Le journal du Congo

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s.n. 1914, 30 April. Le journal du Congo. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3b90g/
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Jeudi 30 avril 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3me année. — N° 31. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BURCAUX : Rue de la Tribuie, S, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le 30 septembre Belgique îp. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Un projet mirifique. La navigabilité du Sankuru. Les concessions minières. La réorganisation de l'administration coloniale et métropolitaine. Echos et nouvelles. Les finances de la colonie. Les missions et la maladie du sommeil. La crise du caoutchouc. Le chemin de fer de Dar-es-Salam. La politique coloniale allemande. Les objets baladeurs. Les Allemands et le Congo belge. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Un projet mirifique La Belgique vend le Congo pour 800 milliards. Tous les Belges propriétaires. Plus d'impôts ! *»sa Certes, M. Jules Gernaert, qui est un pince-sans-rire peu ordinaire, ne pouvait s'imaginer que le bateau énorme — lui inspiré sans conteste par la veulerie de certains Belges affolés à l'idée de voir la Belgique consacrer quelques millions à sa colonie —♦ allait prendre des proportions aussi gigantesques. Anatole France l'avait cependant fait remarquer, il y ,a pas mal d'années déjà : le point d'ironie n'existe pas et il faudrait l'inventer. Cette invention êût été particulièrement utile aux Belges en général et à certains journalistes en particulier ! M. Gernaert n'y avait certes pas songé lorsqu'il écrivit sa récente brochure . Gravement, il y expose la solution de la question coloniale. C'est simple. Qu'on en juge : La Belgique vendra à l'Allemagne, ppiif deux ou trois milliardsenviron 680,000 kilomètres carrés de la colonie — la partie limitée à l'est par les lacs Albert-Edouard et Kivu. La Belgique conserverait encore 1,700,000 kilomètres carrés. N'est-ce pas amplement suffisant ? ! Ces deux ou trois milliards consolideraient la situation financière de la Belgique et permettraient, sans bourse délier, à mettre le restant de la colonie en valeur. Le comble des combles, c'est que non seulement des journaux — congophobes par état — ont marché, mais qu'à la suite de ces journaux — influence terrible de la lettre moulée — des députés ont cru que c'était vrai. Oui ! Nous avons entendu des membres de la Chambre nous dire gravement : — On parle beaucoup de ce projet tendant à vendre une partie du Congo à l'Allemagne... C'est trop comique vraiment. Notre excellent confrère Roland de Marès me veut pas rire, lui, il est indigné. Et il exprime, dans le M-cnfin d'Anvers, cette indignation en excellents termes : Alors quoi, c'est sérieux, écrit-il. |On discute çà et là la question de savoir s'il ne conviendrait pas de vendre une partie du Congo, de la vendre pour consolider la situation financière de -la Belgique. Ce serait simplement comique si des confrères ne se donnaient la pein,e de discuter ce ballon d'essai, de telle sorte que les adversaires de la politique coloniale, les gens restés hostiles malgré tout à l'œuvre de Léopold II en sont à se demander si cette idée n'est pas à creuser ! Il s'agirait de vendre à l'Allemagne 680,000 kilomètres carrés, toute la région du nord du fleuve et limitée à l'est par les lacs. L'Allemagne pourrait ainsi relier le Kamerun à l'Afrique orientale allemande. Il y a bien le droit de préférence de la France, mais on tourne la difficulté en un tour de main : l'Allemagne céderait à son tour 260,000 kilomètres à la France et tout serait dit. La Belgique, elle, toucherait une somme énorme, quelque chose comme deux à trois milliards — de quoi remplir les caisses du trésor belge pendant des années... C'est de la folie pure — et de la folie dangereuse — parce qu'elle peut entraî ner les adversaires du Congo dans un mouvement détestable. Est-ce parce qu'on se heurte actuellement à des difficultés d'organisation ; parce qu'il y a un effort ■énorme à faire au Congo ; parce que certaines convoitises s'affirment çà et là que la Belgique va abandonner la partie et se résigner au plus lam|entablie aveu, d'impuissance ? Est-ce pour faire de l'argent pour les nécessités métropolitaines que la Belgique a librement accepté une grande mission civilisatrice en Afrique ? Et si l'on se figure sauver une p'artie du Congo en vendant 'très cher unie autre partie, on a d'étranges illusions. C'est la conception de gens qui se font unie idée absolument fausse die la situation internationale en Afrique équatoriale — situation qui ne peut êtfae réglée sans le concours de l'Angleterre. Notre confrère a tort de se fâcher. Il y a, en germe^ une idée très intéressante dans la brochure de M. Gernaert.C'est un "de nos vieux amis, un Bruxellois bruxellisant des plus sympathique, cet excellent M. Pypenbuyck, qui est venu nous le démontrer ce matin même. — Avez-vous lu, cher ami, cette brochure de M. Gernaert ? nous clit-il. — Certes. — Eh bien ! J'ai trouvé bien mieux. Ecoutez : Il y a, en Belgique, à peu près huit millions d'habitants, n'est-ce pas"? Je propose, moi, de leur iconsti-tuer à chacun un capital de 10,000 francs. En même temps, je supprime notre système actuel d'impôts : on ne paiera plus de contributions Bref, je crée l'âge d'or. — Et comment tout cela ? — C'est d'une simplicité puérile. Je vends non pas 680,000 kilomètres carrés de la colonie, mais je bazarde tout le Congo. Je le vends pour huit ce,n\t,s milliwds ! — Hein ! Huit cent milliards ! — Parfaitement. Une fois encaissés, je les divise en huit millions de parts. Chaque Belge reçoit 10,000 francs. Voyez donc, quelle admirable chose : chaque Belge, depuis l'enfant à la mamelle jusqu'à l'ancêtre, reçoit 10,000 francs ! Puis, je vous l'ai dit, je supprime les impôts. Chacun paiera simplement un demi pour cent sur ses dix mille balles, soit 50 francs par an. Au taux actuel de l'argent, cela n'a rien d'excessif, n'est-ce pas ? Mais, ce demi pour cent sur 800 milliards, cela fait, par an, les 400 millions nécessaires au budget de l'Etat. Vous voyez tous les avantages : plus de Congo, plus de budget des colonies, plus de ministres, plus d'employés, plus de pauvres, rien que des rentiers — chacun n'aurait-il pas au moins 350 francs de rente par ,an ! Résolue la question des pensions ouvrières. Chacun égal devant l'impôt, puisqu'il n'y a plus d'impôts... Notre ami était parti, il ne s'arrêtait plus... < — Eh ! Mais ! vous allez !... parvînmes-nous à placer cependant, vous allez, mais l'acheteur, il faudrait cependant trouver le monsieur ou l'Eta^ qui vous donnera les huit cents milliards. — Oh ! Ça, c'est fort simple, nous répondit ce délicieux Pypenbuyck, je suis d'accord avec M. Gernaert,... nous allons mettre une annonce dans le Soir. Bornons-nous à féliciter M. Gernaert de s'être rallié à cette excellente formule . Et voilà encore une question résolue. La navigabilité du Sankuru * * * * M. Mechelynck a posé, cette semaine, les questions suivantes au ministre des Colonies : « Le Mou vemejit GêçgrfipHique annonce que la navigation sur le Kasaï-Sankuru est assurée jusqu'à Lusambo, par un nouveau steamer de l'Etat, Le Luxembourg, jaugeant 200 tonnes et calant, en pleine charge, im4o. J'apprends qu'à la suite de nouvelles études, on considérerait même le Kasaï comme navigable pour les grands steamers du Haut Congo, jusqu'aux chutes dites de Wissmann, cj'est-à?dire sur une longueur de 700 kilomètres environ. M. le ministre des Colonies voudrait-il dire : i° Ce qu'il y a d'exact dans ces nouvelles qui présentent le plus grand inté-> rêt au point de vue Je la mise en valeur des régions minières du Katanga et de l'Urua. 20 Si l'on étudie aussi la navigabilité; du Sankuru, qui présente également un très grand intérêt puisque les deux riviè-i res forment ensembl; une voie de communication naturelle et centrale de 1,200 kilomètres. », M. Renkin a répondu en ces termes : « Il est exact qu ■ le steamer Luxembourg navigue sur ht Kasaï-Sankuru jusqu'à Lusambo ; ce vipeur a fait son pre-. mier voyage en ^embre-octobre 1912 avec un plein chargement de 200 tonnes et un tirant d'eau us im4 5. A certains endroits cependant, il n'a pu passer à cette époque qu'en glissant sur le sable. Aux périodes des basses eaux (mai à septembre) ce vapeur ne peut prendre qu un chargement de 100 à 150 tonnes pour ce trajet, avec une calaison de im20 environ. Le >Kasaï, en amont de son confluent avec le Sankuru, a été remonté par ce vapeur jusqu'à Djoka Punda, près des chutes Wissmann. Cependant, la navigation sur le Kasaï et le Sankuru est considérée comme difficile à cause de la vitesse du courant, de l'étroitesse et de la forte courbure des passes. Pour le surplus, l'étude du Kasaï jusqu'à Djoko-Punda (chutes Wissmann) et du Sankuru se trouve au programme des, travaux à effectuer par le service hydrographique du Haut-Congo et l'on compte qu'un balisage provisoire pourra être fait aux basses eaux de l'année en cours, tout au moins dans les sections les plus dif-» ficiles. » > \ Les concessions minières Le renouvellement des délais # * * * Le ministre des Colonies vient de déposer sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à autoriser le Comité spécial à proroger et à renouveler jusqu'au 15 avril 1915 le droit exclusif de recherche minière prévu par l'article 2 des conventions approuvées par le décret du 17 mars 1 9 1 o, par les trois décrets du 1 5 décembre 191 o et par les décrets des 14 février et 15 juin 1911. Est ratifiée par le même projet la prorogation du droit exclusif prévu par la convention approuvée par le décret du 17 mars 1910, déjà accordée par le Comité spécial du Katanga. Dans sion exposé des motifs, M. J. Renkin s'exprime en ces termes : D'après les ordres du Roi, j'ai l'honneur de soumettre au Conseil colonial un projet de déicret autorisant le Comité spécial du Katanga à proroger ou à renouveler, jusqu'au . 15 avril 1915, le droit exclusif de recherche minière prévu par l'article 2 des conventions, approuvées par le décret du 17 mars 19 10, par les trois décrets du 15 décembre 1910 et par les décrets des 14 février et 15 juin 1911. Le projet de décret ratifie en même temps la prorogation déjà accordée par la lettre ci-jointe à la Société belge industrielle et minière du Katanga, qui détient les droits concédés par la convention du 3 mars 1910, approuvée par le décret du 17 mars 191 o. Les conventions dont il s'agit accordent, à divers groupes, le droit de rechercher les mines dans le domaine du Comité spécial du Katanga et de délimiter un certain nombre de blocs dans lesquels ils jouissent d'un droit exclusif de recherche minière jusqu'à une date fixée par l'article 2 des conventions. Ce droit exclusif de recherche expire pour tous les groupes visés ci-dessus dans le courant de l'année 1914. Il s'agit de proroger ce droit jusqu'au 15 avril 1915. Il y a un an déjà, en raison des découvertes minières effectuées, de la difficulté et de la durée des travaux à exécuter pour le développeraient des gisements reconnus, le Comité spécial avait été saisi de demandes de prorogation du droit exclusif de recherche dans les blocs délimités. D'autres questions relatives à la recherche et à l'exploitation des mines s'étant posées, le gouvernement décida de reviser la législation en vigueur et, notamment, les délais de recherche accordés par les permis spéciaux de recherche minière. Tel était l'objet du projet de décret présenté à l'avis du Conseil colonial par l'arrêté royal du 7 juin 1913. En présence de cette situation, le Comité spécial, bien que d'accord avec les intéressés pour proroger leur droit exclusif de recherche,t estima ne pouvoir prendre de décision définitive avant de connaître l'avis du Conseil colonial sur le projet de décret. Mais la Commission spéciale, formée au sein du Conseil colonial pour examiner le projet de révision du décret sur les mines, élargissant l'objet de ses travaux, abonda la question délicate des redevances minières et elle vient seulement de terminer son examen. Ses propositions sont actuellement soumises au gouvernement et au Comité spécial. Or, les délais prévus par les conventions que les parties avaient en principe décidé de prolonger, sont expirés ou sont à la veille d'expirer. Déjà le Comité spécial, ainsi qu'il est dit ci-dessus, a dû prendre des dispositions pour éviter les conséquences graves que présenteraient l'expiration du droit exclusif de recherche et l'arrêt des travaux miniers en cours dans certains blocs. Il se verra obligé de prendre des mesures analogues en ce qui concerne 1 es blocs dans lesquels le droit exclusif peut s'éteindre avant l'entrée en vigueur du décret revisant la législation minière et les décrets approuvant les conventions additionnelles qu'il conviendrait de conclure avec les groupes possédant des droits miniers conventionnels.Le projet de décret autorise donc le Comité à proroger ou à renouveler les droits dont il s'agit, et il ratifie les dispositions que le Comité spécial a déjà dû prendre à cette fin. Le terme du 15 avril 1915 a été adopté en considération du temps nécessaire à l'examen par le gouvernement et par le Comité spéciad du Katanga des propositions de la Commission spéciale du Conseil colonial, aux débats auxquels le projet donnera lieu et aux négociations éventuelles avec les intéressés en vue des modifications à apporter aux concessions existantes. (Il a fallu tenir compte, au surplus, des retards que peut subir la réalisation de ces divers objets du chef du dépôt obligatoire des projets de décret sur le bureau de là Chambre des -eprésentants et du Sénat en exécution de 'ar icle 15 de la Charte coloniale. La réorganisation de l'administration coloniale et métropolitaine » * * * Les études auxquelles cette réorganisation — conséquence des nouvelles méthodes décentralisatrices — a donné lieu, touchent à leur fin, (et l'on prévoit que, dans une quinzaine de jours, les arrêtés pourront être publiés. D'après nos ren-seigneme;nts, unie soixantaine de commis seraient touchés pair la réforme ainsi qu'une vingtaine de fonctionnaires, ce qui. porterait à quatre-vingts le nombre des agents do,nt le ministre siefrait obligé de se séparejr. Si, comme on le prévoit, les arrêtés sont publiés le 1 s mai, leur texte en sera aussitôt transmis au gouverneur général du Congo e,n vu£ de l'importante réunion qui d'oti se t-enir à Stanleyville dans la deuxième quinzaine du m'ois de juin. Il est possible toutefois que cette réunion, à laquelle doivent assister les commissaires de district, dgvpra être ajournée d'un mois afin de laisser à M. Fuchs le temps d'étudier à loisir le nouveau règlement administratif et d'en pénétrer l'esprit. On estime généralement que les résultats de c.ette réorganisation n'apparaîtront pas encore entièrement au budget de 1 91 5, vu le peu de temps dont disposeront les commissaires de district pour établir leur budget d'apçrès les principes nouveaux. Ce n'est qu'au budget de 1916 qu'on pourra se rendre un compte exact des résultats financiers du nouveau régime. ÉCHOS ET NOUVELLES Au ministère des Colonies. La réorganisation de l'administration coloniale métropolitaine sera, assure-t-on, un fait accompli dans une quinzaine de jours. Ainsi qu'il était à prévoir, un certain nombre de commis seront versés dans les autres départements ministériels. Les autres fonctionnaires et agents dont le ministre se voit dans l'obligation de se séparer seront mis en disponibilité avec la moitié, les deux tiers, les trois quarts ou l'entièreté de leur traitement, suivant le nombre de leurs années de service. 'M. Denyn, chef du cabinet, abandonnera, dit-on, la direction générale du service de la justice pour devenir conseiller juridique du département. Au Conseil colonial. Le Conseil reprendrai ses travaux samedi prochain. A l'ordre du jour, figure la suite de la discussion du projet de décret modifiant le régime, des entrepôts, ainsi que l'examen d'un projet de décret renouvelant un certain n,ombre de permis spéciaux de recherchesl minières. Il est intéressant de remarquer que c'est la première fois que l'e Conseil colonial sera appelé à renouveler des permis de recherches. Ceux-ci avaient 4té octroyés pour une dur[ée de deux ans, délai qui est airivjé à expiration. Nos africains. Le gouvernement français vient d'accorder la croix de chevalier de la Légion d'honneur au commandant Moulaert, commissaire général du Moyen Congo à Léo-poldville, en récompense des services rendus par notre concitoyen à nos voisins de la colonie du Congo français. Hyménée. Mardi a été célébré à B^uxqlles le mariage de Mlle Marguerite Arnold, fille du distingué secrétaire général du ministère des Colonies, avec M. Maurice Van Loey, licencié en sciences consulaires. Toutes nos félicitations. Nos malles congolaises. Suivant télégramme reçu, le steamer; Anverpviltf a quitté Dakar, à 3 heures^ du matin, le 25 avril, en route pour Anvers. 1 ( La T. S. F. au Congo. L'installation du poste de télégraphie sans fil de Kinshassa est terminée. Le poste est ouvert au service public. Il a été monté en trois mois, et comprend un pylône de cent mètres (qui est actuel-t lement /e monument le plus élevé de} toute l'Afrique centrale) et neuf habita-, tions pour le personnel de la T. S. F. Le poste de Lusambo. est commencé. Il serai vraisemblablement prêt pour le mois d'août. Le poste de Basamkuru, sur la Lulonga, a été installé avec le matériel du. poste de Lovvo, jugé superflu pour les communications entre lie Katanga et la province Orientale. La colonie possède actuellement douze, stations de T. S. F. : Banana, Borna, Kinshassa, Coquilhatville, Basankusu, Umangi, Basoko, Stanleyville, Kindu, Kongolo, Ki-kondja et Elisaheth'ville. L'installation d'un poste sur le Tanga-nyika, à Albertville, est décidée. Elle sera achevtée à la fin de cette année. Un rapport du gouverneur glénéral, ar-i rivé récemment au ministère des colonies, a signalé, que des câblogrammes, desti-, nés à l'étranger et .expédiés d'Elisabeth -ville vers l'Europe, viâ Boma, ont mis un jour pour traverser 'toute notre colonie en passa|nt par les douze postes de T. S. F. Les télégrammes donnant les nouvelles de presse qui arrivent à Elisabet'hville, et dont M. Goldsc'hmid.t assure gratuitement la réexpédition, mettent tois jours pour être distribués dans tous les postes du fleuve jusqu'à Coquilhatville. Voilà de beaux résultats auxquels on est heureux d'applaudir. Prochain départ du major Tombeur. Le majlor Tombeur quittera Bruxelles prochainement pour allej au Katanga remplacer le vice-gouverneur général Wan-germée pendant l'absence de ce haut fonctionnaire. On sait que M. Wangermée devra se rend,re à Stanleyville pour assister à la grande réunion, qui aura lieu; s|ous la présidence du gouverneur général. * 1 Une conférence du major Michaux. Le majior Michaux, u!n c^es vaillants survivants de la campagne arabe, a donné, avant-hier, une conférence sur le Congo, à Beveren-Waes. S'aidant d'une rich(e .collection de projections lumineuses très [suggestives, il a retracé devant quelque deux cents auditeurs .ravis, l'histoire du Congo belge. Avec c.ette noble .et mâle éloquence militaire qui lui est propre, il a montré les immenses progrès réalisés depuis vingt -cinq ans. L'orateur a exprimé toute son admiration pour le projet de réformés coloniales préconisé par M. Renkin, ministre des Colonies. II a -la ferme conviction que l'exécution de ce programme nous vaudra d'ici à quelques années une colonie unique. Le majior Michaux salua les missionnaires concourant en terre con|golais(e à l'œuvre civilisatrice. Sa causerie charmante, d'.une belle tenue littéraire, émaillée d'anecdiottes to,u,r à tour gaies et émouvantes, se termina par une surprise très touchante en sa simplicité. Tandis que sur l'écran les auditeurs assistaient à une cérémonie coloniale en l'honneur du drapeau, une fillette, cousine du conférencier, vint dire, en une allocution très châtiée, la grande /signification que le drapeau .revêt aux yeux des hommes tenus loin par le devoir de la mère-patrie. M. Van 'Raemdonck, bourgmestre, qui avait présenté le major Michaux à son, auditoire, le remercia en termes excellents de tlout le plaisir qu'il avait causé à l'assistance.

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This item is a publication of the title Le journal du Congo belonging to the category Koloniale pers, published in Bruxelles from 1911 to 1914.

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