Le courrier de l'armée

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18 September 1917
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s.n. 1917, 18 September. Le courrier de l'armée. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4m91834n6h/
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COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. L'Emploi des Langues à l'Arméa tJne Circulaire du Ministre de la Guerre I Par ma circulaire du 22 août dernier (cabinet E. M. n° 2863), adressée à toutes les autorités militaires, j'ai rappelé les principales prescriptions légales qui régissent l'emploi des langues dans l'armée. Afin d'éviter toute fausse interprétation sur la portée de cette circulaire, je désire préciser la ■ pensée qui m'a amené à faire le rappel précité, spécialement en ce qui concerne les relations entre le cadre et la troupe. Chacun doit admettre comme naturel et légitime ■Je désir de l'homme de voir ses chefs l'entretenir idans sa langue maternelle, particulièrement en 'temps de guerre, où une mauvaise compréhension des ordres, recommandations ou conseils qu'il reçoit, peut avoir une si grave répercussion, tant pour la collectivité que pour lui-même. Le soldat dont l'instruction n"a pas été faite dans ;sa langue, reste un aide incomplet, incapable 'd'agir avec tout le discernement voulu. Il a le • sentiment de son infériorité et de son impuissance, «e qui est déprimant. Ce n'est d'ailleurs qu'en parlant au soldat la langue qui lui est familière, que l'officier ou le gradé pourra obtenir cet ascendant moral et cette confiance dévouée qui sont les aides les plus sûrs et les plus puissants du commandant de troupes. Ii importe donc que tous les chefs fassent le plus tôt possible les efforts nécessaires pour acquérir une connaissance suffisante des deux langues nationales leur permettant de s'occuper également de tous leurs hommes. Je ne mets pas en cause la bonne volonté des 'cadres. Trop souvent, c'est par crainte du ridicule ;quon s'abstient de parler une langue dans laquelle ion ne se croit pas suffisamment versé. Cette crainte 'est puérile et mal fondée. Loin de se moquer des efforts que leurs chefs tentent, nos soldats leur en • fsont sûrement reconnaissants. > Le prémier résultat à viser est donc d'inculquer aux officiers et aux gradés subalternes qu'ils ont là prendre confiance en eux-mêmes : que loin de fuir les occasions de s'exprimer dans la langue Nationale qui ne leur est pas familière, ils doivent fies rechercher systématiquement ; que. ce faisant, leurs efforts, comme le prouvent à suffisance les résultats obtenus par nos réfugiés et nos hospitalisés en Angleterre, seront récompensés beaucoup «lus tôt qu'ils se l'imaginent généralement. La satisfaction qu'ils éprouveront de se sentir en rapports dépensée plus intimes avec tous leurs hommes, les paiera largement des peines qu'ils se seront imposées et que le devoir réclame d'eux. Aux officiers incombe évidemment la tâche d'aider leurs gradés subalternes dans ce travail d'acquisition de la deuxième langue nationale. Mais, icomme pour eux-mêmes, d'ailleurs, les conseils seuls ne sauraient suffire ; il faut que les officiers, Eau besoin par leur intervention personnelle, amè- ent leur sous-ordres à se servir journellement de méthode directe, la seuie qui donne des résultats.11 faut aller plus loin encore : L'es officiers feront (Chose sage et utile en montrant à leurs hommes !qu'il est de l'intérêt de chacun d'eux de savoir (s'exprimer, tout au moins de façon sommaire,dans Ja deuxième langue nationale ; ils les engageront a se grouper dans ce but entré camarades d'ori-igine linguistique différente, pour un enseigne-xnent mutuel et direct. De cette façon en outre, en se fusionnant davantage,nos soldats apprendront à mieux se connaître ; ils s'apercevront bien vite jqu'ils sont faits pour s'entendre et non pour se iaisser diviser par des préventions injustes, colportées par quelques individualités qui n'agissent ;pas avec discernement. Dans ce domaine comme en beaucoup d'autres, lies soldats les plus intelligents et les plus instruits ont un beau rôle à jouer. Mieux que les autres, ils jsont à même de comprendre et de faire comprendre autour d'eux la nécessité de l'union indéfectible qui doit serrer tous les Belges sous les plis du «drapeau national. Mieux que les autres aussi, ^îs doivent comprendre l'obligation impérieuse de /S'interdire à l'armée toute incursion, de quelque jBj^ujre que ce soit, dans le domaine des propagan des politiques, au moment surtout où la Patrie est écrasée sous la botte d'un envahisseur sans vergogne, qui s'empare avec complaisance et astuce de tout ce qui peut servir la misérable politique de désunion des Belges, qu'il poursuit avec acharnement.Mais, mieux que les autres aussi, ils doivent sentir combien grave serait la responsabilité de ceux qui. oublieux de leurs devoirs les plus sacrés, se feraient à l'heure actuelle les propagandistes d'idées subversives et par conséquent les complices, fût-ce même inconscients, des oppresseurs implacables de la Patrie. Dans une pareille occurrence, le rôle des intellectuels me paraît nettement tracé : ils ne pourraient en effet que répudier formellement tout commerce d'idées avec l'ennemi. Par leur pondération réfléchie et une saine compréhension des devoirs civiques et militaires, les membres les mieux doués de l'armée doivent avoir à cœur de guider, par leur exemple, dans la voie du devoir et de l'honneur, les camarades moins favorisés par les dons de l'esprit ou les bienfaits de l'éducation. Ainsi les efforts des officiers et assimilés, des gradés subalternes et des soldats se combineront pour écarter tout ce que peuvent présenter de dangereux pour l'unité nationale les revendications linguistiques dans l'armée, où elles sont régies par des lois, des règlements et des instructions que je ferai strictement observer. Comme il s'agit en dernière analyse d'obtenir pour notre chère armée une cohésion et une force morale toujours plus grandes, je suis persuadé pouvoir compter, sans réserve aucune, pour la réalisation d'une tâche aussi noble et aussi éle-vee, sur ie concours actif et éclairé de tous les membres de l'armée, *** Cette circulaire sera portée à la connaissance des troupes. Au front, le 13 septembre 1917. Le Ministre de la Guerre, « De Ceuninck. UNE BELLE ŒUVRE Vendredi après-midi, le Courrier de l'Armée a reçu la visite d'un engagé volontaire qui a dépassé la quarantaine et dont le fils a, comme lui, pris du service. Le visiteur n'était autre que M. Louis Loncin, l'artiste peintre liégeois qui, le 28 juillet dernier passa la frontière, armé... d'une superbe toile représentant le Roi Albert et dont nous avons eu l'occasion de parler il y a quelque temps. M. Loncin nous a montré son tableau et, nous pouvons le dire sans flatterie et sans faiblesse, c'est une belle œuvre ; une oeuvre robuste et saine qui nous a émus profondément. Elle fut inspirée à l'artiste dès les débuts de la guerre à la fois par la vaillance de nos soldats et par l'admirable attitude du chef suprême de l'armée ; car c'est lui, le Roi, qui domine cette oeuvre patriotique d'une noble venue, d'un souffle chaud, d'une impression concentrée et solide. Le Souverain, à cheval, accompagné de deux aides de camp, descend une route légèrement vallonnée. C'est au déclin d'un jour de bataille ; des cadavres ennemis, hommes et bêtes, jonchent les flancs des coteaux, tandis que nos artilleurs apparaissent à l'horizon, lourd encore d'une atmosphère toute imprégnée de la fumée grisâtre des bombardements. Le Roi a gardé son calme légendaire et traverse la plaine solitaire au pas ordinaire de sa monture.L'œuvre de M. Louis Loncin est d'une tonalité riche et vigoureuse et dégage une forte intensité de vie. L'artiste a traversé la frontière hollandaise nuitamment, en compagnie de 29 jeunes gens belges qui venaient, eux aussi, prendre du service dans l'armée. J.B. A travers Tout Une exposition de dentelles a eu lien à Hov<* (Angleterre), dans les salons de la comtesse van der Stegen. Toutes les dentelles, coussins, nappes, lingerie, sous-bras, mouchoirs, exposés venaient du dépôt de la Commission for Relief in Belgium, œuvre patronnée par la princesse Clémentine, eî qui rend d'inappréciables services à environ cinquante mille ouvrières dentellières belges. * * * Le 11 août dernier est décédé à Folkestone, des suites de maladie contractée au service militaire, le volontaire de guerre Max Ectors, fils du notaire Alfred Ectors, de Bruxelles, et de Madame, née van Hoorde. sic # L'Association belge de Sheffield, dont la générosité ne cherche que l'occasion de se manifester, vient d'adresser 675 francs à l'œuvre du Belgian Orplian Fund. par l'intermédiaire de M. l'avocat Butoye, son trésorier. * # Le prince de Galles, revenant du front, est arrivé à Paris, où l'un de ses premiers soins a été de visiter le nouveau Cercle des soldats et des marins installé place de la République. Ayant appris incidemment que le jeune et aima» ble officier qui leur rendait visite était l'héritier du trône d'Angleterre, les permissionnaires poussèrent en son honneur des hourras prolongés. * îfc # Samedi matin, M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, a remis au maréchal Joffre le trophée qui lui a été offert par les citoyens de New-York. Le trophée a la forme d'une branche de chêne en or massif, symbole de force, et porte l'inscription suivante : « A u héros de la Marne. » Au dos sont gravés les noms de quelques-uns des «plus importants citoyens de New-York, qui soirt les donateurs. > La cérémonie a eu lieu à l'Ecole militaire de Paris. * # Le 7 courant a été donné, au camp d'Auvour3, une fête sportive très réussie. Le nombreux public assista d'abord à un match de football entre l'équipe d'Auvours et une équipe mixte des autos-canons, arbitré impeccablement par le lieutenant Merjay, ancien joueur de Ie dû Léopold-Club de Bruxelles. Malgré une superbe résistance des autos-canons, l'équipe d'Auvours gagne par 4-0. Chronométrés par le commandant Henry et sons la direction de Caro et Carrette, les coureurs de 400. 800,1,500 m. et relais, s'entraînèrent ensuite en vue de la grande fête internationale d'Aiençon* où ils représenteront la Belgique. *** Le Comité international de la Croix-Rouge a convoqué, à Genève, les délégués des sociétés de la Croix-Rouge des pays neutres. La conférence examinera la situation des prisonniers de guerre des Etats belligérants et s'occupera des moyens de les soulager avant le nouvel hiver, en faisant intervenir les Croix-Rouge neutres auprès des gouvernements intéressés. *** La Croix-Rouge américaine vient d'inaugurer à la gare de l'Est, à Paris, une cantine de nuit. Les nombreux permissionnaires de passage y trouveront des boissons chaudes et réconfortantes. * * M. Medill Mac Cormick, député amérîeain, ?» qui l'Angleterre vient de faire un si chaleureux accueil, viendra prochainement visiter le front belge. M. Medill Mac Cormick. qui est un grand ami de la Belgique, sera reçu au Grand Quartier Général. La reine Eléonore de Bulgarie vient de mourir au château d'Euxinograd. Le roi Ferdinand avait été rappelé d'urgence la veille. On sait que le roi Ferdinand avait épousé en 1893 la princesse Louise de Bourbon, duchesse de Purme, qui lui donna quatre enfants et mourut en 1899. 1S Septembre 1917 Numéro 475

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This item is a publication of the title Le courrier de l'armée belonging to the category Oorlogspers, published in Anvers from 1914 to 1940.

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