Le courrier du Limbourg

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17 January 1914
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61™' Année — N° 3. Ce numéro comprend & pages. Samedi. 17 ianvier 1914 Ons'abonne à Tongres' chez H. COLLEE, éditeur et propriétaire de cetl feuille. Le Courrier .parait amedi. Tout envoi concernai! lejournal doitètre adressa franco à l'éditeur, grand place, 37-39, à Tonpres Téléphoné N° JLS9 COURRIER DU LIMBOURG FEUILLE HEBDOMADAIRE. ABO.'-. EMENT Un an fr 5 Six mois. . » 3 Pour l'étranger Iepor: en sus. Les abonnements s n payables par anticipai ioi Annonces:laligneti 0,lf Un numéro, li o|l( Réclames, r par tioi judiciaires et aut es ii sertions dans le c rpsdi journal, 1 fr. la 1 gne On traite à forf it poi GS tinnOTT^S i I<~mrrlorm PREMIERE FEUILLE. La manifestation Donny. Nous venons de rencontrer, dans le; salons de l'Union Coloniale, MM Octave Collet et le commandant Wil-verth, les secrétaires de la manifestation qui se prépare en 1 honneur du président de la société belge d'Etudes coloniales. Nous en avons profité poui leur demander quelques détails sur l'organisation de la fête. Pour que la manifestation puisse se dérouler dans toute sa splendeur, le ' comité a fait choix de la salle de la Madeleine, rue Duquesnoy, laquelle, i richement décorée et bien aménagée, lui permettra de recevoir dignement le ; nombreux public convié à cette grande démonstration coloniale. Les ministres, : les autorités civiles et militaires, des parlementaires, les hauts fonctionnaires appartenant à l'armée, au monde colonial, au monde universitaire, à la magistrature,à l'industrie, au commerce, ont tenu à venir témoigner leur sympathie au lieutenant général baron Donny. M. Collet nous a fait remarquer, à ce : sujet, l'extraordinaire empressement avec lequel a été accueillie l'idée de rendre un solennel hommage à ce grand dévoué que fut toujours l'ancien aide de camp de Léopold II. Le comité des Etudes coloniales a été extrêmement touché nous dit noire interlocuteur, de la vivacité des sentiments qui se sont affirmés autour de son chef vénéré et dont l'heureuse unanimité l'a mis à même de réaliser un de : ses principaux desiderata ; assurer l'accord patriotique des partis et faire ressortir dans cette démonstration la solidarité qui anime les coloniaux belges. Le commandant Wilverth, qui est à la tâche depuis plusieurs semaines, nous parle du programme. Lorsque le général Donny, après avoir été reçu par le Comité colonial national, pénétra dans la salle, précédé par le peloton d'honneur des boyscouts, la musique du Ier régiment de guides exécutera, sous le direction de M. Walpot, la marche du Tannhaiiser. Le général gagnera la tribune d'honneur où il prononcera un bref et substantiel discours sur la Belgique vis-à-vis du Congo, question qui lui est chère. Aussitôt après, M. le sénateur Halot, président du comité prendra la parole et remettra au héros de la fête son portrait peint par M. le comte Jacques de Lalaing, et qui lui est effort par les membres du Comité dirigeant de la | Société belge d'Etudes coloniales. Le , président de la Société belge de Géo-1 graphie prononcera ensuite une courte • allocution et remettra au général Donny I le diplôme de membre d'honneur de cette association, distinction très enviée jet dont celle-ci se montre fort avare. Puis les chœurs sous la direction de ; M. le professeur Lagye, exécuteront la Brabançonne, avec accompagnement ^par la musique du Ier régiment des ' guides. MM. le général Thys, au nom de ' l'Union Coloniale, Brunard, au nom de la Ligue patriotique contre l'alcoolisme, le sénateur de Ro, au nom de la Caisse Feuilleton du COURRIER DU LIMBOURG — N° 5. — LÀ RANÇON DE L'HONNEUR PAR SERGE DAVRIL. ' Il se souvenait avec terreur des propos tenus par son fîls sur la propriété qu'il qualifiait [de vol; sur les richesses qu'il considérait | comme an accaparement illégal et injuste de biens dont les voleurs étaient chargés de faire lune répartition plus équitable. I II se souvenait avec effroi du caractère de ce ' fils exalté, refractaire à toute autorité, à tout [devoir, emporté et violent, ne tenant à rien, n'ayant de respect pour rien ; qui avaient menacé ses parents de se suicider lorsqu'ils l'avaient mis en pension ; qu'il avait entendu, maintes fois, faire l'apologie des assassinats les plus odieux, des actions les plus lâches et les plus révoltantes. Au lieu de nourrir, comme tous les hommes, l'espérance heureuse du lendemnin, le père François en gardait la crainte confuse, sentait en lui une envie de de se cacher, d'éviter l'avenir dont il n'attendait plus que des blessures douloureuses, et se sentait découvert contre toutes les attaques du hasard et de la destinée. 11 n'arrivait point, surtaut, à se familiariser avec cette idee que son fils avait «c déserté ». Cette action qu'il ne concevait pas que l'on pût commettre, prenait à ses yeux des propor-tions formidables. Reproduction interdite aux journaux qui n'ont pas de traité avec la Société de Gens de Lettres 4e Paris. contre les accidents du travail, pren dront successivement la parole. Un chœur de fillettes, sous la direc tion de M. le maître de Chapelle Smets chantera ensuite Vers l'Avenir, di baron Gevaert, avec accompagnemen par la musique du Ier régiment de guides. Les boy-scouts termineront la séance par un défilé devant le général. MM. Collet et Wilverth ont insisté sur le caractère de propagande coloniale que revêtira la manifestation. C'est pour ce motif, nous ont-ils dit, qu'elle sera aussi la fête de la jeunesse, dans les rangs de laquelle se trouvent les hom-\ mes qui feront le Congo de demain. Dans cette patriotique intention, le commandant Wilverth a invité les établissements de l'enseignement primaire supérieur, de l'enseignement moyen et de l'enseignement supérieur du pays, sans distinction de caractère officiel, libre ou privé, à y envoyer des délégations d'élèves avec drapeau ou bannière. Les réponses reçues sont, en général, très favorables, enthousiastes même. C'est dans la même excellente pensée que M. Collet a provoqué la participation des boy-scouts, qui, sous la conduite du chef scout, de Belgique, M. Corbusier, viendront à plusiers centaines, avec drapeaux, étandards, insig-: nés et fanions saluer de leurs vigoureux 1 hourras leur président, le général i Donny. 1 Ces jeunes gens, qui par leur belle ! tenue ont conquis déjà la sympathie de j la population bruxelloise, seront char-! gés des services d'ordre et d'honneur sous le commandement de M.Polleunis, chef des troupes bruxelloise. « Journal du Congo. * Ce que disent le s journaux. Le revolwai* du Galopin. Du « Malin » de Paris : Un petit jeune homme de quinze : ans ne peut ni déposer un bulletin ! dans l'urne électorale, ni retirer une lettre à la poste restante, ni obtenir ! les palmes académiques,ni se marier, ni... Bref, les moindres bagatelles lui ! sont, interdites. Mais il peut acheter un revolver. ] Aucune loi, aucun règlement n'empêche les armuriers de vendre des revolvers aux petits jeunes gens. C'est ainsi que Maurice Courtois a pu se procurer chez un armurier de la rue du Chateau-d'Eau le « rigolo » avec lequel il a blessé grièvement l'élue de son cœur. Que dis-je, il en a acheté deux ! Aucune formalité : un galopin achète des revolvers chargés comme s'il s'agissait de boîtes de boules de gomme. Bien mieux ! Après avoir commis son meurtre et s'être blessé lui-même ce Chérubin nouveau style retourne chez l'armurier, et lui dit : — Un de vos revolvers ne fonctionne pas... Et je n'ai plus de balles ! — Très bien, mon ami... Nous allons vons arranger ça ! On lui change le revolver et on le réapprovisonne en projectiles. Que voulez-vous, c'est le commerce 1 Ce même galopin n'aurait pas trouvé un pharmacien disposé à lui vendre un gramme de cocaïne. Mais A quoi bon cultiver la terre, se disait-il, nos fils la laissaient à la merci des envahisseurs cupides qui la convoitent ? Un grand découragent l'accablait, le terrassait.Il ne formulait aucune de ses pensées amères, mais Gérard les lisait toutes dans les rides profondes de son front dans l'éclat éteint de ses yeux, dans la vie qui s'était retiré de tout son être. Gérard savait que la probité de son père était incapable de s'accommoder d'un manque de probité de la part de son fils. Les joies et les peines avaient toujours été communes à tous les membres de la tamille et, de la dette de l'un de ses membres, toute la famille était solidairement responsable. Gérard songeait à cela et méditait un projet que l'acceptation de cette solidarité dictait à sa conscience, D'autre part il ne concevait plus pour lui la possibilité de demeurer au village natal. Quelle que fut l'éteudue de l'affection que lui portait mademoiselle Aubigny, il ne se croyait pas autorisé à mettre celte affection dans l'alternative de demeurer fidèle magré les circonstances nouvelles ou de causer une humiliante souffrance en se retirant. Gérard avait le devoir de libérer la consci :nce de Mademoiselle Marie-Louise de son engagement prématuré. Il avait pensé à provoquer une rencontre, à supplier la jeune fille de ne plus songer à lui, de l'oublier, de s'écarter du chemin où il marchait et où se trouvaient trop d'épines pour qu'elle pût devenir sa compagne. Mais, à la seule idée de se retrouver en sa présence,il était pris d'hésitations et decraintes. 11 avait pensé a lui écrire. Pendant les longes heures d'insomnie où il entendait, en dessous, le père François se retourner sur sa couche que luyait également le sommeil, son imagination lui avaient fourni les formules de renoncement qu'il croya t devoir employer. 11 avait même crayonné le brouillon d'une lettre qu'il voulait écrire, dans laquelle il parlerait de son amour si longtemps contenu et caché ; de cet amour ardent qui Prulait en silence, sans rien attendre ni espérer. - il a pu acheter deux revolvers ehe le premier armurier venu. La loi pre - lège sa petite santé : mais elle n , protège pas la vie des autres... ENCORE UNE! Le Peuple se voit contraint d< publier une « réparation judiciaire ) à la suite d'un jugement du tribuna deHuy le condamnant pour un arlicl( diffamatoire et dommageable dirige contre M. l'abbé Vrancken, curé df Villers-le-Bouillet. Le demandeui obtient, outre l'insertion du jugement dans le Peuple et dans un journal de Huy, à son choix, 100 francs de dommages-intérêts. A côte de ce certificat qui s'étale dans sa 3" page, l'organe socialiste annonce une conférence par un défroqué parisien, à Outrée, qui va cracher, devant les esprits forts de l'endroit, sur l'Eglise qu'il a servie jusqu'au jour où il s'est révolté notamment contre l'obligation du célibat ecclésiastique... Cette juxtaposition est significative et prouve à la fois, la haine que nourrit le moniteur obligatoire de la sociale à l'égard du clergé fidèle à ses devoirs et la sympathie encourageante qu'il témoigne à ceux qui après avoir jeté la soutane aux orties, sont possédés de la rage démoniaque de baver sur tout ce qu'ils ont vénéré pendant de nombreuses années... H la chambre. Questions de M Van Ormelingen à M. le Ministre des chemins de Fer : 1. Or; se plaint généralement du retard que subit, presque tous les jours, le train n° 832 Ce train, qui devrait quitter Ton-gresà21h. 52 m., y arrive rarement avant 22 h 15 111 ou même 22 h. 30 m. Gela résulterait, parait-il, du fait que le point de départ de ce train a été transféré de Liège (Guillemins) à Verviers. M. le ministre ne pourrait il "faire en sorte que désormais ces retards soient, évités \ Réponse : Les retards fréquents qu'a effectivement subi dans ces derniers temps le train 832 sont attribuables à l'arrivée tardive à Liège (Guill.) du train <>57, venant de Verviers (Ouest). Le train 657 est lui même attardé par le train 77, qui le précède à 6 minutes d'intervalle au départ de Verviers (Ouest) et qui attend à cette dernière station le train international D. 67 A 11/75 E. B., venant de Munich. Ce dernier train nous est remis presque journellement en retard à la frontière. Le train 832 est forcément tributaire du train 657. parce qu'il est formé de la même rame de voitures. 2. Les voyageurs du nord du Lim-bourg ont accueilli avec satisfaction la modification introduite il y a quelques mois par l'honorable ministre dans l'horaire du train n° 823, qui doit partir maintenant d'Achel à 6 h. 16 m,, modification qui avait comme résultat de donner la correspondance, à Hasselt. du train 823 avec le train 867 Les intéressés étaient cependant déçus en constatant que le train ti° 867 était presque toujours parti à l'arrivée du train 823 à liasselt. Ne serait-il pas possible à M. le ministre d'améliorer un peu cette situation ! Puis, toute une journée, il avait, dans sa pensée, ciselé ses phrases, les avait gonflées de son immense désespoir et de sa tristesse. • Enfin, il s'était caché au grenier de la grange pour écrire sa lettre dans le recueillement. H protestait dans cette lettre, de l'éternité de son amour, ajoutant que rien, jamais, ne serait de nature a l'altérer ou à la détruire,qu'il défierait l'espace et le temps. Mais, tout en décrivant la véhémence et la profondeur de cet amour, il suppliait la jeune fille de l'oublier, de se détourner de ui. de suivre la destinée brillante qui lui était réservée, de ne pas s'obstiner dans une passion absurde, qu'il était le premier à réprouver. 11 envisageait pour elle un avenir non troublé, où elle serait l'épouse d'un homme digne d'elle, la mère d'enfants adorables,où elle vivrait dans le calme profond que procure la fortune et la renonciation aux aventures qui exposent aux tempêtes et aux orages. Cette lettre écrite, Gérard l'avait aussitôt déchirée. Apiès l'avoir lue, Mademoiselle Aubigny eût manqué de générosté et de noblesse d'âme en s'écartant de celui à qui elle avait fait un aveu et qu'elle avait autorisé à l'aimer. Uir sincèrement, Gérard souhaitait qu'elle se reconquit, qu'elle pùt être heureuse et il avait l'absolue conviction qu'elle ne pourrait jamais l'être à ses côtés. Pour la laisser arbitre de son avenir, pour qu'elle ne soit point intluïncée par des considérations généreuses, il conclut qu'il devait disparaître, sans la revoir, sans lui parler, sans jamais se rappeler à son souvenir. Elle souffrirait peut-être de ce manque d'égards, l'accuserait de froideur et de coupable indifférence, mais peu à peu. le calme se rétablirait dans son esprit et l'oubli bienfaisant se ferait dans son âme qui cesserait de se tourner vers le passé sombre pour envisager avec certitude un avenir conforme à ce qu'elle pouvait prétendre. Décidé à ce sacrifice, Gérard était revenu à la maison pour faire part à son pére d'une décision formelle et que 11 ii ne pouvait changer. Il trouvait sa mère infirme presque radieuse. Elle avait reçu, en son absence, la visite de Mademoiselle Aubigny. z Réponse : D'après les renseignements ,- la correspondance établie à Hasseltentr e entre les trains nos 823 et 867 dont i s'agita, effectivement, été manquéesou vent. Ces manquements de coïncidence son imputables, généralement à l'arrivée tar I dive à Achel du train hollandais n° 401 ; j dont notre train n° 823 forme la conti-> | nuation. 1 j J'écris a la compagnie intéressée pour . ! l'inviter à imprimer audit train n° 401 . une marche régulière. 3. A.) A la gare de Hoesselt. où il y a , toujours une grande affluence de voyageurs, il n'y a pas d'abri pour les voyageurs qui doivent prendre le train sur la deuxième voie fvers Tongres et Liège;. Il n'existe pas non plus, "pour ces voya j geurs, un passage cor, venablement amé-! nagé pour traverser les voies ce qui peut ; même, dans certains cas, présenter du j danger. J'ose espérer que M le ministre aura à : cœur de 'aire établir le plus tôt possible i au début de l'hiver prochain, un passage i convenable, ainsi qu'un abri pour les ; voyageurs à la gare de Hoesselt i B.) La place située devant le bâtiment j des recettes est la propriété de l'adminis-! tration des chemins de 1er et est presque j tout entière pavée à ses frais. Or.la place j de la station, à Hoessselt. par où doivent ; êlre transportées la plupart des rnarchan-> dises chargées ou déchargées dans cette gare, se trouve en fort mauvais état et devrait absolument être pavée. M. le ministre ne pourrait il donner satisfaction aux habitants de Hoesselt et des communes voisines en faisant paver cette place, ne fut ce que partiellement ? Réponse : La station de Hoesselt est rangée parmi celles à pourvoir d'un abri pour voyageurs. Elle occupe len° 301 de l'ordre d'urgence. La question relative à l'établissement d'un passage convenable à travers les voies et du pavage de la place de stationnement est à l'examen. Nouvelles de la ville et des environs. H OU Tongres. — L'AUDITION DE L'A CAPELLA DE GANû. — Tout promet un succès éclatant pour l'A Capella. Les places s'enlèvent par enchantement. Rarement il nous aura été donné d'assister à pareil régal musical. Tout fait prévoir que demain à la Concordia il y aura Salle comble. — REPRÉSENTATIONS de la PASSION A LA OBERAMM ERGAN. — Dimanche 25 en soirée et lundi 26, mardi 27 et mercredi 28 en matinée et en soirée, en la salle de la CONCORDIA représentations de la Passion par une troupe allemande. A Namur, Bruxelles et Liège où ces mêmes représentations ont été données, elles obtinrent un succès sans précédent. Prix des places : 3, 2 et 1 fr. — NOMINATION. — Au moment de mettre sous presse nous apprenons la nomination du sympathique Monsieur l'Abbé Reyners, vicaire en l'Eglise Notre-Dame, comme curé de l'importante paroisse d'Asch. Nos chaleureuses et respectueuses félicitations au nouveau curé ! Volksbond-St Matsrnus. —Séances de cinéma, demain dimanche à 5 h. de l'après-midi et à 8 1/2 h. du soir. Programme de demain. Grady est mort — Comique. Danavan le chauffeur — Drame. Kabi ique et concours de motos. Droit devant le feu — Nouveu drame sen-sationel.Gontron dormira t-il — Comédie. L Pour son roi — Grandldrame en 2 parties. Dès que cette jeune fille avait appris la fatale nouvelle qui provoquait tant de comment dres dans le village, elle était accourue. Elle avait voulu apporter à une famille affligée le réconfort d'une affection bien sincère, d'une sympathie alarmée. Elle s'était je ée au cou le Madame Dayrelle pour mieux lui faire entendre combien elle était compatissante et avait dit : — Ne vous frappez pas trop, surtout ; ne vous tourmentez pas ; Robert est un sot duquel on ne peut attendre que des sottises ; mais,vous tous, vous méritez aui re choses que les épreuves qui vous ont accablées jusqu'ici. Gérard écoutait, dans le ravissement, les paroles qui avaient eu le don d'apaiser un peu les souffrances des siens, et, raffermi dans sa décision par tant de bienfaisance il parla à son tour. — La faute de Robert n'est peut-être pas, moralement, complètement irrémédiable. Le père François, intrigué, fronça les sourcils en se demandant si son second fils n'était pas disposé à amnistier une erreur qu'il jugeait, lui, irréparable et crimin lie. Gérard poursuivit : — Robert, volontairement, s'est soustrait à acquitter une dette dont lui seul doit être rendu responsable ; c'est la une alfa re avec sa conscience. Cependant, si au lieu des quelques mois de service dont il a su frustrer la patrie, il se fut agi l'une certaine somme d'argent due à un particulier, nous interviendrions tous pour apaiser le ressentiment du particulier et pour restituer la dette. — Certainement fit le père. — Eh bien, continua le fils, je suis valide, jeune, rien ne m'interdit de reprendre du service pour deux ans, de me substituer à mon frère, de payer abondamment l'impôt qu'il s'est refusé à acquitter. Il s'arrangera avec sa conscience comme il lui plaira : nous serons, nous, en paix avec la nôtre. Le père Dayrelle s'était levé. Il regardait son fils avec une admiration qui se lisait dans ses yeux, dans la li ;rté de son attitude, dans la joie qui venait de refleurir sur son visage. — Tu ferais cela Gérard ?, — Je suis absolument décidé à le faire. Vieux procès — Comique, y Prix des places : 1 Entrée Générale : 0,25 c™". — Réservées - 0,50 c"". ' A la séance de l'après-midi les enfants sot ; , admis à 0,15 c01". . ' Œuvre de la proteoiion d I; jeun? fille a pour but de protéger, d'encou , rager toute jeune fille désirieuse de se placer ei | qualité de gouvernante, institutrice, demoi •j se"s <>e magasin ou servante — et en mém j temps de rassurer les maîtres sur la moraliti I de leur personnel. | 'Nous sommes heureux d'apprendre que cetli i Uiuvre si utile va être organi-ée à Tongres ; ui bureau permanent sera ouvert au local di Volksbond, rue des Chiens tous les mardis d, 9 1/2 à midi prochain 20. Les placements sont gratuits. Une légère rétribution, servant à couvrii i les frais de l'Œuvre, sera demandée aux dames ; qui desirent se renseigner. 6"ai* arrêté du 9 janvier 1914, la Dé-putation permanente du Conseil provincial du Limbourg a fixé le prix des grains devant servir de base à la liquidation des arrérages de rentes et fermages de rentes en nature dus au Domaine et aux établissements publics pour l'année 1913 ainsi comme suit : Froment l'hectolitre 14 26 Seigle , H.67 Orge » n 77 Epeautre » 7.43 Avoine » 8 57 Par arrêté du même jour, les prix des graines qui doivent servir de base au rachat des rentes en nature sont fixés pour 1914, ainsi qu'il suit : Marché de Hasseli. Froment, l'hectolitre 15 56 Seigle » 1.2.15 Orge » 9.24 Avoine » 9 jq Marché de Tongres. Froment l'hectolitre 14.25 Seigle » 12.04 Orge * n.93 Epa utre » 6.54 Avoine » s.21 Marché de St-Trond. Froment l'hectolitre 14.05 Seigle » !1 92 Orge » IL17 Avoine » 8.35 ■aPÎx du Roi. — Concours de plans d'agglomérations et d'habitations ouvrières à ériger en Campine. — La Commission pour l'aménagement des agglomérations industrielles dubas-sin houiller de la Campine organise deux concours pour le Prix du Roi L'un a pour objet l'établissement de plans généraux d'aménagement des agglomérations ouvrières qui seront créées à proximité des charbonnages de la Campine ; L'autre porti sur la rédaction de projets de maisons ouvrières à ériger dans les agglomérations précitées. Le premier concours qui est aux Relges et aux étrangers, sera clôturé le 31 décembre ; 1914 ; il comporte deux prix l'un de 10,000 frs. l'autre de 6,000 francs. Le second concours, qui est réservé aux Belges, sera clôturé le 1° juillet 1914 ; il comporte huit pr.x dont le montant varie de 1,000 fr. à 200 fr. Pour obtenir le programme des concours, s'adresser à M. le président delà commission, au ministère de l'intérieur, rue de Louvain, n" 3, à Bruxelles. Hasselt. — S'°-Cécile. — Demain dimanche 18 janvier à 3 heures précises Matinée de Comédie Française par la troupe Max. Programme : 1° Les deux Pierrots ou le Souper Blanc,comédie nouvelle en vers, 1 acte, par Edmond Rostand (de l'Académ, française). 2° Un médecin de Campagne, Drame nouveau en 2 actes par Henry Bordeaux et Denarié. 3" Le Cultivateur de Chicago, Comédie nouv. en 2 actes urée d'une nouvelle de Mark Twain par Gabriel Timmory. «a—1—B—Mi—i^—BBUM— J'ai réfléchi, j'ai mûri mon projet ; rien ne saurait désormais m'empêcher de le mettre à exécution. C'est deux ans de durs travaux que je vais encore vous infliger, mon pauvre papa ; mais ces deux années passeront inaperçues dans la longue suite de celles que vous avez déjà accomplies. Vous êtes robuste encore et la terre à laquelle vous avez donné tant de soins, vous sera moins rebelle. Le père Dayrelle avait fait un pas vers son fils. Il répéta : — Tu ferais cela mon, Gérard ? — Mon père, je le ferais ; je l'ai résolu. La mère qui n'envisageait dans cette solution, que l'absence qui allait la priver de la vue de son fils, se mit à sangloter. Des sentiments contraires agitaient l'époux et l'épouse et Gérard ne se méprenait pas sur leur signification. — Maman, ne pleurez pas, dit-il ; voyez comme ma décision remplit mon père de joie. Elle lui rend le goût de la vie et le courage. Il était nécessaire que j'agisse ainsi. Notre pauvre foyer était trop triste depuis quelques jours et la thmme du feu sacré qui s'y est toujours consumée vacillait, menaçait de s'éteindre. C'est par un acte d'homme que nous pouvons la ranimer. La patrie est la grande famille dans laquelle un membre doit aussitôt prendre la place de de celui qui fléchit et tombe. Le père François étreignait Gérard, le regardait dans les yeux avec une grande fierté, lui disait son contement : — .le suis heureux, mon garçon, que tu aies eue l'idée de substituer ta vaillance à la lâcheté de ton Irère et que la patrie n a rien à y perdre et c'est là le principal. Mais réfléchis ; le sacrifice n'est peut-être pas nécessaire en temps de paix. Tu es à l'âge de fonder une familie à ton tour et tu peux servir ton pays d'une manière tout aussi eliicace en lui donnant des fils qui seront son avenir. ^""d/®501! P; Ti,omas.Br°uha à Liège. 10, I lace de la Cathédrale. — Téléph. 1880 ■ Blanc, Toiles, Cretonnes, Batistes, Linons et tous Articles pour Linge de Corps et Linge de it Maison, Flanelles, Toiles anciennes, Tul^ Broderies, Dentelles, Elégante et solide Lingerie Confectionnée et sur mesure. Men spreekt Vlaamscii. — paix modérés. 1 Canna. — Les carottes coûtent actuelle- - ment 3 Ir. les 100 kilogr. et le stock commence 3 a diminuer.Les cultivateurs sont satisfaits raal- ; gre le bas prix parce la récolte a été abondante. — Concours international de Duos Comiques. ' .- tje1c'lmanc<le 18 janvier concours interna-1 tional de duos comiques organisé par la Fan-t lare royale bainte-Cécile. Les prix consistent en 100 francs et un prix spécial consistant en un objet d'art. ~Pne société de secourt, mutuels vient d'être ondee ici par un délégué de l'association chré-tienne du Limbourg. — Hyménée. — Nous apprenons le prochain mariage de M. Henri Vanderhoeven préposé des douanes à Canne avec Mademoiselle Maria-Joséphine lilkens de Velm. £ben-f-.maef. M. Fréderik brigadier des douanes a Leuth (Limbourg) est transféré a Kessenich lez-Maeseyck. Mecfcelen s/M. — La semaine dernière est pieusement decédée à Mechelen s/M, à l'âge de 28 ans après une courte maladie Madame Jean fackoen nee Madeleine Hey-sens. Madame Takoen avait épousé M. le Receveur de 1 Enregistrement de Mechelen s/M. Elle était originaire de Mont-Saint-Amand lez Gand où 1 inhumation a eu lieu. Lîéfle. — Assemblée générale de l'Union démocratique Chrétienne. - Dimanche après-midi, les délégués de l'Union démocratique chrétienne de Liège ont nommé, à l'unanimité, M. Gustave Joyeux, armurier, en qualité dé président pour 1914, en remplacement de M laul lschoffen, sortant et non rééligible. 11 a ete procède également au renouvellement partiel du comité. Une asssemblée générale des membres ex-traordinairement nombreux, a été tenue à 4 h dans la grande salle du cercle St-Remacle M le représentant de Ponthière a donné une ronference sur la situation politique 11 a rappelé les étapes parcourues par l'Union démocratique, précisé son programme actuel et fait un chaleureux appel à l'Union entre tous les catholiques contre l'ennemi commun. M. Joyeux, le nouveau président, a éloquem-ment convié es membres à se livrer à un travail incessant de propagande. M. le secrétaire Willems a rendu compte des travaux et des progrès de l'U. D. C. pendant 1 exercice écoulé. L'assemblée a décidé d'envoyer à M. le ministre Poullet un ordre du jour de félicitations : elle a émi* le vœu de voir adopter le projetHu-ber-t sur les pensions modifié dans le sens des idees developpelées dans un contre-projet élaboré parM. Depresseux ; elle a émis un vœu en laveur de 1 unification des lois électorales avec notamment la suppression du 4° vote, des conseillers supplémentaires et l'introduction de la R. P. à la province et à la commune.. — FÊTES ESTUDIANTINES. -L'Union, Cercle des Etudiants Catholiques organise pour aujourd'hui et demain de grandes fêtes à l'occasion du 5° anniversaire de la fondation de la Fédération nationale des Etudiants Catholiques Wallons, du <ï Vaillant » et de la fanfare de l'Union. Demain à 1 1/2 h. aura lieu un Grand banquet offert à M. Jules Dallemagne. A l Assemblée Générale du matin, qui aura lieu au Collège St->ervais on entendra un discours de M. Souriac, Président de la Jeunesse Catholique de France ainsi que des allocutions tie Mil. Nie. Goblet et Max Pastur, représen-tant.bsouhaitons de tout cœur un succès éclatant pour ces belles fêtes uiversitaires. Maison P. Thomas-Brouha à Liège, Cçtons imprimes, Zéphirs, Coutils. Nappages Rideaux, Mouchoirs, Essuie-mains, Toiles à matelas, Canavas pour stores, Couvertures, Co-tonnettes, Patinettes, Gouvrelits, Doublures en tous genres. Spécialités pour Layettes et Trousseaux Men spreekt Vlaamsch. — Prix modérés. —g*. D'autre part, il t'est permis d'avoir des sentiments egoïstes. Tu as remarqué peut-être déjà, dans le village ou les environs, celle qu'il te serait doux d épouser. Ne brise pas ton avenir dans un élan de générosité que tu pourrais peut-être regretter plus tard. — Mon père, reprit Gérard, je suis fermement décidé a ne pas différer mon départ et je vous demande la grâce de ne pas l'entraver Le père François donna libre cours à une joie débordante. — Ne crains pas mon Gérard, que j'entrave tes projets ; je suis trop heureux qu'ils se soient formes dans ton cœur pour essayer de les ébranler. Si l âge me le permettait, si les circonstances nem y opposaient, je partirais moi-même. la mère n'est qu'une femme pour qui les sépara ions ne sont que de cruels déchirement?* tu la verras verser des larmes qui apportent avec elle?) leur consolation j et la fierté lui pro liguera des félicités qui l'emporteront sur le nombre et la grandeur de ses souffrances.Gérard, honteux de bénéficier des louanges dues à la pureté d'un sacrifice généreux et désintéresse, ne put s'interdire de désabuser son pè; e sur l'apparence trompeuse de ses sentiments véritables. — Ne vous hâtez pas trop de m'admirer, (fit-il ; lorsque s est produit l'événement qui a bouleversé notre foyer, je me préparais déjà secretement à vous quitter. — Que dis-tu ? s'écrièrent ensemble deux voix terriiiees. — N'allez pas croire expliqua Gérard que mon culte pour la terre qui nous a fait'vivre ait diminué et que les travaux des champs revêtent, à mes yeux, moins de séductions. N'allez pas croire non plus que je sois indiffèrent aux tendres preuves de votre sollicitude • c e t tout cela qui me rattachait à la ferme dé le Mauloise par tant de liens que mes hésita*, tions étaient justifiées. (A StMvrs),

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This item is a publication of the title Le courrier du Limbourg belonging to the category Katholieke pers, published in Tongres from 1854 to 1921.

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