Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 20 June. Le courrier de Bruxelles. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tq5r78711z/
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Samedi 20 juin 1914, ABONNEMENTS t mi m nitn tuants BELGIQUE . -fr lO.OO 5.00 0.50 HOLLANDE. . |1S20 9 60 *.80 LUXEMBOURG \ UNION POSTALE 30.OO 15 00 7.60 5 CENTIMES cuoiHimcntt ne toirt oat TÈLËPttONb SABLOIX 1764 LE COURRIER DE BRUXELLES 53' aanfa.'^ft« Uf.\ EXTREAUX i 4 A BRUXELLES I 52» rue de la Montagne A PARIS I 80. rue Salnt-Suljrice, 36 S CENTIMES LMMppMmante luioni m* nte en ganté TÉLÉPHONE SABLON 17B4Ù » Pro aria et fods Aux Pacifistes. Les paroles du Pape ne sont pas des pa rôles qui passent, des paroles d'un jour, — comme celles d'un journaliste, — il faut lei relire et les approfondir. Nous revenons au discours que Sa, Sainte t< Pie X a prononcé au Consistoire du 25 ma dernier, discours qu'on est surpris de ne pa lire dans tous les journaux catholiques. I y déplore le formidable et double risqu< dans lequel vivent les nations contemporai nés, le risque de la guerre civile ou guern des classes, le risque de la guerre étrangèie '« Aujourd'hui plus que jamais la paix es désirée. Nous voyons de toutes parts le classes de la société se lever les unes contr les autres, les nations aussi contre les na tions. Les conflits d'intérêts toujours plu âpres font éclater souvent entre elles et d'une façon soudaine, des luttes affreuse* Ils répondent à coup sûr au besoin généra et sont dignes de haute considération le hommes qui, se dévouant au bien des peu pbs et de la société humaine tout entière s'appliquent ensemble à chercher les moyen d'empêcher les calamités des émeutes et le massacres des guerres et à assurer dans 1 ir térieur des nations et dans les rapports ex jtérieurs des peuples, le bien perpétuel d la paix bienfaisante. » « Dessein excellent, continue l'éminen Pontife, dessein excellent mais qui rester stérile si on ne s'applique en même temps enraciner profondément dans les cœurs le prescriptions de la justice et de la charit chrétienne. » Il est étonnant que tant de pacifiste émettent d'examiner quelles raisons le Pap Pie X peut avoir de proclamer avec cett Assurance que l'Eglise catholique dispos seule des moyens d'établir et de conserve la paix. Plusieurs penseurs l'ont fait. Parm eux figurent des incroyants. Leur témoigna ge est fort, très fortement motivé, particu fièrement celui d'Auguste Comte. *** Dès lés débuts de l'ère industrielle on pre Rendit que les relations des peuples entr Wu : allaient être régularisées. Par ce mod nouveau d'activité les intérêts devaient s'in ternationaliser au point de rendre les guei res impossibles. Auguste Comte s eleva ton îjours avec une extrême vigueur contre ce assertions. Il déclara toujours que la pai. ne serait établie et maintenue qu6 si le -puissances temporelles étaient subordon nées à une autorité morale commune, à un autorité spirituelle commune. Il annonçai que si l'ère industrielle produit des compé nétrations d'intérêts, elle produit en mêm temps des oppositions d'intérêts. Il voyai bien. En effet les nations n'ont jamais ét les unes à l'égard des autres plus défiante ■qu'aujourd'hui et pour des motifs dans les quels l'économie entre pour une grand part. Pour maintenir entre elles la paix « y faut, déclarait-il, une autorité ^ spirituel! placée à un point de vr.e assez général pou enchâsser l'ensemble des rapports, et ei même temps assez désintéressée dans 1 .mouvement pratique pour n'être pas habi ituellement suspectée de partialité par aucu ne* des deux classes ennemies, entre lesque] |les elle doit s'interposer, ...une autorité qui parlant à chaque peuple au nom de tous trouve dans cet assentiment universel l'af pui nécessaire pour faire admettre ses de disions. » Un de ses disciples ajoute : « Un autorité qui dispose des armes spirituelle Capables de dompter les résistances ou d châtier les révoltes. » Tant qu'exista en Europe l'unité religieu se, l'Eglise catholique put rempli- ce rôl et le remplit. Elle le remplit de façon tell qu Auguste Comte se sentait pénétré à soi 'égard « d'une délicieuse émotion de pre fonde sympathie sociale. » Les divisions di seizième siècle nous ont donc privés dan les questions internationales d'un excellen moyen de prévenir des malheurs immenses : Le Pape Pie X avec une persévérance pa thétique rappelle que « l'Eglise constitué* par son divin Fondateur,gardienne de la jus tice et de la charité et maîtresse de vérité . est capable seule d'assurer le salut com mun. » . Mais la plupart de nos pacifistes négligen ces propos, qui sont cependant en confor j mité profonde avec la philosophie et avei [ l'histoire, ils préfèrent les appels à la soli 5 darité internationale qui sont de pures fie [ tions. Plutôt qu'un progrès du catholicisme > et un pacifisme pontifical vont-ils admettra . que d'innombrables foules d'hommes conti j tinuent de vivre dans l'obession do la guer re et de sa préparation ruineuse? b # ; X_*o Patron Le patron de la Rome antique c'était ce s lui qui se faisait le père de ses affranchis de ses clients; c'était leur défenseur, leu protecteur. ' Ce mot certes évoque dans son sens usue • comme dans le sens religieux (le saint pa s tron) une idée de mansuétude, de bienfai sance, mais aussi une idée de supériorité. Dans la société industrielle ou commer ' ciale moderne le patron c'est celui qui re s présente le pouvoir, c'est le maître, le don s ncur d'ouvrage. Dans la bouche des bons ouvriers ce mo . n'a pas de sens péjoratif; c'est le maître oui, mais le maître bienveillant auquel le intérêts de ses subordonnés sont aussi cher que les siens propres. t Tout autre est le sens que les socialiste a, donnent à ce mot. ^ Le patron c'est le chef. Or de chef il n'e: faut plus._ « Nous n'avons pas de chef che nous » disent couramment les hâbleurs d - meetings. Le patron c'est l'autorité ! L'autorité mai s cela implique l'esclavage d'une part, la ty rannie de l'autre. L'autorité! Il n'en fau 3 plus. 3 C'est la richesse, la puissance ! 3 Dans la société égalitaire de demain r quand le rouleau-broyeur de la vie social • aura passé sur la route de la vie sociale, i n'y aura plus de grands et de petits,de riche et de pauvres, de faibles et de forts. Il n'; - aura plus que des hommes et des femme tous égaux devant le dieu Etatl Ce jour-là, la terre sera un Eden, la Meu se roulera des flots de chocolat, les alouet tes nous tomberont toutes rôties eu bouche 3 Mais pour arriver là, continueront les ora 3 teurs de meetings, il s'agit d'abord de sup _ primer le patron et l'un ou l'autre tribui rouge rééditera sans doute cette facéti d'un goût douteux : En fait de patron nou n'aimons que ceux des couturières : t le s patrons à découper » 1 z Après tout ce qu'on nous avait chanté con g tre les patrons, nous sommes ahuris de lir dans le « Peuple » que les socialistes, eu: aussi ,ont un patron, c'est Emile Vandei 3 velde. t Depuis deux jours le « Peuple » nous ser . avec la flagornerie la plus plate, des dé 3 tails sur la vie de Vandervelde en Finlande « Le patron va bien ! » k « Le patron a été reçu avec enthousias 3 me 1 » 3 « Le patron a été assis à côté d'une joli' femme ! » « Le patron a pris place à la tribune de 3 princes ! » « Le patron a roulé la censure russe com 1 me il roule un vulgaire ministre belge. I 3 présenta au fonctionnaire un discours qu'i r laisse raturer à l'aise, puis il en prononc un autre ! » 1 « Le patron par ici », « le patron par là ! 3 Mais il y en a donc encore des patrons.. - même dans la société idéale de demain, puis _ que vous continuez à en entretenir che. vous? ' Voilà <jui nous change un peti peu de > déclamations haineuses des meetings. Le patron vous l'avez tué hier, vous l'a . vez aboli, supprimé, il s'était volatilisé sou 3 la poussée de vos principes égalitaires et l voilà - qu'il repousse tout d'un coup, qu'i s s'incarne dans la personne de Vanderveld* 3 lui-même. Avouez que c'est drôle et que le phéno _ mène était digne d'être signalé. (Gazette de Liège.) > Nouvelles de Borne. 1 L'ambassadeur d'Espagne a présenté 5 Sa Sainteté diverses personnes de qualité qui font partie du pèlerinage. Son Excel lence a harangué au nom des pèlerins 1 • Saint-Père qui y a répondu par une allocu - tion des plus bienveillantes. - rro are ; Une commande de 190,000 wagons. 1 UNE AUBAINE POUR LES INDUSTRIES , BELGES ET FRANÇAISES Le gouvernement russe a décidé l'an der-. nier la construction d'environ 4,000 kilomè-» ters de voies ferrées. [ Comme on le sait, la couverture finan-3 cière a été trouvée en grande partie en - France. Maintenant que les travaux de - construction de ces lignes sont fort avancés, le gouvernement russe s'occupe de la commande du matériel roulant. Nous apprenons de la meilleure source qu'une adjudication sera faite incessam- • ment, comprenant la fourniture de 140,00C wagons à marchandises fermés, aménagée pour le transport éventuel des troupes. ' Les usines russes, déjà surchargées en ce r moment, ne pourront absorber qu'environ , 40,000 véhicules et le restant sera vraisemblablement confié aux industries belges et françaises. Il faut cependant pour que Français et Belges puissent soumissionner à des prix 2 avantageux, que les droits de douanes soient levés. Il paraît que cette mesure exceptionnel-. le sera prise en faveur de la France et de la Belgique, pour le matériel roulant, à la ' condition pour les fournisseurs que le délai de livraison des véhicules ne dépasse pas un an. Au cours de la semaine prochaine on sera définitivement fixé à ce sujet, nous dit-on. 1 La commande atteindrait pour les firmes 7 belges et françaises environ 100,000 vèhicu-a les, dont un tiers serait dévolu à l'industrie belge et deux tiers à l'industrie fran- 3 çaise. Le prix sera de 3,000 à 3,500 francs. t * Es y us de la Presse I Un chrétien. — L'un des survivants et B non des moins méritants du régime oppres-. seur de 1879-84 -vient d'être rappelé au sein g de Dieu. Son nom : Léopold Piérart, insti-3 tuteur au Rœulx, un de ceux qui sauvèrent l'enfance chrétienne de 1879. La « Gazette de Liège » trace, de ce brave, le portrait touchant que voici : « Il meurt instituteur en chef de l'école libre de garçons de la localité où il fut in-1 stituteur pendant bien près d'un demi-siè-3 cl'e. II aurait pu ambitionner d'autres si-s tuations. Il a tout refusé pour continuer à 3 se consacrer aux modestes fonctions auxquelles il avait, pendant la guerre scolaire, ~ sacrifié jusqu'à l'assurance de son pain quo-3 tidien. Il en fut récompensé pa.r la fidélité L de se élèves; l'école athée ne comptait jamais un seul enfant sinon celui de l'instituteur venu de l'étranger ;tous les autres pri-rent le chemin de l'école catholique.On sait combien lentes furent les réparations &t ' combien incomplètes. N'importe, Léopold Piérart demeura instituteur et c'est à ce même poste que la mort est venu le trouver. Avec l'apaisement de la lutteet le dé-3 veloppement de son école qui lui permettait d'être secondé par des sous-institu- 3 teurs, il avait élargi le champ de son apostolat ; il continuait à s'intéresser à ses a,n- j ciens éi'èves, tous les habitants de la petite > ville, les-groupant dans la confrérie du St- 4 Sacrement et dans la mutualité dont il ' était le Président, dans la conférence de # St-Vincent de Paul ou la corporation ouvrière dont il était le secrétaire. Qui pourra apprécier le bien accompli, tous les ser- • vices rendus à l'Eglise, à la Patrie, à la Société par ces hommes modestes, a'abnéga- 1 tion et de sollicitude, voués pendant au tant d'années à la plus ingrate des missions. 3 C'est avec une grande émotion et une profonde admiration qu'il faut saluer leur dis-" parition.Puissent-ils toujours avec des imi- * tateurs ! » l Comment ils administient leurs finances. 3 — On lit dans le « Carilion », feuille libérale : « Le conseil communal d'Ostende a pris, en sa séance de mardi matin, une décision qui fera quelque bruit dans le pays et au sujet de laquelle la Députation permanente, quelles que puissent être ses bonnes intentions à l'égard de notre ville, n'hésitera ^ pas à émettre un avis défavorable. Gauche contre droite, la question de con-I fiance ayant été posée de la façon la plus 3 imprévue, le Conseil a décidé qu'il y. avait I lieu d'emprunter à 85 %, alors qu'on lui offrait 87.50 %. \ ec 10C13 1 Afin de faire honneur à la signature b prudemment donnée par le collège échouai, nos conseillers ont frustré la vi d'une somme* de cent vingt-cinq mi] francs. Us n'ont donné, pour justifier cet décision insolente, aucune raison. Il a si fi, pour décider le vote de la majorité, q le collège posât la question de confiance. Nous devons, en toute franchise, regr< ter que la majorité libérale du conseil coj munal cède ainsi délibérément le beau rc à la minorité cléricale. Hélas! hélas! « Quos perdere vult Ju] ter... » Et ce sont ces libéraux-là, qui admin trent à Bruxelles, à Anvers, à Ostende, 1 finances communales de cette façon-là, q viendraient donner des leçons de comptai lité à nos ministres catholiques ! Franchement, au lieu de s'occuper d bons du trésor, M. Buyl ne pourrait-il s'e cuper un peu de ce que font ses amis, da sa propre circonscription électorale? Paille et poutre. — Le « Peuple » intiti comme suit le récit de l'incendie de la nière de Saint-Léonard : « Le feu dans 1 bagne d'enfants ». Le « Peuple » voudrait-il nous dire coi ment il appellerait le tissage socialiste Gand dans lequel est intéressé le citoy Anseele et dont les administrateurs ont é poursuivis et condamnés pour avoir ff travailler des tout-petits 1 Le « paradis des enfants » peut-être ? Us outragent le Roi !— Voici quelques gnes extraites de l'organe officied du pai libéral d'Arlon.Nous les-tirons d'une « le tre ouverte au Roi » publiée par ce chiffoi « ...Depuis le 24 mai, Sire, Vous dev avoir constaté que vous n'avez pas été he reuaement inspiré dans vos derniers act politiques. Vous avez,^avec une hâte bien singuiàèr signé une loi scolaire qui heurte violej ment les idées de la majorité de la popul tion. Vous avez donné un titre de noblesse i rapporteur de cette loi, dont l'attitude pi vocante mit à une très dure épreuve le re pect qu'on doit aux vieillards. Vous avez nommé chef de I'état-maj général le beau-frère de M. le comte W<x te, accentuant ainsi les preuves de vot royale faveur aux hommes qui représente plus particulièrement le fanatisme ciTë: cal. Chacun de ces actes, Sire, est une ga-fi pour parler le langage de votre illustre 0 cle,.. Et Vous savez. Sire, mieux que m< qui he suis pas très ferré sur le droit divi Vous savez que les rois ne doivent pas coi mettre de gaffes ». C'est plus que de l'injure : cela sent menace ! Voilà où en sont les libéraux, qui pe - sistent néanmoins à jouer aux royalistes ! Le meilleur pays du monde. — Un joi nal tournaisien dont la fonction est d'i] primer périodiquement que la Belgique «p radis des moines, est devenu inhabitable raconte aujourd'hui qu'« un riche citoy des Etats-Unis, installé depuis l'an demi aux environs de Bruxelles, où il vient d' cheter une belle villa, entourée d'un pa ravissant » lui a dit: J'ai fait une fois ou deux le tour du mo de. J'ai parcouru la vieille Europe dans to les sens, ayant décidé d'abandonner l'Amériqi: qui est lugubre, et bonne simplement à « fai de l'argent ». Finalement, j'ai décidé de fii ici_ mes jours. Bruxelles est la ville la plus c licieuse que je connaisse, la mieux située, et Belgique est un bon pays. Je me plais bea coup chez vous. — Paris? — Paris est trop grand, trop bruyant, tr< envahi. Les environs n'en sont ni agréables, sûrs. Et puis, Paris n'a pas la situation ides de Bruxelles... — — Evidemment, pour moi qui aime le voj ge, qui désire piquer une tête de temps à a tre en Italie, en Suisse, en Allemagne, en A gleterre... et en France aussi, bien sûr; sa compter que vous avez la Hollande sous la mai Et puis, Bruxelles est la seule capitale où vie ne soit pas encore trop chère, où l'on puis jouir de l'existence la plus confortable avec 1 revenu moyen. Et puis, il y a aussi votre caractère, que j's me. Vous êtes des gens joyeux, bon vivants, bonne composition, narquois, pleins d'huinou j'adore ça. Il y a de très belles choses ancie nés, de magnifiques témoignages du passé, d œuvres d'art... Mon auto, en deux heures; 1 mène à Bruges ou dans les Ardennes. Je suis ; port d'Anvers en une heure. C'est admirab L'hiver, j'ai d'excellents théâtres, où l'on do ne les meilleures pièces, fort bien interprété* On a tout de suite tous les amis que l'on vei et de bons amis. Enfin, je suis content, tr content. Petite Chronique te Le jubilé, de M. le gouverneur de la pro-vince de Namùr. — M. le gouverneur, qui a fêté hier, son 30e anniversaire de commissaire du Roi dans la province de Na-mur, a reçu de Sa Majesté le télégramme n_ suivant : je Baron de Montpellier, gouverneur de la province de Namur. >i- Je vous adresse, mon cher baron, mes félicitations les plus sincères à l'occasion de ls- votre jubilé et les vœux que je forme pour es votre santé. ui (Signé) Albert. >i- « L'antiaJcoolisme et l'épiscopat belge. — es Le R. P. Van den Bogaert, dominicain bel-c~ ge, qui a été chargé par S. Em. le cardinal ns Mercier d'organiser le mouvement pour la tempérance dans le diocèse de Malines,fait en ce moment un court séjour au prieuré le dominicain de Haverstoch Hili à Londres, à li- l'effet d'étudier les organisations anglai-în ses de tempérance. Le détournement du Rhin. — La question de l'embouchure allemande du Rhin est re-3rî mise à l'étude chez nos voisins de l'Est. U ^ s'agit de créer un canal maritime s'amor-/ltr çant au Rhin, à Wesel, pour longer la frontière hollandaise et se jeter dans la mer du Nord à Emsden. Le commerce du bassin au Rhin cesserait ainsi de se faire par An-[j. vers et Rotterdam, la navigation rhénane ayant à sa disposition une voie entière- , ;£_ ment allemande. j . Le canal qu'il est question de créer aurait une profondeur de 7 à 9 mètres, et se-ez rait accessible à 90 pour cent des navires u" de haute mer. Le coût de ce travail gigan-&s tesque est évalué à 300 millions .de mark. . De Wesel, ou de Duisburg, jusqu'à Colo-e> gne, le Rhin serait mis, par des draguages, Q~ à la même profondeur afin de permettre a" aux vapeurs de la haute mer de desservir toutes les grandes villes qu'arrose le fleu-LU ve : Mulheim - Ruhrors, Duisburg, Essen, ; °~ Krefeld, Diisseldorf, Elberfeld, Barmen, ' â~ Solingen-Remscheid, Cologne, etc. 1 Le 15 de ce mois, une réunion importante 1 ■)r de mandataires communaux, représentant < >s" les grandes villes rhéno-westphaliennes, de : grands industriels et commerçants, d'ingé-y nieurs et de fonctionnaires de l'Etat s'est i 1 tenue à.Francfort sous la présidence de M. 1 Fritsch, sous-secrétaire d'Etat, de Berlin. 1 G> On y examinera, à tous les points de vue, < Iî~ les plans et l'avenir du projet.Tous les ora-n> teurs ont reconnu et proclamé les avanta- ; ges que le commerce et l'industrie d'Aile- ; magne retireront de cette création, de me- 1 la me que les villes situées le long de la ligne. r_ Un beau geste, — Sur une place publique d'Amsterdam s'élevait, jusqu'il y a quelques jours, un monument commémo- ' rant la campagne des dix jours contre les r- Belges, en 1830. n- Ce monument, étant devenu encombrant a- sur la place du Dam, le collège échevinal » proposa de l'enlever et de réédifier au sud . în de la ville, dans un nouveau quartier, er Après examen de cette proposition, la j a- grande majorité du conseil communal a dé-rc cidé de n'en admettre que la première partie, non la seconde. Pour faire plaisir aux j n_ Belges on a supprimé le monument, pure-u~ ment et simplement; il ne sera pas recons-e truit. re ♦ \T Français ou Anglais? — Un sport est à la ?" mode actuellement ; on cherche à assigner u_ une origine française à tous les mots anglais qui sont entrés dans nôtre langage 1 courant. C'est jeu qui procure parfois quel- ' >p ques petits désagréments. ni Certains prétendent, par exemple, que le 1© mot « jockey » est une déformation de l'ancien mot « jacquet », dérivé de « Maître Jac-a_ ques » et désignant par conséquent un do- ' u" mestique attaché aux écuries. n_ Or un lecteur d'un journal parisien remet ns les choses au point: « Jockey », dit-il, est un mot fort ancien dans s0 !a langue anglaise. Ou le trouve, en 1529, dé-m s,*{?nant par dérision les Ecossais qui prononçaient Jock pour Jack, et dès le commencement du dix-septième siècle il désigne les marchands .je de chevaux, sans doute parce que ce commerce était-pratiqué surtout par des Ecossais. u- • — 08 Voyage d'état-major à Iluy. — Un cer-110 tain nombre d'officiers de l'Ecole de guer-re, sous la direction de M. le général ma-nl jor directeur des études baron de Ryckel, se rendront à Huy prochainement et y sé-t, journeront quatre jours. Le détachement ès comprendra 65 chevaux, 38 hommes de i troupe et 24 officiers. LA VILLE Le Roi à Anvers. — Le Roi a acoopSS et''assister, le dimanche 12 juillet, aux régates organisées par le « Royal Yacht Club1 de Belgique », régates qui prendront una Lmportajice exceptionnelle, en raison des Eêtes du 25® anniversaire de la fondation du Club. Les .yachts qui prendront part à la [jourse seront passés en revue par le Sou.« perain» à Bath. + La reine Sophie de Grèce- a traversé tac Belgique jeudi matin. La reine, accompagnée d'une suite nombreuse, est arrivée à Bruxelles par l'0-« rient-Express à 7 h. 42. A 8 h. 40, la reine continuait son voyage par la malle d'Ostende, où l'auguste voyageuse et sa suit® se sont embarquées pour Douvres. — ♦ M. Franck, député libéral d'Anvers ferai en août-septembre un voyage au Congo. + L'emplacement du monument de Léo* pold II préoccupe les membres du comité.. D'après les premiers projets, il était ques-' tion de le placer au rond-point de l'avenuo ie Tervueren. Une opposition assez vivo s'est, dit-on, manifestée contre cette idée. Certains ne veulent pas reléguer le monument là où, disent-ils, il ne passe personne — ce qui apparaît comme une affirmation im peu excessive. Us préconisent le choix d'un quartier central, au cœur même de la ville. Mais où, dans la ville. Ici les ennuis commencent. Les uns ont songé à la place des Palais : mais des difficultés se. présentent. A la place Poelaert, le monu-lient serait écrasé par la masse formidable lu palais dé justice... e- — Un jubilé à l'Union du Crédit de Bruxelles.^ — Une manifestation de sympathie ivait été organisée en l'honneur de M. De Buck, administrateur de l'Union du Gré-iit, et depuis cinquante ans, fonctionnaire le cette société. Cette fête a eu lieu mercredi après-midi dans une salle abondam-nent ornée de fleurs et de palmiers. M. Communa-ut, administrateur, félicita e jubilaire au nom des membres de la so->iété. « M. De Buck a été, dit-il, depuis un lemi-siècle, un fonctionnaire d'élite et un. administrateur modèle ». M'. De Veen, président du comité organi-ïateur retraça brièvement la carrière du ubilaire. Entré au service de l'Union du Crédit en 1864, en quaJité de surnuméraire, M. De Buck franchit rapidement tous es échelons de la hiérarchie administrative. M. De Veen termina en s'écriant : rlonneur au "jubilaire, honneur à M. De Buck. On offrit ensuite au héros de la fête m livre d'or contenant les noms de tous îeux qui s'etaient associés à cette manifestation, en même temps qu'un buste en Dronze. Le jubilaire a remercié ensuite ceux qui i-vaient pris l'initiative de cette fête. « Les narques de sympathie que vous me prodiguez aujourd'hui, seront pour moi, dit-il,; m réconfort et un encouragement ». Après quelques mots de M. Vleminckx, a séance fut levée. A l'Observatoire d'UccIe. — On a annon* 3é par erreur que la visite des installations aouvelles de l'Observatoire était permise ui public sur invitation. La chose concernait exclusivement les membres de la Société d'^Astronomie, à qui cette autorisation; Stait réservée. Avant-hier, jeudi, les élèves et le corps professoral de l'Université de Louvain ont ïlôturé la série de ces visites, si intéressantes et si instructives pour les privilégiés qui în bénéficient, mais qui prennent un temps ïonsidérable au personnel dévoué de l'Observatoire.C'est le 20 courant à 9 heures du matin' lue s'ouvrira dans le grand hall du PaJais lu Cinquantenaire, avenue de la Renais-ance, à Bruxelles, le concours internatio-lal-championnat de Belgique organisé par e Kennel Club belge. Douze cents francs le prix en espèces sont offerts aux concurrents. Les vingt-deux chiens de garde et de iéfense inscrits pour prendre part au con-ours sont tous lauréats de plusieurs con-ours et porteurs Je nombreux certificats le championnat. Les prix seront donc ar-lemment disputés. Le concours continuera le dimanche 21' uin de neuf heures du matin à six heure? lu soir. FEUILLETON DU 20 JUIN 191L « MIRENTCHU PAU JRieire Lhancle. IL b l'intrigant propriétaire songeaii jqu'en effet Miguel lié à Mirentchu, c'était, dans l'hypothèse d'un désistement de l'aîné. Miguel écarté du majorat,car la pauvre fille de la benoîte, parti charmant pour un hon nête fermier, ne pourrait jamais devenii maîtresse de maison dans une cité paysanne qui avait besoin de bon renom et de solides garanties. Ainsi, une fois Joshé-Antoni détourné vers la mer en emportant sa part et Miguel marié modestement dans une petite ferme, Guztizederra, déjà ébréché, reviendrait aux filles de Nikazio, et jamais l'étranger qui épouserait l'héritière du domaine n'apporterait à sa défense l'acharnement d'un fils de la maison. Etourdi par ce coup /le joie, le petit homme brun fut d'une bonté déconcertante. Oui, la plus jolie de ses fermes serait pour Miguel et Mirentchu ! Laquelle? Bordaberry î Nid ravissant pour un jeune ménage 1 Une galerie ombragée par des écharpei de vigne ! Tout près, un bosquet de pins où les merles r vont chanter ! Des terres grasses et faciles 1 Préférait-il Gaïkotchia, la grande maison basque toute en larges pierres jaunes et en tuiles rouges calées par des quartiers de rochers? Un gros morceau, sans doute I Mais Miguel était bon ouvrier. Avec les revenus abondants on pourrait avoir un domestique. Puis, plus tard, ils viendraient,ler, ouvriers ! Eh ouil les petits Miguelitos! Car, enfin, i©n pays basque, ça çousse \ite, les mar-!?pots l Bref, on n'avait .que l'embarras du choix ! Il suffirait de l'avertir pour la Saint-' Martin : le temps de faire déguerpir les anciens fermier; une simple formalité. — Non ! Non ! protestait Maritchu. Ma petite sœur ne voudra pas que pour elle et pour Miguel on jette sur le chemin les métayers. Ils prendront une ferme qui se trouve disponible du gré de ses premiers occupants. Tu en auras bien une, — sur le nombre ! Don Pantaléon ne releva pas ce que le dernier trait de sa fille enfermait de mordant. Il se hâta d'ajouter : ; — Comme tu voudras! Comme ils voudront 1 • Et, les mains jointes sur son gilet blanc que festonnait une chaîne de vieilles monnaies, il laissa l'attendrissement couler de ses lèvres grasses en des glapissements attendris : on a beau être un homme d'affai- . res, on ne refuse pas son admiration à ces âmes jeunes et délicieuses de montagnards, qui, prenant à témoin de leurs serments le cytise en fleur et la cascade murmurante, sans souci du lendemain, sans un regard vers les encombrants besoins du vivre et du manger s'engagent, un jour, à monter à deux les dures marches de la vie. — Ce sont des spectacles d'un autre âge! disait-il en dodelinant de la tête. Et, du ton catégorique dont il tranchait 1 s affaires en cours : — Oui,Maritchu 1 Dis-leur que je suis pour ; eux ! que je suis avec eux, tout entier ! qu'en ] me donnant l'occasion de les aider dans ] leurs chers projets, ils me causent la plus 1 grande joie! qu'au retour de Miguel,— c'est < entendu, — je les installe tous Jes deux i dans le plus joli de mes chalets. Et quand ] au fermage, qu'ils ne s'inquiètent pas ! Je 1 serai coulant comme beurre. ( On n'aurait pu rêver plus complet triom- t pv.3.- Maritchu, transportée, embrassa son c père follement : _ t — Tiens! lui dit-elle,en s'esquivant.Main- € tenant tu peux regarder le Jaïzkibel ! Pour c une fois tu as été gentil pour lui 1 Adieu! c le vais mettre la ta-Lle pour souper! Don Pantaléon regarda vers le Jaïzkibel. Par delà les lances de fer doux qui clôtu-raient le jardin, Fontarabie apparaissait, là-bas, au fond du val, coiffant d3 ses toits Q1 rouges son mamelon régulier, comme une le: ruche où viendraient s'rppuyer des roses. Ie Par l'une des échancrures de la montagne, w le soleil près de disparaître, caressait en- cp core, sans parvenir à dorer sa robe de pier- li* re noire, l'élégant et funèbre clocher de l'église. Mais sur la droite, là où expirait la longue chaîne obscure, toute la lumière que barrait le Jaïzkibel se précipitait en une de apothéose qui irradiait toute la baie. Et les pe Darques des pêcheurs, en glissant dans cette d'" brume d'or, ressemblaient, quand s'immo- m< Dilisaient leurs rames levées, à ces blondes ja guêpes des bois qui, suspendues dans une rnppe de soleil, font vibrer si rapidement en eurs ailes bourdonnantes qu'on les croirait sa mmobiles comme elles. Insensible à ces beautés stériles, don Pan- P^ ;aléon résumait dans sa tête^ les données louvelles qu'il venait de puiser sur la si- ch ;uation de Guztizederra. Le mariage de Mi- ha ;uel était, en toute hypothèse, une excellen- cri e affaire. Ecarté du majorât par la pauvre- tie é de Mirèn, le cadet laissait place nette au nari de l'héritière, plus facile à ébranler ju'un fils de la maison. Appelé quand même 1 la succession, il compromettrait encore )lus gravement le domaine déjà grevé.L'im- r jortant était de pousser au mariage avant a mort du vieux Nikazio et de détourner lans le même temps Joshé-Anto^- de la ter à ■e pour lui faire abandoner son .héritage. La de emière de ces conditions était en voie d'à- l'ï >outir. Mais la seconde ? Comment obtenir né' lu jeune héritier un engagement formel sans da iveiller ses soupçons? / dix lieues à la ron- Pr< le les supercheries employées pa.1 don Pan- na aléon pour s'emparer des anciens domaines Ici taient connues : et les paysas restaient en ex; veil; les laboureurs du Jaïzkibel plus en- s'i: ore que tous les autres. Migueltcho et] rai >shé-Antoni, très au courant des exploits 1 capitaliste, se tenaient certainement sur .1rs gardes. Pour les aveugler jusqu'au ut il fallait donc la complicité de quel-,'une de ces passions violentes qui, habi-nent^ exploitées, conduisent peu à peu 1rs victimes aux pires abdications. Miguel ait Mirentchu et Joshé-Antoni la mer. lit mme l'amour de Mirèn pouvai: servir à 1 r le cadet, une manœuvre savante par-îndrait de même, à lier l'aîné par son : lour pour l'océan... ; Don Pantaléon continua de se promener ; long en large par les allées ratissées du j tit jardin. Soudain, il s'arrêta, frappé me idée foudroyante. Il cracha bruyam- ] ;nt la capucine défraîchie dont ses dents < .mes trituraient le calice... 1 3ur le perron de la villa, Maritchi parut ] robe claire et jeta un avertissement, de i voix fraîche. — « Voyl voy ! » j'arrive! répondit don ntaléon. 1 Et agitant sa main blafarde vers la brè- < 3 de la Cordillère où le soleil couchant 1 ussait un dernier trait de flamme, il s'é- 1 a, dans l'ivresse des victoires pressen- ] s : < - Le Jaïzkibel est à moi! j IV l SOCIETE DE PECHE 1 « AU PETIT JOUR » j Je,rs la fin de sa seconde année de service ( ^lgésiras, Miguel avait obtenu un congé 5 quelques semaines. 11 revit le Jaïzkibel, 1 Irmitage — et Mirentchu. Ces deux an i îs de séparation avaient fortifié et mûri, ] as le cœur des jeunes fiancés, les chers s )jets ébauchés avant le départ. Mainte- ( it un petit nombre seulement de mois r restait à vivre dans l'attente. Bientôt § mirerait le délai que Miguel avait voulu 1 nposer pour réunir quelque réserve et r 3ux assurer, l'avenir. Préparer déjà les é voies à l'événement qui suivrait gj près son retour, n'était-ce pas un peu en hâter l'heu-t\ Les deux jeunes gens, après avoir pres-jenti, en grand secret, Nikazio, Sébastiana 3t la benoîte, assurés du consentement, échangèrent leur promesse devant la Vierge dj l'Ermitage. Puis on se i-partit les rôles Dour ce qu'il restait à trouver encore avant le répandre la nouveUe : Miguel, avec sa paye de remplaçant et ses économies, achèterait un petit mobilier; Mirèn, par son unie Maritchu, obtiendrait de don Panta-éon une ferme à bon compte car le Jaïzki-îél;Les semaines s'écoulèrent dans ces doux Dréparatifs. L^s deux mois expirés, Miguel 3ut regagner sa lointaine garnison. Encore ine année d'exil sous le brûlant soleil de 'Andalousie et il retournerait à sa chère nontagne pour y vivre, avec Mirentchu, le '( î de ses dix-huit ans. Tous ceux cui, un jour, ont dû abandon-îer la maison d'enfance sous la poussée l'une idée généreuse savent que s'en dé-,acher de nouveau, après quelque retour ointain, est souvent plus douloureux qu'à 'heure du premier sacrifice. Le beau feu jui d'abord nous avait entraînés a perdu de ;a puissance magique, et cependant le cœur 1 renoué tout bas les liens rompus... Migueltcho, cette fois encore, voulut aller ejoindre à Lezo-Renteria le train qui de-ait l'emporter de nouveau loin de ses glè->es bien-aimées. Plus encore qu'au premier lépart il avait besoin de sentir passer sur on deuil et sur ses pressentiments de mal-leur l'ombre de la petite chapelle où le Santo Cristo étend ses bras ensanglantés. 1 reprit donc avec ses frères, ses jeunes œurs et un petit groupe d'amis, le sentier le bruyères aux flancs du JcJzkibel. Mais, comme ils arrivaient à la petite ;are de Lezo, Migueltcho ne p : réprimer m mouvement de colère en voyant un hom-ne à la taille courte sauter du siège d'un légant cabriolet pour courir vers lui, les mains tendues. Les jeunes filles le nommèrent aussitôt : — Don Pantaléon ! L'homme, dont les prunelles luisaient', serra la main de Migueltcho : t— Enfin! je finis par te rejoindre! J'arrive de la gare d'Irun où j'étais allé t'at-tendre! Je n'aurais voulu, pour rien au monde, te laisser partir sans te dire adieu.. Un Guztizederra! J'étais là-bas, depuis six heures du matin... Pas de Migueltcho! Je vais aux renseignements. On me dit, alors, que tu as dû prendre par la montagne. Parbleu ! J'aurais bien pu deviner! un timide comme toi! Je tire ma montre : juste le temps de devancer le train avec mon cabriolet! Enfin, me voici! Tout en parlant le rentier avait entraîné Miguel à l'écart : — Tu sais, Maritchu m'a parlé pour toi,-pour vous. Je n'ai pas besoin de te dire que c'est accordé d'avance, mille fois! Je vous ai toujours chéris, vous, les Guztizederra, parce que vous êtes les types achevés de ces sympathiques familles d'autrefois, orgueil des provinces basques. Mais toi, Mi-guelteho, toi! Je ne crains pas de te dire 0113 je t'aime comme mon fils. Qae veux-tu l cela ne se raisonne pas ! Ainsi, compte sur moi. A ton retour, c'est entendu, je vous installe « tous les deux » dans la plus jolie de mes fermes. D'ici là, prends patience! Sois économe! Ma sainte tante (que Dieu l'ait en sa gloire!) le disait : l'argent fait t ut en ce monde... et peut-être bien dans l'autre! Allons! Bonne santé, bonne humeur ! tout est là ! Quant à ce côté-ci, — il désignait de son pouce court l'Ermitage du Jaïzkibel, — n'aie aaeune inquiétude pour le peu de temps qu'il te reste à faire sous les drapeaux. On ne te « 1' » enlèvera pas., Je veille! Et tu sais si l'œil de don Pantaléon s'entend à faire se tenir cois les£/ re-< nards, jeunes et vieux t (A 3uivre.J i

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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