Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 22 April. Le courrier de Bruxelles. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jq0sq8rq7q/
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Mercredi 22 avril «914, ABONNEMENTS i mb ta m mi» TMfiam BELGIQUE, . fr 10.00 5.00 2.SO BOLLANDE. . 19 a0 Q.60 4.80 LUXEMBOURG \ UNION POSTALE 30.00 15 00 7.60 5 CENTIMES .•t supplément» ne isnl o»» mliMMiltl TÉLÉPHONE SABLON 1754 LE COURRIER S3*laafo.' Kll* A BRUXELLESi 52, rue de la Montagne A PARIS l So, rue Salnt-Sulplce, 30 5 CENTIMES Lmsuppléments ne sont pas mis en vent* TÉLÉPHONE SABLON 1754 DE BRUXELLES Pro aria et focii t Qui démolit l'école publique? Kous avons posé lu. question : quel parti favorise en Belgique le succès des écoles publiques? Quel parti compromet au contraire le succès de ces écoles { Et nous avons Eaifc la démonstration, vendredi dernier, que c'est le parti libéral qui compromet les écoles publiques en voulant y supprimer l'enseignement religieux, en (voulant y établir la 4 neutralité », en voulant y introduire une morale «ans Dieu, qu'il ne sait même pas formuler. Nous avons pu faire cette démonstration Bans invoquer les chiffres de la fréquenta tion des écoles publiques sous le ministère catholique, mais le même jour précisément, 1M. le ministre Poullet faisait au Sénat la .démonstration par les chiffres, en même rtemp<s qu'il réfutait de la manière la plus triomphante toutes les objections faites l lia loi scolaire qu'il défend si brillamment. Voici les chiffres officiels produits pai 1M. Poullet et qu'aucun, membre de la gau che sénatoriale n'a essayé de contredire nous les prenons dans le compte rendu analytique:■M. Poullet, ministre des sciences et des arts. — On me dit que M. JL'lechet a démontré que l'enseignement communal est moins prospère aujourd'hui que sous le régime li •béral. Il ne Ta pas démontré: sans doute des écoles ont été supprimées en 188-1 et et 1885 ; mais il faut tenir ooxnpte de la situa .tion résultant de la liquidation du régime de 1879 sous lequel on a imposé à bon nombre de communes des écoles vicies. Mais, après cette liquidation, le nombre des clas ses et des élèves n'a cessé d'aller en augmentant.Au 31 décembre 1884, on comptait 8,20? classes et 387,000 élèves dans les écolei communales ; en 1890, il y avait 8,591 clas ses et 440 mille élèves et au 31 décembre 1911, il y avait 511,000 élèves et 11,961 clas ses. L'enseignement communal n'a jamais compté autant d'enfants qu'aujourd'hui! Ivl. Magis. — Vous comprenez Les écolei adoptées dans vos calculs? M. Pouillet, ministre des sciences %.t dei arts. — Non ! Il ne s'agit que des écolèi strictement officielles. Et que l'on ne dise pas que le progrèi s'est manifesté seulement dans les provin-ces libérales ! . • • De 1899 à 1912 le nombre des classes s passé, dans le Limbourg, de 199 à 254 dans le Luxembourg, de 554 à 603 ; dans la 'Flandre orientale, tie 985 à 1,216; dans la ipio.vince d'Anvers, de 1.102 à 1,557; dans la Flandre occidentale, de 539 à 659; dans la iprovinje de Namur, de 706 à 799. M Rolland. — Avez-vous les mêmes statistiques pour les écoles adoptées et adop tables 1 M. Poullet, ministre des sciences et des arts. — Et chacune des classes nouvelles a été constituée avec l'aide pécuniaire du gouvernement. M. Delannoy. — Et vos amis ont dit que, de ces écoles officielles dont vous vous vante?, maintenant d'avoir accru le nombre, sortent des Bonnot et des Garnier ! (Protestations à droite.) M. Poullet, ministre des sciences et dei arts.— Personne n'a dit cela; ni un journa] belge, ni un homme politique belge ! M. Delannoy. — On a dit cela de votre côte pendant la période électorale d'il y a deux ans. M. Poullet, ministre des sciences et des flirts. — Non ! Jamais ! M. le baron Orban de Xivry. — Vous finissez par croire vous-mêmes aux légendes .que vous créez ! M. Poullet, ministre dos sciences et des arts. —M. Flechet a dit aussi que proportionnellement à la population du pays, il v avait plus d'enfants dans les écoles officielles sous le gouvernement libéral.Il s'est trompé. Les chiffres le démontrent. En ef-det. la moyenne par mille d'enfants fréquentant les écoles communales n'a fait qu'augmenter: elle a passé de 57 enfants [par 1,000 habitants (au 30 juin 1884), à 6£ enfants par 1,000 habitants, au 31 décembre 1911. . En réalité, la situation que je signalais tantôt persiste. Il y a. des partisans des .deux espèces d'écoles; le gouvernement a {voulu êti'e juste pour tous les deux. Et voi ci, d'abord, les nouveaux avantages que le projet accorde à l'enseignement officiel. La démonstration est péremptoire et elle renverse absolument tout le système d'attaque des gauches : sous le gouvernement catholique l'enseignement public prospère, en même temps que l'enseignement libre, et nous pouvons ajouter : Plus l'enseignement public sera amélioré au point de vue religieux, plus il aura de succès auprès des populations si catholiques de notre pays. Il y a évidence dans ces deux démonstrations : évidence mathématique d'un côtéj évidence logique de l'autre. Les élections législatives. Convocation du corps électoral. Le « Moniteur » publie l'arrêté royal por-, tant convocation du corps électoral. Il est ainsi conçu : (Sous réserve de l'application éven-tuelle de 1 article 4 ci-après, les collèges électoraux des arrondissements appartenant aux provinces de Flandre orientale, de Hainaut,de Liege et de Limbourg (seconde série) sont oon-voques pour le dimanche 24 mai prochain, entre 8 heures du matin et 1 heure de l'après-nudi, à l'effet d'élire respectivement le nombre do représentants indiqués dans l'état annexe au présent arrêté. Art. 2. — Les candidats devront être présentes avant^ le dimanche 10 mai. I/a présentation doit être signée par cent électeurs au moins. , . £e président du bureau principal r?., Section fera connaître • par un avis, publie au plus tard le lundi 4 mai, les lieux,jours et meures auxquels il recevra les présentations de candidats et les désignations des témoins,en se conformant à l'article 163 du Code électoral. JL avis rappellera les dispositions de l'article oK eî ofs , ux alinéas des articles JS5 et 256 de ce Code. ArV-.- ,Si> dans un ou plusieurs arrondissements, il n est présenté qu'une seule liste de candidats ou si,plusieurs listes étant régulière ' °jent présentées, le nombre total des candidats : eirectifs et celui des candidats suppléants ne dépassent pas, réunis, le nombre des mandats ertectite a conférer, le bureau principal procédera immédiatement après l'expiration du terme fixe pour l'arrêt définitif des listes de candidats (article 255 du Code électoral) à la proclamation des élus et, s'il y a lieu, à la dési-?-ni 1 i3 suppléants, conformément à l'ar-' tiple.2o7 du Code électoral, et, dans ce cas, la reunion du oollège des électeurs ordonnée pai > 1 article 1er du présent-arrêté n'aura pas lieu. : M. Vandervelde, la demoiselle cléricale et le petit coq. Amusante histoire contée par un confrère bruxellois : « Au Palais de -Juatice, on s'amuse" fort eu ce moment, d'une histoire dont M Vandervelde, une vieille dame cléricale » et un petit coq anglais sont les héros . Voici comme on nous a conté l'aventure : , ![ai". du somptueux hôtel qu habite M. \ andervelde, le représentant en chef du pauvre peuDle, habite une vieille demoiselle qui, paraît-il, est catholique. Elle a reporté toutes ses affections sur un petit coq anglais, gros comme le poing. M. Yandervelde •— Dieu l'en oréserve ! « n est pas un ouvrier. Il ne prétend pas qu on 1 éveille de bonne heure. Voilà-t-il pas qu'il se prit à nourrir contre-le coq clérical une vive animosité (l'humanité, c'est pour les hommes; l'animosité, c est, logiquement, pour les animaux.) ,\ ^®PJ*ochait a cette volaille de l'éveiller des 1 aube par ses cocoricos. — Eh! direz-vous, un député démocrate ne doit point s'offusquer pour si peu. v?rU8 ^ites cela> vo,us dites une sottise. M. Y andervelde -s'offusqua et somma sa voisine de boucher son coq. La voisine refusa, avec indignation. Elle fit observer d'abord que cet oiseau était trop infirme et caduc pour faire grand bruit. L'exiguité de ses cordes vocales et de sa cavité buccale ne lui permettaient d'exprimer que d'innocents gloussements. Si donc M. Vandervelde était incommodé par un chant trop bruyant, il avait tort d'en attribuer la responsabilité au gallinacé dont il s'agit. Ensuite, la demoiselle soutenait que l'oiseau était laissé dans l'obscurité jusqu'à 7 heures du matin et qu'il ne chantait point avant que cette heure eût sonné au cadran de l'éternité. Qu'arriva-t-il après ces pourparlers? On l'ignore. Toujours est-il qu'un beau matin, deux agents de police vinrent, dès l'aube, procéda à une expertise portant sur l'horaire vocal du petit coq. La police, ses constatations faites, se déclara sans doute incompétente. Si bien que l'autre jour, M. Vandervelde a-ssignait la demoiselle devant le juge de paix, en paiement de 600 francs de dommages-intérêts. Un avocat soutient la demande du député socialiste devant l'infâme justice bourgeoise.A quoi l'avocat du petit coq répondit qu'en notre libre Belgique son client avait le droit de chanter quand il lui plaisait, sauf à respecter les règlements prohibant le tapage nocturne; que ces règlements permettaient de chanter dès 7 heures du matin ; que, par conséquent, M. Vandervelde devait prouver que le coq chantait avant cette heure. Il dit encore beaucoup d'autres choses sensées. L'avocat du député socialiste, ne. pouvant faire la preuve exigée, préféra en rester là. Depuis lors, chaque matin, M. Vandervelde considère le coq victorieux d'un œil hostile. » La, résurrection de «0 Dia» Nous recevons aujourd'hui le premier numéro du journal catholique « 0 Dia•» de Lisbonne, qui ne paraissait plus depuis six mois. Nousf avons raconté comment les sectaires portugais avaient, par deux fois, complètement détruit le matériel du journal et saccagé son imprimerie. Sans aucune apparence do raison, le directeur, M. Moreira d'Almeida et son fils, avaient été maintenus en prison, et soumis à l'atroce régime des suspects politiques. Nous avons protesté plusieurs fois, avec toute la presse anglaise, contre cette détention, aussi cruelle qu'injustifiée. Avec la chute d'Alphonse Costa, les procédés du gouvernement portugais devinrent un peu moins tyran niques et M. d'Almeida retrouva la liberté. Il se mit courageusement à reconstituer l'organisation de son journal, il annonce aujourd'hui qu'il va recommencer, sans ressentiment et sans peur, à défendre les intérêts de la patrie et de la religion. C'est le bon combat que soutient « O Dia » depuis bientôt un quart de siècle. Déjà « A Naçâo moins maltraitée,avait pu recommencer sa publication, il y a quelque temps. A ces deux confrères qui luttent énergiquement au milieu des entraves et des difficultés de toutes sortes, pour la défense de nos droits les plus sacrés, noue envoyons nos souhaits les plus chaleureux: nous espérons que leur courage sans défaillance aboutira à des résultats heureux, pour le plus grand bien du Portugal ! Revue de la Presse La peur du scrutin. — Un socialiste écrit dans le '« Waarheid », organe des socialistes indépendants de Gand : A chaque réunion, notre comité électoral se creuse la tête et se perd dans les calculs, au sujet des résultats possibles des prochaines élections législatives. On sait qu'il y a doux ans, notre second candidat, Jean Lampens, était sur le point de rester sur le carreau. Ce fuit grâce à quelques centaines de voix seulement qu'il fut élu. Vu, les dispositions actuelles des membres il est fort possible, sinon probable, qu'il tombe dans le panier, cette fois-ci. Mais on vient de trouver un moyen infaillible pour conjurer cette catastrophe. C'est bien simple: Lampe ns occuperait la première place sur la liste et Anseele, la deuxième. ...Ce serait certes le moyen idéal pour faire passer Lampens; mais chose étonnante, Anseele n'en veut pas de ce moyen. La confiance dans la classe ouvrière oommenoe à s'ébranler tout doucement.L'adresse de Royer au soldat Mary. — Voici la fin du poulet que Royer a adressé au soldat condamné par le conseil de guerre pour refus d'obéissance. Nous prions nos lecteurs de savourer comme il 'convient ce plat de choix : Tu as été condamné par le Conseil de guerre, et la majorité de la Chambre a donné raison à M. Woeste, qui pour légitimer cette condamnation, avait déclaré que « l'ordre politique repose sur l'ordre moral et que l'ordre moral repose sur l'ordre religieux.» Mais nous ne sommes point irrités et nous avons perdu jusqu'au souvenir do ces propos d'un autre âge, depuis que dans le-ravissement nous avons écouté au loin la flûte de Nectaire nous raconter l'histoire de kl pensée humaine. Eit c'est toi le vainqueur, petit soldat Mary, que nous fêtons aujourd'hui, car, ainsi que le dit Anatole France à la fin de la Révolte des Anges: « La victoire est Esprit, et c'est en nous et en nous soûls qu'il faut attaquer et détruire ïaldaibaoth », principe des superstitions stupi-des, cruelles et tyranniques, et aussi longtemps qu'il s'y trouvera de braves fieux comme toi, laldabaotli n'aura pas notre Wallonie. Le citoyen Royer doit avoir une haute idée de ses auditeurs pour leur servir un tel pathos ! Socialisme et Religion. — Nous nous excusons près de nos lecteurs de reproduire un extrait de l'ignoble article, du « Journal de Cliarleroi » attaqu-ant la confession. Les socialistes affirmant en période électorale avec le citoyen Vandervelde « que la religion est affaire privée » et que les travailleurs catholiques peuvent s'inscrire en toute sécurité dans les rangs du parti socialiste.Nous croyons nécessaire de prouver une fois de plus la haine du parti socialiste contre la religion. Mais quand même cela serait vrai, que c'est le susdit Jésus qui a ini?enté cette machine d'inquisition et d'oppression des consciences, qu'est-ce que cela prouve? Quelle autorité peut avoir sur nous ce petit rabbi juif, qui vivait, il y a dix-neuf cents ans, aux crochets des gogos de son temps et de quelques courtisanes repenties? Que les prêtres exploitent à leur tour sa légende, c'est leur affaire et celle des niais qui veulent bien les écouter. Qu'ils soutiennent tant qu'ils veulent <jue c'est leur pantin, juif qui a institué et invente la confession, cela ne nous fait ni cliaud ni froid et cela n'a d'importanoe que pour ceux qui gobent toutes les blagues de l'Eglise romaine. Pour nous qui savons que la religion catholique n'est qu'une vaste flibusterie. une de plus ou de moins n'augmente ni ne diminue le mépris dont elle est digne. Provocations à la désobéissance et à la rébellion dans l'armée. — Les socialistes ca-rolorégiens ont manifesté dimanche en l'honneur d'un soldat qui refusa d'obéir à l'ordre, régulièrement et réglementaire ment donné par son chef hiérarchique, de présenter les armes au passage du St-Sa-crement. Leur organe, le « Journal de Char-leroi » imprime à cette occasion : Si chaque fois qu'on exige des soldats une démarche quelconque contraire h leur conscience, ils opposaient une résistance passive, on serait bien obligé de renoncer à vouloir les contraindre. Puis, envisageant le cas où les troupes seraient appelées à maintenir l'ordre dans le pays: Si, conformément aux désirs de ceux qui ne songent qu'à l'exploitation de leurs semblables, on voulait te faire servir d'instrument de cette exploitation, si l'on te désignait les tiens non revêtus de l'uniforme, comme l'ennemi intérieur, alors, petit soldat, sache que ton devoir est de te refuser d'obéir à des ordres liberticides. C'est avec ces partisans de l'insurrection de la troupe -que l'association libérale de Charleroi, F.". Buisset en tête, proposait il y a quelques semaines de conclure un nouvel accord. Un autogobistc au pied du mur. — Au « Peuple » qui plastronne et tire vanité de l'étalage, « au grand jour du Congrès socialiste. des faiblesses et des incidents de vie intime de son parti », le journal de Cré-sus Grimard, ex-sénateur socialiste rappelle qu'un peu de modestie serait mieux de saison : Passons, dit-il, sur l'autodithyrambe du Parti. On est toujours un peu ridicule d'expérimenter ainsi sur sa propre figure la solidité d'un encensoir, fut-il laïc et collectiviste. Et n'oublions pas le jour fameux où. le Conseil général ayant invité tous les représentants de la Presse à venir voir le Parti i étaler publiquement les incidents do sa vie intime ». une partie de cenx-ci furent flanqués à la |>orte, — en « toute franchise » et en « toute clarté » ! — par le Prolétariat conscient et organise. C'était là. en quelque sorte, une publicité imitée du huis-clos. Le Congrès de 1914 s'est d'ailleurs distingué par un mic-mac sur lequel la feuille vauderveliienne garde un étrange silence Le libéral « Journal de Liège » a fait ressortir ce piquant détail : que le conseil gé néral du parti socialiste a eu soin de ne pas porter en tête de l'ordre du jour l'importante question du cumul, de sorte que cette question remise au troisième jour n'a pu être discutée que quand la moitié des délégués étaient rentrés dans les usines. « Quand il s'agit de protéger les profitables sinécures des grosses légumes socialistes, concluait la feuille libérale liégeoise, on s'arrange pour trier sur le volet les délégués avant voix au chapitre ». Le « Peuple » est muet sur oe point Mais il clame c que son parti n'a rien à céler ni à cacher »... Petite Chronique Un coup de tonnerre vaut 1 fr. 50 au prix n où est l'eleetrieité; — La foudre, en tombant développe, comme on sait, une grande quantité d'énergie électrique.Si cette éner- . gie était transformée en force motrice, j' combien devrait-on la payer suivant le ta- j1 rif de nos usines? ^ Telle est la question qu'un électricien, c qui évidemment a des loisirs, s'est posée et P qu'il a essayé de résoudre. Y L'unité avec laquelle on mesure la force électrique, c'est l'heure kilowatt. Elle s'ob- tient en multipliant la tension et le courant Sl par le nombre d'heures et en divisant le u tout par mille. Un kilowatt se paie 50 cen- , times. d Un coup de foudre déploie une tension de 50 millions de volts, un courant de 1,100 ampères, mais la duree du coup n'est que ^ d'un cinq millième de seconde. \ Donc le coup de foudre ne déploie qu'une force motrice de 3 kilowatts et ne vaudrait commercialement que 1 franc 50 centimes. c Jack Johnson le célèbre pugiliste noir, dont la condamnation à un an de prison n par le tribunal correctionnel de Chicago vient d'être cassée par la cour d'appel fé- u de raie des Etats-Unis, ne semble pas le moius du monde attendri par cette manifes- P tation de la justice de son pays. Et voici qu il vient de demander sa nationalisation de Français. Le commissaire de police du P quartier parisien où demeure le champion j, de boxe est chargé de l'enquête à faire à ce ^ sujet. q L'abeille et l'alcoolisme. — Les ravages p de l'alcoolisme continuent à souiller et à c depeupler bien des pays. Et ceux qui font c campagne contre le terrible fléau sont lé- d gion. On découvre tous les jours des vaccins nouveaux pour toutes sortes «de maladies. Contre l'alcoolisme on devait se con- £ tenter d'en démontrer les tristes et irrémé- a diables résultats pour l'individu et la so- s cieté.^ Peut-être en ce moment est-on sur q la voie d'un vaccin antialcoolique. t Des médecins d'un hôpital de Londres J affirment aue ce vaccin libérateur serait la d piqûre d'abeille. Cinq hommes, dont qua- ^ tre alcooliques invétérés, étaient traités à cet hôpital- pour le rhumatisme chronique I par des piqûres d'abeille dont l'efficacité a est bien reconnue. Nos cinq malades virent v leur état s'améliorer considérablement, n mais, chose étonnai.te, à la sortie de l'hôpi- 1, tal, les quatre alcooliques éprouvent des nausées rien qu'à la vue de l'alcool et con- v tinuent à maudire ce qu'ils adoraient tant avant. Cure merveilleuse. £ Nous nous représentons assez bien les 1 membres, des sociétés antialcooliques munis d de ( minuscules prisons et se trouvant en' d présence d'un pochard, condamner le dé- t lmquant a se faire << piquer le nez » par une abeille. Q Mesure dont l'effet serait par surcroît h préventif : 1 appréhension de la douloureu- n se piqûre calmerait sans doute la soif des pochards, pour qui la crainte deviendrait le commencement de la sagesse ». ^ - v La lutte contre l'alcoolisme. — Nos lecteurs savent que les Ligues catholiques an- C ti-alcoohques du monde entier se réunissent e a Rome du 22 au 26 courant; elles seront 1 reçues en audience spéciale par S. S. Pie X. » Lundi soir, 35 délégués belges et 48 dé- 3 lègues néerlandais ont quitté Bruxelles t: pour Baie, où ils seront rejoints par 35 dé- 5 les-ués allemands. d . Tous ^s pays enverront des délégations £ importantes. Le Canada, notamment, aura 5 délégués à ce congrès. d ♦ c1. Où aura lieu la prochaine exposition? t; Répondant à cette question qui lui était po- s' sée par le « Journal de Liéee ». M. de Bro- o queville, chef du cabinet, vient de dire: P — Le gouvernement ne pourrait, à l'heure d actuelle, se prononcer ni pour Liège, ni pour h Anvers. En règle générale, il ne faut pas abu- c: ser des expositions. Les gouvernements étran- t< gers ne sont plus d'avis d'y participer d'une d îo£nn *,,sslv "équente et il nous semble qu'en 1930, c est à Bruxelles, la capitale, que revien- d dra v'e droit, peur de multiples raisons. v La question des Jeux Olympiques prime tou- el tefois celle de l'Exposition. Nous ne pouvons p. pas vous affirmer qu'ils auront lieu en Bel<n- t< que, mais nous l'espérons. Et nous faisons ^le nécessaire pour cela. Anvers possède déjà un stadium qui conviendrait et qui pourrait mê- ( me etre agrandi. Quant aux travaux importants do la Meuse, a le gouvernement pourrait ajouter aux subsi- P; ces qui sont nécessaires à leur exécution la B somme qu'il donnerait pour une exposition. d' LA VILLE La Famille Royale rentrera cette semai-» e à Bruxelles. Ligue Nationale Belge contre la tuberctf" ►se. — L'assemblée général annuelle a eu eu hier, au local de la rue aux Laines, e secrétaire a fait rapport sur les travaux i 1913. 11 a annoncé que le sanatorium our femmes, édifié à Buysinglien; v?st ou-srt depuis quelques semaines ; vingt ma-ides y sont actuellement en traitement, 'inauguration officielle du nouvel établissent de cure aura lieu dans quelques se-laines. ' Le Dr Geeraerd, médecin-directeur des ispensaires Albert Elisabeth et Léopold,a onné ensuite lecture de son rapport. Le nombre des tuberculeux des deux dis-ensaires s'est élevé en 1913 à près de 400. Un nombre important de ces mal a-es, encore curables, ont été envoyés au matorium où ils ont recouvré la santé et i; capacité de travail. Les charges de la Ligue contre la tuber-îlose augmentent d'année en année, au ir et à mesure que s'accroît le nombre des alades assistés.L'importance sociale de la itte contre la tuberculose fait au public n devoir de soutenir ceux qui consacrent surs efforts à limiter les ravages causés ar cette affection dans tous les milieux. On a entendu ensuite un rapport de Mme nnemans, secrétaire du comité des Dames atronnesses, qui rend compte des différentes fêtes données en 1913 au profit do œuvre et rappelle notamment le succès ui couronna la vente du petit drapeau. Mme Annemans remercia tous ceux qui rit collaboré au succès de cette vente et es-ère que le public, qui a prouvé, à cette oc-ision, de quelle sympathie jouit la Ligue )ntre la turberculose, ne lui refusera o-»e, ans l'avenir, l'aide nécessaire. Une revue de scouts. — Les nombreux ruxellois, aue le soleil attirait, dimanche près-midi dans le parc de Woluwé, ont as-isté à une cérémonie toute militaire. Vers uatre heures, une forte colon-.e de Baden-owel Belgian Boy-Scouts, commandée par 1. Polleunis, major du Brabant, déboucha e la route d'Auderghem et lestement prit osition sur le plateau du pav3 de Woluwe. — Garde à vous 1 cria une ■> oix énergique, ies tambours battent, les clairon sonnnent ux champs et les scouts, immobiles et gra-es présentent leurs staff- au chef-scout gé-éral de Belgique, M. Corbisier, qui passa i colonne en revue. Le chef a adressé au:: jeunes gens une ibrante proclamation. Il a rappellé aux scouts que cette revue tait passée à l'occasion de la fête de M. abbé Petit, directeur énéral et fondateur u Scouting. Il a regretté l'absence du héros e la fête, retenu par ses fondions sacerdo-xles.A la "'n du discours de leur cLjf,les scoijts nt poussé avec une enthousiaste gratitude îs trois « Hôurrâh .» traditionnel eh l'hon-» eur de l'abbé Petit. Les bâtiments de la Liste Civile. — On 2rit de Bruxelles à un confrère de prQ-ince : La reconstruction du bâtiment de la Liste ivilo qui forme l'angle de la place des Palais t de la rue Ducale se poursuit normalement, es fondations sont à hauteur du rez de chaus-ie. Le Palais de ce côté n'en avait guère jus-u'ici et il a fallu descendre jusqu'à vingt mè-es dans le sol pour trouver le bou terra in. On découvert ainsi, en effectuant dos fouilles, es morceaux de faïence peints du XVIle siè-e et des vestiges de maçonneries de différents époques qu'il a fallu démolir au ciseau. De l'autre côté de la Liste Civile dans P'aile roite vers le jardin, on s'est aperçu que les îeminées des anciens appartements du feu roi éopold et de la reine Marie-Henriette présen-lient des fissures telles que leur démolition imposait jusqu'au rez-de-chaussée. On ne jmprend pas comment toute cette aile du alais exposée aux plus graves dangers d'in-;ndie n'ait pas été depuis longtemps la prôio îs flammes. Les fissures étaient si larges quo . sui© coulait derrière les cadres des glaces •éant une situation extrêmement inqUictan-5 au point de vue de la sécurité des membres î la famille royale. Toute cette partie du Palais était d'ailleurs ins un état de délabrement . absolu. On tra-*ille en ce moment à la .remettre en état en fectuant toutes les grosses réparations iriais- . msables tant à l'intérieur du Palais qu'aux (itures et à la façade extérieure. — A Forcst. — La commune de Forest a -it paver sur toute sa longueur la belle renue qui a été créée nouvellement qui irt, en une pente très douce, de l'avenue esme vers les hauteurs du parc Duden et ; la rue du Hêtre. FEUILLETON DU 32 AVRIL 19U. - il Dans la Tourments par Marguerite Regnaud Lauiate de l'Académie Française. La scierie de M. Gaasia.., des amis doni ,?u,s la connaissance : ce sont nos pré leres. Uhl si vous saviez comme j'aime en teuare, ia cilanson (je i'eau | e| je jour, quand les machines sont en mouve ÎS. i 8 ? 'e 'onS cr' aigu et strident dos scies pénétrant au cœur des arbres pour les mettre en planches; c'est comme la Plainte du bois, le cri de révolte des fiers sapms que la bâche du bûcheron a couchés nans la mousse I Vous ne les connaissez pas mes sapmsî Voulez-vous que nous fassions, oernam, une promenade en forêt?... Non: ns • 1,0,1 matin' J'ai même uni laee : nous irons jusqu'à la coupe, qui es a une douzaine de kilomètres en montagne nous demanderons à déjeuner à Eobert Uni est-ce Robert? ï*~ i fl's de ,M- Gassin, un ami d'enfan Vn> ,s les -10urs surveiller les cou pejrs. O est pour cela que vous ne l'ave; encore vu, car il vient d'habitude près que tous les jours à la maison. Ce sera ur moyen très pittoresque de faire connais v»7, iîttno?/,irous seules, dites-moi, h tra-» ci s la forêt? - Oh 1 certes, on ne craint absolument si vous preférez, cous pourrons nous taire accompagner par le vieux Fran jois; je cours le prévenir; à travers la por rîi m .en'cndia très bien. disparut en courant et revint bien #r-0'Mt cîn(J heures, il viendra "ftPPer 3.11 • rtlAfr:• nnnn man et nous nous sauverons; ce sera char-, mant, vous verrez. Comme onze heures sonnaient au clocher du village et comme elles frissonnaient sous l'humidité nui montait dû lac, elles regagnèrent la maison. Elles s'embrassèrent avant de se quitter sur le petit balconnet de bois, sentant pour la première fois uno vraie tendresse les unir et se disant mutuellement leur joie de s'être trouvées dans leur privation commune d'amies, quand un gros oiseau de nuit les frôla de son vol lourd et vint s'abattre sur un arbre voisin; de là, il lança son hulullement sinistre et prolongé comme une plainte. Théo se précipita dans sa chambre en jetant un cri. — Vous avez eu peur lui demanda Hélène ? — Oht non, je crois bien que je n'ai peur de rien; mais je suis très superstitieuse, — elle baissa la voix, — et cet oiseau de mauvais augure, juste au moment où nous rêvons de bonheur ensemble... — Quelle enfant vous faites : moi je suis sans inquiétude; la volonté du bon Dieu ne se soucie pas des présages, croyez-le bien, et allez dormir en paix. Et Lina souriait, heureuse à U pensée de s'attacher à cette bizarre enfant si neuve et si riche dans sa pittoresque indiscipline mo-; raie. Elle rêvait de l'aimer d'une tendresse ■ toute maternelle, toute d'aînée qui doucement s'efforcerait de la préparer à la vie et de la fortifier contre les choses. j Et ce rôle qui satisfaisait son désir de s'occuper généreusement des autres et qui donnait un but aux heures présentes, embellissait toute la perspective un peu vide de ses mois d'exil. III 7" Debout ! les dcmoiscIles,Ia matinée sera splendide ! De son pas lourd et tranquille de vieux per à la porte du petit escalier de bois. D'un bond Théo fut levée et courut éveiller Hélène. — C'est dur, u'est-ce pas quand on n'en a pas l'habitude... Nous nous rattraperons cette après-midi dans les bois ; vous verrez comme il fera beau 1 Théo ouvrit largement les volets clos : un flot de lumière et de fraîcheur odorante envahit la pièce. — Comme ça sent bon, criait-elle, joyeusement, en respirant: à pleins poumons, ça sent l'aurore; et puis, écoutez : elle chante déjà... L'oreille tendue, la physionomie ardente, ; les yeux étincelants, elle lestait immobile dans un rayon de soleil qui en je jouant dans ses cheveux lui faisait une auréole d'or. — Quoi? qui est-ce qui chante, fit. Hélène, encore engourdie de sommeil... Ah! oui, la scierie; comment pouvez-vous aimer ce bruit ? Théo, toujours immobile dans la lumière matinale, avec, dans les yeux, le regard fixe qui lui était si particulier, ne répondit rien. Apportée par l'air vibrant de l'aube, la plainte éloignée des scies déchirait le si lence à intervalles réguliers. Soudain Théo partit d'un éclat de rire, et, d'un geste 1 rusque et souple do petit ani mal sauvage, elfe envoya ."..i bout de ses doigts un baiser dans l'air bleu. — C'est vrai, dit-elle, ce bruit est discordant, et qui me dira pourquoi je l'attends et je l'aime? quand je ne l'entends pas, le dimanche, par exemple, c'est triste; c'est comme si la grande maison, làrbas, cachée par les maronniers, la maison des Gassin, n'avait pas de voix. A présent, je sais qu'elle vit... et puis... ces prédilections-là, on ne les explique pas. Avant de partir, elles descendirent embrasser Mme A mâche qui ne quittait jamais son lit avant midi. — Allez, nies enfants, dit-elle, soyez prudentes et amusez-vous bien. d'inquiétude; on rentre avant le lever ^de la lune, c'est tout ce qu'on peut te promettre. — Avec Robert, je suis tranquille. Théo et Hélène gagnèrent ensuite l'étable où François trayait Amalthée, et elles burent de grands bols de lait tiède ; puis, après avoir caressé Myrto encore endormi dans sa paille fraîche, elles partirent suivies de Co-kri qui, sa clochette au cou, s'arrêtait de distance eu distance pour lancer dans les rues silencieuses où s'entr'ou/raient à peine les premières portes, son joyeux cocorico ! Il les quitta aux dernières maisons du village qu'il ne dépassait jamais, et les jeunes tilles, escortées de François, pénétré rent bientôt dans la forêt, qui était toute voisine, et commencèrent à monter. Elles causaient peu. Hélàne n'avait jamais vu l'éveil charmant de la nature encore engourdie de sommeil et de rosée. Aussi s'attardait-elle délicieusement aux plus petits détails. Tout de suite après les broussailles de la lisière, elles entrèrent dan ; l'ombre épaisse des sapins et des hêtres fortement saturée d'une odeur amère de résine et de végétation humide qui dilatait les poumons; les deux'jeunes filles l'aspiraient avec délices, quoique frissonnantes sous la fraîcheur très intense. Le soleil n'a- ait pas encore réchauffé la forêt; il ne la pénétrait qu'en de rares endroits, se glissant à travers les cimes, coulant entre les branches, tombant, déchiqueté, en débris d'or sur le gravier du chemin, la mousse des roches et toute la verdure des talus ; une impression de silence dominait toutes les autres; mais un silence quasi solennel venu des profondeurs mystérieuses des futaies. Cependant, peu à peu, elles s'aperçurent que ce grand calme qui semblait arriver de loin et tom ber de haut était peuplé d'une foule de bruissements minuscules et tout proches : fuites d'inseetes dans les herbes le long des fossés, vols légers d'oiseaux, grignotements pressés d'écureuils, chute d'une branche sè- rosee brillait comme une poussière diaman-tée sur les rares fleurs <.ntr ouvertes: au revers des feuilles dont elle soulignait les découpures variées, sur les jeunes pousses de sapins, hautes comme des .ierbes... Jamais Hélene ne s'était t atie si légère; de son pas alerte qui criait sur le sable humide, elle suivait sans difficulté la marche rapide de Thé^. Elle retrouvait dans cette fraîcheur matinale la même impression très particulière qui l'avait envahie le premier soir ; une im- i piessio» de pureté saine et forte qui donnait un autre goût à la vie. L'air qu'elle ; respirait n'était comparable à aucun autre; i elle en était comme ivre; jamais elle n'a- : vait senti son âme s'élargir ainsi dans une < communion avec la nature et son corps s'épanouir dans iin Lien-être qui lui donnait le 1 sentiment divin de sa jeunesse. Elles marchaient depuis trois ou quatre 1 heures;suivies de loin par François qui montait peniblement en s'aidant de son bâton, quand elles crurent entendre de lointains l coups de hache. Elles pressèrent le pas. Plus elles avançaient, plus les chocs se < faisaient sonores et distincts; le sol tremblait. l'écho répétait longuement les coups i sourds et profonds, c'était comme un fré- < missement puissant ébranlant toute la fo- i rêt aux écoutes. < Subitement, à un détour du chemin, la 1 coupe apparut claire et lumineuse avec son s large espace vide de sapins. — Oh! s'exclama Hélène saisie..., que ^ c'est triste I 1 .De tous côtés, on apercevait les bûcherons frappant h grands coups de hache; en maniant la scie ; ils étaient presque silen-cieux, s'interpellant parfois seulement, à de s longs intervalles, par quelques rudes ex- \ clamations en patois du pays. Des arbres i apparaissaient creusés d'entailles comme de r sanglantes blessures, d'autres, fauchés par s la scie, oscillaient eur leur base en frémis- t saient comme sous une souffrance, du tronc < Hélène répéta à mi-voix : — Que c'est triste ! Mais un cri de joie lui répondit : — Robert... Voilà Robert! Et Théo, avec une gaîté d'enfant se raifc' k battre des mains. En effet, un homme venait à elles, marchant habilement à tra* irers les sapins coupés, les enjambant d'un saut leste et rapide. Il était vêtu d'un complet de velours à grosses côtes et coiffé d'un letit chapeau de feutre brun orné sur lo ïôté d'une plume de faisan ; de hautes guêtres de cuir achevaient de lui donner un va-*ue type de chasseur tyrolien.Très grand et ;rès mince, souple dans ses mouvements il s'avançait en souriant; des qu'il put être mtendu, il cria : — Gemment-, toi, Théo, à cette heure raa-inale...— Mais oui, on vient te voir ; est-ce qu'on embête? — Jamais de la vie... Mademoiselle... Il s'arrêta devant Hélène, la salua avec a grâce et l'aisance d'un homme du monde. — Voyons Théo, dit-il, présente-moi, bien lue je me doute un peu... — Al.! ça, est-ce qu'on est dans un salon ci?... Hélène, voici Robert, toi, voilà uno :ousine, voilà cette Hélène, tant attendue; u vois, quand t.* me taquinais à son sujet m rappelant la « belle Hélène ». tu vois,-u ne croyais pas si bien dire... est-elle as-ez jolie... Hein ! — Mon Dieu! Mademoiselle, vous, me royez confus de tout le bavardage de cctto olle petite fille... — Mais c'est moi{ plutôt, monsieur... — Ah ! bien, en voilà des cérémonies, < ri a. rhéo; sl vous le faites à la pose, ie n'en uis plus; si vous croyez d'ailleurs que cela ous va ! Hélène est bien trop chic . pour -voir besoin de faire des faço s et toi... tu is sais pas; d'ailleurs no^s a' ons des cho* es bien plus sérieuses à dire : nous venons e demander à déjeuner, et tu sais, c'est Ift arte forcée, car nous avons une faim do

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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