Le matin

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27 September 1914
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Dimanche 27 Septembre 1914 ËPlflOM - «CIMCJ ÇSKraTgMffiiS 21me Année — N° 270 REDACTION g£ /lElj_LE BOURSE, 39 V ANVERS Téléphone Rédaction : S17 Afionnements : _ l Un an ... , .fr. 1S.OO Envers < Six mois G.SîO (Trois mois . . . ■ 3.SO l Un an . . . . . . 1«$.©0 Intérieur < Six mois . . . . ■ 8.SO (Trois mois .... îï.OO' Étranger : France, Angleterre, Allemagne et Unioni postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et. Grand-Duché, par trimestre, fr. Tf .00. abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39SVIE8LLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : SÊCîîfl C. de CAUWER, Directeur A-iinomces : Annonces la petite ligne, fr. O 30 Annonces financières id > i oo Réclames la ligne, » 5 ÎSt» Fiits divers corps id. > ;* {Mï Chronique sportive id. j îï 410 Faits divers fin jd. > SJ.OO La Ville id. » ZI «Kï Emission» Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et da l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruccellei tfles MM. J. Lekegue & O. JOURNAL QUOTIDIEN EDITION DU SOIR LA SITUATION GENERALE Sri ruiiest Les communiqués français, dont la transmission a été retardée, ne nous apportent pas la confirmation de recul général de l'aile droite allemande vers Mons. Mais ils n'en sont pas moins fort bons et, plus qu'hier, nous avons les meilleurs raisons [le nous montrer optimistes. En effet, les Allemands, en dépit de leurs attaques quasi désespérées n'ont progressé que sur un seul point, sur la Meuse, qu'ils ont réussi à passer à la hauteur de St-Mihiei. Or, le communiqués français, toujours fort modérés dans ces termes, nous apprend que l'ennemi y est déjà repoussé «en majeure partie». Et, sur la plupart des autres points de l'immense ligne du combat qui s'étend de la Somme à la frontière suisse — soit sur un front de plus de quatre cents kilomètres — ce sont les alliés qui sont en progrès. Deux points sont particulièrement intéressants. L'agile gauche française d'abord, dont l'avance est nettement affirmée, en dépit des puissants renforts amenés par l'ennemi. C'est !à une incontestable défaite des Allemands. Et le sud de la Woevre ensuite, où les deux communiqués, successivement, nous signaient des progrès ininterrompus. Or, c'est par là que les forces allemandes passant la Meuse à St-Mihïel eourent le risque d'être coupées et cernées. ■ & S'Est Grosse nouvelle: !es Russes se sont emparé Se Rzeszow. Rzeszow est un important chef-iieu de dis-trio! de la Galicie et une des principales gares de la voie Przemysl-Cïaoovie. !?ar ce nouveau et brillant succès des Russes, ^rzemysl se trouve isolé et ne saurait tarder à être pris, Et ce qui est plus important encore. Ses troupes autrichiennes ne peuvent plus se a servir de la grande voie du chemin de fer pour p se retirer sur Cracovie. Les Autrichiens ne dis- \ posent plus que d'une voie détournée par Jasno a et Pilno, mais cette suprême issue est proba- r blement bouchée à l'heure où nous écrivons ces lignes par l'armée russe qui, dès jeudi, a occu- j pé Wisnok à 35 kilomètres à peine de Jasno. Les renforts allemands envoyés en Galicie ' sont donc arrivés trop tard pour sauver Prze-mysl. Réussiront-ils à sauver Cracovie ? En Belgique La situation dans notre pays est excellente. I Ainsi que nous le disions ce matin, une reconnaissance en force, dirigée vers Alost, a remporté un franc succès et, sous le feu de nos mitrailleuses et de nos canons, les Allemands ont fui en vitesse. j Attendons-nous à de bennes nouvelles en- s Gore pour aujourd'hui. j. Le nouveau bombardement de Malines qu'on \ nous signale en dernière heure n'est qu'une p preuve de plus du vandalisme des hordes teu- cl tonnes et, pas plus que les autres fois, il ne \ saurait être considéré comme une opération b militaire. s Saap mes* p ' n Les bateaux autrichiens ont fait parler * d'eux. Des torpilleurs et contre-torpilleurs ont sauté, des croiseurs sont fortement endom- j magés. Voilà un brillant début... D'autre part, la perte de trois croiseurs an-glais semble avoir décidé l'Amirauté à une action décisive. La flotte anglaise bloque les bouches de l'Elbe. Peut-être la grande bataille navale, tarit attendue, se tivrera-f-e!le bientôt. — P. tes Hostilités en France ^ n Eu France, l'ennemi a attaqué et a • été repoussé—Les alités progrès-1 sent sur leur aile gauche et dans la Woevre i La situation samedi midi , 1 (Toutes les dépêches sont retar- 1 clées en ti*aiisi»issioii>. PARIS, 26 septembre. — Communiqué de 3 t heures. — La situation samedi midi, — (Ton- ' tes les dépêches sont retardées en transmission): e A notre aile gauche, la bataille continue très J Violente entre !a Somme et l'Oise. Entre l'Oise et Soissons, nos troupes ont lé- I gèrement progressé, l'ennemi n'a tenté aucune 1 attaque. 1 Entre Soissons et Reims, il n'y a pas de mo-difications importantes. 1 Au centre, de Reims et à Verdun, la situation I est inchangée. , IEn Woevre, l'ennemi a pu franchir la Meuse » flans la région de Saint-Mihiel, mais l'offensive prise par nos troupes l'a déjà en majeure partie rejeté. ■ ^ Sur la rivière, au sud de la Woevre, nos attaques n'ont cessé de progresser. A notre aile droite (Lorraine et Vosges), les ! effectifs allemands semblent avoir été réduits. Ges détachements qui avaient refoulé sur cer- ï f tains points nos avant-postes, ont été repoussés par l'entrée en action de nos réserves. « ; Nouveaux détails — Commis- « niquéde 19 h. 30 — Les Âl- j lemands essuient une défaite à Badonviller et sont chassés dans le Vosges. ANVEItS, 23 septembre. — Communications C de la Légation de France. — Le ministre de c France t reçu de M. Delcassé, le télégramme j j suivant, :le Bordeaux, le 26 septembre, à 19 h. c I ou; i 1. A no re aile gauche, la bataille a continué î très violeite le 25, entre la Somme et l'Oise. En t > nn de joirnée nos troupes occupaient le front ,1 Uempierri (au sud-ouest de Péronne), Ribé- i court. No^on est organisé défensivement par ! 'es Allem nds. Entre l'Oise et SoissoifS nos t woupes ort légèrement progressé; l'ennemi n'a t ■enté aucuie attaque de Soisspns à Reims,.pas c de modification importante, mais nous occu- s Pons Berrj-au-Sac. j 2. Au centre, de Reims à Verdun, situation inchangée. En Woevre, l'ennemi a pu franchir la Meuse dans la région de St-Miliiel, mais , l'offensive prise par nos troupes l'a déjà en majeur partie rejeté sur la rivière. Dans le sud de la Woevre nos attaques n'ont cessé de pro-I gresser; le 1er corps allemand s'est replié après . avoir subi de grosses pertes. , 3. A notre aile droite (Lorraine et Vosges) les effectifs allemands semblent avoir été réduits. . Les détachements qui avaient refoulé sur certains points nos avant-postes ont été repoussés . par l'entrée en action de nos réserves; l'enne-. mi s'est retiré sur Blamont avec des pertes sérieuses et a évacué Badonviller; il a été chas-. sé de Lessoux et du entre Lessoux et Nisenbach. i , Â SI heures du soir Sa situation est encore meilleure PARIS, 26 septembre, — Communiqué de 23 . heures: L'ennemi a attaqué sur tout le front, maïs . partout il a été repoussé. ; A notre aile gauche, nous progressons. Sur les hauts de la Meuse, la situation reste stationnaire. En Woevre, nous continuons à gagner du ■ terrain. — Hàvas. | lin télégramme de 1. Delcassé 1 au sujet de la cathédrale de ; Reims, Voici le texte d'un télégramme de M. Delcassé adressé aux divers gouvérnements: ' Le gouvernement allemand ayant déclaré ! officiellement à divers gouvernements que le : bombardement de cet édifice n'avait eu lieu • qu'en raison de l'établissement d'un poste d'observation sur la basilique, j'ai l'honneur de i vous adresser ci-après et à toutes fins utiles, i copie du télégramme très net que le général i Joffre vient d'adresser au ministre de la guerre - à ce sujet: « 5me armée a occupé Reims jusqu'au 18 sep- 5 tembre, puis a été relevée par 9me armée; tou- i tes deux déclarent n'avoir placé aucun poste ; observation sur cathédrale. Bombardement • systématique a commencé 19 h. 15. » (s.) Général Joffre.» Les Allemands ont subi des pertes considérables LONDRES, 26 septembre. — Le Pressbureau annonce qu'il y a eu beaucoup d'activité de la part de l'ennemi sur toute li ligne. Quelques violentes contre-attaques ont été repoussées avec des pertes considérables infligées à l'ennemi. — Reuter. Un "Zeppelin" survole Deynze SI jette quatre bombes Un hôpital est atteint ANVERS, dimanche matin. — 'Les Allemands, furieux sans doute des échecs qu'ils ont subis samedi devant Alost, ont fait jeter quatre bombes sur Deynze, vers nfinuit, par un « Zeppelin ». Une des bombes est tombée dans une prairie. La deuxième est tombée dans la rue du Moulin, près de la porte d'entrée du couvent St-Vincent. La troisième et la quatrième bombes sont tombées sur la boulangerie et sur une salle de malades dudit couvent, lequel est surmonté du drapeau portant la Croix-Rouge. Un vieillard a été légèrement blessé, mais les dégâts matériels sont assez important.lalines es! de nouveau bombardé Les Vandales encore à l'œuvre ANVERS, dimanche midi — Les Allemands ont recommencé à bombarder Malines dimanche matin, où la population était rentrée et commençait à réparer les dégâts produits par les précédentes canonnades. Les Malinois ont de nouveau dû abandonner leurs habitations pour fuir devant le vandalisme des Teutons. D'autre part, on a entertdu -le 'canon dans la direction de Hofstade. Le "Zeppelin' à Ostende ; On a entendu six détonations Lors, du passage du «Zeppelin» à Ostende,plusieurs témoins affirment avoir entendu, non pas quatre, mais six détonations successives. Il est donc certain que deux autres bombes sont tombées soit dans l'eau du 'canal, soit dans la mer L'importance (?) des dégâts Voici exactement quelle est l'importance des dégâts. La première bombe est tombée sur la min-que, où plusieurs compartiments sont détruits, j notamment les bureaux de la firme Willems. Le coffre-fort a été éventré et les documents < qu'il renfermait éparpillés de tous côtés. Une i des portes d'entrée de la minque a été rédui- < te en éclats, des pans de murs sont tombés. 1 Toutes les fenêtres se trouvant dans un rayon de 150 mètres ont leurs carreaux cassés. Le second projectile tombé dans un petit * square près de la gare maritime, creusa un ^ puits de trois mètres de diamètre et d'une profondeur de deux mètres. Les carreaux des maisons qui se trouvent à 100 mètres de là ont été brisés. Un aiguilleur qui se trouvait à 60 mètres environ du lieu où la bombe tomba, et un lampiste qui vaquait à son travail ne furent heureusement pas atteints. Toutes les vitres des wagons de la rame ' garée à proximité sont brisées, des éclats ont ( traversé la boiserie de part en part, faisant ^ des dégâts au matériel du chemin de fer. , Le ventilateur d'un des paquebots amaré est percé d'un large trou d'éclat. Plus loin, la troisième bombe fut lancée au < delà du Pont de Smet de Naeyer. La voie est détruite sur plusieurs mètres; on ( a retrouvé des morceaux de rail à 100 mètres de l'endroit de la chute. Ici les fils télégra- 1 phiques et téléphoniques ont été coupés. " 1 Les réparations ont immédiatement été en- ( treprises et seront bientôt terminées. ( La quatrième bombe est tombée à l'extrémi- -1 té du bois de Boulogne à proximité de l'usine d'épuration de la ville. Dans sa chute elle a creusé une excavation d'un diamètre d'environ six mètres et d'une i profondeur de deux mètres. Le rayon d'action du projectile a été tel que f dans une certaine étendue ce ne sont que débris d'arbres, branches cassées, arbrisseaux déracinés, etc. Un petit égout ayant été atteint des fragments de maçonnerie sont mêlés aux ramures arrachées et dispercées, ainsi que de la terre ; gluante projetée par les éclats du projectile, i LA MARCHE DES ROSSES i Les Russes devant Przemysl et 1 en marche sur Cracovie — Les Allemands se retranchent en Bosnanie. î PARIS, 26 septembre. — Communication of-ficielle de 3 heures, retardée en transmission. —Les Russes se sont emparés de Rzeszow, sur la voie ferrée conduisant à Cracovie,et de deux positions fortifiées au nord et au sud de Prze- tmysl. En Posmanie, les Allemands paraissent se fortifie? au nord de Kalisz. — Havas, « Confirmation 'e "Lès Russes se sont emparés d© Rzeszow sur la e voie ferrée conduisant à Cracovie et de deux i- positions fortifiées au nord et au sud de Prze- e mysl. En Posmanie, les Allemands paraissent it so fortifier au nord de Kalish, Si ;; Jusqu'à présent, les Russes ont pris 500,000 fusils, 7 drapeaux, 637 canons et 44 mitrailleuses.r J Un télégramme de Pétrograde dit qu'il est impossible de donner une estimation exacte S mMRsoamoÊÊBimaMmwmBiMtmyTammBmtaMxsaïM dès armes prises aux Autrichiens, car les bat" teries entières ont été abandonnées dans lel forêts ou jet ""ï dans les ravins mais le nom» bre de lusfts ,'élève i§M- 'i pl' d'un dernl mi'lion. Un rapport officiel russe annonce que da puis le début de la guerre jusq'au 14 coui int les Russes ont pris sept drapeaux autrichiens» 637 canons et 44 mitrailleuses. Les avaot-gardes russes devant Cracovie Le Messagero publie un télégramme de P&. trograde disant que les Autrichiens ont coim plètement évacué la Galicie à l'exception des villes de Przemysl et de Cracovie; les Russes se sont emparés du chemin dé fer conduisant de Termon à Cracovie. Les avant-garde» russes sont devant cette ville. Un "Zeppelin" survoie Varsovie » II est pris LONDRES, 27 septembre. —' On mande dl Varsovie à l'Agence Reuter: On annonce qu'un «Zeppelïn> est arrivé sai medi à 5 heures du matin au-dessus ds la vii!< çt a lancé deux bombes, mais les partes son) insignifiantes. Ensuite des tireurs russes firent tomber U «Zeppelin» près de la forteresse de ft'todliîv L'équipage a été capiuré. Nouveaux détails — Une cinquième bombe serait tombée dans l'eau, à proximité du "Léopold II". On lit dans le Daily Mail du 26 septembre: «Le paquebot belge Léopold II, arrivé hier d'Ostende à Follcestone, a failli être endommagé par le «Zeppelin» de l'autre soir. Des éclats de bombe ont été «trouvés à bord du .paque-bot-.nSUR MER Deux torpilleurs et un contre-torpilleur autrichiens coulés -Deux croiseurs fortement endommagés.La flotte des Autrichiens semble décidément, se montrer à la hauteur de leur armée. Une dépêche de Milan au Cornera délia Sera dit, en effet, que deux torpilleurs autrichiens et un contre-torpilleur ont touché des mines et ont coulé dans le voisinage des côtes de la Dalmatie. Deux croiseurs autrichiens sont rentrés au port de Sebenico, très fortement endommagés.C'est la première fois que les bateaux autrichiens font parler d'eux... La flotte anglaise veut déloger la flotte allemande! LONDRES, 25 septembre. — Les navires anglais bloquent complètement les bouches de l'Elbe, qui. ainsi qu'on sait, commandent le canal du Kiel. Prononçant un discours à Liverpool, M. W. Churchill, ministre de la marine, déclara que la tactique adoptée par la flotte allemande de se tenir prudemment abritée dans ses ports n'cmpêcherait pas la flotte anglaise de l'obliger à accepter le combat et de la ' détruire. ; < Si elle persiste dans cette situation, dit le ministre en terminant, rien n'empêchera la flotte anglaise, pas même des batailles désavantageuses, de déloger la flotte ennemie comme on contraint un rat à sortir de son •trou. Sir ie front serbe Combats violents NISCH, 26 septembre. — Des combats violents i sont engagés autour de Krupang et jusqu'à la i Drina, sans résultats décisifs. VENISE, 24 septembre. — Le ministère da l'intérieur hongrois admet que neuf ôas da choléra asiatique ont été découverts parmi le» soldats revenus du front. Pour les Belges M. Llcyd George demande 250 mil> lions — On lui offre un milli ard M. David Lloyd George, chancelier de l'Echi quier du gouvernement britannique, a proncra cé avant-hier, à Criccietli, un important dis cours sur les préparatifs militaires des alliés. Nous y relevons ce passage qui nous concerne plus spécialement: «La Belgique avait besoin .d'argent pour' la convertir en obus et en balles. Nous nous som< mes entendus avec la France pour le lui procurer. La France a immédiatement fourni 250 millions et la Grande-Bretagne également 250 millions. L'opération, en ce qui nous concerne, s'est accomplie sans difficulté; Je me suis présenté sur le marché, un certain vendredi. en annonçant que je venais y chercher des livres sterling pour la Belgique. Je demandais 250 millions: on m'a offert spontanément un milliard.«Les banques se montraient même disposées à m'en offrir davantage.» — Vive la Belgique! se sont écriés les auditeurs du ministre. — Vive l'Angleterre! répondrons-nous. * Nos alliés ne nous laisseront manquer da rien. Les Belpgs et i'Etranner La mission belge arrive à Toronto LONDRES, 27 septembre. — La mission belge est arrivée à Toronto et a déclaré que, mfirna après les horreurs de la guerre, une ém; - ition générale des Belges est impossible, car ies Belges aiment ardemment leur patrie. — Reuter. Les billets de banque belps en France , PARIS, 27 septembre. — La Banque de Fran ce se charge de l'échange des billets de banq,ua belges au pair. L'échange est consenti seule, ment aux réfugiés belges et pour leurs bopçin» rooJ.c^ La navigutSon — La barque allemande Uloiw, de TnJînl à Rotterdam, ' avec une cargaison de nitraie a été arrêtée et conduite à Plyinouth ie 21,

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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