Le courrier du Limbourg

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14 February 1914
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61me Année — N° 7. Ce numéro comprend 8 pages. Samedi, 14 février 1914 Ons'abonne à Tongre*' chez H. COLLEE, éditeur et propriétaire de cette feuille. Le Courrier paraît le a m edi. Tout envoi concernant lejournal doitêtre adressé franco à l'éditeur, grand' place, 87-39, à Tongres. Téléphoné N° 13 COURRIER DU LIMBOURG ABON; EMENT On an ir 5 I Six mois. . » 3 I Pour l'étranger leport en sus. | Les abonnements sont payables par anticipation Annonces: lalignelr.0,-15 i Un numéro, li 0,10 i Réclames, r par tions judiciaires et autres insertions dans le c^rps du ; journal, i fr. la 1 gne. i On traite à fort,- it pou es annonces i longterme FEUILLE HEBDOMADAIRE. PREMIERE FEUILLE. iffiSaSSBl!™* Les personnes qui jusqu'i mMMB? SOnt restées en retard de pay leur abonnement au COURRIER sont priées < nous en faire parvenir le montant sinon il le sera présenté une quittance par la poste av une surtaxe de dix centimes pour Irais de reco vrement. — La Loi sur les pensions ouvrières Les Anticlérioaux veulent empê cher la droite de la voter. Depuis la formidable raclée du juin, les anticléricaux ne se sont nulle ment assagis ! En période électorale nous avons constamment attiré 1 atten tion des électeurs sur la politique anti religieuse de nos adversaires/nous avon dit que si les cartellistes revenaient ai pouvoir, ils porteraient un coup terribli à la liberté religieuse en Belgique DIEU HORS DE L'ECOLE, tel es le cri de guerre de la franc-maçonnerii qui fait danser les mandataires libéraux comme de vulgaires marionnettes. Ce qui s'estpassé à la Chambre, nou donne grandement rai-son : Voyez 1; rage de tous ces prétendus amis di peuple à propos de la loiscolaire ! On a entendu toute la clique de: francs-maçons de la Chambre attaquei haineusement toutes nos croyances chré ■ tiennes ; le nom seul de Jésus-Chris les fait bondir de rage : « Pas ce non ici, se sont-ils écriés dernièrement, er plein parlement !... Ils ont fait des progrès, ces fiers amis de la tolérance qui aurait cru cela il y a 25 ans... La discussion de la loi scolaire, qu permettra aux pères de familles de faire instruire leurs enfants dans des école' de leur choix, a mis le comble à leui rage sectaires. La liberté pour^tous ! clament sans cesse tous ces pantins des loges !.. Hypocrisie que tout celà !... La liberté qu'ils sont disposés à laisser aux catholiques se traduit, dans les pays où il: sont les maîtres,' par la spoliation de; biens du clergé et des fondationns dt messes, l'expulsion des prêtres de leurs presbytères, la fermeture même des églises etc. etc... Depuis le 14 octobre ils ont faitobstruc-' tion systématique à la loi scolaire; ils ontdiscuté à n'en pas finir;les potins les plus ineptes, les histoires les plus abra-■cadrabandes, les interpellations et les motions d'ordre les plus stupéfiantes se se sontsuccèdés sans interruption depuis cette date. Par cette tactique malhonnête les anticléricaux poursuivaient un double bul : 1. Faire échec à la loi scolaire, ou, tout au moins en retarder le vote. 2. Empêcher par le fait même que la loi sur les pensions ouvrières soit votée avant les élections prochaines. Nous espérons cependant que cette éventualité ne se produira pas. Cependant, si malgré'la bonne volonté de la droite, la tactique malhonnête des deux gauches venail à triompher, si le vote de la loi sur les pensions ouvrières était encore retardé de quelques mois, n> _ vaillants propagandistes seraient < ci droit de dire : er 1 « Electeurs !...C'està cause de l'ob ie truction parlementaire des anticlérical ir que la loi sur les pensions ouvrièri >c n'est pas votée. Il n'y a qu'un moyt i- pour empêcher la clique des franc maçons de récidiver : Administrez tous ces mangeurs de curés une noi velle et retentissante raclée électoral! La journée du 24 mai est proche Electeurs souvenez-vous en !» Pauvre Cartel. Voici encore un petil bulletin d sanlé du Cartel. r, La situation du malade s'est em pirée. Après Tournai, ce fut Huy qu [ rompit l'union. Hier c'était Alost. s Aujourd'hui c'est Soignies. Les j libéraux n'ont plus voulu du post . de combat. Ils ont proféré un siég< ' assuré, laissant le second socialiste j en très mauvaise posture. ; Qui les en blâmera ? Bref du train où les choses y von ' on refermera bientôt la fosse ; li , malade s'enfonce de plus en plus, j II ne restera plus qu'à planter ur , orme sur sa tombe, avec un mot, pour le souvenir. Car nou seulemenl il n'est plus question de juxtapositior . ni d'union mais qui sait si bientôt i n'y aura pas antagonisme. Et chacur s'en rejette réciproquement la réspon j sabilité naturellement. Ajoutez à cela que les adversaires ne sont même plus d'accord chez eux A Bruxelles l'affaire des hospices esl grosse de menaces. El les députés radicaux sont fu-. rieux contre leurs collègues do ls gauche doctrinaire et les journaux anticléricaux qui se désintéressenl du débat scolaire ! Il est vrai que l'opposition annonct déjà qu'elle n'espère pas renverser le gouvernement en mai prochain. Nous avons vraiment de la chance 1 Les deux pôles. ; La belle lettre de nos évêques portera des fruits multiples : elle était trop claire, elle venait trop bien à l'heure, elle a été trop commentée pour qu'il en soit autrement. Elle s'adresse à tous, c'est évident ; mais plus spécialement aux deux pôles de la société : aux classes dirigeantes, les plus coupables, parce qu'elles ont plus reçu et doivent donner l'exemple ; au prolétariat, dont la culpabilité pour être diminuée et explicable, n'en existe pas moins. Avez-vous déjà remarqué comme les règles de la vie de ces deux classes se ressemblent ? Pour le richard sans foi : le dieu c'est la chair et l'argent ; la fin dernière : les jouissances raffinées ; le dialogue : le bon plaisir, le caprice. Pour le prolétaire prétendûment conscient : Dieu, c'est l'Etat aux mains de la démagogie ; la fin dernière : les jouissances terrestes ; le décalogue : les droits de l'homme. ds Le socialisme s'est donné la tâcl :n : facile d'inoculer tous les jours un p< plus, à la masse des travailleurs, < s- venin dont nous voyons les terribL ix ravages : un peuple sans croyance sei ;s toujours un peuple déchainé, renversai :n tout pour atteindre le plaisir. Ces jour s- ci avec des camarades, nous faisions ! à relevé de méfaits commis, dans ne 1- environs les plus proches, par la jet :. nesse ainsi formée ; vols, affaires d : mœurs, jeunes filles débauchées, etc en trois années nous avions un chiffi trop éloquent et il augmente : Ce sor les fruits logiques, les fruits de mortd socialisme. Voilà donc le monde des ouvriers e endoctriné par ces malfaiteurs athées inlassables dans leurs œuvres de des " truction ; le voilà par ailleurs entrain par les exemples dissolvants qui vien 1 nent de haut. Si le peuple entend ui citoyen Reulig s'écrier « Bah l'enfer C'est cela qui nous faut : il n'exista ' pas ». Un Anseele, un Jaurès renian 3 toute religion, un journal comme li 3 « Peuple » excellant à mettre en lu 3 mière le mirage de prochaines jouis sances, le riche a ses favoris ; leur lan gage est plus élégant peut être, mai: ^ gout aussi païen. 3 Ces dames raffolaient du juif Henr Heine écrivant : « Laissons le Ciel auj 1 anges et aux moineaux» ; elles raffolen 1 aujourd'hui de Richepin, de Prévost, ' apôtresde luxure et de dépravation : : elles raffolent des couturiers juifs, qu: 1 leur font des toilettes,véritablesinsultes, ' Elles se passent les poésies de l'Illus-stration, où dans un numéro de Noël, on invitait les jeunes personnes à se 1 passer dè tout vêtement, comme certaines prêtresses de l'Attique. Le luxe ' est effroyable ; c'est une bataille de millions pour reproduire des fêtes de nuit hindoues, turques, orientales ou même nègres comme chez des Lesseps. Le théâtre est descendu si bas qu'on ' peut à peine résumer ses pièces. Le mariage est une institution démodée et on le prouve bien. L'esprit général est tel que de Molinari, un économiste qui n'est pas des nôtres, a pû écrire : « La « classe dirigeante d'aujourd'hui est « aussi peu disposée que sous l'ancien « régime à faire son examen de cons-« cience. Elle est comme en 1789 : il « faut donc se résigner de bonne grâce « et laisser faire le socialisme, laisser « passer la Révolution ». Un chrétien parle tout autremént. Le paganisme est de toutes les époques ; son renouveau actuel est la réaction contre l'évidente renaissance catholique. Cette renaissance vaincra : elle a ses phalanges guerrières, recrutées dans les parties saines de touies les classes : l'aristocratie, la bourgeoisie, le prolétariat. Ce sont des frères d'armes, avec le même amour au cœur, le même pain sacré pour les nourrir ; et ils briseront le socialisme et ils empêcheront la révolution que l'on croyait si proche. Ou plutôt, ils feront eux mêmes la révolution grandiose, pacifique dans les âmes ; ils les assainiront, leur rendront le Christianisme,seul élément de nobles jouissances et de prospérités durables. JEHAN. (Journal de Huy). ie " Sucrerie de Tongres l en formation. ]_ Jeudi 12 février 1914, à 2 heures de 5" relevée. aété tenue, au café de l'Allée Verte à Tongres, une très-importante ,s réunion de planteurs de betteraves de la région, ayant pour but de créer une e sucrerie coopérative composée unique-, ment de planteurs de betteraves, e Plus de 60 communes étaient représen-t tées. u L'exposé de la question était fait, en français et en fiamand.par M. Derwa, agronome de l'Eiat. qui. avec sa ' grande compétence habituelle, a fait ' ressortir tout l'intérêt de la question et "L les avantages considérables de cette créa ■ J tion, seul capable de lutter, avec avan-- tage, contre lus trusts qu'on crée actuel-1 lement partout. M. Léon Fraikin de Bassenge, qui a fait une étude spéciale des systèmes era vigueur, a exposé également avec beaucoup de compétence les grandes lignes de l'exploitation d'une sucrerie coopérative, il a fait connaître qu'il existe deux moyens pour 11e pas devoir se soumettre aux exigences et conditions des fabricants de sucre, c'est-à-dire de ne plus planter ou bien de former une coopérative.Il préconise la 1At solution. M. Huybrigts expose l'histoire de l'Agriculture de la Hesbaye qui a été cultivée dès les temps les plus reculés par les Celtes devenus les Tungres. qui vont fait du pays le grenier de Rome. M. Huybrigts engage l'assemblée à adopter le projet préconisé, œuvre qui aurait du être réalisée depuis de longues années. Elleest assurée d'un succès certain à cause de la facilité des communications, l'économie, réalisé sur les transports, compensera les frais de l'installation ; en effet : Tongres est reliée' aux localités voisines par 3 grandes lignes de chemins de fer, par 5 lignes de vicinaux, -4 nouvelles lignes de vicinaux ont reçu l'approbation cbs autorités et les eng'a-gements sont souscrits ; une nouvelle grande ligne reliera Tongres aux houillères.M. Lambert Roberti, qui a présidé l'assemblée, a exposé un ordre du jour relatif à la création d'une coopérative dont M. Derwa a bien voulu faire la traduction.Cet ordre du jour a été adopté à l'unanimité. Immédiatement après on a procédé à la désignation d'un comité dont les membres ont été choisis parmi les planteurs de diverses localités de la région, provisoirement ce comité est composé de 15 membres, il sera présidé par M. Huybrigts. M. Jwrissen-Collard en sera le secrétaire, MM. L. Fraikin et L.Roberti s'efforceront à déblayer le terrain pour l'assemblée générale prochaine, fixée au 5 Mars. Nouvelles de la ville et des environs. H OH = Tongres. — Conseil Communal. — Nos édiles se sont réunis samedi dernier. Quelques objets seulement à l'ordre du jour- Une addition au règlement sur les marchés a été votée, addition contenant les vœux exprimés par la Chambre de Commerce de Tongres. Tous les Commerçants de la ville seront heureux de cette^ modification. Si le règlement est bien appliqué,et c'est ce qu'ils espèrent instamment leurs griefs tomberont à néant et ce sera niiimiii ■■iiiimiin » 11 11 m ■■■■mil ——■m tout profit pour notre commerce local. 1 Nos remerçiments au Collège Echevinal po : avoir donné satisfaction aux revendicalions d commerçants. 7* propos dos écoles régimsc taises. — Le Journal du Limbourg res décidément toujours le même. Quand le dépu Beulemans, cher à son cœur, siégeait au Parli ment, à la moindre question, aussi saugrenu fût-elle, qu'il posait on voyait étalé en granc caractères t M. Neven à la Chambre > Ce petit jeu a duré quatre ans, jusqu'au me ment, il y a deux ans, où les. électeurs naïf; et crédules qui l'y avaient envoyé siéger,se sor aperçu que, de tout ce qu'il avait promis avan les élections, il n'avait rien, absolument rie pu réaliser. Ce fut alors la formidable raclé du 2 juin 1912. Les élections approchent et il s'agit de pis tonner à nouveau la candidature fortement dé fraichie du député blackboulé. Que faire pou: cela ? Invoquer son influence ? 11 y a longtemps que cela ne prend plus. 11 faut dénigrer systématiquement, déforme: et amoindrir tous les démarches de nos ho norables représentants, qui avec un zèle et ur dévouement, de toutes les instants soignent le; intérêts de leurs commettants. Qu'a obtenu le député Beulemans pendan. les 4 années qu'il a siégé à la Chambre ? OOOO Et maintenant que nos mandataires MM. Schaetzen et Van Ormelingen ont obtenu poui notre ville l'établissement de deux écoles régi-mentaires, le vieil organe de la vétusté association libérale prétend que ce que Tongres obtient ne signifie rien et que cela ne stra d'aucun profit pour la ville. Nous discuterons prochainement et en détail cette question. Aprè-- l'entrevue des délégués du Conseil communal et de la Chambre de Commerce avec M. le Ministre de la Guerre tout ce que nous pouvions espérer, d'après les déclarations du ministre, c'était l'établissement d'UNE école régimentaire en notre ville. Et maintenant que, grâce aux démarches réitérées et à l'inlluencè de MM. Schaetzen et Van Ormelingen nous en obtenons DEUX, et cela sans intervention financière de la ville, le Journal du Limbourg, dans son langage ultra-chic, prétend que nous'sommes volés ! ! Nous n'insistero s pas davantage aujourd'hui et nous laissons à nos concitoyens le soin d'apprécier l'attitude du Journal. Quant à nous, nous la trouvons peu digne. - La QUESTION BETTERAVIER E — Jeudi après midi à l'initiative de M. Willem , le dévoué secrétaire du Comice Agricole rie Ton-SIm?'. de cultivateurs s'étaient rendus à 1 Allee Verte poury entendre exposer par MM. Aug. Roberti, président du Comité de la question sucrière et betteravière à Waremme et Franç. de Marnelfe, secrétaire du Comice Agricole de Saint-Trond la question de la réduction des droits sur les sucres et la réduction de leur transport. , Les deux orateurs vivement applaudis ont énergiquement demandé le dégrèvement des droits sur les sucres et la réduction du prix de transport. Les raisons qu'ils ont invoquées à l'appui de leur thèse sont les suivantes : 1. La culure betteravière est le pivot et la base de notre agriculture. 2. Le sucre est un aliment des meilleurs et des plus économiques. 3. La betterave est toute entière utilisée. 4. L industrie sucrière belge est en mauvaise posture sur le marché mondial. ; Une crise sévit dans l'industrie sucrière. Il n y a qu un seul moyen qui est en notre pouvoir.C'est le dégrèvement des droits 11 est de l'intérêt primordial des cultivateurs comme des fabricants que ces droits soient abolis. Pour cela il faut intéresser les députés à cette question, il faut faire un vaste pétitionnement et s adresser à la Chambre, il faut que tous les cultivateurs signent ces pétitions pour bien montrer l'unanimité du mouvement. A l'issue de la reunion une pétition s'est -f ur fegSrT C0M d'«» srtmd no^ ;i ,Hasselt" Une Fancy Fair. — Comme y a quatre annees, on organisera cette année a lljsselt une grande Fancy-Fair au profit des te J®uv£6s charitables catholiques de la ville Plus le de 150 dames et messieurs travaillen depuis i- des mois, sous les présidence d'honneu/ de e Madame la Baronne de Pittéurs-Hiegaerts et la s présidence de Madame Portmans-Roflants à a .. reussite de celte fête. Aussi les organisateurs 1- e~tent-i!s la visite de la jeunesfe de tou , le Limbourg et des environs. t locauxFade7aS«rri1U|a "r" -danS ,les suPerbes 1 22 Innrf?9! ». i- £,Cr.slno * les dimanche 3 Entrée : 0,25ft^ février, de 3 à 9 h. " M?!*"3,? Si'G; r Cambriolage à l'école de& lUlei. — t endant la nuit de mercedi der-, mer des malandrins se sont introduits dans les classes des filles. Ils ont fracturé les serrures des armoires, tout fouillé, tout boule-. v,?.rse ' lls °nt emporté 8 à 9 fr. de la caisse ' m nausgobiedtf M,antf' qUel(I"es v®temer?ts et mais n'ont n- c t pfja.rlenanl a.UI institutrices, ma s n ont pas touche aux objets classiques. Une enquete est ouverte ,a\Ti™p,wne-nouveau règlement des téléphones sera mis en vigueur à partir du i Maiproc ain. Les abonnés pourront alors télé-fen' ^ taxe, dans un rayon de central'11 6S d °1SeaU' aut0ur du bureau Voici les localités importantes qui seront dpai«f fÏ''ab!®ment comprises dans ce réseau de 30 kilométrés : Liege, Verviers Visé Blev-berg, Spa, Huy, Waremme, Saint-Trond,' Looz Lankk^STongres!ae'teD' ^^sden-Sainte"Barbe,' RodenÏTSé a~charge sans médaille?0""" C°Urfir SOn chien on~\>iit\Cr0lAS'iês-1 ~ M,ardi dernier ont eu lieu en leghse de Roclenge les obsèques suivies de imîl'on de Madame Veuve Martin Claessen née ManeBeusen,pieusement décédée dimanche 78ransraPreS U"e C°Urte maladie à l'âge de nfi=cS py?sent0Ps aux familles Raeds-Claessen, C aessen-Corbusier, Celee-Claessen, et Frénay- doîéancesnOS sympathi1ues et chrétiennes con- à rf™«diJlen,iïï est P}eusement décédée a Uoclenge Madame Marie-Elisabeth Rasquinet veuve en 1™" noces de Pierre-Joseph Bertrand et en seconde noces de Adam Bertrand. Le regrettée défunte était âgée de 70 ans. r,i^-J*en<iar'nene- — ^ous appenons avec $ rP6 i)0lri? concit°yeo M. François Cnthv' S ?^ et -de -Mr et M°" Adam, Pisart-la gen'dannerie. r6USSlr son d^rée à J*» f3'61? vives félicitations à M. Pisart et nos ceux sinceres de bonne réussite dans la nouvelle carnere. . Bourses d éludes. — Par arrêté du ministre de la Justice M. Henri-Louis-Joseph Piron Inspecteur d assurances, à Roclenge-sur-Geer,' dVtnrt' jUïi fo?chJons decollateur des bourses vin™' h! r -6 La fonda.tlon Jean Lenaerts (province de Limbourg), a titre de parent du fon-dateur et sauf ie droit des tiers. — Première messe. — Le fiitT®'ur f«„ro,Jfsaint termine de Bassenge, fils de M et M Hermine-Lepot et neveu de M. Lepot-Donnay sacristain, a célébré sa première messe lundi dernier 9 à Rome LeR.P Hermine appartient à l'ordre des ères du Saint-Sacrement qui ont un établissement a Bassenge. Le frère du jeune prêtre est parti pour Rome pour aller assister à la cérémonie. Nous présentons nos sincères félicitations à la famille Hermine-Lepot et taisons des vœux ef féconde carr'®re du Jeune prêtre soit longue .r77 Mercredi prochain sera célébré a YVonck le mariage de Mademoiselle Marie-Catherine Fouarg*, fille de M' Sébastien frouarge et de née Marie-Jeanne Wilkin avec Monsieur Pierre-Joseph Fraikin de Bas- rien&e/ • w" J.acques Joseph Fraikin et de Madame nee Marie-Jeanne Stassar. feuilleton du COURRIER DU LIMBOURG — N° 9. — LA RANÇON DE L'HONNEUR •TA i\ SERGE DAVRIL. , Pourquoi Gérard n'avait-ll pas repris du service dans un régiment de France '? Pourquoi compromettait-il l'avenir après avoir sacrifié le présent ? SsParfois Marie-Louise se sentait prise d'un profond découragement. ; 11 y avait trop d'ennemis autour de son chètif et implorable bonheur pour qu'il pût se réaliser. Elle comptait les jours, le nombre formida-j ble de jours que font deux années et, en voyant la lenteur avec laquelle ces jours s'accomplissaient, il lui arrivait de désespérer et d'avoir peur de mourir avant le retour de Gérard. bile associait sa peine à celle de Madame r Dayrelle, sans avouer la sienne toutefois à cause de la poésie que le mystère ajoute aux choses. ■ Elle essayait de consoler une mère elle qui était affligee d'une peine beaucoup plus incon-1 solable. | Elle venait fréquemment à la Mauloise, s asseyaiit sur le banc de pierre appuyé contre la façade de la ferme, près de la fermière infirme, s'informait si cette dernière n'avait pa^ reçu de lettre de Gérard. H Aussitôt, la mère Jeanneise répandit en con Reproduction interdite aux journaux qui n'ont pas de traité avec la Société de Gens de Lettres M Paris. fidences et se laissait aller à parler de son fils, abondamment, sans lassitude. Elle la ramenait adroitement sur le sujet préféré et la fermière lui était reconnaissante d'écouter avec une indulgente patience, des récits qui, supposait-elle, n'avaient d'intérêt que pour celle qui les contait. 11 élaif doux à la jeune fille d'entendre parler de celui qu'elle aimait, d'entendre parler sans cesse. Elle se disait aussi que, dans ses lettres à son fils, Madame Dayrelle parlerait peut-être un jour d'elle et qu'il en serait touché et ému. Gérard avait écrit plusieurs fois de Toulon et n'avait pas cité le nom de Marie-Louise ; mais il avait demandé qu'on lui parle de tout le monde du village dans une prochaine lettre. — Voyez-vous disait Madame Dayrelle à Marie-Louise, il a déjà le mal du pays ; il s'aperçoit combien les indifférents même d'ici lui sont cbers. Je recommanderai à François de lui dire comme vous êtes bonne pour de pauvres vieilles gens comme nous; comme vous essayez de nous consoler. — Que voulez-vous répondit Mademoiselle Aubigny, tout le monde a ses peines ici-bas ; elles sont plus ou moins cachées, plus ou moins cruelles ; mais la vie n'est pas autre chose qu'un calvaire à gravir et il est juste que ceux qui sont jeunes offrent le bras aux plus fatigués pour les aider à opérer cette pénible ascension. — Mais vous êtes heureuse, vous, au moins Mademoiselle ? il ne serait pas juste que vous ne soyez pas contente de votre sort. Tout vous a souri jusqu'ici ? — Vous oubliez donc, Madame Dayrelle, que je n'ai pas connu les baisers d'une mère, que la joie de ma naissance a été attristée par la plus cruelle épreuve que la destinée pouvait infliger à mon père 7 — C'est vrai, ma pauvre enfant, vous avez été sevrée de tout ce qu'il y a de plus doux et de meilleur ici-bas. — C'est de là que viennent ces tristesses sans cause apparente que vous me voyez de temp: 1 en temps. I Je songe que j'ai été, bien involontairemen: i il est vrai, la cause directe de la mort d'uni épouse des plus chéries ; que mon père a peut-être maudit ma naissance dans son désespoir et que c'est de ma faute si toute sa vie, depuis l'époque où je lui ai été donnée, a été bordée de deuil. — Mais, à présent, vous êtes heureuse, au moins ? On vous aime tant ici, vous et votre père. Et puis, vous êtes si riche ! Vous n'avez qu'à souhaiter quelque chose pour que votre souhait aussitôt se réalise I La fortune est la bonne fée qui vous a comblée de tous ses dons à votre naissance. Et c'est quelque chose, cela, que de tout pouvoir ; que de ne pas être condamnée à des travaux au-dessus des forces ; que de pouvoir voyager, soulager des misères, être belle, plaire à tous ; et que d'être recherchée par des jeunes gens ayant de brillantes situations, une éducations raffinée I Vous êtes une charmante demoiselle à présent, mais vous serez bientôt une grande dame. Nous vous verrons passer dans une riche limousine quand vous reviendrez au pays et nous serons fiers que vous ne nous ayez pas oubliés, si vous daignez répondre par un léger signe de tête à notre salut. Marie-Louise ne répondit pas, pencha la tête et des larmes embuèrent ses yeux, — Je vous prie de me pardonner si je vous ai blessée involontairement,dit la mère Jeanne ; ce n'était pas dans mon intention de vous causer de la peine. — Est-ce le manque de fortune qui a causé vos plus grandes tristesses, fit Marie-Louise sur un ton de douce indignation V Est-ce l'argent qui vous a procuré vos meilleures et vos plus douces émotions 1 Laissez donc de côté ce préjugé malheureusement trop répandu qui lait croire que la fortune peut quelque chose pour le bonheur. Elle ne donne pas, à uu gourmand plus d'appétit qu'à un indigent et, en lui permettant de satisfaire sa gourmandise, elle émousse son goût et le fatigue des meilleurs mets. La fortune 11e donne pas un meilleur repos la nuit ; elle ne fait pas échapper aux intempéries des saisons, aux petites et grandes misères physiques, aux outrages du temps. i Elle enlève, à la jeune fille qu'elle favorise, la douce certitude que son fiancé l'aime pour elle-même et qu'il eût accepté avec elle toutes les épreuves infligées par la pauvreté. Une jeune fille riche ne sait jamais si les hommages qu'elle reçoit sont adressés à ses qualité de cœur, à ses mérites personnels où à ses écus. Elle n'est pas sûre qu'elle serait toujours également aimée de son fiancé ou de son mari si l'adversité survenait et lui enlevait le pauvre et incertain prestige que lui confère la richesse. Enfin, le soleil 11e luit pas plus longtemps ni mieux pour celle qui est riche que pour celle qui est pauvre. La seule ressource qui procure la fortune, c'est de pouvoir faire en voiture la promenade qu'on a tant de joie à faire à pied ; c'est d'avoir constamment à ses côtés la présence d'un domestique qui est souvent un ennemi injuste et sans pitié ; c'est d'être mal jugé par ceux qui ne connaissent ni les intentions, ni les actes que l'on commet et qui les interprètent toujours d'une façon désavantageuse ; c'est d'être critiqué si l'on ne veut pas se préoccuper du jugement du monde ; c'est d'être blâmé si l'on manque de générosité ou si l'on n'en a pas assez au gré des juges que l'on s'attire ; c'est, enfin, de voir toutes ses actions, toutes ses pensées, toutes ses paroles, toutes ces omissions et toutes ses meilleures intentions déformées, incomprises, devenir des ferments de fiel et de haine. La fortune. Madame Dayrelle, a encore un autre inconvénient pour une jeune fille. Elle est placée près d'elle comme un épou-vantail sur un cérisier pour en chasser les moineaux joyeux. Elle éloigne les sympathies spontanées, les amitiés sincères et effarouche parfois l'amour vrai, profond et noble qui a grandi dans le silence, qui est seul capable de donner le bonheur et qui se replie, s'enveloppe dans les plis du mystère et s'éloigne dans la crainte d'être humilié, Madame Dayrelle n'avait pas compris l'allusion contenue dans ces paroles, mais elle avait conclu que Mademoiselle Marie-Louise même ne connaissait pas le bonheur absolu et cette demi-confidence avait dimiuué la distance que la gène établissait entre l'infirme et la jeune fille. Madame Dayrelle se sentait mieux en confiance auprès de Mademoiselle Aubigny. Elle lui demandait parfois de lui relire les lettres reçues de Toulon et que ses yeux fatigués ne lui permettaient pai de relire elle-même.Gérard y donnait quelques détails sur la vie à la caserne. t Je m'entraîne, disait-il, dans un sport agréable et qui me fortifie. <1 Je n'ai jamais considéré les exercices militaires comme des corvées, mais comme d'amusantes parties sportives qui développent mon appétit, mes muscles, mon endurance, ma valeur physique et ma valeur morale. I Marcher, courir, franchir des obstacles, porter sur ses épaules une petite charge que l'on trouve de plus en plus légère au fur et à mesure qu'on s'habitue à elle ; se cultiver soi-même au point de vue physique ; apprendre à obéir à une discipline, sans efforts ni contrariétés, quel bienfaisant entraînement I Ces manœuvres militaires au grand air, qui me paraissaient pénibles lors de mon prem>er congé, sont pour moi d'insignifiants exercices et me sont nécessaires à présent que je suis revenu à elles volontairement. «; Je comprends que mon devoir, conciliant mon intérêt personnel avec l'intérêt général, est de devenir un homme plus robuste, infatigable, une sorte d'athlète, puisque la France qui me nourrit actuellement ne souhaite pas autre chose que mon plus grand bien et ne me demande que mon amélioration physique. « Je ne vous parle pas de ma santé, j'en suis riche à un point que je me crois invulnérable et placé, comme les dieux, au-dessus des ordinaires contrariétés des autres hommes, t La ferme de la Mauloise avait repris son petit traiutrain "rdinaire dans la paix nécessaire aux obscurs et féconds travaux des champs, lorsque le lacteur apporta à François Dayrelle une lettre aux cachets de la pos e d'Angleterre. En voyant l'écriture de cette en'veloppe, le fermier tressaillit; il reconnaissait l'écriture de Robert. II déposa le missive sur la table, offrit un verre de vin au facteur, trinqua avec lui pour essayer de se remettre de la violente secousse qu'il avait reçue ; puis, lorsqu'il fut seul avec sa femme, d'une main qui tremblait, i! reprit la lettre et rompit l'enveloppe. Il s attendait à une nouvelle mauvaise et ne se pressait pas d'ajuster ses lunettes. Ordinairement, il lisait à haute voix toutes les lettres qui lui parvenaient afin que la fer-miere fut informée en même temps que lui de ce qu elles contenaient. Cette fois, il parcourut d'abord la lettre des yeux. Jeanne Dayrelle l'observait à la dérobée suivait sur son visage les contractions causées par la surprise, par la colère, par des sentiments violents et passionnes que la lecture faisait naître. Lorsque le fermier eut parcouru toute la lettre il demeura un instant rêveur, les yeux dans le vague, pendant que ses doigts crispés froissaient le papier. La mère Jeanne haletante, le regardait sans oser le questionner. Alors, sans préciser de qui il parlait, sûr que la mere dont la pensée était sans cesse tour-mentee par un seul objet, comprendrait de qui il s agissait, Dayrelle dit d'une voix saccadée nerveuse : Il est en Angleterre, à Londres... La lermière attendit des éclaircissements plus précis qui ne tardèrent pas à se formuler. . ~ Naturellement, il est dans une grande misere et s'adresse à moi pour obtenir quelques pièces de vingt francs. — François il faut les lui envoyer, s'écria spontanément la pauvre femme dans un élan de commisération effrayée. — Sa lettre est ambiguë, reprit le fermier • elle sue la fausseté d'un bout à l'autre. Robert essaye de m'attendrir de me toucher par des arguments louches. Il m'écrit qu'il se repent d'avoir quitté le regiment .. — 11 se repent peut-être, François, interrom-pît 1 infirme dont la loyauté et l'honnêteté étaient incapables de croire à la ruse, aux artifices, aux mensonges. (A suivre

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This item is a publication of the title Le courrier du Limbourg belonging to the category Katholieke pers, published in Tongres from 1854 to 1921.

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