Le courrier du Limbourg

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24 January 1914
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61me Année —"N° 4. Ce numéro comprend*!! pages. Samedi, 24 janvier 1914 Ons'abonne à Tongres chez H. COLLEE, éditeui et propriétaire de cett£ feuille. Le Courrier paraît li amedi. Tout envoi concernai! lejournal doitêtre adressa franco à l'éditeur, grand place, 37-39, à Tonpres- Téléphoné N° 12 COMRIER DU LIMBOURG ■ - FEUILLE IT EL DOM A LA ï RE. ABOiVi EMENT Un an . fr 5 ( Six mois. . j 3 Pour l'étranger leport : en sus. Les abonnements sJn ta payables paranticipafi o Annonces :laligneb 0, Un numéro, h 0, Réclames, i par t judiciaires et autres sertions dans le c-rp journal, 1 fr. la 1 gn On traite àiorl it es annonças à longte PREMIERE rELILLE. Po^nlao à rûfgmr I Ui UlwU U > Vtwmii • Le frère.1. Lorand n'esl pas conten de ses copains politiques. El il gein ferme à leur propos dans le journa 1' « Express ». Il est furieux naturellement que 1 Cartel se décolle un petit peu partou et il trouve qu'à cause de cela « le: cléricaux ont un bel attout dans leu jeu ». Les anticléricaux, dit-il, passen un mauvais moment. Vandervelde ; déclaré au lendemaim du 2 Juin qu'i ne fallait plus de cartel et il s'es amusé à se payer la tète des libérait? roulés. Hymans a parlé de son côté comme s'il ne pouvait plus être question dt Cartel. Cela fait de la peine à frère.', Ecoutez-le prophétiser : ... On dit que le Cartel a été con damné le 2 juin, et que la crainte di 1 gouvernement du Cartel nous a aliéru i les éléments flottants ;... il faudrai! se dire cependant que c'est là ur inconvénient à peu prés fatal : lei libéraux ne peuvent revenir au pouvoir qu'avec l'appui et le concourt des socialistes. Il faut en prendre son parti. Si on ne fait pas le Cartel avanl S l'élection,il faudra bien le faire après I à la Chambre. Bons bourgeois, vous voilà avertis! C'est à prendre ou à laisser, malgré vous. fi la Ghambi?©. Question de M. Van Ormelingen à M le ;. Ministre des Finances. Je me permets de rappeler à l'honora* | ble ministre mes questions du 22 novem-| bre 19Lï et du 7 février 1913, relatives au | service d'escorte des bateaux le long du ;î « Zuid-Willemsvaart ». Il me fut réponse du : « La question sera examinée ». Ce service d'escorte, tel qu'il est réglé | actuellement, est, surtout en hiver, très I latigant et même très dangereux pour les | agents astreints à parcourir seuls à côté i I du canal, en pleine obscurité et à travers j 1 tous les temps, une distance de quatre et g cinq heures avant de rejoindre leur poste. Ne pourrait-on pas donner satisfaction !,•;« aux douaniers en accordant sans distine-3 tion, une indemnité de découchage à I tous ceux qui escortent des navires ou ' | des bateaux, chaque fois qu'il leur est j§ impossible de rejoindre leur poste une 5 heure après le coucher du soleil ? f Réponse : Conformément à mes instruc '1 tions, le règlement sur l'escorte des i® bateaux empruntant le « Zuid-Willems-Sïvaart » a été soumis, de le part des fonctionnaires compétents du Limbourg, à ' une revision attentive,ensuite de laquelle | diverses modifications sont proposées en M! ce qui concerne le con voyage des bâti Hments à bord, l'installation des relais $ pour l'escorte à terre, la participation au . | service des brigades échelonnées sur le '• § parcours et l'allocation des indemnités pour découchage. Grâce à ces changements dont il reste ■encore à régler les détails d'exécution,les « | conditions de l'escorte sur le « Zuid-Wil-" E lemsvaart » seront sensiblement amé-liorées. ï Feuilleton du COURRIER DU LIMBOURG '■ __ A I — N° 6. — LA RANÇON DE L'HONNEUR PAR SERGE DAVRIL. m Ne croyez pas enfin que mon départ était £i rendu nécessaire par des raisons équivoques ; H il fallait que je parte pour ne pas trop souffrir m et trop f.iire souffrir plus lard ; pour épargner | s une méprise à mon cœur aveuglé. Les époux Dayrelle, rassurés, se regardèrent «sans parvenir à déchiffrer l'énigme que ces |paroles leur posaient ; sat'sfaits que les motifs ■au départ de leur fils ne soient point de ceux gdont ils eussent rougi. r Il leur suffisait de savoir que Gérard n'hési-i-iî?'' pas ^ ^a're ua saeFiflce Pour échapper à un ^.danger de cœur, pour qu'ils devinent et approu-;i| vent ki délicatesse de ses intentions. I —Tant mieux, si le projet dont tu viens de t (nous faire part sert tes desseins secrets, fit le ;i père. [ Je conduirai la ferme seul quelques années M encore. Jl Je te la ferai belle pour ton retour, parée de ■u générosité de ces dons, comme un riche il| fiancée I As-tu choisi le régiment dans lequel tu ■comptes te faire incorporer ? I j Gérard demeura muet un instant, puis réso-| lument domina ses hésitations : dél - ai.l \Keproduction interdite aux journaux qui n'ont au pas de traité avec la Société de Gens de Lettres de Paris. CAUSERIE FÉMININE SOYONS JEUNES. La jeunesse est le plus précieux de tou j les biens, mais comme c'est un doi { déposé dans le berceau de chacun d< j nous par de bienfaisantes fées, nous n< nous apercevons de la valeur du présen 3 qu'elles nous ont fait que de longue: ^ années après, lorsque nous l'avons gas 5 pillé et irrémédiatement compromis j. Nous agissons un peu comme ces enfant: prodigues, nés dans l'opulence mais qu: (■ ne prennent pas la peine de s'apercevoii t de toutes les grâces qu'ils doivent à h I richesse et qui la regrettent amèremeni ^ lorsqu'elle s'est échappée entre leurs . doigts et qu'ils l'ont totalement dissipée. A l'âge où la jeunesse nous favorise , le plus abondamment, c'est-à-dire vers la vingtième année, nous ne prenons pas garde que nous jouissons d'instants pleins de félicité et dénués d'amertume. Nous ne songeons pas assez qu'un beau moment nous échappe, dont chaque minute est faite d'une goutte d'essence précieuse. Nous avons une santé exellente, la fraîcheur du visage et du cœur, des aptitudes élastiques et nombreuses, la souplesse du corps, l'esprit suffisamment superficiel pour ne pas s'appesantir sur les choses douloureuses rencontrées sur la route, et pour être attiré par tout ce qui charme, ce qui séduit, ce qui enchante. A vingt ans, nous devrions nous laisser mollement bercer par l'espérance et nous laisser conduire doucement vers l'avenir par la destinée bienveillante. Or, comblés de tous les bienfaits que je viens d'énumérer, nous trouvons encore le moyen d'être inquiets et soucieux. Au lieu de vivre allègrement l'heure parfumée qui passe, nous la brûlons, impatients de connaîtra le mystère de l'avenir, c'est nous qui le préparons, qui le façonnons, et qu'il sera à peu près tel que nous l'aurons fait ; non, nous nous imaginons qu'il sera fécond en surprises, en hasards invraisemblables et heureux. Nous ne nous disons pas que la jeunesse est le temps des fleurs, que l'avenir c'est le temps des fruits et nous nous précipitons vers l'époque: où les fruits seront à leur maturité sans jouir, en passant, de l'ordre successif des saisons. C'est cette impatience de l'avenir qui nous faitvoir tant de fromts ridés à vingt ans et tant de cœurs flétris de bonne heure. Or, ce que je vais dire peut paraître paradoxal, mais si la jeunesse est un bien que nous possédons tous à un moment donné, elle peut, comme tous les biens temporels, par suite d'une bonne gestion, ne jamais nous manquer. Nous pouvons garder toujours la fraîcheur d'un cœur facilement ému par tout ce qu'il y a de touchant dans les nobles actions et dans les beaux sentiments, comme nous pouvons nous tenir prudemment à l'écart des opérations financières trop hasardeuses qui nous ruineraient, comme nous pouvons nous écarter der compromissions qui nous donneraient des remords, des aventures qui donnent des regrets, des contacts qui avilissent, des circonstances qui font naître des inquiétudes. Nous pouvons à — Mon apprentissage de soldat est fait. Je ne puis me résoudre à végéter, pen dant deux ans, en parasite, dans un régiment ordinaire. J'ai donc pensé à reprendre du service dans l'infanterie de marine et à solliciter mon départ pour les colonies dès les premiers jours de mon incorporation. — Aie pitié de moi, Gérard, exhala l'infirme I Le père Dayrelle avait pâli sous le coup de l'émotion ressentie en entendant ces paroles. Il eût, comme sa femme, une rapide vision de ces valeureux soldats qui n'ont poin t seulement à combattre dans d'affreux lointains pays, contre les ruses meurtrières des barbares, mais aussi contre un grand nombre de maladies effrayantes qui ieur donnent ces laces cadavériques ; qui épuisent les forces les plus solides ; qui feraient peut être de Gérard, un pauvre être débile dont les dont claquent de fièvre au pâle soleil de France ; un être latigué, vieux à trente ans, pareil à un éternel et morne convalescent.Le père François était sur le point de formuler une objection, mais il songea à so n autre fils qui lui avait rendu ce sacrifice nécessaire ; il songea que, plus le sacrifice serait grand, mieux la làcbe laite à son nom par ce second fils serait effacée. Il serra énergiquement les mains de Gérard et, se tournant vers sa femme, il conclut : — Gérard a raison. Il nous faudra beaucoup de courage à tous. Une réparation est nécessaire ; elle sera complète.Les angoisses que nous subirons ne sont rien, compareés à celles qui nous eussent affligés en laissant une dette impayée. Pour rassurer sa mère, Gérard plaisanta : — Et puis, on en revient, maman. Je vous écrirai fréquemment et vous ferai faire avec moi, par, la pensée, tout en restant au coin de votre feu, un long et beau voyage. Je vous dirai, comme le pigeon de la fable : k J'étais là, telle chose m'advmt ; vous croirez y être vous-même. » Enfin, mère, je ne suis plus un enfant, je saurai obéir à toutes les prescriptions de l'hygiène et de la prudence qui préservent la santé. tout âge, nous mouvoir dans la clarté et . ; dans la droiture, ne pas nous laisser i aller à l'envie odieuse, aux ambitions J effrénées, aux désirs dé réaliser des rêves impossibles par tous les moyens possibles. On rencontre souvent dans les campagnes, de beaux vieillards aux cheveux [ blancs, aux yeux vifs, au visage paisi-; ble, qui portent gaillardement un grand nombres d'années,qui l'ont couronnésde quelque chose d'auguste et de vénérable. Ces veillards sont plus robustes à quatre-vingt ans que beaucoup de leurs petits-fils à vingts ans ; ils savent opposer un front plus impassible aux tempêtes et l'adversité. Ils ont la sagesse, mais ils ont aussi l'esprit de prendre les choses en riant, de plaisanter avec amabilité et correction en toutes circonstances. On sent qu'ils se sont toujours tenus éloignés des excès sauf des excès de douceur, d'indulgence et de bienveillance et c'est à cela qu'ils doivent d'emporter jusqu'à la tombe une âme jeune, comme une fleur qui, dans leurs mains, ne se serait pas flétrie. Marguerite DESCHAMPS. Patinage. Autrefois et aujourd hul. — Le Hockey. Nous voici revenus à i époque bénie des amateurs du patin. Malheureusement, pour les sportsmen bien entendu, le climat de notre pays ne pei met pas de protiquer en plein air ce sport si sain. Ceux que te plaisir lente sont obligés de se rabattre sur les patinoires officielles, où l'on patine aux sons des valses lemes exécutées par un orchestre plus où moins tzigane, et où l'on tourne en rond avec sagesse. Qu'il gèle trois jours consécutivement chez nous, c'est devenu l exception, et il suffit que l'autorisation soit donnée de pouvoir descendre sur la glace du lac du Parc, pour qu'aussitôt le baromètre remonte. Voilà du reste plusiers années que l'on n'a plus patiné au Parc. On a pratiqué te patinage de bonne heure dam tous les paysx au longs hivers • en Suède, en Norvège en Hussie, en Hollande. Les chroni-quersdu temps rapportant qu'en 1150 on glis sait sur les marais gelés des environs de Londres, en ayant aux pieds des paiins taillés dans des mâchoires de chevaux. Il fallut plusieurs siècles pour que le patin en os fût remplacé patte patin métallique. C'est sur les toiles de Brenghel le Vieux que l'on remarque les pre ■ ; miers patins métalliques. Plus lard, dans les hautes sphères de la société, il fui de bon ton de savoir pa iner, et, aux environs de Paris, on allait admirer sous Louis XI V les élégants et les elégantes évoluer sur ta glace. Sous le Second Empire, Napoléon III et l'Impératrice patinant sur le lac du Bois de Bou-logne se faisaient applaudir parles membres du Le cle des Patineurs fondé en 1805.. Depuis lors, grâce à la fondation de clubs e de cercles, le patinage ne /il que prendre plus d'importance. Les patins primitifs, à semelles de bois se fixant aux pieds par des lanières de cuir et munis de lames recourbées à l'avant, ne son, presque plus en usage. Ceux dont le semellt d'acier est fixée à la chaussure par des crame pons et des écrous serrés au moyen d'un vis-selon le système allemand ou au moyen d'un ressort selon le système américain, sont employés davantage. Hais pour ceux qui font couramment du patinage, rien ne vaut le patin vissé d'une façon permanente à des chaussures spéciales. Depuis quelques années, le patinage a pris une grande extension en Belgique et dans les patinoires établies à Bruxelles, à Anrers et à L:ége' ce sont chaque semaine des rencontres de cercles, dus concours de vitesse, des courses d'endurance et autres. Les vitesses que les patineurs atteignent sont parfois déconcertantes et c'est un vrai plaisir nue de voir aueLriuex ieunes aenx InurAt it. tnvlp nmili mwimfc. nmimwwmctw.. Je vous promets de revenir comme je partirai, bien portant. On parla de l'eau contaminée qui propage les maladies infectieuses dans les colonies, de l'intempérance qui cause des ravages parmi les colons en ouvrant la porte à tous les lléaux. Gérard essuya de laisser entendre que la plupart des malalies coloniales sont dues à un manque de précautions et promit d'éviter tous les dangers qu'il est lacile de prévoir. Madame Dayrelle qui passait par des émotions capables d'ébranler une santé plus solide que la sienne, se résigna d'avance aux épreuves nouvelles qui l'attendaient. Elle n'éleva aucune objection. Les hommes recherchent les dangers sans se préoccuper s'ils font saigner le cœur des mères. Chaque jour lui apportait une souffrance et des pressentiments lugubres l'emplissaient d'épouvante pour l'avenir. S'imagine-t-on l'état d'esprit d'une femme blessée,meurtrie dans sa chaire, dont les forces sont anéanties par une longue souffrance physique, dont un lils est exposé à des poursuites judiciaires, dont l'autre lits a pris la décision de partir au pays des fièvres, des combats, des aventures affolantes '? La nuit qui suivit celte explication fut d'insomnie pour les époux Dayrelle et pour leur lils. Le lendemain était un dimanche et c'était le jour de la fête patronale de Bussières. C'était au bal de cettte fête que M1" Aubigny devait accorder la faveur de quelques danses à Gérard. Celui-ci songeait à cette promesse avec une grande souffrance, puisqu'il n'était pas sorti de la cour de la Mauloises depuis plusieurs jours et qu'il lui étaii impossible de se rendre au bal. Cette fête de Bussières n'était qu'un prétexle de réunion pour les parents éloignés ; un prétexte de rencontre au cabaret pour les amis. Des jeunes gens accouraient de tous les villages voisins pour apporter de la gaieté et de l'animation à celte solennité. Les petites boutiques qui, chaque année, contribuaient à donner de l'éclat à la fête aiiure sur la glace, virant avec adresse, s a croupissant aux tournants et les jamb s délet, dues ensuite, repartant avec des ressorts noi veaux. Et les concours de valse, de two-slep sur glaci j y a-t-il rien de plus curievx et déplus harme \ nieux aussi ? A côté des plaisirs que les paisibles patineur ; ont à parcourir des centaines de fois la tour a la piste, il existe un sport greffé sur le patina même, des plus intéressants et nom dénué d difficultés d'ailleurs. Le hockey sur glace s pratique, entre deux équipes de sept jours cha ; cun ; le partie dure quarante cinq minutes e i est divisée en deux manches de vingt minutes séparés par un temps de repos de cinq minutes L'équipe qui, à la fin île la partie, a marque l plus Je i buts d est déclaré victorieuse. Ui « palet » remplace la balle du holkey ordinaire glissant légèrement sur leurs patins, les parte naires arrivent à toutes vitesse l'un contre l'an Ire et, d'un coup de crosse, le « palet » est enl v< et poussé dans le but de l'adversaire. Le jeu est d'un mouvement prodigieux et l'intérêt est beaucoup plus vif qu'au footba'l où le. coups sont parfois trop violents et où la forci brutale prime, tandis qu'au hockey l'avantagi revient à la taclirjue. Nouvelles de la ville et des environs. M OK=: Distinctions méritées — Par arrête royal du 21 décembre 1913, la décore.tioi: civique est accordée aux personnes ci-après désignées, en récompense des ser vices qu'elles ont rendus à l'occasion d£ maladies épidémiques, savoir : Croix civique de lre classe, à : M. Mercken, L.. docteur en médecine à Tongres, secrétaire de la commission médicale provinciale du Limbourg. Croix civique de 2e classe, à : MM. Bessemans, inspecteur d'hygiène à Saint-Trohd ; Gerrets. A., pharmacien à Tongres. membre de la commission médicale du Limbourg. Médaille civique de lre classe, à : Mme P. Schaetzen de Borman. Mlles Cora-lie de Bellefroid, Françoise Wilmots et Henriette Ciistiaens de Tongres. Médaille civique de 2e classe, à : M. Beynens. B., instituteur communal à Coninxheim. Nous sommes heuroux de nous faire l'interprète de tous nos concitoyens, pour adresser nos plus vives félicitations à : MM le Docteur Merken, Bessemans, Gerrets et Beynens. ainsi qu'à leurs cou rageuses auxiliatrices, M'"" Schaetzen de •Borman. Mlles Coralie de Bellefroid, Françoise Wilmots et Henriette Chrishens, qui, lors de la terrible épidémie de fièvre thyphoïde qui a sévi l'été dernier dans la commune de Coninxheim, ont été sublimes d'abnégation et de vaillance. C'est grâce au concours de tous ces admirables dévouements que les progrès de cette grave maladie ont pu être enrayés et qu'ainsi bien des existences ont été sauvées. Honneur à ces vaillants et à ces vail lantes et nous nous plaisons à déclarer que jamais distinction, n'ont été plus méritées. Maison P. Thomas-Brouha à Liège, 10, Place de la Cathédrale, 10. Téléph. 1880. Gabardines, Serges, Chev.ots, Draps, Cover 1 oats et autres. — Tissus anglais pour Costumes « lailleur s — Ecossais — .spécialités pour Blouses et Robes d'intérieur, Mousselines de laine, Crêpons, Crêpelines. — Dernières Création pour Monleaux. Men spreekt Vlaamscii. — Prix modères. " 'Onsail Commun ai» — Ce samedi a i 1/2 11. Kéunion du Conseil Communa . Plusieurs objets intéressants figurent à l'ordre du jour, entre autres : le règlement sur les marchés, l'établissement d'un réseau d'égouts, l'acquisition de deux maisons pour le dégagement des marchés, p.tc s'étaient installées déjà sur l'exigue petite place, à la porte du cabaret. Il y avait un tir, organisé par un marchand de primeurs et d'œul's de la région. Un melon d'une qualité douteuse était suspendu à un lille long d'un mur et il s'agissait de couper le fil avec une balle ue carabine, pour devenir possesseur du melon. Un jeu de massacre, représentant la classique noce compagnarde, avec la mariée et les invités aux nez bosselés, aux visages dévernis par les coups, attendaient les balles d'étoffes qui devaient les renverser, Un petil manège de chevaux de bois faisait entendre sa musique mécanique, grinçante aigué, une vraie torture pour les oreilles délicates et tournait déjà au milieu d'un cercle de gamins et de fillettes extasiés, qui remuaient, d'une main frémissante, quelques gros sous au fond de leur poche. Cette année-là, une tente nouvelle s'était dressée parmi les autres, près de l'inévitable loterie où des tourniquets supportent un amas d'objets en porcelaine ou en verre et des paquets de nonnettes et de biscuits: un cinématographe.Un programe alléchant, composé de pièces du plus haut dramatique el de pièces du plus haut comiqu.;, était affiché sur un tableau exposé aux regards des passants. On y lisait, en autes lettres tracées à la main, par le propriétaire du cinématographe lui-même, 1 annonce émaillée de nombreuses fautes d'ortographe d'un spectale prometteur de surprises émouvantes. Les spectateurs étaient invités à voir se dérouler des films d'art représentant : Une Course aux pautirons, scène comique ; Les Aventures d'un Indien Sioux, scène dramatique ; Un Monsieur que haime le omard scène désopilante ; Un Crime sous la Terreur,grande scède mélo dramatique ; Le Chocolat de Bébé, scène amusante et cau-casse. etc... Des curieux stationnaient devant ce cinématographe, alléchés par les promesses de l'annonce. — DA VJDSFONDS. — Dimanche après midi, une foule aussi nombreuse que choisie accourue de tous les points de la province . emplissait la vaste salle de la Concoidia. -, j Cet empressement,à répondre à l'invïtatior - du Davidsfonds n'avait rien d'étonnant, puisqu'il s'agissait de venir applaudir l'incompara-•? ble chorale « A Capella s de Gand, dans uni e ; audition musicale des plus artistiques, s L'exécution des chœurs a été en tous points e j impeccable ; les solistes, violiste et pianiste e ; tou? lauréats du conservatoire de ;iand, ,e soni acquittés de leur lâche en véritables artistes. t Aucune critiqué à formuler, à admirer toujours . et la puissance des sons marchant de pair avec un moelleux qui charme, et la pureté des voix ? ne le cédant jamais à la franchise de l'atlaque. i L'A Capella obtint à Paris le Grand Prix .' international avec prime de 5000 fr. Quatre cent nonante-sept sociétés chorales prirent " : P2ÎÎ.I ce concours, ce qui formait un effectif de ' i 45000 chanteurs et musiciens. ] Il nous a été donné, entr'autres chefs-d'œu-j vrer, d'entendre le Credo de la messe du Pape ' | Marcellus, une des pages les plus émouvantes . du sublime Palestrina. '■ Une modification ayant été apportée au programme, nous avons eu la bonne fortune de pouvoir applaudir, le chœur du Ménétrier de Chapuis,morceau imposé au concours de Paris et qui a valu à l'A Cappella la plus haute distinction.L exécution de cette œuvre superbe a suscité un veritable enthousiasme et le public a tait : aux exécutants e' en particulier à l'éminent artiste, Em. Hullebroeck, leur directeur, une ovation délirante. Br T le passage à Tongres, de cette phalange musicale sans égale.sont inscritesen lettres d'or dans les annales artistiques de notre ville et du Limbourg. — Le chœur « \ Capella Liégeois ï a donné un Concert mercredi 21 janvier dans la salle de PKmuIatiôn-Liége. Une œuvre de notre directeur D. Duysens y fut exécutée. L'appréciation du critique musical du journal « La Meuse ï que nous reproduisons en est des plus flatteuses. Dirigé avec autorité et conviction par le professeur Lucien Mawet. « Victimaj paschali », séquence pour soprano et cœur mixte, est et reste une œuvre belle et solide, dont le texte relif-ieux a inspiré naguère hautement ce musicien liegeois à la f'o s érudit et penseur. M, D. Duyssens ; aussi, dans le concert. Hu 21 janvier elle laissa une empreinte fortifiée par l'esprit mystique, les élans de foi du chœur et les accents émouvants de Marie-Madeleine. , ~ REPRÉSENTIONS de la PASSrON A LA OBE RAM M ERG AU. — Dimanche 25 en souee et lundi 20, mardi 27 et mercredi 28 en matinee et en soirée, en la salle de la COlNCOR-D1A représentations de la Passion par. une troupe allemande. A Namur, Bruxelles et Liège où ces mêmes représentations ont été données, elles obtinrent un succès sans précédent. Prix des places : 3, 2 et 1 fr. Voiksbond-St-Stlafernus. — Séances de cinéma, demain dimanche à 5 h. de l'après-midi et à 8 1/2 h. du soir. Prosramme de demain. 1. Méfiez-vous du taureau. — Comique. 2. Scorpions. 3. Le Kuban bleu — Drame. 4. Robinet anarchiste— Comique. 5. Pèle mêle cinéma. 0. Le Masque noir — Drame en trois parties Résumé : Jean Davis, administrateur d'un grand trust, est poursuivi par des gens à la solde d'un trust cuncurrent Us veulent lui enlever des documents très importants qu'il est chargé de remettre au bureau central de son trust. Il est dépouillé de ses papiers et jeté au fond de sa cave. Heureusement, l'artiste Lola avait suivi de loin les différentes péripéties du guet-apens. Acroba e extraordinaire elle sauve Davis et le transporte sur une corde tendue à travers la rue et a uue hauteur vertigineuse dans une maison située en face. — La direction du trust de Davis, étant informée de ce qui s'est passé, envoie des agents qui capturent les voleurs. 7. La peur des voleurs, comique. Dans les rues, des passants se parlaient gaiement, sur ce ton de voix que ,'ou prend et que l'on a des raisons d'être eu allégresse. Le cabaretier préparait l'emplacement du bal, dans sa boutique de charron désaffectée à cet effet. 11 rangeait dans un coin ses lourds marteaux de 1er, les cercles et les jantes des roues qu'i! élaborait, les pinces, la forge, les barres de fer de toutes dimensions j balayait le sol en terre battue ; suspendait au plafond noirci une lampe à abat jour ; dressait une estrade improvisée au moyen de quelques planches posées sur deux tonneaux d'égales dimensions ; plaçait tout autour de l'atelier, des bancs de bois destinés aux curieux et aux mères des danseuses.C était dans cette boutique noire, enfumée avec murs recouverts d'uue couche de suit, au plafond bas, que, chaque année, toute ' une jeunesse délirante se retrouvait, s'ébattait dons la joie printanmère des premiers éveils du cœur et des premières promesses. li taut, à d'autres, de vastes salles aux parquets cirés, aux lambris dorés, au plafond orné de lusires ; des escaliers garnis de tapis et bordés de hautes plantes vertes, pour goûter aux plaisirs de la danse. Il taut des toilettes tapageuses décolletées éclatantes,des diamants et des perles, des éventails et des riches coiffures aux jeunes filles des villes pour qu'elles aiment le bal. 11 faut à leurs cavaliers des habits qui moulent la grâce de leur silhouette élégante, des cols éblouissants, des gants blancs et des chapeaux à ressorti' pour qu'ils trouvent du plaisir à s'incliner devant une jeune fille, à offrir leur bras et à se livrer aux vertigineux tourbillons du sport antique et enivrant. El cependant, nulle part ailleurs, ni dans les grands salons de la Présidence ou de l'tlôtel-de-Ville à Paris ; ni dans les garden-party des grandes mondaines parisiennes ou des milliar daires américaines, les invités n'ont goûté autant de vraie joie, de purs transports de poétiques impressions que dans l'étrode boutique du charron de liu-sières. Là, des commis de fermes, des fils de métayers arrivent après avoir soigné les troupeaux tout le jour, après avoir, parfois, poussé " ! n . „ Prix des places : ; | 0,50nc™® a'e : 0,25 c""- ~ Réservées : : j admis jfe^.!'aRrès-midi les enfa»ts sont La Société Filma de Bruxelles, avec le con cours du cinéma du Volksbond, représentera le dimanche lr et le lundi 2 février, le film le plus impressionnant qui ait élé créé jusqu'à ce iour notamment 4 J0ur, Da la Crèche à la Croix mém : de ChriSte' rePrésenlée en Palestine La représentation qui dure deux heures est accompagnes d'orchestre et de chœurs •' les inscaiptions et explications sont bilingues (français et flamand) wmgues. Irois représentations par j°ur : à 21/2 et à 5 h de l'après-midi et à 8 h. du soir 1,50"X P : fr' °'50- - fr- l.'JO - fr. h f>di1v,TtÎ011' ~ Au décembre dernier dont 5llq Hnr"feS COrap^lt 10792 habitants, féminin masculin et 5643 du sexe Si jamais le droit de vote était accordé au majorité dVl94Toixagelt3S t0ngT°iS9S aur;lient Cour d'Assises du Limbourg. — Deux graves affaires de mœurs ont é'é jugées par le jury lundi et mardi dernier. La première à charge de Lemmens Benoit ou vrier a Oyerpelt accusé de nombreux viols et attentais a la pudeur commis avec violence et rae{îai<iSSpMUr Personne de Gysbrechts Elise sa belle fille, avec la double circonstance aggravante que le coupable était de la classe des personnes ayant autorité sur la victime et que celle-ci au moment des faits, était âgée de moins de Mans. Les débats eurent lieu à huis- Le Cour était présidée par Monsieur le Conseiller blegers ; Monsieur Tits, Procureur du Roi occupait le siège du ministère public. L accuse avait fait des aveux complets pendant 1 instruction et refusa de répondre aux questions que lui posait M. le Président. Après le défilé des témoins l'honorable Procureur du Roi requit en terme^j énergiques et indignés la condamnation de l'accusé.j De nombreuses questions lurent posées au jury ; elles avaient trait aux différents chefs de accusation commis tantôt sous l'empire de ancienne législation, tantôt sous celui de la nouvelle loi sur la protection de l'enfance. Apres trois quart d'heure de délibération et après avoir fait appeler deux fois Mv le pré-i-di'11 des assises le jury rapportait un verdict atlirmatif concernant les faits commis antérieurement au 8 juin 1912 et négatif pour les a u très. En conséquence Lemmens,que la Cour laissa beneficier des circonstances atténuantes résul-tantdesa bonne conduite antérieure à été con-damnea dix ans de travaux forcés. Mtra Pierre Collée avait assumé sa défense. - La seconde affaire était à chargë~Tûn nomme Moris, accusé de faits analogues com mis sur la personne d'Olga Renard. Ulga Renard d;ongine wallonne habitait chez sa tante institutrice à Zolder et c'est pendant que celle-ci se trouvait en classe que les faits se seraient passés. A 1 audience l'accusé nia les faits mis à sa charge. Les dépositions des témoins prirent toute la matinee et I audience de l'après-midi fut consacrée aux plaidoiries. M. le Procureur du Roi lits soutint encore l'ac lusation. Le jury après avoir délibéré acquitta l'accusé du chef de viol et e condamna du chef d'attentat à la pudeur. L arrêt de la Cour le condam-na'itta ,r0ls annees d'emprisonnement. M Jules Frère qui faisait ses débuts en Cour d Assises a ete vivement félicité p ir M le Pré- sident blegers pour la façon brillante dont il avait defendu 1 accuse. Après quelques mots de remerciments adresses aux membres du jury M.le Président déclare close la session de la Cour d'Assises. qaaseirwnMii la charrue dans la glèbe durcie pendant de longues heures. Ils arrivent en des vestons qu'ils remplissent de leur massive carrure, et robustes, sains infa-ligables, dansent toute une nuit sans lassitude • quittent le bal à l'aurore pour retourner aux durs travaux des champs. Là, des jeunes filles en simples costumes de cretonne ou de lainage dont le visage ignore les fards, les poudres et les artifices embellissent la simplicité de leurs toilettes de toute la iraicheur de leur radieux visage de leurs yeux celestes. Là, des mains s'effleurent des aveux se Dré-cisent, des regards s'enivrent, des promesses s échangent, des mariages se décident. La, palpitent des cœurs généreux et fraternels ; la, des esprits sincères, se font apprécier • la des jeunes gens, oublieux des différences dè fortune et de rangs sociaux, prennent le même plaisir, partagent les mêmes émotions, assimi-?"'■ ? fete du y."âge. a une grande fête de lamillcea g-outent les joies infinies que seule la jeunesse et 1 esperance peuvent donner. Du verger clos où il était venu promener sa souffrance morale, Gérard assistait en pensée à tous les préparatifs de ces joies populaires. 11 entendait des claquements de fouets sur sonores.'63 81 roulement des charrettes . 11 entendait les éclats de voix claires des jeunes filles et des jeunes garçons s'interpellant seuil 3 ' Seuil à utl au're Autour de lui, c'était un décordement de .umiere et de vie, une plénitude divine qui faisait oublier les vicissitudes. Un rideau de brouillard léger flottait comme une gaze impalpable sur les massifs des grands arbre= qui se balançaient à la brise tiède et les collines violettes se déroulaient comme une lae'ïigUnee'dS'hoS t0DS très tendres sur (4 Suivre).

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This item is a publication of the title Le courrier du Limbourg belonging to the category Katholieke pers, published in Tongres from 1854 to 1921.

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