ont quelque chose de navrant. Parti malade de Berlin, il arriva à Moscou grelottant de fièvre. Il était impossible de donner le concert où il devait jouer avec Mme de Wieniawski. Voilà Pugno navré de déranger 3,000 personnes pour rien. Comment le remplacer ? Il eut alors l'idée de recourir au plus célèbre des pianistes russes, Serge Rakhma-ninoff, qui se trouvait alors à Moscou, et il lui écrivit la lettre suivante que publie la charmante et docte revue musicale S.I- M. Mon cher grand artiste et confrère émineuit. Je viens de vous demander un " immense senvice Je su.)'® arrivé hier à Moscou pour jouer, ce soir, (à la Noblesse, le concert de Mime Wieniavrski et Raoul Pugno. Je quittai Berlin où je venais d'être cim<i jours au lit avec urne bronohiilto — très souffrant. Cependant, le médecin me jugeant assez bien m'a laissé partir — et j'ai immédiatement télégraphié à mes borne amis WâJ:<niawisiki qu© j'arrivariô. Or, ce voyage de 44 •hteaurcs, sur u'me maladie «toute réconte », a. fait que, dès mon arrivée à la. gare j'ai été glacé entièrement/ et la fièvre m'a reprie de nou/veau. Hier, à minuit, j'avarie un médecin; os ma-tiin, j'en ai vu un second, très émilrïârat. 11.13 e'accordlent toua deux à dire que « jouer ce eoiir » pour moi1 est i<mjpo9sibi;i — « absolument tom-pospilble ». Or, limmédiatement, je penee à voaie. Votre nom célèbre et aimé du public noue sauverait complètementMille Boulanger — qui est une artiste compoeiteur très remarqmabLj — seira très heur eus ï de jouer avec voue le concerto de Mozart, ou autre chose. Et puis, voue auriez dieux numéros de sol! — à votre choix. Voilà, mon ohe/r confrère ce que je voue demanda, c'cjst trèe hardi. MaJie lee artistes sont >nlon seulement des confrères, marie aussi 'un peu des frère® — et iilô s'aident volontiers. Mon ami WiLnriawski, qui voua remettra ce mot, voue dllra de vive voix toue lee dé-tafflîa.Je veux seulement vous dire moi.même toute ma reconnaissance dévouée, Raoul Pugno. M. Rakhmaninoff rendit simplement la lettre au porteur et refusa. Comment pour-rait-on qualifier ce-., cette... mettons ce geste ? -7r W. Le Courrier à Londres JUSTE MESURE. Pend'arjt la « 6eaeon » de Londres aucun membre de la maifson Roy aile ne pourra publier d'instantanée prie dans lee galatf ou lee cértéanoniès où se trouverait «sodt le roi, 60it la reine, à moins d'avoir soumis dets épreuves à l'approbation de Leurs Majestés. Ce nouveau règlement vilste un courtisan bien connu qui! ee fait un gentil petit revenni en vendant des photographies de ce genre h la pres- 613. COURTE IDYLLE. Dernièrement, le jeune prince de Galles cliaseait aux environ/} de Londres en compagnie de 6on précepteur, lorsqu'une violente bourrasque lee obligea à. se réfugier dans une maison voisine. Ite y furent cordiialement reçus, et l'héritier du trône d'Angleterre se sentit tout particulièrement troublé par la présence d'une charmante personne qui n'était autre que la fiillto dai maître de oéano. Cette courte enitrlavue dut lui laiisser le meilleur souvenir car il revint, à. plusieurs reprises, et sous divers prétexlb'.te, rendre viilsite à see hôtes d'un jour. Mais, dans un besoin d epanchement naturel à son âge, le prince écrivit à un jeune lord de ses amie et foui raconta son roman. La famille royale eut venJt de cet/ta intrigue. On tança le jeunie Nemrod au cœur inflammable et on l'envoya chasser pdufl loin pour oublier cette idylle pastorale. Le jeune prince n'a pas dio tehamice : on lui avait déjà interdit d'ailler applaudir MIL? Gaby Deslys. DON ROYAL. La reine Alexandra, veuve d'Edouard VII,, vient di'offrir un cheval de Adressage à une écuyère de l'Olympia de 'Londres qui venait de perdra un alezan. Le cadeau vient d'être donné solenindlemknt 'au cours d'une -représentation. La reine se trouvait dans une log;< avec see dames d'honneur, le granl \naîtra des écuniee royalxsa mena le cheval sur la ipi6te, l'écuyère salua -T ex-souveraine et le public appjlaudit avec enthousiasme. Applaudlissonis aussi Ij geste de la reine, tout en regrettant qu'il ait été mie en lumière avec tant de pompe. BIBLIOGRAPHIE LOUIS ANDRE. — Mme Lafarge voleuse de diamants. (Pion., 3 fr. 50.) Mme Lafarge n'efct guère connue que par sa poursuite en cours d'assis.s comme empoisonnieuee. On a oublité qu'sfllle fuit accusée aussi du voA de la parure de diamants de Mme de Léautaud. C'eet ce procès, dont 'le retentissement fut énorme, que M. Loui:b André reconstitue dans oe nouveau volume: il en racontov sous une forme particulièrement vivante, toue les imciden'te étrangee, toutes les mystérieuses complications. A travers lia genèse et 1«b péripéties do> l'aventure ee déveCoppe un roman digne de Balzac où se révèle une Mme Lafarge à peu près inconnue. Le* volume se termine par un émouvant récit qui, sous le triltre : «de Vrai Claude Gueux » est la vériddque mise en scène des personnages et des tragiques épisodes de la vie deb prisons qui inspirèrent le « Claude Gueux » de Victor Hugo.

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This item is a publication of the title Le courrier d'Anvers belonging to the category Gent, published in Anvers from 1906 to 1972.

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