Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 19 April. Le courrier de Bruxelles. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t727942792/
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Diuancift J9 el luiiiîî H iwii i9ii, 5'S* AH8Î8. — S' Ut-HOt ABONNEMENTS s mm m ion tniiifl! BELGIQUE . . fr 10.00 5 00 2 60 HOLLANDE . •( <jg 20 9 60 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTALE 30.00 15.00 7.60 5 CENTIMES tM iiiMiiinenti ne *on» ni ml* w TÉLÉPHONE SABLOX 175» LE COURRIER 11 11 " 1 ' niiafc BUREAUXt A BRUXELLESe 52, rue de !a Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES 4.M suppléments ne sont pas mis en «enU TÉLÉPHONE SABLON 175» DE BRUXELLES Pro aris et focis i* Les sottises au Sénat DANS LA question scolaire. Chaque sénateur a-nticléfical tient- à titre Sa sottise dans la question scolaire ; «ne sottise et môme plusieurs. Le cito.vsn ue-kcu ne s'est pas contenté d'une. C est ce qui fait durer la discussion. La sottise du jour nous vient du séria-jteur Vinek. La voici' textuellement ; elle jré.rHe d'être méditée dans toute sa be-aubé : : c Au moment, où partout, dit-il, !a ci. ht-tien ce humaine évolue, nous coisc>itoi> 'juc chez nous des urnes de vieillards essaient de réduire le domaine de la roorîi'e c.ux prescriptions du dogme. Œuvre vashe el malsaine \* Oseriez vous pré ton Ire qu'en dehors des préceptes du eathoiiei&ïie romain il n'y a pas d'idéal V Si n<Ais sortîmes, comme le dit avëi t» et de conviction. M. Vinck, <: au moment où la conscience humaine évolue » par; '..ulière-nient et partout, comment voulez-vous fixel maintenant une morale à enseigner aux en-tfants dans les écoles, comme votre parti le demande? Fixer ce qui évolue c'est plus difficile eri morale qu'en photographie où il y n des instantanés. M. Vinek va « pp>Hqi:ei il'instantané à l'enseignement moral Que dira l'instituteur à un élève qui prétendra que'la morale évolue et que ce qu'on iîui -enseigne aujourd'hui sera sans valeur demain? »% D'autant que les « évolutions v peuvent fctre rapides. Voyez sous nos yeux : à 1? Chambre dans une discussion sur la morale, il n'y a pas une année, le citoyen Van dervelde se déclarait disposé à prendre la loi mosaïque pour point de départ. Moïse ■lin vieux parmi les vieux, une « âme de vieil lard ? certainement, et qui légiférait il y F des milliers d'années! Quelle évolution de kV an dervelde à Vinck l Nous voulons bien croire que M. Vinci1 est (m jeune, «in tout jeune, il parle com me un étourneau. II ne «ait pas que Moïse «tait somme toute assez « dogmatique : dan* l'établissement de sa loi morale, e; ;que cette s œuvre malsaine et vaine » com. me. dirait M. Vinck a régi, et l'on peut-dire .régit encore le monde entier, du moins le monde qui a une certaine morale ! M. Vinck demande aux catholiques «s'ils oseraient prétendre qu'en dehors des pré ceptes du catholicisme romain il n'y a pas d'idéal» » Avoir un idéal est-ce que cela constitue ■une morale 1 Quelle confusion de mots et de choies! Il y a des gens, et pas peu encore, dont l'idéal est de n'avoir pas de morale lEs ils ne sont pas éloignés des idées de M. [Vinck. Ce que nous disons nous, catholi ]quc8, c'est que nous ne connaissons pas de morale sans Dieu, donc sans religion, parce que sans Dieu il n'y a pas de préceptes, qui pourrait commander à notre conscience sanf [Lui? — Et nous ajoutons môme, qu'en fait, nous ne connaissons pas de pays sans reli giori, ni de pays à morale sans Dieu. On es saie bien en France, mais attendez la fin e! vous n'attendrez pas longtemps! Fleur de gratitude. ,j Fuites du bien à un viiaii il vous... dans ia main ' Les FF. des Ecoles Chrétiennes, en géné rai, et en particulier certain Frère Iîevoca lus ancien maître de Son Excellence le F.' citoyen Viviani, en savent quelque chose. Le Frère Revocatus remplissait les fone liions de directeur à Sidi-bel-Abbès en Al gé-rie vers 1880. A cette époque, le jeune Kené Viviani fréquentait l'école. Celui-c manifestait d'heureuses dispositions poui le? études supérieures, mais les -parenti étaient pauvres. Le Frère Iîevocatus inter vint auprès du proviseur élu lycée d'Oran qui l'estimait beaucoup. L'enfant fut examiné en présence de sor maître, trouvé très bon élève et admis à la bourbe entière. L'importune' mémoire de ces bienfaits nourrit et redouble aujourd'hui La fureui du F.', ministre de l'Instruction publique. A force de calomnies, il espère en perdre îe souvenir avec ie remords de son ingratitude. Il crie plus fort que tous les autres les Frères ne font que des crétins (lui-m&nu compris? 1) Et en récompense de la soupe qu'il s mangée chez eux en attendant qu'ils lu fournissent sa bourse d'études, il fait o< 3u'il peut pour les affamer. Lui, qui leui oit sa position sociale, ils les met au bar de leur pays. Il est vrai vrai que lorsqu'on ne veut plu; même reconnaître et remercier Dieu, il es1 tout naturel qu'on insulte les bienfaiteur! par lesquels on fut bien traité pour l'amou; de Lui. Nouvelles de Home. La galerie del Vecchio qui contient doi œuvres attribuées au Titien, tl Raphaël, An irca.del Sarto, Maritegna, Gandenzio, Ru bons, Rembrandt. Van Dyck, Velasquez Kibera, ainsi que le tableau la <r Vierge au: fleur3 s de Léonard de Vinci et qui se trou vait dans les appartements do Clément VI. sera mise aux enchères publiques le 30 d< ce mois. A Le Saint Père a donné îe sacrement de !< confirmation aux fils du prince Jean eh Se heen bu rg - H ar ten s tei n, ambassade u r d ' A u triché auprès du Vatican. La cérémonie t eu lieu dans la salle du i tronetto », qu précède le cabinet- de travail de Sa Sain te té. Le comte Henkel von Donriesmark, ui des plus riches propriétaires de mines dan ia partie polonaise de la Silésie, a été reçi avec sa famille en audience spéciale par b Saint-Père. De même, Pie X a reou le Père abbé elom Treuenfels, abbé de Marienberg et dom Augner, père abbé de Mûri G ries O. S, B. *** Mgr Bruches!, archevêque de Montréal venu ç ad limina », a été reçu en audieno , de congé par le Saint-Père. Le prélat cana dien se rendra à Notre-Dame de Lourde avant de rentrer dans son diocèse. *% La palme pascale, offerte la veille de Rameaux, au nom de la famille Bresca lîemo, au Souverain Pontife, a été envoyé par le Sain t Père à l'ambassadrice d'Espa gne. Cette palme est, selon la tradition,en luminée et ornée de miniatures par des reli gieuses camaldules qui ont le privi^èg d'orner la palme pascale. Le cardinal Pompilij, vicaire de Rome vient d'écrire une lettre des plus élogieuse à donna Gr.stina Giustiniani Batidini. pré sidente de Tl'nion des Femmes catholique d'Italie. Son Eminence dit cju'Elle a été chargéi par le Saint-Père de féliciter f'CJnion don elle est la présidente, ainsi qu'elle-même pour les œuvres acco"mplies en faveur de droits de la famille chrétienne et de l'ensei gnement chrétien à Rome. *% Mgr Miscialelli, ancien ablégat en Fran ce, chanoine de St-Pierre et sous-préfet de sacrés palais apc»Btoliquos", a reçu de l'em pereur de Russie les insignes de comman deur de l'ordre de Sainb-Stanisias, le seu ordre polonais oonféré par le Souveraii russe. Le Collège dès oamériers de cape e d'épée, i di numéro », vient de perdre soi doyen, le comte Sac ripante Vituzzi, d'uni fort ancienne famille noble de Narni, in . scrite parmi la noblesse romaine demii 1712. Cette mort niet- en deuil les premières fa milles de la noblesse pontificale, restées fi (lèles aux Souverains Pontifes. Notre armée sur pied de guerre Voici le résumé des tableaux de l'armé< de campagne. Elle comprend : le grand quartier-géné rai, six divisions d'armée et une division d cavalerie. Le grand quartier-général réunit: a) Le commandement de l'armée, compoS' du Roi et dé sa maison militaire, du che de son état-major-général et de son état major, de vélpcipédistes,. d'une escorte d gendarmes et des services, nécessaires; b) Un peloton de télégraphistes, une com pagnie d'aviation avec 48 officiers aviateurs une compagnie d'a^rostiers et un détache ment de gendarmerie. Au total le grand quartier général comp t-e ainsi 99 officiers, T40 soldats, 205 ehevau; et 21 voitures, dont 7 automobiles (non oon pris celles dea aviateurs et aérostiers, e nombre variable). Chaque division d'armée comprend: a) Un quartier-général, il la tête duqm i se trouve le lieutenant-général commai dant; b) Trois brigades mixtes (quatre dans !( [ 3» et 4» divisions), composées chacune d'u , état-major, deux régiments d'infanterie • 3 bataillons et une compagnie de mitrai leurs, un groupe de D batteries montées c canons de 7 c. 5 (12 pièces) et un peloton d ; gendarmerie ; ; c) Un régiment de cavalerie divisionnaii , à 4 escadrons ; d) Un régiment d'artillerie divisionnaii à un groupe de 3 batteries de canons no: veaux de 7 o. 5 et 2 groupes de 3 batterii d'obusiers ou canons de 10 c, 5 (soit 36 pi ces); o) Un bataillon du génie divisionnaire 2 compagnies ; f) Une section de télégraphistes de can i pagne: g) Un corps de transports, comprenaj quelque 600 voitures et fournissant un bra; de combat (colonnes de munitions, coloni ; d'ambulance, parc du génie, etc), uu tra . de vivres, un train de bagages et un servii [ divisionnaire de l'arrière. Il est prévu clai . les 600 voitures ci-dessus 237 automobil pour une colonne automobile do munitioi d'infanterie (20 autos),trois colonnes de m t nitions d'artillerie (45), une boucherie a . tomobile (20), une oo'onne automobile < vivres (36), un parc d'automobiles de r ' serve (23), un peloton d'automobiles de r I vitaillement (12), 6 camions automobil pour le service des postes.et colis (6), ut colonne d'automobiles et de brancards (75 La composition do l'artillerie divisionnn re confirme ce que nous avons ait dernièr ' ment du remplacement d'un groupe d'ob ' siers par un groupe de nouveaux canoi J de 7 c. 5, permettant le tir sous de grani ; angles. La division de cavalerie comprend : • a) Un quartier-général; b) Trois brigades de 2 régiments i 4 esci drons; c) Un bataillon 'de cyclistes; , t') Un groupe d'artillerie à cheval de » batteries de canons se 7 c. 5 (12 pièces); e) Une section cycliste de télégraphiste s et une compagnio de pionuiers-pontonnie: cyclistes; f) Un corps de transports (train de cou 5 bat, train de vivres, train de bagages < - service de l'arrière) avec 128 voitures, doi > 97 automobiles. Ces dernières se réparti _ sent 1 colonue automobile de munitioi . d'artillerie (15), 1 boucherie automobile (10 _ 1 colonne automobile do vivres (25), 1 trai 3 de bagages et 1 service do l'arrière (47). La récapitulation fournit par _ divisic d'arméo les effectifs organiques suivants : Aux lte, 2 et 5e (3 brigades mixtes): G' ' officiers, 25,641 hommes, 5,106 chevaux ■ 925 voitures (dont 241 autos) ; ' À la 3e (4 brigades mixtes) : 839 officier 1 32,809 hommes, 5,856 chevaux et 1,049 vc „ tures (id.); i A la 4e (id.): 807 officiers, 31,233 homme 5,848 chevaux et 1,049 hommes (id.) ; J A la 6« (3 brigades, mais renforcées d't: groupe d'artillerie à cheval): 688 officier 26,026 hommes, 5,602 chevaux et 968 voiti ries (id.). La division de cavalerie compte un effe - tif total de 288 officiers, 5,570 hommes, 4,7! ' chevaux et 176 voitures, y compris 101 ai ■ tomobiles. ; La récapitulation générale fournit pot ' l'armée de campagne, composée du grac 1 quartier-général, de six divisions d'armi et une division de cavalerie, les effectifs ti taux suivants: t 4,630 officiers, 173,301 hommes, 37,549 cil , vaux, 4,482 voitures et 1,554 automobiles. - Avec la réserve d'alimentation, qui est c . toute une classe de milice, l'effectif total c j l'armée de campagne est de 200,000 lion mes. Ces effectifs seront atteints en 1917. Hevue de la Presse Maitre-ehanlcur. — Le « Peuple > fait d bluff à propos de l'anniversaire de la t ■ meuse G. G., qui n'aboutit en réalité qu multiplier les souffrances de la classe oi î vrière. L'organe rouge ajoute que si le gouve - nement ne finit pas par céder sur la que ; tion. du S. U." on récidivera. C'est le système de l'intimidation qui r vient à la surface. 5 L'échec lamentable dé la première tenfc f tive n'est pas de nature à inciter les m - neurs à recommencer la grève. > Le petit chantage du '' Peuple > n'aui d'autre résultât que de faire apprécier ur . fois de plus les procédés de ces gens-là. Pitres infâmes cl ridicules. — Commei qualifier autrement les pontifes de la Jibr - pensée qui organisent les Pâques civile c ces ineptes singeries et y font participa | I 1 ■IIIBI—MMWB—aWUMMP—I i- des malheureux petits entants qu'ils exh n bent comme des forains. Leur organe le z Journal de Charleroi nous donne un compte-rendu de la fête r-a tionaliste organisée par « Les Disciples (3 i- Voltaire -» à la maison du peuple (eviden ment) de Gilly. u Voiet- quelques extraits des discours tr< n bien inspirés (sic) -que des fillettes de hu à à. dix ans sont venues lire à l'avant-scène 1- « La citoyenne Bertens (une gamine de e ans) dit : < La Libre-Pensée, quel don e poème renferment ces deux mots ( !) : êti fibre de sa pensée; c'est tout l'opposé d e catholicisme qui vous dit : Il faut crou c-i),ns voir ; aussi, malgré mon jeune âge, e forme ici ïe vmi «ne îe voile qui obstrue i cerveau île tant d'hommes depuis si l»fl| ;s temps se déchire enfin et rende ces ma ^ heureux à la Libre-Pensée et au bonheur Décidément ces amis de la Science (av< à .an grand S) .ont perdu toute notion du r «|ieu fé. i- « La citoyenne Dumont : a Avec un zèl un dévouement et une ténacité admirable it vous instruisez les recrues qui auront t n jour pour mission de continuer l'œuv id el'émancipation que vous avez entreprise n ' La citoyenne Và^n Uytvank : « Mais -;e n'est, certes, point par les patronages is leurs "exercices religieux, ce n'est point p; ïs la prière et le culte des saintes et de is Vierge, qu'on y arrivera, c'est par l'i i- sfer action, par l'activité matérielle et in te .i- lectuelle; c'est enfin par la Libre-Pensée le Le président en clôturant cette série < 6- discours a remercié les parents d'avo écarté de leurs familles toute professie îs d actes religieux et a fait remarquer, tou ie l'activité des Disciples de Voltaire pour ). libération de... l'humanité!!! i- Après avoir décerné des diplômes cor 3- mémoratdis aux jeuues héros (!) de cet .i- journée rationaliste, écrit le « Journal ( is Charleroi » on exécuta une pièce soci Is liste ; « Aimez-vous les uns les autres » ( ! Le premier acte se passe à Gand ent Anseele, les coopérateurs du c Vooruit » ■du journal a De Waarheid ». i- Le second acte se passe à Seraing. Ui ,réunion à la maison du peuple le jour de ^ .nomination du secrétaire communal. S Le troisième acte représente le dernû 'congrès socialiste. Ire scène : diacussic s -aes régies entre Baeck, Vinck et Anseeh 's i.2e scèiïe. Daj>s !a 2c scène apparaissent Jacqmo i- te, De Broitckère et De Paepe qui désii ît qu on établisse une taxe progressive pi >t millier de francs sur le gain des cumuJard 3- La 3e scène nous montre Jacqmotte ait; .^uant Anseele et cela à propos de leur ga " t-eagére de 15,000 francs et plus. n L'apothéose représente Jean Prolo, q 1 fie f; Je suis roulé » et les citoyens Be >rand, Anseele et _ Del.porte exécutant *n 'anse socialiste : celle des from • <•: l'mita est comedia >s. Le a Journal c ÎC Charleroi » a raison de féliciter les cour. >mx citoyens qui ont voulu ^tenir ces Tôle (( ^Sijaudales cléricaux », — En caractè: 3, d affiche, le c Peuple » .du 15 avril annoni en première page- cc Un drame sanglant c n p«aya clérical ». 3 Voici l'histoire : 1 i a fait lundi une descente à Ha tem-feaiut-Liovm; près d'Audemude, à la sui ?" de férocité inouïe qui s'était déro JO le© la f vei lie dans cet te loc^a 1 i té. i- A 1 occasion des fet<?& de Pâques de iiombrei ouvriers travaillant dans les oharbenuage^ c ir pays wallon étaient revenus ©hez eux. d Dan.s ki nuit d'avant-hier, un grotip de hou ;e leurs ivros passait sur la chaussée quand une qu y rôUe s éleva entre deux d'entre eux, et-c... Bref, les deux houilleui-s se massacrerej î- mutuellement. Et voilà le «; drame en pays clérical ». e On sait si les houilleurs travaillant t e pays wallon sont, en général, de ferven-i- créneaux ! Nempêche ! L'affaire a eu lieu a Hautlier Saiint-Liévin. Ga suffit au « Peuple » poi jouer du cléricalisme. Il espère qu'il en re tera toujours quelque chose. 11 ignore même, le malheureux que le vi lage d Hauthem Saint-Liévin, a été lonf temps une citadelle de l'ant-ioléiicalisme n u raI! à Le parti libérai r.'wtiea^suoittliste. — I i- la s: Gazette de Liège » : .La. disparition des libéraux comme M. Wieiui hâtera 1 avonemenb, quo po ur^: ni y ont les carte listes, d'un parti radical-socialiste, calqué sur c lui qu a gouverné si malheureusement la I'Yan< 2 depuis une dizaine d'années. On pourrait <,ual fier M. Wiener de conser/atcur monarchiste î i- libéral,- ce qui est fort différent d'un dootrinaii v, anitiolérical. Cîelui-r-i met au ser^ce de sa raç sectaire contre l'Eglise toutes ses influences i ,a toute son ardeur, faisant abstraction, à cert-aii ^ moments,de ses intérêts mafcériols et môme de s convictions monarchistes. On l'a vu lors du ca tel de 1912, et on le revoit à chaque occasion, c il faut faire de l'anticléricalisme. »t Ce n'était pas tout à fait le cas de M. Wiem 3- et il condamna toujours, de façon absolue. ^ moindre pactisa'tion avec lots adversaires de )Y Beyauté. Il était avec M. De Mot en de tell- i- ci wons tances, beaucoup plus rapproché du gouvernement que du x>arti radical et soc-ia.liste. Ces * anciens débris d'-un parti historique, du parti de FrèreOrban, e'en vont lés uns après les autres. e Us ne Sont pàs remplaoés et plus rien ne retar-eiera, apa-ès leur disparition, l'évolution libérale Ter© une transformation radicale, .fo orois bien que M Wiener, dont l'esprit était fort ouvei ! ;R à l'observation souvent juste, &e rendait compta it du «langer et, en sa qualité de président de la : a Ligue Libérale », il s'efforçait- d'endiguer le 8 courant. Ses efforts étaient malheureusement x vains! La confiance en l'opposition au Sénat. — ,c De la i Gazette i ; ie î.'heure où la loi de parti mettra l'éeolo publi-le que en danger est proche ; et il importe qu'on or-r. ganise une résistance énergique et résolue à tou-J. t^s les entreprises clérioales. (> A S(4«aerbeek, iM. Albert Bergé. échevin de; * l'instruction publique, vient de reconstituer à ; . cet effet lés Comités Molaires, qui depuis long- j I t-emps n'existaient plus que sur le papier. L'heure où la loi scolaire sera votée est f>, proche, la « Gazette. » l'affirme, l'échevin n libéral de l'instruction publique en est con-*e vaincu, et ni lui ni la « Gazette » ne dou-». tent que le public anticlérical en soit con-?e vaincu comme eux-mêmes. Et ces messieurs 5t de l'opposition sénatoriale qui continuent à t,r faire semblant de croire qu'ils pourront cm la pêcher le vote de 1a- loi par leur match d'en il- durance oratoire auquel personne ne fait at-1- tention ! Là plupart des gens ignorent même . ' que ce match sénatorial a lieu. Ces mes ! le sieurs ne sentent donc pas qu'à tant s'es-ir souffler inutilement ils n'aboutissent qu'à m un résultat : se rendre ridicules? te —— [a Hommage d'adversaire. — Le correspon dant bruxellois de « la Meuse » rend cet (. hommage à M. Pouilet, ministre des science ces et aes arts : x le Le Sénat a devant lui un homme merveilleu-a,- se ment doc-umenté, toujours prêt à la ripoete et ) reconiiaissons-le, d'une autorité rare en ma-.e tière de législation soolaire III n'existe mil moyen, semble-t-il, de mettre « a quia » le ministre des sciences et des arts ; il cist ferré, suivant le mot, sur le dernier viJlago de Wallonie ou dos Flan-ie dres, au point de vue du régime des éooles; les a hittes âpres et violentes de la Cliambre ont contribué fortement à l'aguerrir ; les rares mouve->r ment-s de nervosité qu il i>ouvait arvoir encore n ont disparu. Il se présente maintenant avec l'as-> ; sui'ance qui, dams un débat de l'espèce, donne la "force et le prestige. Que peuvent contre un pareil adversaire, les <e leçons etéréotypées, les discours écrits? Lr M. le ministre Pouilet mérite en effet les s* plus chaleureuses félicitations et la recon-naissance de tous les catholiques pour le n travail inlassable qu'il a fourni et pour la . maîtrise avec laquelle il a défendu le projet II scolaire à la Chambre et au vSénat. la Enfance criminelle. — Le « Temps . con-i- state l'effroyable marée de l'enfance crimi-lc n.elle et traduit ainsi ses sentiments ; g A premier^ vue, rien n est moins fait pour les enfants qu'un tribunal. Dans le bon vieux temps, on les menaçait du gendarme et tout rentrait-e dans l'ordre. Aujourd'hui. « ils crament > à J'au-)G dience de là huitième chambre avec l'espoir que m leur portrait sera Un jour dans les journaux « pour un vrai crime alons ». Et l'on songe avec inquiétude que cette armée de jeuues bandits c'est un peu de la Frauoe de demain. Dans un li-u- vre intitulé « Jules, Totor et Gustave ». M. Le Raymond Hesse nous fait sentir d'une façon ai-u~ guë, par de petits dialogues incisifs, les causes do ce désastre socia.l. C'est d'abord l'oisiveté de ix l'enifanit du peui>le laissé à la rue pcn<knt que le [u père et la mère sont à 1''usine. On commence par jouer à l'apaohe.puis on prend une absinthe avec I- de vrais anaehes. et on fait le guet. C'est aussi e- la loi de 1900 qui a tué l'apprentissage en le réglementant. C'est l'influence de la publicité donnée aux crimes: photographies de or i mincis, ît romans policiers et le cinéma, qui n'es?t pas un guignol où l'on rosse un commissaire abstrait, mais souvent une démonstration de cambrioleurs ,n suivant les règles de l'art. — Ajoutez-y le divorce des parents et l'absence de toute idée religieuse, dit à l'auteur son préfacier, 3e bâtonnier Henri Bofbert. [r Ajoutez-y le divorce des parents et l'ab-sence de toute idée religieuse ! Quelle terrible condamnation de l'école I neutre par les faits eux-mêmes! Petite Chronique e I(e vole des femmes. — Le Sénat américain vient de: repousser le bil! tendant à ac->i corder aux femmes le droit de voter aux 1- élections législatives. 3- 1 % f_ Les prisonniers. — Le ministre de la jus- [. tice vient de décider que, sur leur demande, ! •o les prisonniers pourront porter le capuchon ;e destiné à les soustraire à la curiosité du pu- ?t blic, dans le trajet de la prison au palais; ,s de justice. îs •— Le congrès de la police judiciaire qui vient u de se tenir à Monte Carlo a clôturé ses tra- >r vaux par l'adoption d'un vceu tendant à a voir se généraliser et s'améliorer les rap-i i'a ports officiels directs de police à police en - ! fcre les différents pays. LA VILLE A l'occasion de la visite dc/« souverains danois, il y aura, à Bruxelles, une revue à laquelle participeront 10,000 hommes de troupes. Le 20 mai, dans le courant de l'après-midi, le roi et la reine de Danemark, accompagnés de nos souverains, visiteront l'hôtel de ville. Le lieutenant-général Ruwet^ le major d'état-major Baltia et le capitaine baron "de Blommaert seront attachés à la personne du roi de Danemark pendant son séjour à Bruxelles.Les pensions des diplomates el consuls» Si nos diplomates ont généralement ck la% fortune, nos consuls de carrière Cii ont très rarement," écrit un journal spécial; beaucoup n'ont pas un franc de revenu et les uns comme les autres, lorsqu'ils possè-elent un patrimoine, le mangent au servicu de l'Etat afin de se tenir à la hauteur de leurs collègues étrangers et des autorités locales. Ils sont forcés de mener, malgré eux. une vie dispendieuse, dans des paya où la vie coutet jusqu'à cinq ou six foi3 le prix de ce cju'eile coûte chez nous. Or les pensions des hauts fonctionnaires des départements ministériels sont calculés, sur la base de 12.000 francs de traitement alors cjue celles des consuls généraux sont calculées sur la base de 10,000 franc3 seulement.Quant aux pensions des veuves de nos eiiplomates, elles n'atteignent guère que o à 4,000 francs après de longues années passées avec leur mari dans des pays lointains souvent insalubres et dangereux'. +. 31. Lambot. membre du comité électro-technique belge, donnera lundi prochain 20 avril, à 8 h. 30 du soir, à la Chambre ele Commerce de Bruxelles (Palais de la Boui-se) une conférence ayant pour sujet : Le Télépantograph, (appareil pour la transmission de l'écriture, de dessins, de schémas à distance, par fils téléphoniques). La conférence sera accompagnée ele démonstrations expérimentales et de projections lumineuses. 4 L'exposHion nationale des races borincs belges s'ouvre ce samedi, au Palais du Cinquantenaire et se clôturera dimanche soir. Elle sera d'une exceptionnelle importance» et attirera un énorme concours de monde. Le Roi la visitera, dimanche, à 2 heures. An iélcphonc. — Le rayon pour la taxe de base d'un poste téléphonique est porta de 3 à 6 kilomètres, avons-nous dit. Ajoutons, en réponse à des demandes de renseignements, que cette mesure vise exclusive-ment l'agglomération bruxelloise qui, pai j son étendue, aurait amené des situation? injustifiables. — Au boulevard de la grande ccinlure. — L'Etat est occupé à établir un empierre» ment, depuis l'avenue de Tcrvueren jusqu'à l'avenue Georges Henri. Un rouleau compresseur à vapeur travaille sans discon-tinuer^ à cet important travail. Après avoir entouré d'une bordure en pierres bleues les quatre grandes pelouse* gazonnée-s qui garnissent le rond-pomt de l'avenue, à l'intersection du boulevard de Grande Ceinture, l'Etat fait placer uno grille en fonte ouvragée sur la pierre. ♦ — A la grande Boucherie. — Après avoir acheté les quatre murs de la grande Boucherie du marché aux Herbes, et le terrain sur lequel elle est construite, un consortium a acquis presque tous les étals des bouchers 80 sur 100, que comptait la boucherie. Il s'est également rendu propriétaire de plusieurs maisons accolées à la boucherie et situées en dehors des murs de celle-ci ainsi que de plusieurs magasins et du restau rant qui constituent la devanture du bâtiment. La question de la propriété de la grande Boucherie était assez compliquée mais le consortium ayant pu lever toutes les difficultés, se trouve propriétaire de presque tout le vieux bâtiment. On prétend que les acquéreurs veulent reconstituer la grande Boucherie sur le même plan mais plus luxueusement qu'autrefois; le bas serait réservé à ele beaux magasins et le haut à une salle de fêtes. Iléduclion sur les chemins de fer. — Au même titre que les compagnies de chemins de fer de Ga-nd-Terneuzen et de Malines-Terneuzen, le chemin de fer Nord-Belge a consenti à accorder sur ses lignes, le bénéfice de la réduction individuelle de 50 % aux agents subalternes des douanes en activité de service,aux fonctionnaires et agents pensionnés du département des chemins de fer, marine, postes et télégraphes, ainsi qu'aux officiers pensionnés.A titre de réciprocité,le bénéfice de la réduction de 50 p. c. est accordé aux pensionnés des susdites compagnies sur les lignes du chemin de fer de l'Etat belge. \ FEUILLETON DU 10 A.VRIL 1914. i7 Dans la Tourmente par Reg-iittiid. Laurlate de l'Académie Française. Et pourtant, ce vieux logis à l'aspect froid Ci triste, a quelque chose de profondément hospitalier. Dans ces' grandes pièces aux vieilles boiseries3 aux meubles d'une autre époque, dans ces longs murs épais et ces fe-netres à petits carreaux, on éprouve une sensation déjicieuse eVintimité dans un abri sur. solide, fermé à toutes ici; influences du dcaors et les menaces extérieures. On s'y sent bien chez soi. r'oint de voisins de. palier glissant un œil Curieux des que vous entr'ouvrez votre porte : point d'étrangers de l'autre côté de la foison qui vous obligent à baisser la voix. On est seul. Et tu peux imaginer, toi, qui me connais, quel bien-être moral j'en éprouve. J'ai t'ait connaissance avec le logis. Certaines chambreo sont très délabrées'et le papier tombe en lambeaux; aussi les a-ton fermées et l'on en fait le refuge des vieux meubles hors d'usage : chaises à trois Dattes, tables boiteuses, fauteuils cassés. Une torte odeur d'humidilo flotto dans Le demi-]ourdes volptr. clos. C'est l'« Hôtel des Ift-tVuides », dit ma cousine en riant, Par contre, îeô pièces habitées sont agréi bies, quoique très fanées; il y en a une su tout qui fait mes délices, le aSalou de gala comme dit encore Théo, qui a toujours mot pour rire. Très spacieuse, elle est meublée de to tes les reliques de la famille, les styles • les objets les. pus divers s'y coudoient, ■ l'on croirait, pour un peu. y respirer un a d'autrefois. jJilë ouvre par une haute por vitrée sur le large horizon bleu du lac q ferme au loin le décor des forêts sombr où, à travers les sapins immenses, la ve dure est si'proche de l'eau qu'on dirait qi les toits rouges et les clochers émergent c rcctement des roseaux comme pour se mir dans le lac immobile. Ce matin, je dormais encore quand dei petits coups discrètement frappés à ma po te m'éveillèrent : — Toc!... Toc!... On peut entrer? Et ma cousine apparaît toute rose et to te souriante* gentiment timide sous l'auré le de.ses cheveux bouclés. Elle est vêtu comme hier, d'une simple blouse droite serrée à la taille, laissant à nu ses bras son cou, et le soleil qui.entre à flots par fenêtre dépourvue de rideaux se joue dai sa chevelure d'or. On dirait une incarnatic de la jeunesse saine et indisciplinée, vra plante des forêts solitaires et dci mon sauvages, véritable fleur des rocher* et d larges horizons : la. senteur agreste. — Vous sentez bon le cyclamen, lui dis-, en riant, tandis qu'elle venait m'embrassi avec une gentillesse un peu gauche, ma sincère. — Ce ne serait pas bien étonnant, iit-ell je vis tellement dans la montagne ; ma pai vie cousine, combien vous allez être dépa; sec parmi nous : non raceur? sont si simple i- nos habitudes si modestes. Nous tâcherons r- de vous aimer beaucoup et de bien vous », soigner pour vous faire oublier tout cela... [e Ce sera difficile ! — Mais je ne veux rien oublier du tout, i- et mon rêve est au contraire de m'adapter ît toute i\ votre vie si nouvelb pour moi et par ît conséquent si attirante. Vous ne savez pas ir combien, j'aime la simplicité et la campagne, te — Tant mieux! je crains tant que vous .ii vous ennuyiez ici ! On voit peu de monde, »s quelques rares amis pas toujours amusants; r- il n'y a ni toilettes, ni réunions, ni distrac-io tions comme celles auxquelles vous êtes li- habituée. ;r — Ma- chère petite, si vous saviez ce qu'elles étaient pour moi ces elistractions et ix comme je les aimais peu ! r- — Ah ! par exemple, on est libre, et voyez-vous, moi, je ne vois rien au-dessus ele cela. Alors, vous ne dédaignerez pas trop nos bail- bitudes et nos goC.ts ? C'est que voyez-vous, 0- je ne suis qu'une pauvre petite provinciale e, pas chic pour deux sous et si mal élevée... ;t Elle avait une façon si drôlement naïve de ït dire les choses que je l'attirai à moi en riant [a et l'embrassai de tout mon cœur. is — Mais, s'écria-t-elle tout à coup, j'oublie m le but de m i visite matinale : que voulez-ie vous pour votre déjeuner? Du thé... du clio-bs colat ? îs — Mais, vous même, quelles sont "vos habitudes?ie — Oh ! moi, c'est très simple : je vais cha-îr que matin puiser une grande tasse de lait is dans le seau de Erançois,pendant qu'il trait Amalthée. 3, — Amalthée ? 1- — Oui,c'est un nom bien prétentieux pour r- une si petite personne; aussi n'est ce point 3, moi qui en suis la marraine. Donc Amalthée est une mignonne petite chèvre blanche ta chée de noir avec laquelle vous ferez con naissance tout à l'heure. En attendant, ré pondez-moi. — Eh bien ! si vous me le permettez, je partagerai votre déjeuner et j'irai à l'éta ble avec vous; j'aime le lait pur. Une heure plus tard, j'avais fait la con naissance de tous les hôtes de la maison. Théo me présenta d'abord à Amalthée (car c'était moi qu'elle présentait le plus sérieusement du monde à ses animaux) qu me dévisagea avec méfiance de son œil si vij et curieux; puis, à Myrto, un ravissant pe tit mouton dont la mignonne tête frisée esl ornée d'un nœud bleu de ciel, comme ceuï des bergeries de carton. — C'est mon petit de prédilection, me dé clare Théo, en le prenant dans ses bras el en l'embrassant sur sa fine laine blanche j'en suie folle et il me suit partout. Figu rez-vous qu'un jour je l'ai emmené dans 1( tram jusqu'à la Source Bleue? Oa a bier ri en nous regardant! Au fait, vous ne sa vez pas ce que c'est que la Source Bleue On vous y conduira. L'eau est si trauspa rente et d'un bleu si beau qu'on voudrait l«r regarder toujours; si on ne résistait pas, je crois qu'on se jetterait dedans.C'était joli . autrefois... Mais à présent, il y a bien troj de touristes. Ils nous gâtent tout. Vous aimez la solitude?... Nous nous comprendrons alors. — La solitude... oui et non ; c'est-à dire ls solitude avec ceux que j'aime. Tout en bavarelant, nous gagnons U basse-cour, au milieu de laquelle se pava "ne, surveillant son harem d'un œil orgueil leux, un superbe coq à plumes rouges, nan ti d'une clochette suspendue à son cou. — C'est Cokri le. .vagabond, m'explique . Théo; sourd à toutes les remontrances, il . se permet de quotidiennes promenades dans le village, au grand désespoir de Nanne, qui ne cesse de le réclamer à tous les échos, , car Nanne a la haute main sur la gent ailée, ce qui exaspère le vieux François, notre fidèle domestique, avec lequel elle est en . continuelle dispute. Ah! ils sont bien amusants to.us les deux, quand le vent est à la i pluie, car j'ai remarqué qu'ils se disputaient i toujours les veilles de mauvais temps. Donc, j la clochette de Cokri c'eit u'né.'de mes in-; ventions pour que Nanne puisse le retrou-. ver plus facilement : elle s'est bien amusée i de ma trouvaille. Et vous savez, Cokri me : suit comme Amalthée et comme Myrto, et souvent je rue promène suivie de mes trois . enfants, vous verrez I ; Et voilà où j'en suis, mon cher père, de . mon acclimatation. Elle sera agréable et fa-! cile, sois-en persuadé. Aussi, fais taire tou-i tes tes inquiétudes à mon sujet. Je vais faire . ici provision de repos, de fraîcheur et d'af-» fection. Vis ta vie d'artiste, là-bas, sans . souci et sans remords. Je suis satisfaite d'ê-, tre ici; j'y serai heureuse et j'espère de tou-! te mon âme y faire des heureux. Hélène. II i Tout était nouveau pour Hélèr. : : aussi tout l'intéressait : le village avec ses rues caillouteuses, irrégulièrcs, à l'animation paysanneries maisons si étranges avec leurs . longs toits faits de petites lamcjles de bois, descendant si bas et en pente si raide pour les préserver de la neige, qu'on dirait de toutes qu'elles sont coiffées d'un chapeau trop large pour elles; les montagnard*' à l'allure lourde et sondeuse, cond lisant d'un pas traînard les lents attelages d, bœufs, les ménagères curieuses comme partout accourant sur le seuil des portes, les balais à la main pour la regarder passer, les marmots barbouillés, s'éparpillant bruyamment à la sortie de l'école; les troupeaux rentrant à la tombée du soir; les clochette';; au cou emplissant les rues silencieuses d'une musique argeutiue, qui lui donnait la.sensation violente et mélancolique de la montagne, de son dépaysement profond, de la distance qui la séparait de sa g~ahde ville natale; elle s'amusait de tout, de la fontaine où les paysannes venaient puiser leur eau et dont elle'aimait le peti t bruit de casea-ele ininterrompu, de la laiterie, du merle suspendu dans sa cage devant une porte du viel aveugle s'en allant seul à travers les rues avec le seul guide de son bâton, causant et riant avec tous, et jusque des bandés de canards remontant du lac en file dandinante avec des frétillements de queue et des coincoin semores. En compagnie de Théo, elles longèrent le lac, traversant les prairies, ~«-utant le6 ruisseaux, se laissant tromper parfois jusqu'à prendre quelques légers bains ele pieds dans les roseaux humides"; elles visitèrent les pays voisins: elles firent--des promenades aux abords de la forêt. Cétait une fete pour Théo de faire à sa cousine les honneurs do son village et de la campagne cju'elle aimait; elle avait une conversation enfantine et 'drôle, très décousue, sautant d'un sujet à. un autre, avec une mobilité surprenante, disant avec simplicité et franchise tout ce qui lui passait par la tête, avunt cent pen-sées dans une heure tour à tour cocasses ou sensées et courant de celle ci à celle-là comme un papillon qui butine sur des fleurs en les frôlant toutes; sans jamais les pénétrer.

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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