Le courrier de l'armée

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21 December 1916
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s.n. 1916, 21 December. Le courrier de l'armée. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zm8j/
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JÊzkwJ wi&ojLj paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçqàt dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Déportations dos Belges en AILmspe Le Cynisme de von Kissiag Nous avons dit que les courageux parlementaires restés eu Belgique avaient supplié le gouverneur von Bissing de mettre un terme au scandale des déportations. Dans sa réponse, le tyrannjque Allemand déclare qu'il ne pcui être donné su'ite à cette demande. B pousse le cynisme jusqu'à déclarer que si les ouvriers sont déportés, c'est qu'ils Font bien voulu, puisqu'ils ont refusé le travail qu'on leur offrait. f.l adresse aux bourgmestres, une l'ois encore, le reproche de ne pas avtdr fourni à son administration la liste des ehOstfieurs. « Une grande partie du simple peuple», a-t-il l'audace d'ajoutée.,' « a. dans son intelligence'saine, justement compris cette affaire et c'est par dizaines de milliers que des ouvriers belges se sont rendus déjà en Allemagne où, placés sur le môme pied que les ouvriers Allemands, ils ont mérité des salaires plU3 élevés 'que ceux qu'ils avaient jamais connus en Belgique et où, contrtiirement à leurs compagnons df^neurés en Belgique dans la misère, eux et leiws familles ont efficacement repris le dessus* '<\>/US devrez avouer que, grâce au transport des chômeurs beiges en Allemagne, les intérêts économiques de la Belgique sont entièrement sauve-gVdés.« S'il faut user de dureté lors de l'enlèvement et ïmssi si des travailleurs occupés sont enlevés, la faute en incombe aux bourgmestres qui se sont refusés à remettre les listes des chômeurs, ou dont les listes étaient incomplètes. » Une admirable Réponse de nos Parlementaires Le baron de Favereau, président du Sénat, au nom de ses collègues, a répondu au gouverneur von Bissing par une lettre admirable, dont voici le résumé ; «On aurait pu s'attendre»,dit lebaron de'Favereau, « à ce que sous le coup de la réprobation universelle, à ta voix des plaintes et des réprobations montant de toutes parts, les autorités allemandes eussent suspendu ces arrestations en masse ; mais chaque jour nous apporte le récit d'expéditions nouvelles qui portent à leur paroxysme la douleur, les alarmes et l'indignation publiques. « De ces exécutions, de la brutalité avec laquelle elles sont menées, les scènes de désespoir qui les accompagnent et que nous avons rapportées, aucun détail n'est contesté. Nous en prenons acte. a Vous dites que vous voulez tirer les ouvriers de la détresse dans laquelle les a plongés le blocus des Aiiiés. v « Arnère dérision ! « Votre Excellence attribue le chômage d'une notable partie des ouvriers belges d'une part à l'isolement créé par l'ennemi, d'autre part à la mauvaise volonté des travailleurs. « L'isolement ! S'il n'avait dépendu que de nos alliés, dont les ardentes et généreuses sympathies nous ont constamment soutenus parmi les épreuves inouïes, la Belgique se fût assez vite relevée de ses ruines et de la stagnation de ses affaires. Votre Excellence n'ignore pas que l'Angleterre se prêtait au ravitaillement industriel du pays sur les mêmes bases que le ravitaillement alimentaire, c'est-â-dire sous le contrôle diplomatique, garantie trop naturelle pour être refusée. Elle le fut pourtant : le gouvernement impérial refusa de souscrire à un engagement d'ensemble, se réservant de prendre des décisions dans chaque cas particulier. La combinaison projetée dut être abandonnée, sans doute sous la pression des industriels allemands escomptant la ruine complète de la concurrence belge. « Il faut avoir le courage de le proclamer, s'il y a des chômeurs en Belgique, la responsabilité n'en remonte ni à eux ni aux Anglais, mais aux autorités allemandes qui ont tout mis en oeuvre pour qu'il yen ait ; et non seulement elles ont rendu le chômage inévitable, mais elles l'ont entretenu délibérément. en s'opposant à la reprise du travail là où les administrations privées ou publiques y pourvoyaient. Certes, une pareille articulation est grave, mais elle est pleinement démon li ée même par des aptes officiels. «Il suffit, en effet, de feuilleter lebulletin des arrêtés publiés depuis le 11 décembrelQli pour constater que toute une partie de l'industrie nationale a été méthodiquement dépouillée de tous ses stocks et de tous ses moyens de production, — épuisée, paralysée et tarie jusque dans ses sources par la saisie des outillages, l'enlèvement des machines, les réquisitions des matières premières, métaux, tissus, produits fabriqués, la réglementation ou-trancière des trafics, la désorganisation des transports, aujourd'hui généralement arrêtés, la saisie du matériel roulant de nos chemins de fer vicinaux, la suppression de certaines voies et l'enlèvement des rails, la réquisition effrénée des attelages et même des plus rares types de reproducteurs indigènes, nonobstant les promesses les plus formelles demeurées lettre morte, « Excellence, vous daigniez nous promette, dans la proclamation par laquelle s'ouvrait votre administration, que vous vous étiez tracé pour programme de restaurer dans le pays occupé un régime de paix et de prospérité économique. « A contempler ce qui reste en Belgique de tout ce qu'un peuple libre y avait édifié, au prix du labeur de plus d'un demi-siècle, l'Histoire dira ce que fut cette restauration. « Mais l'Histoire dira aussi que le démantèlement et le dépeuplement de nos provinces occupées, au profit de l'Allemagne combattante, n'auront {>as été consommés sans que, plus haut que de vaines échappatoires, retentissent à travers le monde les cris de révolte des déportés, les imprécations de leurs familles et les protestations de la conscience publique. » Les Parlementaires montoîs et von Bissing: Les députés et sénateurs de Mons ont aussi reçu une réponse du général von Bissing et ils y ont répliqué aussitôt par une nouvelle protestation, donnant des chiffres précis d'enlèvement d'ouvriers arrachés à leur travail, dans les usines en activité de leur arrondissement. Il est à noter que, dans ses réponses, le gouverneur général von Bissing ne conteste rien des faits d'enlèvement articules dans les protestations' des représentants et sénateurs de Bruxelles et de Mons. Un Meetitsg monstre h New-York Un meeting monstre a eu lieu dimanche à New-York. Même ceux qui sont le plus habitués aux manifestations populaires, garderont longtemps le souvenir de la manifestation inoubliable tenue pour protester contre les déportations belges. Trois miile citoyens américains emplissaient le Carnegie * Hall. Portant les couleurs belges à leurs boutonnières. ils entonnèrent l'hymne belge, se levèrent chaque fois que les noms "du cardinal Mercier et du Roi Albert furent prononcés par les orateurs, sifflèrent et vociférèrent chaque fois que l'es noms du kaiser et deBernstorff furent jetés datas l'assemblée.Le meeting était présidé par le r^térend Man-nfng. Le célèbre prédicateur protestant de New-York déclara : « Quiconque reste neutre devant les crimes de Belgique est fou ou crir^nel.Le cardinal Mercier restera l'honneur de la chrétienté.. Le militarisme prussien cause un intiment d'indignation et d'horreur daus toute l'Amérique. » M. James Beek, ancien attorney général, prononça ensuite un magnifique réquisitoire, disant que les pierres elles-mêmes crieraient si les citoyens américains ne protestaient pas contre cette infamie et que l'Allemagne portera l'éternelle flétrissure de sa barbarie. M. Parker. démocssJ'ô, ancien concurrent de M. Roosevelt à la présidence, et M. Root, ancien ministre des affaires'étrangères, parlèrent dans le même sens. L'a>Ssemblee vota à l'unanimité un long ordre du }our, requérant le gouvernement américain de protester cofitre les derniers outrages allemands, exprimant l'horreur et l'indignation de l'Amérique et décidant que le texte de l'ordre du jour serai?, transmis au comte Bernstorlï et à tous les consuls allemands en Amérique. ij!. PiiiF fg] PpisonniBFs be!g:s en Sfaape — Reçu 50 francs de 1 officier payeur rtu C.l. n»2: Recette laite le 10 décembre 1916 par la section aîliléîiq'ie il u C.l n» 2, au cours <!'un mnieli de football qiitre son équipe et te Suide Malherbe de Casa. A travers Tout M. Carton de Wiarta fait au théâtre municipal de Troyes une conférence rendant hommage à la bienveillance de la France, pour son alliée opprimée, mais non vaincue. 11 a affirmé à de nombreux Belges, réfugiés dans l'Aube, la renaissance de la Pairie, foulée par le* ennemis. * *. » Les cheminots belges réfugiés en France ont tenu, dimanche, à Paris, une assemblée générale. Des délégués de toutes les compagnies françaises y assistaient. Des discours enthousiastes ont été prononcés, affirmant la fraternité qui unit tes cheminots des deux nations. * «fc & Les correspondants de la frontière belge des journaux paraissant en Hollande, disent que les communes néerlandaises de la région du Nord d'Anvers sont envahies par des centaines d'hommes fuyant la déportation. On couche dans toutes les granges, sur le carreau des fermes, et, la nuit, iln'y a plus une botte de paille disponible. Les écoliers Italiens ont eu un mouvement de générosité exquis vis-à-vis de leurs camarades de Belgique. Ils ont ouvert parmi eux une souscrip^-tion dont le produit servira à offrir des jouets à nos infortunés petits restés en Belgique, <• ÏU'* Le 31 décembre, un dîner amical réunira les universitaires liégeois à l'hôtel Teirlinck, à midi et demi. Tous les étudiants et anciens étudiants de l'Université de Liège seront les bienvenus. Us sont priés de s'inscrire avant le 25 décembre chez le docteur Weckjers, médecin-adjoint, B. 139. Les Anversois désireux d'unir leurs bonnes volontés pour la création d'un journal de guerre qui serait l'organe de leur ville natale, sont priés d'écrire à L. Witdoeck, B. 46,1/3. * as * Plusieurs représentations de Vers la Victoire auront lieu au Havre du 5 au 11 janvier 1917 (au Select-Palace, boulevard de Strasbourg). Nul doute que cette revue (franco-belge), de José Sic-card, n'obtienne le même succès retentissant qui l'a accueillie l'année dernière à Calais, où elle fut jouée une dizaine de fois ; elle fut aussi demandée et jouée au front et l'auteur y obtint un accueil chaleureux. Ajoutons que la pièce sera interprétée par des acteurs professionnels et amateurs, mobilisés de l'armée belge, qui se sont groupés en cercle artistique et philanthropique des A. S. Le bénéfice des recettes est destiné aux Œuvres des Prisonnier» de guerre. * îî: # * Le ministère britannique des munitions annonce que le nombre des établissements industriels actuellement placés sous le contrôle de l'Etat s'élève à 4,585. * # Les caprices de la nature. — Dans une ferme da bourg d'Epineux-le Séguin (Mayenne), une vache a mis bas un veau énorme ayant une tête de lion et une queue de cheval. Voilà un « curieux phénomène » à exploiter après la guerre. • *"* j Depuis août 1914, le Touring-Club de France a consacré sept millions de francs à ïŒuvre du Soldat au Front. D'autre part, la grande médaille d'or de cette Société a été, par elle, attribuée au Touring-Club suisse pour services rendus au tourisme. On peut se procurer dans nos bureaux, 52, rue des Gobelins, Le Havre. au prix de 30 centimes l'exemplaire, les Chants de guerre du trvupiw b- qe du sous-lieutenant H.Bagcet. l> oénéfle.' • a-tueis seront verses, seiou le vœu de l'auicùi, à une oeuvre charitable. 21 Décembre 194 6 Numéro 359

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This item is a publication of the title Le courrier de l'armée belonging to the category Oorlogspers, published in Anvers from 1914 to 1940.

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