Le matin

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s.n. 1914, 17 August. Le matin. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20sv6n/
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[ "uiidi 17 Août 1914 * «JBJATTISK - Cir¥Q ÇlSnnrgJHES 21meAnnëe — N° 229 I RÉDACTION /lEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : 811 > J3 O » TX3111 fâ ?-l 15-i : jr i Un an . . > • .fr- ï?®.00 ) Sis mois O.SîO [ istsRS iifcçig mois .... 3.SO l Un an 'nrrfR ' Six mois [ l*TERl j Trois mois .... à».C>0 I i vrrn • France, Angleterre, Allemagne ei Union fe.rin.estre.fr. »-00^-Hollande* 5-DmM, Par trimestre, fr. T.OO. iïWnement se poursuit jusqu'à refus formeL LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AWVERg Téléphone Administration : "* Cï E C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.âO Annonces financières id, » 1 OO Réclames la ligne, » X .KO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. « 3 OO Faits divers fin id. > S.OO La Ville id. > SJ.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de X'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lkbegue & O*. 1 an» inri—M.aaiîiiiViTiarea» • i . tf ■ _ JOUKKAL QUOTIDIEN Forts à coupole t! I w y v avez-vous pensé, avant ce qu'en disait ([T à ce que doit être l'existence de ceux F ' enfermés dans les forts de Liège, les délitent depuis quinze jours contre les Al- fcmands? , . . Ce sont des héros, ecrivions-nous dernie-Ifeent, en parlant de la patrie... Des hé-i cést peu et presque banal en comparaison de la somme d'énergie et de l'esprit je ;acrifice que représente leur sublime en-ïurance.I Mais d'abord, un fort a coupole, sait-on [(e'mie c'est? Extérieurement, peut-être. Qui j = 'aperçu quelquefois, en effet, par la fe-Lre d'un train iilant à toute vapeur à tiavers la campagne, et comme perdu au loin, l'un' de ces fortins isolés? Cet à peine si de la verdure environ-jante émergent leurs talus gazonnés. Au entre apparaît grisâtre une surface légè-Lit convexe : c'est la coupole, autre-Lit dit une cuirasse en acier chromé de hngHinq à trente centimètres d'épaisseur Lie d'une ouverture laissant passer toùti Ljeia gueule de la pièce prête à faire feu. Eu moyen d'un mécanisme intérieur établi 'dan? la profondeur du fort, la coupole peut jjouiner sur elle-même, d'où le nom de «coude à éclipse» qu'on lui donne également, les canons à longue portée dont elle est aimée balaient ainsi la zone de tir dans loutes les directions. "Que nous importaient d'ailleurs, naguère, ces forts, simples accidents du paysage! fiotre regard s'y posait distrait. L'image lie notre pays pacifique et heureux amenait sur nos lèvres un sourire presque de (édain: —A quoi nous serviront-ils jamais? îous disions nous en haussant les épaules. !tnous passions... ;A quoi ils nous ont servi? -Simplement à ceci : à arrêter net, orsqu'elles se sont ruées sur notre terri-oire, les armées germaniques dont la relation d'invincibilité était universelle; à es décimer; à donner à nos alliés français !t angais, le temps de mobiliser, de se oindre à nous pour défendre notre indépendance, soustraire la civilisation moder-ae à la force brutale et sauver la liberté. '' Ifien de moins. I ît pour la Belgique, quelque chose de p/iis : l'admiration du monde, une gloire mtante. Tels sont ces forts que nous devons au ;énie de Brialmont. Mais quel parti en a tiré l'homme de |uerre qui s'est formé à son école, l'héroïne général Léman! Comme il a été, comme lest encore secondé par ses artilleurs! Ré-«ndus dans ces postes qui forment com-m une couronne de noms immortels: Pon-isse, Liers, Lantin, Loncin, Hollogne, Flé-ralle, Boncelles, Embourg, Chaudfontaine, 'léron, Evegnée, Barchon... ces braves 'entre les braves résistent toujours. Vivant dans une atmosphère de salpêtre, e soufre et de feu, ils sont là jour et nuit Want leurs pièces, debouts, infatigables, "dis qu'elles crachent la mort dans les ®gs allemands, et prêts à recharger... Quel pouvoir surhumain les soutient? espoir de voir le sol de la patrie délivré îs hordes dévastatrices qui y portent le, ®age et la désolation. Forts à coupole... Wle série d'exploits épiques, dont ces mots réveilleront le souvenir, plus W, chez nos descendants! — Spce LA CENSURE 15 décision vient d'être prise d'appliquer 1 Augure à tous les journaux du pays.Cette 'e»ure a été imposée à la suite de la publi-% presque simultanée par un journal *Mers et par un journal de Bruxelles de fausses nouvelles faites pour affoler le iblic. " ®&it donc nécessaire de prendre un . e' de couper les ailes aux canards dan-f® risquaient de semer la panique ' la population. Personnellement, nous soumettons avec d'autant plus de ®ne grâce à cette décision que, depuis le de la guerre, nous nous sommes fait " devoir patriotique de nous borner stric-®eat — en ce qui concerne la marche des ^ ~ à la publication des communi-JS> °fficiels et des dépêches — censurées! 1 Agence Havas-Reuter. want aux comptes rendus de nos corres-®dants et de nos envoyés spéciaux, ils ' soigneusement revus sur la base des militaires. Enfin, toutes les extraites d'autres journaux, bel-! 011 Angers,portent dans nos colonnes Ration de leur origine. I lls avons donc la conscience tranquille ' i^0,ls s°mmes convaincus ' de n'être pour les maladresses ou les impru dences qui ont obligé le ministère de la guerre à appliquer la censure. Pour le surplus, nous continuerons à servir la cause patriotique par tous les moyens en notre pouvoir, car nous avons la profonde conviction qu'en ces heures d'angoisse la presse a une haute mission à remplir. C'est à elle qu'il appartient de combattre tout affolement dans le public, de démentir les faux bruits qui se répandent avec une déconcertante rapidité, d'exalter le courage de nos soldats en donnant une large publicité à tous les traits d'héroïsme qui nous sont signalés, d'ouvrir des listes de souscription et de recueillir de l'argent pour les œuvres de secours et de bienfaisance, de rendre un hommage public à tous ceux, enfin, qui se dévouent, dans quelque mesure que ce soit,à la sainte cause de notre indépendance. Ce devoir, nous l'avons compris dès la première heure et, quoiqu'il arrive, nous n'y faillirons pas. — P. Fausses nouvelles VAV^ KVUV i/vigv UlgUb UW VV« AANJ&J.A a les yeux dirigés vers le champ de bataille où se joue l'avenir de notre pays, il est un journal qui demeure uniquement absorbé par les intérêts de sa petite boutique. Alors que, devant l'envahisseur, il n'y a plus ni parti politique, ni adversaire d'aucune sorte, il est un journal en Belgique — un seul — qui s'obstine encore à faire acte de concurrent et à attaquer, tour à tour, âprement, les autres organes anversois. Nous n'avons rien dit, jusqu'à présent. Mais devant des insinuations et des attaques ainsi multipliées,nous nous faisons un devoir de signaler une fois pour toutes — une fois pour toutes! — l'attitude lamentable de cette feuille qui dans les heures les plus tragiques, ne parvient pas encore à s'élever au-dessus des bas sentiments de haine et de jalousie qui la ronge depuis vingt ans. Nous avons nommé la Métropole, Furieuse d'avoir été suspendue pendant 48 heures, pour les fausses nouvelles qu'elle avait successivement publiées, elle s'en prend... au Matin! De même, il y a huit jours, elle avait attaqué, sans aucune provocation, le Handelsblad et la Nieuwe Ga-zet. Quels sont donc ces procédés, dignes tout au plus, de nos ennemis d'outre-Rhin? Mais l'heure n'est pas aux vaines polémiques. Bornons-nous donc à la froide énu-mération des faits. La Métropole d'hier essaye d'établir un rapprochement entre la nouvelle de la prise de Barchon et une dépêche que nous avons publiée avant-hier où il se trouvait ce passage: «On dit que la ville de Diest est envahie à nouveau par les troupes allemandes.» Or, cette nouvelle émanait de l'agence Havas-Reuter qui est censurée et se trouve directement sous le contrôle de l'autorité militaire, tandis que la nouvelle de la prise de Barchon était de pure fantaisie et émanait d'une source® totalement inconnue. C'est à la même source que la Métropole se sera probablement renseignée pour annoncer le 25 juillet, en lettres d'un pied, la guerre austro-serbe,qui n'a été déclarée que le 28; pour annoncer le 9 août, en la prétendant «officielle», une victoire française à Libramont avec 15,000 tués; pour déclarer le même jour que le drapeau flottait sur Metz et qu'il y avait 60,000 Allemands hors de combat; pour proclamer enfin une nouvelle victoire belge sous Liège avec 8,000 morts, 10,000 blessés et 7,000 prisonniers, ce qui fait — ainsi que l'a fait observer la Nieuwe Gazet — un total de 100,000 Allemands mis hors de combat — uniquement par la Métropole...Tels sont les faits, dont la gravité est soulignée par la suspension de -48 heures dont cette feuille a été frappée. La Métropole aura beau persévérer dans son antipatriotisme en attaquant tous les autres journaux d'Anvers, elle n'arrivera pas à faire qu'aucun d'eux ait été suspendu, comme elle vient de l'être pendant deux jours. Nos lecteurs voudront bien nous excuser d'avoir retenu un instant leur attention sur un tel sujet. Mais nous ne pouvions nous laisser attaquer impunément sans nous défendre au moins une fois. Et maintenant reportons nos regards vers nos soldats et Darlons du pays! LE MATIN Contre les accapareurs BRUXELLES, 17, 1 heure 20. du matin. — Officiel. — Par ordre du ministre de la guerre, les négociants ayant vendu, depuis le 1er août à ce jour-, le froment, la farine, le pain, les pommes de terre, le sel, le sucre, à des prix supérieurs à ceux fixés dans l'arrêté royal du 14 août, sont obligés de rembourser intégralement la différence aux intéressés. Tout refus sera signalé au ministre de la D guerre et transmis au procureur du Roi. — Ha- V vas-Reuter. , B , d; Hostilités en Belgique Silence l BRUXELLES, 16 août. — Sous ce titre, ® Y Indépendance publie la note suivante : 1 A partir d'aujourd'hui, l'autorité militaire qui, jusqu'à présent, avait communiqué des renseignements officiels à la presse, s'abstien- ^ dra. Le grand quartier général restera muet. Il l'a signifié nettement ce matin aux jour- " nalistes, ajoutant : — Seul le ministère de la guerre aura qua-lité pour faire les communications officielles. Communiqué officiel SITUATION INCHANGEE. — PAS DE $! CONTACT DIRECT £ i< BRUXELLES, 16. — Voici le communiqué ^ officiel remis à la presse à ii/i heures de ^ l'après-midi : -jr La situation générale n'a pas changé de-puis le dernier communiqué. J, Devant nous, on ne signale auoune masse ^ importante de troupes allemandes. Notre armée n'est en contact direct avec l'ennemi en . aucun point de son front. t Dans l'ensemble, on a l'impression d'un arrêt momentané dans les opérations. — Havas-Reuter.AVANT LA BATAILLE On lira avec intérêt, sur la situation des ar- rr mées actuellement en présence et sans doute r< aux prises, les considérations suivantes, que te nous reproduisons d'après le Journal de Paris: «Grâce à la magnifique résistance des forts de Liège et à la régularité de notre concentration, c'est donc la totalité de l'armée fran- ci çaise qui va se trouver aux prisés avec la tota- d lité de l'armée allemande, car on ne saurait considérer comme fort importants les corps al- j lemands concentrés à la frontière orientale de l'empire. La marche de l'ennemi à travers la Belgi- 1'' que, dont il a violé la neutralité, nous à amenés à prolonger les lignes françaises 'et belges j, jusqu'à la frontière hollandaise. D'autre part, nous maintenons au sud no» positions acqui- > ses en Alsace. I Le front de la prochaine bataille s'étendra I donc depuis Bâle jusqu'à Maestricht, mettant en présence plusieurs millions d'hommes de chaque côté, sur une longueur de plus de 400 kilomètres. Dès maintenant il est donc aisé de prévoir, et l'opinion publique doit être. prévenue, que la bataille sera longue, très longue, et ne sera n pas décisive dès le premier soir. f< Il est impossible, de toute évidence, que l'un é; des deux adversaires prenne un avantage dé-cisif sur la totalité de ce front de 400 kilomè- d très. Les opérations n'ont pas, d'un bout à c, l'autre de cette ligne, la même fortune. Nous P aurons l'avantage sur un ou plusieurs points, q les Allemands l'auront sur d'autres points. f< Il en résultera de part et d'autre, à la fin du premier choc, une sinuosité de la ligne de n bataille qui, le lendemain et les jours sui- q vants,, continuera à se modifier jusqu'à ce que 1' l'un des deux adversaires réussisse par la coor- b dination de ses mouvements et la masse de son L effort à prendre sur un point la supériorité f> qui disloquera le front adverse, et marquera la conclusion de la première bataille d'armée. C' Ces observations qui sont de simple bon ti sens et accessibles à tous ont pour objet de r< préparer l'opinion publique à la forme toute nouvelle et sans précédent historique dans la- ci quelle lui parviendront les nouvelles de la s< bataille. • L'opinion doit s'attendre d'abord à recevoir des nouvelles inégales, dont les unes seront très bonnes, les autres médiocres, certaines peut-être mauvaises: ce pour et ce contre sont inévitables vu l'étendue du front et le chiffre des effectifs. Elle doit s'attendre en second liëu à ne rece- a voir les résultats décisifs. qu'après un délai sf assez long, qu'on ne peut .évaluer à l'avance, d mais qui peut durer huit jours et même plus; n cela encore résulte de la nature des choses et n même plus; cela encore résulte de la nature qi des choses et n'a rien que de logique.» te li UNE MANŒUVRE ODIEUSE.— L'ALLEMAGNE te ACCUSE LA FRANCE ET LA BELGIQUE a: D'ARMER LES POPULATIONS CIVILES tE P1 L'Agence Télégraphique svisse reproduit une note de la Gazette de l'Allemagne du Nord-Voici ce que dit le journal quasi officiel du gouvernement allemand: «L'Allemagne a fait savoir au gouvernement français et au gouvernement belge que, d'à-I près ses informations, ces deux pays ont o'rga- " nisé la préparation à la guerre de la popula- v tion civile. L'Allemagne a décidé, en conséquence, de réprimer de la manière la plus rigoureuse o^tte participation. La France et la Belgique, ajoute la Gazette, seront responsa- N ■bles des flots de sang ainsi répandus.» e. Inutile d'ajouter, dit le Journal de Paris, que et cette note est fausse du premier au dernier di mot. Elle est intéressante à retenir comme une j G tentative de justification des mesures barbares déjà prises par l'Allemagne et dont on nous laisse prévoir le renouvellement. LES BLESSES "l te BRUXELLES, 16 août. — Liste des militai- fe res blessés en traitement à l'hôpital militaire p: de Namur: I 8me régiment de ligne. — J. Michàt, soldat; b. H. Niéirs, soldat; J. Sluyts, soldat; A. Van f« i Wesemael, soldat; Ed. De Gendt, soldat; J.-Fr. jft e Coster, soldat; J. Van Seeborgh, soldat; L. an Assche, sergent; Fr. Smits, soldat; G. ocquierù, sergent. lOme régiment de ligne. — E. Rossignol, sol- it; L. Devedlers, soldat. 12me régiment de ligne. — M. Spruigael, >ldat. 13me régiment de ligne. — G. Baurier, sol-it; P. Janssens, soldat; E. André, soldat; L. izaire, soldat; J. Rondeau, soldat. 28me régiment de ,'igne. — A. Cantillana, iporal. une régiment de ligne. — F. Reyniers, sol-it; Fr. Détaillé, soldat. 1er régiment de chasseurs à pied. — P.-R. e Smet, soldat; A.-J. Albert, soldat; V. Pa-jot, soldat; S. Roquet, soldat. 1er régiment de lanciers. — J. Walravens, ildat; M. Motte, soldat; J. Potier, maréchal rrant; G. Philippe, soldat; Fr. Robyns, sol-it; J. Toussaint, brigadier. Artillerie de forteresse de Namur. — J. Van 3n Plas, soldat. Artillerie de forteresse de Liège. — J. Gu-srnator, soldat. Génie. — F. Joassart, sergent; M. Félix, sol-ït (Cie des télégraphistes). Corps des transports. — H. Bera, soldat. Militaires blessés traités dans divers éta-.issements. — G. Pireaux, soldat, 26135, 4me îasseurs à pied; M. Rewers, soldat, 19117, •me régiment de ligne; J. Keyarts, soldat, >265, art. fort, de Liég<e; J. Royer, soldat, 1257, 14me rég. de ligne; >. Sornet, soldat, 020, 24me rég. de ligne; R. Coppens, brigad. 903, 1er rég. de lanciers; A. Lamot, soldat, «67, 1er rég. de lanciers; P. Mertens, soldat, >401, 13me de ligne; Edg. Collard, soldat, ■384, 1er rég. de lanciers; L. Ghys, soldat, 1547, 1er rég. de lanciers. Ine offensive allemande vers Wavre est repoussée BRUXELLES, 17 août, 1 heum20 du matin. • Officiel.- — Les troupes de cavalerie alle-andes, battues précédemment par nous et (foulées, ont, après une trêve de deux jours, nté de nouvelles offensives sur un autre ont de nos troupes. Les masses de cavalerie ennemie, renforces au préalable, se sont portées ce matin jns la direction de Wavre. Au cours de leur marche, elles ont essuyé feu de nos avant-postes. Après des escarmouches sans importance, offensive allemande fut arrêtée net. Le plus grand calme a régné sur le reste de 'ont'de l'armée. — Havas-Reuter. Autour des forts de Liège LES ATTAQUES SONT TOUJOURS REPOUSSEES NAMUR, 16. — La semaine dernière, au ha-leau de Ninave,- sur les hauteurs de Chaud-.ntaine, la grosse artillerie allemande était .ablie pour bombarder le fort de Chaudfon-iine. Un peloton ennemi montait la route con-uisant à Ninave, se cachant derrière une îarrette de fourrage. Le peloton fut aperçu ar le fort de Chaudfontaine, qui lui envoya uelques obus. Tous les hommes du peloton irent tués et la charrette démolie. A Sauheid, hameau d'Embourg, trois auto-lobiles occupés par des officiers allemands, ni circulaient le long de la route longeant Durthe, furent bombardés par le fort d'Em-3urg. Une auto fut précipité dans l'Ourthe. es autres furent démolies. Tous les occupants irent tués. On dit que presque journellement de petits imbats ont lieu autour des forts de la posi-on de Liège et que chaque fois l'ennemi est ïpoussé. Jeudi soir les Allemands ont tenté l'assaut mtre le fort Loncin mais ils ont été repous-;s — Havas-Reuter. Le génie belge fait sauter un château de traîtres NAMUR, 16. — Une importante découverte été faite à Marche-les-Dames. Des soldats ) trouvant dans le château de Marche-les-ames furent surpris par les allées et ve-jes, la nuit, d'un intendant. Ces dernières jit, un soldat de faction ouvrit une caisse ae transportait l'intendant. Cette caisse cop-nait des matières explosives. L'autorité mita-ire fut prévenue. Le propriétaire du châ-au, sa famille et toute la domesticité ont été Tetés. Le génie belge a fait sauter le châ-au et toutes les dépendances. Le château issédait des oubliettes. — Havas-Reuter. Autour de Tirlemont BRUXELLES, 16. — La nuit a été calme aux ivirons de Tirlemont. L'ennemi se replie sur erck-la-Villé pour réparer ses forces. — Ha-as-Reuter.UN COMBAT A YVOIR NAMUR, 16. — Un garde civique arrivant de amur dit qu'un combat est engagé dans les îvirons d'Yvoir, entre troupes allemandes françaises. Les détails manquent. Les trains ; Namur à Dinant ne vont plus que jusqu'à elinden. — Havas-Reuter. UN COMBAT A GEMBLOUX BRUXELLES, 16. .— Vers 3 heures de l'après-idi, une patrouille de 20 uhlans s'est appro-îée de Gembloux, où elle est entrée en con-,ct avec la cavalerie belge, qui a ouvert le u. Deux uhlans ont été tués. Les autres ont ?is la fuite. Vers la même heure, à Gfandley, près Gem-oux, une patrouille allemande "a essuyé le :u de nos soldats. Les uhlans ont pris la ùte. — Havas-Reuter; ! Les aviateurs français au-dessus de Metz — Atrocités allemandes dans la Haute-Alsace — Le combat de Blamont-Cirey PARIS, 16. — C'est au milieu de l'éclatement des projectiles et d'une canonnade ininterrompue que les lieutenants Cosari, Capral et Prud-homme, partis de Verdun vendredi, chacun à bord de leur avion, réussirent à lancer leurs projectiles sur le hangar des dirigeables de Frascati, à Metz. Ils sont revenus sains et saufs et ont été cités à l'ordre du jour de l'armée. Les Allemands commettent des actes de sauvagerie inouis dans les villages de la Haute-Alsace qu'ils évacuent, notamment à Danne-marie, où les Français ont trouvé les maisons incendiées et des cadavres d'habitants fusillés encombrant les rues. L'affaire de Blamont-Cirey a été particulièrement brillante. L'action fut chaude et bien conduite. C'aet vendredi soir qu'une de nos divisions a commencé l'attaque du corps bavarois qui dut se retirer dans la direction de Sarrebourg devant le double mouvement débordant des troupes françaises. Les Allemands ont subi des pertes sérieuses. Le moral des Français est excellent. On signale spécialement l'énergie de nos blessés et la confiance qu'ils conservent. Nous avons occupé vendredi l'important massif du Doneri, où nous avons capturé plus de 500 Allemands. — Havâs. Les peuples des Balkans contre ia Turquie PARIS, 15 août. — Le Petit Parisien publie la nouvelle suivante, datée de Rome, 14 août, et qui lui est communiquée par le Herald: «La reconstitution de la Ligue balkanique est un fait accompli. La Serbie, le Monténégro, la Bulgarie et la Grèce forment bloc. Toutefois, ces deux dernières puissances n'entreraient e î ligne que si la Turquie agissait. » En Roumanie, les.sentiments favorables à la Russie se développent, et l'intervention turque pourrait avoir cet effet de décider la Roumanie à s'allier aux autres Etats des Balkans.» Appel du tsar à la Pologne PARIS, 16 août. — M. Stephen Pichon, ancien ministre des affaires étrangères, écrit dans le Petit Journal: En ouvrant ^le combat contre l'Allemagne et l'Autriche, l'empereur de Russie, provoqué par l'une et l'autre, adresse aux Polonais un appel qui aura parmi eux un retentissement profond. Il leur promet solennellement la reconstitution de leur ancien royaume, avec son autonomie, sa langue, son culte et ses libertés. Le grand-duc Nicolas, qui traduit magnifiquement cette noble, pensée, tend fraternellement la main de la Russie à la nation dont il prédit la résurrection. «Votre corps a été déchiré, lui dit-il, mais votre âme n'est pas morte. Je vous appelle à la réconciliation!» Les paroles de l'empereur et du généralissime seront entendues. Elles ne pouvaient être prononcées dans des circonstances plus émouvantes et à une heure plus opportune. Elles répondent à des insinuations parties de Vienne et de Berlin, et qui avaient pour but d'entraver l'action russe au moment où l'armée du tsar passe la frontière. Les Allemands et les Autrichiens faisaient circuler, à cette occasion, les prédictions les plus sinistreâ. Une insurrection allait éclater à Varsovie, la Pologne devait se soulever et jeter la perturbation dans le monde slave, nous étions à la'veille de voir s'allumer dans cette partie de l'empire moscovite l'incendie que les deux empires allemands s'efforcent d'étendra à l'univers. Espoir déçu! Chimère évanouie ! Avec la, ferme conception du droit des nalionalités, qui conduit à la bataille les troupes des nations alliées, le gouvernement de Pétersbourg déjoue les calculs de ses ennemis. A la face de l'Allemagne, qui pèse sur la Pologne de tout le poids de son oppression tyrannique, il jette au pays qui fut comme l'avant-garde des peuples slaves contre l'invasion de la Prusse, le cri de délivrance et de justice. «Pour notre liberté et pour la vôtre ! » lui crie-t-il en reprenant une antique formule de libération. Et les Polonais, qui ont toujours été au Reichstag allemand les alliés des protestataires*d'Alsace-Lorraine, comprendront toute la portée d'un manifeste qui équivaut pour eux dès maintenant à la consécration de leur droit. N'est-ce pas une admirable leçon que celle qui ressort, au début des hostilités sanguinaires préméditées par les deux empires germaniques, de la forme et du fond des appels adressés aux peuples entraînés dans cette lutte formidable ? ■Lisez les proclamations françaises, anglaises, belges, russes, et comparez-les avec celles qui sont parties de Vienne et de Berlin. Quelle différence dans le ton,le style et les pensées! Y a-t-il aucune analogie entre la hauteur des vues et des sentiments que vous trouverez dans les messages de M. Poincaré, du roi George, du roi Albert, de l'empereur de Russie, et les Vides et insolentes platitudes des bulletins al- * lemandsî D'un côté, l'affirmation dès principes qui sont l'honneur des gouvernements modernes, la glorification des idées sans lesquelles il -n'y a ni peuples ni citoyens dignes de ce nom; de l'autre, l'étalage brutal de la force, de la brutalité, de la violence, le mensonge sur les origines, les raisons et les responsabilités de la tuerie à laquelle on prélude par d'ipnomables atrocités. D'un côté, ce qui ennoblit l'âme; dë l'autre, ce qui supprime par la bassesse et le mensonge jusqu'à l'apparence de dignité. S. PICHON Hed Star Line AVIS Les porteurs de connaissements par steamer «Menominee», de la Red Star Line, ainsi que les destinataires, sont priés de bien vouloir se présenter le plus tôt possible aux bureaux de i ta Red Star Line, 22, rue des Peignes,

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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