Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 09 May. Le courrier du Limbourg. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zw18k76f39/
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61me Année - - N° 19. Ce numéro comprend 8 pages. Samedi, 9 mai 1914 Ons'abonne àTongres' chez H. COLLEE, éditeur et propriétaire de cette euille. Le Courrier paraît 1p famedi. Tout envoi concernai! 1 lejournal doitètre adressé franco à l'éditeur, grand' place, 37-39, à Toogres. Téléphoné N° 12 COURRIER DU LIMBOURG FEUILLE HEBDOMADAIRE. :ifôD .zati ?o B ABOAÏ,EME VT Un an . fr 5 Six mois. » S Pour l'étranger I en sus. Les abonnements^ t payables par anticipation Annonces: la lignefr.0,15 Un numéro, |i .0,10 Reclames, r parafions judiciaires et aut' es insertions dans le corps du journal,! fr. la la ligne On traites à forfaitpour es annon-,2£ à longlemo PREMIERE FEUILLE. Élections législatives DU 24 MAI Votez ainsi Schaetzen Van Ormelingen Plaatsvervangers. — Suppléants ^ ®e^V°^e ]M - Notre situation financière Par une exception unique en Europe, notre budget général se clôture invariablement en boni depuis trente ans. El cependant, de quel énorme surcroi de népenses n'a-t il pas été grevé successivement, d'année en année, par le développement et l'amélioration de tous les services d'Etat, par toutes espèces d'institutions nouvelles, par des interventions de plus en plus nombreuses en faveur des organismes d'initiative privée poursuivant des buts d'intérêt économique, artistique, moral ou social ? Citons quelques chiffres : ARMÉE Budget de la guerre : en 1882 fr. 44,803,600 Budget de la guerre : en 1913 avant la réorganisation de l'armée 69,736,560 Rémunération de milice en 1882 3,070,000 Rémunération de mili- Iiceenl9l3 11,733,500 Budget de la gendar- f euille ton du COURRIER DU LIMBOURGr ! — N° 21. — LA RANÇON DE L'HONNEUR P AR SERGE DAVRIL. De mois en mois les rangs s'eclaircissaient. Un grand nombre de jeunes gens mouraient là sans trloire, dans l'attente^une action qu'ils soubaUaient prompte et décisive . Tous les deux jours, tous les trois jours au plus on confiait un homme de la compagnie de Gérard au petit cimetiere entoure de sensitives où les fauves venaient le deterrer la nuit sui- Va Le ^apitaine^conduisait le deuil lorsque la fièvre ne l'eu empêchait pis et chaque fou, il adressait un adieu ému et touchant au nom des camarades du régime"1 et de la 1 rance a rette obscure victime dû devoir. Sur la tombe creusée par les amis du défunt, les soldats jetaient une fleur ou la longue palme iw feuille de palmier et ils rentraient tristement dans leur casernement en se deman- daî'n;saueqUJéllrdUavaH reçu une lettre de la Mauloise, il ne l'ouvrit pas d8 S'révVtion la cra.nte qu'elle ne contint quelque révélation ^"Tchejxhaitjm^ii— Reproduction interdite au& demeures pas de traité avec la Sociéli de kent, ae Leures de Paris. merie:enl882 3,491,600 Budget de la gendarmerie : en 1913 11,733-500 AGRJCULTURE Avant 1884, le gouvernement ne s'intéressait que de très loin et d'une façon plutôt platonique aux affaires de l'agriculture. Quelques crédits figuraient de ce chef au budget de l'état, en 1882, pour une somme totale de 3.678,655 fr. i Est-ce que les charrues croyant en Dieu méritaient davantage ? Le gouvernement caiholique, lui a doté l'agriculture de son budget propre, où l'on peut suivre d'année en ; année le développement de l'enseig-| nement agricole et horticole, du j service d'inspection pour la voirie I vicinale et rurale, des subsides pour 1 l'hygiène du bétail des encouragements divers aux associations professionnelles, etc. Le montant du budget dé l'agriculture était en 1913 de 12.655.874 fr. Il suffît de rapprocher les deux chiffres cités plus haut pour montrer le chemin parcouru et la différence entre les deux régimes. INDUSTRIE et TRAVAIL Ici également, nous sommes sur le terrain d'une création nouvelle du gouvernement catholique. Jusqu'en I884, on avait pratiqué, vis-à-vis des ouvriers comme vis à-visdes industriels, la politique de non intervention : « Laisser faire, laisser passer ». Aucune réglemnnla-tioi», pour ainsi dire, mais aussi aucune protection pour les travailleurs, aucun encouragement pour leurs associations professionnelles, pour leurs institutions libres de prévoyance et d'assistance. Il y avait quelques crédits épars pour des services purement administratifs et pour enseignement spécial hors de la portée du plus grand nombre. Montant de ces crédits en 1882 fr. 1,051-760 Ce qui existait alors représentait à peine l'embryon des services d'intérêt économique, professionnel et spécial organisés et rapidement amplifiés par le Ministère de l'Industrie et du travail. Montant du budget de ce département en 1913 fr. 27>345'5O0 INSTRUCTION PUBLIQUE Montant des crédits : en 1882, fr. 23-197.004 Montant des crédits : en 1913, fr. 42-139,849 C'en est assez pour montrer à quelle progression des dépenses publiques le Gouvernement a pu faire face, jusque l'année dernière,-sans nouveaux impôts et sans aggravation des impôts existants. Cartel mais pas Cartel. Après avoir adoré le cartel, nos adversaires déclarent aujourd'hui solennellement le brûler. Ils reconnaissent que le 2Juin 1912 le corps électoral a donné le coup de mort à cette honteuse alliance et pour faire croire qu'ils veulent se ^sa—MBfPBR—a—n—a—m——a—asea 11 cherchait tout de suite, dans cetle lettre, lb passage où il était dit : « ta mère et moi nous souhaitons que la présente te trouve de même ». Lorsqu'il était rassuré, il passait aux détails. On lui en donnait peu, de détails. Le père Dayrelle écrivait le soir, sous la lampe, après les durs travaux des champs et souvent la latigue et le sommeil lui arrachaient la plume des doigts. Et puis son imagination se bornait à parler des menus incidents de la ferme, de la tristesse de la mère Jeanne, de sa santé chancelante, encore ébranlée par des secousses trop violentes. La prudence avait conseillé au fermier de ne pas parler du retour de Robert ni de sa dernière escapade, Gérard ayant assez de sujets de s'attrister sans lui en procurer encore. Dans toutes ses lettres, le père François parlait de la bonté des Aubigny à son égard. Une Ibis il avilit dit : «. Mademoiselle Marie-Louise vient chaque jour auprès de ta mère ; pour lui tenir compagnie ; elle veut qu'on lui Use toutes tes lettres; elle te recommande, ainsi que Jeanne, de les l'aire plus longues si tu peux, s A partir de ce jour, Gérard avait été gêné 1 pour écrire. 11 avait fait un brouillon d'abord, s'était ! appliqué à bien former ses lettres, à éviter les | pâtés et sa correspondance avait perdu en naturel et en spontanéité ce qu'elle avait gagné . en longueur. Dès qu'il avait parcouru la lettre remise par ' le vaguemestre, il la relisait, l'apprenait par cœur, baisait le papier sur lequel les mains de son père et les yeux de sa mère avaient erré ; puis le pliait soigneusement et l'incarcérait dans une poche pratiquée à l'intérieur de son cachou avec lequel il avait témoigné le désir d'être eijterré s'il mourait afin de dormir son dernier sommeil le cœur embaumé des affectueuses et tendres pensées des siens. Ignorant des drames qui se tomentaient et s'accomp issaient là;bas, les lettres du père François lui apportaient de la douceur et du bonheur et lui faisaient dire : t Oh I pourvu - | conformer à ce verdict du haut en bas de l'échelle anticléricale, tous déclarent unanimement qu'ils ont définitivement rénoncé au cartel libé-ro-socialisle.Est-ce bien vrai ? Est-ce sincère ? Nous disons carrément non ! C'est un divorce, une séparation qui est toute de façade.Mais au fond, dans la réalité des faits, le cartel continue à exister. Bien plus, il ne pourrait en être autrement. Ce seul soupçon indigne la presse antic'éricale. A l'entendre il n'y a plus de cartel ni naturel ni maquillé, ni avoué ni dissimulé. Eh bien ! chargeons cette même presse anticléricale de se donnera elle-même,un démenti car sa réponse aux considérations ci-après—-réponse que l'évidence des faits donne d'elle-même — sera sa propre condamnation.N'est-il pas vrai que le parti libéral ne veut renoncer au cartel qui parce que celui-ci lui a coûté trop cher? N'est-il pas vrai que la tactique suivie à la Chambre depuis le 2 Juin 1912 par le parti libéral est celle de la politique carlelliste ? N'est il pas vrai que c'est toujours cette politique que le parti libéral suit dans tous les conseils communaux cartellistes, notamment ceux de nos grandes villes ? N'est-il pas vrai qu'à Liège les libéraux s'apprêtent à conclure un nouveau cartel communal au lendemain des élections législatives ? N'est-il pas vrai que les libéraux de Charleroi se sont mis à genoux pour garder le cartel avec les socialistes ? , N'est-il pas vrai enfin que, le cartel vainqueur, les libéraux ne pourraient exercer le pouvoir que sous la férule socialiste ainsi que l'a déclaré haut et clair un des grands chefs, le citoyen Lorand de Virton. Voilà où en est la politique libérale actuelle. Sans programme, elle pratique purement et simplement le Cartel honteux, dont elle rougit, qu'elle n'ose avouer publiquement. Et c'est parce que nous avons découve11 cetle manœuvre cousue de gros fil que la presse gueuse déchaîne tout son joli répertoire de gros mots et d'épithètes malsonnantes. Dans son aveuglement, elle a crû trouver un argument triomphal ; catholiques et socialistes mêlent parfois leurs voles à la Chambre. Ah ! cela c'est vrai ! Les voix de l'extrême gauche se joignent parfois aux nôtres,mais c'est sans pacte avec nous,sans compromission pour nous. Nousgardonsfièremenl notre indépendance, notre programme intact, notre liberté. Mais vous, Messieurs de la gauche dites en donc autant ! Le S. U. condamné Par Vandarvelde 1 La Commission des XXXI ne tiendra vraisemblablement plus qu'une demi-douzaine de séances. Il reste à entendre encore dans la discussion aue je vive encore, quand le prochain courrier arrivera I » 11 ne se disait pas : Pourvu que je revoie la Frince s, cet espoir d'un possible retour l'avait abandonné. 11 y avait trop de dangers en suspens sur sa tête, embusqués autour de lui ; la mort pratiquait de trop larges coupes dans les rangs où il avait prix p'ace pour qu'il pût s'attendre à cette prodigieuse faveur du destin. Lorsqu'il écrivait, aux heures de sieste, à l'abri de l'impétueux soleil sous la vérandab du casernement, il voyait, en levant les yeux, des grappes de vampires suspendus au grand fromager de la Résidence et attendant la nuit pour prendre leur essor. Et il sentait passer dans l'air, ces atroces effluves cadavériques qui lui parlaient, avec tout ce qu'il voyait autour de lui, de la Mort triomphante, de la Mort, reine et souveraine maîtresse du Dahomey. Non, il ne disait pas" : « Pourvu que je revoie la France », ce pauvre soliat plus débile que le plus faible convalescent, émacié, jaune de teint, aux yeux'agrandis et brûlant de l'éclat d'une fièvre per islante ; mais il disait : n Pourvu que je puisse lire encore la lettre qui est en route à cette heure ; pourvu que je lise encore le nom de Marie-Louise dans cette lettre I x> Parfois, il regardait sou visage dans une petite glace de poche et constatait avec effroi les ravages que la maladie avait causés sur ce visage. Tout de suite sa pensée se tournait v°rs Marie-Louise : « Si elle me voyait ainsi ! » Elle m'a aimé lorsque j'avais l'éclat d'une santé robuste, lorsque j'avais l'apparence de la jeunesse.lorsque l'outil le plus lourd me paraissait léger et facile à manier, quelle stupeur si elle me voyajt ainsi ! t> Une marche d'entraînement vint apporter une diversion dans le cours des pensées de ■ Gérard. i Tous les hommes valides, tous ceux qui se sentaient assez de force pour affronter les fatigues d'une marche de trois jours, mais à raison de six ou huit kilomètres au plus par ; générale MM. Verhaegen et Van Cleemputte et il est à prévoir dans ces j conditions que l'on pourra dès la pro-j chaine réunion enta ner l'examen des systèmes en prés : >ce. On sait qu'une sous-commission i été chargée de dresser en vue de cette discussion un programme indiquant l'orrhe dans lequel les différents objets devront être abordés. Ce programme comprend trois chapitres visant respectivement les garanties, les conditions de l'électorat et les différents modes de suffrage. Les membres de la Commission ont été invités à faire parvenir à la sous-com-mission qui devait se réunir le 29 avril leurs conclusions sur chacun de ces points. Beaucoup sans doute s'abstiendront d'exprimer leur sentiment, se réservant d'attaquer les conclusions... des autres. Que sortira-t-il des discussions de la Commission ? Il est impossible encore de le prévoir. Jusqu'à présent, à part M. Uestrée et aussi M. Degreef qui, faute de voir adopter son système de représentation des intérêts, se" rallierait à l'opinion du député de Charleroi, le S. U. pur et simple a été combattu par tous les orateurs. On remarqua que la plupart des hommes politiques MM. Vandervelde, Woeste, Hymans, Van den Heuvel, Pastur, se sont jusqu'ici réservés. Seuls les professeurs et les sociologues sont intervenus et ils ont présenté des systèmes qui au lieu de faire avancer le S. U. l'ont plutôt desservi. Tous sont d'accord, que le S. U. par et simple ne doit pas être proposé. Ils sont d'ailleurs en fort bonne compagnie. Et M. Francotte a pu dans le discours remarquable qu'il a prononcé à la dernière séance établir que ses plus chaleureux partisans n'avaient pas toujours considéré ce système comme un panacée. Le distingué professeur a donné lecture à la Commission d'une série d'extraits tout à fait piquants d'un article écrit en 1912 par M.Emile Vandervelde pour la « Revue Bleue ». On jugera de l'intérêt de ces citations par ce passage savoureux retrouvé dans le « Pays de Liège » du 22 août 1912 : « Les élus du S. U. quand ils ne sont pas des AFFAIRISTES OPERANT POUR EUX-MEMES IGNORENT A PEU PRES TOUT DES ROUAGES DE LA SOCIETE MODERNE et ne mettent au service de la cause populaire que des FORMULES CREUSES, une phraséologie d'avocat. Le corps électoral enfin, avec son énorme POIDS MORT D'ILLETTRES ET D'INCAPABLES ne justifie que trop cette parole-mère de Proudhon : « Les électeurs du Sulîrage Universel se sont maintes fois montrés INFERIEURS en capacité politique aux censitaires de la monarchie de juillet. M. Francotte a servi à M. Vandervelde quelques autres extraits tout aussi caractéristiques. Il l'a fait avec une verve et une ironie qui ont déridé tous les membres de la Commission, surpris d'entendre dans la bouche de M. Vandervelde des critiques aussi vives à l'adresse des élus du S. U. Il est vraiment regrettable qu'il ne soit donné une grande publicité à des tiavaux de ce genre. M. Francotte a énoncé, paraît-il, sur son avenir et la place qu'on pourrait lui faire dans nos institutions nationales des idées neuves, j—. mEMPS- jour, étaient invités à suivre le capitaine. Heureux de cette aubaine, Gérard se proposa, et la petite colonne dont il faisait partie accomplit encoie un voyage d'enchantement et de surprises comme il n'est permis d'en faire que dans les régions équotoiiales. La colonne partit par Atchoupa, traversa le village un jour de marché et fut saluée par les protestations amicales des habitants qui se frottaient les mains paume contre paume en prononçant et en prolongeant la syllabe « âàààh ! » jusqu'à émission complète du souffle. Le soir, elle dressa ses tentes sous un fromager immense qui eût facilement abrité sous son ombre un régiment tout entier. Les hommes, qui avaient été pris d'un accès de fièvre pendant la nuit, avaient dû être emportés sur les épaules des noires pour ne pas être dévorés vivants par des ennemis,redoutables à cause de leur nombre. Lorsque la colonne lut hors d'atteinte de l'invasion, les hommes se déshabillèrent pour expulser les plus acharnés de leurs minuscules agresseurs, et déshabillèrent les malades. Au jour, la troupe reprit la marche en avant? passa devant un noir empalé dressé sur le bord du sentier et dans lequel grouillait encore un mouvant bataillon de vers. 11 avait été supplicié, là. sur le passage des des indigènes, afin de leur servir d'exemple, pour avoir attaqué à main armée des passants. La main qui avait essayé de frapper avait été clouée sur le crâne du criminel, après l'empalement.Le couteau et le fusil dont elle avait tenté de se servir étaient encore dressés contre le pied du pal et une terreur superstitieuse empêchait à tous d'y toucher. La colonne s'enfonça ensuite dans une forêt aux cimes si élevées, au feuillage si abondant qu'une obscurité complète régnait sous les arceaux des branches et qu'il fallut allumer des torches pour la traverser. Puis le jour réapparut, et comme les contrastes se multiplient dans ce pays fantastique, originales qui de l'avis de ses collègues, méritaient d'être répandues dans le public. B la débandade ! Sous ce titre, le « Ralliement », organe officiel du parti progressiste écrivait il y a quelques jours j Absorbés jusqu'ici par la loi scolaire, les chefs de l'opposition ne se sont guère préoccupés d'arrêter un plan de campagne et d'organiser la lutte électorale. Et notre presse non plus ne s'en est guère inquiétée. Les associations libérales et les ligues ouvrières se réunissent, mais ne suivent aucune direction d'ensemble, marchent à la débandade et chacun tire de son côté. On entend retentir d'éloquents appels à l'indicipline, le résultat des poils est 1 contesté et l'on revendique le droit de les faire reviser par le corps électoral. ...Le résultat de tout cela, c'est que le ministère se vente d'enlever, au mois de mai prochain, trois ou quatre sièges a l'opposition, et les chefs de l'opposition déclarent philosophique-que cela pourrait bien arriver. Qu'on ne l'oublie pas en effet, parmi les provinces qui voteront cette année-ci, il y a celles de Liège et de Hainaut, les seules où, en 1912, nous ayons su maintenir plus ou moins nos positions ; ce fut un peu l'effet du cartel, mais maintenant que le cartel a été condamné sans avoir été défendu, la simple arithmétique démontre que plusieurs de nos députés sortants sont en péril. Voilà des pronostics libéraux : les catholiques pourraient enlever trois ou quatre sièges à l'opposition, les chefs libéraux sont en av*u â ce sujet. C'est aussi notre avis : Nous conserverons nos positions dans le Limbourg et nous marchons fièrement et courageusement à l'assaut d'un siège supplémentaire à Gand, à Soignies, à Verviers, à Alost, et surtout nous renforcerons nos positions parce le Gouvernement catholique est le seul paisible en Belgique.I.. MSTin""! rBSMiTèi litt'l jlfi RÉFUTEZ-MOI ÇA. Il est facile d'établir au nom de la liberté de conscience, le droit des écoles catholiques à la subvention de l'Etat. Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Ils sont donc égaux devant le droit inaliénable au respect de la liberté de conscience, les anticléricaux comme les catholiques, Ips catholiques comme les anticléricaux. Ce droit à la liberté de conscience doit être sauvegardé surtout en matière scolaire. Si donc des citoyens réclament pour leurs enfants les écoles où leur liberté de conscience soit respectée, l'Etat a pour devoir de les accorder. Et ici, remarquez-le, l'Etat n'a pas à s'insinuer dans les consciences ni à demander à ces citoyens la raison pour laquelle ils exigent ces écoles. D'autre part, ce principe incontestable une fois admis, l'Etat doit veiller à traiter financièrement tous les citoyens sur le même pied. Si donc une partie notable de la population, mettez les anticléricaux, jouit pour ses enfanls de la gratuité une vision de charme succéda à une vision d'horreur. Le troupe était parvenue près d'un ruisseau autour duquel des palmiers-choux plantureux s'élevaient, drus, d'un vert intense, et dardaient à de grandes hauteurs leurs feuilles immenses. Le retour de la colonne à Porto-Novo s'effectua sans incidents. Mais, dans la nuit qui suivit ce retour Gérard ressentit les premières atteintes de dysenterie. 11 connut les horribles souffrances qui font se tordre les malades sur leur tarats comme des supplicés sur leur bûcher. 11 connut ies brûlures d'entrailles et cette terrible sensation de déchirement intérieur que l'on éprouve, qui revient par crises fréquentes, qui donne l'impression que des griffes de 1er, rougies au feu, loulllent dans les intestins, les arrachent, les todent pour en extraire quelques suintements de sang. Il dut aussitôt supprimer de son alimentation ce qui contribuait à le soutenir : la viande, le pain, les légumineuses et se contentêr de lait concentré dilué dans de l'eau préalablement filtrée. 11 sentit ses dernières forces s'évanouir avec une rapidité prodigieuse et ne lut bientôt plus qu'une pauvre chose de souffrance, mettant toute son énergie à se raidir pour ne point hurler, pour 11e pas gémir et pour épargner à ses camarades de chambrée, pendant la nuit, des cris et des plaintes qui eussent troublé le sommeil des quelques privilégiés qui se trouvant dans sa situation et épargnés par les accès de fièvre, parvenaient à goûter un moment de repos et d'oubli. Il connut les affres des condamnés à une mortinéluctoble et qui voient s'avancer cette mort, qui savent que leurs heures sont comptées, qui atténuent leur lin dans une grande lucidité d'esprit et qui la désirent pour qu'elle apporte un terme à des tourments intolérables. Aux rares moments d'accalmie, Gérard ajoutait que.ques lignes à une lettre qu'il avait commencée et dont l'enveloppe portait l'adresse de ses parents. ■ .scolaire, il importe d'accorder au* autres un avantage égal : sinon, Etat gouverne au profit d'une fraction de citoyens ejt dévalise l'autre Ces principes sont irréfutables Ils consacrent donc l'obligation, pour 1 Etat de subventionner à litre égal les ecoles où la liberté de conscience des anticléricaux est respectée, et celle où la liberté de conscience des catholiques est respectée. Cette grande pensée d'égalité, qui saute aux yeux de tout homme impartial n entrera jamais, dans la I caboche d un anticlérical. ! '-""V — - - •_ LE BUT DE LA FRANC-MAÇONNERIE. Lors de la réorganisation dé la franc-maçonnerie, vers 1820. voici ce qu'écrirait un des chefs de la secte maudite ■ " NeJl°™ lassons jamais de corrom-« pre. I ertuhen disait avec raison que le « sang des martyrs enfantait des. ehré-« tiens. Il est décidé dans nos conseils « que nous voulons qu'il n'y ait plus de « chretiens ; ne faisons donc pas de mar-« tyrs, mats popularisons le vice dans " les multitudes. Qu elles le respirent " Ç?r-, àens.qu'elles"s'en saturent. « Faites des cœurs vicieux et vous n'au -« rez plus des catholiques. C'est la cor-" ruption en grand que nous avons « entreprise la corruption qui doit nous « conduire à mettre l'église au tombeau. " p® meilleur poignard pour frapper * rt9tI%,Xat iœyr' C'EST LA COR-fiif œuvre donc jusqu'à la Voilà le but avoué de cette secte niûeuse : Corrompre, favoriser le vice honteux> La Franc-maconnerie n'a pas changé : telle eUe était jadis, telle elle est restée. France elle a pleinement atteint un but . presque tous les députés brocards sont franc-maçons, et ils ont réussi à chssser Dieu des écoles ët à corrompre le peuple. K Pauvre France que nous aimons tant, que deviendra-t-elle dans les, grifies puissantes de cetle secte maudite ! En Belgique bon nombre de libéraux font inconsciemment le jeu des franc maçon» : La guerre insensée qui est faite à l'enseignement chrétien est leur oeuvre.mcMS us n auront pas l'âme de nos enfants. A NOUS ! TOUS LES ELECTEURS CHRÉTIENS. A NOUS CONTRE TOUS LES PANTINS DES LOGES I rr n HT I II 11 HIB—m Vive la commune ! ! « Bonnes Nouvelles », dites un mot de réponse s'il vous plaît. Certains amis cartellistes du porte-plumes de M. Neven n'ont ils pas crié ™ing d'Eben VIVE LA COM- Nous le prétendons 1 25,000 francs, si vous pouvez prouver que notre affirmation est contraire à la vérité. VIVE LA COMMUNE, est-ce là votre programme ? ? ? Votons la pension ^uimiie 11 est impossible à la Chambre de discuter et voter en douze séances le projet complet sur les assurances sociales, pension de vieillesse, maladie et invalidité, ne conviendrait-il pas de Dans cette lettre, il faisait l'aveu à sa famille de son amour pour Marie-Louise. 11 leur parlait ingénument de la naissauce de cet amour, du mal qu'il en avait reçu, de son peu d espoir, du besoin de s'éloigner qui avait suivi. Il disait que, pas une minute, il n'avait cessé de penser à la douce et bonne jeune fille qu'il voyait, en imagination, assise sur le seuil de la Mauloises aux côtés de sa bonne maman Jeanne. Il disait : 1 Tant que ma main ne sera pas trop débile pour tenir une plume, vous verrez que je n'ai pas d'autres préoccupations au monde que celle de vous prouver à tous que je pense à vous,que ma pensée ne vous qnitte pas. Lorsque ma main ne pourra plus tracer de mots, assembler de phrases, dites-vous que sur le triste grabat de souffrance sur lequel j'agonise, j'aurai encore la vision de la Mauloise, du pays de Bussières, de ma pauvre maman qui n'aura connu, dans la vie, que les épreuves les plus douloureuses réservées aux mères. Dites-vous que je serai mort dans l'admiration de tous les ac*es de mon père vénéré de ma mère chérie et de celle qui voulut bien consentir à me donner celte joie inesperée et surhumaine de me dire son fiancé. Pour que tous vous puissiez vous représenter le petit cimetière où l'on va me déposer, en voici un description succinte : C'est une espace carré placé contre une grande forêt de palmiers élevés, entouré de sensitives et de quelques orangers. Ma tombe y sera creusée par des camarades. Ils m'y déposeront sur un lit de feuiles de palmiers encore pour que la terre ne me retombe pas trop brutalement sur le corps, car ici, il n'y a pas de menuisiers pour nous fabriquer des cercueils. (4 Suivre),

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This item is a publication of the title Le courrier du Limbourg belonging to the category Katholieke pers, published in Tongres from 1854 to 1921.

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