Le journal du Congo

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29 January 1914
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s.n. 1914, 29 January. Le journal du Congo. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xw48/
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LE IOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribine, S, Bruxelle-s TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique îr. 6.00 Union Postale îp. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. I LIRE PANS CE NUMÉRO : La main-d'œuvre dans l'Afrique australe anglaise. Le commerce extérieur du Congo en 1912. Echos et nouvelles. Le Congo a la Chambre. Comment un étranger apprécie notre expérience coloniale. Arrivées et départs. L'Officiel. Bulletin Financier. Notre feuilleton : Les Mémoires de Stanley I La main-d'œuvre dans l'Afrique australe anglaise * * * * L'Union sud-africaine, qui forme l'un des dominions de l'empire britannique, passe, à juste titre, pour avoir une solide constitution organique ; cela ne l'empêche pas de devoir subir bien des vicissitudes causées par la troublante question de la main-d'œuvre. Pour être exact, on devrait dire les questions, car dans ce milieu industriel né d'hier se posent simultanément les problèmes qui agitent la classe ouvrière en Europe et ceux qui naissent de la coexistence de plusieurs races séparées par des antagonismes profonds. En tant qu'on penche vers les appellations belliqueuses, l'Afrique australe connaît les luttes de classes et de races. Grève générale, toute récente, des cheminots ; grève, en juillet, des travailleurs blancs du Rand ; grève des houilleurs — blancs aussi — du Natal ; grève et rébellion des Hindous, établis au Natal, que révoltent les traitements et les lois que leur appliquent les Sud-Africains, enfin, une pénurie marquée de main-d'œuvre indigène, voilà un tableau assez sombre. La masse des ouvriers que cette situation affecte atteint des effectifs considérables en eux-mêmes et qui sont d'autant plus importants qu'on les rapproche du nombre total de la population . Rien qu'aux mines d'or du Rand, on est arrivé à employer 207,733 noirs, chiffre qui s'est abaissé à 147,569. Et il est à peine nécessaire d'insister ! H sur le prodigieux essor de cette industrie spéciale. L'année passée, elle a procuré un revenu de 8,194,096 £ qui a été d'un quart de million de livres H supérieur à celui de l'exercice précédent. On conçoit, dès lors, quel est , H le retentissement de toute crise minière sur la situation économique cle l'Afrique australe entière. M 1 H De façon générale, les causes qui engendrent, chez les ouvriers de race > H blanche, les mouvements et les troubles rapportés sont les mêmes qu'en Europe . Le taux des salaires, la durée des heures de travail, la réduction du personnel, pour raison d'économie, pro-1 fl duisent là les mêmes effets qu'ailleurs. La solidarité entre groupements ou-t H vriers qu'exprime, avec tant de force, ■ H le syndicalisme contemporain, s'affirme dans ce milieu si bigarré et si neuf, - H selon les procédés qui sont usités dans nos centres industriels. t H A si grande distance, il nous paraît bien difficile de dire ce qu'il y a de fondé ou non dans cette grande agita-t H tion ouvrière. Les autorités, le gouvernement du r ■ général Botha, y ont répondu par l'application de la loi martiale et, suivant H l'expression consacrée, après ar resta-e I tion des meneurs, force est restée à la e I loi. e fl Ce qui nous intéresse en particulier dans ces événements, c'est ce qu'ils nous révèlent des conditions du travail dans une partie notable de l'Afrique et ■ H de leur répercussion sur la colonisation. Les houilleurs du Natal, les chercheurs d'or du Rand, et les employés des chemins de fer, qui sont de souche européenne, constituent une aristocratie parmi les travailleurs. De leur origine même, ils tirent un orgueil de caste plutôt encore que de classe ; ils effectuent des travaux qu'en principe des noirs étaient incapables d'exécuter. D'où des exigences, au point de vue salaires et heures de travail, que les employeurs estiment excessives et même démesurées. Peu à peu, les plus aptes d'entre les noirs deviennent plus habiles au point de pouvoir remplacer les blancs, sauf dans les postes de contrôle et de surveillance, qui ne sont, du reste, occupés que par une élite, une très faible minorité, chez les blancs eux-mêmes. Les indigènes, quand ils ne sont que légèrement inférieurs aux blancs, leur seront préférés, à cause de leurs prétentions beaucoup! moindres. Voilà qui crée aussitôt entre les deux races une opposition d'intérêts formelle.On en viendrait à souhaiter qu'une fois rempli leur rôle de moniteurs, les ouvriers blancs ne pussent se fixer dans un pays destiné à rester l'habitat d'une énorme majorité de gens de couleur. Car, de deux choses l'une : ou bien les blancs veulent maintenir les noirs dans des occupations tout à fait subalternes, contraires au progrès de la race, ou bien, après les avoir initiés tant bien que mal à des travaux plus relevés, ils ne prétendent pas subir leur concurrence, soit qu'ils veuillent se réserver le monopole de certains travaux, soit qu'ils opposent des barrières infran-' chissables aux noirs désireux d'offrir leur concours sur le marché de la main-d'œuvre.Les salaires sont maintenus ainsi à un taux artificiel trop élevé et, de plus, c'est une sorte de guerre perpétuelle contre les indigènes qui sont ravalés, refoulés, en attendant d'être submergés et exterminés. On n'en est pas là, dans l'Afrique australe. La population noire y est six ou sept fois plus nombreuse que la population blanche, et on y a absolument besoin de son concours. En ce moment même, on note que la grève des ouvriers blancs a entraîné un fâcheux ralentissement dans le recrutement de leurs indispensables auxiliaires noirs dans les mines. Moissons abondantes, multiplicité des grands travaux de chemins de fer, sont représentées comme ayant beaucoup contribué à cette raréfaction. En fait, les autorités britanniques n'ont cessé de consacrer leur temps et leur argent à la formation et à la conservation d'une main-d'œuvre indigène nombreuse et relativement capable. Leurs règlements à cet égard ne s'écartent pas d'une stricte légalité, mais ne laissent pas d'être extrêmement rigoureux. Aussi, l'étonnement de beaucoup'de Sud-Afri-cains est-il grand lorsqu'ils constatent les scrupules et les ménagements dont notre législation du travail au Congo, et surtout son application sont essentiellement imprégnées. Telles quelles, les méthodes anglaises ont montré leur efficacité au point de vue du rendement, mais elles n'échappent pas à la critique de tendre à la constitution d'un véritable prolétariat noir ; les indigènes, confinés dans une situation inférieure, dès qu'ils vivent en contact avec les Européens, sont comme déracinés sur leur propre sol. Ce n'est que dans leurs réserves, d'ailleurs étendues, qu'ils continuent à vivre librement leur vie de sauvages, paresseuse et inutile. Devant les énormes difficultés que présente la tâche d'éduquer les indigènes et de les associer aux travaux dfe la civilisation, sans perdre de vue la sauvegarde de leurs intérêts propres, d'aucuns préconisent le recours à la main-d'œuvre étrangère, dans l'espèce, des Asiatiques. Les Anglais ont le précieux avantage de posséder, dans les Indes, un vaste réservoir d'hommes, arrivés déjà à un stade de culture .assez avancé. Même la classe inférieure, dans laquelle se recrutent les coolies, ou manouvriers, se place fort au-dessus du sauvage de la brousse, le bushmen, et d'étage en étage, ou de caste en caste, on sait que dans l'Inde britannique, le type humain s'élève jusqu'au sommet de la plus haute culture. Actuellement, comme à mi-côte, les Hindous occupent et encombrent, dit-on, toutes les avenues du petit commerce et de la petite industrie, dans l'île Maurice dans l'Est-Africain, et, enfin, au Nata,. Or, les Sud-Afr":ains prétendent assimiler ces hommes teintés, si l'on peut ainsi dire, aux hommes de couleur proprement dits, aux noirs. D'où les grèves, les soulèvements de nature révolutionnaire, qui se produisent chez les Hindous du Natal. Leurs coreligionnaires des Indes prennent fait et cause pour eux, et en cela, ils sont appuyés par les plus hautes autorités, le vice-roi, lord Hardinge, en tête. Si bien que l'on voit se manifester un désaccord marqué entre deux parties de l'empire britannique, dont l'une, du reste, en vertu de sa constitution autonome, savoir l'Union sud-africaine, échappe, sur ce point, presque entièrement à l'action du gouvernement impérial de Londres. En fait, les plaides des Hindous ont un fondement très sérieux. Ils se rebiffent, se révoltent à l'idée de devoir payer, par tête, une taxe spéciale de trois livres par an, de rester confinés dans tel ou tel territoire, avec interdiction formelle d'en sortir, de voyager, de s'établir dans d'autres parties de l'Union, de se voir infliger la prohibition de contracter mariage. Tout ceci, à titre d'exemple, pour bien marquer le statut inférieur imposé à des hommes qui, en droit, se réclament de leur qualité de sujets britanniques, pour revendiquer des droits entiers et complets. Ce précédent vaut d'être retenu avec soin, car il montre qu'il ne suffit pas de proposer comme une panacée l'introduction de la main-d'œuvre étrangère dans les régions de l'Afrique dont la main-d'œuvre loc<:.le est déficitaire. Au Congo belge, entre autres, et plus spécialement- au Katanga, il semble urgent de chercher des travailleurs au dehors, tellement ceux qu'on trouve sur place sont rares et mal entraînés. Assurément, la population congolaise, dans son ensemble, comporte nombre d'adultes capables de travailler, mais il ne faut pas perdre de vue que les hauts plateaux du sud-est, région des mines, possèdent un climat très différent de celui de la « cuve centrale » ; par rapport à cette dernière, le Katanga est une région froide et inhospitalière. Aussi, la population, notamment dans les Kun-delungu, est-elle des plus clairsemée, tandis que les populations voisines, dans un rayon fort étendu, sont hors d'état de pourvoir aux besoins de l'industrie minière. Il faudra donc, fatalement, s'adresser aux Asiatiques, aux Chinois, seule source de recrutement possible dans les conjonctures actuelles. Mais en faisant cela, on n'évitera les inconvénients et les dangers ci-dessus signalés que si l'on distingue nettement entre les besoins stricts d'une main-d'œuvre spéciale et les conditions générales d'établissement, au Congo, d'une colonie chinoise. Celle-ci, pour des raisons nombreuses d'ordre moral et économique, nous paraît peu désirable, tandis que l'immigration, à temps, de travailleurs chinois, pourrait devenir d'absolue nécessité. RENÉ VAUTHIER. Le commerce extérieur du Congo en 1912 # * * * Nous avons déjà eu l'occasion de signaler les résultats généraux, pour 1 91 2, du commerce extérieur du Congo. Si nous y revenons aujourd'hui, ce sera pour les rappeler dans leur forme officielle et définitive et pour souligner quelques chiffres intéressants des statistiques qu'a dressées le Bulletin de l'Office colonial, avec une méthode, une précision quj seront particulièrement appréciées. Rappelons les .résultats généraux : Commerce général. — Importations : fr. 62,228,985 ; exportations : 84,265,934 francs. Comparés aux résultats de 191 1, ces chiffrent accusent une progression des importations de 6.6 p. c., et une progression des exportations de 6.7 p. c. Commerce spécial- — Importations : 54,232,878 francs ; exportations : 59 millions 926,399 francs. Ici, la progression est de 11.-5 P- c- aux importations et de 10.9 p. c. aux exportations . La part de la Belgique, dans les premières, est de 35,866,354 francs, soit 66.1 p. c., et de 54,183,192 francs dans les secondes, soit 90.4 p. c. L'importation porte presque exclusivement sur les objets d'alimentation et sur les produits fabriqués. Ces deux articles représentent 92.6 p. c. de l'importation totale. Quant à l'exportation, les matières brutes ou simplement préparées en absorbent 90.5 p. c. Le Congo, on le voit, nous livre des richesses naturelles ; il ne les travaille guère lui-même. Ces résultats sont satisfaisants : ils dépassent les résultats enregistrés depuis 1887. Ce n'est guère que pour les exportations (commerce spécial) que les chiffres de 1912 ont été dépassés par les chiffres de 1910. Encore cette situation est-elle, croyons-nous, plus apparente que réelle et doit-elle .s'expliquer par une comparaison des prix du caoutchouc en 1910 et en 191 2. Cela dit, venons-en aux détails. C'est ici que les statistiques du Bulletin de l'Office colonial présentent leur intérêt particulier. *** La progression que nous venons de signaler au chapitre des exportations n'atteint pas également tous les articles du compte. Il y a fléchissement pour les noix palmistes, dont t exportation tombe de 6,7 6 4 tonnes en 1911 à 5,895 tonnes en 1912. Ce chiffre est même inférieur au chiffre de 19x0. 'Même fléchissement pour l'huile de palme. L'exportation tombe de 2,273 tonnes en 191 1. à 1,988 tonnes en 1912. Qu'il s'agisse des unes ou de l'autre, c'est l'Angola qui est la principale cliente du Congo. Cette double régression s'explique assez difficilement. Faut-il — comme on nous l'affirme — l'attribuer à un accaparement provisoire de la production par la firme Lever ? Fléchissement également sur l'exportation du riz, qui de 87 tonnes, en 1910, tombe à 13 tonnes en 1912. Il n'en faut guère être surpris. Les besoins de la consommation augmentent — les chiffres de l'importation sont là pour l'établir — et la production indigène, en progrès, est consommée sur place. Rappelons que nous avons eu tout récemment l'occasion de signaler ce fait intéressant, que la Compagnie des Grands Lacs, qui s'adressait jusqu'à présent à la production étrangère, trouve aujourd'hui sur place de quoi satisfaire aux besoins de son personnel. . Fléchissement aussi pour ife mènerai de cuivre. L'exportation de 153 tonnes en 1910 tombe à 114 tonnes en 1911, et à 4 tonnes en 1912. C'est encore tout naturel, le traitement industriel sur place du minerai de cuivre nous dispensant désormais d'assumer la très lourde charge de matières pondéreuses. Aussi ce fléchissement trouvera-t-il plus loin sa contre-partie.Ne parlons pas du café — 1,417 kilogrammes 1 —• ni des arachides. On erf a exporté du Congo, 2,81 o kilogrammes, d'une valeur de 843 francs, en destination presque exclusivement de l'Angola. L'arachide n'est guère cultivée au Congo. On peut s'en étonner et s'en émouvoir, car le Sénégal en exporte 200,000 tonnes par an I Aussi le gouvernement a-t-il été bien inspiré en passant avec M. Kreglinger d'Anvers une convention qui, moyennant avantages appréciables, introduira au Congo la culture en grand d'arachides, de maïs et d'autres graines oléagineuses. * * * Par contre, relèvement, et dans des proportions appréciables : i° Du cacao, 681 tonnes en 1911 contre^ 844 tonnes en 1 912 ; 2° Du copal, 2^138 tonnes en 1911 contre 3,755 tonnes en 1912; 30 Du cuivre brut, 1^014 tonnes en 1911 contre 2,462 tonnes en 1912. 4° De l'or, 907 kilos en 191 1 contre 965 kilos en 1912. Légère progression dans l'exportation du caoutchouc: 3,401 tonnes en 1911 contre 3,509 tonnes en 1912. Ivoire : exportation stationnaire. * * îjc Nous avons indiqué le total des importations et la part qu'en prend la Belgique. Nous ne pouvons songer à reproduire ici le détail des statistiques que nous fournit à ce sujet le Bulletin de l'Officié colonial. Bornons-nous à signaler à nos lecteurs que ces statistiques les renseigneront : i° sur le détail des importations ; 20 sur les pays de provenance des articles importés.Quelques chiffres cependant sont intéressants, ne fût-ce que pour établir quel débouché le Congo peut réserver à notre industrie. Ainsi, nous avons pu constater qu'au chapitre « armes, munitions » et leurs accessoires, l'importation s'est élevée, en 1912, à un chiffre total de 1,250,755 fr. Or, la part de la Belgique,, dans ce total, a été de 1,057,558 francs. Quand il s'agit de locomotives, machines mécaniques, outils,, etc., les quantités importées représentent une valeur de 5 millions 651,331 dans laquelle la Belgique intervient pour un total de 4,528,786 fr. Dans le total de 1,768,466 que représente la valeur des matériaux de construction importés, la Belgique intervient pour 1,044,364 francs. A l'article « bateaux, machines et pièces détachées pour bateaux », représentant une valeur de 3,503,360 francs, la Belgique a pour sa part 1,864,863 francs. La part de la Belgique est considérable, on le voit, et il ne tiendra qu'à elle d'accaparer la presque totalité du marché. Au contact du blanc, l'indigène du Congo a pris des habitudes nouvelles et des goûts nouveaux. Il s'éveille à une vie toute différente de celle qu'il a vécue jusqu'à présent, et l'industrie locale ne peut plus satisfaire à ses besoins. Il est assurément intéressant et consolant de pouvoir constater que c'est la Belgique qui fournit au Congo la très grosse part de son outillage industriel. Mais cet outillage ne résume pas toute l'activité commerciale possible et il est bien d'autres domaines où nous avons malheureusement "été distancés par plus d'audace ou plus d'initiative. Nous l'avons dit et répété bien des fois. Répétons-le encore, avec l'espoir de voir nos industriels comprendre que le Congo leur réserve un débouché important, mais que ce débouché est à conquérir par la persévérance, par l'habileté, par la pratique de moeurs commerciales mieux adaptées aux exigences des populations indigènes. * * * Pour terminer cette analyse nécessairement sommaire de longues statistiques, il nous reste à Signaler la part spéciale revenant au Katanga. Sa participation dans les exportations s'est élevée à 4,515,239 francs, contre 2,902,299 francs en 1911. C'est une augmentation de 55 p. c. La part de la Belgique est ici de 4,393,670 francs, soit 97.3 p. c. de l'exportation totale. Aux importations, la part du Katanga est de 13,485,839 francs contre 10,640,015 francs en 191 1. Augmentation 26.8 p. c. Participation de la Belgique : 7,394,029 francs, soit 54.8 p. c. Toute l'exportation se réduit à un seul article, « matières brutes ou simplement préparées », c'est-à-dire caoutchouc, ivoire, minerai de cuivre et cuivre brut. Mais il n'y a d'augmentation réelle, comparativement aux résultats de 191 1, que sur le cuivre. Partout ailleurs, il y a fléchissement.Quant à l'importation, il n'y a guère à considérer que les objets d'alimentation et les produits fabriqués qui absorbent 89.34 p. c. du total. Toute la situation économique du Katanga est dans ces quelques chiffres. ÉCHOS ET NOUVELLES Une mission au Congo. La carte du Congo doit être complètement revisée ; c'est dans ce but que le Roi a constitué, à ses frais personnels, une mission cartographique qui s'embarquera le 31 janvier à Anvers, à destination de notre colonie. Cette mission est composée de la manière suivante : le commandant Stinghlamber, de l'artillerie, ancien officier d'ordonnance de feu Léopold II ; le I Jeudi 29 janvier 1914 Le IMuifiéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3me année. — N° 18.

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This item is a publication of the title Le journal du Congo belonging to the category Koloniale pers, published in Bruxelles from 1911 to 1914.

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