Le matin

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O UATRE - CïMCKMfïMES 21me Année — N° 239 j- — - I...I.. RÉDACTION ,{j/lEILLE BOURSE, 39 Anvers jéléphoDe Rédaction : SIT ^ouB-ements : l Un an . . - • -fr- .,,«M Six mois. « ®« /Trois mois , . • . ^ (Un an . , . . . • LjjjiSDR | TroiTmois" I ! I ! iioo *. ,-rr .France, Angleterre. Allemagne et Union fc^estre, fr. «.OO.- Hollande et &d-Duché, par trimestre, fr. t .Hbonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN .JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S ©I C. de CAUYVER, Directeur ivimoiices : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclamés la ligne, > 1 .KO Faits divers corps id. i S.OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers tin id. » 2 OO La Ville id. i Sî.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de ia France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue & C°. L'appui des Anglais lûMDRES, 26 août.— Chambre des Com- une adresse devant être envoyée au Roi, !< «(S — Une déclaration sur les mesu- priant de retransmettre au roi des Belges "ï militaires fut faite hier par Lord Kit- la sympathie et l'admiration du Parlemen * anglais en ce qui concerna la résistanci e„ réponse à une autre question, au su- héroïque, offerte par son armée et son peu «dis atrocité» allemandes en Belgique,M. pie, contre la formidable invasion de sot ' iih répond que le gouvernement belge territoire et de lui donner l'assurance de « L des mesures, afin de faire connaître détermination de seconder de toute faço} « faits au monde entier. (Applaudisse- les efforts de la Belgique pour maintenir si s nourris.) propre indépendance et les lois internatio M Asquith dit qu'il présenîera demain nales. (Applaudissements.) !»ï LA FRONTIÈRE FRANÇAISE Une attaque allemande repoussée LONDRES, 26 août. — Le Prassbureau quée en force par les Allemands. Lnce que le 25 août les Français dans L'attaque a été repoussée et l'ennemi » li sud du théâtre de la guerre furent atta- retira sur toute la ligne. — Havas-Reutei Combats autour de Malines Vers le front MALINES, 26 août. — De notre envoyé spé-lj] _ >jous avons assisté au second combat «i vient cle se livrer aux environs de Malines. Nous nous étions mis en route de grand main et dans la même auto avaient pris place I.\andervelde, ministre d'Etat, ainsi que nos onlrères MM. Saroléa du Daily Chronicle et tondre Powell du New World, de New-'orlDis Contich nous trouvons nos arnère-gar-its, ce qui prouve que nos troupes n'ont enco-e eu besoin d'aucun lûtCfê Élisent " ^pl<>ment pour combattre l'ennemi. [Nous dépassons Waelhem sans aucun inci-tot si ce n'est deux médecins qui nous de-iandent de les conduire au pont sur la Nèthe iss trouve un blessé. jusqu'à Malines tout le long de la route nos ps lantassins sont couchés au repos entre Maisceaux cle leurs fusils. Les dégâts à Malines Nous dépassons Malines où tout semble cal-ie. Tous les magasins sont fermés et les gens butent en groupe dans les rues. Une fois de tas nous constatons que les obus allemands 'ont fait que des dégâts sans importance. La m de St-Rombaut n'est d'aucune façon at-à peine voit-on sur quelques maisons s traces du tir des Allemands. Et ceci donne un démenti formel à tous les wkèus qui de « source certaine » même « de ®> racontent qu'il ne reste pas une pierre Mut de Malines. Quand donc prendra-t-on 'mot ces messieurs qui veulent jouer «au ® mlormé » et colportent, pour se rendre g®ts, les nouvelles les plus invraisem- |îlie fois, nous devons assez bien dépasser J;66 avant d'entendre le canon et nous J"es, Prè? de S... lorsque nous entendons pnm . * sifflement des obus. Nos pièces se m»! v s ^evant le lemblai du chemin r. îvotre artillerie tire sans discontinuer J?LS?e les batteries allemandes répon-®'Bjùpe ent' sans *a're aucun dommage à for le passage des Allemands ^Sempst, les Allemands ont laissé des tra-Passage. De nombreuses maisons »rk ,ou abattues. Des bœufs gisent, oûïpnt ins les éta!3les- Devant une ferme se ls . ' J?s cadavres d'un fermier et de son li \\Ln avaieîlt Pas voulu servir de guides laojj. Rendons un chaleureux hom- mt t»lr héros obscurs qui meurent pour ne ta mmK a,ux ordres de l'ennemi. Qui nous Ite la iî? sont' les B®lges, tombés ainsi ®débutdes hostilités? Lpmîl ?Ue- la canonnade fait rage nous K ii]l ï0llrs et arrivons à E... Ici aussi 'Ci-i l'mfî ont délogés mardi et ici feiii «Louve les traces de leur retraite. Ses. ù r '?111168 aux côtés des batteries bel-«Us qnn. î\e 'le nos hommes es. admirable. ittitiamW' "îepuis deux jours, nous dit un ls un n» pas Dne Plainte ne s'échappe, »»t mi>nJi0nge,a Prendre du repos. Tous stnh préoccupation : chasser l'en- Tous héros ! Pn°(ilLn ^es pas ^tigué ? demandons-nous -lam ,rvants- h nous r<!«nous dit_il fièrement. Nous nous Wserons °SeiPns luand mrfé drémfh mfh ■a®ien «n b, ■ 11 n'y aura P'uo un seul Entre deiir lgUe' lat!gent (iJ C0UPS de canon les hommes ,st des mnte ".•? et c'est en riant> en fai-"Les bram,.?u^ chargent leur pièce... ®dujvpi«M; s, écrie spontanément M. Po-ous aj0„to 'orld- J'ai fait sept campagnes, battre ri«o reporter américain. .T'ai vu «s les tanf, solda,s de tous les pays et de ' ; te soJ5a?,ents- Jamais je n'ai rencon-ll'aSe an-f- d.une telle bravoure et d'un ■ voiernSlOÏ(Iue 1ue 'es Belges! !"C' de r "Je commandant de Ger'lache, le : "!eu in-.iii0ratPOT; 11 conduit ses hommes • 'a°us trave»„x<ÎUe dePllis ce matin il ait le 1 '^eisé ear une balle. ' i Et sans cesse nous rencontrons de ces fait d'un héroïsme digne de l'antique. Le but poursuivi par nos troupe: est atteint Cependant le combat continue avec achai nement autour d'Eppegliem. Ce village es solidement occupé par les nôtres quand notr état-major, considérant que le but poursui\ est atteint, donne l'ordre aux troupes de s replier. Nous restons sur les lignes de feu jusqu'à dernier moment. Les shrapnells passent ave leur sifflement sinistre au-dessus de notre têt et éclatent dans la campagne près de Ho stade sans faire aucun mal du reste. Un soldat des grenadiers nous dit: — Je suis resté toute la matinée sous le shrapnells; cela étonne un peu au début, ma on s'y habitue vite. Dans toute ma comp; gMev'l n'y a eu que trois hommes de blessé légèrement ^ „ Au moment où estuj/iiii^bi,«fp,»s«-w«fsr tirer, nous nous plaçons sur le viaduc enti H... et S.... D'ici nous dominons tout le charn de bataille, et nous assistons ainsi à la r traite en fort bon ordre, retraite qui équ vaut à une victoire, puisque, comme nous : disons plus haut, le but poursuivi — et si lequel nous sommes tenus de garder le seen — a été complètement atteint, pour le pli grand honneur de nos vaillantes troupes. C'est avec la plus grande peine que ne hommes veulent quitter le front de comba Deux compagnies continuent, malgré tout, combattre, et il faut envoyer un détachemer de gendarmes pour faire lâcher prise à et braves, parce qu'ils restent seuls en présenc des forces allemandes qu'ils continuent è ti nir en respect. Après le combat Enfin ces derniers héros de la journée d mercredi défilent devant nous, drapeau e tête, fiers comme une troupe de grognards. Il passent sous le pont du chemin de fer où s trouve leur commandant, qui les passe e. revue et qu'ils acclament frénétiquement. Nous reprenons le chemin d'Anvers. Jus qu'à Contich, nous dépassons nos soldats,auss vaillants qu'à leur départ d'Anvers. Les brave semblent revenir de la revuel Encore une fois, leur sortie, meurtrière pou l'ennemi, fut un franc succès. Vive la Belgiquel En quoi consistait l'opération di de IVIalines — Comment-elle i réussi ANVERS, mercredi, 8 heures du soir. — Ain si que nous l'avons annoncé ce midi, le mou vement des troupes belges au delà de Maline a parfaitement réussi. Il avait pour but: 1. De détruire les défenses passagères con struites par les Allemands pour entraver uni éventuelle offensive belge vers le sud; 2. D'attirer sur nous des troupes allemande, en nombre le plas considérable possible pou: dégager nos alliés d'une partie de leurs adver saires, sur les lignes de la frontière français* et notamment à l'aile gauche anglo-française Après des engagements qui ont duré deuj jours, les défenses passagères des Allemand: sont détruites et le IVme corps allemand, qu était déjà amené loin vers le sud, a été oblig* de faire demi-tour et de revenir sur ses pas pour renforcer les troupes allemandes enga gées contre nous entre Malines et Bruxelles. Les hostilités Le prince Frédéric de Saxe~!V!einingen tué sous Namur COPENHA GUE, 26 août. — Le Wolffbureau innonce que le prince Eriederich de Saxe-Meiningen fut tut par un obus à Namur le 23 Mirant. — Havas-Rcuter. Note. — Le prince Frédéric de Saxe-Meinin-jen, né le 12. octobre 1881, était fils de Georges le Saxe-Meiningen, qui avait en premières loces épousé la princesse Charlotte de Prusse. 1 était donc cousin de l'empereur. Il avait, lans l'armée prussienne, le grade de lieute-lant-sréçéral. La défense de Namur La IVme division à Vervins [ ANVERS, mercredi, 8 heures du soir. — La , IVme division belge, celle de Namur, a réussi ' brillamment une manœuvre analogue à celle opérée par la Illme division belge, celle de 1 Liège. 1 Après avoir arrêté par sa présence les têtes I des colonnes ennemies, elle a pu se dégager i entièrement par le secteur de Sambre et Meuse . et elle s'est retirée en colonne par brigades. Par Mariembourg, elle a atteint Jes lignes françaises, comme la Illme division s'était re-' pliée sur l'armée de campagne belge. Elle est passée au travers des lignes françaises, se dirigeant vers Vervins et Laon, où elle va prendre un repos bref mais nécessaire avanl de repasser à l'activité. Les forts de Namur qui n'ont pas d'autre mission que de retenir l'ennemi, continueront à résister et ce sera un nouvel exemple de l'endurance et de la vaillance des Belges. S 1^1 MM ; Le „Zeppelin" El esquisse une nouvelle tentative, qui est déjouée ANVERS, mercredi midi. — Le dirigeable al lemand qui,dans la nuit de lundi à mardi,avai' '• survolé Anvers dans les conditions que l'on con e nait, a tenté cette nuit de renouveler son ex 1 ploit(?) e La manière dont il avait procédé ayant éii étudiée à fond, on a pu prendre immécliatemen u des mesures propres à déjouer sa tactique. . c Notre «visiteur» s'est rendu compte du granc e danger qu'il courait et a renoncé à sa tentative l- A propos de dirigeables » ^ avis aux Anversois •e P ti . i , . de tirer de 3. li est severement deg diri i- coups de fusil ou de pistolet^mNbg^fc^ .e geables supposés. D'abord, ça ne "sert " ir rien. Ensuite des coups de feu dans la nui ît ne peuvent que créer cle la panique. De IS mesures sont prises, d'ailleurs, pour agi efficacement contre les Zeppelin. t. , -^nvers doit être plongé, le soir, dan k 1 obscurité la plus complète. Derrière les fe lt nêtres aux étages, derrière les lucarnes, au •s cune lumière ne, peut être aperçue. Le pu e blic est prié de faire la police lui-même e :- d'insister auprès de ses voisins pour obte nir d'eux que toute lumière apparente soi éteinte. Les gens paisibles sont priés de reste chez eux. Des patrouilles circuleront pou e se saisir des malandrins. Au moindre inci n dent, 1a force publique interviendra éner s giquement. Les citoyens honnêtes ont tou e intérêt à ne pas être mêlés à un incident, i On ne doit pas voir des dirigeables par tout. Il y a des gens compétents qui obser ; vent le ciel et dont c'est la fonction. Il n< i faut pas assaillir les autorités de commu nications téléphoniques intempestives. Le; r bonnes communications se perdent dans les mauvaises. Il ne faut pas confondre ls planète Jupiter qui se lève au Sud-Est vers 8 heures du soir, pour disparaître au Sud ^ Ouest entre 10 et 11 heures avec le projec-J teur — d'ailleurs inexistant — d'un dirigea-j ble, et les occultations de Jupiter par de petits nuages avec les intermittences de foyer' lumineux. Les Zeppelin ne sont pas capables de viser un édifice public ou un quartier quelconque plus particulièrement. Celui qui a ^ passé au-dessus d'Anvers, l'autre nuit, a produit son maximum d'effet, c'est-à-dire - SU a tout ce qu'il avait d'explosifs à ; bord dans le minimum de temps donné. 5 " Chez les Anglais L asde anglaise ' L ardeur des Anglais à soulager les souf-ances_ peuple belge-est simplement admi-rable. Tous les jours, les journaux de Londres publient de longues colonnes de lettres où acs idées sont émises pour mieux et plus efficacement nous venir en aide. "Voici ce que nous lisons, notamment, dans le Times du 24: « Tous nos correspondants se préoccupent u0 la, façon dont nous pourrons cirriver ù prouver aux Belges notre profonde admiration pour leur héroïsme. Nous devons faire tout ce que nous pouvons,non seulement pour leurs soldats blesses, mais aussi pour la population persécutée et sans abri. Un comité vient encore d'être fondé par Lady Lugard Hon. Mrs. Alfred Lyttleton, Lord Hugh Cecii* M. P. et M. E. Morgan, dans le but d'étendre l'hospitalité anglaise aux femmes et aux enfants de Belgique. Ce.comité, qui a l'appui du ministre de Belgique, comte de Lalaing, s'occupe de transporter les femmes belges et leurs enfants du théâtre de la guerre vers un lieu sûr en Angleterre. 11 accueillera toutes les offres d'hos-'-Ditalité Drivée; il demande qu'on lui signale La marche en avant des Russes Les Autrichiens sont repoussés — Les Allemands évacuent Osterode abandonnant des canons et des mitrailleuses PETERSBOURG, 25 août. — Dans le communiqué de l'état-major le généralissime dit: Le 23 août, les arrière-gardes autrichiennes tentèrent d'entraver la marche des Russes dans la région de Tarnopol-Tcherkovei, mais, après une série de combats, ils furent repoussés.L'offensive russe continue. Nous prîmes de nombreux wagons, deux mitrailleuses et beaucoup de munitions de guerre. Au sud de Groudeschone nous abattîmes un aéroplane autrichien.Deux officiers aviateurs ont été tués, un autre a été blessé. Sur le front oriental prussien, l'armée aile mande bat en retraite par marches forcées. Une partie de cette armée se replie sur Kœ-nigsbergLes Allemands ont abandonné sans coup férir une position préalablement fortifiée sui , la rivière Angherapp. 1 Les routes au delà de l'Angherapp sont parsemées de cartouches, obus et sacs, que ■ l'ennemi jeta dans le but d'accélérer sa re t traite. Les Russes ont occupé Insterbourg et . Angerbourg. Le 23 et le 24 août, les Russes ont livri d'heureux combats acharnés à d'importantes forces allemandes dans la même région. Le vingtième corps allemand, d'un effectif de trois divisions, occupait une position fortifiée à Oblau-Frankonau. Les Russes, franchissant les fossés et rompant les barrages en fil de fer, ont attaqué cette position, employant des grenades à' main. Le vingtième corps allemand, enveloppé par nous sur le flanc gauche, évacua Osterode, abandonnant plusieurs canons, mitrailleuses, camions et des prisonniers. Note. — Tarnopol est une ville importante de la Galicie orientale à 25 kilomètres de la frontière. Osterode est une ville de la Prusse orientale sur la frontière de la Prusse occidentale. Elle est située à près de 200 kilomètres de la frontière orientale de l'Allemagne et de 450 kilomètres de Berlin. Les Allemands reculent en Prusse Occidentale — Les Autrichiens reculent en Galicie PETERSBOURG, 26 août. — L'arrière-garde autrichienne ne réussit pas à arrêter les Russes dans la région de Tarnopol, elle perdit 2 mitra:i!cu3es et un train avec un nombreux matériel. L'offensive russe continue en Allemagne. Dans la Prusse occidentale les Allemands re> : culèrent. toutes les chambres ou maisons meublées ou I non meublées et qu'on lui adresse tous les approvisionnements et les secours de toute nature, insistant particulièrement sur le besoin de secours en argent comptant. Toutes les communications doivent être adressées au « War Refugees' Committee, General Buil-I dings, Aldwych, Londres, W. C.» , ' Le Rév. T. A. A. Chirol écrit au Times pour ' suggérer l'Idée de créer un autre fonds de secours, avec l'appui du Lord-Maire de Londres, pour venir en aide aux Belges éprouvés. «Un appel des autorités britanniques, écrit-il, qui toucherait toutes les maisons des Iles Bri-3 tanniques, me paraît indispensable pour nous - mettre en état d'exprimer matériellement s habitants do^l^^y^^^^été^^Î^s^p^? r les progrès des hordes germaniques. » LA FLOTTE LONDRES, 26 août. — 1,200 navires rnar-" chands sont renseignés comme se trouvant - dans le port de Hambourg. t On croit que les navires de guerre alle- - mands, du dernier type, se trouvent dans le t canal de Kiel. Les torpilleurs allemands et les croiseurs r se trouvent à l'embouchure de l'Elbe, autour de Heiigoland, ils défendent la côte. — Havas-Reuter. A Bruxelles LA JOURNEE DE LUNDI DERNIER Un de nos amis qui vient d'arriver à pied de Bruxelles, après des péripéties qu'il serait indiscret de narrer, nous fournit concernant la situation dans la capitale pendant la journée de lundi les détails intéressants que voici: «Il faut tout d'abord que je vous dise que l'on a l'impression très nette, dans Bruxelles, de ce que les Allemands ne se trouvent plus en nombre à l'intérieur de la ville. Certes l'on voit encore des officiers dîner dans certains restaurants, l'on aperçoit encore des fourgeons et des mitrailleuses qui passent, les édifices publics sont toujours gardés par des piquets de fantassins, mais c'est une différence du tout au tout avec la situation de la semaine dernière. Ce n'est plus l'occupation par masses; il^n'y a plus en ville ce que l'on peut appeler'des troupes. » Un incident s'est produit lundi, qui a causé un moment de vive alerté dans la population. Une fusillade assez nourrie appuyée même de quelques coups de canon ayant été entendue du côté d'Uccle, une rumeur grandit en ville qui se propagea comme une traînée de poudre. 'C'étaient, ce ne pouvaient être que les Français. Il s'ensuivit une heure d'en- 1 thousiasme et d'espoir foui La foule s'était accumulée aux points les pluj élevés de la ' ville, particulièrement autour du palais de 1 justice, et elle attendit longtemps les bonnes 1 nouvelles qui ne venaient pas... Enfin, la vérité se fit jour. On apprit qu'il s'agissait d'une 1 répression de mauraudeurs. Les Allemands ' ! les ont condamnés à travailler pour eux, de i gré ou de force, aux retranchements qu'ils j construisent du côté d'Uccle pour parer à un ! retour offensif des Français. ! » Les avions des Allemands et probablement 1 aussi leur « Zeppelin » sont logés à Berchem-Ste-Agathe. A l'heure actuelle — je suis rentré mercredi matin — les Bruxellois ignorent en- \ [ core qu'Anvers ait été visitée par un aéronef. 1 » Au sujet de leurs aéroplanes, voici un incident qui ne manquera pas de réjouir vos lecteurs. Lundi soir un biplan allemand, qui s'était élevé au champ d'aviation de Berchem, a pris feu tout à coup et s'en est allé tomber près d'Assche. Le pilote est mort sur le coup. Quant à l'observateur, il s'en est tiré avec une lèvre fendue. L'appareil naturellement a été réduit en cendres. Les Prussiens ont fait à l'aviateur ainsi tué des obsèques solennel- b< les, avec discours et ce qui s'ensuit. Tout me 3( porte à croire qu'il s'agissait d'une personna- b Lité du monde de l'aviation militaire. I n v Ce que l'on vous a dit à propos des réquisitions opérées par les occupants est toujours vrai; ils paient au comptant les moins importantes, S3 contentant de remettre des bons signés pour s'acquitter des autres. Ils respectent la propriété privée, mais ne se font pas faute de réquisitionner le vin partout où ils en trouvent. Ils paraissent beaucoup plus occupés de boire sec et de manger bien que de faire la guerre. Ils se montrent d'ailleurs très liants et ne cherchent qu'à vous placer des boniments dans le genre de celui-ci: » — Décidément, nos affaires vont au mieux. Nous avons forcé partout la résistance française, les Russes se replient en désordre et nous ne ferons qu'une bouchée des Anglais... Anvers? Oh! .nous en avons à neu près fini de cette ville. Nous la bloquons ^ une famine épouvantable y règne et ses forts sont déjà dans nos mains. C'étaBL^ prévoir. Nous serons bientôt à Paris, polj^ nous écraserons les Russes. Le reste est à l']A venant, H A la longue les Bruxellois, gui sont tout tfl fait privés de nouvelles, finissent par ne plu^B savoir. D'aucuns s'énervent, perdent confianc^J et s'en vont colporter les mensonges qu'o;^W leur sert si bénévolement. Je vous affirme * qu'il serait utile que l'on put mettre un terme à cet état de choses en renseignant nos amis de Bruxelles... » — Mais comment ? — Qu'on leur envoie un aviateur avec un gros paquet de journaux et qu'il s'arrange pour les éparpiller en feuilles volantes sur le centre. Il en tombera toujours dans les balcons, sur les toits et dans les jardins, si même les Allemands empêchaient le public de les ramasser dans les rues. On rassurerait de la sorte bien des esprits. • Laissez-moi vous citer, en terminant, une particularité vraiment odieuse. Dans leurs réquisitions en victuailles qui ne peuvent se conserver, les Allemands exigent à dessein beaucoup plus qu'il ne leur faut, gaspillant ensuite le surplus de manière à en priver à coup sûr la population civile. Us mettent d'ailleurs une réelle ostentation à festoyer à propos de tout et de rien. C'est ainsi qu'ils fêtèrent, à grand renfort de victuailles et de Champagne, l'entrée des leurs à Lunéville ! C'est le cas de dire qu'à qui veut boire, le plus léger prétexte est bon. R. S. Chez les Autrichiens François-Joseph serait à la mort Le Daily Telegraph du 25 août reçoit de Co->enhague le télégramme suivant : « De source autorisée on reçoit ici la nouvelle que l'état de santé de l'empereur Fran-:ois-Joseph s'est beaucoup aggravé. Sa mort l'est plus qu'une question d'heures. » — Une dépêche de Milan publiée par le Ti-tes dit que des nouvelles semblables sont .onnées à Rome. Chez les Serbes i Tzer, les Autrichiens ont 15.000 morts et 30,000 blessés; ils ont perdu !5,000 prisonniers et 75 canons NICH, 25 août. — Les Autrichiens dans la itaillc sur la Drina, à Tzcr, avaient engaqê >0,000 hommes. Ils eurent 15,000 tués, 30,000 lessés, 15,000 prisonniers et verdirent 75 ca-ons. — Havas Reuif

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