Le journal du Congo

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12 February 1914
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Jeudi 12 février 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3mo année. — N° 20. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de le X^, S, Bruxelles TÉLÉPHONE S/'3LON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le SO septembre Belgique .. .. .. .. .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Les chances de relèvement du marché du caoutchouc. La main-d'œuvre chinoise. Echos et nouvelles. La question des transports et le trafic du Tanganyika. Le chemin de fer du Mayumbé. La Société Générale et le Congo belge. Une conférence du P. Vermeersc.il L'Angleterre et l'Allemagne en Afrique. Les chemins de fer de l'Est-Africain allemand. Imprudences. Un précurseur de l'histoire coloniale. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Les chances de relèvement du marché do caoutchouc * * * « On nous pardonnera de parler encore • de la crise qui a si profondément bouleversé le marché du caoutchouc et — par ricochet — les finances de la colonie. L'occasion d'en parler est propice, puisque certains documents aujourd'hui publiés permettent de jeter un coup d'œil d'ensemble sur cette année 1913 si terriblement cahotée et de démêler avec une précision suffisante les causes de ces cahots. * * * Le fait capital, le voici : sur le marché d'Anvers, les caoutchoucs d'origine congolaise ont vu leurs prix fléchir de 58 p. c. Pour le caoutchouc de plantation, le fléchissement a été de 52 p. c. Le « fine para » n'a perdu que 22 p. c. On a constaté^ sur le même marché, une diminution dans l'importation des caoutchoucs d'origine congolaise, contre un accroissement de l'importation des caoutchoucs de plantation. Pour les premiers,, 2,886 tonnes en i9i3, tontre 3,229 tonnes en 1912. Pour les seconds, 2,033 tonnes en 1913, contre 1,402 tonnes en 1912. Ceci cadre assez bien avec les données que nous fournissent les statistiques générales au sujet des quantités exportées de Sumatra, de Ceylan et de la Malaisie. Ces quantités qui n'atteignaient, en 1907, qu'un total de 2,916,950 livres anglaises, atteignaient, en 1912, un total de 57 millions 119,502 livres pour 1913. Les quantités exportées au 31 août 1913 se chiffraient par 61,773,656 lbs. La progression est effrayante, et la vraie cause des perturbations du marché du caoutchouc est là. Qu'on nous dise que le marché a été fortement influencé par les événements généraux de la politique européenne, par des crises monétaires, par des grèves et des inondations aux Etats-Unis, cela est l'évidence même, mais ces causes sont manifestement insuffisantes à expliquer l'étendue du mal et sa gravité croissante. Il y a autre chose et cette autre chose rre peut être que l'accroissement formidable des quantités jetées sur le marché par les plantations des Indes anglaises et néerlandaises, sans aucun rapport avec le développement normal et régulier de la consommation. On sait comment le gouvernement belge,, imité en cela par tous les gouvernements concurrents, a cherché à enrayer le mal. Les mesures prises ont produit leur effet. En 1913, on constatait sur le marché d'Anvers, pour les caoutchoucs d'origine congolaise, une certaine fermeté des prix aux environs de 6 francs et les demandes attestaient une certaine reprise. Cette raison et d'autres que nous allons indiquer permettraient de croire que nous avons atteint l'extrême limite. * * * D'autres raisons, disons-nous. On nous permettra de retenir un instant l'attention du lecteur sur ce fait que la baisse a atteint tous les caoutchoucs, mais dans une mesure bien différente suivant leur origine. C'est le caoutchouc congolais qui a été le plus durement atteint. Le caoutchouc de plantation l'a été dans une mesure moindre. Mais tandis que, pour l'une comme pour l'autre, les prix fléchissaient de plus de moitié, pour le « fine para » ils fléchissaient de moins d'un quart. Pourquoi ces différences ? Voici comment il nous a été répondu à cette question dans des milieux autorisés. Tout s'expliquerait par une question de qualité. Le caoutchouc du Congo, comme tous les caoutchoucs sylvestres, se recommande par des qualités intrinsèques que ne présentent pas à degré égal les caoutchoucs de plantation. Encore faut-il que ces qualités ne soient pas altérées par des pratiques fâcheuses qu'expliquent — sans les justifier — d'une part, une concurrence effrénée, d'autre part, l'apathie du nègre qui pratique, lui aussi, comme nous du reste, la loi du moindre effort. Que lui importe de se donner grand mal, puisqu'on lui paye le caoutchouc à des prix invraisemblables, dont témoignent encore les dernières études publiées par le Bulletin de l'Office colonial ? Il y a là un danger grave, maintes fois signalé, que le gouvernement a Compris. Il a fait appliquer avec sévérité le décret qui prévoit et réprime « l'adulté-risation du caoutchouc » et il a interdit l'exportation du caoutchouc de qualité médiocre. Si le « fine para » a été moins atteint que d'autres, c'est parce que ses qualités intrinsèques et leur permanence en donnent toutes garanties à l'acheteur, lui assurent la faveur constante du marché. Nous savons bien que les mérites comparatifs du caoutchuoc de plantation et du « fine para » sont âprement discutés. Trop de gens sont intéressés à la solution de ce problème pour qu'on puisse espérer les mettre d'accord. Il paraît cependant bien établi que l'homogénéité du « fine para » continue et continuera sans doute à lui donner la supériorité sur le caoutchouc de plantation. Cette homogénéité tient, paraît-il, aux conditions mêmes de la récolte du caoutchouc sylvestre, au procédé de coagulation obtenue sans intervention d'agents chimiques, tels que l'acide acétique et l'absence de mélange dans le produit coagulé. Quoi qu'il en soit de ces causes, le fait du manque d'homogénéité dans le caoutchouc de plantation est constant, puisque la « Rubber Growers Association », de Londres, après avoir longuement étudié la question, a préconisé pour la mise en vente du caoutchouc de plantation tout un système d'analyses qui garantirait à l'acheteur la qualité réelle de la marchandise. * * * Voici qui devient intéressant et nous permet déjà de croire que l'avenir n'est * . . . . ni aussi menaçant ni aussi compromis que nous-mêmes avions pu le croire un instant. La distance qui sépare encore le prix du caoutchouc congolais du prix du caoutchouc dé plantation n'est pas telle que, les réductions fiscales et les réductions des tarifs de transport aidant, elle ne puisse être comblée, surtout si, comme le demandent les Chambres de commerce du Congo, nous tenons la main à de que la qualité fasse l'objet de soins particuliers. Joignez-y que les prix payés aux indigènes se ramènent à une mesure plus exacte et qu'ainsi, par l'effet d'un ensemble de mesures, les prix de revient s'abaisseront jusqu'à rendre la concurrence possible. Ce résultat, nous dit-on, serait déjà atteint. La concurrence sera d'autant plus possible que deux faits intéressants dominent actuellement le marché. Le premier de ces faits, c'est la diminution de l'exportation du Brésil. Aux prix actuels, le Brésil paye l'exportation à peu près inutile. Le même phénomène se produit pour l'exportation des caoutchoucs d'origine asiatique. En décembre dernier, on an 1 nonçait un déchet d'environ 5,000 tonnes sur l'exportation de Malaisie. On oublie trop souvent que les plantations d'Asie sont avant tout des exploitations industrielles, grevées de frais généraux considérables et ayant déjà épuisé de formidables capitaux. On a calculé qu'en raison de ces frais et de ces capitaux, le prix de vente ne peut descendre en dessous de 8 francs. Nous voici loin de compte. En attendant que par une diminution de la production l'équilibre se rétablisse et se traduise par un relèvement des prix, les capitaux resteront donc à tout 'le moins improductifs, alors que pour le caoutchouc congolais l'exploitation, aux conditions nouvelles qu'elle s'est imposées, permettra un certain bénéfice industriel. * ' * * Il est trop tôt, é.-idemment, pour porter sur cet ensemble de faits un jugement définitif, mais il nous sera permis de croire que l'horizon s'éclair-cit. Ce qui restera, par exemple, ce sera l'impossibilité pour le gouvernement de songer d'ici à quelque temps à taxer derechef la matière première. Ce qui restera aussi, ce sera la nécessité impérieuse d'abaisser jusqu'à l'extrême limite les tarifs de transport. Mais ce sera affaire au gouvernement de se créer, par d'autres moyens, des ressources nouvelles, comme ce sera l'affaire des sociétés de transport de s'assurer d'autres recettes par l'extension de leurs opérations. Sacrifice si l'on veut, mais sacrifice nécessaire et bienfaisant, puisqu'il aboutirait à nous sauver d'un désastre. La main-d'œuvre chinoise A la suite de l'article récent de M. René Vauthier, nous recevons l'intéressante lettre que voici : Monsieur le Directeur, Dans le Journal du Congo du 29 janvier, M. René Vauthier publie un très intéressant article sur « la main-d'œuvre dans l'Afrique australe anglaise ». Pour terminer, M. R. Vauthier attire l'attention des lecteurs sur la situation des travailleurs actyellemenf. emp'oyés dans la colonie belge du Katanga et, après avoir constaté et déploré la très faible densité de la population indigène dans cette région, il conclut fort justement que « pour mettre le Katanga en valeur, il faudra fatalement s'adresser aux Chinois, seule source de recrutement possible dans les conjonctures actuelles. » A ce dernier point de vue, je me déclare absolument; d'accord avec M. R. Vauthier, d'autant plus que j'ai déjà eu l'occasion de préconiser, par la plume et la parole, l'emploi de la main-d'œuvre chinoise dont je reste un partisan déterminé malgré les objections émises par certains écrivains qui se sont occupés de cette question. J'ai habité la Chine pendant nombre d'années, non point les ports dont la population a acquis les habitudes et les vices des Européens tout en conservant les siens, mais bien la Chine intérieure, dans les campagnes, où l'élément blanc n'a que très peu pénétré ; c'est donc dire que je connais très bien le peuple chinois pour l'avoir vu et étudié de près. Mais où je ne suis plus d'accord avec M. R. Vauthier, c'est quand il émet l'avis que l'établissement d'une colonie chinoise au Katanga présenterait des inconvénients au point de vue moral et économique et, pour ces raisons, il pense que Y immigration à temps conviendrait mieux. Permettez-moi, Monsieur le Directeur, de développer quelque peu mes objections pour essayer de dissiper les craintes de M. Vauthier/ • Je lis avec un très vif intérêt tout ce qui se publie sur notre colonie et je suis surtout frappé par les plaintes relatives aux difficultés de ravitaillement, la cherté des choses nécessaires à l'existence, le peu de développement de l'agriculture et de la culture maraîchère ainsi que de l'élevage du bétail, etc. Ces difficultés proviennent surtout de ce que l'indigène n'a guère le goût du travail, c'est un fait constaté par tous nos Congolais. Or, supposons que, pour donner suite à l'avis émis par M. Vauthier, on introduise au Katanga un grand nombre de coolies chinois pour le travail des mines, la cons truction de chemins de fer, etc., à l'exclusion d'agriculteurs, comment arrivera-t-on à nourrir ces coolies, la consommation augmentant dans d'énormes proportions alors que la production du sol restera la [même ? Il n'en serait assurément pas ainsi si l'on introduisait au Katanga, en même temps que ces coolies industriels, un certain nombre de Chinois agriculteurs, maraîchers, fermiers qui feraient, grâce à leur travail, fructifier un sol qui n'attend que la main-d'œuvre pour produire tout ce qui est nécessaire à la substance et apporter ainsi un remède certain et immédiat à cette p»énurie de ressources alimentaires qui pèse si lourdement sur le budget de la colonie, sur celui de nos colons et fonctionnaires ainsi que sur les conditions sanitaires des habitants en général. N'oublions pas qu'en Chine l'agriculture est la plus respectée des professions ; le Chinois, avec l'outillage primitif employé il y a quatre à cinq mille ans, est encore aujourd'hui le premier agriculteur du globe ; c'est un excellent père de famille, un travailleur acharné, industrieux, infatigable, sobre et surtout docile : toutes qualités que l'on rencontré rarement chez l'es nègres et même chez un grand nombre de blancs ; les dirigeants de notre colonie en savent quelque chose ! On a souvent parlé, dans certaines publications belges, des sommes considérables dépensées pour des essais d'agriculture au Katanga et l'on a émis des regrets parce que les résultats obtenus n'étaient guère en rapport avec les .sacrifices consentis et les espérances des promoteurs. Il est fâcheux que l'on n'ait point consacré une faible partie des sommes dépensées pour établir des colons blancs à faire venir quelques familles d'agriculteurs chinois, peut-être les résultats eussent-ils été tout autres I Pour en revenir aux péiils que certains craignent pour notre Katanga si l'on y introduisait une colonie chinoise, nous demanderons aux lecteurs du Journal du Congo s'ils croient que p'areille innovation pourrait faire courir des périls moraux et économiques à notre colonie ? Personnellement, je répondrai délibérément : non ! Je dirai, au contraire, que pareille entreprise, conduite avec prudence et fermeté, aurait les plus heureux résultats pour l'avenir de notre Katanga. Je n'ignore pas que l'on va m'objecter ce qui s'est passé dans les mines anglaises du Sud de l'Afrique où l'on a entassé, littéralement emprisonné, quelque cinquante mille coolies chinois, éloignés de leurs femmes et de leurs enfants, soumis à la jalouse tyrannie des contremaîtres et ouvriers blancs qui voyaient surtout dans l'élément chinois une menace pour leurs salaires élevés. Agir comme on l'a fait, c'était créer un danger permanent qui devait fatalement amener cette immoralité dont on a fait le principal grief aux Célestes, comme si, en Europe, les mêmes faits ne se reproduiraient pas si l'on parquait des milliers) d'hommes en les privant de liberté, de distractions et d'éléments féminins I La façon dont on traite les coolies chinois dans l'Afrique du Sud esf inhumaine et antisociale, les résultats ont été déplorables il n'en pouvait être autrement. Au contraire, faites venir dans notre colonie des agriculteurs accompagnés de leur famille, donnez-leur des concessions de terres, comme on l'a fait aux/émigrants européens dans l'Amérique du Nord, traitez-les humainement mais avec fermeté et j'ai la conviction que leur activité et leur endurance transformeront avantageusement et rapidement les conditions d'existence du Katanga ! Dois-je, pour étayer ce que j'avance, multiplier les exemples de ce que peut l'activité des travailleurs chinois pour le développement et la richesse de certaines contrées ? J'ai séjourné en Malaisie, à Java, aux Philippines, au Tonkin, etc., et j'ai pu y voir à l'œuvre des centaines de milliers de Chinois. C'est grâce à eux que l'on peut exploiter les célèbres mines d'étain et les fructueuses plantations de Malaisie, Sumatra, etc., c'est à leur travail que l'on doit le haut degré de prospérité que ces pays atteignent actuellement. Supprimez aujourd'hui, brusquement, l'élément chinois et avant un an ces régions seront retombées dans la barbarie et la misère. Et ces Célestes, qui se sont implantés par là depuis des siècles, y ont fondé des générations, des familles touit en conservant jalousement leur nationalité chinoise, ont-ils jamais mis en péril la tranquillité et la sécurité de ce%. pays ? Nullement, au contraire, ils ont créé, par leur travail et leur obéissance aux lois, la richesse et la civilisation là où ils n'avaient trouvé que la brousse, l'homme sauvage et les animaux féroces. C'est la co'.onie chinoise qui paie, dans ces régions malaises, la plus grande partie des contributions ; aussi, les autorités anglaises et hollandaises accordent-elles la plus large protection à tous les Célestes et encouragent-elles l'immigration des familles chinoises qui viennent, chaque année, grossir le nombre de leurs compatriotes. L'année dernière, je me trouvais encore en Malaisie et j'ai pu voir débarquer sur les quais de Penang (Georges Town) à chaque arrivée de bateau, d'innombrables coolies ainsi que des théories de femmes chinoises, avec leurs enfants, venant retrouver le père de famille arrivé quelques mois auparavant et ayant déjà pu amasser une somme suffisante pour payer le prix du voyage de sa famille. Pourquoi ne ferait-on pas un essai identique au Katanga ? Sommes-nous donc plus incapables que les Anglais, les Hollandais et autres, qui ont parfaitement réussi et qui s'en félicitent aujourd'hui ? En vous remerciant vivement de l'hospitalité que vous voulez bien m'accorder dans les co'.onnes du Journal du Congo, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations les plus empressées. E. Walterthum. ♦ ÉCHOS ET NOUVELLES Le Congo à la Chambre. Le débat sur l'interpellation Brunet a repris mardi après-midi à la Chambre. Toute la séance a été occupée par M. Van Cauwelaert, qui, reprenant toute une série de vieilles histoires réglées depuis longtemps et généralisant tout, a prononcé un discours que le ministre des Colonies a justement pu qualifier de « regrettable ». M. Renkin, à diverses reprises, a protesté avec vigueur contre le système de l'orateur, consistant à étendre à tous les fonctionnaires et magistrats les reproahes que l'on aurait pu adresser à l'un ou l'autre d'entre eux. Le ministre des Colonies prendra la parole au début de la séance de mardi prochain. 1 La mort du docteur Michaux. On a reçu la pénible nouvelle de la mort du docteur Léopold Michaux, décédé au Congo, dans la région d'Elisabethville, le 28 janvier, à l'âge de 48 ans. Le docteur Michaux avait fait au Congo un premier séjour de 1893 à 1895 ; il appartenait à la fameuse expédition Lothaire. Il s'était ensuite établi comme médecin à Vielsalm et était retourné pour la seconde fois au Congo en janvier 1 913. Le retour de I' " Elisabethvil'e. „ Le vapeur Elisabethville est-rentré (mardi à Anvers, ramenant 87 passagers. Un de ceux-ci est malade, atteint d'un dérangement cérébral. La traversée a été excellente. Les rentrants signalent qu'à Borna, on a instauré depuis 1 91 4, pour le personnel de l'Etat, la journée de 8 heures de travail. Cette mesure produit, dit-on, parmi ce personnel, un très vif mécontentement. Les intéressés ont maintenant — du moins ils le prétendent — la perspective de devoir rester six mois ou un an de plus en fonctions. Il n'y a pas d'autres nouvelles. La Banque du Congo. D'importantes mesures viennent d'être prises par la direction générale de la Banque du Congo. Désormais, la banque effectuera le change des billets sans commission. Jusqu'ici on en faisait payer une à raison du coût du transport de la monnaie.D'autre part, les taux de l'intérêt et de l'escompte de la banque sur les opérations faites par elle seront notablement diminués. Une salle d'armes en pays budja dans les Bangala. Qui aurait cru, il y a quelques années à peine, que, au fond de la forêt équatoriale, au milieu des populations de ceux que l'on appelait les « terribles Budja », il y aurait aujourd'hui unie salle d'armes avec-tout le dernier confort européen, digne du faubourg Saint-Germain : salle de bains, douches, table de massage, etc., etc., ainsi que tous les jeux tels que : échecs, dames, dominos et autres. La civilisation par les sports, voilà qui est bien, et toute la question sociale est là. Le maître d'armes, Raymond Delhaise, l'ancien professeur d'escrime de notre Roi, quand il était le Prince Albert, et qui, en ce moment, commande • le territoire des Budja, l'a résolue. Le célèbre escrimeur, pour récompenser ses administrés de leur bonne conduite, les convie à des tournois d'escrime et de lutte : tout Budja, sur la présentation du jeton qui prouve qu'il s'est acquitté de son impôt, a les entrées libres aux arènes ; aussi s'acquittent-ils tous de

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This item is a publication of the title Le journal du Congo belonging to the category Koloniale pers, published in Bruxelles from 1911 to 1914.

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